I am the need you have for more, and I control you. [PV]

Le vendredi, c'est ravioli.

Ouais, sauf que je suis inondé de merdes diverses et variés en ce moment, et que ça me laisse pas le temps de manger. Déjà d'une, y a Silence, qui n'est pas un problème en soi, mais plutôt un truc chronophage. Surtout en pensées en fait. Ouais, une manière joliment formulée de dire « Je pense tout l'temps à luiiii hiiiii !!! », j'me fais honte, ça en est gerbant, mais j'peux pas m'en empècher.
Ensuite, nous avons ma petite soeur, qui par sa seule existence, possède l'art et la manière de retourner le couteau dans la plaie, ou plutôt qui me pose le problème suivant : Comment oublier l'innoubliable ? J'explique, là où j'ai placidement digéré le truc, ma soeur en a fait tout une maladie. Je culpabilise un peu quoi, le truc du survivant tout ça tout ça, je sais plus comment ça s'appelle. Enfin bref.

C'est un peu chiant hein ?

Ensuite, problème plus terre à terre mais ô combien préoccupant, mon café/muesli matinal à décidé que mon estomac, c'était pas si bien que ça finalement, et que le dehors, ça avait l'air vachement bien mieux mine de rien. Non, j'ai pas la chiasse, j'ai mieux que ça, des putain de nausées à la con. Mais genre bien, avec des mini-crampes et des suées partout dans mon corps. Un virus allemand peut être. Ouais j'suis un peu rasciste aujourd'hui, j'ai décidé que les virus allemands, bah c'était trop de la merde quoi.

C'est ainsi que le grand et unique Charity Raven se vida tripes et boyaux dans le couloir.

Bon, le boulot aujourd'hui, c'est genre pas possible tu vois, je me dirige donc vaillament vers ma chambre. En me tenant au mur à ma droite, 'videmment, sinon c'est pas drôle. Mais soudain, un petit connard eu l'excellente idée de m'enfoncer une aiguille dans la nuque, je me raidis, j'ai mal. Je me crispe, mon corps se tend. Ouais, la nuque c'est assez sensible comme endroit, effectivement. Si vous l'saviez pas, j'vous en informe, des tas de types bien meurent du coup du lapin. Je sais pas si je suis un type bien, mais en tout cas, ma nuque en prend sévère là... Putain, faut que je rentre dans ma piaule.

...

Voilà, ça fait une demi heure qu'on me scie la colonne vertebral, un truc violent. Je suis roulé en boule sur mon lit, et j'inonde le matelas de fluide corporel. Non, c'est pas du sperme, je pensais plutôt à de la sueur, mais l'idée et là, je pue tellement que si j'me pissais dessus, ça en reviendrait au même. Puis bordel, quand je claque des dents, ça fait trop de bruit, ça va me tuer à force.
Bon, ok, je fais que d'me plaindre, mais j'aimerais bien vous voir à ma place moi. J'me marrerais bien tiens... Bon, j'ai pas le choix, j'crois qu'il faut résoudre cette situation avec les grands moyens hein... Tu les connais, n'est ce pas ?

...

Deux heures plus tard, me v'là dans la bibliothèque, à essayer de pioncer discrètement entre deux rayons. Ouais, j'me sens un peu mieux quand même. Un peu... fatigué, mais mieux. Je me suis roulé en boule dans un fauteuil, dans un coin discret. Pourquoi j'suis pas resté dans ma chambre ? J'avais besoin d'être tranquille, mais vraiment tranquille, loin des regards, et ma piaule c't'un véritable moulin depuis quelque temps.
Je voulais pas qu'on me voit.
Je choe un bouquin au pif à coté de moi. Je crois qu'un bouquin de photographie de Nouvelle-Zélande, ça convient parfaitement à mon niveau intellectuel, c'est à dire nul. Pas que les bouquins photo soit con, c'est juste que je lis jamais et que ça m'interresse pas. Je mets quoi, cinq pages, à m'apercevoir que je lis ce foutu bouquin à l'envers ? Ouais, j'suis un peu éteind là, mais normal dans le fond, vu que...

J'suis sacrément dans la merde.

[retard d'un jour...désolééééée]

Victor Hugo. Claude Gueux.
"- Quoi ! s'écria-t-il, je n'ai pas été provoqué ! Ah ! oui, vraiment, c'est juste. […] J'avais une femme pour qui j'ai volé, IL me torture avec cette femme ; j'avais un enfant pour qui j'ai volé, IL me torture avec cet enfant ; je n'ai pas assez de pain, un ami m'en donne, IL m'ôte mon ami et mon pain. Je redemande mon ami, IL me met au cachot. Je lui dit vous, à lui mouchard, IL me dit tu. Je lui dit que je souffre, IL me dit que je l'ennuie.
Alors que voulez-vous que je fasse ?
Je le tue."

Hmm.
Je lâche un genre de soupir fatigué en replaçant le bouquin dans sa belle antre de poussière. Pauvre, pauvre petit bloc de feuilles mortes. T'es un peu abandonné, là dedans. Ta dernière date d'emprunt remonte à 71. Avant ma naissance. Alors bon. Pourtant, Dieu sait si tu causes de taule, d'états d'âmes carcéraux, de justice en toc et de justice en or. Tout ça.
Et puis le Claude Gueux, je peux pas être contre son idée.
Enfin… Au moins, ici, ils ne les exécutent pas…
…
A la revoyure, ce texte ne parle peut-être pas que de prison de pierre.
Qui sait.

Mais comme j'ai la flemme de réfléchir plus avant, je m'évertue gentiment à retourner au taff. Pause finie. Je jette un coup d'œil au cadran, là haut. Aux environs de midi. Je vais pas me plaindre de me taper les rondes aux heures des repas : j'ai pas faim, et je déteste toujours autant manger en public. J'y peux rien. C'est viscéral.
Je décroise les jambes, me décolle du mur. Je hausse un sourcil. C'est quoi ce vieux courant d'air ? Il fait un pur temps de niais. Le genre de température rendant la terre si froide qu'on ne peut rien y creuser. Pas de trou pour les géraniums. Pas de creux pour les bégonias. Pas de fosse pour les cadavres. Il neige, ils ouvrent les fenêtres. Normal. C'est à cause du chauffage. Ils le poussent à fond, il fait trop chaud, alors on ouvre pour rafraîchir (véridique).
Normal, quoi.

"Hep, plus discret. Thank you." Alors là, de l'anglais de cuisine avec l'accent roumain… ça dégage. Mais c'est pas ma faute si le truc qui passe sous cette table est trop visible. A moins de me crever les yeux, y'a pas moyen de pas le voir. Et même. J'entendrais le bruit du sachet de leur putain de jolie saloperie en poudre.

"Un problème ?"

Le problème, ouais, le problème des petits trafics de prisons, c'est quand tu le choppes au niveau des gardiens. Disons "qu'au dessous", une grosse mandale et un séjour au trou, ça résout le problème assez tranquillement. Mais pour les mâtons… 'Faut faire semblant de pas voir. Et ça, ça me saoule. Il pourrait la refiler aux taulards ailleurs que sous mes yeux, sa merde.
Je le lui fais gentiment remarquer.
Il n'apprécie pas.
Du tout.

Une clé de bras et une explication civilisée plus tard, il me fout la paix. Peut-être que la marque du rayon de bouquin va rester calquée sur sa gueule, ça me ferait marrer. Non, je n'ai pas mes machins today, je suis la fleur des paisibles. Il neige, j'y peux rien : il neige. Mauvais souvenirs, mauvais karma.
Pour ce mec aussi, d'ailleurs. Je veux dire… on l'a un peu foutu par terre, son fauteuil (alors je parle pas de lui). Heh. L'avait pas qu'à se retrouver entre nous. Pas qu'il ait fait grand chose pour (à par comater furieusement derrière son bouquin), mais quand même.
…Bref. Histoire de montrer que je ne suis finalement pas un aussi grand emmerdeur que ça, je lui tends ma main valide, pour l'aider à se remettre sur pieds. Quoique…
Il peut se relever, avec cette gueule de déterré ?

"J'allai te proposer un verre… Mais je devrais plutôt te foutre la tête dans la neige. Ce serait plus approprié, nan ?"

Le mardi, c'est spaghettis.

Je sens que je vais vite manquer de rime en « i » moi. Rôh, tant pis hein. Ça fait une bonne intro, ce type de phrase, même si ça a aucun rapport avec le reste. Quel reste ? Ben le fait que la pièce s'est retourné autour de moi, et que le sol a mystérieusement fini sous mon dos. Heureusement, avec un vieux geste des bras un peu désordonné, le fauteuil m'a pas fini dessus. J'ai dévié le tir, comme on dit. N'empêche, monsieur n'est pas content, et monsieur le fait savoir :

- C'EST QUOI CE PUTAIN DE MERDIER DE CON BORDEL DE MERDE ?!

Je gueule tout seul comme un putois, dans un magnifique français tout droit venu de Tarbes. Un des mecs, un grand con, me tends la main pour m'aider à me relever, c'est galant. J'accepte l'aide, gentillement. Non, pas parce que je suis bon joueur, mais parce qui si je m'aventure à me lever tout seul, j'vais montrer la raie de mon cul sortant du jeans en me redressant n'importe comment, et ensuite j'vais lui gerber dessus pour une raison X ou Y au type, ce qui serait de bonne guerre, certes, mais pas très gentleman.

- J'allai te proposer un verre… Mais je devrais plutôt te foutre la tête dans la neige. Ce serait plus approprié, nan ?

MAIS C'EST QUOI CETTE PRISON PLEINE DE FOLLES ?! Hurlement d'indignation intérieur. Je n'aime pas qu'un mec me propose un verre, même si c'est suivit d'une proposition moins amical... Donc, d'une, je suis pas content d'être parano sur les homo, de deux, je suis pas content qu'on m'ai grillé, ce qui fait que je suis doublement pas content. C'est bon, je suis près pour détruire le monde, dès que la pièce tournera moins. Ouais, OK, sur le coup de la neige, il tombait pas vraiment à coté, mais bon, même un sourd aveugle le verrait, de toute façon. Rien qu'à l'odeur.
J'fais un putain de spectacle sons et images à moi tout seul là, les yeux rouges, les jurons, l'air éteint, les oscillations, comme si mon corps était au milieu des vagues. Ouais j'comprends. Ce j'comprends surtout, c'est que je suis dans un putain de merdier. Me foutre dans l'état que j'étais tout à l'heure, c'était bien la première fois que ça m'arrivais, et je sais parfaitement à quoi c'est dû. On pense jamais aller aussi loin, et voilà...

- OK pour le verre, pas la neige, mais j 'préviens, j'suis pas de c'bord là.

Un peu parano le Charity ? Ouais un peu, surtout que je suis de ce bord là justement, et c'est bien ça le problème. Imagine que je me déhétérotise à force hein ? J'veux pas être gay, j'veux même pas être bi en fait, j'aime bien considérer Silence comme une exception. C'est space hein ? Je sors une clope et je l'allume -assez maladroitement je dois dire. - Dans la bibliothèque ? Ranafout. Oses me le reprocher petit con, toi qui tamponne un mec au milieu des livres. Fumer est un bien pire crime, quoi que, j'pourrais foutre le feu sans faire exprès...
Mes yeux se perdent dans le vague, enfin plus que d'habitude, pour une mystérieuse raison, j'ai envie de palets bretons. Entre autre. J'ai aussi envie que Silence vienne faire une putain de crise de jalousie et le dessoude, l'autre con.

- Ouais, au fait, pourquoi tu l'as tamponné c'type là ?

La question qui mérite d'être posée. Je change d'appui de pied en trébuchant à moitié, à peu près content. Ouais j'suis un peu chelou comme mec, surtout qu'j'suis beurré comme un p'tit Lu à la fin de la matinée. Puis que j'pète des câbles d'angoisses quand j'suis avec Silence parce que j'ai peur de devenir un des types de la cage aux folles, et que je vois les homo partout, mais mise à part ça.

Ça va.

"C'est pas joli, les gros mots."

Je hausse un sourcil. Désolé, mais today, je suis d'humeur… joviale. Alors les répliques à deux balles, désolé mon tout beau, mais elles sont pour toi. T'avais pas qu'à te retrouver complètement carbone entre mes affaires et moi. Ahah. Ah.
Encore heureux, il accepte la main que je lui tends. Je n'ai jamais vraiment supporté de me prendre un blanc. Alors déjà que je la tends pas souvent, cette main, hein… N'empêche, ses doigts sont moites. Tu m'étonnes. Et elle est mignonne, sa façon de se relever.

"- OK pour le verre, pas la neige, mais j 'préviens, j'suis pas de c'bord là."

…Heeeh ? Air interrogateur de ma part. De quoi tu causes…? Attends, je me connecte… "ce bord là"…"offrir un verre"… C'est ça, le mauvais combo ? Ah… Je crois que je comprends. Mais c'est qu'il est bien sur ses gardes, l'oscillateur pas bien amorti. Certes, je ne vais pas le contredire. Mais bon… J'adopte une moue explicite, en détaillant ses yeux rouges, ses mains pas tranquilles, son équilibre… original.

"T'inquiètes, ch'uis pas affamé à ce point…"

Je secoue gentiment la tête, de droite à gauche, avec un sourire pas trop méchant. Je suis sincèrement désolé mais ce mec… il m'inspire une irrésistible envie de jouer au con. Bon. Au moins, il n'est pas tout à fait hostile à toute forme de communication –il a accepté le verre, quoique je ne sois plus tout à fait sûr que ce soit vraiment une bonne idée, vu sa dégaine. Mue par l'habitude, ma main droite vient chercher mon vieux briquet, dans ma poche. Je joue négligemment avec, jetant un regard derrière moi, histoire de vérifier que mon copain de tout à l'heure ne vient pas poursuivre notre "discussion".

"Et puis j'ai un gosse, moi."

Je ne sais pas si, au vu de ma situation, il s'agit d'une raison absolument valable –ce qui me lie à Petite Plume est encore trop… flou- mais je suppose que c'est à même de le rassurer, lui. En parlant de notre décalqué, il vient de s'allumer paisiblement une clope. J'étire un demi-sourire. Aaaattention. Tu vas te foutre le feu à toi même. Allez… On va pas le laisser seul, quand même. De ma main gauche, je tire mon propre paquet. Entre l'index et le majeur (une habitude à prendre… quand on a pas de pouce à bâbord…j'ai même cousu le trou de trop dans ma mitaine, alors bref.). Je la cale entre mes lèvres, l'allume, tire un peu dessus. J'ai l'impression de revenir à l'internat de mes treize ans. Quand on crapautais en cachette derrière les rayons.

"Pourquoi je l'ai tamponné ? Bah… Histoire de mœurs."

Je lui fais un clin d'œil. Le pauvre. Il tombe vraiment sur mon jour "humour douteux". Mais je le répète, c'est ce temps, qui m'oppresse. Je prends une autre bouffée. C'est pas tout, mais j'ai pas envie de passer le reste de ma journée ici. Relent d'un con d'hyperactif devant l'Eternel. J'attrape ma casquette de maton, sur une table, la mets.

"Vu qu'on est déjà dans les questions super personnelles… Pourquoi tu t'es mis tout ça sur la tronche ? Tu me réponds en marchant, on sort."

"On sort". C'est pas une proposition, mon gars, c'est un état de fait. Je le choppe par la manche, et le traîne à ma suite. Je sais pas où on va. Peut-être dehors. Si je lui foutais vraiment la tête dans la neige, finalement ? Mouais… Nan.

"Ta chambre ? A moins qu'tu n'veuilles pioncer ici, sur une table."

Toi, je te laisse pas te balader en public. Pas dans cet état.

- Et puis j'ai un gosse, moi.

Bim bam boum tralalala... J'ai deux options : Soit je m'enfuis en hurlant de honte soit je reste et je fais celui qui s'en fout. Je vote la deux, gardons le peu de dignité qui me reste s'il vous plaît. Enfin la honte quoi, tu vois. La réplique suivante me confirme bien le fait suivant : Il se fout de ma gueule. Je louche sur ma clope pour tirer dessus et je note que l'autre bah il pas de pouce. Oh, c'est drôle, mais, question de tact, je rigole intérieurement seulement, le seul signe exterieur qui ressort c'est un petit coup d'oeil sur le pouce droit. Y a quand même un peu de tout en prison, moi j'dis que ce gars là il bossait dans l'URSS ou un truc comme ça quand il était plus jeune, puis il l'a eu dans le cul quand le truc s'est cassé la gueule. Mais il devait être vraiment hyper jeune alors ! Attends, moi, quand ça a pété j'avais ... Hum... Attends j'ai vu la chute du mur de berlin en 89, bordel c'était quand ? 91 nan ? J'avais dix huit ans, et j'dois être plus vieux que lui, donc il a aucun rapport avec l'URSS.

Mais pourquoi j'parle de communistes moi ?! J'suis con ou quoi ?

J'abandonne mon air absent pour suivre un peu ce qu'il se passe. J'aurais pas dû, ouais, le mec a bien noté que j'en avais un sacré coup dans le nez à midi. Pas de chance, tant pis pour moi. J'sens une traction sur la manche de mon cuir, et y a le reste de ma personne qui vient avec. Pas la force de me débattre violament en fait, j'ai la volonté et la force d'un chaton héroïnomane.

... Ca peut être embètant...

- D-d-d-douze...

Hop, on me tracte vers c't'endroit là. J'me laisse faire, il va pas me faire de mal le monsieur. Bon, maintenant faut que je me trouve une raison de m'être mit dans cet état là... Une raison, bordel, inventes moi ça immédiatement cerveau !

... La vérité ?

MAIS T'AS RIEN TROUVE DE PLUS MERDIQUE ?! Nan ?! Bon, une partie du moins, parce que dire que j'ai picolé parce que j'avais la nausée et un chouilla de fièvre, c'est un peu moyen comme justification. Mais bon, aujourd'hui, nous ne sommes pas n'importe quel jour voyez vous, mais ça me gênerais de lui en parler, voyez vous, non ? Nan mais j'explique, y a douze ans, en fait... Oh, j'sais pas... J'sais plus. J'ai retenu la date, c'est tout, puis c'est très niais.

On buvait et fumait trop tout les deux, comment le bébé aurait pu naître viable ?

C'est mieux formulé comme ça, non ? Ouais, j'suis fort pour contourner la chose. Douze ans aujourd'hui ouais, mais bon, chut hein. Faut que je trouve quelque chose à lui dire, à ce mec. Ca me fatigue d'avance, j'suis un peu coincé niveau imagination, pour le coup là. Remarque, ça le casserais bien le con. Je me lance dans un brouillon d'explication donc :

- Nan mais en fait, c'est pour un anniversaire, ma fille aurait douze ans aujourd'hui.

Le cadavre était de sexe féminin, mais oublions voulez vous... Oh, ses petits pieds, la petite tombe, toute petite....

- Et comment qu'il s'appelle ton gamin ?

J'dis ça pour détourner le fait que j'ai d'une rien à dire et de deux que ma chambre c'est un sacré merdier de bouteilles, alors j'veux pas qu'il me fasse de remarque. Un truc dans ce style.

J'veux qu'on me foute la paix.

Suite ici ^^ : Chambre 12