Sadismus Jail
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Sadismus Jail

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 L'amnésique et la souris

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Squall
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MessageSujet: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeMer 25 Juin - 12:32

Nous marchions l'un derrière l'autre depuis que nous avions quittés le réfectoire, je marchais en tête mais je pouvais sentir que la petite souris nommée Sadé me suivait de près. Je la trouvais adorable cette petite, gentille, bien élevée, timide. Tout était parfait chez elle, pourtant elle était ici et ç'était un obstacle a mon raisonnement. Comment une fille aussi adorable peut-elle être ici. Elle cache son jeu? J'en doute. Erreur judiciaire? Ca ne m'étonnerait pas du tout. Cela faisais meintenant près de 5 minutes que nous marchions et plusieurs questions me trottaient dans la tête et restaient sans réponses. Une en particulier. Je ralentit la cadence afin de me retrouver a côté d'elle alors que nous marchions.

"Sadé. Je peux te poser une question? Quel âge as-tu?

Je lui avais poser cette question sans m'arrêter et mon ton était amical,très amical presque intime même comme si je voulais qu'elle se confie a moi, ce qui était peu probable quand je vois son comportement, cette petite il lui faut son temps avant de se confier a une personne. Cela se voyait dans ses petits yeux qui ne demandaient que protection et sincérité. Je me demandais tout de même ce qu'elle allait me répondre. La vérité? Ou pas...Et quelle question allait-elle me poser en retour, si elle allait en poser une ce qui me paraissait fort peu probable quoique pas impossible.

Je regardais le paysage qui se défilait autour de moi, attendant une réponse de sa part. Il n'y aait que des cellules et de temps en temps un carrefour ou un escalier menant a un niveau inférieur ou a une autre partie de la prison. Rare étaient les personnes que nours rencontrions en chemin, toutes peu bavarde, perdues dans leur pensées. Après une petite marche, nous arrivâmes enfin a une porte avec un panneau "Bibliothèque" au dessus. J'y étais déja aller une fois. C'était il y a une semaine je crois, les rayons ainsi que les ouvrages étaient nombreux et variés, heureusement. De quoi occuper un rat de bibliothèque pendant plusieurs années. Mais Sadé était une petite souris et je me demande uel genre de livre lit une souris...
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Sadé Cuida
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeMer 25 Juin - 13:07

Me voilà embarquée dans un long dédale de couloirs sans fin. Il me semble que le temps ne compte plus ici. On avance, marche, aligne pas à pas notre avancé, et plus rien.
Je m’enfonce dans mes pensées confortables tout en prenant garde à ne pas me faire distancer par Squall, cela pourrait l’irriter de devoir d’arrêter pour m’attendre ou pire encore, de devoir m ‘appeler pour me faire presser le pas. Voilà pourquoi je reste irréprochable à ce niveau là.

Je remarque soudain un prisonnier passer dans le couloir. Prise d’un frisson d’anxiété, je me précipite dans les pattes de mon grand Squall – quel jeu de mots héhé – et me concentre pour ne pas montrer trop de peur sur mon visage. Le prisonnier passe à côté de nous, lentement. Il va à l’opposé de notre destination.
Pendant un quart de seconde, j’eut le temps d’observer son visage.
Une figure fermée, triste et sombre. Un air de ruminé bien pire que des horreurs. Les traits prononcés, le vieillissement d’une peau qui jadis avait sûrement été belles et claires. Le temps passe, et cet homme doit certainement le savoir mieux que nous tous, nouveaux.
Je ne m’imagine pas passer des années ici. Non, je n’arrive pas à concevoir l’idée même de passer tout ce temps ici, dans l’angoisse et la terreur. Mes nerfs lâcheront bien avant tout. Et si ce n’est pas mes nerfs qui me feront succomber, alors se sera quelqu’un. Il y a tant d’agressivité en ces lieux. Je n’ai par contre aucun mal à imaginer ma fin entre les doigts d’un tueur.

Squall ralentit la cadence brusquement et se tourne vers moi. Je le regarde un instant, me demandant ce qui lui passe par la tête… et attend. Il me scrute avec ses beaux yeux et moi je baisse la tête pour ne pas les rencontrer. Je reste cependant impatiente de savoir pourquoi il me regarde ainsi, jusqu’à ce qu’il me pose une question qui semblait le tarauder depuis un certain moment.
J’ose relever un peu la tête, tout en prenant garde de ne pas le regarder en face, pour vérifier qu’il est bien sérieux dans ses propos. Pourquoi est-ce que mon âge suscite tant de questions ?
Les lèvres légèrement entrouvertes, je m’apprête à répondre, mais ma voix défaille et rien ne sort de ma gorge. Je soupire, respire, frissonne. L’effet d’un simple intérêt envers ma personne est inexplicable, mais il est là. Je ne comprends pas comment ces gens peuvent s’attarder ne serait-ce que quelque seconde sur mon cas. C’est tout de même étrange.
Mais le plus important maintenant, c’est de lui répondre, et de ne pas le faire attendre. Je crains toujours de l’agacer… mon beau sourire ambulant.

« J’ai… 19 ans… »

A nouveau, je baisse la tête et continu de marcher comme si rien ne c’était passé. Lui aussi reprend le rythme régulier qu’il avait quitté pour me poser sa question. Nous grimpons quelques escaliers, traversons des couloirs, passons devant des portes, puis arrivons devant La porte. Bibliothèque.
Squall l’ouvre et pénètre en ces lieux aux abords sombres mais au savoir si riche… et je le suis en silence.
La porte se referme derrière nous et je remarque une faible lumière au centre de la pièce, sur un bureau. Bureau, entre nous soit dis, présidé par personne. D’ailleurs il n’y a personne ici, à moins qu’ils ne se soient tous caché derrière une étagère. Cette idée me fait frissonner et aussitôt je viens m’approcher du grand monsieur au beau sourire.

« Dis…dis… il … y’a personne ? »

Je me demande soudain pourquoi est-ce que j’ai eu l’envi – et le culot surtout – de lui poser une question aussi débile. Je m’écarte un peu de lui, de peur de l’avoir fâché, et baisse la tête. Je le sais pourtant, qu’il ne faut rien demander, et surtout pas des choses aussi inutiles que ça !
Et puis, je ne risque rien, tant que je suis avec lui… n’est-ce pas ?


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Squall
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeMer 25 Juin - 14:31

« J’ai… 19 ans… »

19 ans?! Elle est plus âgée qu'elle n'y parait! Jamais je ne lui aurais donné cet âge, elle un physique trop enfantin pour que l'on puisse s'imaginer cela. Elle a presque le même âge que je suis censé avoir...si ce qu'elle dit est vrai. Il n'est pas a exclure qu'elle m'ai mentie pour éviter de réveler son véritable âge et ça la protégerai elle même si j'étais pédophile...ce que je suis censé être d'après la cour... Toutefois elle semblait sincère et je ne pouvais que la croire quand je regardais son charmant petit minois effrayé et timide. Toutefois même si elle a 19 ans, elle n'est pas gâtée par la vie, son côté féminin ne s'est pas vraiment développé et son physique est resté celui d'une enfant. La pauvre, elle n'a pas du avoir la vie facile tout les jours. Maintenant qu'elle m'a révélé son âge, la possibilité de l'erreur judiciaire a fortement diminuée. Soit elle a réellement commit de graves délits, soit une autre possibilité fait son apparition, on l'a confondue avec quelqu'un d'autre ce qui quand même un peu tiré par les trous du nez quand on la regarde.

Je suis sur que cette fille ne sait pas se servir d'une arme a feu et je doute qu'elle ai la force suffisante pour blesser mortellement quelqu'un avec une arme blanche. Enfin remarque, même un nourrisson est capable de trancher la gorge de quelqu'un dans son sommeil, mais son comportement me dit le contraire. Enfin l'habit ne fais pas le moine, comme d'habitude. Alors que nous entrions dans la bibliothèque, je la sentis un peu crispée en la regardant.


« Dis…dis… il … y’a personne ? »

Elle ne sentait pas a l'aise encore une fois, cette petite est très méfiante, ça se voit. Enfin lle n'avait pas tort non plus, il n'y avait absolument personne. Je regarde l'heure affiché au mur dans la vieille horloge. Celle-ci était très vieille et on pouvait voir un penduleen cuivre se déplacer lentement de gauche a droite, indiquant les secondes. Elle indiquait 20h30. Bizarre qu'il n'y ai personne a cette heure-ci en général les gens viennent se détendre ou se dépenser juste après avoir "manger". Je regardais Sadé puis je lui dit en souriant quelques mots pour la rassurer.

"Tu as raison. Mais tu ne trouves pas qu'on a toujours l'impression qu'il n'y a personne dans une bibliothèque de toute façon? Héhé.

Ce petit rire m'avait échappé sans que je m'en rende compte, je me faisais rire tout seul. Enfin bref, le silence se faisait réellement pesant dans cette salle, l'atmosphère était lugubre et peu rassurante du fait qu'il n'y ai que peu de lumière allumée et aucun rayon de soleil provenant de l'extérieur. Qui sait? Si ça se trouve dans moins de 10 minutes ce sera peut-être la foule ici. Je décidai en attendant de détendre l'atmosphère. Je m'avançai dans les rayonnages en lisant quelques noms d'auteurs tous inconnu...pour moi.

"Dit, tu connaitrais pas de bons auteur? Je crois que ta culture générale est largement supérieure a la mienne.

J'avais dit cela de manière amicale et sans la moindre trace d'ironie. Toutefois j'avais fait attention a bien choisir mes mots car je ne voulais pas réellement qu'elle sache certaines choses a mon sujet...
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Sadé Cuida
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeJeu 26 Juin - 8:24

Ce rire aurait pu détendre l'ambiance si je n'étais déjà pas si tendue. Je le regarde avec un léger air d'inquiétude. Mon grand bonhomme au beau sourire me semble différent tout d'un coup...
Mais non, tu divagues. Il est juste un peu joyeux ton monsieur, rien de plus sympathique sur lui je pense. Aller, pour le moment tu as joué la carte de la chance. Bella, Yoru, et puis maintenant Lui. Profites-en.
Oui, il faut profiter des bonnes choses qui nous arrivent, quand on peut.
Je hoche la tête avec un petite sourire sans répondre à sa remarque. Il est vrai que les bibliothèques sont toujours des lieux assez étranges. Silencieuses même s'il y a du monde, secrètes, sombres au fond des rangées... Il a raison, on s'y sent toujours un peu seul.
Très bien. Je m'engage un peu plus entre les étagères alors que Squall part dans un autre rayon. Je le regarde un instant, alors qu'il lit les tranches des livres qui lui passent sous les doigts. Il doit en avoir des bons auteurs, il n'y a plus qu'à chercher.
Quand à moi, je suis dans le rayon Policier. Je ne savais pas qu'une bibliothèque dans une prison pouvait même être classée. Qui est-ce qui se colle à ces tâches? S'il est possible aux détenus de faire quelque chose de pratique ici, j'aimerai bien m'occuper de ce lieu. Bien que... bien que du monde passe et repasse. Ce serait une manière pour moi de me familiariser avec cette vie qui pour moi n'aura pas de fin ailleurs qu'ici.
Je penche la tête sur le côté pour facilité ma lecture des noms d'auteurs, et m'arrête de temps en temps sur un personnage qui me revient à l'esprit. Mon doigts passe sur les reliures plus ou moins bien entretenues, puis s'arrête sur un nom qui me fait sourire de plaisir.
Agatha Christie. Une auteur sensationnelle dans se domaine. Je dis ça... mais je dis rien. Je n'ai lu qu'un ou deux bouquin d'elle, mais ils m'avaient plus. Quoi que... ça fait un moment que je n'en ai pas revu. Mort sur le Nil, c'était ma grand-mère qui me l'avait donné. Mais à l'époque, j'étais bien trop petite pour lire ce genre de roman, alors je l'avais gardé pour un temps meilleurs. Il y avait aussi Le train Bleu... je ne me souviens même plus de l'histoire.
A force de réfléchir aux personnages des histoires, à l'ambiance qu'il y avait dans ces livres et des divers enquêtes, je commence à oublier où je suis, avec qui et quand... jusqu'à ce que la voix de Squall résonne dans mes oreilles et me fasse sursauté comme une pauvre petite bête prise au dépourvue par un prédateur.
La main sur le coeur, j'essaie de reprendre consistance avant de lui répondre.
Il est juste derrière moi, dans la rangée d'à côté. Je n'avais pas vu qu'il avait bougé. Quelle frousse...

"Je..."

Culture générale supérieure à la sienne? C'est bien gentil, mais c'est faut... Le rose me monte aux joues comme si on m'avait accablé de compliment. Personne ne m'avait dit une telle chose depuis bien des années, heureusement qu'il ne peut pas me voir.

"Je... ne connais pas vraiment... les auteurs."

Ce qui est vrai, je prenais souvent des livres pour leur titres. S'ils m'accrochaient, alors ils filaient entre mes mains sans même que je ne m'attarde à leur auteurs. Seule Agatha m'est resté en mémoire, et d'autre.
Il faut pourtant que je fasse un effort de souvenir pour répondre à Squall. Il cherche peut-être quelque chose, et si je ne l'aide pas, il pourrait n'énerver...

"Je connais surtout Agatha Christie, une... auteur de policier... et... "

Je regarde encore un peu les auteurs des livres devant mon nez, voire s'ils peuvent m'aider à solliciter ma vieille mémoire lectrice.

"Je connais aussi Stefen King... mais le seul livre que j'ai lu de lui m'a fait peur..."

Pourquoi j'ai dis ça moi? je m'arrête brusquement dans ma recherche évasive et me crispe de tout mon corps. Je viens de... comme si... comme si je me confiais à quelqu'un. J'espère qu'il ne va pas en profiter, mais qu'est-ce qui m'a pris de faire ça! il en a strictement rien à faire de mes avis, je pense...
Un silence pesant s'installe alors que je le sens fureter encore derrière moi, dans sa rangé. Il faut faire quelque chose, quitte à s'enfoncer encore un peu.

"Et... vous? Vous connaissez... quels auteurs..?"

Une question. Je risque ma peau là, j'espère qu'il ne va pas se fâcher. Je me mets à trembler comme une petite feuille perdue. Je m'enfonce encore, j'ai les ch'tons. Ne pas parler, écouter, acquiescer. Pourquoi est-ce que j'ai parlé... a chaque fois c'est comme ça. Je prend un peu trop confiance, et ça finit mal.
T'as plus qu'à croiser les doigts, m'a p'tite.
Dis pas ça...


[hj: je tiens à préciser que j'ai jamais lu d'Agatha Christie, juste vu XD]
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Squall
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeJeu 26 Juin - 10:12

Quand je lui avais posé cette question, j'avais vu la petite souris qu'elle était, sursauter de tout ses membres. Je lui avais apparemment fait peur avec ma grosse voix ce qui n'était pas du tout mon attention! Je ne voulais pas faner cette petite fleur fragile qui prenait son temps a fleurir. Ce qui n'était pas réellement normal, peut-être a t-elle un handicap physique?Peut-être qu'il lui faut plus de temps que la moyenne probablement. Je la voyais qui tremblait encoe de tout ses membres, ell ne semblait pas être habituée a la présence d'une personne comme moi. Ou peut-être une personne comme moi lui a fait du mal dans son enfance encore jeune.

"Je... ne connais pas vraiment... les auteurs."

La réponse me déceva un petit peu, je m'attendais a connaître quelques auteurs tout de même, mais elle ne semblait pas très calée non plus en littérature. Toutefois je pouvais sentir dans sa voix qu'elle voulait tout de même dire quelque chose. Tranquillement j'attendais en parcourant les rayons a la recherche d'un livre en particulier qui pourrait m'aider.

"Je connais surtout Agatha Christie, une... auteur de policier... et... "

Agatha Christie, un nombre incalculabre arborait son nom, elle en vait écrit plus d'une centaine, balèze la nana. En tout cas elle a de l'imagination, beaucoup d'imagination... Parce que, a mon avis, c'est pas avec un minimum d'intelligence qu'on écrit des romans policiers. Il faut penser a toutes les éventualitées et toute les supprimées jusqu'a ce qu'il n'en reste plus qu'une qui résolve l'enquête.


"Je connais aussi Stefen King... mais le seul livre que j'ai lu de lui m'a fait peur..."

Stephen King, lui aussi potait a son nom un grand nombres d'ouvrages. Tous des pavés de 300 pages au moins. Ses histoires devaient être peu communes et effrayantes enfin d'après ce que raconte Sadé. Lui aussi avait beaucoup d'imagination, parce que effrayé quelqu'un via un livre n'est pas une mince affaire. Lui aussi devait-être un auteur a renommée mondiale. Après moultes recherches, je tombais enfin sur un ouvrage intéressant "Les secrets de l'amnésie chronique ou partielle". Je le pris avec moi , le nom de l'auteur avait été effacé par quelqu'un et il était très poussiereux, cela faisait apparemment un bon bout de temps qu'il n'était pas sorti de son rayon. Je commença a le feuilleter tout en me rapprochant de Sadé, j'étais environ a 5 mètre d'elle quand elle lança.

"Et... vous? Vous connaissez... quels auteurs..?"

Une question a laquelle je m'attendais et que je redoutais, pourtant j'étais sur qu'elle serait posée a un moment ou a un autre. Je m'avançai vers Sadé et m'assit a côté d'elle avant de sourire et de dire d'un ton amical sans nulle trace d'agressivité.

Je ne suis pas sur de vouloir te répondre car je n'ai pas envie de t'effrayer avec mes histoires et de perdre une amie...Mais tu sais, tu peux me tutoyer, je ne suis pas une personnalité.

Toujours souriant, je regardais le livre posé sur mes genoux éspérant que le titre exprime bien son contenu.Je ne pensais pas a grand chose, mon regard était pensif et tourné evrs le titre du bouquin. Mon sourire n'avait toujours pas disparu mais mon teint avait pris une tournure plus ou moins triste...

[hrp: moi non plus xD. Juste pour prévenir ça s'écrit stePHen King ^^]
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Sadé Cuida
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeJeu 26 Juin - 17:27

Comme une impression de proximité. Je frissonne et me retourne pour me rendre compte que mon bonhomme est à côté de moi. Du moins, pas bien loin. Je ne l'avais même pas entendu se déplacer, tant j'étais anxieuse à l'idée de lui déplaire en lui répondant ainsi. Mais il s'avérerait que ce n'en soit pas le cas.
Tout aussi calme et quelque peu de bonne humeur, il s'assoie et pose un bouquin sur ses genoux.
Le volume me paraît assez épais et lourd, il remue en tout cas la poussière. Peu de personne, avant Squall, ont dû s'y intéresser.
Je m'approche un peu, alors qu'il commence à me répondre. Je sens dans le ton de sa voix qu'il prend son temps. Il ne veut pas me dire quelque chose... et c'est certainement pas moi qui vais lui tirer les vers du nez. Je serai la dernière personne à faire une telle chose. Si irréfléchie, si imprudente...
Je hoche la tête, mimant de comprendre; mais là vérité est tout autre. Non, je ne comprend pas. Qu'est-ce qui peut bien avoir un rapport entre des auteurs de livre et m'effrayer moi? Je sais que je suis sensible et que j'ai peur, constamment. Mais de là à trembler parce qu'il ne veux rien dire sur ses auteurs... peut-être qu'il ne connaît que des écrivains terrifiants? ou de porno...

A cette idée, je me refroidis un peu de rester en sa compagnie, mais il me suffit d'un regard vers lui pour me faire penser que les oeuvres érotiques n'ont rien à voir là dedans. Il y a autre chose.

La faible lueur qui passe entre les deux étagères qui nous entour éclaire partiellement le visage de Squall, lui donnant une mine plutôt étrange. Certain traits de son visage sont accentués, tandis que d'autre sont adoucis, pour nous donner un monsieur boudeur, ou triste.
Mes yeux glissent de son visage - non sans charme - à ses mains posées sur le volume qu'il a choisit. Avec un peu d'attention... et en forçant un peu sur les yeux... j'arrive enfin à lire le titre du bouquin.
Perplexe. Je reste quelque seconde dans un silence des plus total, mon regard allant de la couverture du livre au visage de Squall. Jusqu'à ce que je me rende compte que mon geste peut paraître largement déplacé. Ce pour quoi je cesse instantanément de faire ce va-et-vient irritant, et que je me met à baisser la tête.
Soudain prise d'une incontrôlable envi de lire un bouquin tout en bas de l'étagère. Je m'agenouille, regarde le titre sans le lire et prend le livre. Je l'ouvre et feuillette, sans vraiment y faire attention, mon but principale étant de m'évincer un moment pour ne pas paraître un temps soit peu insolente envers mon bonhomme au beau sourire.

Tout cela chamboulant tant mon esprit que j'en zappe la fin de sa phrase. Le tutoyer, il veut que je le tutoie. Encore un qui me surprend.
Je me souviens... l'interdiction formelle qui m'avait été donnée. Je ne devais pas le tutoyer, pas le regarder, encore moins en face, ni lui poser de question. On s'y habitue, mais après, quand on rencontre des gens qui ne vous demande rien de tout ça, bien au contraire, on finit par se sentir déstabilisé.

"D'a... d'accord... tu"

Deuxième page. Une image l'illustre. Une femme se faisant couper la tête à la hache par un homme en tenu de bûcheron. Aussitôt, je referme le livre d'un coup sec. L'image reste pourtant gravée dans ma rétine.
Je me relève doucement, me concentre pour ne pas succomber comme toujours au vertige, puis regarde Squall avec un petit sourire.

Le silence me paraît encore aussi lourd qu'un bloc de béton porté sur la poitrine et le besoin urgent de le rompre se traduit par une erreur de plus de ma part. Je lui pose une question.

"Tu... t'intéresses... à l'amnésie?"

Mais après tout, il m'a bien dit qu'il n'était pas méchant, du moins, il l'insinue. Et moi, je sens qu'il est sympa ce bonhomme. Malgré cette faible ressemblance avec un souvenir quelque peu mauvais... cette voix... ces yeux. Qu'importe. C'est différent maintenant.

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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeJeu 26 Juin - 18:00

Pensif et amoitié abattu, je fixais mon livre en ne pensant a rien d'autre qu'a ma personnalité.Je pouvais sentir les yeux doux de Sadé se poser sur moi et me regardant d'un air perplexe. Je sentais qu'elle regardait le titre du livre. Je me suis dit "Ca y est c'est fini, elle va s'enfuir et ne voudra plus jamais me voir.". Lentement j'attendais. J'attendais le grincement de sa chaise, le souffle haletant de la petite souris ayant pris peu ainsi que les bruits de pas légers d'une petite fille qui court se réfugier ou elle peut...

Mais il n'en fut rien, Sadé restait la, surement elle avait pris peur mais ne voulait pas me le montrer en s'enfuyant. Peut-être attendait-elle le bon moment pour partir et laisser un vieux malade tel que moi. Toutefois je lui étais quand même reconnaissant de rester un peu plus avec moi. J'avais besoin de compagnie et celle de cette petite souris a côté de moi était fort agréable.


"D'a... d'accord... tu"

Je la regardais, attendrit, j'aimais regarder son petit visage timide, j'avais envie de la carresser mais je m'en empêchai moi-même, qui sait comment elle pourrait interpréter cela. Même si son corps n'était pas du même avis, j'avais l'impression que son visage enfantin devenait de plus en plus enfantin a chaque fois que mes yeux se posaient sur elle. Au moins, en apparence, notre relation sera réellement amicale la et ne sra plus comme celle de la souris qui parle au chat. Maintenant elle me tutoyait, je me sentais un peu plus humain désormais, cette vieillesse intérieure avait disparu avec cette révélation.

"Tu... t'intéresses... à l'amnésie?"

D'une certaine manière, cette question m'obligeait a parler de ce dont je n'avais pas réellement envie. Je ne voulais pas qu'elle parte. Je voulais qu'elle reste, je me sentais plus humain a ce côté, et j'oubliais mon côté malade mental. Je voulus tout de même l'avertir. Je garda mon sourire et prit un ton amical même très doux.

Sadé... si je te dis pourquoi je m'y intéresse. Sache que je ne t'en voudrais pas si tu t'enfuit...

Je souhaitais qu'elle y soit préparée,je ne voulais pas la choquer ou l'appeurer, du moins pas trop. Parce ce que ces récations étaient inévitables. En regardant a nouveau devant moi j'aperçu alors un autre bouquin, tout aussi intéressant, rapidement je le pris avec mon bras et le posa a son tour sur mes genoux. Lui aussi avait un titre intéressant. "Comparaison entre le dédoublement de personnalité et la schyzophrénie"
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Sadé Cuida
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeJeu 26 Juin - 18:38

Il y a... quelque chose de triste et de fraternel dans le regard du monsieur. Je ne sais pas comment l'interpréter, éprise entre ma peur-née et mon envie d'être entourée d'alliés pour survivre.
Pendant un quart de seconde, je me surpris à le regarder dans les yeux. Comme hypnotisée. Mais je reviens très rapidement sur ma faute et détourne le regard, reportant mon attention aux divers ouvrages se présentant à nous.

Il serai temps de se calmer et de montrer un peu plus de confiance en cet homme, Sadé. Ta méfiance, il risque de mal la supporter.
Alliant pensées et gestes, je tire vers moi un autre siège et m'y installe. Non pas aussi à l'aise que Squall, bien au contraire. Au bord du siège, à peine comme si je devais me préparer à partir en sprint. Pas que je prévois à un quelconque moment de fuir. C'est une mesure de précaution.
Serte, inutile, étant donné que cet homme est bien plus fort et rapide que moi, mais le fait est là. Les souris courent toujours avant d'être attrapées par le chat.

Et là, la sourie n'est pas tranquille.
...je ne t'en voudrai pas si tu t'enfuis...
Non, la sourie n'est pas tranquille, car ces mots ont déjà frôlés ses oreilles. Avec la même connotation. La même définition.
Je soupire, ou plutôt essaie de reprendre mon souffle, et regarde fixement en face de moi, comme si la solution était là.
Non, je ne suis pas idiote.

De moins en moins, sans doute. Je ne m'en étais pas rendu compte, mais avec le temps, j'ai appris. Bien des choses. Notamment la reconnaissance. Et si c'était flou avant, maintenant, c'est un peu plus clair. Sans pour autant être pur.
Des doutes viennent se semer tranquillement dans mon crâne perturbé tandis que je pose une dernière fois mon regard sur la couverture de son livre.

Ma tête ballotte de gauche à droite. Je ne comprend pas, ou j'ai simplement peur de comprendre. Mes mains pâles viennent serrer mes genoux.
Mon ami à quelque chose à cacher.

"Je... ne peux pas... m'enfuir..."

Comme une impression de déjà vu. Comme une impression de déjà vécu. Il me semble avoir déjà dis ça, que ces mots ont déjà passés la barrière de mes lèvres, dans le même sens, le même contexte.
Mon corps tout entier lutte pour ne pas s'enfoncer dans le souvenir.
Il faut que je sois plus forte. Et je sais que la peur m'affaiblit. Mais cette peur n'est pas sans source. Cette peur, elle vient de mon passé.
Pour commencer, il ne faut plus que je pense à avant. Pour le coup... j'aurai bien aimé, moi aussi, avoir tout oublié.

Un mouvement de la part de Squall attire mon attention et accentue ma tension. Il ne fait que prendre un autre livre. Je ne veux pas lire le titre. Je ne veux pas lire entre les lignes, comme on dit. J'ai peur d'en savoir déjà trop, et j'ai pas envi de savoir plus. J'ai peur que ça ne corrompe un bon début de relation. J'ai peur de voir autre chose dans le regard de mon bonhomme au beau sourire, quelqu'un d'autre qu'un ami, quelqu'un d'autre que quelqu'un de bien.

Le mal est partout ma petite. Le mal, tu peux l'incarner toi même. C'est pourquoi tu vas faire tout ça, sans poser de question. Non... ne me regarde pas. Tu vas écouter, seulement. On se reverra.


[HJ: dsl, ça se voit que je suis fatiguée hum]
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeJeu 26 Juin - 20:01

Je ne savais que penser, je regardais mes livres, perdus dans mes pensées. Peut-être ceux-ci allait réveler beaucoup de choses, peut-être que je me connaitrais mieux ensuite. Avec beaucoup de chances, dans le livre sur l’amnésie, ils expliquent des façons de regagner la mémoire… Mais une question se posait en moi…En avais-je réellement envie ? Peut-être j’allai découvrir d’autres erreurs en feuilletant ce bouquin. La présence rassurante de Sadé me tira de mes pensées. Elle s’était installée a côté de moi, par confiance ? J’en doute. Toutefois elle était bien la et c’était un fait. Peut-être voulait-elle me montrer qu’elle me fait confiance désormais. Mais pour combien de temps ? Qui sait ce qu’elle fera quand je lui aurais dévoilé la vérité…toute la vérité…enfin celle que je connais. Elle semble disposée a m’écouter… je me lance.

Si je m’intéresse a l’amnésie…

Je m’arrête un court instant pour choisir mes mots afin de ne pas la choquer du moins pas trop je l’éspère.

…c’est parce que je suis moi-même amnésique.

Je prend le deuxième livre entre mes mains tremblantes.

Et si je m’intéresse au dédoublement de personnalité…c’est parce que je suis malade…

Je parlais d’un ton triste et abattu, comme si quelqu’un de ma famille était mort…si j’ai déjà eu une famille…

J’ai été enfermé ici parce que…j’ai…j’ai…j’ai v…

Mes mots ne sortaient pas e ma bouche, comme si une force supérieure m’empêchait de parler voulant ainsi cacher toute la vérité a Sadé. Mais elle devait la connaître, je devais lui dire ce que je sais afin qu’elle sache prendre correctement ses décisions en connaissant tout les aléas possibles…

J’ai été enfermé ici parce que…. J’ai violé et tué une petite fille de 12 ans. Mais je suis amnésique, je ne me souviens de rien de ce qui s’est passé avant mon procés. C’est pour cette raison que je suis ici. En plus je ne sais même pas si « Squall » est réellement mon nom. C’est ainsi que l’on m’a appelé quand je suis arrivé ici…

Je reprend mon souffle car celui-ci était coupé a cause de ma tristesse débordante et de la boule que j’avais a l’estomac…

Je suis malade car j’ai quelque chose en moi…quelque chose d’horrible…quelque chose de pervers et de cruel. Peut-être que c’est lui qui a tué cette petite fille et qui a pris contrôle de moi. Peut-être que « Squall » est le nom sous lequel il apparaît. Ou bien peut-être j’ai réellement tué Julie et je ne m’en souviens tout simplement pas. Je ne sais même pas a quoi ressemble cette petite…

Je regardai a présent Sadé dans les yeux.

Sadé…je dois te dire quelque chose…

Je marquai une pause afin qu’elle comprenne que je suis sérieux

Sache que je laisserais jamais cette chose te faire du mal. Jamais ! Et si jamais le seul moyen pour l’arrêter est de me tuer… je le ferais ! Mais si jamais cette chose reprend le contrôle. Cours comme tu n’as jamais couru et cache toi jusqu'à ce qu’il s’endorme. Comme ça tu pourras l’éliminer dans son sommeil. Et si jamais un jour c’est le cas…

Je lui prit les mains, toujours en la regardant dans les yeux, mon ton cette fois était plus sérieux et déterminé afin qu’elle comprenne l’importance de ce que j’allais lui dire…

N’hésite pas !

J’avais a present laché calmement ses mains et regardai mes livres, une envie folle s’empara de moi, je tentai de la contenir mais je n’y arrivais pas, elle était trop puissante, je pris la tête dans mes mains et quelques larmes s’écoulèrent sur la couverture des livres…

[hrp: tkt moi aussi je suis crevé >_<]
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeVen 27 Juin - 4:18

Si je pensais savoir un bout de vérité, à propos de Squall, je ne m'attendais pas à la suite de l'histoire.
Moi, droite comme un "i" sur le bout de mon siège, les doigts crispés sur mes genoux, et lui bien installé sur son siège, me dévoilant des choses que j'aurai peut-être préféré ne jamais savoir.

A chacune de ses révélations, je hoche péniblement la tête, le regard dans le vide. Tu n'es pas obligé de tout me dire Squall, tu n'es pas obligé, loin de là...
Pourtant il continu. Sans doute ne dois-je pas l'interrompre.
Je risque un coup d'oeil vers lui et tombe nez à nez avec un tout autre homme. Mon bonhomme au beau sourire est partit faire un tour, sans crier "gare". Je ne vois plus qu'un visage tiré par la tristesse. Son ton sérieux vient ponctuer le tout.
Je ne suis pas habituée à ça, je n'ai jamais était la confidente de personne.

Enfin si, mais ce n'était pas pareil. Contrainte d'écouter les horreurs commises par un homme qui a tout simplement besoin de parler. Avant de...
Passons.

J'apprend par la suite qu'il ne s'appelle pas vraiment Squall. Je ne veux même pas souligner le fait qu'une petite fille serait passé entre ses mains. C'est inconcevable. Il est si gentil avec moi, pour le moment. Je ne le vois pas abuser d'une enfant.
Mais pourtant... il a été envoyé pour ça. Je suis bien placée pour savoir que la justice ne fait pas toujours très bien son boulot, mais en même temps, je n'ai rien nié. Mais lui? S'il est amnésique, il aurait pu croire qu'il avait fait tout ça parce qu'on lui en avait persuadé. Ce n'est pas plus compliqué, je pense. Quelqu'un qui n'a pas le souvenir du jour passé peut croire n'importe quoi.

Je me rend compte peu à peu que j'essaie de trouver des alibis à mon bonhomme. Mais c'est inutile. On ne peut plus retourner en arrière et je suis prêtes à parier que les dossier des prisonniers finissant à Sadismus sont à jamais clos, et ne seront jamais plus ouverts.

Et puis, en plus d'être amnésique, Squall est... Schizophrène. Je ne me l'imagine pas non plus changer soudainement de personnalité, ou s'inventer une vie. Mais je ne le connais pas, et je ne l'ai jugé que par sa gentillesse. Au premier abord...
Cela ne manque pas de m'attrister profondément.
Tant et si bien que mes yeux commencent à s'humidifier et de petites larmes viennent se former à leur coins. Je ne veux pas le voir triste, ce n'est pas son rôle. C'est moi qui ai toujours été battu, qui ai toujours eu des problèmes injustement. Pas lui.

Il se tourne vers moi et me prend les mains, pour lui faire promettre qu'en cas de danger, je fuirai. Que dire. Bien sûr que non, je ne partirai pas. Je ne peux pas. Si jamais il change vraiment de personnalité et veux soudainement me faire du mal, je n'aurai jamais la capacité de fuir. Je le sais, pas la peine d'essayer quoi que se soit.
Pour tout réponse, je hoche à nouveau la tête. Ma mine est grave, autant que la sienne. Mais les larmes sont en plus dans le paysage.
Il me lâche les mains, avec une grande délicatesse, et je vois avec horreur ses épaules trembler. Il se prend la tête dans les mains et des larmes tombent sur ses livres.

"Non... pleur pas Squall..."

Je ne peux pas laisser faire ça. Mon coeur vient de se fendre en deux. Je ne suis vraiment pas faite pour ça, personne ne m'a jamais montré ses faiblesses et voilà que mon bonhomme se met à pleurer.
Totalement désemparée, je ne sais plus quoi faire. Mais j'ai envi de le consoler. Je m'approche un peu de lui, assez pour le toucher, et finis par lui passer mon faible bras autour de ses grandes épaules.

Par contre, je ne sais pas quoi lui dire. Je ne peux pas lui dire que tout ira bien, car si son double existe bel et bien, non, ça ne se passera pas bien. Je ne peux pas lui dire non plus que je partirai si ça se gâte car je sais que je ne pourrai pas le faire. Au moindre danger, j'ai tendance à resté paralysé par la peur. Mais j'aimerai qu'il se sente mieux.

"Je... ferrai ce que tu veux..."

Pour que tu ne sois pas si triste. Je me sens comme accablée par cette mine si grave et ces larmes. Il n'a pas le droit de me faire ça, moi qui me met à chialer avec lui comme une idiote.
En même temps, j'ai peur de dire quelque chose qui ne lui plairai pas. Qui sait ce que peut faire un homme triste.

"Mais... pleur pas..."
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeVen 27 Juin - 6:06

Je regardais les deux-livres que j'avais entre mes mains, nouvellement tachés. Je sentis un liquide froid me couler des yeux, moi pleurer? Suis-je réellement doué de sentiment? Ou bien ne suis-je qu'une machine a tuer manipulée par mon double maléfiques. Une pensée horrible me traversa soudain l'esprit... Et si c'était moi le dédoublement de personnalité ? Et si la véritable personne tout a fait consciente de ses actes c'était lui et pas moi ? Si ca se trouve, a n'importe quel moment je vais disparaître... moi et toute ma petite mémoire ainsi que la gentillesse et la tendresse qui composait acuellement mon coeur ensenglanté et meurtri. Je tournais la tête et regardais Sadé, elle pleurait...

MERDE...LA BOURDE! Moi qui pensais qu'elle serait juste appeurée et qu'elle serait parti en courant, ce qui aurait été une réaction normale de la part d'une personne se méfiant de moi. Mais Sadé ne bougeait pas, elle restait la, meurtrie, je l'avais touché au plus profond d'elle même. Je n'osais plus rien faire, peut-être que c'était des larmes de peur et qu'elle risquait a tout moment de s'enfuir. Ou bien... peut-être ce sont des larmes de compassion... Je me sentais coupable, je ne voulais pas la blesser, tout simplement la prévenir. Je sentis soudainement un contact léger et chaud dans mon dos, ce qui me donna la réponse a ma question. Sadé avait passé son petit bras autour de mes réponses, surement essayait-elle de me réconforter je ne voyais aucune autre explication logique a tout cela.


*Mais merde oublie les explications et pense aux sentiments!*

C'est ce que ma conscience me disait de faire, mais c'était pas si facile que ça, moi qui n'avais jamais vu quelqu'un pleuré ou quelqu'un exprimant ses sentiments aussi clairement. Je ne savais que faire si ce n'est que penser a Sadé, je pensais a comment on s'est rencontré ce qu'on avait dit et tout... Et voila que des remords apparurent au fond de moi...

"Non... pleure pas Squall..."

Je ne pleure pas Sadé... ce n'est qu'une poussière dans l'oeil...je ne peux pas pleurer, je suis dénué de sentiments.

J'avais répondus cela instinctivement sans réfléchir a ce que je disais réellement. Je ne pouvais dire ce que je ressentais plus clairement que cela. Je ne me sentais plus vraiment humain malgré la présence de Sadé a mes côtés. Etait-ce cela la déprime? Je n'en sais rien, je n'ai pas de sentiments... Comme pris d'un remord profond et soudain, je pris Sadé dans mes bras et la serra contre moi.

Je suis désolé Sadé...terriblement désolé...je n'aurais jamais du te parler de tout cela. Pardonne moi.

Je ne savais pas comment elle ressentait cela quand je l'ai prise dans mes bras mais moi je me sentais mieux. Ca me faisait du bien de la prendre dans mes bras. Lentement, j'enlevais mon étreinte et souris a nouveau en regardant droit devant moi. Je voulais mettre fin a tout cela, fin a ce cauchemar, je ne voulais plus faire souffrir Sadé et je ne voulais plus faire souffrir personne de toute façon. Je ne sais pas pourquoi, mais je voulais mettre fin a mes jours...
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeVen 27 Juin - 6:43

Une poussière dans l'oeil. Pour le coup, un sourire passa sur mes fines lèvres. Bien sûr, c'était une poussière dans l'oeil qu'il avait. C'était ce qu'ils disaient sûrement tous. Les hommes, je crois qu'ils font tous ça. Ils n'aiment pas montrer leur faiblesse, c'est compréhensible.
Moi, je n'ai plus peur de ce côté là. La faiblesse fait partit entière de mon être, je ne peux pas la cacher.
Cependant, il semblerai que de me voir pleurer, Squall se sente démuni. Moi qui était il y a quelque seconde attristée par son état, voilà que l'on venait de changer nos rôles. Il ne voulait sûrement pas me faire pleurer, mais s'il savait...
S'il savait que c'était facile de me faire pleurer. Moi qui peux pleurer toute seule dans le noir, quand les émotions sont trop fortes, quand le mal autour de moi est trop oppressant.
J'avais juste appris à me cacher dans ce genre de situation.

Encore là, c'est différent.
Je sentit mon bonhomme m'attirer fortement à lui et me serrer fort contre lui. Surprise par sa réaction, mon souffle s'arrêta net en même temps que mon petit coeur. Un faible instant suffit à me calmer. Non, il n'était pas entrain de m'étrangler. C'était... pour la première fois depuis longtemps, une étreinte amicale.
Silencieuse, je l'écoutais qui s'excusais de m'avoir fait pleurer, se reprochant même de m'avoir tout raconter, avant de me lâcher.
Ma main resta sur son avant bras. Je ne suis plus à ça près. Si je dois mourir pour insolence, je n'aurai finalement pas tout perdu. Qui aurait pu croire que se serai dans une prison que je rencontrerai enfin des gens biens?
Pas moi en tout cas.
Maintenant, c'est bon...

"Non... non..."

S'il ne me l'avait pas dit, je l'aurai peut-être appris autrement. Et là j'aurai sûrement été apeuré. Mais il ne peut pas savoir. Il ne peux pas connaître la fragilité sans limite de la petite sourie que je suis.
L'une de ces personne qui ne peut vivre sans que quelqu'un soit à ses côtés. Quelqu'un qui tremble pour un rien, quelqu'un qui a peur mais qui ne peut pas fuir, quelqu'un qui ne parle jamais pour dire son opinion de peur que ça ne plaise pas, quelqu'un qui apprend simplement à ne pas être humain.
Quelqu'un, pour finir, que je déteste. La seule personne que je peux me permettre de haïr, c'est moi.
Alors Squall, ne regrette pas de m'avoir tout dis.

"Tu as... bien fait..."

Je le regarde un instant avec mes grands yeux humides et lui souris, comme si tout allait s'arranger dorénavant.
Je me surprend maintenant à avoir une once de confiance en cet inconnu. La naïveté me mènera loin dans mes conneries.
Dis pas ça.
Je dis ce que je pense.
Il est bon et gentil, il ne me fera jamais de mal.
Il est amnésique et Schizophrène, je sais pas ce qu'il te faut de plus.
Laisse moi tranquille.

"Je... ne peux pas te pardonner... si tu... n'as rien fait de mal..."

Première fois de ma vie que je dis une telle chose. Première fois aussi qu'on me demande pardon, à moi. Comment peut-on s'abaisser au point de dire de telles chose à moi? Je ne suis rien, ne vaut rien. Je ne comprend pas. Pourquoi tant de gentillesse?
Mon regard s'attarde sur son sourire et son regard dans le vide. Il m'inquiète un peu. A quoi pense-t-il?

"Ca... va ?"

Ma petite main monte à son épaule et vient la serrer doucement - en même temps, elle ne peut pas faire autrement que doucement.

"Je t'assure... que tu as bien fait..."

Qu'est-ce que je peux faire d'autre pour lui faire entendre raison? Il n'a pas le droit de me faire ça. On ne peut pas être sentimental avec moi, on ne peut pas me montrer un semblant de respect, on ne peux pas me demander pardon; encore moins pour quelque chose qui n'en vaut pas la peine.
Le monde ne tourne plus rond. J'ai l'impression qu'il y a de la déprime dans l'air.
Ma petite voix vient rompre le silence, dans un vain effort de le consoler d'un mal que je ne comprend pas.

"Hey..."

Tout cela va à l'encontre de ma nature.
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeVen 27 Juin - 7:58

Je ne sais plus quoi dire, je en sais même plus ce que ej fais dans ce monde de merde. J'ai envie de crever, de disparaitre, de ne plus exister. Toute façon qui pleurera ma mort? Personne ne me connait, je ne connais personne. Elle passera inaperçue et tout le monde continuera d'être "Happiness" ou presque tout le monde.

"Tu as... bien fait..."

Je la regardais, sa compassion me touchait, Sadé, la petite lumière au bout du chemin dans ce monde de merde. La seule personne qui ai déja compté a mes yeux. La première...et peut-être la dernière. Quand je la regardais, je reprenais espoir malgré tout, elle est qui est si douce, si pure, si innocente. Mais la rien a y faire, même si j'aimais tout le temps la regarder, ma déprime ne s'envolait pas. J'étais vraiment tombé tout au fond du trou et je creusais encore.

"Je... ne peux pas te pardonner... si tu... n'as rien fait de mal..."

Je la regardais a nouveau, comme si j'étais choqué par ce qu'elle venait de dire. Et je regardais a nouveau mes bouquins.

Si Sadé, j'ai fait quelque chose d'impardonnable. Je t'ai fait du mal et ça je ne peux me le pardonner.

Je pensais chaque mot que je disais, je ne pouvais réellement pas me le pardonner. Elle qui est si douce...l'avoir fait pleurer me fend le coeur. Je ne voulais pas lui faire de mal mais je lui en avais fait inconsciemment et ça me faisait mal...très mal. Je pouvais sentir son doux regard sur ma peau mais je souhaitais me cacher. Je ne voulais pas qu'elle me regarde, je n'en suis pas digne.

"Ca... va ?"

Sa petite voix rompait le silence pesant qui s'était installé par ma faute ici, elle attendait une réponse, j'allais lui en donner pour qu'elle ne s'inquiète pas, je voulais la rassurer même si ce que j'allais dire était faux. Je la regardais et mon sourire réapparaissait tout seul.

Oui...Ca va...

A vrai dire, je n'en pensais pas un mot, je n'avais qu'une seule envie, la protéger. Je voulais crever pour pas qu'elle ait a me craindre un jour. Mais je devais faire cela de façon discrète, je ne voulais pas qu'elle le voit, je commençais a m'imaginer des méthodes toutes aussi gore et subtiles les unes que les autres.Mon regard perdu dans le vide et mon sourire avait disparu. Je ne m'étais même pas rendu compte que je faisais un mouvement de cisaille avec ma main gauche et sur les veines de ma main droite.
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeVen 27 Juin - 9:17

Non, ça ne va pas. Et je n'ai pas besoin d'être un fin psychologue pour savoir ça. Mon beau sourire sur patte bien de s'envoler, à nouveau, et il regarde dans le vide comme s'il espérait même y faire face. Non, ça ne va pas du tout et je n'arrive pas à comprendre.
Quelqu'un comme moi, du haut de sa petite taille, avec sa petite force, et par dessus le marché avec sa grande faiblesse, peut comprendre un mal aussi puissant que celui qui ronge Squall.
Franchement, je me trouve désemparé devant la situation. A peine dit-il que ça va que je le surprend à mimer un ciseau près de son poignet.
Voilà autre chose. Il penserait au suicide? Sa vie ne vaut-elle vraiment pas le coup de continuer?

Je sais mieux que quiconque que la vie n'est pas bien supportable ici... mais je suis moi! Petite souris sans repère, faible, et vivant grâce aux autres. Je ne cherche pourtant pas à m'éliminer. Je n'y ai même jamais pensé.
Même lorsque mon visage était balafré d'une dizaine de coups, même quand mes côtes étaient douloureuses à ne plus pouvoir respirer, même quand la faim était prête à me tuer... Je ne pourrai même pas dire pour quoi je n'ai jamais songé à cela.
Résignée, je suis résignée à vivre la vie que l'on m'a donné, et ce, jusqu'à ce que mort s'en suive.

Mais il semblerai que la situation ne soit pas comparable. Si je me plain de ma vie, Squall lui, ne peux pas en faire autant. Il ne la connaît pas. Passé son jugement, il ne se souvient de rien. Si ce qu'il me dit est juste, il est dans un monde, perdu, comme un nouveau-né qui voit le jour depuis peu. Amis, famille, enfance, passé, tout est rayé de la carte.
Et on se trouve en prison, sans même savoir ce qu'on a fait pour en arriver là.
Non, décidément, ce n'est pas comparable.
Peut-être que demain, il ne se souviendra pas d'aujourd'hui. Peut-être que c'est ça, la peur de Squall. La peur de l'inconnu, de son inconnu, de lui-même. C'est en cela qu'est marqué notre plus grande différence. Pourtant... je suis là. Je ne tremble pas comme une feuille, comme je devrai le faire en temps normal. Je suis même attendrie au point ou mes larmes ne comptent plus. Et lui qui s'en veut de m'avoir blessé.

Mais qui, dans ce monde, m'a déjà fait ça? Qui s'en ai voulut pour m'avoir fait simplement pleurer?
Personne. Non, jamais personne. Un élément qui me force une fois de plus à accorder un bout de plus de ma confiance à ce bonhomme. Je ne veux pas le voir aussi mal, mais je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas prendre d'initiative.
On m'a toujours dit ce qu'il fallait faire. Jamais je n'ai eu le libre arbitre.

Je pose ma main sur la sienne, stoppant ainsi son mime d'une fin de vie terrible.

"Je... ne suis pas... blessée..."

Mes yeux cherchent les siens, au risque de ne plus voir pour le restant de mes jours, et enfin, trouvent son regard. Je lui souris doucement, cherchant mes mots pour l'apaiser et surtout pour le convaincre de rester parmi nous. Avec moi.

"Dé...désolée... je... m'émeus très vite..."

Sur ce, je baisse la tête, incapable de soutenir un regard plus longtemps. J'ai l'impression de ne pas être moi, de jouer un autre personnage, pour avoir le courage de parler et d'agir envers quelqu'un.
Je ne connais rien de lui, mais quelque chose me force à aller vers lui. Sa gentillesse m'attire, et peut-être me mènera-t-elle au fond d'un gouffre. Je suis prête à prendre le risque, pour ce qu'il me reste à faire...

"Tu ne peux pas... me quitter... comme ça."

A force de chercher mes mots, je finis par ne pas réfléchir à ce que je dis. Tout ce que j'essaie de faire, c'est de le convaincre. Personne ne mérite de finir ainsi, personne. S'il ne se souvient pas de ses proches, je suis certaine qu'il y a quelque part dans ce monde quelqu'un qui pense à lui. Il est vrai que c'est dommage qu'il ne puisse pas s'en souvenir.
Je me penche et viens retirer les livres de genoux du jeune homme. Ce n'est peut-être pas si bon pour lui qu'il se mette à s'y intéresser de trop près.
Il y a des maladies irrémédiables, mais pour la Schizophrénie, je crois savoir que seuls les psychologues y peuvent quelque chose. Cette maladie est généralement dû à un choque émotionnel très fort... mais bien sûr, il ne s'en souvient pas.
Je pose les livres sur l'étagère en face de moi et regarde mon bonhomme avec une certaine crainte. Mon geste risque de ne pas lui plaire, mais comme je le dis souvent... au point où j'en suis...
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeVen 27 Juin - 9:53

Je méditais sur comment finir mes jours en paix, sans embêter personne. e ne voulais plus d'un tel enfer, ça aurait peut-être été plus supportable si 'avais ne serait-ce qu'un souvenir, mais rien n'a y faire, les seuls souvenirs que j'avais revenaient sans cesse dans cette prison et ça ne je le supportai plus, je suis un malade plus faibles que les autres. Certains ça fait plusieurs dizaine d'années qu'ils sont ici et ils ne bronchent pas contrairement a moi. Je me rend compte alors que je suis sur le même niveau émotionnel que Sadé. Du moins je le pense. Moi aussi je suis fragile contrairement a ce que ma carrure laisse penser. Je regardais toujours devant moi quand je sentis un contact très doux arrêtant net les mouvements que mes mains faisaient seules. Qu'est ce que j'étais en train de faire? Je ne sais pas et Sadé voulait que ça s'arrête.

"Je... ne suis pas... blessée..."

Sa douce voix m'aidait a conserver le contrôle de moi-même. J'en étais su. J'avais remarqué que depuis que j'étais avec elle, mon double n'apparaissait plus, peut-être que c'est grâce a son aura réconfortante que je me sens mieux désormais. Une pensée me traversa soudain l'esprit.

*Mais quel égoïste bordel!*

Je ne m'étais pas rendu compte que depuis le début je ne faisais que de me lamenter sur mon sort, je ne pensais pas au malheur qu'avait du éprouver aussi la petite souris qui me tient compagnie. Je n'avais pas pensé au fait qu'elle a surement connue des choses plus malheureuses que les lamentations d'un vieux fou.

"Dé...désolée... je... m'émeus très vite..."

Je la regardais a nouveau dans les yeux, mon sourire avait réapparu et je prix un ton beaucoup plus doux que d'habitude.

Tu n'as pas a t'excuser Sadé. C'est de ma faute, c'est moi qui me suis comporté en égoiste jusqu'a maintenant. Je ne pensais qu'a mes petits malheurs a moi et non aux tiens. C'est a mon tour désormais de t'aider.

D'une certaine manière, je lui avais presque tout dit, sauf une chose,une chose plus difficile a réveler elle, beaucoup plus difficile. Je voulais lui dire ce que je ressentais désormais.

Sadé...ton visage est si doux. Je ne sais même pas pourquoi mais quand je regarde ton visage, je me sens mieux. Ton visage m'est familier et tout ce que je souhaite désormais... c'est de te protéger toi.

Je l'avais prise dans mes bras en murmurant un petit"merci" a son oreille si rose et douce. Je ne sais pas ce qui m'avais pris, mais je lui avais désormais tout avouer...tout.
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Sadé Cuida
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeVen 27 Juin - 13:48

Jamais il ne m'arriva d'être autant bouleversé en quelques mots.
Mes grands yeux ne cessèrent de s'agrandir sous la surprise que j'éprouvais en écoutant Squall parler. Jamais, au grand jamais, on ne s'adressa à moi de la manière. Mon coeur battait la chamade sans que je puisse comprendre quoi que se soit. Le fait été là. Mon bonhomme au beau sourire était entrain de me dire qu'il m'appréciait. Qu'il me protégerai, de surcroît. Je n'en croyais pas mes oreilles.

Et je n'y crois pas encore maintenant, mon petit corps blottit contre le sien et serré par ses bras. J'entend son coeur battre à travers sa poitrine, mais ce n'est rien comparé au mien.
Mélange de peur et d'émotion inconnue, d'incompréhension et d'impatiente... Je ne me reconnais plus, je ne sais plus qui je suis. Il y a quelque instant, j'aurai fondu en larme si quelqu'un se serai mit à me serrer dans ses bras. Trop de peur, de crainte, pas envi de mourir, pas non plus envi de souffrir.
Mais là, ça ne fait pas mal. Ca fait même du bien. On est bien là, serré l'un contre l'autre. Il me tient chaud, me réconforte. J'ai l'impression qu'il peut arriver n'importe quoi, je serrai en sécurité. Le monde peut s'écrouler, il y a Squall qui me serre contre lui. Le monde peut s'arrêter de tourner, il y a Squall qui prend soin de moi.

Les yeux fermés comme pour emprisonner un rêve à tout jamais dans ma mémoire, ma respiration est lente et mesuré. Je ne voudrai pour rien au monde attenter à ce moment si spécial.
Une première dans un nouveau monde.

Enfin, j'ouvre les yeux et regarde le vide en face de moi. La respiration de mon monsieur se fait sentir son mon corps collé contre lui, ainsi que les battements de son coeur. Je n'ose plus bouger. Je suis bien, mais c'est aussi parce que je ne veux pas le déranger.
Comme lorsqu'un maître savoure la présence de son chat sur ses genoux, en câlinant son doux pelage... il est toujours déçu quand la bête décide de partir.
Moi, je ne veux pas partir. Ha ça non...

Mais toutes les bonnes choses ont une fin et je me sens obligé de m'écarter doucement, me délivrant de l'emprise des bras fort de Squall. Il n'a rien fait pour me forcer à rester et j'apprécie sa délicatesse. Personne ne s'est comporté ainsi envers moi de toute ma vie. Pour dire...
Sadé, je crois que ta carte change est toujours d'actualité. C'est dur à y croire, mais le soutient que tu souhaites, tu l'as.
Tout d'abord, une femme extraordinaire, ensuite, une autre, et maintenant, lui.
Je croise les doigts pour que ça continue. Je ne sais pas si je supporterai que mon monde s'effondre maintenant.

Mes yeux plongés dans les siens, je lui souris, le rose aux joues. Non, je ne suis pas habituée à tout ça. Il n'y a rien de plus étrange pour la pauvre petite souris que je suis.
Comme si vous demandiez à un poisson de vivre sur la terre, à un ours polaire de vivre au Sahara ou bien un lion en Antarctique...
Non, cet univers n'est pas le mien, je n'y suis pas accommodé. Des sentiments, de l'émotion, du contact doux, de la gentillesse.
Il aura fallu que j'entre en enfer pour connaître un bout de paradis. C'est tout de même paradoxal.

Histoire de sortir de ma rêverie doucereuse, je repense aux derniers mots qu'il m'a dit. Mon visage lui est familier.
Là, ça change tout. Moi aussi, j'ai cette impression de l'avoir déjà vu. J'ai déjà entendu sa voix, vu ses yeux... et s'il me dit que mon visage lui est familier, alors cela renforce nos chance de s'être déjà rencontré.
Mais est-ce une bonne chose?
Au pire, Sadé, il ne se souvient de rien. Si un jour il t'a fait du mal, en étant quelqu'un d'autre, il ne pourra pas recommencer.
Tout le monde sait que je pardonnerai au pire des bourreaux s'il se mettait à être doux avec moi. Le mot de passe pour entrer dans mon coeur n'est pas plus compliqué.
Et puis... ce petit "merci" que je ne comprend pas.

"Pour... pourquoi... merci?"

Naïve, je lève les yeux vers lui, faible sourire aux lèvres. J'ai moins peur de l'énerver maintenant, mais le risque est toujours présent.
Aussitôt, je baisse la tête et me renfrogne un peu, pour ne pas paraître insolente. J'aimerai lui être un maximum agréable. Mais je ne sais pas comment faire.


[hj: pfff c'est dur pour moi là XD]
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeVen 27 Juin - 14:29

Le doux corps chaud de Sadé que je serrais contre moi eétait une sensation que je n'avais encore jamais ressentit jusqu'a maintenant. Je me sentais bien, très bien même avec elle. Sadé était a présente très chère a mes yeux, qui aurait cru qu'un rencontre comme ça au réfectoire puisse aussi bien continuer. Je sais pas pourquoi, mais je considérais Sadé un peu comme la petite soeur que je n'ai jamais eu. Je voulais prendre soin d'elle, la protéger, la réconforter.

Je sentais son souffle léger contre mon torse chaud, contre mon coeur bléssé, mon coeur qu'elle réparait a son insu. Je voulais que ce moment dure une éternité et ces instant furent les plus beaux que j'avais vécu jusqu'a présent. Lentement je sentis Sadé se dégager, je voulais qu'elle reste ainsi mais je ne voulais pas la forcer non plus. Je relacha tranquillement mon étreinte et la regardais. Elle qui valait tout ce que j'avais dans cette prison. La seule personne a qui je tenais, c'était mon petit trésor. Elle me regardait a présent dans les yeux, et je la vis rougir, a vrai dire je rougissais aussi mêm si ça se voyait un peu moins qu'elle.

Ce qui était étrange, c'est que j'avais l'impression que Sadé ne se sentait pas a sa place avec autant d'affection. Je me demande a quoi elle pense...tout le monde mérite de l'attention et elle, elle en mérite plus que tout les autres. J'avais dit que nous étions tou pourri en ce bas-monde, mais je ne voyis plus les choses ainsi depuis que j'étais avec Sadé. Elle c'était l'exception, un petit ange perdu dans le royaume des ténèbres et le petit ange se faisait aider par un démon. Soudainement, elle détourna son regard avant de me demander.


"Pour... pourquoi... merci?"


Cette question m'attendrissait, peut-être ne comprenait-elle réellement pas, ou bien peut-être qu'elle ne veut pas comprendre. Je suis peut-être la seule personne l'ayant traitée ainsi, ce qui m'étonnerait, vu sa douceur, cette petite fille devait avoir des tonnes d'amis en dehors d'ici. Je la regardais a nouveau les yeux dans les yeux, et je lui prit sa main droite avec la mienne.

Sadé...Merci pour avoir écouter les lamentations du vieux fou que je suis. Et merci aussi.... d'être mon amie.
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Sadé Cuida
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeVen 27 Juin - 16:14

Alerte tendresse, délicatesse. Mon coeur ne semble pas savoir qu'il y a un limite à son rythme, avant de me faire défaillir. Ma main dans la sienne, je n'arrive plus à lâcher mon regard du sien.
Arrête ça Sadé, regarde ailleurs, détourne les yeux!
Mais je n'y arrive pas. Tout mon savoir-faire vient de s'envoler devant mon bonhomme au beau sourire. Je ne comprend plus, je ne suis plus moi, je ne sais plus où je suis.

Un vieux fou comme toi... j'aimerai pour le coup en connaître plus. Et pour des lamentations, je n'en vois aucune. Simple dévoilement de secret, juste ça. Il me remercie encore pour des choses qui n'en valent pas la peine, pas envers moi.
Avant de me remercier d'être son amie.
Le temps s'arrête. Mon coeur aussi. Amie, ce mot est bien compliqué pour moi.
Les seules personnes l'aillant utilisé pour moi ne voulaient rien de plus que m'utiliser d'avantage. Ils avaient réussis, en beauté. Je ne comprend dont rien de mes erreurs?

Mon regard se fait un peu méfiant, mais j'ai du mal à avoir ne serai-ce qu'un soupçon de doute envers lui.
Quelqu'un d'aussi doux et gentil ne peux pas être mauvais.

Tu as aussi perdu la mémoire Sadé?
Comment ça?
Cette voix, ce regard... Merde! mais on les connaît! et c'était pas bon!
Qu'est-ce que tu en sais? Tu te souviens toi peut-être?
Bien sûr, mais tu ne veux pas m'écouter.

Non, il y a des fois où on ne veut plus écouter notre conscience. Je ne peux pas concevoir que cet homme est le même que celui auquel je pense.
Et puis, il y a tant de monde dans ce monde. Pour un même timbre de voix, pour une même couleur d'oeil. Je n'ai pas de soucis à me faire. Jamais, non jamais, je ne l'ai vu auparavant. Et s'il trouve que mon visage lui est familier, alors c'est peut-être parce qu'il m'a croisé sans grande considération dans cette prison, et qu'il m'a oublié.

Si j'en reviens au moment présent, dénué de doute et d'angoisse, je retombe sur Squall et son doux regard. Premier homme, humain, à me prendre vraiment en considération.
Comme une impression de déjà vu. Et le mouton saute dans le vide.
Je serre un peu plus sa main dans la mienne, avec le peu de force que j'ai, et lui adresse un sourire des plus naturels que j'ai, le premier depuis mon arrivé en Enfer.

"A mon tour... alors... de te remercier..."

Moi, ami, je ne connais pas. Je ne connais que trahison et profit. Abus de confiance et manipulation. Et là, je pris ce que j'ai à prier pour que rien de mauvais s'immisce dans ce mot "amie".
Je pourrai dire maintenant que j'ai de bonne connaissance. Bella et Yoru ne sont pas rien. Elles m'ont aidé, et sans le savoir, m'aide encore. Puis-je les qualifier d'amies? Mais il faudrait qu'elle consentent à ce titre, à le partager avec moi... et je ne suis pas si sûre de faire partie de leur liste d'ami.
Ma main se délit de la sienne, doucement, sans aucune dureté. Bien au contraire.
Il y a quelque chose qui ne va pas. Tant de tendresse; je ne suis pas dans mon monde et ça me fait un peu peur.

Je les voyais ces filles, si à l'aise dans leur relation, si à l'aise à tripoter les gars. Je les observais et ne comprenais pas. D'où venait cette aisance aux contactes physiques dont j'étais totalement dépourvue? Je le suis encore d'ailleurs.
Peut-être les coups et l'humiliation finissent-ils par détruire une femme? Mais je n'en suis pas une, pas vraiment. Une petite fille en retard sur son temps, longue à démarrer, raillé par les autres qui se baladent fièrement avec leur atouts si attrayants. Non, moi je n'ai rien de tout ça, et j'en pais les conséquences. Est-ce de ma faute?
Encore quelque chose qui me fait penser que la justice n'a pas lieu sur terre.

Il avait avoué des choses lourdes à son propos, c'est maintenant à mon tour de lui avouer quelque chose. Ca ne me tient pas tant que ça à coeur, mais il faut qu'il sache, qu'il ne se trompe pas sur mon compte aussi...

"Tu sais... "

Non, bien sûr qu'il ne sait pas.

"Personne... n'a... jamais été aussi... gentil avec... moi."

Une petite main sur le coeur et la tête baissée. Je ne l'avais jamais dis à personne, c'était si évident. Pourtant, Squall n'a pas l'air de s'en rendre compte.
C'est une chose bien qui m'arrive. Avec lui.


[hj: dur dur ... ]
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeVen 27 Juin - 17:18

"A mon tour... alors... de te remercier..."

Pourquoi Sadé? Pourquoi me remercies tu ? Je n'ai réussi qu'a te faire pleurer et te faire du mal. Je ne savais plus quoi penser, je ne pouvais donc que la regarder dans les yeux. Essayant de trouver d'éventuelles réponses a mes questions dans l'océan bleu infini que composait son iris magnifique. Mon coeur battait la chamade et j'avais chaud...très chaud, je ne savais pas pourquoi mais je me sentais assez bien, comme si elle allait m'annoncer quelque chose d'important.
Tu rêves mon pote.
Qu'est ce que tu veux qu'elle te dise...


"Personne... n'a... jamais été aussi... gentil avec... moi."

Je n'en revenais pas, ce que je pensais jusqu'a maintenant était a peu près vrai, Sadé a surement connue une enfance malheureuse, surement plus malheureuse que la mienne dont je n'ai aucun souvenir.. Heureusement peut-être. Que penser de tout cela ? Dois-je réellement étudier ces livres et tenter de reformer ma mémoire enfouie en moi? Ou dois-je mettre le passé de côté et me concentrer sur l'instant présent ? Je regardais Sadé, regardant ses douces mains qui avaient quittés les miennes quelques instants plus tôt.

Je ne suis pas gentil Sadé. Je suis sincère. Tu es vraiment quelqu'un d'important pour moi.

J'avais levé mes yeux et regardait le plafond, éspérant pouvoir regarder le ciel infini et contempler ses 1001 merveilles. Je me demandais comment aller réagir Sadé, j'en avais presque oublié tout ce qui passait autour de moi. Will et tout les autres je les avais oublié, seule Sadé comptait a présent. Mais elle qu'en pensait-elle? Etais-je seulement une connaissance sympathique pour elle ou bien suis-je devenu un ami pour elle? Me faisait-elle confiance désormais? Se sentait-elle avec moi? Toutes ces questions m'embrouillait l'esprit et je ne savais pas non plus quelle réponse leur donner. Seulement les réactions de Sadé allaient pouvoir m'éclairer sur cette voie si sombre. Petit ange perdu en enfer...


[hrp: Désolé vraiment pas inspiré T_T]
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Sadé Cuida
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeSam 28 Juin - 5:07

Importante pour toi Squall? Les choses allaient d'incohérence à incohérence, toutes plus folles les unes que les autres. Comment pouvait-il dire ça? Je ne suis que... moi et lui... lui. Nous ne nous ressemblons pas pour un sous. Lui fort, moi faible.
Serte, je n'ai pas de maladie aussi gênante que la sienne, mais la faiblesse est un fardeau bien lourd à porter. Je préférerai moi oublier mon passé, tout comme lui. Maintenant que je sais que je n'ai rien à y perdre. Mais lui ne peut pas savoir.
Finalement, ça doit être plus qu'agaçant de souffrir d'amnésie.

Je me demande s'il ne va pas m'oublier un jour ou l'autre. Que je le croiserai dans les couloirs, lui parlerai, mais qu'il ne me reconnaîtra plus. J'aurai quelqu'un d'autre en face de moi. Peut-être "l'autre", celui dont il a peur. Les choses sont si incertaines avec lui. Je ne sais pas si je fais bien de rester là... il peut arriver n'importe quoi, à n'importe quel moment, et je ne suis pas de taille à parer les coups ou même fuir.
Il faut juste que je lui fasse confiance...

Mais bien sûr que je lui fais confiance, à lui, mais pas à l'autre. Si ce qu'il me dit est vrai, alors j'ai des raisons moi aussi d'avoir peur de cet autre. Assassin et violeur. Je ne sais pas ce que je fais là.

Partagé entre deux personnalité... je ne sais pas.

"Je... t'aime bien aussi..."

Mais je ne peux pas m'empêcher de douter. L'autre est un danger potentiel et mortel pour moi, et je ne sais pas s'il est capable de le contrôler. Je ne sais pas si le dédoublement de personnalité est contrôlable. Peut-être ferait-il mieux, au contraire, de le lire, ce fichu bouquin sur la Schizophrénie. Et si je veux l'aider, je pourrai me renseigner moi aussi.
Mais je ne sais pas comment aider les autres.

Mon corps fut pris d'un violent sursaut quand un livre tomba non loin de nous.
Petit coeur qui bat à tout rompre, respiration brutalement accélérée, je pose mon regard sur ce livre qui n'avait aucune raison de tomber. Aucune.
Figée sur place, j'arrive tout de même à relever les yeux vers l'endroit où était entreposé le livre.
Je réprime à grand peine un cri de surprise en voyant... un oeil qui nous observe à travers l'étagère. De l'autre côté, il y a un homme. Je vois ses dents scintiller dans l'ombre. Ses lèvres bougent, il dit quelque chose que je n'arrive pas à comprendre. Mais je crois le reconnaître.
Je l'ai déjà vu. J'était alors avec Yoru. Il avait essayer de m'emporter je ne sais où avant que le chat ne lui saute dessus. Cette fois, elle n'était pas là, et il n'était certainement pas seule.

Si le terme " se décomposer sur place " m'était jusqu'alors inconnu, maintenant je le connais très bien.
Plus capable de faire quoi que se soit, paralysée dans ma terreur, je regarde cette oeil comme s'il s'agissait de la pire des choses qui puisse un jour m'arriver.

"Comme on se retrouve..."

Puis l'oeil disparu. Plusieurs pas se font entendre, les secondes sont longues, lourdes. Ma peur n'a plus de limite. Je n'arrive même pas à regarder Squall, je ne sais plus où il est, je suis perdue.
D'un bond, j'arrive à descendre de ma chaise, pour aller courir jusqu'au bout de la rangée, contre le mur. Sans plus attendre, je me mets en boule, tremblante et apeuré comme jamais, les larmes aux yeux. Je ne vois plus rien, il fait plus sombre ici qu'ailleurs. Mais les bruits de voix et de pas m'arrivent quand même.
Où est-il?
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeSam 28 Juin - 5:41

A présent je me sentais assez bien, quand je regardais autour de moi, ce n'était plus les ténèbres infinies que je voyais mais plutôt une lueur d'espoir dans cette enfer de colère. Les douces paroles de Sadé ainsi que son aura de plaisance m'avait redonné espoir et bonheur. Je n'avais a présent plus aucune envie de mettre fin a mes jours mais cette fois-ci une autre envie s'empara de moi. Celle de consacrer le restant de mes jours a protéger cette petite souris que j'appréciais tant.
Le Requin et la souris, LaFontaine n'aurait pas fait mieux.
Je regardais Sadé, me demandant ce qu'elle pouvait bien penser a ce moment la. Toutefois j'étais étonné qu'elle n'était pas effrayé par la possibilité que mon double ressorte a chaque moment que nous passions ensemble. J'avais tout de même l'étrange certitude qu'il me fallait un comportement particulier pour que cette autre personnalité s'empare de moi et pour que je tombe en pleine folie.


"Je... t'aime bien aussi..."

Elle m'avait enfin fait une certaine confidence, ce qui n'était pas réellement commun chez elle. Puis je sentis quelque chose d'autre, comme si une voix intérieure me disait de faire attention, quelque chose rôde autour de nous. Je sentais comme un malaise. Comme si j'étais observé à mon insu. Sadé aussi s'en était rendu compte, sauf que elle, elle a pris peur. Elle qui était d'habitude si douce et sereine, la voila qui était crispée et qui tremblait de terreur. Elle ne me regardai pas, elle semblait paralysée. Soudain un bruit sourd et bref, comme si quelque chose était tombé soudainement. Un livre surement, toutefois je ne vois pas par quel miracle un livre peut tomber tout seul de son étagère. Sadé aussi l'avait vu, elle était terrifié et semblait savoir qu'est ce qui pouvait être a l'origine de tout cela.
Je n'eut pas le temps de dire le moindre mot que Sadé était déja partie en courant pour se blottir en boule contre le mur du fond comme si elle avait vu la mort en face. Peut-être justement que ce truc qui la, avec nous représentait la mort pour elle. Une peur foudroyante s'empara aussi de moi, je voulais faire la même chose que Sadé mais ce n'était pas une bonne idé ça nous rendrait plus vulnérable que autres choses.


*Du calme...*

Je posais lentement mes livres a terre et me leva, sans aucun bruit et sans aucun geste brusque. J'observais attentivement autour de moi et autour de Sadé, guettant le moindre mouvementautre que les siens. Lentement je commençais a marcher vers Sadé, sur mes gardes. Rien ne se passa quand j'arrivais a côté d'elle. Je la regardais, elle était terrifiée, si je la prend dans mes bras pour la réconforter, je risquerai de lui faire encore plus peur. Je m'accroupi donc a ses côté, la regardant le sourire aux lèvres.

Je suis la, ne t'inquiète pas. Ne bouge surtout pas.

Je mis ma tête proche de la sienne et ferma les yeux, afin de gagner un maximum de concentration. Il n'y avait aucun bruit pour l'instant a part nos respirations collectives. J'avais réveillé tout mes sens, en particulier l'ouïe, cherchant le moindre mouvement d'air suspect. Je ne savais pas comment j'arrivais a faire cela, mais j'y arrivais. J'étais désormais en état d'alert maximal, les chances pour que mon double apparaisse en était augmentée mais je devais la protéger de quoi que ce soit. Je m'apprêtais a bondir au moindre bruit suspect...
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeSam 28 Juin - 6:31

Des pas se rapprochent de moi et je commence vraiment à paniqué. Les yeux fermement clos, je ne peux pas savoir Qui s'avance ainsi. Il me semble pourtant que cette personne est méfiante, son pas est léger et il ne se presse pas pour me sauter dessus.
Où est Squall?
Comme pour répondre à ma question, je sens que la présence est toute près de moi. J'entrouvre les yeux et vois des jambes se plier pour enfin tomber sur le visage de Squall. Dans l'ombre serte, soucieux et attentif, mais c'est bien lui. Personne d'autre.
Mon corps n'arrête pas pour autant de trembler comme s'il sentait que sa fin était proche. Je n'arrive pas à me calmer, même si je sais qu'il est prés de moi, même si je sais que je peux être en sécurité maintenant.
Je me souviens... j'étais avec Yoru, pourtant, et il a réussit à me prendre. Il m'a frappé au visage, à moins que je ne me sois cogné quelque part toute seule. C'est la lèvre en sang et avec quelques hématomes sur le corps que je m'en suis sortie. Heureusement qu'elle était là... mais maintenant, le cauchemar recommence.

"S...s...s...Squall..."

Mes yeux sont embués par les larmes et la peur. Je voudrai m'accrocher à lui mais je n'arrive pas à bouger. Je voudrai partir d'ici, mais je ne suis pas en sécurité. Je voudrai que tout s'arrête, pour une fois, rapidement. Je voudrai... tant de choses biens, trop bien pour moi.

Je perçois alors une silhouette qui débouche dans notre rangée. Ses épaules sont si larges que le peu de lumière qui filtrait par là disparaît. Il s'approche, si silencieusement, sournoisement. Mes yeux s'écarquillent sous la terreur et je n'arrive même pas à souffler un mot à Squall. Seul mon doigts se tend vers le nouveau inconnu de la bibliothèque. Mon autre main vient s'agripper à la manche de Squall dans le but de ne plus la lâcher. Je tremble et n'arrive plus à réfléchir. Mon coeur va finir par me lâcher, s'il continu à se rythme là.

Il s'approche encore. Les sièges le gêne et ils les envoient valser un peu plus loin. Il n'a pas l'air de vouloir partir... et il voudra sûrement s'amuser.

"Ne bouge pas ma petite, je vais pas te faire mal... je veux juste m'amuser un peu... tu vas être gentille hein?"
Et j'étais gentille. Et je me laissais faire. Je ne contais plus.


Je ne veux pas que ça recommence. Ma main serre de plus en plus fort la manche de Squall, jusqu'à ce que les jointures de mes doigts deviennent blanches. Mais tout cela ne fera pas fuir notre petit invité...



[HJ: désolée pour la courtesse ( oui courtesse) ]
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeSam 28 Juin - 7:32

Je ne sentais rien pour l'instant, mis a part la respriration saccadée de Sadé près de mon visage. Elle était réellement terrorisée, je sentis soudain quelque chose...un mouvement d'air brusque comme si quelque chose sétait subitement approché de nous.Quelque chose...ou quelqu'un. Je sentis pas une mais plusieurs vibrations au niveau du sol. La personne devait être massive pour faire résnner le sol comme ça. J'ouvris le syeux et découvrit une Sadé terrorisée qui me montrait quelque chose du doigt. Je regardais en sa direction et vit un homme, de carrure massive, le visage défiguré par la violence et la perversité. On aurait dit mon double incarné et celui-ci voulait s'en prendre a Sadé, ça se voyait dans ses yeux. Je chuchotais alors a l'oreille de Sadé.

Va te cacher...IL risque de venir...

Espérant qu'elle comprenne ce dont je parlais, je me levais et me mit entre le chasseur et sa proie. Je le fixais des yeux, sans regarder si Sadé avait fait ce que je lui avais demandé.

Laisse moi passer!grogna-t-il...

Je ne dis aucun mot, je ne fis qu'un simple non de la tête, sans arrêter de le regarder dans les yeux en signe de défi.

Ok...Je m'occupe de toi et après je vais m'amuser avec la petite héhé...

Sans que je pus faire un seul mouvement, la grosse brute s'était jetée sur moi, me faisant tomber en arrière. Il avait déja commencer a me rouer de coup de poing au sol au niveau du visage et du ventre. Ca faisait mal...très mal mais je devais tenir...pour Sadé.
Son nom me redonna de la vigueur et je pus arrêter ses 2 poings en même temps avec les miens. Il décrocha un sourire et me fit un gigantesque coup de boule. J'avais l'impression que ma tête avait explosé, je ne voyais plus rien, j'avais perdu toute la force de me battre, j'entendis un petit rire...je ne savsi plus quoi faire...mes bras tombèrent au sol et mes yeux se fermèrent...


*Tu permet que je m'incruste?*

Cette voix, je la reconnaissais... mon double il revenait a chaque fois que j'étais en colère... Je voulais dire non mais....
J'ouvris a nouveaux les yeux, le gros tas de glaire s'était écarté et était derrière moi entrain de chercher des yeux la mignonne petite fille. Amusant, toutefois ce gros tas m'a frappé et ça je ne peux pas le supporter. Une nouvelle force s'empara de moi et je me relevais lentement. Mon iris n'était plus grise comme vant, elle était désormais rouge de sang... Il me tournait le dos...Mon ton ainsi que ma voix avait changé, ils avaient désormais un air...meurtrier


Hep gros tas...

Je le vis qui se retournais, un regard assassin dans les yeux. Un sourire sadique sur la bouche...j'allais m'amuser un petit peu finalement.

T'es encore debout toi? C'est dommage je vais devoir te tuer, comme ça plus personne pourra m'empêcher de profiter de la petite...

Il lança alors un violent coup de poing dans ma direction. Celui-ci je le vis venir et put l'esquiver a temps pour lui en mettre une paire monumentale dans la figure. Mes poignets se brisèrent presque tellement j'avais tapé fort. Je le regardais qui avait reculé sous le choc. Un sourire sadique se dessina a mon tour sur mon visage et mon regard n'exprimait plus qu'une seule envie...tuer!

Tu as réussi a m'énerver gros tas...je peux désormais t'assurer deux choses. Une: Tu vas souffrir. Deux: Tu ne ressortira pas vivant d'ici.lançais-je d'un ton sadique tout en faisant craquer mes poignets pour les remettre en état.

Parles pour toi!

Il venait de sortir une lame de sa poche, probablement fabriquée avec une boîte de conserve en fer. Elle était sobre mais diablement coupante, ça se voyait a l'oeil nu. Sans réfléchir il se jeta sur moi tel une furie frénétique, ne songeant plus qu'a me tuer. Il avait perdu tout contrôle de soi et ne contrôlait plus ses coups portés. Ceux-ci devenaient réellement trop prévisibles, je les esquivais sans trop de difficultés. Sentant soudainement un contact sur ma jambe, je lui pris son bras et l'envoya valser contre une étagère qui s'écroula sous son poids. Je ne savais pas comment j'avais fait ça mais j'avais réussi. Je l'entendis hurler... et donc m'approcha pour voir. Son bras droit était tordu...quelque chose de blanc ressortait du coude. Son os...je lui avais brisé le bras. Unintense plaisir s'empara de moi quand je le vis ainsi. Je voulais qu'il souffre...qu'il continue de souffrir. Du pied alors je commença a taper chacun de ses membres les un après les autres pour les briser a leurs tours. Environ au bout du 6ème coup, j'entendais l'os craquer ou bien se briser tout simplement. Le gros aunt a lui hurlait de duleur, ce qui n'eut pour effet qu'intensifier mon plaisir. Je m'agenouilla le sourire aux lèvres, pris sa lame entre mes mains et le regarda droits dans les yeux. Et lentement je lui planta celle-ci dans la gorge avant de faire le tour complet de sa gorge tout doucement...pour qu'il comprenne bien ce qui lui arrive. Son hurlement se transforma rapidement en un immonde gargouillis de sang. A propos du sang, j'en avais plein les mains, mes mains étaient totalement rouges. Quand il fut clamsé, je posai tranquillement la lame et me releva pour m'éloigner et admirer mon travail. Une éxecution douloureuses et lente...voila tout ce qu'il avait eu pour mon grand plaisir.

Je regardai alors mes mains ensanglantées...


Mais qu'est ce que je fais la ?

Tout était redevenu comme au début...sans que je sache pourquoi. Une violente douleur me frappa alors au niveau de la jambe.

Ungh....!

Je la regardais, elle était ensanglantée a un endroit, mon pantalong y était déchiré en une fine coupure...Merde il a réussi a me toucher avec sa foutu lame! Je regardais autour de moi et me mit a ramper vers un coin plus sombre pour tenter d'essuyer tout ça. Une pensée me vint soudainement... Sadé...ou était-elle?

Sadé

Je voulais lui dire que tout danger était écarté désormais, du moins je le pensais mais je ne savais pas si elel allait se montrer...
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Sadé Cuida
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeSam 28 Juin - 8:26

S'il ne me l'aurait pas dit, je l'aurai fait quand même. A peine mon regard eut croisé le sien que j'eus compris qu'il n'allait pas bien. Qu'il n'était plus vraiment lui même. La colère ou je ne sais quoi montait en lui. Ce désir de me protéger allait le mener à sa perte.

Tremblante, je le regarde qui se redresse et fait fasse au monstre qui s'approche. Je n'ai plus une seconde à perdre, je dois fuir. Je ne peux pas passer par la rangée, occupée par les deux hommes. Je suis au pied du mur, sans aucune issue visible... et mon cerveau qui bouillonne tant il a peur, m'interdisant l'accès à la réflexion.
Mon regard se pose sur une rangée de livre... et le vide de l'autre côté. La solution est là. D'un geste rapide, je fais valser tout ces livres aux titres et auteurs inconnus. Ca fait énormément de bruit, mais je ne pense pas que le méchant loup soit libre pour me foncer dessus. D'après les coups que j'entend, ils sont assez bien occupés. Je ne veux pas regarder, je ne pourrai plus bouger. J'ai peur pour Squall. J'ai peur pour moi, j'ai peur pour tout. Et si tout cela pouvait tourner encore plus mal?

Ma petite carrure me permet de passer par le casier de l'étagère que je viens de libérer. Je me remercierai plus tard d'être rester si menue et petite. Finalement, il y a du bien dans tout les maux...
Je débouche dans l'autre allée, lève les yeux aux sommets des étagères et tombe sur un panneau.
"Terreur"
Comme c'est comique. Il faut que je continu de m'éloigner le plus possible. Je réitère mon chemin au bas d'une autre étagère et continu ainsi jusqu'à que je tombe sur un autre mur. Voilà l'angle de la bibliothèque. Il fait office de petit salon. Il y a là une table basse et deux gros fauteuils bien confortables. Mais l'heure n'est pas à la lecture. J'entend des cris terrible de l'autre côté de la bibliothèque. Je ne peux pas atteindre la porte de sortit, j'ai trop peur de tomber sur eux. Et puis, je suis certaine qu'il n'était pas seul. Je suis sûre qu'il y avait plusieurs bonhomme, je les ai vu, par le trou... Plusieurs ombres, plusieurs pas. Non, je ne suis pas seule.

La panique commence à prendre par de chacun de mes membres, m'obligeant à rester immobile un moment.
Accroupie au pied d'un mur, j'essaie d'observer autour de moi, mais je ne vois rien. Il fait trop sombre, et si je prend le risque d'allumer la petite lampe, je serai repéré. Je suis perdue... morte et enterrée.

Il me semble voir une silhouette un peu plus loin. Elle regarde dans tout les sens, cherche quelque chose... me cherche moi, sûrement.
Rester le plus silencieux possible, ne pas bouger, ne pas respirer... surtout ne pas crier.
Les cris de douleurs sont de plus en plus terrible, et je suis incapable de définir de qui ils viennent. J'espère juste que c'est Squall qui tient le jeu en main. Je ne veux pas qu'il lui arrive du mal à cause de moi... et puis... ho non...
Si jamais il tue cet homme - il peut le tuer, il n'est pas lui-même - il aura des problèmes avec les gardiens ! Il finira en isolement... non, je ne peux pas laisser faire ça. Il faut qu'il s'arrête.

Et justement, les cris s'arrêtent et le silence revient. Un tout autre silence, par contre. Terrible, froid et mortel. Que c'est-il passé? c'est trop tard. C'est trop tard.
Je me relève d'un bond, oubliant totalement la personne que j'avais vu un peu avant, et cris de ma position.

"SQUALL!!"

J'espère, hô oui j'espère, qu'il va bien. Et si c'était lui qui criait comme ça? et si c'était qui était... était... Non.
Sans réfléchir, mes jambes me portent vers le lieu que j'ai quitté en panique. Il faut que je retrouve Squall. Il faut que...

Humf... Un coup brutal dans l'estomac me fait arrêter net dans ma cours. Je porte ma main à mon ventre et rencontre un poing encore serré. Je ne l'avais pas vu, je l'avais oublié...
Bouche entrouverte sous la surprise et la douleur, yeux écarquillé... je me sens soudain bien faible. Cette douleur... rongeante et terrible.
Squall, je n'arriverai pas à te retrouver, on m'a trouvé avant... Quelle conne je fais, pourquoi ai-je quitté mon ombre.
Ma vision s'obscurcit alors que je sens des mains me prendre sous les aisselles et amortir ma chute. Il me traîne, m'entraîne. Où?
Squall, où es-tu? J'ai si peur, mal. C'est finit?
Tout est noir. Non, ça ne peut pas finir comme ça. Pourquoi si facilement, pourquoi maintenant. Ils vont pas être contents, ceux à qui j'avais promis de me battre pour me relever. Me voilà assommée.

Les secondes passent, je me sens seule. Je ne perçois plus rien, si ce n'est une présence à côté de moi. Mon bras bouge et vient s'agripper à ce que ma main peut attraper. Une manche? Un bas de pantalon? Qui est-ce? Certainement pas quelqu'un qui me veut du bien. Il me tient à l'écart de Squall.
Où es-tu...
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitimeSam 28 Juin - 8:52

"SQUALL!!"

C'était la voix de Sadé, aucun doute la dessus, pourquoi avait-elle crié? Etaient-ils plusieurs? MERDE moi qui pensais maitriser la situation, j'ai baisse ma garde et maintenant on s'attaque a Sadé. C'est la fin J'ai échoué...je n'ai pas pu la protéger. Je n'ai plus qu'a crever...Mes yeux se ferment, je suis incroyablement fatigué, je tombe sur le sol...

*NON*

Ce n'est pas encore fini! Je peux encore la sauver, j'ai juré de la protéger, je ne peux pas faillir a ma mission! Ce fils de pute je vais le crever et lui faire regretter d'avoir touché a Sadé! Dans un effort surhumain je déchire un bout de la veste du cadavre que j'ai déchiqueté quelques instants et me fait un garrot au niveau de ma blessure. Peut importe si j'attrape la gagngrène, l'important c'est que Sadé vive, elle est encore jeune, elle peut vivre elle en a le droit même le devoir! Dans un effort surhumain je me lève sur mes 2 pieds. Aïe! La douleur est très forte mais surmontable! D'un pas boiteux je m'avance dans l'ombre a la recherche de celle qui a poussé ce cri. J'avais froid...je sentais la fièvre me monter au nez. Sa saloperie de lame devait être rouillée. J'espère que je ne vais pas attraper de saloperie. Alors que j'avance du plus rapidement que je peux...j'aperçus soudainement une sombre silhouette, en trainant une autre...plus petite...

Merde Sadé...

L'horreur se tenait sous mes yeux, un homme d'une carrure égale a la mienne était entrain de trainer la petite souris, inerte...Elle est m...?! Non impossible! Cette pensée me paraissait trop horrible pour être vraie. Pourtant elle est inerte, elle ne semble pas se débattre. Je ne pouvais accepter une chose aussi horrible.Si elle était morte, alors au moins je la vengerais!.Rassemblant mes ultimes forces je me mit a courir le plus vite que je put dans la direction de la silhouette. La grande était de dos, je sauta et m'accrocha son cou pour l'étrangler. Il ne m'avait pas sentit venir et pourtant il était d'une carrure incroyable. Incroyablement fort, il me pris par le col et m'envoya valser au dessus de lui en allant m'écraser contre un mur. Je sentis quelque chose se craquer en moi. Merde mes côtes... Je pouvais difficilement voir la grosse silhouette qui se tenait devant moi mais je pouvais voir par contre qu'elle tendait ses bras pour m'attraper. Je devais faire quelque chose...au moins pour Sadé. Je roulais sur le côté et lui fouta un coup de pied monumental dans les parties. Celui-ci poussa un grognement suraigu.

Ca c'est pour mes côtes...

Je me relevai..difficilement et me mit derrière lui avant de lui prendre son cou et....

Et ca c'est pour Sadé!

...de le rompre... il y eu un craquement aigu, les cervicalles avait pétées... il est mort... Je me retournais et vit une Sadé inerte...je m'écroulai sous la douleurs et m'approchai une dernière fois de Sadé, elle respirait! Elle était simplement évanouie...Merci mon Dieu...elle est en sureté maintenant, enfin je l'éspère... Je la regarde, elle semble peu a peu quitter sa torpeur, ça me rassure, mon bras étant près du sien, peut-être qu'elle me remarquera, j'en sais rien...le noir se faisait autour de moi et je sentais que mon garrot se désserait, je sentais un liquide chaud sur mes maings et ma jambe...du sang... Et je perdis conscience...le sourire aux lèvres...satisfait.
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MessageSujet: Re: L'amnésique et la souris   L'amnésique et la souris Icon_minitime

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