Sadismus Jail
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 Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Payne)

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Adam Van Trinity
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Adam Van Trinity


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MessageSujet: Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Payne)   Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Payne) Icon_minitimeJeu 4 Sep - 17:17

Mais qu'est ce que je fous là ?

Cela fait bien dix minutes que je me pose cette question alors que je suis encore dans l'embrasure de la porte, et que mon regard se perd sur le décors religieux de l'endroit. Une main sur le mur, j'hésite... Si j'ai le malheur de m'avancer dans cette église... Je sais pertinemment que je risque de commencer à prier, et pour une non croyante, c'est le début de la fin. Je ne sais pas pourquoi je suis venue ici, depuis des mois que je suis enfermée dans ce trou, c'est bien la première fois que je me rend dans ce lieu sensé être saint. Je tourne en rond, encore et encore, sans jamais trop savoir quoi faire... C'est sans doute pour ça que je suis venue ici... par pur... Curiosité, en tout cas, je tente de m'en convaincre, parce que je refuse de me dire que je suis venue pour autre chose... De toute façon, qu'est ce que je pourrais trouver ici ? Le salut ? Le pardon ? Une réponse à toutes mes question ? Foutaises, je crois que même si j'avais été croyante, il y a longtemps que j'aurais cesser de demander de l'aide à une puissance supérieure... Qui peut bien croire à Dieu dans un pareil trou à rat ? Qui peut encore croire en enfer ?

Un soupir lasse franchit mes fines lèvres... Alors que je glisse une cigarette entre celles-si, j'ai commencer à fumer, ça passe le temps, ça occupe les mains, et avec un peu de chance je mourrais d'un cancer du poumon, plutôt que de veillesse... Regarde ce que tu as fait de moi Adam, admire ton oeuvre... J'ai commencée à te haïr tu sais... Oh, je ne me l'avoue que rarement, mais avec tout ce que j'ai enduré ici, je ne sais plus si j'ai fait le bon choix... Je me dégoûte rien que de penser ça... Toi tu serais mort ici, au bout d'une semaine, voir deux... Tu n'aurais pas trop souffert. Et moi, moi j'aurais put vivre, enfin... J'aurais put redevenir Aki, j'aurais enfin put être moi, simplement moi... Pour la première fois depuis longtemps. Je me gifle mentalement... Putain Aki, mais c'est de ton frère jumeau que tu parles là... Ta moitié, ton double... Comment peux tu penser avoir fait un mauvais choix... Tu lui a sauvée la vie. Ça devrait suffire à te rendre heureuse non ? Qu'importe que tu sois obligé de te travestir en homme, que tu doives devenir une ombre pour survivre, et que tu sursautes à chaque instant; que tu te retournes dès que tu entends un bruit de pas... Il est en vie... Ton frère est vivant c'est l'essentiel non ? Et oui, je me berce encore d'illusion, mais c'est bien la seule chose qui me reste ici...

Je m'étonne moi même, je suis encore en vie... Moi, une innocente parmi les enragés, un agneau égaré parmi des tueurs sanguinaires, des prédateurs sans fois ni loi, je suis encore en vie. Et il ne m'es rien arrivée de désastreux, l'illusion dure encore, tous pensent que je suis un homme... J'ai tellement de mal à le croire. Je regarde mon reflet dans uns des fenêtres de l'église... J'ai maigrit, mes joues se sont légèrement creusés, mes cheveux blonds ont poussés, et cache en majeurs partie mon visage, seule mon oeil bleu est visible, l'autre, le vert est caché par quelques mèches, ma peau s'est considérablement éclaircit... J'effleure doucement la vitre de mes mains, comment peut on encore croire que je suis un homme ? Je ne peux qu'esquisser un pâle sourire... Simple, je suis doué pour faire ce que je fais... Je mens, exactement de la même façon que je respire, alors... Je suppose que tout es dans l'attitude. Sans même m'en rendre compte, j'ai pénétrée dans l'enceinte de l'église... Enfin, si on peut appeler ça ainsi... Mon seul oeil visible se perd très rapidement dans la contemplation de la salle et je ne tarde pas à défier du regard la statue du Christ crucifié... Un léger nuage de fumée s'échappe d'entre mes lèvres, alors qu'un sourire sarcastique si peint.

- Qu'est ce que tu peux bien faire pour moi ?

Je le fixe avec attention, comme si il pouvait me répondre... C'est peut être ça que j'attends, qu'il lève la tête, pose son regard sur moi et me dise quelque chose qui m'aidera à supporter cet enfer... C'est ce qu'on appel un miracle non ?
Les minutes passent, mais la statue reste parfaitement immobile... En même temps, qu'est ce qui aurait put ce produire ? J'hausse les épaules...

Tu es inutile... Comme tout ce qui est entre ses murs.

C'est bien du blasphème ça non ? Un léger rire m'échappe... Si il pouvait me tuer maintenant, cela serait toujours mieux que cet endroit, et même si j'irais droit en enfer pour avoir oser le défier, je pense pas qu'il puisse y avoir pire que ce lieu. Je reste là, planté devant la statue...
Je n'es que ça à faire de toutes les façons.
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Payne Sting
016632 La mort est mon métier
Payne Sting


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MessageSujet: Re: Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Payne)   Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Payne) Icon_minitimeJeu 4 Sep - 19:06

[Voilà, voilà ! Je voulais une Payne plus énervée mais finalement j'ai fait ça :]

Putain... c'est vraiment con un humain ! J'en peux plus des gens ici. Tous plus débiles les uns que les autres. Je peux même pas prendre un petit déj tranquille ! Pourquoi ces deux machos sont venus m'emmerder aussi ? Mais merde, j'avais rien demandé moi. Je me tenais à carreau. J'essayais d'avaler du «pain» avec leur «café» sans moufter. Les yeux dans le vague, l'esprit ailleurs à mille lieues de cette tôle puante. Et voilà qu'on vient me chercher des noises. Je sais pas... mes cheveux devaient pas leur revenir, ou bien mon air presque paisible -il faut toujours penser à autre chose quand on mange ici-, j'en sais rien moi ! Si on me cherche on me trouve. Forcément j'allais pas me laisser faire. Ça aurait été des prisonniers je sais pas comment ça aurait tourné mais évidemment avec des gardiens j'avais aucune chance. Les connards ! On ne me touche qu'avec ma permission... je suis pas du genre à coucher en échange de la tranquillité. Peut-être que je n'aurais pas du lui balancer mon plateau dans la figure ? En même temps... est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Je pense pas. Ils voulaient s'amuser, j'étais là. Mauvais endroit au mauvais moment. Bordel il y avait tellement d'autres prisonniers ! Nan c'est tombé sur moi.

Une semaine en isolement... et un matraquage en règle. J'ai eu de la chance qu'ils m'aient rien pété. Depuis que je suis ici je me suis chopée un nombre incroyable de cicatrices... de la folie. Là je vais en avoir une nouvelle sur le bras droit, et une autre sur la cuisse. Dans le fond c'est juste qu'on est tellement mal soigné... ça explique que les plaies soient si moches. J'ai même pas eu le droit de faire un tour à l'infirmerie après qu'ils m'aient passée à tabac. Juste un pansement là où j'aurais du avoir deux points de sutures et un mouchoir en papier pour mon nez qui saignait. Et ensuite une joyeuse semaine sans se laver, dans le noir, dans un minuscule trou. J'ai vu pire bien sûr -et à cette seule pensée je frissonne légèrement- mais c'est dur malgré tout. C'est froid, humide, sale...

Je sors des douches... il me fallait bien ça. Une douche plus ou moins tiède qui a durée une éternité pour me décrasser autant mentalement que physiquement. Parce que dans un réduit noir on ne peut rien faire à part penser. Et ressasser les souvenirs. Du temps où l'on était libre, où aucun barreau ne nous empêchait de marcher où l'on voulait. Non je ne déprime pas. C'est un malaise plus profond, plus sourd. Quelque chose de lancinant, cette impression d'avoir fini sa vie à vingt-six ans, comme une boule dans le ventre qui ne part jamais. Alors je choisis la colère. La colère pour oublier. J'en veux à la terre entière. A tous ces prisonniers de merde pour la plupart incapable de ressembler à un être humain, tous torturés par d'affreux problèmes psychologiques, tous pitoyables, tous faibles. Mais une voix quelque part en moi me dit que, dans le fond, je suis comme eux. C'est bien pour ça que je les hais. Si prévisibles eux qui veulent sembler forts et s'effondrant au moindre coup. Moi je ne chuterais pas ! J'en veux aussi à ces gardiens, fous, sadiques, rancuniers. Eux qui devraient être derrière les barreaux comme nous mais qui tiennent un revolver et nous menacent avec. Crétins décérébrés qui ne méritent que la mort d'une balle dans la nuque, eux que j'achèverais bien un à un avec mes propres mains s'ils le fallait. Et qui me ressemblent aussi avec toute cette violence qu'on lit sur leurs traits comme la mienne couve à quelques millimètres sous la peau.
Surtout... surtout je m'en veux. D'avoir été assez nulle pour me faire attraper alors que mon mentor, après toutes ses longues années de carrière, continuent de passer à travers les mailles du filet. Ça me poursuivra toute ma vie. Cette culpabilité. Cette crasse qui me colle à la peau. Cette envie de ne m'en prendre qu'à moi-même. Cependant je réalise bien que si je raisonne comme ça je vais finir par devenir folle. Je dois exprimer la rage qui gronde dans mes entrailles et ma tête mais par sur moi. Sur les autres. Pour survivre. Car je ne veux pas mourir, j'ai ce putain d'instinct de survie qui me pousse, me pousse vers l'avant, me pousse à courir sans m'arrêter. Si je prenais le temps de me poser, de réfléchir vraiment je serais perdue, alors je continue. Et il y en a qui prennent les coups que je me destine. Néanmoins si je prends plaisir à combattre je ne jette pas sur le premier venu pour le tabasser. Je préfère passer des heures dans la salle de muscu à torturer mon corps sur des machines. Je saute à la corde, je fais des tours et des tours dans la cour de Sadismus, je fais des tractions, des pompes, je tire des poids. Attention je ne suis pas une bodybuildeuse psychopathe qui ressemble à une montagne de muscles sans harmonie. Non je soigne mon physique, je pense mes entraînements et je garde toujours cette silhouette dont je suis fière : fine, élancée, discrètement musclée.

C'est d'ailleurs ce que je fais maintenant, me rendre dans cette salle nue mais bizarrement pas trop mal équipée. Je vais transpirer un bon coup. C'est ça où me taper la tête contre les murs... Je marche dans les couloirs grisâtres sans faire attention aux gens autour de moi. Je bouscule bien deux ou trois imbéciles mais mon regard doit être suffisamment éloquent pour qu'ils se taisent prudemment. Après une série de couloirs déserts je m'octroies une pause clope. Oui c'est mal mais si j'arrêtais ce serait la fin. Et puis conscience débile va te faire foutre ! Je fume si je veux. Adossée contre un mur je savoure l'effet de la fumée dans mes poumons. Une petite pause nuageuse. Puis je remarque une porte entrouverte. Celle de l'église au vu du crucifix qui y est fixé. Ça me fait bien marrée cette histoire d'église dans un endroit pareil. C'est certainement pas moi qui y rentrerait prier. Je n'y ai jamais mis les pieds depuis mon arrivée : je ne vois vraiment pas ce que j'irais faire là -dedans. Je m'apprête à repartir après avoir écrasé mon mégot sous mon pied lorsque j'entends une voix qui provient de l'intérieur de la pièce... Nooooon y' vraiment des gens qui viennent prier ici ?
Prise d'une curiosité toute étonnée je pousse doucement la porte et m'avance dans ce «lieu sacré». Oui il y a bien quelqu'un, un jeune homme blond. Mince, très mince et pas très grand. Il y a quelque chose qui cloche chez lui, je n'arrive pas à mettre la main dessus... peut-être que je l'ai déjà croisé ? C'est possible, c'est vrai que c'est marquant de voir entre ces murs une frêle silhouette comme la sienne.


- Tu es inutile... Comme tout ce qui est entre ces murs.

Ça je ne lui fais pas dire. Il accompagne sa phrase d'un léger rire. Il me faut une seconde pour remarquer l'odeur de cigarette qui flotte déjà dans l'atmosphère. Une tabac différent du mien. Le petit gars fume. Chouette c'est tellement difficile de trouver des clopes sans s'avilir que c'est une occasion inespérée... aux grands maux les grands remèdes ! Ça n'a jamais été trop mon genre de piquer des trucs aux gens mais là je dois dire que je ne suis plus à ça prêt. Et si son paquet me permet de tenir encore un peu je vais pas me gêner. Je marche sans bruit vers lui puis pose une main légère et ferme sur son épaule. Là encore une légère hésitation de mon esprit qui dérape... fatigue, énervement ça peut être n'importe quoi.

- T'aurais des clopes pour moi ?
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