Sadismus Jail
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Sadismus Jail

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 L'amnésique et la souris

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Sadé Cuida
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Sadé Cuida


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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Juil - 8:30

[de retour!]

Je ne mettais pas attendu à ça. Il fait si sombre tout d'un coup. Je suis où?
Peut-être enfermée...
Enfermée dans ta propre tête oui. Inconsciente et vulnérable, qui plus est, inutile. Entre deux rangers de savoir écrit, les membres endoloris et le cerveau en compote. Non, t'as pas bougé de la biblio'.
Alors il faut faire quelque chose. Oui.
Le mieux... c'est que tu te réveils.

Une force surhumaine, me semble-t-il, me permit d'ouvrir mes faibles paupières. Bon sang que ça fait mal. Ma main se lève, je plis mes doigts pour m'assurer de leur bon fonctionnement, puis réitère l'opération pour mon autre main. Mes bras bougent, reste plus que mes jambes. Mais au moment où je tente de me redresser sur mes coudes, je sens une abominable douleur au niveau de la poitrine.
J'étouffe un vague cris de douleur en portant ma main à mon sternum douloureux. Les souvenirs reviennent peu à peu.
Je me revois courir vers le jeune homme. Squall. Quelle idiote j'ai fais de fuir ainsi ma cachette pour me jeter dans la gueule du loup. Je le savais qu'ils étaient... plusieurs.
Panique. Je tourne la tête à gauche, à droite, sans croiser personne dans mon champs de vision. Où sont-ils passés, les autres? Les autres qui voulaient, je ne sais pour quelle raison, ma peau? Et... où est Squall?

Au prix d'un grand effort, et surmontant ma douleur, j'arrive finalement à me redresser pour me mettre à genoux. Il fait noir, je n'ai pas rêvé. Il fait plus sombre que tout à l'heure. Comme si les rares lampes encore allumées avaient été éteintes. Je me penche un peu pour regarder le petit salon, à l'autre bout de la bibliothèque et constate qu'il n'y a, en effet, plus de lumière.
Maintenant, il faut trouver mon bonhomme au beau sourire s'ils ne l'ont pas emporté.
Idiote, s'ils l'avaient pris, ils t'auraient pris avec. C'est d'autant plus facile de te trimbaler toi que tu fais la moitié de sa taille.
OK. Je raille cette option et soupire de soulagement... et de stresse aussi. J'ai toujours cette horrible impression que jamais rien ne s'arrêtera, que le danger sera toujours a mes trousses.

C'est en voulant me lever que je sentis comme... un corps humain à côté de moi. Prise d'un sursaut, je pose mes yeux sur cet être que je n'arrive pas à identifier. Je m'en rend compte maintenant, il a sa main sur ma cuisse, comme s'il avait voulut me toucher avant de trépasser.
Trépasser? Je perçois sa dos qui se lève légèrement, et redescend. Il respire. Je me penche un peu sur lui, écarte une mèche de cheveux et tombe nez à nez avec le doux visage de mon Squall.
Quelque chose d'étrange alors se produit dans mon ventre. Une sorte de boule qui veut exploser, qui me serre les entrailles, et inévitablement, un sourire élargi mes fines lèvres, en même temps que mon visage s'éclaircit.

"Squall!!! réveille toi Squall, ils sont partis, y'a plus personne ! "

Je me secoue avec le peu de force que j'ai, mais il ne bouge pas.

"Squall..."

Il n'y a rien à faire. A quatre pattes, je commence à me déplacer autour de lui. Inspection. Il m'a l'air un peu tordu, comme s'il avait quelque chose de cassé. Je grimace en m'imaginant sa douleur et continu à l'observer silencieusement, comme on observerai un mort. Sa jambe, quand à elle, baigne dans le sang.
Un frisson terrible ébranle mon échine tandis que je porte mes mains à ma bouche de stupeur et d'horreur.

"Ho non..."

Petite voix faible et blessée qui s'élève dans l'air soudain confiné de cette foutue bibliothèque. Je regarde désespérément autour de moi, comme si j'espérais voir un panneau m'indiquant les soins intensif, mais rien de tel ici.
Rien d'autre qu'un autre corps allongé un peu plus loin, le cou étrangement tourné...
Squall, ne me dit pas que tu es l'auteur de tout ses crimes non... Tu vas avoir des ennuis, je ne veux pas ça moi... Tout ça à cause de moi... non...

Comme une petite infirmière, je m'affaire autour de la lourde plaie qui ouvre la chair de la jambe de Squall. Elle ne saigne déjà plus beaucoup, le sang aillant coagulé. Et le garrot est déjà un peu distendu. J'ai peur de l'enlever, de crainte qu'il y ai un afflux de sang que je ne puisse pas contrôler.
J'ai déjà plus d'une fois soigné des hommes, mais je n'ai jamais oublié ma peur que cela engendrait. Je ne veux pas lui faire mal.

Je retire ma veste de prisonnière et m'applique à déchirer un pan du tissu rêche et solide. Rien que le fait de forcer sur mes bras et de respirer fort me fait un mal de chien à la poitrine. Je ne sais pas ce qui c'est passé dans ce tas d'os, mais l'ordre semble être un peu chamboulé. Je verrai ça plus tard, en attendant, ça ne m'empêche pas de vivre.
Après quelque tour autour de la jambe de Squall, le tout semble être solidement maintenu. La plaie serrée, le sang ne s'écoule plus comme la rivière dévale le flan de la colline.

Maintenant, Sadé, réveil-le.
T'es marrante toi, on dirait qu'il dort profondément!
Tu ne reconnais pas un assoupissement avec un évanouissement?
Si si...

Panique à nouveau. Il faut le réveiller. Je secouer ne suffira pas, et lui donner des claques, ça, jamais!
D'un bond, douloureux comme il se doit, je me lève sur mes deux pieds et commence à fureter entre les étagères à la recherche des toilettes.
Non, je n'ai pas envi de pisser, ou bien de gerber.
Enfin, je trouve au fond, dans le noir, une porte avec un panneau indicatif. C'est ici.
J'entre, trouve un récipient et le remplit d'eau froide. D'un pas tout aussi pressé, je rejoins Squall et m'arrête un quart de seconde pour le regarder simplement. Je ferme les yeux. Jamais je ne me pardonnerai de faire ça. Jamais.
Et mon récipient d'eau froide vole et l'eau vient s'éclater sur la tête de mon bonhomme évanoui.
Je m'agenouille à côté de lui, le secoue encore un peu.

Et un sourire s'étale sur mon visage. Il se réveil. Il émerge.

"Squall!! réveilles toi, c'est finit!"

Moi qui suis apeurée comme on ne peut pas être, je lui dis que c'est terminé. Au fond, je n'y crois pas. Mais je veux le revoir sourire, au moins une dernière fois.
Je sens comme des larmes, encore, au coin de mes yeux. Quelle chialeuse je fais...
Mais tout paraît soudain plus calme et reposant. Apaisé. C'est finit, ou presque.
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Juil - 11:25

Noir...tout était noir, je ne voyais rien, je ne pensais a rien, je ne faisais que constater... Je regardais autour de moi...rien ...le vide ultime... le néant...la fin des fin. Bizarrement, je me sentais bien et léger...très léger... j'avais l'impression que des ailes me poussaient dans le dos et m'emportaient vers les cieux d'un noir infini... Suis-je...mort?
Possible...
Si c'est le cas...au moins j'aurai respecté ma promesse, j'aurais protéger Sadé jusqu'a la fin. Je touchais ma poitrine avec ma main...rien aucun battement, aucun son...
Je criais...rien aucun son. Même quand je me pinçais je ne sentais rien. Est-ce cela le paradis? Le vide ?
Tu rigoles...
Si je suis mort, je suis en enfer, je m'attendais a pire, je pensais que j'allais devoir expier mes péchés dans les flammes infernales mais non, au lieu de cela je me sentais bien.
Soudain...une petite voix...Je n'entendis pas ce qu'elle disait. Encore une fois... elle était plus distincte mais je ne comprenais toujours pas.


"Squall..."

Rien a y faire, même si la voix se faisait de plus en plus proche, je n'arrivais pas distinguer les paroles...Qui était cette personne qui criait?

"Squall!! réveilles toi, c'est finit!"


Une minute...cette voix...elle m'est familière...étrangement familière. Une jeune fille... Pourquoi est-ce que je la connais ? Soudain, une douleur atroce me transperça le torse, comme si un bus m'était rentré dedan de plein fouet. Une autre a ma jambe...plus fine celle-ci...plus localisée. J'aurai juré une coupure. Je baissais les yeux et je vis du sang se répandre.
On saigne en enfer?
...ou je deviens dingue...


J'ouvrais les yeux et me retrouvait sur le dos, la douleur toujours présente, je voyais flou, je voyais des formes. Il faisait noir aussi, mais c'était plus clair qu'avant...la faible lumière m'éblouissait tout de même. Une grimace se dessina sur mon visage en fermant mes yeux. Je les rouvris...lentement. Les formes se distinguaient et commençaient a former des murs...des étagères...et une personne. Une jeune fille...probablement celle qui m'appelait. Pourquoi m'appele-t-elle? Qui est-elle? Je la connais. Je ne me souviens plus de rien. Je regardais autour de moi et regardais désormais la petite fille...

"Squall!! réveilles toi, c'est finit!"

Ou....ou suis-je? ...Qui es tu?

Même si son visage m'était étrangement familier, je n'arrivais pas a la reconnaître. Une image me venait en tête...Est-ce un souvenir? Je me vois entrain de déjeuner avec cette petite fille... Puis soudain une autre image...une autre...encore une autre...
Un violent mal de crane me prit soudainement, très violent, je revoyais tout ce qui c'était passé...
...Mort....double....Sadé....protéger....jurer....
Tout me revenait en tête avec ma mémoire mais ça faisait atrocement mal!
J'avais envie de crier "au secours" mais j'en avais pas la force, a la place j'avais fermé les yeux et des petits cris de douleur me sortaient de l'estomac tout seul. Puis...
...tout s'arrêta, je me souvenais de tout...du sang coulait de mon nez... j'avais réouvert les yeux.

Je regardais a nouveau la petite fille dont le nom m'était revenu en tête...


Sa....Sadé...

Je regardais la petite souris qui m'avait tenue compagnie jusqu'au bout...Ma jambe...je ne sentais plus aucune douleur. Je vis un garot plus épais que celui que j'avais fait et remarquais alors que Sadé avait perdu sa veste. Un liquide froid coulait sur ma tête...ça apaisait mon mal de crane...de l'eau...
Sadé...tu as fait tout ça pour moi?
Je la regardais...elle m'avait sauvée, si j'étais resté évanoui et sans soin, je me serais vidé de mon sang. J'articulais difficilement...


Merci....

Je souriais...
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Sadé Cuida
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Juil - 16:34

Qui aurait pu croire qu'un jour, la pauvre petite souris que je suis, serai à genoux à côté d'un homme à essayer de le réconforter. Si l'on peut dire cela.
Et bien le fait est là. Souris ou pas, je suis à ses côtés et soucieuse de son venir. Sa jambe jusqu'alors saignait abondamment, et si je ne m'abuse, il n'avait pas toute sa raison il y a peut. Pour faire de telles choses, avec une telles violence... il ne pouvait pas être lui-même. Je comprend mieux maintenant son histoire. S'il a vraiment violer cette petite fille, alors ce n'était pas avec son consentement. A lui, le bon, le mien, mon bonhomme au beau sourire.

Eclaire dans la poitrine, respiration profonde. Note: éviter les respirations profondes. Ca fait mal.

Je le sens qui se crispe soudainement et mon regard se fait inquiet.
Est-ce que ça va...
Mais la voix ne passe pas la barrière de mes lèvres. L'émotion, je vais finir par en avoir assez. Tant de chose en si peu de temps, ça n'a jamais fait du bien aux petites créatures. Il n'y a qu'à voir! Après une course poursuite effrénée avec un chat, les souris tombent parfois, raides mortes.
Encore heureux que je n'en suis pas vraiment une.

Ses yeux sont maintenant ouverts, et il semble éblouit, hébété. Je met donc ses questions sur le compte de l'émergence brutale qu'à provoqué mon eau froide. Je ne peux pas cacher que je m'inquiète, m'effraie même. Il ne devrait pas poser ce genre de question... Il sait qui je suis, est où il est. Je ne perd pas espoir. Attend un peu qu'il se réveille, soit indulgente.
Mais pendant ses terribles secondes où le doute plane, je m'imagine le pire des scénario. Après tout cela, il aurai tout oublier. Il pourrait. Ce serai possible... Mais je ne m'y ferai pas. Pas maintenant.

Ca fait mal... et si j'arrêtais de respirer?

Je hoche la tête, un faible sourire aux lèvres. J'ai l'impression de revoir les visages des infirmières conciliantes qui ne peuvent rien de plus pour le patient, et qui leur adresse des sourire pour passer le temps. Mais je ne suis pas l'une d'elle. S'il le faut, par contre, je serai son infirmière à lui.
L'expérience aidant, j'en serai capable. Mais un bûcheron ne peux pas couper d'arbre sans scie, tout comme je ne peux pas le soigner sans matériel. Et je connais quelqu'un qui a tout ça, un étage plus bas. Merci à Bella de m'avoir un jour montrer cet endroit, où j'espérais ne jamais remettre les pieds.

Enfin, mon nom sort de sa bouche, hésitant.

"Oui Squall..."

Prise d'une tendresse que je ne me connaissais pas, je me penche vers lui, lui souris et lui caresse doucement le visage. Mes yeux ne cesseront donc jamais de pleurnicher?
C'est moi Squall... je suis si soulager que tu n'es rien oublier. La peur elle non plus ne me quittera jamais. Je ne m'y ferai jamais. C'est trop pour moi. Je ne suis pas faite pour ça. Tout comme je ne devrai pas être ici.

Réprime une grimace de douleur. C'est fatiguant.

Un merci se fait entendre à mes oreilles et je hoche la tête. Ne me remercie pas, c'est tout normal. Vais-je devoir m'habituer à ce qu'on soit humain avec moi? qu'on me remercie, qu'on ne me frappe pas pour un rien, qu'on ne se fâche pas sur moi pour se défouler? Et il aura fallu que je tombe en prison pour avoir le droit à ce genre de traitement... mais où va le monde!
Je ne tiens plus, mes nerfs et mon corps vont lâcher. J'en oublierai la douleur avec mon bonheur, si elle n'était pas si forte. Mais chaque respiration me coûtent, sans que je puisse me résoudre à geindre ne serai-ce qu'une seule fois. Squall est en bien plus mauvais état que moi. Il n'y a rien à comparer. Il souffre bien plus, et le soin doit être rapide.
Mon petit corps tremblant de faiblesse se penche sur lui et mes bras viennent l'enserrer fortement - si l'on peut dire.

"Il faut sortir d'ici Squall..."

Je pourrai prononcer son nom encore une fois, et encore. Je suis si contente d'avoir une raison de l'appeler. On n'appelle pas les morts. Je le serre encore un peu, puis m'essouffle d'un tel effort. Ma respiration devient sifflante et je comprend que les larmes que j'ai aux yeux ne sont pas là que pour l'émotion. C'est vrai que... ça fait mal.

C'est là que je prend conscience de ce qui nous entoure.
T'es pas un peu conne toi, par hasard?
Pour... pourquoi?
Pas de lumière, grand silence... ça tilte pas?

Je n'y avais pas pensé. Mais il est quelle heure? Et étaient-ils vraiment que deux?
Oui, ils étaient deux. Mais tout est éteint. Soit t'as du bol et la porte est ouverte, soit vous avaient de la merde jusqu'au cou et tout est fermé. Et vous êtes coincé ici.
Non, ce n'est pas le moment, je refuse!

Je me redresse tant bien que mal, toujours accrochée à mon bonhomme au beau sourire pour l'aider à se relever lui aussi. Je réprime un grognement de douleur, ferme les yeux. Essaie de penser à autre chose.
Un petit chat dans un champs par exemple. Il court dans l'herbe.
Oui, je le vois bien mon petit chat, il est mignon comme tout...
Et nous finissons debout. J'en chialerai, mais je me la ferme. C'est pas le moment, ni d'être enfermé, ni d'être pris au piège, ni d'avoir mal.

"On va aller à l'infirmerie Squall..."

Et elle pourra peut-être faire quelque chose aussi pour mes côtes.
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Juil - 7:35

Sadé...avant que je prononce ton nom tu semblais si inquiète...pensais-tu que je t'avais oublié? Que j'avais tout oublié? C'est vrai...l'espace d'un moment je ne me souvenais plus de rien...mais c'est toi et ta force qui m'ont permis de m'en sortir et de me souvenir de tout. Je ne pouvais t'oublier ainsi, t'abandonner...Jamais Sadé,jamais je ne te ferais une chose pareille. Je suis peut-être un monstre sanguinaire violeur meutrier, mais je ne suis pas rancunier.Je ne peux oublier tout ce que tu as fait pour moi...je ne peux oublier mon amie.
Je ne sais pas pourquoi mais quand je te regarde tu es encore plus belel et attendrissante qu'avant...
Peut-être que j'ai réellement ouvert les yeux? Peut-être que tout ce que j'ai vécu jusqu'a présent...Will...les 2 autres... tout ça ne serait qu'illusion?
Plausible...après tout je suis fou...


"Oui Squall..."

Squalll...ce nom me trottait dans la tête...dans la sienne aussi apparemment. Je ne pense pas que je suis Squall. Je pense que c'est un pseudonyme utiliser par mon double pour jusifier ses crimes. Squall...le requin...celui qui fait souffrir et qui mange les autres. Tout mon double ça.
Mais si je ne suis pas Squall, qui suis-je réellement? J'aimeris tant connaître mon vrai nom si ce n'est pas Squall...ce nom me fait souffrir, quand je l'entends je me sens coupable...
Parce que tu es coupable.
Oui...surement.
Je regardais la petite souris qui avait les larmes aux yeux et qui caressait mon visage. J'appréciais ce moment de tendresse, son doux contact chaud de ses mains sur mon visage me faisait du bien. Je souriais...


"Il faut sortir d'ici Squall..."

C'est juste...il est vrai que ici n'est pas l'endroit idéal pour dormir...et puis si on découvres les 2 cadavres et nous juste a côté, inutile de faire une enquête pour déterminer le coupable. Bonny et Clide en perspective...sauf qu'ici ce n'est pas un cambriolage mais un double-meurte. Hélas tout le monde connait la fin...les 2 meurent. Hors moi ça ne me gênait pas trop de mourir...mais je ne pouvais pas rien faire...sinon Sadé allait aussi payer te ça je ne le voulais pas. Elle n'y était pour ren, c'est eux qui l'ont agressée et moi qui les ai tués...elle n'y est pour rien...je vous en supplie si il y a quelqu'un la haut... Ne jetez pas votre foudre divine sur elle. Si il y a quelqu'un a foudroyer ici...c'est moi.

"On va aller à l'infirmerie Squall..."

Je la regardais avec un air perdu...avat de descendre vers son ventre pour remarquer une déformation. Merde...elle aussi était blessée. Elle a besoin d'aller a l'infirmerie...a vrai dire moi aussi. J'avais une ou 2 côtes en miettes et une jambe ayant perdu la moitié de son sang. Je risquais l'infection dans l'état dans lequel j'étais. Soudain tout se déroula sous mes yeux...je venais de comprendre...j'avais tout compris...tout ce cercle viciex qui s'était formé. Merde...c'est plus grave que ce que je pensais. Une violente nausée me pris...je voulais recracher tout le sang qui me restait dans la bouche mais je n'en avais pas la force. Juste la force de pencher la tête sur le côté et de laisser le sang sortir... Pas très élégant...mais c'est tout ce que je pouvais faire. Je devais tout dire a Sadé...lui dévoiler le cercle vicieux qui s'était mis en place...Je la regardais. Le sourire aux lèvres...

Vas-y Sadé...moi je ne peux pas... si je viens avec toi...ils finiront par découvrir ce qui s'est passé ici et nous ne pourrions pas vivre en paix. Les coupables méritent la chaise pour ce genre de choses. Toi tu n'a rien fait tu n'y es pour rien. Je vais rester ici...comme ça ils l'auront leur coupable...et toi tu n'auras rien a craindre...
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Sadé Cuida
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Juil - 13:40

Du sang s'écoule d'entre ses lèvres. Mais qu'est-ce qui se passe? Qu'est-ce qui ne va pas? A vrai dire, la réponse est assez limpide. Après s'être battu comme il l'a fait, un coup dans l'estomac, une vague hémorragie interne et tout remonte. C'est le moment de s'inquiéter.
Je me pense sur lui et tâte son ventre, sa poitrine, avec toute la douceur dont je suis capable. Je sens alors sous mes doigts des choses qui ne vont pas. L'ordre normal des côtes qui se lient est perturbé. Je dirai une ici...
Ma main glisse de l'autre côté de sa poitrine avec la même douceur, passant sur chaque côtes, et en repère une autre... et encore. Et deux là.
Je hoche la tête, fatiguée et désespérer. Non, là, maintenant et ici, je ne peux rien pour lui. Ca ne se soigne pas comme ça, les côtes. Il faut l'emmener quelque part, mais...

Cet homme est fou. Le voilà qui me dit qu'il va rester ici, lui, et que moi j'irai seule à l'infirmerie.
D'une, je ne peux pas le laisser seul ici, agonisant. De deux, il va aller direct à la chaise s'ils le trouve là. De trois, je n'ai plus le courage d'arpenter les couloirs seule et à la merci de tout le monde. Alors non, non Squall, tu m'entends? Je ne te laisserai pas là. S'il le faut, je te soignerai moi-même pour effacer les soupçons de l'infirmière. J'apprendrai avec elle ce qu'il faut faire pour des côtes cassé, pour une jambe gangrenante, j'apprendrai pour toi. Mais non, là c'est mort, je te laisse pas ici.

"Non."

Je suis surprise, même apeurée, par le ton que j'ose employer en lui parlant. Je risque de le fâcher, je sais. Mais il n'est pas en état de me faire quoi que se soit.
Quoi que... même dans son état, je paris qu'il peut encore bouger et frapper. Et je ne suis qu'une petite souris souffreteuse.

"Je suis désolée... mais je ne peux pas te laisser faire ça..."

Mon regard est évasif et évite un maximum le sien. C'est un affront que je lui fait, et je sais le prix à payer pour de telles choses. Je le connais, gravé dans mes nerfs, imprimé sur ma peau. Pourtant, mon coeur qui s'attache à lui me pousse à agir inversement aux principes que l'on m'a inculqués.
Je ne m'y ferai jamais. La violence pour l'obéissance. Peut-être est-il temps de changer. Mais je n'ai pas le physique ni le moral pour ça. Je suis faible... hô oui. J'imagine la colère de Yoruichi si elle m'entendait encore dire ça, mais je ne peux pas nier la vérité. C'est un fait.

Je regarde autour de moi, lentement, un air de lassitude dans mon attitude. Je fatigue déjà de tout ça. La violence, la douleur, le sang et la mort... pour des causes qui pour moi, n'en valent pas la peine. Jamais il n'aurai dû faire ça pour moi. Jamais personne n'a fait ça pour moi. Je n'en vaut pas la peine. Je ne le mérite pas.

Et le doute. J'ai peur, encore et toujours. Mes yeux se posent sur cette porte de sortie qui me paraît si loin... cette porte fermée qui ne s'ouvrira pas. Mon coeur bat plus vite qu'il ne devrait. Je crains qu'il ne s'emballe encore, et me fasse perdre pied. Ce n'est pas le moment!
Ce n'est le moment pour rien. Il faudrait que tout aille bien. Et comme par hasard, tout va de travers. Il y a quelqu'un là haut, quelque chose, qui m'en veut. Qui me hais. Et je subit depuis tout ce temps. L'habitude aidant, je n'y fais plus attention.
Seulement quand ça n'implique que moi. Mais là, la situation est différente. Ma puasse personnelle ne doit pas entraîner les autres. Et Squall se trouve dans mon merdier. Je suis si désolée, confuse... si tu savais.

"Aller..."

Je me redresse, l'entraîne avec moi, et commence à m'approcher de la porte de sortie. Les secondes sont si lentes...
Je regarde un instant sur ma gauche et aperçois une paire de pied immobiles, sombres... La nausée me monte un instant avant de se dissiper, chassée par mes premières préoccupations. Sortir de là.
Durant les quelques mètres qui nous séparent de la porte, j'ai le temps de m'imaginer les pires scénarios. Et si, avant de nous attaquer, les deux bonhommes avaient clos la porte de la bibliothèque. A clé, bien sûr. Et la clé n'est plus là. C'est pas moi qui irai fouiller un cadavre.
Je lance un regard à Squall. Il n'a rien du voir non plus. L'inquiétude ne marque pas ses trais.
Moi, de mon côté, je flippe plus que tout.

Un fauteuil, à côté de la porte.

"Installes toi là..."

Et avec douceur, je l'aide à s'asseoir. Je cache ma grimace de douleur, me mord les lèvres, et repart vers la porte.
Quel moment effroyable, secondes longues, temps lourd... ma main s'approche de la poignet, la saisit, l'actionne... et ça bloque.
Je craque.

"Non... ce n'est pas... possible..."

Faible voix qui a du mal à s'exprimer.
Et ma petite main vient frapper le panneau de la porte, dans un son sourd et faible. Je ferme ma main en poing, me colle à la porte, pose mon front sur le bois. Respiration forte, coeur qui n'entend plus raison, sang qui bat les veines. Non, rien ne va plus. Mais pourquoi moi? pourquoi maintenant! Squall à besoin de soins, rapidement. Moi aussi, même si ça peut attendre. Mais on ne PEUX pas rester ici éternellement! Je ne veux pas tomber sur un gardien qui se demanderai ce qu'on fait là, en voyant les deux cadavres. Non. Pas le moment. Je vais craquer.

Des larmes bouillantes glissent sur mes joues, et ma lèvre prend le goût du sang. Je desserre et désespère.

"...on... est enfermé..."

Petit poing qui tape la porte, nerveusement, puis s'arrête brutalement. Je colle mon oreille au battant de la porte et me concentre. Des bruits de pas. Des bruits de pas! J'ai une chance sur deux pour que ce soit un prisonnier compréhensif et il nous sortira de là. Alors maintenant! Frappe la porte, appel le !!
Je frappe la porte, mais ma voix n'est plus.

Ca fait mal de partout. Ca lance, ça tire. Je ne peux même pas respirer profondément sans m'en mordre les doigts. Il faut sortir de là.
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Juil - 16:01

J'avais fermé les yeux, même si j'avais dit cela, je ne voulais pas le voir, voir Sadé partir me fendait le coeur surtout si c'était la dernière fois que je la voyais. Mais je voulais qu'elle parte, sinon elle se ferait exécuter...par ma faute. C'est pourquoi j'attendais...
J'attendais la mort, la solitude...et la satisfaction.
Savoir Sadé hors de danger ne pourrait que me faire du bien...
Au lieu de bruits de pas et de claquement de porte, je sentis un doux contact sur mon torse blessé. Sadé...que fais-tu? Je t'ai demandé de t'en aller.
Mais non, elle restait la, elle essayait de voir l'état de mes organes internes, je savais que j'avais une ou deux côtes pétées mais elle semblait l'avoir aussi remarqué alors pourquoi continuait-elle?
A cause du sang que j'ai craché?
Surement...quel abruti...tout ce sang j'aurais du l'avaler.
Je la regardais avec un air suppliant.


"Je suis désolée... mais je ne peux pas te laisser faire ça..."

Pourquoi Sadé? Pourquoi? Je veux t'aider, te protéger, alors pourquoi m'en empêches tu? Sadé, je veux que tu saches que ça ne me dérange pas de me sacrifier pour toi, je me sentirais même mieux si je savais que tu irais mieux ensuite, je n'ai pas envie que tu vives dans le stress perpétuel du risque qu'on nous retrouve par ma faute que l'on nous envoie tout les deux a la chaise...
Pas toi Sadé...pas toi...tu ne le mérite pas. Tu ne peux être qu'innocente, celui qui te condamne a la chaise ne peux être que fou...
Je te regardais, tu avais les larmes aux yeux, la tristesse ne pouvais même pas déchirer un aussi beau visage que le tien, malgré les larmes tu restais la Sadé que je connaissais et que j'appréciais tant.


"Aller..."

Tu puisais dans tes forces pour m'aider a me mouvoir alors que tu es blessée. Tu es vraiment quelqu'un de bien Sadé alors que fais-tu ici? Pourquoi te retrouves-tu dans cet enfer avec des gens comme moi?
Je ne voulais pas te faire souffrir d'avantage, je m'étais donc appuyé sur mes jambes pour que tu n'es pas trop a forcer, même si cette position me faisait plus mal qu'autres choses, mais tu n'a pas a souffrir par ma faute.
Seul quelqu'un comme moi le doit.
Nous nous dirigions vers la sortie, la porte semblait loin alors que nous n'étions qu'a quelques mètres seulement...
Je voyais un fauteuil juste a côté, surement disposés ici pour la lecture et je devais avouer être assez tenté de m'y poser pour me reposer.Mais je ne voulais pas retarder ainsi Sadé.


"Installes toi là..."

C'est drole, on aurait dit qu'elle devinait mes pensées, je ne pouvais que lui en être reconnaissante. Tout doucement, elle m'aidait a m'asseoir ce que je fis. Me poser délicatement dans un endroit aussi confortable me faisait du bien énormément de bien et en même temps que je me reposais, j'observais les actions de Sadé d'un oeil.
Je la vis se diriger vers la porte...
Elle tourna le loquet et ...rien...la porte ne s'ouvrait pas.
C'est alors que je remarquai la merde noire dans laquelle nous étions, enfin surtout elle. Par ma faute...
Je la vis s'énerver contre la porte, taper dessus de toutes ses forces ce qui la faisait souffrir, je le voyais.
Je m'étais doucement le vais et avançait en boitant sérieusement jusqu' elle.


"...on... est enfermé..."

Je la vis encore plus s'énerver contre la porte, elle était rouge, elle voulait crier mais elle n'y arrivait pas, alors qu'elle allait encore plus s'énerver, je la pris dans mes bras et la serra contre moi. Je ne voulais pas qu'elle s'énerve, elle ne devait pas dépenser le peu de force qui lui restait ainsi. J'approcha tout doucement ma bouche de sa douce oreille.

Ne t'énerve pas...nous allons trouver un plan...

A vrai dire, le plan je l'avais déja, mais je ne voulais pas le mettre en actio, car cela impliquerait ma mort a tout les coups. Et je n'étais pas sur que Sadé me le pardonne. C'était donc en cas de forces majeures que je le mettrais en application. En attendant je pris Sadé dans mes bras, ce n'était pas réellement dur car elle est plus petite et plus légère que moi, et je revint m'installer sur le fauteuil, mettant Sadé sur mes genoux. Ne voulant pas l'effrayer, je la calinais et lui disait d'une voix rassurante...

Nous trouverons une solution Sadé...
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Juil - 17:00

Cette porte était mon enfer. Contre elle, j'avais l'impression d'être absorbée, que plus rien n'était normal. Mais si.
Tout est normal. Plus que normal. Je suis maudite, et jamais je n'aurai droit à un peu de lumière. Il y a des fois où la question se pose: pourquoi suis-je née? à quoi ça sert, les gens comme moi?

Et c'est au moment où je sombre le plus que je sens des bras me relever. Je lève les yeux vers le visage de Squall qui se penche sur moi et me demande de ne pas m'énerver.
Mais je ne m'énerve pas Squall... je ne sais pas m'énerver. Je désespère, c'est tout. Tout est finit pour moi, et je n'ai rien à faire ici. C'est pour toi, pour le moment, que je survivrai. Mais après cela, se sera si simple d'en finir... Je ne mérite pas un regard, pas de compassion, pas d'amitié, ni de vivre.

Il me soulève et me porte même. Je n'ose pas bouger, de peur de lui faire mal, mais je veux qu'il me lâche. Ce n'est pas raisonnable pour lui de faire ça. Il est affaiblit par ces blessures.

"Non Squall..."

Ma voix est toute faible. A peine audible. Et le temps de prononcer ces mots, nous sommes déjà sur le fauteuil qu'il venait de quitter pour me prendre. Il s'assoit, et moi, comme une petite fille, je m'installe sur ses genoux. J'ai peur de lui faire mal, je suis tendue de tout les côtés. Mais je sais où sont ses côtes cassées et fêlées. Alors je fais attention à ne pas m'y accrocher.
Respiration lente et mesuré, je tente de ne pas m'arracher les douleurs irréfutables que ma poitrine m'offre. C'est de plus en plus dur.
Dur, encore, j'en ai assez. Moralement, physiquement.
Non, je ne suis pas faite pour ça.

Et Squall qui me dit qu'on trouvera une solution. Je le regarde un instant, incrédule, puis finit par poser ma tête au creux de son cou. Je ferme les yeux. J'ai envi de le croire. Oui, on va trouver une solution, tu as raison. Tout ira bien.
Je croirai n'importe quoi pour ne pas péter un câble, pour ne pas abandonner tout maintenant. Je me calme petit à petit. Je sens le coeur de Squall battre sous mes doigts, et sa respiration difficile.
Il faut se soigner, vite.
Oui, vite.

Mais les émotions m'éreintent et je m'éteint. Finalement, je suis bien là. Je suis au chaud, au creux des bras de mon bonhomme au beau sourire, sereine. Si l'on peut dire.

"Il faut..."

Soupire.

"Trouver une solution. "

Sauf que là, je ne suis plus capable de rien du tout. J'aimerai dormir. Ca fait si longtemps que je n'ai pas dormit. Par peur, je ne ferme pas l'oeil dans ma cellule. Mais ce n'est pas le moment.
Ce n'est jamais le bon moment!
Mes doigts commencent à serre doucement le Sweat de Squall alors que la fatigue me prend comme un coup de poing dans la gueule. C'est finit maintenant. C'est finit.
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MessageSujet: re: l'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Juil - 14:34

Ca fait une bonne heure que je marche dans les couloirs, ca doit bien faire un peu plus d'une semaine que je suis ici, le temps passe vraiment lentement, je me suis dit que la lecture pourrais m'aider à passer le temps, c'est une des seules chose que j'aime bien faire dans le fond.

Mon esprit se détache plus facilement d'un monde étranger que d'un monde connu, le recul dans le temps, le changement d'époque, peuvent être utiles pour nous découvrir nous-mêmes, disons que les livres sont peut être les seules choses capable de me toucher.

L’émotion qu'ils suscitent chez moi, mais aussi pour un sujet qu'ils traitent.

Les livres permettent d'entrevoir des centres d'intérêt dont nous n'étions pas toujours conscients auparavant. La poésie notamment, plus impression que compréhension, le poète jouant plus sur la sensibilité que sur la raison, par le rire, il veut dénoncer les vices des hommes. Voltaire, Musset.

Etonnant? Même les pires meurtriers peuvent apprécier les belles choses.

Je regarde fixement le sol, frissonant un peu, on peu dire qu'ils se foulent pas pour le chauffage, j'avance plus rapidement tout en frictionnant mes mains, de la buée s'échappe de ma bouche, j'accélère encore le pas, pour me retrouver enfin devant la porte.

Je tourne la poignée, la porte reste bloquée, je soupire et tourne le verrou puis donne un léger coup d'épaule, elle s'ouvre enfin sur un spectacle surprenant.

Un homme debout, blessé, l'air éreinté, il porte queqlue chose dans ses bras, un enfant aurais-je dit au premier abord, je fronce les sourcils, non une jeune femme blessée, elle aussi, évanouie apparament.

Je lève la tête vers le visage de l'homme...Squall, je suis surprise je l'avoue même si je ne laisse rien paraître.

J'essaye d'analiser rapidemment la situation, aurait-il agressé la fille ? Vu l'état de sa jambe j'en doute, ils ont du se faire attaquer et le connaissant il a surement voulu jouer les héros.

J'hésite à les laisser dans la merde, ca ne me regarde pas après tout, habituellement j'aurais même pris un malin plaisir à les achever.

Quelque chose me retient à croire que cet endroit reveille en moi un côté humain insoupçonné.

Je serre la poigné de la porte jusqu'à ce que mes jointures blanchissent, je sens que je vais droit dans le mur, "va t'en" me crie une petite voix, j'hésite encore. Et puis merde j'ai jamais écoutée personne alors c'est pas une voix qui va faire la loi.


"Bien...donne moi une seule bonne raison de ne pas te claquer la porte au nez" grognais-je.
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Juil - 18:20

Sur la fauteuil, je sens ma raison s'envoler, avec Sadé dans mes bras... La petite souris ne risque plus rien dans les grands bras du squale tueur.
Tu parles...
Je pensais que tout danger était écarté pour elle...mais a vrai dire non, pas vraiment. Je remarquais alors que le véritable danger...c'était moi et personne d'autres, avec ce que j'avais fait, il n'y avait que moi pour représenter le rôle du danger constant et imprévisible...
Au fil des minutes qui s'écoulaient, je sentais la respiration de Sadé se calmer peu a peu...
Le calme pour lequel je l'appréciait, reprenait le dessus sur elle...


"Il faut..."

"Trouver une solution. "

Je regardais Sadé, les paupières quasi-close, une voix a demi-éteinte, la fatigue commençait a la conquérir, pas étonnant vu tout ce qu'il s'est passé ici, même moi j'étais crevé...mais je ne pouvais pas dormir, je pouvais juste rester éveillé et veiller sur elle.
Je pouvais sentir ses doux doigts accrochant mon sweat comme un doudou, je souriais...j'avais l'impression d'avoir une poupée dans mes bras...une adorable petite poupée.
Doucement je la berçais et lui murmurait doucement a l'oreille pour la rassurer.


Reposes toi... Quand tu te réveilleras...tout sera fini. Tout sera pour le mieux...

Délicatement, je lui caressais les cheveux pour qu'elle soit a son aise et qu'elle s'endorme rapidement. Bien que mon torse était grièvement blessé, elle ne me faisait pas mal...Je n'avais mal nulle part...même pas ma jambe, je la sentais plus réellement et c'était pour le mieux.
Je sentais une présence qui venait de s'éteindre, Sadé s'était endormie...
Du moins je le pense... et je l'ésperais...
Soudainement la porte s'ouvrit...
Merde... si c'était une autre ordure, je ne pourrais pas me défendre...et si c'était un gardien...au moins je n'aurais pas a assomer Sadé, elle serait déja endormie.
La personne qui entrait n'était pas une brute...et n'avait pas non plus l'air d'un gardien...
Cette personne m'était familière, une silhouette fine, une chevelure rouge sang, des yeux dorés...Will...
Tu étais vraiment la personne dont j'avais besoin... j'avais besoin de quelqu'un qui puisse m'aider et j'étais certains que toi tu ne voudrais pas m'aider, mais elle...tu le voudrais bien.
Je sentais un regard dédaigneux se poser sur moi... Will tu te méfiais?


"Bien...donne moi une seule bonne raison de ne pas te claquer la porte au nez"

Une véritable aggressivité dans cette voix, pas de doute c'était bien Will. Tu avais grogné ces mots avec une certaine haine...
Mais ça ne me dérangeait pas... je suis sur que je peux te faire confiance après tout.
Difficilement, je m'étais a nouveau levé, une grimace de douleur s'était dessinée sur mon visage ensanglanté, la douleur lancinante de ma jambe et de mon torse était revenu.
Je tenais Sadé dans mes bras comme un chevalier tiendrait sa douce princesse.
Je m'avançais en boitant douloureusement vers Will, arrivé en face d'elle avec Sadé dans mes bras, je lui fis un sourire tendre avant de lancer gentillement et sincèrement.


Je ne te demanderais pas de ne pas me claquer la porte au nez, je te demanderais seulement... d'emmener Sadé a l'infirmerie s'il te plait...Elle a besoin de soins urgent...

Je lui tendais alors ma petite souris préférée, l'invitant a la prendre comme je la prenais actuellement. J'éspérais juste que Sadé ne se réveille pas... elle ne me laisserait pas faire sinon...
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MessageSujet: re: l'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Juil - 19:30

Il n'y a ni haine ni méfiance dans son regard contrairement au mien juste de l'ésperance je dirais, comme si j'allais les sortir de cette merde.

Je commence a croire que j'aurais mieux fait d'écouter la petite voix, pourquoi faut'il toujours que je m'attire des ennuis?
Moi qui étais juste venu lire...
A croire qu'en arrivant ici j'ai érrité d'une âme de saint bernards au passage...

Je regarde autours de moi, un vrai bordel, il y a même des traces de sang au sol, violente altercation...

Mon regard se reporte sur Squall, il est réellement mal en point, il pisse le sang d'un peu partout à vrai dire.
Il s'avance vers moi en boitillant, son visage et crispé par la douleur, dans un sursaut d'humanité je suis même tantée de l'aider, mais je n'en fais rien préférant le regarder s'approcher avec lenteur.


Il me tends la fille évanouie, avec autant de douceur que si il craignait de la briser, l'affection qu'il lui porte ne m'échappe pas, je laisse pourtant ce détail de côter pour l'instant alors qu'il me tends son précieux fardeau.

Je ne te demanderais pas de ne pas me claquer la porte au nez, je te demanderais seulement... d'emmener Sadé a l'infirmerie s'il te plait...Elle a besoin de soins urgent...

Sadé...c'est joli... je jette un coup d'oeil rapide à sa blessure, ca ma pas l'air trop grave...
Je reporte mon attention sur Squall et l'observe durement

T'aurais pas reçut un coup sur le crâne ?...Je vais pas te laisser ici alors bouge tes fesses, au cas ou t'y aurais pas penser si je me pointe avec ta princesse à l'infermerie et que au même moment on te retrouve ici le raport sera fait et on aurra tous de gros problèmes ta protégée compris, ensuite si elle se reveille dans mes bras alors que tu n'es pas là je n'ai pas envie qu'elle se mette à paniquer et à faire une crise de nerf, je suis pas une nounou...et enfin...on abandonne pas ses amis...

Je dis cette dernière phrase d'un ton bourru en évitant soigneusement son regard...mais je l'avoue le coeur y est...amis...ca fait bizzare de prononcer se mots...
Bon le mieux et d'aller à la cellule on avisera ensuite.
Je prends doucement la petite afin de l'aider, j'espère qu'elle ne se reveillera pas dans mes bras, je me vois mal comment gérer une telle situation.
Trop tard je ne peux plus reculer maintenant, comme on dit, les dés sont jetés.
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Juil - 6:33

Oui... tout ira bien. Tout ira bien.
Et puis, de toute façon, si ça commencait à ne pas aller, je ne m'en rendrai pas compte. Je sens que je déconnecte. J'ai beau lutter, je n'y arrive plus. Mes membres se détendent peu à peu, ma respiration ralentie... je dois avouer que ça fait du bien. Tant de bien. Ca fait si longtemps que je n'ai pas réellement dormit. Mais... ce n'est pas le moment!

Ouvre les yeux, faignasse.
Pas question. Le bras chauds de Squall me soutiennent. J'ai peur de lui faire mal, mais il ne semble pas souffir de ma présence contre lui. Mes doigts serrent doucement son polo avant de lâcher prise.
L'enfant s'endormira bientôt. Tu te souviens Sadé?
Non. Et je n'ai pas envi de me souvenir. Je veux être tranquille, laissez moi tranquille.

J'entend des voix. Je suis dans un village.
Pas n'importe le quel! Je passe devant une maison quasiment détruite, encore fumante. Ils l'ont donc laissé?
«Sadé! » Quelqu'un m'appel. Je tourne la tête de tout les côtés, et souris en découvrant ma grand mère. Elle agite un linge au dessus de sa tête, elle est dans le jardin.
Je cours vers elle pour l'aider à étendre tout ces vêtements. Il y a les salopettes à Papi, les pantalons à Papa, les robes à Maman.
Le vent souffle doucement.
Et le soleil disparaît.
Il y a comme un chuchottement dans l'air. Une voix dure et cassante. Je ne comprend pas ce qu'elle dit. Puis une autre, plus douce, plus faible. Même jeu, je ne comprend rien. Et le monde bascule, et la terre tremble.


Dans mon sommeil, un faible grognement s'échappe de mes lèvres alors que je passe de bras en bras.

Une douleur m'assaille la poitrine et je me penche en avant, pliée en deux, les mains serrant mon point douloureux. Quelque chose me transperce. J'entend ma grand-mère qui me demande si ça va.
Je la regarde, me redresse, lui dit que oui... et elle rit.
Je regarde ma poitrine et constate qu'une flèche y est passée. Je hoche la tête, un peu déconcertée. Comment je vais faire pour l'enlever?
« Demande à ton grand-père de t'aider, il est dans la cave. »
La cave. Je pars en marchant tranquillement vers la cave. Au passage, je croise mes deux frères qui portent des fusils, et ma soeur un peu plus loin, le visage déformé. Ils ne me parlent pas, ne me regarde même pas.
La cave. Je pousse la vieille porte en bois et commence à descendre les escaliers branlants et dangereux. Il faut faire attention à la troisième marche, le bois est pourrit.
« Fait attention à la marche, on se cachait ici avant, à la guerre, ils ne nous on pas trouvé, on c'est caché des heures entières, des journées entières, on a pas mangé, pas dormit, on a évité le pire, on a laissé les autres crever. »
Papie?
Je me dirige vers lui et il prend ma flèche et la tire d'un coup sec. Je gémis mais répirme au mieux le cris que cela aurait pu être.


Dans les bras d'une inconnue, je tremble et commence à avoir une sueur froide de douleur. J'ai du mal à respirer.

Et la cave s'assombrit d'avantage. Quelque chose m'aspire. Papie me fait au revoir de la main et moi je me tais. Je n'ai même pas eu le temps de voir mes parents.
Je plonge, plonge. Je tremble. J'ai mal.

Et je me réveille en sursaut.

J'ouvre les yeux, appeurée, endolorie, et regarde le visage dur d'une femme que je ne connais pas, que je n'ai jamais vu. Je regarde autour de moi, ne vois pas Squall. Où est-il? Je ne vois rien en faite, mon champs de vision est très limité.
Ma main vient s'accrocher au col du pull de la prisonnière et je la tire en essayant de lui dire quelque chose dans un murmure douloureux. Rien que de tirer ainsi, ça fait mal...

« S...S...Squall... »

Et je lâche prise.
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Juil - 7:20

Ma petite souris dans les bras de Will, je me sentais un peu plus rassuré maintenant. Je laissais tranquillement un soupir de soulagement sortir de ma pouche, le sourire toujours au lèvre.
Je n'étais pas soulagé par le fait de ne plus avoir a supporter Sadé contre mes côtes blessées, non... j'étais soulagé parce que elle était dans les bras de Will, maintenant elle allait partir aec une petite souris dans ses bras...
Elles seraient toutes les deux en sécurité d'ici quelques minutes.
Je restais debout, les yeux rivés sur le visage de Sadé endormie. Elle avait laissé un petit grognement s'échapper lorsqu'on interchangea de bras...
Elle rêvait, de quoi peut-elle bien rêver? En général les souris rêve de fromage mais elle n'était pas une souris ordinaire... peut-être son passé... peut-être son rêve d'enfance...
Impossible a déterminer...

T'aurais pas reçut un coup sur le crâne ?...Je vais pas te laisser ici alors bouge tes fesses, au cas ou t'y aurais pas penser si je me pointe avec ta princesse à l'infermerie et que au même moment on te retrouve ici le raport sera fait et on aurra tous de gros problèmes ta protégée compris, ensuite si elle se reveille dans mes bras alors que tu n'es pas là je n'ai pas envie qu'elle se mette à paniquer et à faire une crise de nerf, je suis pas une nounou...et enfin...on abandonne pas ses amis...

La voix bourrue de Will me tirait de mes pensées. Je comprenais sa réaction, elle ne connaissait pas le plan que j'avais...celui qui allait permettre a Sadé de survivre. Je me contentais de sourire...après tout je pouvais tout déballer puisque Sadé dormait...

Elle n'aura pas de problèmes...Vous n'aurez pas de problèmes... pas si j'avoue que j'ai tué ces 2 personnes et que j'ai tenté de violer cette fille en l'assomant avant que tu n'intervienne... Je suis blessé...tu n'as eu aucun mal a sauver la petite fille du grand tueur psychopathe que je suis. Tu as décidé de l'emmener a l'infirmerie car je lui ai brisé des côtes en l'assomant...Comme ça ils l'auront leur coupable et vous ne risquerez rien...

J'avais dévoilé tout ce que j'avais prévu...ce plan...impliquait ma mort mais la rédemption de Sadé. Comms ça je partirais, elle ne risquerait plus rien car je savais que Will voudrait veiller sur elle.
Soudain quelque chose gigotait dans les bras de Will, Sadé...
Que se passe-til?
La tremblote l'avait gagnée et elle semblaitavoir des sueurs froides...
Sa respiration s'accélère... puis elle se réveille en sursaut...
Elle regardait autour d'elle, elle ne semblait pas me voir mais ce qui était sur c'est qu'elle ne reconnaissait pas les bras dans lesquels elle était...
Malgré tout elle s'accroche au col de Will...on dirait qu'elle souhaite lui murmurer quelque chose...


« S...S...Squall... »

Elle me cherchait...elle ne me voyait pas...
Tout ce que je pouvais faire c'était te rassurer désormais... Je posais une main délicate sur ta tête et commençait a la caresser comme un père carresserait son enfant. Je souriais, si elle devait me voir une dernière fois, autant que mon image soit la meilleure...
D'une voix douce je lui chuchotais...


Je suis la Sadé... Ne t'inquiète pas...Tout sera bientôt finit...

Je ne sais pas pourquoi mais quand je pensais au tableau de nous trois je ne voyais qu'une chose...
Will avec Sadé dans ses bras et moi lui caressant la tête...
C'est drôle mais on pourrait presque voir des parents et leurs enfants...
Sauf que la le père part a la guerre et risque de ne jamais revenir, il caresse une dernière fois la tête de son enfant.
La mère assiste a la scène et tente de convaincre le père de ne pas les abandonner... et l'enfant se réveille en sursaut a cause d'un cauchemar et voit le visage de son père...peut-être pour la dernière fois.
Je me demandais ce que l'enfant dirait...


[ Comment on fait pour conserver la couleur de texte originelle, moi je n'arrive plus a l'avoir après avoir mis un texte en couleur.]

[info pour will: L'ordre est désormais le suivant: Sadé=>Squall=>Will=>Sadé=>Squall=>Will=>...]
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MessageSujet: re: l'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Juil - 11:23

Je continue de fixer Squall, il relève la tête et me sourie, un sourire un peu triste je dirais.
Je n'aime pas ça, j'ai l'impression qu'il à un plan en tête mais peut être pas le meilleur...en tout cas pour lui.

Elle n'aura pas de problèmes...Vous n'aurez pas de problèmes... pas si j'avoue que j'ai tué ces 2 personnes et que j'ai tenté de violer cette fille en l'assomant avant que tu n'intervienne... Je suis blessé...tu n'as eu aucun mal a sauver la petite fille du grand tueur psychopathe que je suis. Tu as décidé de l'emmener a l'infirmerie car je lui ai brisé des côtes en l'assomant...Comme ça ils l'auront leur coupable et vous ne risquerez rien...

Gagné...ce con veut se sacrifier, je ne sais pas quoi faire et l'agacement me gagne, jambe blaissée ou non je me vois mal essayer de le tirer jusqu'à la cellule la gamine dans les bras, une chose est sûr si il se fait prendre il passera un sale quart d'heure.
J'ai l'impression que tout repose sur moi, soit j'obéis et je prends la petite avec moi au risque que Squall se fasse prendre, soit j'essaye de le convaincre de venir...mais ça je sais qu'il ne voudra pas....

Je le défie un instant puis baisse les yeux résignée.

Je sens la jeune fille bouger dans mes bras, je ressère mon étreinte pour l'empêcher de tomber.

Elle tremble, de la fièvre suremment, ouvre les yeux et s'accroche à mon col, elle à l'air perdu, terrifiée elle me tire et me murmure le nom de Squall à l'oreille, sa voix et tellement faible que j'ai du mal à l'entendre, tout d'un coup son faible poigne se relache alors quelle sombre de
nouveau.

Squall s'approche et pose une main sur sa tête comme pour la rassurer, il la regarde avec tendresse, un pauvre sourire sur les lèvres.


Je suis la Sadé... Ne t'inquiète pas...Tout sera bientôt finit...

je déteste l'intonnation de sa dernière phrase, elle sonne comme un adieu tout en lui d'ailleur donne cette impression, j'ai envie de le frapper de le secouer l'obliger à se resaisir, pour la première fois depuis longtemps je me sens mal, j'ai comme un poids sur le coeur, queqlue chose de lourd qui pèse sur mes épaules.

Bien...je l'emmène à l'infermerie...je reviendrais te chercher après...

Ma voix sonne sans grande conviction, je ne pense pas qu'il m'attendra bien sagement mais on peut toujours éspérer.

Je tourne le dos et m'engage dans les couloir Sadé dans les bras.
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Juil - 15:15

Une main se pose sur ma tête. Mes tremblements cessent instantanément. Je connais cette présence. Je tourne la tête vers lui et un sourire pâle passe sur mon visage; mais si le mien est pâle, le sien est blême. Qu'est-ce qui ne va pas? Qu'est-ce qui se prépare?
Je regarde la fille, son visage est grave. Le regard de Squall semble lui implorer le silence. Mais qu'est-ce qui se passe!?

Etrangement, je n'arrive pas à parler. Le fait même de bouger dans les bras de cette fille me fait mal. J'ai comme l'impression que mes côtes oppriment mes poumons; j'ai du mal à respirer.
Ma respiration est saccadée, accélérée, et la panique commence à monter.
La fille dit qu'elle va aller à l'infirmerie, et qu'elle ira le chercher après. Mais je ne veux pas y aller sans lui! je sais qu'il restera là, qu'il fera tout pour faire ce qu'il avait dit en oeuvre. Tout à l'heure, il voulait que je parte, que je le laisse. J'ai dis non.
Moi! Sadé Cuida, victime née, j'ai dis non. Ce n'est pas pour lâcher maintenant. Je ne risque plus rien. Encore un coup et on me tue. Je ne suis pas un danger, je ne risque plus rien.
La fille part. Non! il faut l'empêcher de partir! elle ne peux pas partir comme ça, maintenant, le laissant seul. Je refuse, oui! Moi! Je refuse!
Les joues écarlate, le souffle quasi-inexistant, je me débats subitement pour échapper aux bras de la fille. Mon coude vient malencontreusement heurter ses côtes et je me retrouve par terre.
A genoux, j'ai à peine le temps de réalisée que je suis libre. Mon coude me fait mal. Je me redresse, regarde la fille avec toute l'excuse dont je suis capable, baisse les yeux, et me mets à courir vers la porte de la bibliothèque.

La petite souris à besoin de toi vivant Squall!
La porte. A deux mètres. Deux pas. Je grimace sous la douleur qui m'enlace doucement. C'est étonnant comme elle peut faire sa maligne, comme un serpent qui trace son chemin sinueux dans les herbes, ma douleur arrive, lézarde mon corps, revient, repasse, plante ses crocs.
Ma main vient se poser sur mes côtes endolorie. J'aimerai l'enfoncer dans mes chaires pour soulager la douleur. J'aimerai fondre, j'aimerai...

Ouvrir la porte. Je n'ai qu'à la pousser. Il est encore là.
Debout, droite, je ne regarde avec un air un peu paumée. Je ne sais plus pourquoi je suis là, mais je suis soulagée de le voir.

Je m'avance d'un pas, un main vainement tendue dans un geste désespéré. Je hoche la tête, les larmes aux yeux pour divers raison.

"Squall..."

Mais je m'arrête. Je n'aurai jamais du venir. Il va sûrement se fâcher, il va se fâcher contre moi. Je n'aurai jamais dû faire ça.

Je croise son regard et baisse les yeux dans la seconde qui suit.

"Dé...désolée..."

Mes membres ne bougent plus, ma voix est cassée.
J'aimerai lui dire d'abandonner ses conneries de plans, lui demander de venir avec moi, lui demander d'aller se soigner, au minimum dans sa cellule; tout, sauf rester ici. Non. J'ai besoin de toi vivant. J'ai besoin de toi vivant.
Mais je ne lui dis pas. Non. J'ai pourtant bel et bien besoin de toi vivant.
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Juil - 7:40

Le regard noir que posait a présent Will sur moi ne me rassurait guère. On aurait dit qu'elle voulait me tuer elle même au moment ou j'avais prononcé ces mots.
Pas étonnant...elle ne sait pas encore tout ce que j'ai vécu avec Sadé. Tout ce bonheur, cette joie d'avoir une amie...mais aussi cette souffrance.
Non ce n'est pas la petite souris qui m'a infligée ça, je me suis juste pris les pattes dans plusieurs tapettes a souris qui étaient la pour Sadé. La pauvre, il n'y avait même pas de fromage, rien pour l'attirer pour lui faire plaisir, elles étaient juste la pour la tuer, la faire souffrir.
Le mal incarné...
Il n'y a que du mal par ici. Nous sommes tous le mal...ou presque tous...

Bien...je l'emmène à l'infirmerie...je reviendrais te chercher après...

Cette phrase...enfin je l'entendais...depuis le temps que j'attendais ce moment, ca y est Sadé allait être en sécurité.
Enfin elle allait pouvoir vivre tranquillement. La petite souris pourrait vivre tranquillement dans son trou et il n'y aurait plus de tapettes supplémentaires.
Et puis Will, la chatte, veillera sur elle.
La chatte me tournait le dos et sortit par la porte principale. J'entendis quelques bruits de pas et puis plus rien...
Un silence profond s'installa, un silence mortel, je n'osais plus respirer de peur de rompre ce silence.
Je me sentis alors soudainement seul...très seul...trop seul. Avec moi il n'y avait que 2 cadavres...cadavres par ma faute.
Une douleur...une autre...encore une...
Elle déchirait désormais ma jambe, mon torse et mon esprit. Un vide s'était installé, le temps paraissait incroyablement long.
Il me manquait quelque chose...une présence...Sadé...
Soudain...un bruit sourd...comme si quelque chose était tombé, comme un corps...un corps de petite fille.
Mon Dieu...Sadé...que m'arrive-t-il ?
Je devenais dingue...
Je le suis déja...
J'avais besoin de cette présence a mes côtés, je me sentais tellement mal sans. Regarder son visage me manquit terriblement, je ne pouvais qu'observer le vide noir de la bibliothèque, le silence assourdissant me faisait mal.
Je tombais a genoux, la main sur les côtes, devant la porte.
J'entendis une petite voix, légère...Sadé?
Est-ce toi?
Non...tu es partie...c'est moi qui t'ai fait partir...et je le regrettte.
Je n'ai pas assez réfléchis, je pensais que mon sacrifice allait arranger les choses...mais je ne pouvais pas mourir dans la tourmente d'être seul.
La porte s'ouvrait...une patite souris agenouillée derrière.
Elle croisait mon regard...Sadé...tu es revenue.

"Dé...désolée..."

Sadé...tu n'as pas a t'excuser...c'est moi qui suis désolé, je n'ai pas réfléchi a la souffrance que tu pouvais encore endurer...
Je n'ai pensé qu'a ma petite personne, j'ai réfléchi en égoïste, je n'ai vu les choses que sur un plan et je n'ai pas regardé derrière.
Un sourire satisfait aux lèvres, je m'étais levé et te prenais a nouveau dans mes bras pour te serrer contre moi.
Will nous regardait, je voulais m'excuser mais rien ne sortit de ma bouche, je ne pu que prendre un air désolé.
Je regardais la souris préférée que je tenais a nouveau dans mes bras.

Non Sadé...ne t'excuses pas... c'est moi qui suis désolé... j'ai voulu t'abandonner. Je n'ai pas réfléchis assez...

Des mots venant du coeur, le fond de ma pensée...
Sadé tu étais comme une drogue pour moi, je ne pouvais me passer de toi, de ta présence rassurante...
Je me rappochais de Will avec Sadé dans mes bras. Je ne savais que dire...
J'ai été minable tellement minable. Je suis un bruti qui ne sait pas réfléchir. Je ne pouvai qu'articuler une seule chose, une seule phrase...

Je suis...désolé...pour tout.

J'avais remarqué que j'avais failli abandonner mes amis, Will toi qui voulais m'aider j'ai voulu t'abandonner. J'ai voulu partir en vous laissant derrière...et je le regrette amèrement, je ne voulais plus qu'on soit séparé...plus jamais...j'ai besoin de vous...
Quelques larmes perlèrent mon visage...
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MessageSujet: l'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeDim 3 Aoû - 14:53

"Crétin!" C'est le seul mot que j'arrive à répéter, il tourne dans ma tête encore et encore depuis que j'ai quitté la bibliothèque avec la gamine dans les bras. Je fulmine de rage devant la lâcheté dont il fait preuve, jouer les héros...un truc qu'adore faire les hommes. Mais dans ces conditions là, je trouve ça vraisemblablement lamentable, car à mes yeux ça n'est ni plus ni moins qu'une manière d'en finir avec la vie, je l'ai sentit dans ça voix, autant que le désire de protéger la petite, le désire de mourir est bien présent et ça je ne peux pas le supporter.

Il voulait en finir? Soit! Vu le trou on l'on à atterrit et nos chance de se sortir de cette merde, je comprends mais il y à l'art et la manière de faire, je n'ai absolument rien contre le suicide, mais je trouve que quand on prend la décision de mourir, justement par ce qu'on considère qu'elle entre dans l'ordre des choses, il faut faire ça en douceur. Mourir, ça doit être un délicat passage, une glissade ouatée vers le repos. il y a des gens qui se suicident en se jetant par la fenêtre du quatrième étage ou bien en avalant du Javel ou encore en se pendant, en se laissant crever en l'occurrence! C’est insensé! Je trouve même ca obscène. A quoi ça sert de mourir si ce n'est à ne plus souffrir?

Voilà donc plusieurs minutes que je marche dans les couloirs à grogner dans la vide.

Je sens un mouvement entre mes bras, je jette un coup d'œil à la petite brune que je transporte, elle me regarde un peu perdue l'air terrifiée, je m'apprête à essayer de la rassurer quand soudain elle commence à se débattre violemment, j'essaye de resserrer ma prise en vain, le désespoir doit décupler ses forces en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je suis projetée à terre, j'ai je juste le temps de voir Sadé courir en titubant vers la bibliothèque.

J'essaye de me relever et grimace de douleur, sous la souffrance lancinante qui me brûle le bas du dos, manquer plus que ça...je crois que j'ai le coccyx cassé, je grogne et porte la main au bas de mon dos en me relevant, je regarde mon reflet sur une vitre et manque d'éclater de rire devant ma position, une vrai grand-mère...je me remémore un vieux souvenir, l'époque ou mes parents se comportait encore comme tel et ou je pouvais me considérer encore comme une humaine.

Mes parents et moi même étions partis voir ma grand-mère, qui était depuis deux semaines dans une maison de retraite. Cette maison de retraite c'était quelque chose. Je me demandais combien ça coutait par mois un mouroir de luxe? Oui c'était l'époque ou mes parents n'étaient pas à la rue et ou l'alcool n'étais considéré que comme une boisson de fête et non une habitude, bref, la chambre de mamie était grande et clair, avec un petit salon attenant sur une salle de bain avec une baignoire de marbre. Maman s'est extasiée devant la baignoire, comme si ça avait le moindre intérêt pour mamie que la baignoire soit en marbre alors que ses doigts sont en bétons...en plus le marbre c'est moche. Papa ne disait pas grand-chose, essayant de prendre un air faussement coupable sur le fait que sa mère soit dans une maison de retraite


"On ne va quand même pas la prendre avec nous?" à dit ma mère lorsqu'il pensait tout les deux que je ne les entendais pas. "Non, bien sûr que non..." a répondu mon père sur un ton qui voulait dire: "je fais comme-ci je pensais le contraire tout en disant: non, non d'un air lâche et résigné, en bon mari qui se soumet comme ça je garde le beau rôle. Je connaissais bien ce ton là chez mon père. Il signifiait:" je sais que je suis lâche mais que personne ne s'avise de me le dire". "De toute façon, c'est fait" avait dit mon père, ce qui est une parole de lâche puissance dix.

Moi, j'étais bien contente que ma grand-mère ne vienne pas, pourtant ca n'aurait pas été un problème, je trouve que les vieux on bien le droit à un peu de respect quand même. Et entrer dans une maison de retraite c'est sur, c'est la fin du respect. En fait la raison pour laquelle je n'avais pas envie que mamie vienne chez nous, c'est que je ne l'aimais pas. C’était une sale vieille et je trouvais sa situation de futur cadavre dans un cocon d'or d'une injustice profonde. Ma grand-mère, qui n'avait jamais rien fait d'autre dans sa vie qu'une longue suite de réception, grimaces, intrigues et dépenses futile, et considérez le fait qu'elle avait le droit à une chambre coquette, un salon privé, etc...Est-ce cela la récompense de l'anorexie affective, une baignoire de marbre dans une bonbonnière ruineuse?

Donc je n'aimais pas mamie qui ne m'aimait pas beaucoup non plus.

En revanche elle adorait ma mère qui le lui rendait bien c'est à dire en guettant l'héritage.

Je pensais que cette journée allait être une véritable corvée et bingo: ma mère qui s'extasié sur la baignoire, mon père qui avait l'air d'avoir avalé son parapluie, des vieux grabataires desséchés qu'on baladait dans les couloirs avec leur perfusion, une folle qui m'appelait "Clara jolie" et hurle de seconde après qu’elle voulait son chien maintenant et tout de suite en manquant de m'éborgner avec sa grosse bague de diamants et même une tentative d'évasion!

Les pensionnaires encore valides avaient un bracelet électronique autour du poignet: quand ils tentaient de s'échapper, ça bipait à la réception et le personnel se ruait dehors pour rattraper le fuyard qui se faisait évidemment choper après un cent mètre laborieux et qui protestait avec vigueur qu'on était pas au goulag, demandait à parler au directeur en gesticulant bizarrement jusqu'à ce qu'on le colle dans un fauteuil roulant.

La dame qui a piqué son sprint s'était changé après le déjeuner et avait revêtu sa tenue d'évasion: une robe à pois avec des volant partout, très pratique pour escalader les clôtures. Bref, après la baignoire, et l'évasion spectaculaire d'Edmond Dantès j'étais mûre pour le désespoir.

Je continue de clopiner à travers les couloirs tout en me remémorant ça, c'est sûr, j'en avais fait du chemin...peut être pas dans le bon sens. Je me colle dans l'embrassure de la porte, j'avoue la scène me touchait, une petite sourire dans les bras d'un pauvre amnésique, j'ai l'impression de gâcher leur décors.


"Je suis... désolé... pour tout"

Je fais un maigre sourire alors que ma colère disparait comme elle était venue.

"Bon...on fait quoi ?"
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Sadé Cuida
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeSam 23 Aoû - 7:07

J'ai soudain peur que la jeune femme revienne, fachée. Je n'aurai pas dû la bousculer comme je l'ai fait. J'aurai dû faire un peu attention à elle, peut-être qu'elle n'était pas mauvaise, peut-être qu'elle voulait m'aider...
Mais m'aider à quoi? Elle me séparait de mon monsieur à moi, elle m'écartait de lui. Je ne comprend pas. A vrai dire, je ne comprend plus rien.

Il me paraît petit, en face de moi, si perturbé par mon arrivé. Ses yeux sont humides. Je suis terrifiée par cette vision.
Non! Surtout ne pleur pas. Je ne veux pas être la cause d'un tel chagrin. Je ne suis rien, absolument rien, et encore moins quelqu'un pour avoir le droit de te faire pleurer...
Lentement, j'enfouis mon visage dans son torse. Je suis si petite, si fragile. Je ne mérite pas d'être là.Je ne cause que le soucis autour de moi.

Décidément Sadé, tu t'enfonces, toujours plus profondément, toujours plus loin, dans le noir, dans le désespoir.
Mais l'espoir brille encore au loin. Bientôt, tout sera finit. Je ne suis pas faite pour survivre ici. Et personne n'est assez écervelé pour venir à l'aide de la pauvre petite chose que je suis.

Des bruits de pas qui approche. Je me crispe et m'empare du swite de Squall pour le serrer fort entre mes doigts. La tremblotte me reprend brièvement, mais je me rend vite compte que je n'ai même plus la force d'avoir peur.
Les pas se font plus précis. J'ai peur que la dame revienne, furibonde. Je n'aurai jamais dû partir ainsi. Elle va m'en vouloir. Peut-être me frapper.

Elle est là, dans l'encadrement de la porte. Je sens sa présence. Mes yeux sont fortement clos, mon visage contre le torse de mon bonhomme, je ne veux pas voir, pas sentir.

Les secondes s'écoulent... lentement, sûrement... Puis rien. Je suis toujours là, je n'ai rien sentit. Si ça se trouve, je suis morte.
Je me redresse un peu dans les bras de Squall jusqu'à ce qu'une douleur lancinante dans les côtes m'interdisent tout autre mouvement. Je grimace et m'affaisse. Je suis bien vivante.

L'homme fait un pas, un deuxième, s'arrête. Je sens sa poitrine vibrer alors qu'il s'excuse. Pour tout. Mais pour quoi?
Je ne comprend pas. Ici, il n'y a que moi pour m'excuser, pour m'applatir par terre, pour demander le pardon jusqu'à ce que mon dernier soupire s'échape de mes lévres. Moi. Pas Squall. Squall m'a sauvé, il n'aurai d'ailleurs jamais dû. Tout est de ma faute, tout est de ma faute...

Je lève mon visage vers le sien, m'apprêtant à répliquer que c'est moi la fautive, moi la grasse dans l'histoire, moi l'emmerdeuse de première, le danger.
Mais je remarque qu'il ne me regarde pas. Il regarde face à lui. La fille. Elle n'a rien fait, rien tenté.
Elle demande juste ce qu'on va bien pouvoir faire.

Alors je me redresse. La douleur me fait tourner la tête, mais je continue à me contorsionner dans les bras de Squall jusqu'à que celui-ci me lâche.
Je me rattrape comme je peux, me relève puis me tourne vers mon bonhomme.

« Moi, je reste là... »

Un table à ma droite est à porté de main. Et je la prend par le rebord, comme si plus personne ne pourrait m'arracher à cette table, m'empêcher de rester là.

Mon regard est vide. Ma tête tourne. Mais je ne veux pas qu'il arrive quoi que se soit à Squall... et tant qu'à faire, à cette dame aussi.

Comme un goût de sang dans ma bouche.[
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitimeMar 26 Aoû - 7:54

Pitoyable...je suis tellement pitoyable. Non seulement moi mais aussi mon comportement...ma façon de penser. Un véritable égoïste. Je réalisais ce que je souhaitais vraiment maintenant, je ne voulais pas que Sadé et Will s'en aille, je voulais qu'elles restent. Qu'on reste ensemble...

Et pourquoi pas devenir les meilleurs amis du monde ?

Quoi tu es encore la toi ? Je croyais déja t'avoir dit de dégager et de ne plus jamais revenir connard!

Tu es tellement répugnant... Ces filles, ça fait longtemps que tu aurais du les égorger...ou les violer...voir les deux.

Quoi? Comment peux-tu dire une chose pareille? Je ne suis pas comme toi! Jamais je ne tuerais ces filles! Ce sont...

...tes amies? Nous ne faisons qu'un, ne l'oublie pas.

Dégage!

La douce voix de Will me tirait de mes pensées. Je tournais les yeux vers la demoiselle aux yeux d'or et a la chevelure de sang. Elle me demandait ce que nous allions faire désormais. Mes yeux se posèrent cette fois-ci sur Sadé. Je réfléchissais a la méthode d'action. Je devais faire ça sans bavure cette fois ci et réfléchir plus loin que le bout de mon nez. Penser aux intêrets de tous, pas seulement les miens.
Je sentais quelque chose bouger dans mes bras. En regardant, je trouvais la petite souris entrain de se contorsionner pour tenter de se libérer. Lentement je m'abaisse et la libère de mon étreinte.
Difficilement je me relève tant bien que mal et prend appuit sur la table derrière moi pour me maintenir en place.
Mes côtes ainsi que ma jambe me faisaient terriblement souffrir. A un tel point que je poussais un léger gémissement en sentant mes côtes craquer.
Je jetais ensuite un coup d'oeil a ma jambe. Le sang ne coulait plus, le bandage de fortune que m'avais fait Sadé semblait avoir arrêté l'hémoragie. Toutefois j'avais besoin de soin et ça je le savais.
Will me demandait ce que nous allions faire désormais et quelques secondes ensuite Sadé disait qu'elle ne bougerait pas d'ici.

Je réfléchis quelques instant, la réponse me venait directement a l'esprit mais je n'osais pas vraiment l'exécuter...
Je n'osais pas aller a l'infirmerie, même un abruti saurait que c'est moi qui ai fait ça si on découvre les corps alors qu'on vient d'arriver a l'infirmerie.


Je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée Sadé. Nous devrions...Urgh!

Une violent douleur venait de me prendre a l'estomac au moment ou j'avais parlé. La douleur fut si foudroyante et rapide que j'en tombais a genoux sur le coup. Me tenant le ventre a deux mains, les yeux posés sur le sol, mon regard se perdait dans le vide. Une nausée immonde me prit. Un spasme...un seul...au niveau du ventre... Suffisamment puissant pour que je crache du sang sur le sol. Celui-ci se répandit en une petite flaque . Heureusement ce n'était pas grand chose. M'essuyant la bouche de la main droite, je me relevais et fit un léger sourire aux filles, un filet de sang le long de ma coin inférieure gauche et lança d'une voix faible.

Nous ne devrions pas rester ici. Si ils nous trouvent avec les corps, on risque d'avoir de sérieuses emmerdes par ma faute.

Au même moment ou je prononçais ces mots, je m'étais avancé vers la sortie, boitant sérieusement du côté droit. Ma jambe me faisait un mal de chien mais j'essayais tant bien que mal de montrer que je ne souffrais pas malgré les gouttes de transpiration qui perlaient mon visage a certains endroits.
Ne montre pas que tu es faible...
Montre qu'elles peuvent te faire confiance...que tu sauras les protéger au moment voulu.
Peu importe ce qu'il m'arrive, je me dois de les protéger...surtout Sadé...j'en ai fait la promesse.


Hrp: Sorry pas très inspiré.
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris - Page 2 Icon_minitime

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