Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]

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Charity Raven
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MessageSujet: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeDim 27 Avr - 17:58

Où disons que je ne connais pas du tout le coin. J'explore. J'ai descendu un escalier glauque, j'ai franchis des portes glauques, et me voila. Les sous-sols de la prison. Super ! Disons que je m'attend à trouver des trucs style compteur d'électricité, des caves avec du bordel inutile dedans, des machins de ce style. Je marche un peu au pif, beaucoup de portes bizarres. Ça ressemble pas de près ou de loin à un compteur d'électricité ce coin. Allez j'en ouvre une et je regarde !

- Putain de merde...

Là, c'est tout ce que j'ai trouvé à dire en fait. Comment dire ? ... Hum... Je viens de tomber sur le musée de l'horreur. Ça ressemble à des vieilles salle de torture. Ou alors ça en est. La bouche entrouverte-verte et la clope qui se consume entre mes doigts, je regarde le décor qui se déploie sous mes yeux de façon ignoble. Des chaînes suspendues au plafond, du matos de chirurgie soigneusement rangé par taille et forme sur des tables collés au mur, un lit à sangles. Puis surtout des vieilles tâches de sang sur les murs, des traces de doigts, de paumes.

... C'est pour un film ? Rassurez moi.

C'est quoi ce bordel ? Pour montrer mon choc et ma surprise, dans un grand élan d'expressivité, je plisse un peu les yeux. Je détaille. Ça à l'air d'avoir servi récemment bon sang ! Je sais pas trop comment réagir en fait. J'appelle le consulat français pour me faire rapatrié illico ou quoi ? C'est peut être du toc, mais ça à l'air tellement authentique. Je coure, je vais voir les autres pièces, du bordel du même style, je reviens à la première. Merde. Chier. La seul prison d'Allemagne où l'on pratique la torture de façon intensive et industrielle. Qui fait ça ? Les gardiens ? Les prisonniers entre eux ? ... On chercher à leurs faire avouer quoi ? C'est un truc d'état c'est ça ? Pour les espions ? Merde et merde, c'est pas ce style de délinquant qu'est enfermés ici je crois. Pourquoi ? Où est ce que ça a foirer ? Je me sens intrus, déplacé, dans quelque chose qui ne me concerne pas. Je m'avance vers une des table, retourne un peu les couteau bien pointus, ouvre un tiroir. J'y trouve des capotes. Même pas périmées.

... Envie de vomir là.

Dans ma panique, en fermant le tiroir, je renverse des scalpels. Grand bruit de ferraille qui tombe sur le sol dur et froid. Je me penche avec précipitation pour tout ramasser. Les mains moites, je remet tout à sa place, puis m'essuie les doigts sur mon T-shirt blanc, puis sur mon jeans. C'est dégueulasse. Vraiment. Mais ça ne me concerne pas. Zen Charity zen... Je passe ma main dans mes cheveux pour les enlever de mes yeux. C'est rien, ça me touche pas, même pas de loin. Je suis pas le genre de psychopathe à torturer des gens, et je suis pas prisonnier ici. Qu'est ce que j'en ai à foutre franchement ? Que dalle. Je vais retourner laver les escaliers, et je les laisse avec leurs merdes là.

... Mon neveux est passé ici ?

En fait, en venant ici, j'avais soigneusement projeté de l'éviter totalement. Puis je lui dirai quoi de toute façon ? «  Coucou ! Ta mère est morte et moi je suis venu pour me faire un max de fric ! «  Ça rimerait à rien, j'en ai toujours eu rien à battre du gamin, je vois pas pourquoi ça changerai. Il recevra bien un avis de décès un de ces quatre de toute façon. Putain comment il s'appelle déjà en plus ? Je devrais m'en souvenir quand même. Ben nan. Bon, Cha ', laisse tombé le gamin et sors de là. Ça pue la merde ce truc, moins j'en verrai et mieux je me porterai. Je pose mes doigts distraitement sur la crosse de l'arme qu'on m'a filé au cas où je me ferais sauter dessus par un fou. Soudain la peur que ça me sois utile me saisie. Merde, ça devrais pas, la discipline à l'air plutôt bien appliquée ici. Ahahahaha... Genre...

- C'est quoi ce merdier ?

Bizarrement j'ai envie de ... Prier... Comme devant tout phénomène que je ne comprend pas d'ailleurs. C'est con. M'enfin, ça c'est de l'éducation bien enregistrée, prier tout les soirs à genoux et même avec des séances bonus. J'y ai jamais trop réfléchis, pourquoi je crois en Dieu ? Ça ne colle même pas avec moi... Je sais pas, c'est rassurant. Mais j'aime pas trop ce qui y est associé en fait, style être contre l'avortement. Casse-dédi à ma maman qui m'a fait prier pour l'âme des fœtus morts quand j'avais quatre ans. Merci m'man. C'est génial comme image de vénérer des trucs crevés quand on est p'tit. Mais je m'en branle sévère en fait maintenant, c'est loin tout ça. Alors pour marquer le coup, j'écrase la clope que je fumais nerveusement depuis tout à l'heure, je réajuste ma veste en cuir puis je me met à genoux. Pis j'prie. Y a que ça à foutre de toute façon.

[ Dur dur les débuts de topic. >.< ]
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Thorkel Daarkenwald
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeLun 19 Mai - 5:57

Les jours de garde, on passe inévitablement par le fameux sous-sol. Pourquoi? Je ne saurais dire, je n'ai jamais posé la question et c'est le cadet de mes soucis. J'y vais c'est tout, de plus, cela ne me dérange absolument pas. J'ai officié pas mal de fois ici, donc j'ai beaucoup de souvenirs, durs parfois, bons, même savoureux dans d'autres cas. Le seul truc qui me dérange c'est l'odeur, l'entretien n'est fait que sommairement par nous autres, quand on le peut, et il y a des relents qui restent. Mais à la longue, on s'habitue.
Aujourd'hui je suis un peu nonchalant, je n'ai pas envi de grand-chose, c'est peu dire. Même pas envi d'en torturer un, ni même de l'émoustiller. Que pouvait-il bien m'arriver pour être dans cet état. Trop de pénitences accomplies ces derniers temps, peut être, ou ai-je trop abusé des bonnes choses? Quoi qu'il en soit, je suis comme un automate qui prend la direction imposée, sans se demander pourquoi?
Quand j'arrive dans ce coin sombre, je constate que des portes sont ouvertes. Jamais on n'avait laissé autant de portes non fermées, toujours scrupuleux à cacher son forfait, même pour des gardiens. Qui avait bien pu avoir l'incompétence de quitter l'endroit et de l'abandonner aux regards. Bref, je n'ai plus qu'à clore le tout, sans discuter, mais ce n'est pas pour cela que les autres vont s'en sortir comme cela. Avec un soupire mécontent je m'avance vers les chambres de tortures, que je referme une à une.

- C'est quoi ce merdier ?

Je stoppe mon geste en entendant cette tirade, puis un murmure dans une des pièces. Quelqu'un laisserait-il une personne à torturer à la vue de n'importe qui? C'est un comble, il y a une décence à respecter, même si on en a que faire de la fierté des détenus. La porte est grande ouverte, je passe la tête, sans trop me faire voir, pour ne pas gêner.
Je suis stupéfait pas ce que je vois, d'ailleurs je n'en crois pas mes yeux. Un homme est à genoux et il est en train de … PRIER! … Merde! Si je ne m'attendais à CA! Je reste les bras ballants, pourquoi un homme prierait dans un tel endroit lugubre? Je sais que dieu est partout mais il y a quand même une limite. Je m'approche un peu plus, en silence. Je me permets de le détailler. Il est habillé simplement et je remarque une veste en cuir qui a connu des jours meilleurs. Il porte des clés et … Une arme. C'était donc un gardien, enfin je crois car il n'a pas l'uniforme réglementaire. Mais pourquoi il ne priait pas dans sa chambre se serait bien plus confortable. A moins … un large sourire s'étire sur mes lèvres. Tout à coup j'ai retrouvé un peu d'énergie qui me manquait, et de la lasciveté. Un frisson me parcours le corps, j'ai envi de m'amuser un peu.

-Tu es tellement en manque que tu pris ton bon dieu pour qu'il t'envoie quelqu'un te soulager. Bah! Tu vois il a répondu à ta prière et ton vœu est exaucé. Miracle !

Lentement je m'avance près de lui, je m'accroupis à son coté tout en lui souriant excessivement. Mon sourire est surtout sardonique, avec un point ironie pour lui montrer que je suis très disposé à m'occuper de sa petite personne.

-Alors par quoi on commence, torture ou sodomie … A moins que tu ne préfère les deux. Aujourd'hui c'est royal, dieu t'accorde tous tes caprices les plus dépravés, obscènes et indécents
.

Je lui passe une main dans ses cheveux en bataille. Je ne sais pourquoi mais je crois que cette personne n'a rien à voir avec Sadismus et que c'est la première fois qu'il y vient. Cela me donne encore plus envi de me jouer de lui, à ces dépends. Je sais parfaitement bien qu'il n'attend certainement cela de moi, ni de quiconque d'ailleurs.
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Charity Raven
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeLun 19 Mai - 10:59

Sursaut. Un mec est entré, je m'aperçois qu'il est là après qu'il ai parcouru la moitié du trajet entre la porte et moi, même pas attendu que j'ai fini mon monologue adressé à quelqu'un qui s'en fout de ma gueule. Combien de fois m'a t'ont dit qu'Il n'existait pas ? Qu'Il n'était qu'un conte pour enfant, comme le père noël ? Que j'étais vraiment un abruti fini de croire que j'allais finir griller sur place si je cessait de croire en Lui ? C'est un comble, maintenant pour être un original, un vrai, il suffit de croire d'être catho, ça fait peur aux cons. C'était l'inverse dans le temps. Quelqu'un de ma génération pas baptisé, ça faisait vraiment tâche généralement, puis maintenant, non. Enfin, passons, j'ai pas envie de monologuer là dessus, parler de religion m'a toujours affreusement gêné, devinez pourquoi...
Je jette un coup d'œil au gogo qui est entré dans la pièce. Des cheveux très euh... Pâles, beaucoup, presque blanc en fait, à peu près ma taille, un peu plus musclé. Mais les cheveux c'est... Ow, impressionnant ! Depuis que j'ai coupé les miens, la moindre chevelure un tant soi peu imposante me fascine atrocement. Parce que la mienne, elle me sert à peine de cache-oreille... Enfin, passons, de toute façon je ne fais pas longtemps une fixette sur ses tifs, je manque de temps pour ça, parce qu'il se met à parler.

- Tu es tellement en manque que tu pris ton bon dieu pour qu'il t'envoie quelqu'un te soulager. Bah! Tu vois il a répondu à ta prière et ton vœu est exaucé. Miracle !

- Hein ?

- Alors par quoi on commence, torture ou sodomie … A moins que tu ne préfère les deux. Aujourd'hui c'est royal, dieu t'accorde tous tes caprices les plus dépravés, obscènes et indécents.

Pardon ? Je le regarde, les yeux grands ouverts, la bouche pincé, un sourcil levé bien haut sur mon front pendant qu'il m'ébouriffe affectueusement les cheveux. Puis, enfin, la lumière se fait dans mon esprit, c'est de l'humour ! De l'humour un peu cracra et un peu balourd, mais de l'humour quand même. Je cligne stupidement des yeux, puis les lève aux cieux, vas y blaireaux, fous toi de ma gueule. Enfin c'est l'ambiance glauque de ce lieu qui m'a un peu trompé je pense... Bon, tout ça c'est du pipeau, et tes petits fantasmes chelou de Charity défenseur de la veuve et de l'orphelin, représentant des droits de l'homme en Allemagne, tu te les garde pour toi la prochaine fois hein... Enfin quand même, je me relève, parce que bon, j'aime pas être à genoux, là, tout de suite, vieil instinct animal qui me dit que l'on fuit mieux debout.
Je fouille dans ma poche pour trouver mon paquet de cigarette, toutes ces émotions m'ont mis en manque de nicotine, pauvre de moi. Je porte une clope à ma bouche et j'l'allume, c'est bon. J'me décide à poser la question qui me turlupine depuis cinq minutes à ce brave gars à l'humour plus que douteux.

- Euh... C'quoi ici ? Ça sert à quoi ? Puis vous êtes qui ? C'est naturel vos cheveux ?

Je regarde un peu autour avec des airs appréciateurs, pour donner le change, comme pour dire « Yeah ça pète ici, c'est bien aménagé ! Tu fais quand ta pendaison de crémaillère ? » Enfin, je manque à tout mes devoirs, j'me suis même pas présenté. ( Il doit me prendre pour un fou maintenant... )

- Moi c'est Charity Joyce Condolence Obedience, je viens d'être engagé, et j'aime pas qu'on écorche mon nom.

Nan j'déconne, mais ça va me faire marrer de le regarder tout dire en entier à chaque fois. Ca lui apprendra à me faire de vieille frousse en parlant de sodomie non-consentie et de torture pas plus choisie. Chacun son humour hein, mais j'espère que la blague d'après c'est pas de m'arracher les ongles et de m'éteindre une cigarette sur la langue, parce que sinon mon j'lui apprend la blague du coup de botte (Parce que oui, j'ai des bottes de motard... Non, n'aplaudissez pas ma classe, c'est naturel voyons...) dans les couilles.
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeDim 25 Mai - 11:33

[dsl d'avoir tardé, mais en plus je crois que ce rp ne sera pas dans tes attentes, encore dsl]

Bien sûr, son comportement est des plus stupides, d’ailleurs son visage en a la marque. Puis il revint à peu près acceptable. D’abord surpris, il fait en sorte de reprendre contenance. Quand il se lève, il prend immédiatement son paquet de cigarettes. Preuve valable qu’il n’était pas très sûr de mes paroles. J’aurais du en remettre une couche, être plus pervers, odieux. J’ai raté le coche, peut être n’ai-t-il pas trop tard. Le dernier mot n’a pas encore été prononcé, j’ai un certain avantage sur lui. De plus, une grande envie de m’amuser me plonge dans mes pensées. Il y a tellement de chose à faire ici que je n’ai que l’embarras du choix. C’est bien ça le plus pénible … La sélection.
Quel bonhomme étrange, bizarre serait plus exact. Je pose mes yeux sur l’individu. Comme je le pensais il n’est pas gardien, pas détenu non plus, mais qu’est-il au juste ? Un gardien ou un détenu, je ne suis pas quelqu’un à m’arrêter sur ces légers détails, des moments que le type est parfait pour moi. Bon ce n’est pas exactement mon genre, mais je ne suis pas ici pour torturer, il n’est qu’un jeu de plus, une distraction dans mes longues tournées d’inspection. Uns petite récréation ne sera pas de trop.

- Euh... C'quoi ici ? Ça sert à quoi ? Puis vous êtes qui ? C'est naturel vos cheveux ?

Je me redresse pour lui faire face, un peu étonné, je crois mes bras sur ma poitrine. Ces questions sont vraiment débiles, formulées n’importe comment. Me demandant encore si je devais y répondre, je pars dans un grand éclat de rire. C’est comme je le pensais au départ, il n’est pas très à l’aise ce chrétien, c’est décevant, mais assez comique en somme. Il n’est pas le gros dur, avec ses bottes de motard qui ont connus des meilleurs jours, qu’il parait. Son regard se veut indifférent à ce qui l’entoure, il peut toujours essayer de cacher ses troubles, tout transpire chez lui, je le sais et le ressens.

- Moi c'est Charity Joyce Condolence Obedience, je viens d'être engagé, et j'aime pas qu'on écorche mon nom.

*Ben dis donc, avec ça il est verni. Ses parents étaient à court de prénom, surtout masculin*

Je pense que ça ne doit pas être facile à vivre. J’ai du mal à réprimer un fou rire. Charité, condoléance, obéissance, si avec ça il n’a pas compris le message …

-Tout d’abord, je me présente Thorkel Daarkenwald et je ne supporte pas les diminutifs. Je suis gardien de mon état. Pour répondre à t’as première question, c’est une des salles de tortures, et ça sert pour … torturer entre autres, les prisonniers insoumis …

Je lui parle avec lenteur, sans le quitter des yeux. Je m’avance vers lui, en faisant le tour de sa personne, je peux le mater d’un peu plus près. Pas mal, mais il manque une petite chose … pas grave, on ne peut pas être parfait non plus, Dieu n’a pas été très gentil, ou la conception à été trop rapide. Je soupire, je ne sais pas encore ce que je vais faire, c’est bien la première fois que ça m’arrive, s’en doute est-ce que j’attends un signe, comme lui.

- Tu es embauché ici, mais tu n’es pas gardien n’est ce pas, de plus tu ne connais pas l’endroit. Je crois même que je ne pense pas que tu es le droit d’être ici. N’est-ce pas comme une faute de ta part. cela mérite un châtiment …

Belle parade mais en faite ce n’est pas vrai, en partie. Je n’ai pas le droit de le toucher, du coup le désir de le faire s’en fait ressentir. Mon corps vient de se coller à son dos, nous sommes à peu près de la même taille, mais pas de carrure, cela me parait tout de suite plus simple, à première vue. Je me penche légèrement vers son oreille, mes cheveux longs glissent sur son torse. Je murmure les mots, comme je l’ai fait bien des fois auparavant.

-Je crois que j’ai bien fait de passer par là, le hasard fait bien les choses. Mais point de torture pour toi, il ya tellement d’autres moyens de punir …

Mes bras viennent enlacer ça taille pour ponctuer mes paroles. Je ne doute pas un seul instant que j’ai encore raté le coche, j’en souris d’avance. C’est le moment de savoir ce que recèle ce pénitent.
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Charity Raven
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeSam 31 Mai - 3:51

Je tapote nerveusement le bout de ma cigarette pour faire tomber la cendre avec mon index. Il est malsain ce mec, ça se vois. Si j'étais une nana et que je le rencontrais dans une ruelle sombre, j'appellerais les keufs, tout de suite. Et plus il me regarde, plus je me sens opressé par une angoisse assez inexplicable. Il rit de mon nom, il me jauge. Je lui jette quelque regards inquiets, avant de me tourner vers ma clope. Puis il se met à parler, il me dit son nom, mais le reste je passe un peu dessus parce que je ne comprend pas. Il a pas dû encore bien redescendre de son dernier fixe celui là... je ramène ses paroles à quelque chose que je peux compredre, ce mec est totalement défoncé. C'est pas possible autrement.

- Je crois que j’ai bien fait de passer par là, le hasard fait bien les choses. Mais point de torture pour toi, il ya tellement d’autres moyens de punir

Défoncé, mais dangeureux. Je n'avais pas vu qu'il s'était mit derrière moi, totalement absorbé par la consumation de ma cigarette, sur laquelle je tire avidement. Je m'aperçois qu'il est très près de moi en le sentant contre mon dos. Vague odeur de cheveux propres, il a raprocher son visage de moi. Je n'ose pas bouger, de peur qu'il s'énerve. J'ai souvent eu a gérer ce genre de situation, où un mec bourré devient violent. J'vais pas dire que ça m'est jamais arrivé non plus, mais bon, c'pas une raison pour me faire chier. Je mes mes mains dans mes poches ( pas besoin de tenir ma clope pour la fumer. ) et j'apprend avec joie que la torture n'est pas un sort qui m'est réservé. Super ! Mais par contre aparament il a d'autres idées en tête, comme en témoigne les mains que je sens sur ma taille. D'un geste brusque des bras, plus violent que je ne l'aurais voulu, je dégage les-dites mains de mon corps et je me retourne vers lui, passablement énervé.

- Grrrrrrrr, coquin va ! J'acompagne ça d'un mouvement de la main qui se veut sosie d'une patte de chat près de son visage. Puis je reprend. Ouais mais non ! Pas à moins de deux cent euros mon grand !Je déconne pour ceux qui en douterais. Puis j'ai totalement le droit d'être ici, j'ai été engagé pour balayer et passer la serpillère, tout ça, donc je peux aussi nettoyer ici. Théoriquement. On m'a rien spécifié dans le sens contraire. J'suis pas dans mon tord.

Je sais, c'est con de parler de façon logique à un mec visiblement pas dans ses pompes, mais j'essaye quand même. Peut être dans son esprit couvert de poudre, une lueur de d'intelligence se fera, et il se dira : «  Hey mais merde ! J'suis en train de parler torture avec un mec que je viens de recontrer et qui me connais pas !  » et il se calmera et s'excusera platement en prétexant que les médicament contre la depression qu'il prend sont la cause d'un tel débordement. C'est ce que je ferais personnellement, enfin je crois, je me fixe pas moi...
Je me retourne vers les « scalpels », qui soudain m'attirent de façon inexplicable, et je les tripote nerveusement, parce que je me sens bien con d'avoir sortit des conneries pareil, et j'ai vaguemennt peur. Vaguement. Comme on aurait peur devant un chien qu'on ne connait pas et qui grogne, on se dit qu'en courant suffisament vite, ou en tendant un bout de viande, on devrait s'en sortir sans trop de mal. Je teste les scalpel du bout du doigt pour voir si il coupe, et comme je tremble, mon index se mange un p'tit machin et je porte mon doigt à la bouche pour léchouiller la p'tite goutte de sang qui perle. Ca pique. Je décide là dessus d'appuyer mon raisonnement par d'autres trucs logiques. Comme j'suis malin.

- Puis en plus la seule punition que j'accepte sur mon lieu de travail, c'est qu'il sois écrit «  faute professionelle » quelque part dans un dossier quelconque. La sodomie ne fait (malheureusement.) pas partit de la liste des sanctions aplicables à mon cas. Le reste non plus.

Je sors mon doigt d'la bouche. J'ai dis ça avec calme, parce que je ne crois pas ce qu'il dit, je ne prend pas tout cette mise en scène dans le sens littéral. Et si il était « sincère » ? Je n'ai pas envisagé cette éventualité, c'est tellement... Enorme ! Mais encore une fois, je ne me sens pas concerné, j'ai pas vraiment la gueule d'une petit fille de huit ans sortant de l'école avec une envie de bonbons dans la bouche. J'suis un mec, j'ai trente cinq ans ( Tout mon sex appeal s'effondre ! ) et j'suis armé. Y peut pas vraiment me tuer à coups de pelle et me jetter dans une cave sans problème là.
Je remarque que depuis que ses mains ont touchés ma taille, je suis en mouvement perpetuel dans la pièce, plus ou moins. Charity, parano ? Peut être, mais ce mec sent hyper mauvais, vous ne voyez pas ? Pas seulement dans les mots qu'il utilise, ou dans ses actes, ça émane de lui. Vous ne vous ètes jamais baladé la nuit dans une grande ville et, en croisant quelqu'un, ressentis cette impression là ? L'ambiance de la pièce joue pas mal aussi, bien sur, on se r'trouve pas tout les jours dans une reconstitution de salle de torture hein. Puis en plus dans une prison allemande, ça claque pas mal du coté des stéréotypes. J'attends presque la phrase «  ils s'en servaient pour torturer les déportés. », ça me rendrait malade. Faire ça à quelqu'un qui a vu nuit et brouillard trois fois ! J'en ai vomit d'ailleurs, ces cadavres anonymes et torturé, les premiers que je voyais. Après y a eu l'enterrement de tante Huguette, mais ça a beaucoup moins de classe, ça c'est sur. Enfin bref, il serait temps que j'partes moi...

- Hum... Désolé d'interrompre tes fabuleux plans à mon égard, mais j'ai un truc sur le feu là...

Là dessus je me rallume une autre clope puis je me dirige vers la sortie à pas lents.
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeSam 28 Juin - 3:08

Une lave vengeresse brule en moi, j’ai soudain l’impression que si je ne la calme pas vite, elle fera des ravages. Longtemps, trop justement, il m’a fait tourner en ridicule avec ses propos. Bien que je me sois distrait avec lui, Charity aurait plutôt pris ça au premier degré. Cela aurait du me mener vers un plaisir certain, mais c’est bien le contraire que j’éprouve.

Certes, je n’ai pas dit mon dit mon dernier mot, comme il doit se penser, un amusement sadique viendra clore cette rencontre et mettre ce « gentil homme » à sa place. Pourtant, j’ai bien conscience que tout à commencé par ma propre faute … Qui puis-je si je suis tellement ennuyer qu’il a bien fallu que je titille quelqu’un ? Peu importe qui c’est, même un « collègue » mais ça nécessitait une personne sous la main. Dommage pour Charity … c’est tombé sur elle … Heu non lui !
Son attitude, que je descelle grotesque, m’inspire à le voir mort de peur pour que ma seule satisfaction soit à part égale à la sienne. Une bonne idée commence à germer dans mon esprit, jamais à court celui-là. Bien que je déteste me servir d’un certain objet pour ce genre de chose, je vais pourtant faire une petite exception à la règle que j’ai fixée.
L’homme chargé de l’entretien me tourne subitement le dos, le mufle. J’ai toujours haï ce manque de discernement, s’il avait été avec une personne dangereuse il serait mal en point à ce jour. Mais c’est moi, et c’est tout à fait pareil, juste que je n’aime pas être ainsi congédié. Je serais sans pitié rien que pour me divertir, il faut au moins cela.
Tout en avançant vite vers lui, pour le rattraper, je retire mon sabre de son fourreau avec une lenteur mesurée, fait sans bruit. Je dois être précis dans mes gestes, la jouer fine pour développer ses angoisses, mais aussi pour ne pas le blesser pour autant. Un sourire s’étire sur mes lèvres en passant à la suite. Je tends mon bras armé et place la lame sous son menton, appuyant légèrement. C’est une divine sensation de supériorité qui électrise tout le corps, cela fait un bien fou. Lentement je me colle dans son dos, approchant ma bouche de son oreille.

-Ne me tourne plus jamais le dos. Ne me parle plus jamais de cette manière. Puisque tu penses être à l’abri de tout danger, laisse-moi de démontrer ton erreur.

Fort de ma position dominante, je lui murmure ces mots à son oreille. Même si ma voix est douce, mes paroles sont fermes, qui ne souffre aucune répartie.
De mon autre main, je m’empare de sa a cigarette, je m’aime pas spécialement cela, mais je fais un effort pour cette fois. De plus elle peut mettre très utile, je la porte à mes lèvres, puis je m’empare de mes précieuses menottes. D’un bruit sec et métallique j’enferme un de ces poignets. Pas le temps pour lui de riposter, mes mouvements sont vifs, nets. C’est devenu si facile depuis Sadismus, on prend l’habitude d’être plus prompte que les autres.
Vint le moment où je dois rengainer mon sabre pour faite de même à son autre main. C’est l’instant ou tout se joue, l’opposition n’est jamais loin. Rapidement c’est une chose faite, aussitôt je saisis son bras au niveau des biceps, même s’il tente de me battre c’est trop tard. Ses bras sont dans son dos maintenant, menottes aux poignets, à ma merci. Quelle jubilation de le voir comme cela, juste le bon retour des choses, chaque chose à sa place, tout va bien. Je le retourne vers moi, dans un geste violent je l’agrippe par ses vêtements et l’envoie rejoindre le milieu de la pièce. C’est maintenant que MEUSIEU CHARITY va apprendre ce qu’est vraiment Sadismus, ce que ça fait d’être en danger. De savoir réellement ce que l’on fait ici, parfois par plaisir où contrainte, mais on le fait convenablement. Je pars le retrouver, je me plante devant lui, fier certes, mais enjoué surtout.

-Tant de questions que tu te posais sur l’endroit, maintenant tu es première loge pour ne connaitre les fonctions. Et pour cela j’ai besoin de ta coopération … Même si tu ne le veux pas ben entendu et généralement ceux qui viennent ici non plus. C’est une partie de plaisir pour nous, gardiens mais certainement pas pour eux. Alors commençons, il me tarde de te montrer chaque utilisation de cette pièce ….

Je tire une bouffée de sa cigarette et l’envoie en pleine face de Charity. Il y a tellement de chose à faire que je ne sais pas par ou commencer en faite. Pour le moment il faut que je le maintienne en place. La table fera parfaitement l’affaire.

-A nous deux, dis-je en m’emparant de lui ….
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeSam 5 Juil - 12:10

Je me dirigeait joyeusement vers la sortie, quand soudain je sentis un truc froid contre mon menton mal rasé. Coup d'oeil vers le machin qui fait pression et...

- Oh bordel de merde...

J'ai arrêter de tirer sur ma clope.

Je crois qu'il y a des jours où on peut gueuler « cass'toua pôv' con tu m'salis » ( Comment j'en ai maintenant la tentation. ), et des jours où il faut fermer son claque-merde et essayer de se prendre le moins de coups possibles. Ceci est un jour à fermer son claque-merde, comme vous le voyez maintenant. Pas que j'ai peur de finir décapiter, mais les blessures par sabre font partit des plaies que je ne veux pas tester. J'ai eu une hésitation, j'aurais pas dû. Le plus malin aurait été de me dégager de là et de pas l'écouter parler je crois. Je ne l'ai pas fait. Dommage pour moi, tant mieux pour lui. Le bonheur c'est à géométire variable.

Click qu'on fait les menottes autour de mon poignets.

Petites phrases assasines. Ce mec, foutrement plus musclé que moi, m'a ensuite envoyé faire une petite balade au milieu de la pièce. Mal receptionné, je suis tombé sur les fesses. Ce con ce plante devant moi et me promet de merveilleux moments en sa compagnie.

Au secours ?

Bah nan, il me lance ma cigarette en pleine tête, après avoir crapoter dessus. Odeur de cheveux brulés. J'ai tourné la tête pour ne pas me faire cramer les yeux. Tu pensais innover ? Regarde les cicatrices sur l'intérieur de ma cuisse, et on en reparla veux tu ? Puis bon... Quel fumeur à tendance alcoolique n'a pas de petits points roses sur les avant bras hein ? Non... Pas mon père qui m'a battu, juste quand j'suis trop bourré, j'trouve que mes bras sont les meilleurs cendriers du monde. Une histoire de connerie quoi.

Hop, grande ombre noir sur moi.

Je me fais choper par le bras, toujours, je sens que je vais avoir de bleus demain moi. Enfin bref. Me revoilà debout avec mon aide généreuse, je tenais pas à me faire tirer et trainer sur le sol en fait. Mes genoux on craqué, mais j'me suis remit debout sans les mains. Yeeeeah ! Là, c'était le moment de faire le con, il avait plus son sabre dans la main. En fait, vu que mes mains étaient pas libres, j'ai joué des pieds et.... De la tête. Vers la sienne, vers sa gueule de con. J'lui ai fais un coup de boule quoi. Puis un coup dans le tibia, parce que j'étais tellement près de lui que j'ai pas pu aller plus haut. Le problème, c'est que avec les mains dans le dos, j'suis vachement moins équilibré comme mec. C'est à dire ? Bah je tiens pas debout, j'ai pas d'équilibre quoi. Donc en bondissant en arrière, loin de la menace que représentait ce mec, j'me suis mangé le sol dans le dos. Aïe, mes poignets ont pas trop aprécié le truc tu vois. J'me suis trainé sous la table avec les scalpels, par reflexe, et j'me suis aperçu une fois rendu que ce gros con était entre la porte et moi. Chier. Je lui gueule en français :

- Bordel fais pas le con laisse moi sortir d'là !

Dans le même état que j'suis rentré s'teu plais. Mais c'était sous entendu dans ma phrase, je pense. Il est pas con, ce con, enfin pas dans le sens ou je l'entends quoi. Suffisament pour me foutre des menottes quoi. Et comment je vais les enlever moi ces putain de trucs ?

Bordel de merde, c'est chiant parfois la vie.

[HRP : J'ai attendu que tu sois en vacances pour poster, j'espère que c'est pas trop tôt. :p ]
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeJeu 10 Juil - 8:54

[dsl pour le retard mon coeur ^^( peut être qu'après ça tu ne m'aimeras plus T_T)]

*Merde le con*

Je recule sous l’impact, mais il a eu le temps que me donner un coup dans le tibia. Je l’injure de tous les noms possibles et inimaginables. Cet enfoiré à eu l’audace de me frapper. Bien que je sache qu’il était en droit de le faire, pour moi, tout ceci n’était qu’un jeu débile. Car c’est bien ce que c’est devenu, mais maintenant il n’y a plus de jeu qui tienne.
Je le regarde d’un air mauvais, il est en train de ramper comme un chien sous la table, celle ou l’on s’amuse à torturer les plus coriaces. Et il faut bien l’avouer, c’est ce qu’il est.

- Bordel fais pas le con laisse moi sortir d'là !

Je sens l’odeur de la peur, il doit être mort de trouille à l’heure qu’il est. Avant tout je devrais peut être mettre les pendules à l’heure. Je ne pense pas que j’y mettrais les formes avec Charity. Il est trop lent à la détente et ne risque pas de comprendre ce que j’ai voulu faire un premier lieu. Pour lui, travailler à Sadismus paraissait tranquille, que personne ne viendrait l’embêter, ni oser le toucher. C’est là ça plus grande erreur. Pourtant j’ai essayé de lui faire entendre raison, en m’amusant avec lui à ses dépends, chose que j’aurais peu être du éviter. Mais son cerveau est trop lent, ou trop imbibé, n’a pas su déceler l’avertissement que je lui donnais par pur conseil. Alors à partir de maintenant, je vais tâcher de lui faire comprendre le bien fondé de mon agissement sur lui par un autre moyen, bien plus drastique.

-Maintenant à nous deux Charity Joyce Condolence Obedience. Je vais t’expliquer le « pourquoi du comment » tu en es arrivé là

Rapidement, je m’approche de la table. Ma jambe est un peu douloureuse sans plus, mais je sens un terrible mal de crane venir à grand pas. Je déteste être malade, même des maux de tête.
Entravé par les menottes, il est difficile pour lui de faire des mouvements corrects. J’en profite, tout en prenant garde à ses jambes et … Sa tête dorénavant ; me mettant à genoux, je l’empoigne par les épaules et le tire de toutes mes forces vers moi. Il n’est pas léger le bougre, pourtant il me paraissait plus frêle, je me demande s’il a des muscles ou si ce n’est que de la graisse. Pas le temps de penser à son anatomie de dieu grec, je me remets sur pieds en l’emportant avec moi. Là je l’allonge, ou plutôt je l’envoie valser sur la table. Promptement, je m’empare des chaines soudées à cette même table et l’attache des pieds aux cuisses. Pas facile quand cet enfoiré se débat, seulement je suis en position dominante.

-*Les jambes c’est fait, les mains pareil, à la suite…*

Le plus délicat … L’entendement. Je pense qu’avec Charity, cela demandera de la patience, ce ne sera pas de tout repos. Enfin le temps est mon ami.

-Mon cher Raven, tu n’as pas compris que je voulais juste te montrer que tu dois faire attention à tes arrières. Me tourner le dos de cette manière n’était très intelligent, heu normal en faite. Tu es dans une prison de haute sécurité ou il n’y a pas vraiment de règle, si on ne se fait pas pincer. Là, tu serais mort à l’heure qu’il est.

Tout en lui parlant, je fais un tour de table, sans le quitter des yeux. Mon visage est fermé à toutes expressions jusqu’à … On verra.

-Tu es à la place des prisonniers, ils ne rêvent que d’une chose … rendre les souffrances, ou en redemander, c’est selon. Et ce, à n’importe qui, qui travaille ici, même toi. C’était par jeu que je le faisais et un conseil pour toi … Au départ … Aimerais-tu savoir ce qu’ils ressentent sur cette fameuse table ? Aimerais-tu savoir pourquoi il n’y a que de la vengeance dans leur regard ?

Lentement, j’examine les scalpels posés sur la table par ordre de grandeur. Ils brillent par la lumière du plafonnier, l’éclat dérange mes rétines … Est-ce un appel ?
Je prends en main celui qui m’intéresse, grand par la lame, mais comme tous scalpels qui se respectent, elle n’est pas très épaisse. Puis je me tourne vers Charity le « Beuglant ». Ma main armée vient se placer au niveau de son visage, quelques seconds avant de descendre vers le haut de son habit d’homme d’entretien.
En appuyant légèrement sur le scalpel, je le fais glisser le long de son vêtement jusqu’en bas. Très concentré sur ma tache, j’évite de l’écouter, comme les autres il doit me parler ; mais c’est une perte de temps, c’est toujours la même rengaine.
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeJeu 10 Juil - 14:28

Et je l'ai vu avancer vers moi.
Je me suis replié, un peu connement, je l'avoue, puis je me suis tendu, j'ai voulu lui foncer dedans. Pas pu. Et maintenant, me voilà dans la merde. J'ai peur, beaucoup, j'ai pas envie qu'on me fasse de mal, et je vois pas comment éviter ça. Et j'aime pas quand on dit mon nom en entier, ça veut dire que ça va chier pour moi, tu vois quoi. J'essaye de me plaquer contre le mur, mais des mains m'attrapent par les épaules et me tirent vers la lumière. Trop près de moi, vas t'en. Il m'emmène, et moi je me débats, un peu, pas assez de toute évidence, vu qu'il me balance contre la table. Son odeur de mâle me donne la gerbe.

Mes jambes, on me les enlève aussi.

Je sens une pression dans mon bas-ventre, j'ai envie de pisser, un truc de furieux. Ses cheveux sont trop près de moi, l'odeur m'ecombre l'espace vital, je tousse. Je tire dans mes liens, mais ça résiste, alors j'laisse tomber et je l'écoute parler. Ouais, ouais, c'est bien... Qu'est ce que je m'en fous hein ? Ouais, une prison de haute sécurité, qu'est ce que j'ai à voir là dedans moi, merde ?! J'les vois pratiquement jamais les prisonniers putain ! Il m'explique que c'était par conseil pour moi qu'il m'impose cette putain de mise en scène de con. Je respire trop vite, j'imprime mal ce qu'il dit. Mais j'réponds quand même, parce que je suis poli.

- Fourres les toi dans le cul tes conseils de merde !

Pas le truc à dire, il revient avec une sorte de petit couteau qu'il aproche de mon visage, un peu trop près à mon goût, je me contracte. J'attends une douleur qui ne viendra finalement pas, la garce. Par contre, ce putain de fils de pute a entreprit la découpe de mon T-shirt. Je suis obligé de respirer par la bouche pour pas, d'une, m'évanouir, ou deux, vomir. Mais j'suis encore couvert en fait, c'est juste qu'on voit un peu de peau parce que c'est déchiré dans une grande ligne. Dieu merci, il a pas découpé mon cuir, ça m'aurait vraiment fait chier.

Puis il s'attaque à mon jeans.

Je l'insulte de tout les noms qui me passent par la tête puis j'entreprend de me débattre. Avec ce que je peux quoi, j'ai pas grande l'atitude. J'en ai rien à foutre si j'me prend du scalpel dans la gueule, je veux garder mes fringues pis c'est tout.

Il y a des choses qui n'apartiennent qu'à moi et à ceux à qui je les offre...

- DETACHES MOI ESPECE DE TROU DU CUL ! DETACHES MOI J'TE DIS ! DETACHES MOI DETACHES MOI ! SALE PETITE TANTE TU M'ENLEVES CES MERDES !!!

Ca à pas l'air de trop le toucher, vu qu'il bousille allègrement cinquante euros avec son jouet sans remord aucun. Même si je me débats énergiquement, à m'en cisailler la peau des poignets, il trouve toujours le moyen de choper des bouts de jeans sans m'éventrer. Connard ! Foutu connard ! Je me rejette en arrière et les chaines tirent sur mes jambes, j'aurais des bleus demain moi... Mais tout resiste, et rien se détache. Je tire alternativement sur mes jambes tandis que, quelque fois, un peu de métal m'éfleure délicatement la cuisse.

Je lui crache un gros molard dans sa face de sale con.

Et je me mets à me débattre de droite à gauche, pour tirer alternativement sur les chaînes dans des forces opposés, à toute vitesse. J'ai mal, une minuscule goutte de sang toute symbolique vient couler dans la paume de ma main serrée.

Puis j'arrête.
C'est fini pour moi.

Et j'ai toujours autant envie de pisser, je veux pas qu'il me touche avec ses doigts que j'imagine graisseux et crochus.
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeMar 15 Juil - 5:49

Quel plaisir de le voir se débattre de cette manière. Si cela continue mon scalpel va déraper et je serais très navré de le blesser sans le vouloir vraiment. Il donne le ton, celui de la colère ou de la peur, peu importe, quelque fois l’un ne va pas sans l’autre. Je l’écoute d’une oreille distraite, cela me semble si assommant que j’ai un rictus de dégout.

- DETACHES MOI ESPECE DE TROU DU CUL ! DETACHES MOI J'TE DIS ! DETACHES MOI DETACHES MOI ! SALE PETITE TANTE TU M'ENLEVES CES MERDES !!!

Pourquoi faut-il qu’il s’exprime ainsi, sans aucune forme … l’angoisse, dès que l’on utilise quelque chose de tranchant ? Quand on sait que l’on va souffrir ? Que, plus rien ne pourra nous sauver, même pas les cris, les injures, ni même les suppliques ? Petite chose à la merci du grand méchant loup, qu’un chasseur ne viendra pas délivrer. En faite c’est ce qu’ils sont tous, des petites choses que l’on prend pour s’en débarrasser par la suite sans aucun remords, et affliction.
Bien entendu ces mots sont ceux que j’entends régulièrement. Je me suis fait à ce langage, je comprends qu’ils soient ainsi, ai-je perdu toute ma compassion ? Surement, mais je sais qu’il m’en reste au fond de moi, sauf qu’elle est bien caché dans une boite, fermé. Par contre leur comportement me laisse perplexe, se débattre certes, mais aussi longtemps avec autant de vigueur est vain. Ils ne peuvent bouger, ils perdent suffisamment d’énergie pour ne plus tenir tête, et c’est ce que je trouve de regrettable. Toute envie de me distraire disparait pour laisser place à l'ennuie et une grande indisposition.
Je le regarde s’agiter sur la table, cet homme, ce Charity n’est pas mieux, il est comme les autres, un poil plus divertissant, mais sans plus. Il est bourru à souhait, il fume et certainement il boit le soir, seul chez lui. S’il avait une bosse il serait le Quasimodo de Sadismus sans son clocher mais avec ses sous-sols. Je ris de cela, l’image me parait si réaliste.

Bientôt ses poignets seront en sang, il aura aussi des marques sur les jambes, c’est toujours inévitable. Maintenant, je suis arrivé en bas, quelle sera ma décision à ce moment ? Mais je n’avais pas prévu ce molard, j’ai toujours déteste ce geste, je le trouve ignoble pour ma personne, comme si on m’envoyait un jet acide en pleine face. La colère est de nouveau en moi, plus furieuse que jamais. Mon hésitation n’est plus de mise, je vais selon mon plaisir. Ma main armée se lève, j’essuie ce qu’il m’a fait de ma manche, puis je reviens à ma future proie. J’ai enfin une surprise, Raven ne se débat moins, même devint inerte, il aurait du songer à cela plutôt, c’est maintenant trop tard.
Je reviens vers le bas, là je me prépare à couper son jean, il en aura d’autre, même si je dois lui en fournir un. Pour le moment je tiens absolument à gâter mon instinct de gardien furieux. J’appuie le scalpel au niveau de sa fermeture éclair, il aura un doute, qui sait me suppliera de ne pas le castrer comme un vulgaire gros matou. Pourquoi est-il ainsi ? Que lui arrive-t-il ? C’est assez gênant, à moins que ….
Peu après j’éclate de rire, tellement hilare que j’ai du mal à garder le scalpel en main. Je m’éloigne un peu de la table pour reprendre mon souffle. Le plus douloureux dans sa position est de se retenir. Voilà une torture qui n’est pas si difficile de mettre au point, pas besoin de me fatiguer, il fera son propre supplice.

-Si je m’attendais à cela … Soit tu bande soit tu as une sacrée envie de pisser. La première me parait peu probable. Ou alors tu caches bien ton jeu. Je crois que je vais m’installer confortablement et patienter. Je veux voir combien de temps tu tiendras.

Me détournant de lui, je viens me placer contre le mur en face de la table. Je glousse de plus belle, quelle excellente vengeance, de plus c’est un divertissement que je ne pensais pas avoir, et si dégradant pour lui. Encore davantage si …


-Si c’est trop long, je crois que je te donnerais un coup de main. Entre hommes et collègues on peu bien mettre la main à la pate en cas de besoin … Non ?
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeMer 16 Juil - 19:00

Puis il s'éloigne, ce con. Et j'me retrouve là moi, avec mon envie de pisser qui prend d'la place. Ouais, maintenant qu'on m'agite plus un scalpel sous le nez, j'ai moins envie, c'est sur. Mais on reconnaît bien là magie du café, et celui de l'âge. Nan, pas encore besoin de couche, mais voilà, j'me retient moins bien qu'avant, c'est tout. Ah, la bonne époque où j'avais pas besoin de me lever au milieu de la nuit pour aller aux chiottes ! Enfin faut dire que je picole tellement que j'ai souvent l'impression de pisser de l'eau, j'bois trop pour mes reins, tout ce liquide à gérer, pauvres bêtes. Enfin si vous avez déjà bu plus de huit bières, vous saez de quoi je parle non ? Bon, l'équation est facile : Tu siffles une bière, t'en pisses trois. Tes reins ils ont plus rien à éliminer à la fin, donc tu pisses de l'eau...

Faut que j'arrête de penser à de la flotte moi.

- ... Tu vas attendre que je pisses ?! TROU DU CUL !

Et hop, une petite insulte pour faire passer le tout... Je commence doucement à m'énerver, j'me crispe les abdo et les muscles des cuisses en esperant que ça tienne encore longtemps. Bordel, il va bien finir par se lasser nan ? Nan, visiblement non, ça à l'air de bien l'amuser. Si je sors de là vivant, je m'achète une arbalette à connards et je m'occupe de celui là en premier. T'inquiète, c'est dans ma liste de to-do. Juste après euh... Plein de trucs en fait.

« What I need is not so simple.
What I need is incredible.
What I need is so much trouble ! »


Raaaaaaaaaaaah j'veux faire pipi !

Pense à autre chose mec ! Le ciel est bleu et euuuh... J'ai un énorme machin dans le bas ventre plein de café digèré qui ne demande qu'à sortir de là. Nooooooooooon ! Y a une goutte qui à le culot de dépasser, je me contracte brusquement pour me retenir. Tuez ce mec ! Tuez le ! Faites un geste pour l'humanité bondieu ! What I need is not si simple... Bordel de cul de chiotte bite poil couille laissez moi aller aux chioooottes !

- Mais pourquoi tu fais ça putain ?!

Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus : il leur en fallut le spectacle.

What I need...

Question dans le vide, et je me tortille dans le vide, toujours. Je pense tenir un bout en fait, entre le moment où on a envie de pisser, et le moment où on se pisse effectivement dessus, y a de la marge. Le truc, c'est que si il arrive derrière et moi en hurlant « BOUH ! », je risque de tenir moins longtemps que ça. Ou alors si il appuie de toute ses forces sur mon bide sous-musclé. Rien que d'y penser ça me fait serrer les fesses. Pour me retenir, evidemment.

Le café, c'est fini pour moi.

Puis j'ai froid, et j'aime pas avoir froid. Le pipi c'est chaud. Oh bordel. Je veux pas me pisser dessus, s'il vous plaît. Et puis je tremble...

- SILEEEEEEEEENCE !

... I need...

Dieu sait que j'en ai besoin. Dieu sait que j'ai confiance. Dieu sait que j'y crois.

Dieu sait que j'ai une putain d'envie de pisser.
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeVen 18 Juil - 17:06

J’ai pas une ouïe ultra développée, en tous cas pas dans le sens où en entendant des sons infimes je relève la tête avec la gueule d’un braque allemand qui vient de trouver une piste, et une bonne. Bon, elle est plutôt fine, mon ouïe, certes. Disons que j’arrive à entendre quand on gueule, on hurle, ou on beugle mon nom dans une des salles du sous-sol ( inintéressantes au possible si vous voulez mon avis sur la question ), alors que je suis pas très loin, disons dans les escaliers qui y mène. Je déambulais tranquillement dans les couloirs déserts, en arborant fièrement l’air du gardien satisfait d’avoir le droit de mâcher du chewing-gum à l’intérieur de la prison. Bref, normal.
Quand j’ai entendu ce cri « Sileeeeence », et que j’ai reconnu la voix de Charity, je dois avouer que j’ai failli en louper ma bulle. ( Fort heureusement j’étais tout seul. ) Une seconde plus tard, le chewing-gum avait réintégré ma bouche, et moi je galopais dans les couloirs tel le braque allemand ( oui encore lui ) poursuivi par la bonne piste. Disons un sanglier mâle adulte plutôt remonté, qui n’aurait pas compris que le chien n’est pas un envahisseur de territoire particulièrement insolent, mais plutôt une menace pour sa petite tête.
Bref, saga animalière mise à part, je remonte les couloirs de mon plus beau sprint élastique, croisant quelques collègues qui me regardent avec ébahissement. ( Note pour plus tard : penser à leur expliquer qu’un balai m’a proposé une sodomie profonde. Ca les divertira, et les confortera dans l’idée que j’me drogue, c’tout bénéf. )
Une fois arrivé devant la porte de la salle que j’ai localisé comme étant celle où se trouve le Charity en détresse, je me redresse, souffle un coup, passe une main dans mes cheveux pour faire artistiquement retomber ma mèche sur mon œil, et je pense à mastiquer ostensiblement mon chewing-gum. Des fois qu’il serait pas seul. ( Ce que mon petit doigt, surnommé « instinct » me dit. ) Dire qu’il y en a pour qui c’est naturel, tout ça.

Sans frapper, évidemment, j’entre, et j’hausse les sourcils devant le spectacle qui s’offre à moi, avec une expression déjà ennuyée et peu inspirée. Hey, vous y trompez pas, me faut un putain d’effort pour rester calme et euh… disons normal. Le type là, en plein milieu de la pièce, j’en ferais bien de la charpie direct, mais trois cadavres non commandités pour un seul assassin, ça commence à faire beaucoup. J’entre dans la pièce, converses traînant au sol.

« Eh bah les copines, y’a de l’ambiance ici dites-moi. » La voix presque aussi traînante que les converses, ça c’est la touche finale du maître artiste.

Mes yeux gris clair détaillent rapidement le mec, s’arrêtent deux secondes sur son arme, et j’hausse des épaules en désignant le sabre d’un coup de menton. Toujours peu inspiré, et surtout pas impressionné.

« Fais gaffe avec ça, ça peut faire bobo à tes p'tits doigts, t’es au courant ? »

Détestable, ouais je sais, je l’ai longuement travaillé, et je crois qu’en répliques énervantes, je suis devenu un des meilleurs de tout l’Ordre. Cela dit, j’ai beau faire le malin, je sais très bien que si je décide que ce mec est devenu trop gênant, et que sa place est désormais avec le reste de mes victimes, ça va être moins du gâteau que d’habitude. Le duel, c’pas ma tasse de thé, et là présentement, j’suis pas armé.
Ah rectification, j’ai ma matraque. Enfin ça change pas grand-chose, s’il sait se battre, il va me donner un peu de fil à retordre, et j’suis pas habitué. Je pose maintenant mon regard sur Charity, et fait la moue. Je coule un regard en-dessous et boudeur à l’autre mec dont je sais pas le nom :

« T’avais b’soin d’aide peut-être ? Touche pas à mes affaires. »

Et tant pis pour Charity s’il voulait pas que ça se sache. Il a qu’à pas attirer les emmerdes comme ça. Charity, c’t’un aimant à emmerdes, je sais pas comment il se démerde, mais s’il a la recette, faut qu’il se présente au prix Nobel du truc inutile et chiant ( un peu comme le mec qui aurait inventé le mouvement perpétuel ). Je m’approche donc de Charity, avec dans l’idée de le détacher et de le laisser filer, puis éventuellement de faire face à l’autre.
Mon dieu, je vais tellement bien dans le rôle du prince charmant.
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeSam 19 Juil - 13:33

Appuyé contre le mur, je m’empare de mon poignard, je passe le temps en jouant avec. Le passant de main en main en le faisant tournoyer dans les airs. Je ne sais pas combien de temps il va tenir mais ce jeu commence à m’ennuyer sévère. Pauvre petit homme d’entretien, qui sera probablement obligé de nettoyer ses saletés. Je glousse, je le vois bien à quatre pattes la serpillère à la main, son pantalon souillé. La pointe du couteau est à présent au centre de ma paume, les doigts de mon autre main le fait toupiller par le manche … Saignera, saignera pas ? Quel jeu débile !
Et Charity est toujours en train de vider ses poumons, il gueule tellement fort qu’il me fait mal aux oreilles. Crétin ! A quoi ça sert, juste à me faire chier un fois de plus. Je crois que je vais accéder à sa demande. Après tout c’est un homme de Sadismus, et j’ai suffisamment joué avec lui.

- SILEEEEEEEEENCE !

Stupéfait je le regarde d’un air ahuri, je tourne la tête de chaque coté, personne, personne n’a rien dit et certainement pas moi. C’est lui qui devrait faire silence, qu’est-ce qu’il a tout à coup, peut-on perdre la tête pour si peu de chose. Son cerveau devait être déjà bien défaillant. Me rapprochant un peu de la table, j’examine son visage, il est furieux certes, qui ne le serait pas. A part ça tout à l’air normal pour quelqu’un qui est enchainé.

Soudain je sens une présence, une autre personne vient de faire son apparition. Ce ne peut être qu’un gardien, je tourne la tête légèrement pour voir que je ne me suis pas trompé. Pourquoi est-il ici, il veut jouer les voyeurs. Même cela de la part d’un gardien m’ insupporte. Je n’aime pas ces gens qui sont là comme on va voir un spectacle de clowns. Je n’aime pas non plus son expression quand il me regarde, surtout qu’il n’ose rien …

« Eh bah les copines, y’a de l’ambiance ici dites-moi. »

J’ai un rictus de dégout, cet humour est vraiment à gerber, je haï ceux qui me traite ainsi, surtout si nous ne sommes pas amis.

« Fais gaffe avec ça, ça peut faire bobo à tes p'tits doigts, t’es au courant ? »

Cette fois je grogne, qu’est ce qu’il sait de moi et de mon sabre. Rien, et ce n’est pas à lui que je me confierais sur mes capacités à manier le sabre. Il commence sérieusement à m’indisposer, il est là sans y être inviter et jette des paroles pour le moins agaçant et injustifié. Son regard se pose sur le pauvre « malheureux », je ne peux que sourire, la mine qu’affiche cet intrus me rend pour le moins satisfait, quand il revient vers moi. Mais pourquoi a-t-il ce visage? La réponse ne tarde pas à venir.

« T’avais b’soin d’aide peut-être ? Touche pas à mes affaires. »

Tiens donc, le mec qui ne voulait pas qu’un autre le touche, à une personne mâle qui le détient. C’est encore plus hilarant. Mais cet affaire là est mienne pour le moment, je n’ai pas encore décidé ce que j’allais en faire. A mon tour je le toise de haut, le jauge, il ne m’impressionne pas du tout avec ces grands airs de méchant gardien. Un autre aurait bien pu me foutre la trouille, mais maintenant il n’est plus parmi nous, repartit vers d’autre horizon. Puis je le vois s’avancer vers ma proie, sans rien me demander, je ne vais pas accepter cela s’il essaie de le détacher.
Pour être certain, je m’approche aussi, place ma main sur le manche de mon sabre à cas ou j’en aurais l’utilité. Lentement je viens me placer à coté de l’homme, qui n’a même pas eu la délicatesse de se présenter, je n’en ferais rien de mon coté. Mais Charity est à moi, s’il veut le reprendre il attendra son tour.

-Vous n’avez certainement pas l’intention de faire ce que je pense avec Charity. Je ne vous ai pas donné l’autorisation.

Sur ce je dégaine mon arme pour la placer devant le menton de ce gardien imbu de sa personne. Pour rien au monde je lui donnerais ce droit. Il avait qu’à le demander poliment.

-Soyez sur que je n’hésiterais pas une second à m’en servir, même sur un gardien qui prend un peu trop ses aises ici. Je me fous de savoir qu’il soit à vous, pour l’instant je le remets à sa place.
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeSam 19 Juil - 23:28

L'autre fils de pute vient voir vers moi, pourquoi je gueule comme un putois. J'oublais presque que « Silence », c'est un nom commun à la base, et que donc, en hurlant ça, je réclame le calme en étant le seul à gueuler comme un putois. 'videmment, ça doit pas être très conpréhensible. Je lui lance mon regard le plus méchant, à Fils de Pute. Je trouve que ça lui va bien, comme nom. Ouais, je prend bien le fait d'être attaché sans mon consentement, je sais. Ca s'apprend pas ces choses là, mais disons que pour l'instant, mise à part quelques bleus aux jambes et aux poignets, il m'est rien arrivé de grave. Limite si c'est pas à l'autre de porter plainte quoi, genre, j'lui ai foutu un coup de boule, un coup de pied, j'lui ai craché dessus, je passe ma vie à l'insulter. Pauvre homme, mais, bizarrement, il attire pas trop ma compation. En attendant, je ferme ma gueule, histoire de ma m'en manger une en pleine face. Les cocards, c'est définitivement pas sexe du tout.
Donc je vois Fils de Pute en train de manipuler un couteau avec un air expers. Ravi de vois avoir connu, cher lecteur, malheureusement, ça ne durera pas. Je souhaite remercier ma maman, sans qui je ne serait pas là et euh...

... Silence ?!

Youpi ! Ouais, ok, je dis pas souvent « youpi », mais là, je crois que ça s'impose. Nan ? Bon, evidemment, il lâche une réplique de pouffe, mais j'suis content qu'il soit là en fait. Même si ma position n'est pas frachement glorieuse. C'est purement égoïste comme joie, parce qu'il va peut être buter le mec, mais il le fait pas en fait. Et puis j'le fous dans la merde. Un peu. Mais c'est surtout moi qu'est dans la merde là, parce que, au cas où vous seriez pas au courant, bah j'suis un peu lourdement attaché, et avec le T-shirt déchiré et une grosse envie de pisser. Ouais, je sais, la compation vous étouffe. Connards. Ingrats.

- T’avais b’soin d’aide peut-être ? Touche pas à mes affaires.

Oh ! Comme il sous-entend joliement que je lui apartient ! Demain, tout le peuple sera au courant, mais bon, on y survivra hein. Vu le taux de folles qu'il y a au centimètre carré dans cette prison, j'pense pas faire trop tâche.... Ouais, se pose le problème de Faith, mais j'vais caser toute cette sorte de problème dans un vague « plus tard » hein, j'fais ça si bien. Passons. Vous trouvez pas que je me coule quand même merveilleusement bien dans le rôle de la princesse à sauver ? Il me manque plus que le tutu rose et le vagin, et on s'y croirait presque ! ... Mais faut me sauver mec, écoutes pas son baratin de con ! Fils de Pute, il est piègeant, il parle, tu l'écoute, et après il sort un truc pour te foutre dans la merde ! Là... Bah qu'est ce que je disais ? Vous aviez aimé le sabre dans le film un ? Bah le revoilà, mais encore mieux parce que j'ai un meilleur angle de vision pour constater la dangeurosité de l'objet. Enfin ç'veut dire qu'il est coupant quoi. Merde. Alors voilà, je vous le dit, y a plein de truc qui me rendent nerveux ( en fait, j'suis un genre de pile sur patte. ), et là, y en a deux : ma gorsse envie de pisser, et un sabre dégainé près de Silence. Evidemment, je ne peux strictement rien faire. Et j'insiste bien sur le mot « rien ». Bah ouais, j'suis genre ligoté à une table. Qu'est ce que tu veux que je foutes à part gueuler comme un putois, hum ? ... Gueuler comme un putois, en voilà une idée qu'elle est bonne. J'fais ça tellement bien, juste après emmerder le monde et picoler comme un trou.

- Mais... Tu ranges ton sabre espèce de salle petite tante ?!

Nan mais j'ai pas l'air comme ça, mais j'suis genre hyper sur les nerfs là, et je veux sortir de cette pièce, avec la vessie en état de marche de préférence. Le café, c'est pas fait pour rester plus de vingt minutes dans le corps moi je dis.
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeVen 22 Aoû - 17:47

Bon alors je résume la situation, y’a le blond qui me cause, et Charity qui est saucissonné sur sa table, même que s’il l’était pas je suis quasiment sûr qu’il sautillerait sur place pour essayer de prouver l’urgence de la situation. Oui merci, Charity j’ai vu qu’il y a un sabre du genre coupant pas loin de ma gorge, je t’assure tu peux arrêter d’essayer de te tortiller, parce que ça a tendance à énerver mon coin de champ de vision. Et alors que j’essayais de réfléchir à comment nous tirer tous les deux de ce mauvais pas – de préférence vivants –, il se met à parler. Ce mec fait tout pour m’emmerder, c’est hallucinant, il a dû prendre des cours en prévision de ce grand moment qu’on se prépare à vivre à deux. Donc, comme de juste, parce que quand même, merde, on a pas idée d’être aussi boulet, je lui balance le regard ultra-noir de chez Mir spécial fringues noires justement. Tiens-toi tranquille, ou je t’appelles Boulettor jusqu’à la fin de ta vie.
Cela fait, j’en reviens à monsieur « je lui donne une correction hohoho, passe plus tard mon chou ». J’t’en foutrais. C’est à moi, et mes affaires, on les touche pas, point barre. Et ce, même si elles ont été vilaines / ont pissé partout / ont rongé les beaux meubles en bois / ont pas dit gentiment pardon à la dadame pour l’avoir bousculée ( rayez la mention inutile ). Je lui fais donc un rictus pas franchement agréable, et marmonne, juste pour l’énerver :

« Ton autorisation, tu sais très bien ce que tu peux en faire. »

Juste avant de passer sous sa lame en utilisant mes réflexes et toute ma pleine vitesse. Rectification par rapport à tout à l’heure : le duel de chevaliers c’est complètement has-been, l’avenir réside dans la fuite. Objectif de la mission : éviter Monseigneur Permission, rattraper Charity par le col, et se précipiter dehors avant qu’il ait eu le temps de se souvenir de son prénom. L’élément perturbateur là-dedans c’est … Charity, oui c’est bien, y’en a qui suivent. Un peu comme d’habitude, je dirais si j’étais un peu cynique. Mais j’le suis pas, non non, j’le suis pas.
Donc je passe sous la lame de M. Permission, le bouscule d’un coup d’épaule dans l’estomac ( et mine de rien, j’ai l’air d’un grand type mince, mais je suis une putain de brute quand j’veux, et là … j’le voulais, c’est con pour lui ). Je fonce sur Charity, défait les liens – va falloir qu’il m’explique comment il fait pour se retrouver dans des emmerdes pareilles, va vraiment falloir.
Retour sur Permission, je l’évite en courant, traînant Charity derrière moi, d’une main fermement resserrée sur son bras ( en fait « verrouillée » serait une expression plus juste, je suis pratiquement sûr que je suis en train de lui massacrer la viande juste par la pression de mes petits doigts dessus. Faut dire qu’il est pas bien solide non plus, quand même. )
Course en quelques bonds un peu ralentie par Charity-le-boulet ( qui porte très bien son surnom par moments, faut quand même avouer ), mais on arrive à passer la porte, que je referme violemment. Là évidemment, Charity croit qu’on est hors de danger ( lui il voit plus l’ennemi donc c’est bon, c’est cool d’être Charity, la vie est merveilleuse quand on est Charity ), et moi j’le lâche pas et le traîne dans les escaliers en tentant de courir à fond de train :

« PUTAIN MAIS BOUGE ! »


Les civils, faut tout leur dire. C’est fatigant.


Dernière édition par Silence le Sam 6 Sep - 9:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeLun 25 Aoû - 11:54

- Mais... Tu ranges ton sabre espèce de salle petite tante ?!

Je tourne la tête vers l’emmerdeur de première et fait signe de la tête par la négation. Ce type est vraiment un gros crétin, si seulement il pouvait en prendre conscience, cela lui éviterait des tas de désagréments comme celui ou il se retrouve aujourd’hui. Et par expérience, je sais d’avance que ce ne sera pas la dernière fois, qu’il prit son bon dieu pour cela aussi. En faite, je crois que je commence à en avoir ras le bol de sa gueule. Le genre de gars qui est assez con pour se trouver piégé, le type que tu ne souhaiterais pas avoir comme beauf, mais t’as pas le choix, qui te foire tes soirées, te gâche la vie. Enfin bref, l’emmerdeur public N°1.

Mais là je ne suis pas d’accord, j’avais besoin de le punir un peu, juste pour le fun. Personne n’avait le droit de venir me déranger, de me prendre ma proie. En aucun cas, un autre gardien ne devait se mettre en travers d’un autre. Il aurait pu au moins de me demander la permission, mais non, il n’en a rien fait et ne m’as rien demandé de plus. Je ne peux laisser cela ainsi, ma règle est comme cela.

Seulement je n’ai pas le temps, il y a un passage sur silence qui se fait. Le nouveau venu se libère de ma lame (j’aurais du appuyer un peu plus fort, et passer l’autre, de Silence à trépas), il me bouscule juste avec l’épaule, pas de quoi tombé à terre, j’en ai connu de plus massif. Mais l’estomac en prit un coup à couper le souffle, je le vois s’occuper de Charity. Je n’aurais pas le temps de tout façon de les poursuivre de cette manière, il me faut quelque chose d’autre que mon sabre, pour plus de distance que lui. Pas la peine de chercher plus en avant, je vais directement à l’armoire aux " jouets " je sais que là je trouverais mon bonheur, l’arme qu’il me faut. Quand je me repars vers eux, la porte se ferme, plus personne dans la pièce, c’était à prévoir. Mais il y a une chose que Silence à du oublier Charity ? … Non pas seulement, il y a aussi son indéniable envie de pisser, et courir avec une vessie pleine depuis un bon moment ce n’est pas gagné.

Je m’élance donc à leur poursuite, je ne suis pas gêné comme l’autre gardien, ma course est rapide. Je les rejoins justement en bas de l’escalier qu’ils n’ont pas finis de gravir. En regardant Charity, je pourrais éclater dans un grand rire sans pouvoir m’arrêter un instant. Mais je ne peux pas, pas dans cette situation. Même si Charity Joyce Condolence Obedience (tu vois je ne l’ai pas oublié) est à lui, je n’en ai pas encore terminé avec ce Mac-Merde.

Je prends l’arme récupéré dans la salle, et la fait claquer dans les airs, avant qu’elle ne s’abatte sur les mollets de Raven. D’un coup sec, je tire le fouet vers moi, de toutes mes forces. Cela doit être un choc pour lui, se bouffer les marches en béton n’est pas la meilleure façon de remercier son dentiste. Je finis e l’amener à moi, tout en regardant l’autre gardien. Je suis dans un état de fureur total, je n’ai pas l’intention de lui restituer pour l’instant, juste m’amuser encore un peu.

-Je vais te le rendre quand j’en aurais finis avec cet enfoiré. Je n’ai pas l’habitude de m’en prendre au membre du personnel, mais pour lui je ferais une exception. Je ne vais te l’esquinter rassure toi, juste qu’il ne devrait pas montrer trop son vocabulaire foireux. Donne moi une bonne raison de le laisser tranquille ….


Jamais il n'aura une seule cause en sa faveur. Qui pourrait trouver quelque chose de bien en lui. Le seul truc qui l'intéresse, c'est sa bouteille après le service.
j'empoigne Charity par les cheveux pour regarder sa tronche après sa descente, j'espère ne pas l'avoir trop abimé, tout de même ... Déjà que ce n'était pas franchement une beauté ...
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeMar 26 Aoû - 8:21

Je ferme ma gueule. Ouais, vu le regard ultra-méga-noir-que-même-gotho-le-gothique-il-a-l’air-d’un-bisounours-à-coté que m’a lancé Silence, j’ai su que j’avais dit une connerie. Même l’autre Fils de Pute m’en jette un, de regard noir comme le trou du cul d’une nonne. Ayez peur mes amis, si Charity ferme sa gueule, c’est que c’est vraiment le moment de pas moufter. Mais alors pas du tout. Y a un temps qui passe, tendu, tout le monde ferme sa gueule, puis ça me met très violemment à sauter de partout, et avant que j’ai vraiment eu le temps de comprendre, je me faisais labourer le bras, Fils de Pute était écrasé par terre, j’étais détaché, et… je me faisais labourer le bras. Oui, effectivement, il y a répétition là, mais vu comment j’avais mal, bah ça compte DEUX FOIS PLUS ! On m’a rarement autant broyé le biceps, et la grimace de douleur sur le visage, les sautillements vers la porte, et l’impression que j’me faisais tracter à moitié, ça me donnait pas du tout l’air gracieux. En gros, l’idée, c’est que je sautillais sur un pied parce que j’étais obligé de courir plus vite que je ne le faisais d’habitude, l’équilibre et la grâce avait été sacrifié à l’autel de la célérité, et j’avais donc bien l’air con. On est sortit hors de la pièce, et là ça a été tout le soulagement en dedans de mon corps, et un bleu sur mon absence de biceps. J’avais juste l’impression d’énerver tout le monde entier là, et aussi connement que l’aurait fait une poule trisomique, je m’arrête à moitié dans l’escalier, parce que j’me dis que le type vas pas nous poursuivre jusque là. Puis en plus j’ai pas l’endurance pour courir trente plombes à fond de cul tu vois genre ? Donc j’ai même pas le temps de cracher le mucus qui m’encombre la gorge que le tout énervé et tout pas content Silence me demande de bouger mon petit cul de princesse de là. Okay, okay mec, je m’y remets, pas la peine de gueuler comme ça putain. C’pas moi qui me suis cramé tout seul la perception du danger hein, sinon j’me taperais pas un mec qui en tue d’autres merde ! Peut être que c’est le canna, peut être que c’est autre chose, mais en tout cas, j’ai absolument pas l’impression que j’peux crever là. Même pas peur.
Par contre, putain, qu’est c’est ce que j’ai envie de pisser…
A contrecœur, je me remets à grimper les escaliers à fond de cul, avec toujours une main amicale et aimable pour me broyer le bras. Dingue comme j’ai l’impression de faire chier le monde là, dingue j’vous dis. C’est miraculeux d’ailleurs que je descende pas tout les escaliers sur le cul vu comment je tiens pas debout, puis il pourrait un peu laisser du mou l’autre parce que ça fait un mal de chien j’vous f’rais di…

* SPLAF ! *

Je suis très violemment passé de la position verticale à l’horizontale, d’une manière qui m’échappe totalement et trop rapidement pour que ça puisse être à cause de ma maladresse. Merde. Chier. C’est quoi ce bordel ? Ca fait super mal en plus ! J’ai eu juste trois millième de secondes pour placer un peu mes mains de manière à pas me briser le crâne contre le sol et envoyer des morceaux de cervelle partout, mais c’est tout. Une de mes molaires décide que finalement, hors de la gencive, ça a pas l’air si mal, et je la sens qui se fait la malle. Pétasse. Fils de Pute vient me soulever la tête par les cheveux pour examiner avec dégout et mépris ma gueule. Merci, c’est sympa de se sentir désirable, vraiment. Je joue le mec totalement sonné et out pendant qu’il fait un petit monologue à l’adresse de Silence, comme si j’existais pas. Je prends l’air le plus abruti que j’ai dans mon répertoire (Oui, là, les mauvais langues diront que j’suis comme ça au naturel.), et je laisse ce con me tripoter les cheveux en tirant dessus et le sang goutter le long de ma joue, et dès qu’il a finit son petit monologue, j’lui envois mes deux pieds dans les tibias, mon poing dans sa gueule, et ma molaire et un peu de sang dans le nez (C’est en prenant l’élan respiratoire, ça m’a fait tout cracher…). Fallait pas mettre ta gueule si près de la mienne ducon. Je vois pas vraiment comment je vais sortir de là… (Je suis quand même allongé par terre, niveau timing pour me relever juste sous le nez du mec et me casser en courant c’t’un peu chaud.) Mais en tout cas, maintenant que je suis là, je lui donne des coups dans tout les sens. Vois que ça à faire perso, mais bon. Sûr que je suis pas un monstre de précision et de force (Et de résistance, de technique, de rapidité, d’efficacité…), mais j’suis très très nerveux comme mec, et ça s’en ressent dans le coté fou furieux que j’ai quand je tape un type. Mais c’est aussi efficace qu’un unijambiste dans un concours de coup de pied au cul.
Je sentirais presque la honte de Silence d’ici.
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeSam 6 Sep - 10:34

Pas vraiment le temps d’avoir honte, s’il y a bien une chose dont j’ai horreur c’est qu’on ne comprenne pas ce que j’essaie de dire, et y’en a qui ont claqué pour moins que ça. Je peux pas en vouloir au type de ne pas se méfier, je fais pas vraiment dangereux, mais dans deux minutes, foi d’assassin, il va comprendre sa douleur. Charity s’est cassé la gueule dans les escaliers parce que chopé aux pieds par un fouet, et tiré par l’autre grand con. Moi j’ai pas eu le temps de le rattraper, je suis balèze c’est vrai mais faut quand même pas trop m’en demander. Ensuite, Charity se défend … Plus ou moins bien, n’en parlons pas. Grand con commence à blablater, il sort des conneries du style « je m’en prends pas au personnel et tout ça, mais je vais exceptionner parce que mon sens de l’honneur a pris une forte commotion ». La première chose que je sais c’est que quand j’ai sauté du haut des marches, j’ai finalement mis moins de deux minutes à m’énerver. La deuxième, c’est que le grand con dont je connais pas le nom se prend tous mes kilos sur la gueule plus la vitesse de la chute, et additionnons à tout ça mon front qui s’écrase violemment sur son nez. Le secret dans le coup de boule, c’est que c’est toujours celui qui est au-dessus qui gagne, que ce soit lui qui donne ou reçoive le coup. Et là, mon angle d’attaque est bien haut, et bien violent, j’ai les dents serrées à mort et même pour moi le choc est plutôt brutal.
L’atterrissage est un peu plus chaud à gérer, et pour éviter de tomber lamentablement au sol je me tords la cheville un peu sévèrement. Grand con est pas tombé – pas encore – et pour tenter d’arranger ça, je lui file un grand coup de pied dans le tibia. Pour les coups j’estime que c’est , suffisant, et mon attention en revient à Charity, que j’attrape de nouveau par le bras – pas le temps de lui demander gentiment et poliment « est-ce que tu peux courir maintenant mon chéri ? », et je le fais passer devant moi pour qu’il se barre avant que l’autre ait l’idée de se relever encore une fois.

« Une bonne raison ? Ouais, le bleu que t’as sur la tronche, c’est une bonne raison tu crois ? »
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MessageSujet: Re: Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV]   Ah... Ben c'est quoi ce merdier ? [PV] Icon_minitimeMer 24 Sep - 3:29

La tête en sang par ses deux cons, ce n’est plus qu’assez. Tout cela parce que je désirais m’amuser avec cet abruti de Charity. Mal m’en a pris. Parce qu’il avait osé me toiser de haut et m’insulter. Certes, maintenant c’est bien pire, ils m’ont touché, à deux, deux personnes de la prison contre une, c’est bien bas. Un jour qu’un détenu riposte contre un de ces deux là, ne venez pas me chercher. Mais jamais, au grand jamais je ne dois laisser cela en état, c’est ma fierté, mon orgueil qui en a pris un coup, un coup de trop.

Déjà le gardien reprend Charity par le bras et l’éloigne de moi. J’ai le choix de rester sur place et qu’ils dégagent au plus vite ou de les rattraper et de me venger comme il se doit. Je déteste cela de ma part mais aussi de la leur. Au lieu de calmer les choses, le dénommé Silence n’a fait que de les envenimer. Pas une once de cervelle, il ne sait même pas demander pourquoi, pas très mature dans son comportement, du fait ils vont très bien ensemble.
Je les regarde évoluer dans l’escalier, une rage folle s’empare de moi. Tout ce que l’on m’avait appris sur l’honneur vient d’être balayer pas un Tsunami. Mes poings se ferment, se serrent, mes phalanges craquent sous la pression de mes doigts. Cela ne devait pas se passer comme cela, pas avec des collègues. Silence protège la fuite de ce bon vieux Charity, ce n’est pas vraiment utile.

je cours à sa poursuite, prenant mon élan, je saute au dessus de la tête de l’autre gardien. Mon pied part en avant et atteins son but, la tête de Charity. Pour rien au monde il ne doit partir sans que j’en ai terminé avec lui. Mais ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus. Je dois me redresser rapidement pour faire face à Silence. Avec lui ce n’est pas pareil, il est entrainé comme dans ce genre de situation. Charity a encore le nez sur le bitume, c’est devenu une habitude pour lui, qu’importe, il n’est pas en état de protester. Je vais m’occuper de lui plus tard.
Je bondis une nouvelle fois, sans attendre en direction de Silence. Je sais qu’il peut parer mon coup, ce n’est pas difficile à comprendre quand on a analysé le premier. J’atterris donc sur mes pieds et je lui envois une rafale de coups de poings. D’abord je me baisse, pour ne pas qu’il riposte, ma première frappe abouti en plein ventre. Son souffle coupé, je peux me remettre droit sur mes jambes, immédiatement, mes allonges portent atteinte à son visage. Quel dommage un si beau minois, que de gaspillage à cause d’une broutille. Si seulement je n’avais pas été dans une hargne excessive, s’ils avaient pu réfléchir à deux fois avant de porter atteinte à ma dignité … Dommage.
Après plusieurs distributions, je tourne brusquement sur moi-même et lui colle mon talon sur son menton. Cela ne fait pas de pli, il est à terre, bizarrement je n’en reçois aucune satisfaction. C’est vraiment écœurant d’en arriver à cette extrémité.

-Non, ce n’est pas une bonne raison, maintenant elle l’est pour moi. Un seul bleu aurait suffit, mais pas mes saignements de nez par ta faute. Je vais faire en sorte que ça se termine vite et bien. On sera quitte.

Le ton est donné, pas la peine de le hausser pour ma part, tout cela est si pathétique que je le juge ringard. Une baston de seconde zone, c’est affligeant.

Je redescends les marches et m’approche de Charity. Pour un peu je n’aurais pas envi de le toucher. Mais le coup qu’il m’a donné va lui être rendu. Puis chacun partira de son coté. Ils pourront se soigner entre eux, dans la joie et la bonne humeur de se revoir. Enfin, vu comment les choses se déroulent entre ces deux là cela m’étonnerait.

L’empoignant parle col de sa chemise, je l’amène vers mon visage. Mon nez se plisse de dégout, cette pauvre loque humaine est la cause de tout. Mon poings se ferme une nouvelle fois, puis s’abat sur sa face de mort. Je lui fais ravaler son amabilité, son jugement trop hâtif, et sa morgue mal placée. Puis un autre pour ces moments puérils, encore un, pour m’avoir frappé, encore, encore, encore … Pour venger tout ce qui m’a été bafoué.
Enfin je m’arrête, c’est bon, même si je suis insatisfait, je n’ai pas le dessein de m'éterniser. Je le lâche, il s’affale sur le sol. J’enjambe ce qui reste de lui, remonte les marches et en fait de même pour Silence, même si celui-ci à les yeux ouverts. Je le toise une dernière fois, car je n’ai pas le désir de les revoir un jour … Mais qui sait ici. Je garde en mémoire leurs visages.
Avec un rictus de dégout, je monte les dernières marches ……….
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