Sadismus Jail
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 I am the truth from which you run, and I control you.

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Tobias Viatscheslav
0274 Serenae Aquae Natae
Tobias Viatscheslav


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MessageSujet: I am the truth from which you run, and I control you.   I am the truth from which you run, and I control you. Icon_minitimeMar 12 Aoû - 13:26

Suite de là : bibliothèque

"- D-d-d-douze..."

Tu réponds à quelle question, là, Honey ? Celle sur ton numéro de piaule, ou bien l'autre, celle qui parlait de la profondeur de ta jolie murge ? Hmm. Autant pas relever. Mais comme je suppose que t'as peut-être pas été capable de compter les bouteilles jusque-là –excuse-moi de penser en de tels termes de toi, Honey, mais-là, tu refoules grave l'oubliette à prix cassé- je vais plancher sur ta chambre. Attends. Douze ?
Mais c'est que ça vient juste avant treize, ça.
Ooooooh.

"…ça tombe bien, t'es sur ma route."

Trop heureux de le voir gentiment coopérer, je lâche la manche de son blouson. C'est qu'il faut les doser, ces petits instants de doucette tyrannie. Choppez-les trop ou trop peu longtemps, et ils vous filent entre les doigts avec un magnifique braquage digne d'un bourrin mal ferré. Ce qui, remarque, a déjà failli se produire (ma proposition, pour le verre, était totalement innocente, je plaide noooon coupable ! merci). Bref. En résumé, ma main n'est plus sur lui, mais sur ma clope. Je préfère. Heh… Comment dire ? Tracter un gamin, une vieille, n'importe quoi, ça passe, c'est cool, ça fait mûr… mais tirer gentiment ce mec qui semble pas franchement plus jeune ou plus usé que moi par la manche… ça cadre pas. Non ?
Autant pas le foutre plus mal à l'aise.
Remarque que vu sa tronche, ça risque d'être dur…

Il cogite à quoi, là, avec ce petit air affairé ? Heeeey, ch'uis ni pion, ni chaperon pour majorette, ni psy. Alors si tu veux pas me cracher ton joli morceau, envoie-moi chier, ou sors moi un bon bobard bien nul. Je m'en fous, fais ta vie. J'avoue que j'aimerais savoir… Nan, pas par une sorte de curiosité malsaine, ni par une philanthropie merdique… Nan, comme ça. Comme un mec qui en trouve un autre complètement carbone avant le zénith.
Mais si tu veux pas, fais ta vie. Tu me dois rien.
Okay ?

"- Nan mais en fait, c'est pour un anniversaire, ma fille aurait douze ans aujourd'hui."

Silence.
Je la refais : un léger silence ponctue son aveu fait sur ce ton si… détaché. Mais sans l'être. Bref, vous me comprenez, non ? Non ? Tant pis… mais à qui je parle ? A personne… c'est que je suis… troublé. Il y a deux choses, en fait. D'abord, y'a ce "nan mais en fait". Là, t'as deux options. Soit le gadjo d'en face va te trouver une excuse à cent balles pour pas faire une intero de spé maths, ou justifier l'essieu pété de la voiture qu'il t'a pêté, ou rattraper un retentissant râteau.
Soit le-dit gadjo te balance une bombe à laquelle tu ne peux faire que deux réponses.
Soit un petit "ah" assez terne, puis silence, puis autre chose.
Soit direct le silence.
Ai choisi la dernière option.
Sais pas si c'est mieux.

Mais c'est pas le genre de petit silence mesuré, chronométré à la minute, joli comme dans un livre, histoire de laisser le choc de la nouvelle se faire, s'étendre comme une onde dans l'eau.
Non.
Moi, c'est le genre de silence un peu niais, pas gêné, mais presque.
Je sais pas quoi dire. Alors je dis rien.
Pour éviter les conneries.
A toi, enfant si mal élevé qu'il en bouscule son père à l'entrée du tombeau… Ta gueule, William S. Mais merde. C'est ce qui nous amène à ce deuxième truc, dans sa réponse… ce deuxième truc qui a réussi à me faire fermer ma gueule, regarder le mur de sa chambre en feignant d'ignorer les cadavres dans la pièce. Cet espèce de conditionnel de merde : "aurait.
Voilà, quoi.

"Liam."

Je me décale un poil, histoire de l'inviter d'un coup d'œil assez explicite à s'asseoir sur son propre lit. Le sol est bas, et la gravité n'est pas ton amie today, mon pote. Mais l'autre ne percute même pas. Ou bien s'en fout. Au choix. Heh, on se la joue fine ? Je fais comment, moi, là… on reste plantés comme deux cons dans cette piaule, en attendant que l'apocalypse vienne avec le Silence ? Je pourrais tout aussi bien me casser de suite. Le colis est livré. Monsieur va se coucher, fermer ses jolis petits yeux, et faire un bon gros dodo bien ronflant. Nan ?
…Hmm.
C'est pas vraiment la classe.
Désolé p'tit frère, mais mère Thérésa est pas dispo en ce moment. Pour la remplacer, t'as l'droit au pyromane tendancieux, c'est-t-y pas beau ?

"Stresse pas."

Avertissement, juste. Je sais, je suis trop mignon. Ha ha. Ha.
Et d'un geste aussi délicat que la danse du bûcheron marbré à la vodka au point du jour, je choppe Bidule au collet et le force à s'asseoir sur son matelas. Y peut chouiner s'il veut, m'en fous, le mec bourré donc frais et fort comme un criquet, de l'histoire, c'est lui.
Je me penche et choppe un quelconque verre par terre (pris la peine de prendre un médiateur pour son pétrole, ah ?), et avise le charmant petit lavabo qui décore gentiment chacune des chambres des gardiens. Je rince (on sait jamais) le verre, le remplis d'une eau à peu près fraîche.
Me retourne, lui tends.

"Tu dégueule maintenant ou bien tu crache ton morceau, boy ?"
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Charity Raven
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MessageSujet: Re: I am the truth from which you run, and I control you.   I am the truth from which you run, and I control you. Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 19:04

Liam, Liam… J’aime pas tellement ce prénom, mais je peux comprendre qu’on le donne à quelqu’un. J’imagine un bébé brun, avec des yeux verts. Pas forcément très beau, mais super attachant, comme tout les bébés. Avec une connerie de hochet, ou un machin comme ça, puis une grenouillère. Je sais pas exactement ce que c’est, mais y paraît que tout les bébés en on, alors j’me dit que ce Liam doit en avoir une aussi. Ou alors il est plus âgé que ça, mais pas plus de dix ans vu la gueule du gars. Je lui donne pas plus. A moins qu’il ai eu son gamin à l’âge de quinze ans, mais dans ce cas là, il s’en occuperait pas. Ouais, puis le coté « je place en avant le fait que j’ai un gamin pour prouver mon hétérosexualité », ça fait jeune papa. Oh, peut être que je me trompe, dans le fond. Puis Liam, ça fait moderne quand même, le bébé est peut être tout petit. Peut être que la maman lui donne encore le biberon et tout, pas encore la bouillie, peut être qu’il a pas de cheveux. Ou peut être qu’il parle et tout, un p’tit peu, puis qu’il dit « papa », et « maman », tout pas bien et tout, et qu’il chante le générique de Dora en apprenant les couleurs…
Caisse s’qu’on s’en branle.
Je tire sur ma clope, les yeux dans le vague, incapable d’aligner deux pensée cohérente, et je regarde l’autre type se mettre genre y a un truc qui gêne, et avec mon lit derrière, et je capte pas trop. Nan mais tu sais, ce genre d’impression que t’as parfois, genre t’as manqué une marche. Ben ouais, genre tu pars pour faire quatre bise, comme en Normandie, mais le mec est de Poitiers et il en fait deux alors tu te crale à coté de sa tête et c’est tout naze. Voilà, bah en regardant Machine, c’est l’impression que ça me fait. Il attend vaguement quelque chose, et ça dure pas longtemps comme attente, mais j’ai consciencieusement loupé la marche, la bise, de toute évidence.

- Stresse pas.

Juste, je comprends pas, et j’ai visiblement loupé un autre truc, parce que je vois pas du tout pourquoi il dit ça.
Han ouais, ça doit être le coup du gamin au conditionnel.
Oui, j’oublie, mais je fais pas souvent la confidence en fait, alors j’comprends que ça surprenne un peu. Limite. Mais je suis très… Détaché du monde là, de mes sentiments et de mes sensations physique. Mon cerveau est partit faire un tour en Sibérie, et j’attends qu’il revienne là, le con. Et je reste planté debout comme une truffe au milieu de ma chambre, avec une clope dans la main, et l’air particulièrement abruti de l’épave qu’il sait qu’il est une épave et qu’essaye même plus d’assumer un peu la chose.
Epave épave épave.
Oui, là, c’est un peu ça mec, je me fous de tout, je me fous de ce que tu penses de moi, mon seul but, c’est d’en avoir plein le sang et de m’assurer que ça continue. J’ai tout foutu en l’air, un peu, tu vois nan ? Nan, visiblement, tu vois pas, et t’appuies sur moi pour que je finisse sur le lit, et tout ce qui me maintenait à peu près en état s’effondre tout d’un coup et me voilà sur le pieu, miraculeusement assis, je sais pas comment, et je sens que ça va pas durer. Enfin bref.
En fait, je fais même pas durer ça plus d’une demi seconde, et le temps que le type se retourne vers mon merdier inter-galactique pour bidouiller j’sais pas quoi, j’suis sur le dos dans mon lit, tout écroulé, avec mes bras qui restent là où ils sont tombés, c’est à dire à un endroit où c’est particulièrement inconfortable. Le milieu de mon dos ou la nuque, genre. J’sais plus.
Et Monsieur le Galant me tend un putain d’verre d’eau.
Hoquets et frissons. J’ai froid, et j’essaye vaguement de dire un truc, mais la seule chose que j’ai envie et dont je suis capable, c’est de cuver comme un cave en silence.

- Beuh, j’ai d-d-d-d-éjà d-d-d-d-dégueulé tout à l’heure.

Ce qui est génial avec cette phrase, et celle d’avant, c’est qu’elle est à double sens. J’ai déjà craché le morceau en figuré et au propre moi. Youhou…
J’attrape son verre d’eau, fait un effort du genre surhumain pour atteindre une autre zone de mon lit, et pose le machin sur la table de chevet en poussant les mégots et les cadavres de bières. Assez apocalyptique comme truc, pauvre petit verre d’eau tout seul au milieu des ruines… Enfin bref. Le mec va me faire chier pour que je boive son putain de verre d’eau si je lui donne pas une explication, je hais les gens bien intentionnés.

- Mais-euh, tu veux m’faire b-b-b-boire de l’eau pour que j’d-d-d-d-dessaoule ! J’en ai b-b-b-b’soin physiquement mec, ‘veux pas d-d-d-dessaouler.

Dit il avec toute sa fierté enfoncée quelque part –bien profond- dans son cul sous-alimenté. Ben c’est vrai quoi, c’est tout nul comme aveux, si le Monsier comprend tout ce que ça sous entend. Je reste donc comem une putain de grosse loque là, sur le pieu, et j’essaye de jeter ma clope hors de mon lit ( Le cendrier est une forteresse inattaquable pour l’instant. ), ce fut un franc succès, la chose tomba quelque part à coté d’un mur. Miraculeux vu le geste hyper maladroit qui m’a servit de lancer. Je fais vaguement grimper mes pieds sur le lit, et tente un geste peu convaincu pour enlever mes bottes. Tu sais, genre tu frottes tes pied l’un contre l’autre pour faire glisser tes groles par terre, ben moi j’fais pareil… En pitoyable. Enfin je laisse tomber le truc quoi, parce que ça le fait pas. Je reste recroquevillé comme une vieille merde là, une épave, un truc comme ça. Je sais pas comment dire en fait comment j’ai l’impression d’être, mais je doit dégager la même aura qu’une nana toxicomane qui t’avoue un soir dans un bar pourri qu’on peut pas la baiser parce qu’elle est trop moche et qu’elle se drogue. L’idée est un peu là. La caste des intouchables, ce genre de truc. J’me dis que quand même, je dois avoir une sacrée tête de drogué. Les cernes, les yeux rouges, tout ça. Le « je suis pas affamé à ce point » se comprend nettement bien, d’ailleurs. Je suis un peu vieux et un peu trop usé pour être victime de drague sauvage dans une bibliothèque. Trop vécu, ‘ai été marié, ça casse bien. Même si c’est plus trop visible vu que j’ai enlevé mon alliance, mais les rides elle partent pas comme ça, et les cheveux blancs non plus, et l’air de con qui va avec non plus.
Enfin bref.
Et puis, vas savoir pourquoi, je mets mes bras autour du bas de son ventre, et je m’acroche comme une moule à son rocher, en laissant ma tête sur le matelas. Pour mon champ de vision, c’est le noir, et sous mes doigts, je sens que du cuir et du tissus. Pas bien interressant, donc. Mais c’est le principe. Je sais pas trop pourquoi je fais ça, mais je le fais quand même. L’alcool, mon meilleur avocat.

- Euuuuh… Si Silence où Faith y rentrent, tu dis qu’j’suis malade.

Et là, je pars joyeusement pour m’endormir, avec mes genoux complètement calés contre le type, et les bras autour de lui. Pauvre malheureux. Il avait qu’à pas avoir un corps chaud et présent. Bien fait pour lui. En fait, là, j’essaye de dormir. C’est un peu con à faire, mais c’est tout ce que je vois dans mes possibilités d’avenir proche. Pioncer comme une grosse merde en ronflant. Mais, petit tiraillement de conscience, le type à coté, bah j’lui ai lancé des noms comme ça à la gueule, et il sait pas de qui je parle. Donc il pourrait pas les reconnaître. C’est con ça hin ?

- … C'mon mec et ma sœur.

Je sais pas si Silence mérite le terme de « mec », mais j’ai pas trouvé plus simple pour le définir, et j’vois pas tellement en fait, en quoi ça aiderait ce type à le reconnaître, de lui en dire plus sur ma relation étrange avec ce type. Mais il devra se demmerder comme ça, ce pauvre homme, parce que mes cordes vocales sont en grève. Enfin pas vraiment mais... En fait, j’ai pas envie de me lancer dans un long palabre pour dire que Silence ressemble à un Silence, ça serait idiot. Ecoutes, mec, je te laisse te debrouiller avec ton cerveau pour faire le tri, moi je te lance juste des infos à la gueule.

- … Il est comment Liam ? Puis elle est où sa maman ?

Charity le vampirisateur de gens. Filez moi un guss et je l’emmerde jusqu’à ce que mort s’ensuive. Avec une longue agonie à la clé. Nan mais c’est vrai quoi, quand tu bosses dans une prison, où tu trouves le temps d’en engrosser une hein ? Je sais pas, ce que je sais par contre, c'est que j'ai envie d'entendre uen voix humaine.
Je sers mes doigts contre Machine pour assurer ma prise.
Pars pas bouffon.
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MessageSujet: Re: I am the truth from which you run, and I control you.   I am the truth from which you run, and I control you. Icon_minitimeMar 19 Aoû - 12:33

"- Mais-euh, tu veux m’faire b-b-b-boire de l’eau pour que j’d-d-d-d-dessaoule ! J’en ai b-b-b-b’soin physiquement mec, ‘veux pas d-d-d-dessaouler."

Sourire.
C'est qu'il en a rien à foutre de ce que je peux penser de lui, le gadjo. Pour me sortir des trucs comme ça, je veux dire. Ou bien il est trop atteint pour prêter l'oreille aux protestations de son ego. Quoi qu'il en soit, le message est passé. L'intraveineuse de vas-y-ferme-tes-yeux-et-pense-à-autre-chose, j'ai connu. Y'a deçà quelques années, c'est vrai, mais tout de même. Juste ce qui faut pour t'apprendre un truc : t'as pas, t'as jamais le droit de juger un mec qui t'avoue qu'il se bourre la gueule pour pas avoir à savoir à quoi il pense. Non ?
Alors je me répète ce que je lui ai sorti tout à l'heure : stresse pas. On va pas s'emmerder avec des questions, des histoires de convenances, des devrais-je-devrais-je-pas. On est là, point barre.
On va voir ce qu'on fait maintenant, on avisera ensuite.

"Mais non, que je sors d'une voix plutôt douce, je veux pas te dessaouler avec un pauvre verre d'eau. Pause. Je veux juste te faire boire un verre d'eau. C'est tout."

Etrange la propension qu'on a à tutoyer si rapidement les pelos, ici. Peut-être que son état facilite la chose. Peut-être que mon manque de tact aussi. Je tire un peu sur ma cigarette, en l'observant se démener avec la sienne. J'avoue que je profite de l'instant. Pas pour me foutre de lui, mais pour cloper. 'Faut comprendre, avec le bébé… J'ai pas envie de me faire engueuler, alors je fume plus en présence de Sybille. Enfin, le moins possible, et c'est pas facile. Mais je sens que ça lui plaît pas, et que ça va me retomber dessus un jour… Quoi ? Comment ça, dompté par la damoiselle ? Mais non. On va plutôt parler de…conscience paternelle. Hmm.
A méditer.

En parlant pas de ça, je vais peut-être le laisser tranquille, Bidule. A vrai dire, je sais pas si ma présence est franchement désirée. Dans ce genre de cas, j'aurais plutôt envie qu'on me foute une paix royale. Je ferais mieux de le laisser dormir peinard. Son réveil, et tout ce qui va avec, n'appartiendra qu'à lui. Je le regarde à nouveau. Je sais pas à quoi il pense, mais ça doit pas être cool. Je pensais que la station couchée serait…préférable pour lui, mais je commence à douter. Il est totalement replié sur lui-même, là, il tremble comme si la chambre était un entrepôt de boucher (vous voyez, le froid, et les carcasses pendues à un crochet ? C'est un peu l'ambiance), et il regarde fixement devant lui. A savoir le mur, derrière moi. Il a l'air bien loin.

Et plus je me dis ça, moins je me sens de le laisser là et de me casser comme un malpropre. Alors je termine tranquillement ma clope, mais lentement, lentement, le plus leeeeeentement possible. Mais c'est pas infini, ces choses-là. Et je ne tiens pas à me faire le filtre. Je dégage un peu la cendre de deux petits coups du bout de l'index, et laisse pendre ma main dans le vide.
Je vais me tirer, maintenant. Okay ?

Ah… ben non, visiblement.
Pas okay.
Vous me croirez si je vous dis que Bidule vient de… bordel, mais il la sort d'où, cette force-là ? Par réflexe, j'essaie de décoller ses doigts de là où ils sont. Mais c'est qu'y s'accroche ! Je sais pas comment il fait, mais il le fait, et je me retrouve assis, comme un con, sur le lit. Avec bien entendu le mec qui s'agrippe à moi, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde.
Bon. Présenté comme ça, on dirait que Bidule est en train d'en vouloir à mon innocence. Alors il faut que je rectifie les choses. Disons plutôt qu'il a balancé ses bras au hasard, qu'il a trouvé un truc, que ce truc c'était mes hanches, et que maintenant, je fais la peluche pour murgé en puissance.
Petit silence perplexe.

Je finis par me décider à me tordre le cou pour reluquer sa tronche.
J'en reste tout pensif. Mais c'est qu'il va pioncer, là ! Hey, je te jure, vraiment, il va pioncer ! Et je fais quoi, moi ? J'avise ses doigts crispés sur mes fringues, et son air de raton serein. On dirait que c'est un droit tout à fait naturel, pour lui, de me ronquer dessus. Remarque, dans son état, y'a pas mal de choses qui doivent devenir naturelles. Tant qu'y me pisse pas dessus.

Et là, animé d'une forme de miséricorde pour mon incompréhension muette, Bidule me sort un truc qui est censé m'expliquer la chose… Heeeeeh. Pourquoi est-ce qu'il me parle de silence et de foi, lui ? Tu veux te faire nonne ? Je fronce les sourcils, passe ma main devant mes yeux. Calme, Tobias, calme. Truc est bourré, alors faut pas trop chercher à comprendre ce qu'il dit, ou ce qu'il fait. Je me rend compte qu'il est en train de prendre ses aises, là. Les yeux résolument fermés, il installe ses bras, colle ses genoux quelque part dans mon dos, là où ça fait pas trop de bien.
Et pourtant, je ne bouge pas.
Va savoir.
Peut-être que j'ai la flemme de bouger. Ou peut-être que si Bidule veut que quelqu'un reste pendant qu'il pionce, bah c'est que Bidule a raison. Non ?
Bah.

- "… C'mon mec et ma sœur."

Ah. Ce sont des noms, donc ? Reçu. Assez spaces, quand même. Mais bon, j'ai vu pire. Remarque que ce doit pas facile à porter, comme nom, Faith, ou Silence. Bonjour les vieux jeux de mot. Même si au final, c'est assez joli. Je me dis que Bidule doit avoir un nom dans le genre, lui aussi, pour peu que ses parents se soient pris d'un trip sur le long terme. Un truc dans l'ambiance. Mercy ? Indulgence ? Serenity ? Piety ? Oula… ça sonne pas bien, Piety. J'espère qu'il s'appelle pas comme ça.
Et…au fait, y'a un autre truc qui me chagrine. Son mec ? Alors que sa première défense en me voyant a été de me dire qu'il "n'était pas de ce bord-là" ? Je me gratte derrière l'oreille d'un air concerné. Remarque que j'ai pas grand chose à dire, niveau paradoxe, je me débrouille aussi. Notre Liam a trois parents. Deux pères, dont un qui n'a jamais touché sa mère. Dire que je n'y ai jamais pensé serait assez hypocrite. Mais je passe suffisamment de temps à me convaincre que non… alors voilà.

Mais j'ai pas vraiment le temps de penser à toutes ces choses. Disons plutôt que Mercy/Serenity/Piety ne m'en laisse pas le temps. Quelque part… C'est pas si mal. Quand je gamberge trop longtemps sur le même sujet, ce n'est pas bon. Il faut que je sois dispo pour Sybille et notre enfant, donc mieux vaut ne pas m'encombrer l'esprit avec des trucs pareils. Donc, Indulgence me pose une question toute simple, à laquelle je souris comme un niais moyen. Comme quelqu'un qui vient d'être papa, quoi. Mais, d'un autre côté, Vocation me fait comprendre pourquoi je suis là, et pourquoi il ne me laisse pas partir. D'autant plus que je sens sa prise se resserrer. Pars pas, qu'il me dit, pars pas tant que je me suis pas endormi.
Bon.

"Liam ? Il est… petit."

Heu… Je dois répondre quoi, à ça ? Je veux dire, pour éviter de passer pour la guimauve de base qui gagatte sur son fils ? (ce que je fais admirablement bien, d'ailleurs, mais ça, il n'a a pas à le savoir). Je tends l'oreille, histoire de voir si sa respiration ressemble à celle d'un mec qui dort, histoire de me tirer de ce mauvais pas. Bah non. Pagaie, Tobias, pagaie.
Okay. Mais quitter à ramer, autant s'amuser.

"Je suppose qu'il ressemble à son autre père. Enfin, je veux dire, le vrai amant de sa mère." Air naturel. "Et la maman ? Elle est ici. Elle doit se reposer dans sa cellule." Bam, doublon. Air encore plus naturel, s'il vous plaît. "Sybille."

Je sens que j'ai raconté mon histoire comme un super plouc, mais le prénom de Petite Plume sauve toute l'histoire, parce que maintenant, je souris. J'ai envie de la voir. De vérifier si tout va bien. Logan veille sur elle, quand je peux pas le faire. Et elle m'a parlé de cette damoiselle, Bella. Une chic fille, à ce qu'elle dit. Une prisonnière, peut-être, mais quoi qu'il en soit, c'est toujours bien d'avoir des gens de confiance… surtout quand un enfant est dans l'histoire. J'ai déjà "gentiment" briefé tous ses compagnons de cellule…

"Dis, s'il débarque, ton Silence, tu te démerdes tout seul et tu lui explique l'histoire."

Nan mais. C'est que j'ai pas envie de me faire claquer la gueule non plus. Mes intentions sont tout à fait innocentes, mais là, c'est pas sur une un lit de nonne que je suis assis. J'avise ma clope qui termine lentement sa combustion, toute seule comme une grande. J'étends le bras et l'écrase contre le montant de métal du lit. C'est pas classe, je sais, mais je ferai pas pire que ce qui est déjà. Et le mégot, au moins, j'ose pas le foutre par terre. Je le garde pour l'instant. Le cendrier qu j'aperçois dans son bordel est hors d'atteinte, et je peux pas me lever avec Tolerance qui prend ses aises. Je me résigne à la poser, en attendant, sur la couverture, à côté de moi. J'en profite pour poser mes mains sur le lit, et me caler un peu mieux. C'est pas très confortable, comme position, et j'ai pas envie d'avoir mal au dos en me relevant.
J'étouffe un vague bâillement. Déjà que j'ai du mal quand j'arrête de bouger, là, mon hyperactivité latente, elle s'emmerde. Et c'est pas vraiment le moment de dormir. Alors, pour compenser, je me penche un peu, tourne un peu la tête de Temperance pour voir si son œil est ouvert, et lâche d'un ton charmant :

"Tu dors ? Parce que pour ma famille super normale, j'ai besoin d'un parrain super normal. Partant ?"
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Charity Raven
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MessageSujet: Re: I am the truth from which you run, and I control you.   I am the truth from which you run, and I control you. Icon_minitimeMer 20 Aoû - 13:38

[ HJ : * Pas content de lui. * ]

Il me parle de Liam dans les termes suivant : Petit. Il doit pas raffoler de descriptions lyriques et émue sur le physique de son tout jeune fils. Le couplet concernant sa mère et plus long et… oh, ce n’est pas le vrai père, c’est de la recup’. J’arrive pas à imaginer comment ça s’est retrouvé dans cette position là… Bon, voyons voyons… La mère est une taularde, et ce type là s’est fait passé pour son père parce qu’il aime bien la nana et qu’il s’est découvert une envie de paternité inconnue jusque là. Tout ne se tapant la gueuse qui allait avec bien sûr, accessoirement, ce n’est pas plus mal. Ca fait un peu louche tout ça, j’arrive pas à croire qu’on puisse décidé d’être le père d’un gamin alors qu’on a jamais coucher avec la mère ( C’était sous entendu dans la formulation « amant de sa mère » ), c’est… Bizarre.
Il sourit comme un con en disant son nom.
Oh bah tout va bien alors. Le sourire con (Vous savez, celui que j’arbore à peu près perpétuellement dès que Silence parle d’autre chose que ses problèmes d’érection. ), c’est bon signe généralement. Même si il se tape pas la nana pour une raison X ou Y ( Ou alors il se la fait quand même, mais j’ai mal compris et j’me monte le bourichon pour rien. ). Mais c’est bizarre ce truc. Peut être parce que un des deux à le VIH (Je parierais sur le mec là. ), et qu’ils ont peur de se le refiler, ou de le refiler au gamins, alors ils ont demandé à un autre mec de le faire, le gamin. Peut être que Machine ( Je connais pas le nom de ce pauvre guss. ) est un transexuel, alors il on eu recourt à un autre type pour faire le bébé, un couillu. Peut être que le premier type et mort, et que Bidule, là, en face de moi, à récupéré la nana enceinte jusqu’aux dents pour une sombre histoire d’honneur, d’amitié difficile, de guerre et d’échange de promesse pendant la bataille. Ca serait là qu’il aurait perdu son pouce d’ailleurs. Dans la grande bataille où cet être admirable qu’est Le-vrai-papa-de-Liam est mort après un dernier échange de promesses de protection sur les familles respectives et une bonne claque viril dans le dos. Oh ouais. J’adore ma dernière théorie foireuse.
Mais il se tape Sybille ou pas ?
Pas le temps d’inventer un truc foireux sur cette dernière question, le v’là qui parle de Silence. Ouais, bon, si il rentrait dans cette pièce, là, maintenant, on serait tous morts. Pourquoi ? Bah ce neuneu là est du genre bien jaloux. Déjà, on avait frôlé l’apocalypse quand il a cru que j’étais marié. Ce qui n’est pas le cas bien sûr, comme on peut le voir autour de mon annulaire, il n’y a plus rien, juste une trace d’anneau avec une vague marque de bronzage et un peu de saleté tenace. Enfin bref, on s’en fout, et je vois absolument pas comment je vais expliquer à Silence que je tiens un mec dans mes bras, que je suis complètement cramé aussi tôt dans la journée, et que j’ai aucun contrôle sur les deux points précédent. Ouais, je pourrais pas boire, et ouais, je pourrais le lâcher, mais tout ça me demanderais trop de volonté, vois tu ?
Monsieur me tripote la gueule et me pose la « question bizarre ».
Et non je ne dormais pas, et être parrain d’un gamin que je connais pas d’un type que je connais pas non plus ?

- Ouais, évidemment… C’quoi ton nom d-d-d-d-d’jà ?

Nan il me l’a pas dit, son putain de nom, et je lui ai pas dis le mien non plus. Alors comme je suis un gars très poli, je vais lui dire. Mais attention, je suis pas suffisament poli pour le lâcher, il risquerait de partir. Moi et ma force herculéenne, on s’assure que Mr papa-de-Liam ne parte pas de la chambre, ça serait bête. C’est d’ailleurs pour ça que mes doigts (Même le petit doigt qui a gardé une certaine raideur depuis qu’il a été cassé et mal ressoudé. ) se ressèrent sur le tissus et que ma tête disparaît quelque part face au vêtement/matelas. Aveu plus rien voir le Cha’. Aveu la tranquillité. Juste des mots calmes et des douces lumières autour de lui. Rien de plus.

- …Chui cramé…

Nan, sans blague ?

- Chui Charé… Chareu…

J’arrive pas à aligner mon nom…

- Cha’ !

Dit il avec détermination, comme si il venait de nous sortir l’exploit du siècle. Oui, voilà, ça convient parfaitement, une belle abréviation. Puis c’est dit avec tellement de classe, de virtuosité, ça ne sort absolument pas l’alcool par tout les pores, non non non ! Puis ne me faite pas chier pour l’angoisse là, c’est vraiment pas le moment. Ouais, j’angoisse comme un putois depuis tout à l’heure, et je sais même pas pourquoi. Là j’ai essayé un peu tout les sujets du moment, je les ai soigneusement retourné dans tout les sens pour en tirer tout le jus, maintenant j’angoisse sur du rien et c’est vachement plus efficace. Paraît que les gens on peur du vide, et je comprend totalement ça.

- Dis, pourquoi t’es le vau-frai… Vau-frai… Bordel de cul ! Le faux-vrai papa de Liam ? Il est où l’autre ?

L’alcool, ça te fais parler comme un enfant de six ans. Puis bon, vu que je suis le parrain, faut que je m’intéresse hein. J’espère que je le rencontrerais un jour tiens, ouais. Le petit hein, pas autre chose. Autre chose quoi d’ailleurs ? Je sais pas, j’ai envie de voir Silence, mais il vient pas, et moi j’veux pas le déranger. Un petit peu peur en fait. Puis il faut que je m’occupe de Faith, il faut et…
Merde, j’suis en train de m’endormir, tendrement bercé par les conneries qu’il faut que je fasse, mes petites et viles préocupations actuelles. J’ai pas le courage, j’ai la flemme, j’abandonne, allez, je décroche, et mon seul soucis restera de maintenir mon taux d’alcoolémie bien haut.
C’est déjà pas mal, notez.
Oui parce qu’il faut avoir le courage d’aller acheter les bouteilles, s’assurer que personne ne vous enquiquinera pour des choses aussi futile que la santé et la dignité de soi, et s’assurer qu’on garde bien le boulot qui donne les thunes et donc l’accès aux supermarchés par extension. Oui, effectivement, ma vie c’est un peu de la merde en format vingt hectolitres. Mais c’est l’alcool qui me fait dire ça, prenez pas en compte, j’suis pas d’un naturel si depressif hein… N’est ce pas ?!
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Tobias Viatscheslav
0274 Serenae Aquae Natae
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MessageSujet: Re: I am the truth from which you run, and I control you.   I am the truth from which you run, and I control you. Icon_minitimeVen 22 Aoû - 10:15

HRP : pourquoi donc ?

"Tobias."

Et je vais éviter de te faire du mal avec mon nom de famille. Tu vois, je te regarde, et plus je le fais, plus je me dis que je vais éviter de t'ennuyer avec quoi que ce soit. Non, ce ne sont pas mes affaires. Non, je ne te connais pas (je t'avais même jamais croisé jusqu'à ce jour, et ça aurait pu continuer comme ça pendant longtemps…voir plus). Et non, je ne suis pas une bonne âme.
Mais quand même.
Je vais éviter.
De t'emmerder.

Voilà qu'il resserre encore sa prise sur mes fringues. Calme-toi, gars, tu vas te péter un doigt, si tu continues comme ça. Tu penses réellement que je vais me tirer ? Ce serait logique. Mais moi, c'est dommage, je le suis pas. Tout comme ma proposition ne l'étais pas.
Y'a des fois comme ça, où je réfléchis pas trop.
C'est peut-être con.
Mais t'es peut-être quelqu'un de bien.
Peut-être. Pourquoi ? Parce que t'es à l'Ouest, mon vieux, complètement à l'Ouest. Tu te mets sur la gueule, selon tes propres raisons. Peut-être pour des trucs bien concrets. Et honnêtement.
Un mec qui pète son câble à l'anniversaire de sa fille, ça peut pas être un connard.
Tu trouverais ça con, si je te le disais.
Mais justement. Tu le sauras pas.

Alors. Tu disais quoi ?
- …Chui cramé…
Oh… Nouvelle nouvelle. Heureux que tu le précise, j'aurais pas remarqué. ç'aurait été bête. Bref. De toutes façons, la logique n'a rien à voir avec tout ça, n'est-ce pas ? Je me répète. Mais bon. Lui, commence à galérer pour une obscure raison sur le son "Ch". Hmm. Ce qui est certain, c'est qu'il tient à me dire un truc. Ce qui est moins certain, c'est si les sont vont arriver à passer entre ses dents. Je crois qu'il est en train de me sortir son nom. En échange du mien. Mais honnêtement… un nom qui commence par "Ch" ?
Charlotte ?
Je baisse les yeux sur ses yeux explosés, ses joues pas rasées.
Non, pas Charlotte.

Oh… bah voilà.
...
Quoi ?
"Chat ?"
Petit silence perplexe. J'ai bien suivit l'histoire, moi ? Il s'appelle vraiment "Chat" ? Y doit déconner. Quel godjo ou gadji serait assez timbré pour appeler son gosse "Chat" ? Mais bon. Pour l'instant, j'ai pas d'information supplémentaire. Et je vais pas lui demander de m'épeler. C'est toujours mieux que rien.
Mais "Chat", quand même…
Oui, ça me traumatise.
"Chat… comme le truc qui miaule ?"
…bref.

Là, une sorte de vieux silence tombe. Je ne sais pas si vous voyez, mais ce genre de vide où on entendrait presque les cerveaux grincer. Moi, ça me dérange pas de rester. S'il pionce, qu'il pionce. Mais là, je sens qu'il cogite fort, qu'il cogite méchant. Peut-être que justement, il ne l'aime pas, ce silence. Ce sont des choses qui arrivent. Mais bon. J'ai juste envie de lui dire de ne pas s'en faire, et de lui en foutre une pour l'assommer. Il serait plus paisible, et se torturerait un peu moins.
Mais je ne se sais pas si ça lui plairait.

Oh.
Cette question. Il fallait vraiment qu'il la pose ? Bah… oui, visiblement. Pourquoi je parle tant, d'ailleurs ? Hmm… et puis merde. Rien n'a vraiment d'importance, aujourd'hui, c'est ça ? De toutes façons, je suis officiellement le père de Liam. Et ça, ça ne peut pas être défait.
Alors la vérité… La vérité ?
Helies. Un nom sans substance.
Pour moi, du moins.

"Il est mort." Pause."Mais je ne le connaissais pas. Ils ont emporté son corps avant que je ne travaille ici. Alors tu vois…"

Et bien… Désolé, mon gars. Je sais, je sens que t'as besoin d'entendre des mots, quels qu'ils soient, mais sur ce sujet-là, je suis pas très calé. Je ne voulais pas vivre avec le fantôme d'un autre, tout le temps à me demander si je faisais moins bien que lui. Alors j'essaie de ne pas trop y penser, en général.
Tu vois ?
Je quitte ma contemplation de ce charmant mur pour jeter un œil sur "Chat" (aaah). Il ne dit plus rien, et j'aime pas la tête qu'il me tire. Quelqu'un de complètement crispé sur vous, le regard fixé vous-ne-savez-où, agitant ses lèvres en silence, c'est pas forcément un bon signe.
Pourquoi j'ai envie de me bouger, maintenant ?
Je veux dire, qu'est-ce qu'il m'a fait, ce gars ?
Rien…
Et moi, je fais ce que je veux.

"Stresse pas."

Tu sais ce qu'on fait, là ?
On se lève.

Suite dans la cour
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