A la recherche de la salle de torture [Gleb ?]

Bon j’y suis. Pas si difficile que ça de trouver une voie d’accès au sous sol. Je me sens un peu déçu, comme c’est interdit je pensais que ce serait un lieu ardu à atteindre… mais finalement il semblerait que ça ne le soit pas tant que ça. Même pas drôle.

D’un autre côté si un gardien me trouve ici je suppose que ce ne sera pas très agréable… alors essayons de ne pas croiser de gardiens. Je me déplace silencieusement le long du couloir en tendant l’oreille pour éviter de me faire surprendre. Ca fait un peu stupide comme façon de se déplacer quand même… N’empêche que je n’aimerais pas trop faire une rencontre inopinée juste parce que je trouvais ça ridicule… Enfin bref peu importe il parait qu’il y a une salle de torture dans le coin et ça c’est très intéressant ce qui vaut la peine me déplacer comme un lézard le long d’un mur histoire de la trouver.

D’ailleurs ils sont bizarre ces murs. Quoique ils s’accordent parfaitement à l’endroit, il n’y a rien qui n’est pas sinistre dans cette prison. C’est ce qui fait son charme en grande partie dira-t-on. Mais qu’est ce que s’est que ce matériau ? Il ne devait pas être rouge-brun à l’origine…

Je me baisse pour inspecter minutieusement la base du mur qui me semble un peu moins sombre. Puis remonte jusqu’à me mettre sur la pointe des pieds (fichue petite taille ! dépêches toi de grandir !), les yeux toujours fixés sur la paroi. Tiens ici ça s’assombrit et puis en remontant c’est moins sombre encore. C’est à cet endroit que c’est le plus marquant mais en fait il y a des dégradés partout, découvrais je en observant plus attentivement d’autres portions de murs.

Comment ça se fait ? On a poignardé des tas de personnes contre le mur à des endroits différents ? Quelle pouvez bien être la couleur d’origine ? Et puis c’est quel matériau finalement ?

Complètement plongé dans ma contemplation je ne me souciais plus du tout ni de ne pas faire de bruits puisque je grattais légèrement le mur pour tenter de deviner sa composition ni de faire attention à un quelconque bruit.

Mince alors, plus je gratte plus je suis persuadé que c’est du sang séché. Mais malheureusement cela veut aussi dire que je n’arrive pas à atteindre la vraie surface du mur et que, par conséquent, je ne saurais pas de quelle matière elle est faite. Ca me frustre. Enervé je finis par donner un violent coup de poing dans le mur.

Mes phalanges apprécient modérément et je crois qu’un peu de mon propre sang va s’ajouter à ceux des générations précédentes. La douleur a pour avantage de me refaire prendre conscience de mon environnement. Je remarque alors un individu non identifié figé à quelques mètres de moi à une intersection regardant dans ma direction. M**** de m*** ! Si c’est un gardien la seule chose à faire c’est de courir très vite en espérant qu’il n’est pas très fort en course à pied ! Sauf qu’un gardien ne resterais pas planté là non ? Qu’est ce que tu en sais de la psychologie des gardiens de prison toi au juste ? Mais si c’est un prisonnier ça pourrait être intéressant de savoir ce qu’il fait là…

Comme d’habitude la curiosité l’emporte sur la prudence et, au lieu de prendre mes jambes à mon cou, je me rapproche de l’individu en question. Recevant par la même la confirmation qu’il n’est sans doutes possible pas un gardien ou alors un farceur mais ici c’est fort peu probable. Je penches la tête sur le côté et hausse un sourcil signe qu’il m’intrigue. Et de fait il m’intrigue, il m’intrigue même beaucoup.

« Mais qu’est ce que tu fais là ? »

La question, mi-chuchotée, est sortie avant que je puisses la retenir ; mais au final tant mieux comme ça il me répondra peut être.

« Mais qu’est ce que tu fais là ? »

Qu'est-ce que je fais ici? Cette question reste dans ma tête un bon moment avant que je puisses dire quoi que ce soit.

Je...Bah...Em...Euh...Je...Je sais pas...

J'ai pris du temps â répondre parce que:
1.Je suis surpris de rencontrer quelqu'un alors que je suis en pleine reflexion
2.Je n'ai fichtrement aucune idée de la réponse.

Et parlant de surprise, d'ailleurs...Il a quel âge celui-là pour se retrouver ici? Il me semble bien jeune mais pourtant je n'arrive pas à définir son âge exacte. Il n'est pas majeur ça s'est claire...Il n'a même pas 16 ans d'ailleurs si je ne me trompe pas.

Et toi? Et puis, qui es-tu? Tu as quelle âge?

Je n'arrive pas à me retenir de parler tellement il m'intrigue et tellement je suis curieux. Et pourquoi veut-il savoir ce que je fais ici? Je ne fais rien de mal...Non?

Je me mets soudainement à regarder alentour de moi. Mes mains, continuellement tremblantes comme à mon habitude, se rapprochent entre elles.

Eh bien on peut dire qu’après un petit temps d’attente, j’ai obtenu à ma question une réponse des plus claires… Qu’est ce qu’il a à bafouiller comme ça ? Je lui fait peur ou quoi ?

Je l’observe plus attentivement encore et je me fais la réflexion que plus je l’observe plus je trouve qu’il n’a pas tellement l’air à sa place ici. Je ne sais pas d’où me vient cette impression mais je pensais que les détenus ici seraient davantage sinistres ou baraqué ou au moins sûrs d’eux… Quoique en y réfléchissant bien j’ai pas tout à fait la tête de l’emploi non plus ! D’ailleurs c’est peut être pour ça qu’il m’observe en ayant l’air aussi intrigué que je peux l’être.

Et toi? Et puis, qui es-tu? Tu as quel âge?

Le père noël en visite vers son atelier de jouet imbécile ! Ce qui signifie que j’ai dans les mille ans et plus… Bon il ne mérite peut être pas une réponse aussi sèche… d’autant plus que je risque de le faire fuir vu comment il semble paniqué tout d’un coup à jeter des regards craintifs et à trembler comme ça.

« C’est très impoli de demander son no à quelqu’un sans avoir donné le sien d’abord… »

Bon pas trop méchant et puis je n’ai pas tellement envie de lui donner mon nom mais en échange du sin pourquoi pas.

« Je suis à la recherche de la salle de torture… »

Ajoutais-je après un temps de pause lorsque je me rappelais ce pour quoi j’étais venu à l’origine.

(bon bin puisque tobtob dit rien...Il posteras après moi XD)

« C’est très impoli de demander son no à quelqu’un sans avoir donné le sien d’abord… »

Je le regarde, toujours aussi curieux et perplexe. Je n'ai jamais été doué en bonne manière (d'ailleurs c'est rarement la première chose qui me préoccupe quand je rencontre quelqu'un...) de toute façon et jamais j'aurais cru rencontrer quelqu'un dans cette prison que ça lui importait.

Je m'appelle Gleb...Je peux connaître ton nom maintenant?

« Je suis à la recherche de la salle de torture… »

La salle de torture? Ah et puis, ça ne m'étonne pas finalement. Je me sens juste un peu con de ne pas en avoir entendu parler...On me dit jamais rein a moi d'abord (XD). Et pourquoi il veut trouver une salle de torture ce gamin?

Pourquoi tu veux la trouver cette salle? Moi je trouve ça franchement morbide.

Oui, c'est un meurtrier qui dit ça...

[Bon bah puisque tobby est pas là...il postera encore après ^^]


Je m'appelle Gleb...Je peux connaître ton nom maintenant?

Gleb ? Quel drôle de nom c’est amusant… oui je crois que je le trouve amusant lui, ce qui n’est pas forcement une bonne nouvelle pour lui. Soyons honnêtes ce n’est pas du tout une bonne nouvelle pour lui… Enfin pour l’instant pas de danger… Pour l’instant.

« Oui oui je m’appelle Edward… »

Mais au fait s’il est prisonnier ici c’est que c’est un meurtrier non ? et même un meurtrier de plusieurs victimes sans doute pour venir à Sadismus plutôt qu’une autre prison…. Y’a pas il fait pas meurtrier ni de sang froid ni de sang chaux !

Pourquoi tu veux la trouver cette salle? Moi je trouve ça franchement morbide.

Il correspond de moins en moins à un criminel endurcit là… Je le regarde perplexe.

« C’est justement pour ça que c’est intéressant et mysterieux, non ? »

Je lui réponds avec un grand sourire amusé. Mm il faut que je modifie cette attitude inconvenante, pour un peu j’aurais les yeux qui brillent… C’est alors qu’une pensée me traverse l’esprit.

« Mais au fait finalement toi, pourquoi tu es venu ici dans un endroit interdit aux prisonniers ? »

Rebelote, ma tête repart sur le côté et mon sourcil recommence à se balader dans les hauteurs.

« C’est justement pour ça que c’est intéressant et mysterieux, non ? »

Je hausse les épaules. J'avais oublier que j'avais affaires avec un meurtriers...Et vu son âge...Surement psychopathe sur les bord. D'ailleurs, il a fait quoi exactement? Et puis merde...Je doutes de vouloir réellement le savoir...Je me tais là-dessus. Mais, son regard n'est vraiment pas rassurant. Arf gleb...Ce n,est qu'un gamin! Un gamin qui se retrouve à Sadismus...N'empèche...

Je ne suis vraiment pas détendu...L'endroit et lugubre et le gamin est louche.

« Mais au fait finalement toi, pourquoi tu es venu ici dans un endroit interdit aux prisonniers ? »

Interdit? Bah, je m'en doutais bien quand il m'a appris l'existence d'une salle de torture...Mais, je préfère ne pas mentionner mon ignorance malgré tout.

M'rien...Disons que c'est tranquille ici.

À vrai dire, c'est vrai. Au lieu de suivre le son dans ma ballade, je suivais l'absence de son et me voilà ici...Dans l'ignorance la plus total, c'est plutôt gênant.

...Et puis, je m'ennuyais alors...Je me ballade...Au fait, tu m'as toujours pas dit ton âge...

C’est énervant ce tic m’enfin j’y peut rien le propre d’un tic faisant qu’il est inconsciemment…

M'rien...Disons que c'est tranquille ici.

Ca pour être tranquille c’est tranquille ! C’est sûr que y’a pas grand monde qui doit se balader dans le coin… à part des gardiens ! Oups là je les avais oublié ceux là. Pendant un bref instant de paranoïa je regarde dans toutes les directions alentour, mais non personne. Ce qui ne veut rien dire du tout ! Cet endroit est un véritable labyrinthe et quelqu’un peut surgir à un tournant n’importe quand. En plus on dirait que les murs absorbent les bruits.

...Et puis, je m'ennuyais alors...Je me ballade...Au fait, tu m'as toujours pas dit ton âge...

Bon ça n’a pas trop l’air de le tracasser lui… C’est peut être moi qui suis parano et peut être qu’en fait il n’y a vraiment personne qui passe ici mais je ne sais pas pourquoi j’en doute… Peut être parce qu’il n’y a pas assez de poussière par terre pour penser que c’est inhabité… oui sans doute… Au fait il faut peut être que je lui répondes à lui ! Comment il s’appel déjà, ah oui Gleb, le nom bizarre.

« Tu ne m’a pas dit le tien non plus ! »

Un peu sec comme réponse sans doute et un peu trop fort ça c’est sûr ! J’ai l’impression que le son de ma voie résonne le long des murs… une simple impression sans nul doute. Enfin si je ne peut rien faire pour la résonance je peux peut être faire quelque chose pour la sécheresse.

« J’ai 90 ans c’est évident… non bien sûr : 13. »

Les présentations sont finies ? Tant mieux. J'aime pas interrompre de si charmantes rencontres…

Je fais un pas en avant, sortant définitivement de l'ombre qui nous offrait le confort de sa discrétion depuis quelques secondes. Peut-être une minute, peut-être plus. Qui sait ? Peut importe. Un sourire carnassier étire mes lèvres, prometteur de distractions…en tous genres. Je suis heureux que nos pas nous aient menés ici, finalement. Non pas que je n'apprécie pas la conversation de ma collègue, Swan. Au contraire. Mais il est temps de bosser un peu…et de s'amuser. Bon, je sens que c'est un peu planté, l'histoire de paraître à peu près normal auprès de la damoiselle. J'ai bien vite récupéré mes bonnes habitudes, mon véritable caractère. Tant pis. Cela lui donnera un aperçu du type de boulot que fait le gardien lambda, ici… Il faut dire que ce n'est pas un pénitencier comme les autres.

Les mains sur les hanches, le visage penché sur le côté, j'observe nos deux "clients", une lueur de convoitise au fond des yeux. Bon, ok, je fais peut-être un peu de cinéma. Mais c'est tellement amusant. Et puis, tout n'est pas faux. Je sens un feu ardent monter en moi… J'ai envie de m'amuser. Ma Bible toujours sous le bras, je sors mon briquet, l'allume nonchalamment.

J'espère que vous avez eu le temps de vous amuser… Car c'est à notre tour. Vous connaissez les règles.

Je hausse un sourcil, souris en coin d'un air entendu. Mouais. J'ai beau jouer la comédie, ces deux détenus ne sont pas exactement dans mes goûts. De un, y a un gosse. Qu'est-ce que vous voulez que j'en fasse, d'un gosse ? Il ne m'arrive même pas au-dessous de l'épaule. Ou serait le plaisir à ce que cette crevette résiste ? Non vraiment, les gosses ne m'intéressent pas. 'Puis je ne suis pas pervers à ce point. Ce type d'inclinations me dégoûte profondément, d'ailleurs.

Mais l'autre… A l'air plus amusant. Bien plus. Age suffisant, taille respectable. De quoi se débattre s'il veut. Je n'aime pas la facilité. Il me semble juste un peu…tendu, diminué par quelque chose qui n'est pas physique. Génial, un névrosé ? Je fais un pas vers lui, ne dégrafant pourtant pas ma matraque. Je n'aime pas ce type d'accessoires. J'espère tout de même qu'il sera vif, contentant. Je ne m'amuse pas lorsque ma proie est faible. Sous …l'engouement…du moment, j'en ai presque oublié Swan. Je me retourne à demi vers elle, un grand sourire aux lèvres.

Transgression de couvre-feu…et de l'interdiction d'accès aux sous-sols. Dites-moi ce que vous aimeriez faire… Permettez que je commence ?

Je me retourne vers le jeune homme. Mon sourire, transformé, n'évoque plus que convoitise et cruauté. J'avance encore un peu, et le saisit brusquement par le poignet. Je tord son bras dans son dos, et le plaque promptement contre le mur le plus proche.

Pour ma part, je préfère toujours laisser le choix… Alors, jeune homme. Tu préfères quoi ? Le trou, ou la salle de torture ? C'est peut-être ce que vous cherchiez… Et c'est cette seconde option qui me plaît le plus…

Tobias me guide dans les sous-sols de la prison, lieu que je n'ai pas vraiment eut le temps de "visiter". A vrai dire, j'ai de loin préféré m'interressé au "haut" de la prison avant d'aller en explorer les sous-sols. Car, vu les informations qu'on m'en a donné, je préférais prendre mon temps avant de me décider. Mai son dirait que ce gardien à été l'occasion rêvée. Je n'ai pas compris de suite ce qui l’a poussé à s’arrêter dans l’ombre, mais lorsque j’ai entendu des éclats de voix, je me suis tu. Hum... des prisonniers qui n’écoutent pas, comme ça, dès mon premier jour ? Et bien ! Ca commence fort dites moi ^^ ! je sens que cette prison va être beaucoup plus intéressante que ce que j’imaginais...

Mon collègue finit par intervenir. Moi, je préfère le laisser parler. Je ne connais pas encore les membres de cette prison, ni les habitudes et je n’ai eut qu’un aperçu du règlement. Comme on dit, c’est en écoutant qu’on apprend. Alors j’écoute. Je découvre un Tobias un peu différent que celui qui m’adressait la parole poliment à la bibliothèque tout à l’heure. Les gens changent-ils à ce point lorsqu’ils entrent dans l’exercice de leur fonction ? Mais on peut dire que cette nouvelle facette ne me déplait pas. Je préfère de loin assister à une représentation de force du pouvoir des gardiens que celle de prisonniers évadés. Non pas que je sois pour la violence, bien au contraire ! Mais on va dire que je ne me sens encore pas d’humeur à m’interposer pour empêcher un gardien de faire son travail. Pour aujourd’hui, je ne serais que Swan Farriah, la nouvelle gardienne. Peut-être que dans deux semaines on me surnommera « la miséricordieuse » ou je ne sais quel nom débile, mais pas aujourd’hui. Il est tard, je ne me sens pas du tout d’humeur à prendre la défense de quelqu’un.

Accoudée contre le mur, les bras croisés et la tête légèrement penchée sur le côté, je dévisage os deux compère : l’un d’eux me surprend : un gosse ? Depuis quand il y a des gosses à Sadismus ? Je ne savais pas qu’on les acceptait encore au berceau ! Mais ça peut être amusant, parce qu’un gosse après tout, ça a de l’imagination... L’autre est un peu plus... mmmh... Commun dirait-on... commun. Voila c’est ça. Il est plus grand, plus en chair. Bref, un bon petit prisonnier, mais qui m’a l’air. Tobias se tourne alors vers moi, et m’explique la situation.

Citation :

Transgression de couvre-feu…et de l'interdiction d'accès aux sous-sols. Dites-moi ce que vous aimeriez faire… Permettez que je commence ?

Ah, d’accord. Je répond à ces deux phrases d’un seul hochement de tête et me redresse, m’avançant vers eux avec un air calme et sans esquisser le moindre geste d’attaque ou de mouvement brusque. Je ne suis pas comme ça. Je n’ai même pas l’intention de sortir une arme. Il suffit de les ramener dans leur cellule respectives, non ? Apparemment non, vu qu’il est logique qu’ils soient punis... Je continue mon chemin et dépasse Tobias et le premier garçon, histoire d’être plus proche du plus jeune. Brusquement, alors que le gardien attrape le premier, j’empêche le deuxième de s’enfuir en courant en le plaquant d’un geste violent sur le sol. Pas besoin de beaucoup d’effort, néanmoins, une main coincée dans le dos, je le maintiens fermement en appuyant mon genoux contre sa colonne vertébrale. Je prends le temps de le regarder, avant de relever la tête vers mon collègue. Celui-ci a un air tout à fait différent désormais, et à ses paroles, je comprend qu’il n’a pas l’intention de laisser repartir nos deux compère bien gentiment... et je décide alors une chose totalement inatendue que je ne me serait jamais crue prononcer.

- je n’ai pas connaissance des pratiques de torture ici... Vous voudriez bien me montrer ?

Moi qui dit ça, je n’y croit même pas ! Mais en même temps, il faut bien que j’apprenne un peu ce qui m’attend ici. Qui sait, ces méthodes pourront peut-être m’être utile. J’en connais quelques unes, mais apprendre de nouvelles choses est toujours fort utile, n’est-ce pas ?

« J’ai 90 ans c’est évident… non bien sûr : 13. »

13 ans! Il est encore plus jeune que ce à quoi je pensais! Et il a est à Sadismus? Pour avoir fait quoi exactement? On a le droit de les foutre ici aussi jeune? À vie!? Des tas de questions se bousculent dans mon esprit mais je n'ai ni le temps de les prononcer, ni le temps de les rendre cohérentes.

Les présentations sont finies ? Tant mieux. J'aime pas interrompre de si charmantes rencontres

Un gardien sort de nulle part. Je recule soudainement par surprise. Mais, je me rends vite compte que ce sursaut n'est pas qu'une courte peur passagère. Je suis au sous-sol, lieu interdit, et à ce que j'ai entendu dire et le peu que j'ai vu...Les gardiens ici sont tous cinglé...

J'espère que vous avez eu le temps de vous amuser… Car c'est à notre tour. Vous connaissez les règles.

Les règles? Quels règles? Dis-je, nerveux et perturbé.

Il commence à jouer avec un briquet, ce n'est pas là pour me rassurer...Et son air "sadiquement louche" non plus. Je me retourne pour regarder si le gamin est toujours derrière moi...Où aurait-il pu partir de toute façon? Le garde se met à parler encore...Mais, il ne parle pas à moi et je me rends compte qu'il ne s'adresse pas Edward non plus. Je vois une femme, je ne l'avais même pas remarqué...Bien trop paniqué. J'essaie de calmer ma peur et mes tremblements...

Je ne me rendais plus vraiment compte de ce qu'il y a autour de moi jusqu'à ce que le gardien s'approche rapidement, me fesant instinctivement reculer, mais ça ne l'empèche pas une seule seconde de me tordre le bras dans le dos. Il me plaque brutalement contre le mur. J'essaie de me tortiller mais ça ne fait que me faire du mal et de toute mainère je n'arrive même pas à me defaire.

Pour ma part, je préfère toujours laisser le choix… Alors, jeune homme. Tu préfères quoi ? Le trou, ou la salle de torture ? C'est peut-être ce que vous cherchiez… Et c'est cette seconde option qui me plaît le plus…

B..Bah...Mo-Moi...Je préfère la première...Dis-je en begueillant.

Bon, je n'aime pas du tout la salle d'isolement...Je me rappelle très bien de la réaction que j'ai eu en y allant la dernière fois...Et encore une fois, si j'y vais ça sera du pareille au même. Cette salle...C'est petit...C'est froid et le pire de tout...C'est noir...Mais, en pensant bien c'est tout de même mieux que la salle de torture...

La femme plaque Edward au sol. Je trouve que c'est une réaction plutôt brutal face à un enfant...

Vous n'allez tout de même pas faire de mal a un gamin? Dis-je sans le vouloir.

- je n’ai pas connaissance des pratiques de torture ici... Vous voudriez bien me montrer ?

Je suis complètement paniqué et commence à me debattre...M'en fou que ça soit utile ou non...Je suis terrifié...Dans quelle situation je me retrouve encore!?

Je savais bien que j’avais parlé trop fort enfin bon en fait je crois qu’il était là depuis un bon bout de temps. N’empêche que c’est pas de bol ! Surtout que je n’aime pas du tout son sourire… Je ne sais pas pourquoi mais il m’angoisse… En fait si je sais pourquoi : c’est un gardien qui viens de surprendre deux prisonniers à un endroit où ils n’auraient pas dû être et d’après ce que j’en sais à Sadismus les gardiens ont tout droit sue les prisonniers et sont tous cinglés. Petit coup d’œil aux alentours comme je m’en doutais espérer s’enfuir révélerait un esprit hautement utopique. Je ne suis pas utopique. En conséquence je sens que la suite des événements ne va pas me plaire… il a allumé son briquet et là j’ai une certitude glacée : pas du tout me plaire.

J'espère que vous avez eu le temps de vous amuser… Car c'est à notre tour. Vous connaissez les règles.

Bah oui mais les règles sont faites pour être transgressées à ses risques et péril fort malheureusement…

Les règles? Quels règles?

Celles que je viens de t’énoncer plus haut imbécile… Il espère quoi en disant ça ? Que le gardien lui réponde : Oh mais si vous ne saviez rien alors je vous en prie excusez moi en fait c’est interdis de venir ici alors dépêchez vous de regagner vos cellules ? Ca ne m’a pas l’air d’être le genre de type à dire ça. Pour le coup mon image mentale de ce grand type au regard sadique avec une voie de bisounours me fait sourire. Ce n’est pourtant pas le moment !

Transgression de couvre-feu…et de l'interdiction d'accès aux sous-sols. Dites-moi ce que vous aimeriez faire… Permettez que je commence ?

Tiens il s’est tourné pour parler à quelqu’un d’autre, un autre gardien ? Rectification une gardienne qui s’avance vers moi alors que le premier plaque Gleb contre le mur, pauvre vieux mais je sens que ça va pas être terrible pour moi non plus…

Pour ma part, je préfère toujours laisser le choix… Alors, jeune homme. Tu préfères quoi ? Le trou, ou la salle de torture ? C'est peut-être ce que vous cherchiez… Et c'est cette seconde option qui me plaît le plus…

B..Bah...Mo-Moi...Je préfère la première...

Comme je disais pauvre Gleb, d’autant plus qu’on dirait que ce mec est un sadique fini, mais au moins on dirait que je vais savoir finalement où se trouve cette salle. Un point positif dans tout ce merdier. Je n’ai pas vraiment le temps de m’appesantir sur la question que la femme me plaque violemment au sol. Autant pour les ecchymoses qui avait commencé à cicatriser.

Vous n'allez tout de même pas faire de mal a un gamin?

Non non ils vont se gêner ! Elle a l’air un peu moins cinglée que l’autre mais méfions nous des apparences d’autant plus qu’elle me tord sacrement le bras dans le dos et que son genou commence à devenir lourd.

- je n’ai pas connaissance des pratiques de torture ici... Vous voudriez bien me montrer ?

Comme je le disais méfions nous des apparences, elle doit être bien fêlée aussi. Enfin il y a tout de même quelque chose de positif.

« On dirait que je vais finalement la trouver cette salle.. J’aurais préféré d’autres circonstances tout de même… »

Ma voie est un peu étouffée, pas étonnant elle me comprime la trachée avec son genou elle pourrait appuyer un peu moins quand même. Quoique à ce stade je me demande si il ne vaudrait mieux pas qu’elle me brise la nuque. Je devrais avoir peur là non ? Et bien pour l’instant non et même pas résigné puisque depuis tout à l’heure je guettes le moment où elle me relâcherait suffisamment pour pouvoir la mordre. La terreur viendra sûrement tout à l’heure pour l’instant c’est juste mon habitude d’analyser froidement les choses qui prends le dessus et puis je savais bien ce que je risquais.

Citation :

B..Bah...Mo-Moi...Je préfère la première...

Hmm… Nerveux, notre petit homme, non ? Je raffermis un peu ma prise, ne me gênant de forcer le contact entre nous, au risque de froisser sa pudeur. J'ai bien envie de le perturber encore un peu. Même s'il se débat, je suis tout de même un petit peu déçu de son manque de résistance. Je sais, c'est étrange. Mais rien ne me plaît plus que de me battre pour obtenir ce que je veux… Et le plaisir obtenu est à la hauteur de l'épreuve endurée, en général. Bref. Ma main gauche vient se saisir de son bras libre, le rapproche de l'autre. Vivement, je ceins ses deux poignets de la paire de menottes que je porte. Je le retourne, le saisis par le col, et le soulève légèrement.

Hmm… Malheureusement, nous ne semblons pas partager les même s goûts… Un peu d'ouverture d'esprit, voyons ! Je vais te faire découvrir un truc nouveau, et tu vas peut-être même trouver ça extra…

Sans prévenir, je le lâche, et m'empare de nouveaux de son bras droits, enfonçant douloureusement mes doigts dans les muscles. Pas d'occasion de fuir. Je le tire, le force à avancer. Devinez où nous allons ? D'ailleurs, c'est l'occasion pour moi de me dérouiller un peu… Je pense que mes années de prison ne m'on pas fait perdre la main, malgré le changement de techniques… Bref.

T'inquiètes, en tous les cas, tu seras pas défiguré… J'aime pas péter les jolies gueules, c'est pas mon…

Citation :

Vous n'allez tout de même pas faire de mal a un gamin?

De quoi ?

Je jette un regard en arrière… Ah ! Elle n'a pas perdu de temps, la petite… Le gamin est à terre, hors d'état de nuire [hrp: erf, j'ai l'impression de parler comme un méchant de Power Rangers >.<]. Je hausse un sourire, esquisse un sourire encourageant. Belle prise… Faire du mal à un gosse ? J'avoue que, lorsque "mon" détenu a sortit ça, je me suis légèrement raidi. Depuis quelques temps, les allusions aux mioches divers me font cet effet. Depuis l'histoire de la petite plume aux cheveux roux, et de son gosse à venir. J'avoue que je me vois mal torturer un de ces nains dont j'aurai la surveillance dans quelques mois. Et puis, je l'ai déjà dit, cela ne m'amuse pas.

Citation :

- je n’ai pas connaissance des pratiques de torture ici... Vous voudriez bien me montrer ?

En un clin d'œil, ma bonne humeur revient. Enfin, je trouve quelqu'un qui sait se distraire… Hmm. Si j'avais les mains libres, je rallumerais la flamme de mon briquet. Faisons cela dans la beauté, alors. J'y mettrai tout mon amour.

Parfait, damoiselle… Mais je ne sais pas si j'ai grand chose à vous apprendre… Il y a plus…raffiné…que moi. Allons-y ?

Je note la réflexion du blondinet à terre. Il m'a l'air plus vif que la moyenne. J'hésite un instant. Alors comme ça, il voulait jeter un œil aux salles de tortures ? Et bien… Il va être servi ! Toutefois, je questionne ma collègue.

Hmm… Peut-être la jeunesse du vôtre ne vous distraira-t-elle pas… Mais pouvez-vous tout de même l'amener sur place ? Je ne peux me vanter de connaître vos goûts, Swan…

Bien vite, je retourne à ma proie. Il ne risque plus qu'à la trimballer jusqu'aux salles tant convoitées… Un peu lourd à porter, tout de même. J'opte pour la simplicité, je le saisis par la nuque, serrant sans mesure, et imprimant une poussée dans son dos.

C'est parti.

Hmm… Je sens que nous n'allons pas nous ennuyer, tous les quatre… Certes, je suis un peu "conventionnel", dans ce type de divertissements. Pas vraiment original. Mais je connais les vieilles ficelles, toujours efficaces…La salle n'attend plus que nous.

T'inquiètes pas, mon gars... C'est pas un truc que t'oublieras...

HRP : 3.3

[dsl pour la longueur, c le matin --" et « HRP 3.3 » ? O_o]

Je ne savais pas vraiment quoi faire, ni vraiment ou aller. Mais je tenait ce petit gringalet avec mon genou, écoutant distraitement les paroles qui s'échangeaient autour de moi. Le lâchant de mes mains, je m'occupais a remettre en place l'une de mes mitaines de cuir. Je n'avais encore pas assisté a une séance de torture dans cette prison, et je me doutais bien que ce n'était pas la même chose que la torture militaire... quoique, cela pouvait ne pas tellement différé l'une de l'autre. Et entre le mioche de 13 ans et l’autre trouillard, je me demande d’un coup si c’est vraiment nécessaire, de les torturer pour non respect du règlement… il faut bien les punir, mais tout de même. Oh, et puis merde ! J’ai dit que je voulais voir ça, alors je ne vais pas me débiner maintenant. Surtout que la situation à l’air de particulièrement plaire à mon collègue.

La phrase sur le gosse me jette un peu un froid. C’est vrai que ça se fait pas de torturer un gamin… mais bon, qui a dit que j’allais le torturer ? Il aurait sans doute eut moins de chance s’il était tombé sur un autre gardien, mais aujourd’hui, on peut presque dire qu’il a évité le pire en tombant sur moi. Lol. J’ai bien dit presque, parce que, qu’est-ce qui peut bien prouver que je ne vais pas m’y essayer ? Je me contente d’afficher un léger sourire, mi-amusé mi-sadique, mais sans vraiment d’arrières pensées.

Citation :

Parfait, damoiselle… Mais je ne sais pas si j'ai grand chose à vous apprendre… Il y a plus…raffiné…que moi. Allons-y ?

Je hoche la tête pour lui répondre et, attrapant le petit blondinet par le bras que je lui endolorissait jusque là, je le force à se relever en même temps que moi. Comme ça, il cherche les salles de tortures, hein ? Il va être servis… A la seconde réflexion du gardien, je hausse les épaules en lui adressant un sourire légèrement amusé.

- Et ne vous en vantez pas. J’avais pensé à la même chose.

Je jette un regard vers celui que je tiens, puis vers Gleb et Tobias. Hum, autant les suivre. Et j’entraine alors le gamin a leur suite, direction, la salle de torture.