Sadismus Jail
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

 

 Enfant blessé [PV Ed]

Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Edward Stevensen
561452
Edward Stevensen


Masculin
Nombre de messages : 3019
Age : 29
Date d'inscription : 13/05/2007

Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Enfant blessé [PV Ed]   Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Sep - 7:58

Ca fait longtemps que je me dis que je dois être fou, comme le dise la plupart des gens d’ailleurs, enfin pas tout à fait pareil je ne penses pas être un psychopathe comme ils le disent mais fou sans doute. Comment je pourrais expliquer le fait que j’embrasse cet homme sinon ?
Enfin c’est pas comme si je l’embrassais à pleine bouche non plus, j’ai juste posé mes lèvres sur les siennes… c’est déjà bien assez pour me déstabiliser complètement ! Que lui essaye de m’embrasser de force ne me déstabiliserait pas autant mais le fait que je sois capable de sciemment et en connaissance de cause, moi l’embrasser c’est quelque chose que je ne comprends pas. Pourtant il ne me viens même pas à l’esprit de bouger, de me dégager quand ses bras se referment sur moi. Ils ne viennent pas m’emprisonner, juste me tenir, je peux m’en dégager quand je veux… et c’est peut être pour ça que je ne le fais pas. Pas même quand sa langue vient se promener sur mes lèvres, elle ne les force pas pour m’obliger à ouvrir la bouche. Je ne me sens pas du tout menacé, je me sens juste… bien. Je suis fou c’est sûr. Rien d’autre ne pourrait expliquer que je sois triste qu’il s’éloigne de moi. Je recule également un peu, je me sens honteux de ce que j’ai fait et, paradoxalement, je me sens encore plus mal quand il murmure les yeux fixés sur moi.

"Jamais tu ne cesseras d'avoir peur de moi, n'est-ce pas ?"

C’est une question à laquelle je n’ai pas de réponse. J’ai l’impression de l’avoir blessé et je ne sais pas plus comment j’ai bien pu le blesser que pour quoi je m’en soucie, j’ai l’impression que ce n’est pas parce qu’il peut me faire mal pour se venger. Ce que de toute façon il ne semble pas disposé à faire vu la manière dont il me passe la main dans les cheveux. Je frissonne lorsqu’il m’embrasse dans le cou, mais autant que lorsqu’il me glisse un imperceptible « merci » dans le creux de l’oreille. Pourquoi l’avoir chuchoté de cette manière, il ne doit pas avoir l’habitude de dire merci, pas plus que moi… Puis je lève un sourcil perplexe, merci pour quoi ? Avant de comprendre qu’il me remercie de l’avoir soigné. J’estime qu’un « de rien » n’a absolument rien à faire ici, ce serait incongru je trouve. Alors je me tais et je me contente de lui rendre son regard. J’ai fais ce qu’il voulait alors je peux rester avec lui maintenant ? Pourquoi est ce que je tiens tant à rester avec lui d’abord ? Je n’en ai pas la moindre idée, je devrais vouloir le fuir mais bizarrement c’est cette idée là qui me semble incongrue. Je le regarde se lever d’un coup pour ramasser ce que j’ai utilisé pour le soigner et le ranger avant de refermer les placards à clé, précaution bien inutile d’ailleurs d’autant plus qu’il a bien vu que je pouvais les ouvrir sans problèmes. Puis il se retourne vers moi, je n’ai toujours pas bougé, je me contente de l’observer avec une certaine curiosité et une certaine appréhension. Qu’est ce qu’il va faire ?

Il me prends dans ses bras avec délicatesse, je me fais vraiment l’effet d’un enfant quand je vois la facilité avec laquelle il me soulève, je devrais peut être essayer de grossir un peu… mais à mon avis ce n’est pas la peine d’essayer, j’ai toujours osciller entre le mince et le maigre alors ce n’est pas en prison que je vais me remplumer. Ne sachant pas vraiment quoi faire, je fais la première chose qui me passe par la tête, à savoir mettre mes bras autour de son cou. Quand je disais qu’agir impulsivement était ridicule… La folie n’explique pas tout, je crois que de toute façon je suis trop fatigué pour penser correctement à moins que mon cerveau se soit mis en grève. Me tenant toujours contre lui, il s’assoit sur le lit et s’allonge en m’entraînant avec lui. Je ne suis pas tout à fait certain d’avoir très envie de me retrouver dans un lit avec lui… Le simple fait de ne pas être certain que je n’en ai pas envie implique qu’effectivement il y a un disfonctionnement quelque part dans ma tête. Mais il ne semble pas vouloir me retenir de force, il me lâche et se contente de me passer à nouveau la main dans les cheveux ; J’aime bien quand il fait ça. Bon mon dernier neurone vient de lâcher pour que je me fasse ce genre de réflexion. C’est sans doute pour ça que quand il déclare qu’il aimerait que le temps s’arrête.. je me dis que moi aussi. Bon et bien tant pis. Je me dégage un peu de lui pour pouvoir me lover plus confortablement contre lui, la tête dans le creux de son épaule. Je suis bien. Et ça faisait longtemps que je ne m’étais pas senti bien. Alors je profite de l’instant. et puis je dépose un petit bisou dans son cou avant de murmurer un « merci » à son oreille. Quand je vous disais que mon dernier neurone avait grillé.
Revenir en haut Aller en bas
Pythagoras de la Flaam
3046 Aristo Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin
Nombre de messages : 891
Age : 41
Localisation : Quelque part dans les couloirs
Date d'inscription : 11/04/2007

Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Enfant blessé [PV Ed]   Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Sep - 10:04

Quand il a passé ses mains autours de mon cou, j'ai pensé que c'était qu'il craignait de tomber, mais là… Là… Il se resserre contre moi, il m'embrasse sans même que je le lui demande… Et… de quoi me remercie-t-il ? J'ouvre les yeux un instant et approche doucement mes lèvres des siennes, les effleure un instant puis embrasse son front. Je me tourne un peu et l'enroule de mes bras, le sert contre moi mais de manière affectueuse. Je pose ma tête contre la sienne et je ferme de nouveau les yeux. Le silence qui nous entoure est apaisant. Je ne pensais pas que je croiserais ça dans une prison. Un tel calme, une telle douceur… J'ai de plus en plus clairement conscience que je n'arriverais pas à me convaincre que mes sentiments pour lui sont juste protecteurs et paternel… Pourtant je ne dois pas aller plus loin, il ne faut pas… J'éloigne un peu ma tête de son visage et le regarde tendrement. Ma main passe dans ses cheveux, dégageant les mèches qui tombent sur son front. Je souris:

"Edward…"

La porte s'ouvre en grand fracas et je sursaute. Etrangement, mon premier réflexe est de serrer le gamin contre moi alors que je cherche du regard qui s'est introduit dans la pièce. Je remarque d'abord un gardien que je ne connais pas. Il joue avec sa matraque en poussant devant lui deux prisonniers. L'un semble assez affaiblit mais rien de plus et il porte l'autre. Il le dépose sur un lit et je remarque alors qu'il est inconscient. Doucement, je me lève en laissant Edward sur le lit derrière moi. Le regard du gardien se pose sur moi puis sur le gosse. Il a un sourire mauvais et moqueur. On voit bien dans ses yeux qu'il pense que je suis en train de me taper un prisonnier… Bon, il n'a pas totalement tord, mais je n'aime pas son attitude.


"Mmm… Je suppose que l'infirmière n'est pas là, vous ne profiteriez pas aussi crapuleusement des lits si c'était le cas. Je laisse celui là ici, qu'il crève ou non je n'en ai que faire. L'autre va au trou pour un bon mois."

Il me regarde de haut et attrape le prisonnier par le col avant de se diriger vers la porte. Je n'aime pas du tout, mais alors pas du tout son regard. Je le plaque contre le mur avec violence et colle presque mon visage haineux au sien. Il en lâche son prisonnier qui recule sans que je m'en rende vraiment compte vers le lit où est Edward. Je crache entre mes dents:

"Tu t'occupes de ton boulot, c'est clair ? Ton regard méprisant de vermine tu te le gardes. Je ne supporte pas ça ! Je vais m'occuper de ton moribond parce que tu es incapable de le faire. Les parasites dans ton genre qui passent leurs nerfs sur les détenus ne devraient pas exister. Prends ton jouet et casses-toi de ma vue… PLUS VITE QUE CA !!"

Je le lâche avec violence et me tourne vers le détenu inconscient. Je remarque tout de suite une plaie au crâne faite par la matraque. Tu m'étonnes que le gars soit inconscient après ça. Alors que je vais vers les armoires pour chercher du matériel, deux choses m'échappent totalement. La première est que ce que je viens de dire s'applique totalement à moi. La deuxième… C'est que l'autre détenu est allé vers Edward…
Revenir en haut Aller en bas
Edward Stevensen
561452
Edward Stevensen


Masculin
Nombre de messages : 3019
Age : 29
Date d'inscription : 13/05/2007

Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Enfant blessé [PV Ed]   Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Sep - 6:20

Si le temps pouvait s’arrêter… C’est bien ça qu’il a dit il me semble. Et je suis bien d’accord, comme ce serait bien, de rester ici au calme pour toujours. Je n’ai plus du tout l’impression d’être en prison d’ailleurs ce calme si doux ne ressemble à rien de ce que j’ai connu alors je pourrais bien être n’importe où mais en tout cas je ne veux pas partir… Pourtant objectivement je me demandes ce que je fais pelotonné contre un gardien sur un lit de l’infirmerie… Ca fait un peu irréel vu comme ça. Ses lèvres frôlent les miennes avant d’aller se poser sur mon front. Il se tourne pour me serrer dans ses bras mais son geste ne me fait pas peur au contraire, je me blotti encore plus contre lui et me laisse plonger dans une douce léthargie. Tout est silencieux, je suis bien, je me sens même protégé comme ça… et je suis tellement fatigué. J’ai du m’endormir puisque le bruit d’une porte se fracassant contre un mur me réveille en sursaut. Le gardien, c’est quoi son nom déjà ? Ah oui ! Pythagoras donc me serre davantage contre lui pendant que j’émerge du sommeil. Et puis il se lève en me laissant sur le lit. J’observe alors qui vient d’entrer et remarque un prisonnier qu’un autre prisonnier vient visiblement d’allonger et qui est tout aussi visiblement mal en point et…un autre gardien ce qui me réveille tout à fait d’autant plus qu’il joue avec sa matraque et qu’il me regarde avec un sourire mauvais. Je me roule en boule sur le lit en le surveillant du regard. Lui je ne l’aime pas du tout.

Ah bon il y a une infirmière ici , Enfin je suppose que c’est logique si c’est une infirmerie c’est qu’il doit y avoir une infirmière, j’aurais du y penser. Crapuleusement ? Les lits sont faits pour dormir, non ? Euh réfléchis un peu, un prisonnier et un gardien ensemble surtout dans cette position ça ne donne pas vraiment l’impression que c’est pour dormir… Il s’en fout ? Bah un gardien dans toute sa grandeur, normal quoi… Je le regarde attraper le prisonnier debout par le col et le tirer vers la porte sans vraiment ressentir de compassion pour le dit prisonnier, si j’avais de la compassion pour quiconque ça se saurait… mais c’est simplement que ça pourrait être moi, ce prisonnier alors bon… Et, de fait, ce n’est pas une sensation très agréable que je ressens en regardant cela. Pythagoras n’a pas l’air d’apprécier non plus mais probablement pas pour les même raisons que moi. Peu importe les raisons de toute façon il a l’air énervé. Je l’observe avec fascination plaquer l’autre gardien contre le mur. Je suis trop loin pour entendre ce qu’il dit entre ses dents mais je l’entends en revanche dire à l’autre de se casser. En tout cas je suis sûr d’une chose : je préfère largement quand ce n’est pas contre moi qu’il est en colère. Je suis toujours Pythagoras des yeux quand il se dirige vers le prisonnier inconscient sur le lit, puis vers les armoires de l’infirmerie.

J’aurais peut être du regarder aussi ailleurs, enfin c’est ce que je me dis quand je sens une main tirer sur ma propre main brisée pour me relever et que je suis le mouvement tout en me mordant les lèvres pour ne pas crier. Qu’est ce qu’ils ont tous à s’acharner sur cette malheureuse main ? Je lève les yeux pou voir à qui j’ai affaire et m’aperçoit que c’est le prisonnier que l’autre gardien voulait emmener au trou. Il exerce encore une traction sur ma main pour me tirer vers la porte tandis que l’autre gardien se dirige vers nous, et Pythagoras qui est toujours de dos à nous… Je commence à paniquer légèrement.

« Non mais ça ne va pas espèce de malade ! lâche moi ! »

Je déteste quand j’ai une toute petite voix comme ça, mais bon j’y peux rien je viens juste de me réveiller et il me fait vraiment mal alors si je parle plus fort je sens que je vais hurler de douleur et il est hors de question de lui faire ce plaisir à ce c****** ! Je detste son chuchotement doucereux dans mon oreille.

« Pourquoi ça ? J’aimerai bien avoir de la compagnie en isolement moi et puis tu vois bien que l’autre est occupé maintenant il va pas pouvoir te satisfaire parce que c’est ce que tu veux non ? T’avais pas tellement l’air de te débattre… »

Il n’y a vraiment que des tarés dans cette prison ! Je le savais avant d’arriver bien sûr mais ça se confirme à chaque seconde. J’essaye de me tortiller pour me dégager mais je n’arrive qu’à
Me faire davantage mal à la main, d’autant plus qu’il m’a aussi attrapé par l’épaule maintenant et qu’il me serre contre lui pour m’empêcher de bouger ; Rien à voir avec les étreintes de Pythagoras, on dirait qu’il essaye de provoquer ma mort par étouffement. Et ce saleté de gardien qui en rajoute après avoir jeté un regard haineux à Pythagoras qui fouille toujours son armoire.

« Bien sûr c’est une sacré bonne idée ça et puis comme ça, ça t’empêchera de corrompre un si honnête et pur gardien de prison. »

Quelle ironie vraiment je crois que je vais mourir de rire enfin je vais plutôt passer un très mauvais moment si je les laisse m’emmener comme ils ont visiblement l’intention de le faire puisque le gardien c’est visiblement fait un devoir d’aider le prisonnier qui n’a plus l’air si malheureux d’aller en isolement à me porter vers la porte que je le veuilles où non le plus vite possible. J’ouvre la bouche pour crier mais le prisonnier me mets sa grosse main devant la bouche et j’étouffe. Je mors à pleine dents dans la main si aimablement mise à portée de mâchoire et tente d’envoyer des coups de pieds à cette saleté de gardien. Si la première tentative est plutôt réussie puisque le prisonnier pousse un juron étouffé même si il n’enlève pas sa main, la deuxième partie est moins concluante puisque je me prends simplement des coups de matraque dans les jambes avant de sentir des menottes se refermer sur mes chevilles. Je crois que c’est seulement à ce moment là que e me rends compte que j’ai presque passé la porte et que je panique vraiment. Mais je ne vois pas ce que je peux faire d’autre, je me débat déjà de toutes mes forces… Au secours.
Revenir en haut Aller en bas
Pythagoras de la Flaam
3046 Aristo Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin
Nombre de messages : 891
Age : 41
Localisation : Quelque part dans les couloirs
Date d'inscription : 11/04/2007

Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Enfant blessé [PV Ed]   Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Sep - 13:39

Merde alors ! J'ai refermé cette porte il y a à peine un quart d'heure et je n'arrive plus à l'ouvrir ! Je m'esquinte un moment sur la serrure alors que j'entends les deux autres chuchoter derrière moi. Coups de matraque, bruit de menotte… la porte se ferme. Les voilà enfin partis. Je me tourne en parlant:

"Edward, tu vas rire, j'aurais besoin que tu me…" le lit est vide, je termine ma phrase sans grande conviction: "crochète cette porte…"

Il a donc profité de cette interruption pour partir. Il s'est éloigné de moi. Peut être n'osait-il pas le faire quand nous n'étions que tous les deux, mais là il s'est senti plus libre de… Le bruit des menottes se refermant me revient en mémoire… et si… Pris de panique, je me précipite dans le couloir pour rattraper, à quelques mètres de l'infirmerie, l'autre gardien et son prisonnier qui portent Edward vers les salles d'isolement… Quelle idée ont-ils en tête ? Non, c'est facile à deviner. L'un veut se venger, l'autre prendre du bon temps.

Ma main tombe sur l'épaule du gardien, l'immobilisant. Il se tourne, prêt à frapper mais ce retient. Il me sourit et susurre, mauvais:


"Il a voulu aider l'autre à s'échapper…"

Je le fixe avec intensité, sans un mot, puis je lâche froidement:

"Je le récupère et tu n'as pas ton mot à dire, sinon dans une demi-heure je te fais arrêter pour le meurtre de l'autre et c'est toi qui finira avec les fers aux pieds. C'est clair ?"

Sans même attendre la réponse, je me tourne vers l'autre prisonnier. Je le dévisage longuement puis il finit par lâcher Edward qui tombe à terre. Je ne romps pas le contact visuel pour autant et je finis par dire:

"La prochaine fois que tu veux te jouer d'un gardien, renseignes-toi sur lui. Demande à ceux qui ont fait un séjour en salle de torture de te parler de Pythagoras de la Flaam… Et évite de recroiser mon chemin, à l'avenir."

Je me penche pour prendre Ed dans mes bras et je détache les menottes qu'il a à la cheville pour les faire tomber à terre. Je lance un dernier regard au gardien et me détourne définitivement pour retourner vers l'infirmerie. Je ne prononce pas un mot avant d'avoir déposé Edward sur le plan de travail juste sous le placard qui s'obstine à rester fermer. Je pose un baiser sur son front et murmure:

"Je te demande pardon, ils ont fait ça sous mon nez et je ne m'en suis pas rendu compte…" je marque une pause "Tu pourrais m'ouvrir cette porte ? Elle me résiste…"
Revenir en haut Aller en bas
Edward Stevensen
561452
Edward Stevensen


Masculin
Nombre de messages : 3019
Age : 29
Date d'inscription : 13/05/2007

Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Enfant blessé [PV Ed]   Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Icon_minitimeMar 11 Sep - 6:21

La porte de l’infirmerie c’est refermée. J’étouffe. Ce sale c** va finir par me tuer à me boucher ainsi le nez en même temps que la bouche… et j’ai beau essayer de me dégager, il m’enserre fermement mon bras droit et mon torse du bras qu’il n’utilise pas pour écraser mon visage sous sa main. Main que je tiens entre mes dents… Le gardien ressert davantage encore ses main sur mes chevilles quand je tentes encore une fois de lui décrocher un coup de pied -comment ça je suis têtu ?- et je pousse un gémissement étouffé par la main du prisonnier. Cette saleté de main… Je mord encore plus dedans, refermant totalement mes mâchoires. Le propriétaire de la main en question pousse un cri de douleur et le gardien excédé me lâche une cheville le temps d’attraper sa matraque et de me l’abattre dans les côtes en marmonnant quelque chose qui ressemble vaguement à « Mais tu vas te tenir tranquille oui ?! C’est quand même pas si on essayait de tuer, c’est pas la mort ! ». Puis il la remets à sa place et m’attrape à nouveau fermement la cheville. Je n’essaye même pas de profiter de ce bref moment de très relative liberté, là j’ai juste la nausée. J’ai un bout de main humaine dans la bouche et je ne peux même pas le recracher du fait du reste de la main qui est resté collé à ma bouche malgré cela… Il est complètement barge ce type. En plus il me mets du sang partout sur le visage du coup… bon d’accord ce n’est pas vraiment le problème principale en l’occurrence. Je sens des larmes commencer à me monter aux yeux et je les refoule rageusement. Pourquoi est ce que je me fourre tout le temps dans des situations pareilles depuis que je suis arrivé ici ?

Le gardien me lâche les chevilles et mes jambes retombent sous l’effet de la gravité sans pour autant que mes pieds touchent le sol, le prisonnier, complètement fou d’après moi, qui me tient est grand lui aussi… Peut être pas autant que Pythagoras mais quand même… Pythagoras ! C’est lui, c’est pour ça que le gardien m’a lâché… Cette fois ci je me mets vraiment à pleurer, il est venu me chercher, il ne m’a pas abandonné… Je n’entends pas ce que le gardien lui dit avec son air de mafieux content de lui mais le regard de Pythagoras est d’une froideur à donner froid à un pingouin… Aussi froid que la voie avec laquelle il menace ce c****** de gardien de l’envoyer lui en prison ce qu’il mériterait amplement je trouve. Et puis il se tourne vers nous sans même prêter attention au gardien qui a tellement blêmit que je me demande s’il ne va pas faire une syncope. Je suis tout à fait heureux que ce ne soit pas moi que Pythagoras regarde de cette façon mais surtout je sens que je vais réellement manquer mortellement d’air dans les secondes qui suivent si cette main qui m’oppresse ne se décale pas au moins un peu. Le prisonnier ne doit pas être très heureux d’être fixé de cette manière d’ailleurs puisqu’il finit par me lâcher. Je tombe par terre et essai vainement de desserrer les mâchoires pour vomir et pour tenter de respirer, mais je suis tellement crisper que je n’y arrive pas. J’ai pourtant de plus en plus envie de vomir, je n’ai jamais eu de tendance cannibale et la seule pensée de ce que j’ai dans la bouche me dégoutte profondément. Et j’ai mal aux côtes là où il m’a frappé… les deux combinés à l’odeur du sang étalé sur mon visage sont certainement responsable des petites étoiles qui dansent devant mes yeux et de l’espèce de brouillard dans lequel j’ai l’impression de flotter. J’ai l’impression que la voie de Pythagoras me vient de bien loin.

Je sens des bras accueillant qui se referment sur moi sans m’étouffer et me soulèvent. Je m’accroche au cou de Pythagoras en essayant de chasser ce brouillard oppressant. Je sens ensuite les deux anneaux de métal qui m’enserraient les chevilles se relâcher puis un bruit métallique indiquant qu’ils ont touché le sol. Pythagoras ne dit rien jusqu’à ce que nous soyons revenus dans l’infirmerie ou alors c’est que je ne l’ai pas entendu, c’est possible puisque j’ais l’impression que tous les bruits qui m’entourent sont assourdis. Il me dépose sur une surface stable, probablement en hauteur puisqu’une fois de plus mes pieds ne rencontrent que du vide.

"Je te demande pardon, ils ont fait ça sous mon nez et je ne m'en suis pas rendu compte…"

Je m’en fiches tu sais… Tout ce qui compte c’est que tu sois venu me chercher. Sauf que je ne peux pas parler en l’occurrence… Ma mâchoire est toujours résolument crispée en position fermée et j’ai encore ce… truc dans la bouche. J’ai un haut le sœur alors qu’il recommence à me parler, il me semble qu’il parle de porte qui résiste mais je ne crois pas que je vais arriver à crocheter quoi que ce soit avec une vision qui tangue comme ça… Mais si il veut vraiment… Je vais faire un effort, je vais… mais il me faudrait un crochet ou un fil de fer enfin quelque chose… J’en cherches vaguement un du regard… Et puis je n’y tiens plus, je me penches sur le côté et recraches le morceau de chaire arraché à l’autre idiot. Ne pas vomir, je ne dois pas vomir…

« Euh il faudrait un bout de fil de fer… mais… »

Je me passe une main sur le visage pour essayer d’enlever un peu de sang, le fait de me pencher sur le côté à réveillé de manière fort désagréable pour moi et j’i encore la vision qui se brouille… Ne pas vomir…
Revenir en haut Aller en bas
Pythagoras de la Flaam
3046 Aristo Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin
Nombre de messages : 891
Age : 41
Localisation : Quelque part dans les couloirs
Date d'inscription : 11/04/2007

Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Enfant blessé [PV Ed]   Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Sep - 16:04

Pendant que je le portais, Edward s'est accroché à moi comme à une bouée de sauvetage. Il ne me lâche pas avant que je ne m'éloigne de lui, et encore, je ne pars pas loin parce que je le sens faible. D'un coup, il se penche sur le côté et crache quelque chose au sol. Mon regard se pose un instant dessus, mais je n'ai pas besoin d'insister longtemps pour comprendre ce que c'est. J'ai vu un morceau de chair de ce genre il n'y a pas longtemps, je m'en souviens encore... J'étais avec Thorkel en salle de torture quand il a sectionné le téton d'un prisonnier. Je revois le morceau de chair tomber au sol. Si j'ai bonne mémoire, je l'ai crâmé après que le détenu soit parti... Mais là, ce morceau de chair vient de sortir de la bouche d'Edward. On va dire que c'est une preuve qu'il s'est bien débatu, non ? Mon regard se pose à nouveau sur lui après qu'il m'ai demandé un morceau de fer d'une voix faible. Il s'essuie le visage et je me rends compte que, sous ce sang, il est affreusement pâle.

J'ai un dilemne, là. D'un côté il y a Edward qui a clairement besoin d'aide et de l'autre il y a ce gars en train de mourir sur la table derrière moi... D'un geste rapide et sûr, j'attrape une serviette que je passe sous l'eau avant de nettoyer le visage de mon petit blond. La fraicheur va peut être lui faire du bien. Je passe tendrement ma main dans ses cheveux alors que j'ouvre un tiroir (qui était fermé à clé, mais qui s'ouvre, lui) pour en sortir des seringues. Je me penche à son oreille et murmure:

"Ce gars va mourir si je ne fais rien, Ed, j'ai besoin de toi, après je m'occuperais de toi, je suis désolé... Est-ce qui ça, ça peut aller ?"

Je me sens tellement coupable de le laisser de côté alors que c'est à cause de mon manque de vigilence qu'il est dans cet état... Je soupire, j'ai cruellement envie de le serrer dans mes bras, mais ce n'est vraiment pas le moment, il y a urgence là... Je trouve qu'il est toujours pâle et j'espère qui va tenir le coup parce que je risque d'en avoir pour un moment à stabiliser ce gars... Je jette un oeil au moribond au passage et me rends compte qu'il y a du sang qui a coulé jusque part terre. Je lâche un juron et me précipite sur lui, il perd bien plus de sang que je le pensais... Je me précipite sur un autre placard, en sort une minerve, l'installe et fait tourner le corps sur le coté pour avoir une meilleure vue sur la plaie... Ou là là ! C'est vraiment pas jolie à voir ! Je balance de l'eau partout pour voir un peu mieux.

"Edward, je suis désolé de te pressé, mais j'ai vraiment besoin de biafine, là..."
Revenir en haut Aller en bas
Edward Stevensen
561452
Edward Stevensen


Masculin
Nombre de messages : 3019
Age : 29
Date d'inscription : 13/05/2007

Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Enfant blessé [PV Ed]   Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep - 12:25

Je me sens mal… J’ai l’impression que j’ai le cœur au bord des lèvres et que je ne vais pas tarder à le recracher lui aussi. Il n’y a vraiment pas de quoi pourtant ! Une ou deux côtes cassés, des bleus supplémentaires et ma main cassée qui forme un drôle d’angle… et le fait que j’ai faillit avaler un bout de viande, de viande humaine d’accord –quoique je me demande si ce c** mérite encore le titre d’humain- mais ce n’est que de la viande que je n’ai par ailleurs pas avalée. Ce n’est tout de même pas si terrible, alors ça m’énerve de me sentir aussi mal. Mais je me sens mal alors c’est sans doute pour cette raison la fraîcheur de la serviette mouillée que mon « ange gardien » me passe sur le visage ressemble à un avant goût de paradis. Mon visage est ainsi débarrassé du sang qui le maculait, c’est plutôt agréable de ne plus sentir ce liquide visqueux contre ma peau. Mais c’est encore plus agréable de sentir la main de mon gardien -qui a défaut d’être un ange est tout de même mon gardien- se promener dans mes cheveux.

"Ce gars va mourir si je ne fais rien, Ed, j'ai besoin de toi, après je m'occuperais de toi, je suis désolé... Est-ce qui ça, ça peut aller ?"

Je l’avais complètement oublié celui-là ! Bon c’est vrai qu’on peut dire qu’il est très discret dans son genre aussi… A vrai dire je me fiche un peu qu’il meurt, voir je m’en fiches complètement même mais ça a l’air important qu’il ne meurt pas pour Pyth. Alors je baisse les yeux pour observer ce qu’il me montre. Des seringues… Je n’aime pas les seringues… mais ça n’a rien à voir avec ce qu’il me demande. Je crois que je pali encore un peu et j’ai les mains qui tremblent un peu alors que je me saisit de ses objets maudits.

« Ca devrait aller, elles sont métalliques… »

Mais mon gardien ne m’écoute pas il s’est tourné vers l’autre moribond Je le regarde s’agiter sans bouger avec une drôle de sensation ma foi fort désagréable. Je serre un peu plus fort les seringues dans ma main, les seringues… Je n’en ai besoin que d’une, inutile de les garder toutes…Mais je n’arrive pas à ouvrir ma main pour les lâcher. Et puis je n’ai pas envie de bouger…qu’est ce que j’en ai à fiche qu’il meurt ou pas ce type ? Je ne le connais même pas !

"Edward, je suis désolé de te pressé, mais j'ai vraiment besoin de biafine, là..."

Bon c’est important pour lui de le sauver visiblement. Alors, mécaniquement, je pose soigneusement les deux seringues dont je n’aurais pas usage, et je force la serrure du placard. Je l’ai déjà fait alors ça ne me demande pas un gros effort. C’est plus difficile de trouver ce qu’il m’a demandé et de lui apporter avec une seule main, mais j’y arrive. Sans vraiment me presser mais sans lenteur, juste comme ça et sans prononcer un mot. Et puis je décide de vider tout le placard pour aller tout poser à côté du lit ensanglanté, comme ça si il a besoin de quelque chose il n’aura pas besoin de se déplacer.

Et puis je n’ai plus rien à faire alors je me contente de le regarder pendant un instant mais j’ai la tête qui tourne un peu alors je me dirige vers un lit inoccupé avant de me raviser. Je jette un regard à mon gardien mais il est en train de soigner pour une raison qui me reste inconnue le type. Pourtant il ne le connaît même pas, j’en suis presque sûr… finalement s’il m’a soigné c’était juste parce qu’il le fait avec tout le monde… En tout cas il est occupé, il n’en a rien à faire de ce que je peux bien fabriquer. Alors je retourne vers le plan de travail et récupère une des seringues. Si j’osais… Après un dernier coup d’œil cette fois ci plus furtif à Pyth je me dirige sans faire de bruit vers le robinet et rempli la seringue d’eau. Puis, ma main bien serrer sur elle, je vais m’allonger dans un lit inoccupé et, sans réfléchir davantage, j’enfonce l’aiguille dans le creux de mon coude gauche et y déverse le contenu de la seringue. Mais ce n’est que de l’eau alors ça fait seulement mal…
Revenir en haut Aller en bas
Pythagoras de la Flaam
3046 Aristo Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin
Nombre de messages : 891
Age : 41
Localisation : Quelque part dans les couloirs
Date d'inscription : 11/04/2007

Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Enfant blessé [PV Ed]   Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Icon_minitimeVen 21 Sep - 12:52

Il ne mets pas très longtemps à m'apporter de la biafine, je le remercie et j'en mets partout autour de la plaie. Le gars n'a pas vraiment d'autres blessures, mais je crains que celle-ci ne soit pas de mon niveau. J'agis avec rapidité et précision. Edward m'apporte du matériel avant même que je le lui demande. Je sais que je ne dois pas fermer la plaie pour laisser de la place au cerveau mais là, je suis vraiment débordé par la situation, là. La sueur perle à grosses gouttes sur mon front. Finalement, je me rends compte que je ne pourrais pas sauver ce gars seul. Et au moment où cette évidence me saute aux yeux, au moment où je me dis qu'il faut que je trouve le médecin de la prison au plus vite, il se met à convulser ! Merde ! Je lève les yeux vers Edward comme pour chercher de l'aide, avoir son soutient…

Et ce que je vois me glace. Il est étendu sur le lit, une aiguille dans le bras. Je ne l'ai pas vu faire, je ne sais pas ce qu'il s'est injecté. Je pense pendant une seconde à tout ce qu'il a pu trouver ici. Et, sans réfléchir, oubliant totalement le moribond, ne prenant pas garde au fait que j'ai les doigts couverts de sang, je me précipite sur le garçon. Je bouscule le brancard au passage mais je m'en moque. Je prends son visage entre mes mains, le maculant de rouge, et je cris, je panique. Je cherche son regard, le trouve, arrache l'aiguille et l'envois valser derrière moi. Elle se brise en percutant le mur.

"Edward ! Edward ! Qu'est-ce que tu as fait ? Qu'est-ce que tu as injecté ? Pourquoi ? Edward ! Edward !"

Le gars convulse encore derrière moi mais je n'en ai que faire. J'attrape le drap et nettoie son visage que j'ai moi même maculé de sang, nettoie son bras. Il faut désinfecter, il faut… Ma vue se brouille, voilà que je me mets à pleurer… La panique a raison de moi. Dans mon dos, le mourrant cesse de convulser. Il est mort… Et alors ? Incapable de réflechir, incapable de faire un geste, incapable de m'éloigner de lui, je le serre contre moi et niche mon visage dans son cou. Je le tiens contre moi et je murmure:

"Ne fais pas ça… Ne le refais pas… Je t'en prie, ne le refais plus… Ne me fais pas peur ainsi… Edward…"

Je me sens coupable. C'est ma faute. J'ignore ce qu'il s'est injecté mais son pouls est toujours régulier, son regard est toujours clair. Il n'y aura donc pas de conséquences vitales. Ca me calme un peu, mais c'est ma faute. Je suis certain que c'est à cause de moi qu'il a fait ça. Je n'ai même pas pris la peine de camoufler ou de sécher mes larmes de panique. J'ai eu peur, j'ai eu terriblement peur… Je ne veux pas rester dans cet endroit où il peut se faire du mal, je ne veux plus être là, dans cet infirmerie, près de ce cadavre… Douloureusement, difficilement, je murmure à son oreille:

"Allons ailleurs…"
Revenir en haut Aller en bas
Edward Stevensen
561452
Edward Stevensen


Masculin
Nombre de messages : 3019
Age : 29
Date d'inscription : 13/05/2007

Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Enfant blessé [PV Ed]   Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Icon_minitimeSam 29 Sep - 9:44

J’attends vaguement pendant un instant que quelque chose se produise mais il ne se passe rien du tout, enfin si j’ai mal au bras gauche parce que je viens de le percer assez maladroitement d’une aiguille et d’y injecter de l’eau. Mais du fait des multiples autres douleurs plus ou moins aigues que je ressens qu’on ne peut pas vraiment dire que ce soit quelque chose de notable. A commencer par ma main gauche qui semble avoir décider de former des angles étranges et improbable depuis que ce c****** a tordu mon attelle la rendant inopérante avant d’avoir la charmante idée de refermer sa poigne sur ma pauvre main innocente –comment ça pas tant que ça ?- pour me forcer à avancer. Enfin bon la partie de mon esprit qui fonctionne encore m’informe que je me trouve dans une infirmerie et que je pourrais trouver milles et une chose plus intéressante que de l’eau dans ses magnifiques placards pourvus de serrures si faciles à crocheter… mais l’autre partie commence à dériver sérieusement dans une mêlée de pensée et de souvenirs de plus en plus confus et je suis tellement fatigué, je n’ai pas du tout envie de me lever… De toute façon même si je restes ici allongé sur ce lit jusqu’à la fin des temps tout le monde s’en fichera alors je peux bien rester là un peu, ma mère ne me trouvera pas, elle ne pourra pas me percer les tympans avec sa voies stridente pour me hurler que son fils devrait avoir mille choses plus intelligentes à faire que de paresser sur le canapé du petit salon ouest… Mais il me semblait que ce canapé était en cuir, c’est étrange, ma sœur l’a peut être fait réaménager.

Le bruit d’un humain qui se cogne dans un objet parvient à mes oreilles empêchant mes pensées de dériver plus avant. Quoique je me dit un instant qu’un domestique va encore recevoir un blâme ou probablement d’être licencié si c’est mon frère qui vient de se cogner, peu importe pour lui si l’objet est à sa place habituelle ou non, si il s’est cogné dedans c’est qu’il n’est pas au bon endroit, mais si c’est mon père ce sera pire… Il me semble sentir l’odeur du sang et puis ses deux yeux plantés dans les miens… avant que quelqu’un retire l’aiguille de mon bras. Ca fait mal. Une légère douleur vive qui me sort du brouillard où je m’étais immergé sans m’en rendre compte, d’ailleurs je ne me souvenais pas d’avoir laisser cette aiguille dans mon bras, je n’ai pas û avoir le réflexe de la retirer. Il y a un homme devant moi qui a l’air paniqué et qui me pose un tas de questions en criant… mmm Pythagoras oui, un gardien… Ni ma mère ni mon frère ni mon père ne risque de renvoyer quiconque parce que les morts font rarement ce genre de chose, d’ailleurs les domestiques ne risquent pas de se faire renvoyer ils sont morts aussi, tous morts… Ca faisait un joli tableau… Il pleure. La nouvelle met quelques instants à m’atteindre, ou plutôt je mets quelques instant à l’assimiler, ça me paraît tout à fait impossible, ou du moins très improbable. Mais pourtant c’est tout à fait réel, ce gardien qui m’a battu et violé sans l’ombre d’un remords est en train de pleurer. Et visiblement à cause de moi en plus puisqu’il me serre contre lui et me murmure dans mon cou de ne plus jamais faire ça. Sans réellement comprendre de quoi il s’agit je murmure à mon tour.

« Pardon.. »

Je ne sais pas ce que je lui ais fait mais je ne voulais certainement pas le faire pleurer je ne sais pas pourquoi mais je n’aime pas du tout le fait qu’il soit triste au point de pleurer. Et puis je me souviens, la seringue, le blessé et puis… Je ne vois pas pourquoi il se soucie de moi à ce point là alors qu’il n’y a pas deux minutes il se fichait totalement de ce qui pouvait bien m’arriver et s’inquiétait uniquement du sort d’un inconnu, blessé gravement certes mais inconnu quand même. Je ses que je me mets à faire la moue et que mes sourcils se froncent légèrement.


"Allons ailleurs…"


Je m’accroche fermement avec mon bras valide au cou de mon gardien et niche ma tête dans le creux de son épaule à un endroit précis qui m’est devenu familier avant de répondre d’une petite voie légèrement contrariée et boudeuse.

« Oui… si tu n’as plus besoin de t’occuper de l’autre… »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Enfant blessé [PV Ed]   Enfant blessé [PV Ed] - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Enfant blessé [PV Ed]
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sadismus Jail :: Sadismus [derrière le barbelé] :: Étage principal :: Aile commune :: Infirmerie-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser