questions questions [Pv yoruichi]

J’arrive à l’infirmerie, le pansement en sang. C’est dingue comme le crane peut saigner avec abondance. Je me suis toujours demander pourquoi une si petite coupure à cet endroit, faisait couler autant de sang. J’ai mal à la tête, elle me tourne un peu, toujours sonnée par tout à l’heure. Je sens une petite douleur dans le dos. C’est sur que de ce faire balancer contre un mur c’est pas joyeux pour les os. Mais je pense que Carl devait souffrir plus que moi, il était avec une autre infirmière qui s’occupait de lui comme il le faut, je l’espérais. J’entre et m’assoie. Je passe un doigt sur ma petite plaie sur la gorge. Merci à mon instinct de survie d’avoir prie le dessus. Si je n’avais pas réagis à temps, je serais probablement dans la même pièce mais avec un drap sur la tête, l’âme partie vagabondée ailleurs.

Carl et moi avions eu de la chance. On aurait très bien pus se faire tuer tout les deux. En repensant à la scène de tout à l’heure, je me sentis frissonner violemment. Quand on dit qu’en moment de danger, on voit sa vie défiler devant ses yeux, j’en comprends mieux le sens à présent.

Pouarf, quelle vie quand même…Coquille vide petite fille. Je me demande ce que ça ferais si je disparaissais là, d’un coup, POUF plus de Bella…Sa ne changerais rien pour personne. Ce ne sont que des suppositions mais bon. Une autre infirmière arriva enfin. Elle m’examina le frond en silence…c’est vrai quoi. Son boulot ici c’est soigner point barre. Pas vraiment aimable la fille mais bon, Bella, rentre toi dans le crâne que tu n’es qu’un microbe ici, tu n’es absolument rien. Juste une bestiole en cage. Elle colla des petits pansements pour refermer la plaie. Elle me demande si j’ai mal quelque part ailleurs. Oui ici, au cœur, mais sa elle s’en fou.

« Au dos… » Répondis-je.

Elle m’ordonne de soulever le tee-shirt, c’est ce que je fis. Elle tâte…aïe bordel…vas-y doucement s’il te plait. Elle me répond que ce n’est rien de grave…en même temps elle s’en fou. Je remets mon tee-shirt et une autre infirmière, celle de tout à l’heure, viens prendre la relève. En voilà une qui est déjà un peu plus aimable. Elle m’examina les yeux, me posa des questions, quand j’entendis des pas précipités dans le couloir. Ils se dirigeaient par ici…

- Hey Yoruichi, il y a eu un accrochage dans le refect'. Ton amie Bella a été blessée.

Voilà ce que l'un des prisonniers me dit pendant que j'étais entrain de vagabondée dans les couloirs. Moi comme une conne j'avais saissis le type par le coup en lui hurlant:
-OU EST L INFIRMERIE ???

J'étais énervée et inquiête. Je sens que le con qu'il lui a fait du mal allait passer un sale quart d'heure. Je me digirgeai rapidement vers l'infirmerie. D'ailleurs que j'ai eu du mal a trouver. Je hurlais ma rage:

-Bordele de merde, se salo va me le player si Bella ...

J'entre dans la pièce, Bella est assise. L'infirmière me regarde d'un air... Bon j'me tais.

-Ca va Bella ?

Mon dieu qu'elle avait l'air conne avec son bandage autour de la tête. Je commença à dire, a la renverse. J'ai failli m'écrouler sur le sol. Je ne pouvais pas la regarder sans pleurer de rire. Merde elle venait de se faire agressée mais elle avait l'air en pleine forme.

- Tu devrais porter ça plus souvent .... Excuse-moi ...

Je repartie dans mon délire. Excuse moi Bella, c'est pas de ma faute.

- Bon raconte moi ce qu'il sait passé ..

-Bordèle de merde, se salo va me le payer si Bella ...

Voilà ce que j’entendis avant de voir une Yoruichi, en furie, entrée en trombe dans la pièce. Je la regarde, complètement surprise. Comment avait-elle été au courant ?? En tout cas, jamais je ne l’avais vu si en colère. Cela me fit chaud au cœur quelque part…je comptais au moins un peu pour elle. J’étais heureuse de la voir. L’infirmière, en revanche, n’a pas l’air d’être du même avis que moi. Elle regarda Yoruichi d’un air complètement outrée et continua mon bandage.


-Ca va Bella ?

Je n’eu pas le temps de répondre que je vis Yoruichi exploser de rire. Mais…c’est qu’elle pleurait de rire même. Je la regarde étonnée, son rire me donne mal à la tête, il résonne, comme un écho se répercutant contre ma boite crânienne.

- Tu devrais porter ça plus souvent .... Excuse-moi ...

« Ca » ?...je compris enfin. Je sais que je dois avoir l’air fine avec mon bandage autour du crane, mais je ne savais pas que c’était aussi hilarant. Le fait de la voir rire ainsi me fit sourire et me réjouissais. J’arrivais à faire au moins une chose de bien avec elle, qui était de la faire rire naturellement. Et dieu sait qu’ici, les prisonniers ont besoin de rire, et Yoruichi ne s’en privait pas à l’instant même. Je ne lui en veux pas, au contraire. Je suis contente. J’attendis qu’elle eut finis de rire, ce qui prit pas mal de temps, avant que son hilarité eu décidé de se balader ailleurs. Cette fille…je l’apprécie plus de jours en jours. Elle commence à devenir quelqu’un qui, sans s’en rendre compte, posait des crochets dans mon cœur pour s’y installer.

- C’est bon tu as finis ? Dis-je avec un sourire.


Une fois le bandage terminé, l’infirmière me dit de venir la voir si je rencontrais quelconque problème suite à ce petit incident…petit incident ? J’ai juste failli mourir égorger…c’est tout.
La tête me tourna violemment, décidément, ce vol planée ma secouée un peu plus que je ne l’aurais cru. Je fixe un point par terre, pour retrouver un peu d’équilibre, quand j’entendis la voix de Yoruichi me ramenée à moi :

- Bon raconte moi ce qu'il sait passer …

Elle s’approche de moi d’un pas lent. J’aime sa démarche, on dirait un félin : gracieux et royal. Je la regarde, avec un pâle sourire. Je suis encore un peu secouée quand je repense à cet homme me tenant fermement, la lame froide, glaciale sous ma gorge…BRrrrrr.
Je lui raconte tout en détails. La bagarre de Carl, puis ma discussion avec lui. Quand j’arrive au passage qui m’avait couté une profonde entaille à la tête et une plus légère au cou, je vis son regard se durcir. Surtout au moment du passage : il m’a glissé un couteau sous la gorge. En revanche je vis qu’elle était quelque peu surprise et amusée, lorsque je lui racontai le passage de la Bella Carnivore qui a arraché un bout de peau à on agresseur.

« Carl les à ensuite tous assommé. Il est impressionnant comme gars. S’il n’avait pas été là, je pense que je serais en ce moment même, un drap sur la tête, morte…sa aurait peut-être préférable….AÏE »

Je reçu une petite tape – qui se multiplia par deux avec mon mal de tête – sur le crâne de la part de la féline Yoruichi. Je vois qu’elle n’aime pas quand je vois de cette manière. Elle me fit sourire faiblement.

-J’vais venir t’étouffer cette nuit, on va voir si ca te fera toujours rire !

Je me mis à rire de bon cœur, mais me stoppa en voyant que mon propre rire résonnait fortement dans ma tête.

- Je suppose que tu ne vas pas passer ta nuit ici.

Non, après tout c’est juste un petit bobo même si il me donnait un mal de tête énorme.

- Bella a partir d’aujourd’hui, je veux que tu faces attention à toi. Compris ?

Je la regarde, surprise. Sa voix et son regard étaient réellement sérieux. Mon sourire s’effaça. Elle me fait penser à une grande sœur…oui c’est à cela qu’elle me fait penser : à une grande sœur. Non une amie…même pas. Je ne sais pas en faite, c’est compliqué. Notre lien prend vraiment forme, mais c’est différent d’une amitié banal…vraiment mystérieux.

-Oui, promis. Lui répondis-je en souriant un peu.

Elle regarde derrière moi, je me retourne. Je vis des hommes…qui n’avaient pas l’air d’être. Quand je vis le regard pervers et langoureux que lança un prisonnier à une infirmière je compris aussitôt ce qui se passait ici la nuit…hors de question que je reste là, seule…

-Bella, si tu passes ta nuit ici, je reste. Me dit Yoruichi

Je sentis une vague d’émotion me submerger. Je compris pourquoi elle voulait rester avec moi vu le tableau qui se présentait derrière moi…Je voulus lui dire quelque chose mais elle me coupa et me dit :

-Et ne me demande pas pourquoi, c’est comme ça !

Yoruichi est l’une des plus belles choses qui m’est arrivée ici. Je crois que si je devais la perdre…ouais sa me ferais mal. Il me manquerait quelque chose dans le cœur et dans l’âme. Il y a peu de temps que l’on se connaissait, mais voilà, elle était déjà une personne chère à mes yeux. J’eu les larmes aux yeux, pas de tristesse, non justement, de la joie. Oui une immense joie m’envahie. Je lui pris instinctivement la main, même si je sais qu’elle déteste le contact physique, je sais aussi qu’elle ne m’en voudra pas. Je plante mon regard dans le sien

-Merci Yoruichi…mais je crois que je préfère passer la nuit ailleurs qu’ici…Même si j’ai peur qu’un autre abrutit essaie de me trancher la gorge.

Je déglutis avec difficulté…cauchemars et insomnie assurés cette nuit. Je me mets debout et la, tout tourne autour de moi. Je rattrape de justesse a Yoruichi qui doit se demande ce qui m’arrive. Je me sens pâlir, des sueurs m’envahir.

-Tu…tu peux m’aider à revenir dans ma cellule s’il te plait ? Bredouillais-je.

Les sons me parvenaient comme étouffés.

-Euh bien sûr. Je ne vais pas te demander si ça va … Rien qu’à voir ta tête…me dit-elle

- C’est juste que ça me tourne un peu. Rien d’alarmant.

Au bout de quelque seconde, le tournis se dissipa à mon plus grand soulagement. Je repense à tout à l’heure, quand je lui ai pris la main…elle reste toujours de marbre, contre quelconque marque d’affection. C’est étrange et à la fois déconcertant. Je sais que ça ne la gêne pas, mais ça carapace est tellement dur, que des gestes comme celui-ci ne peut la traverser. Surement due à ce…con. Oui, c’était lui qui, l’avait dégouté des contacts physiques après tout, qui l’avait dégouté de tout…une colère m’envahissait. Mes émotions sont vraiment mitigées depuis que je suis ici…

En levant la tête, je me fige sur place. Se tenait devant moi, l’homme qui m’avait menacée d’un couteau. Je sentis mon estomac se tordre dans tout les sens ainsi que la nausée m’envahir. Lui aussi me reconnue. S’il avait eu des fusils à la place des yeux, j’aurais été criblée de balle en moins de 5 secondes. Mais Yoruichi, comprit vite, elle comprend tout vite, je l’envie d’être aussi lucide et logique. Elle comprit qui il était et son geste me surpris. Elle me laissa et se dirigea vers l’homme.

-Espèce de …

- Non Yoruichi !

Elle ne m’écoute pas, bien évidement. C’est une indomptée, un pur sang. Elle s’approche de lui, le plaque au mur, sans qu’il puisse réagir. Elle le prend par la gorge et je la vois serrer de toutes ses forces. Elle me fait peur, mais d’un côté, je ne peux m’empêcher d’être touché par cette colère.

-Ecoute moi bien espèce de pourriture, approche toi encore une fois de cette fille et je te jure que je te tue.

Chacun de ses mots me frappent au cœur…elle serait prête à tuer une personne pour moi…Mais quand je vis le teint de l’homme qui essayait de se dégager comme il le pouvait, viré au bleu, je fus alarmée. Je pose une main sur le bras de Yoruichi en lui disant, avec une voix paniquée par son inconscience :

- Yoruichi, laisse tombé ! Il n’en vaut pas la peine. Ne vas pas t’attirer des ennuies pour un gars comme ça.

Oui s’il te plait…enlève ta main, voila. Elle à du sang sur celle-ci …Elle est vraiment dotée d’une force que je ne soupçonnais pas. Elle prit un mouchoir et s’essuya. Elle est vraiment folle, qui sait ce qu’aurait pu faire cet homme. Même s’il n’était pas en trè s bonne état, il aurait très bien pu lui briser la nuque ou autre. Cette pensée me fit frémir de peur et de colère.
C’est alors que je vis sur le bras de l’homme, une énorme marque de dents, qui n’était d’autre que ma marque. Vu la profondeur, il va surement avoir besoin de quelque points de suture. J’en suis fière en plus.

Mon amie s’approcha de moi pour m’aider à avancer. Oui j’ai l’air maline comme ça… à me faire soutenir. Elle me prit par le bras et nous sortîmes de l’infirmerie. En court de route je lui dis :

- Tu es quelqu’un de lucide…mais complètement inconsciente. Qui sait ce qu’aurais pu faire cet homme sur toi. Merci pour ce que tu as fais, ce geste est pour moi, plus significatif que tu ne peux le croire, mais je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose par ma faute Yoruichi, tu es la dernière personne que je veux voir souffrir…

Je lui souris doucement, je suis on peut plus sincère. Si jamais il devait lui arriver quoi que se soit, je crois que je…Non n’y pense pas.
Pour la première fois, j’avais l’air d’une femme forte.