Encore plus en dessous.

[HRP= Suite de "en dessous" dans les salles de torture. Nous noterons au passage que je suis un dieu des noms de topic x_x *ironie* ]

Bon ok, là y a de la lumière à l'étage, mais personne dans la baraque. Comme un automate après m'être fait traiter pire que de la merde, je le laisse me prendre par le bras pour me relever. Impression de déja vu, mais j'ai une clope éteinte dans la main, c'est déja ça..

-Tu fais pitié.

Ouais ok, je sais merci, j'ai renoncé youhou ! Je me suis pissé dessus de peur, tellement je suis une loque ! Super ! Je ne bouge pas, il faudra qu'il pose sa main à plat sur mon dos pour que je me magne le cul. Je sens mon froc et mes chaussures qui font "floc floc", génial, si c'est pas la loose ultime ça, se pisser dessus parce qu'on a peur de se faire baiser... Bon, objectif today, atteindre la porte sans m'écrouler, j'avance un peu bizarrement, genre " on peu vivre normalement sans manger", mais finalement ça passe plutot bien. Pyth me traite comme un tas de merde par contre, comme si je ne valait le coup d'être connu qu'en tas de viande équipé d'un anus. rah là pour le coup j'me sens mieux dis donc ! Enfin bref ....
Putain je pue la mort, 'videmment j'me suis pissé dessus, enfin, je sens la sueur, l'urine, la peur. Et je marche comme un con, totalement vide, merde ! un escalier ! Oui bien sur, on est en dessous, en dessous de tout ... Enfin bref, je négocie l'escalier, c'est dur. Pyth se met derrière moi, surement pour pas que je me casse la gueule. J'essaye de tenir debout, je suis trop fatigué, trop remué. A un moment, je pense à comment j'était avant de venir ici, je flanche, je commence à tomber, mais je me retiens finalement, qu'il ne me rattrape pas, qu'il ne me touche pas. "Marche ou crèves !", ouais, c'est un peu ça, si je m'arrète, la prison me passe dessus et je meurs.
Il m'oriente vers les cellules, ouais je sais pas où c'est, ouais je marche n'importe où, ça n'a plus aucune importance. Ah tiens c'est là ? cellule B ...

-Tiens, c'est là qu'est ta piaule. Tu prends le dernier pieu libre. C'est le tien. Non, non, n'entre pas. C'est pas là qu'on va. C'était juste pour information, ça. Tu vas au fond. La dernière porte là bas. Ouais. Les douches !

Là dessus il me pousse dans les douches, après m'avoir montrer où était ma cellule. Je pue tant que ça ?

-Là, y a des uniformes et là du savon et des serviettes. Tu demanderas à tes coloc' où est la laverie. Amuses toi bien… Et à bientôt.

Il se barre, voila, fin, point final. Enfin pas final le point, parce que y a le "à bientôt". J'suis trop impatient le truc de fou. Enfin bref. Arrètons l'ironie et essayons de ne pas avoir l'air de voir sa propre mort. je me dessape, et ouvre l'eau qui m'tombe dessus. Ouais, vite, tout enlever ! J'suis content qu'il y ai pas de baignoire vu que j'ai peur de l'eau en grande quantité, enfin bref, je verrais plus jamais de piscine de toute façon.
Par habitude, j'me lave, j'y réfléchis pas vraiment à ce que je fait en fait. Je regarde ce qu'il reste des mes fringues là. Irrécupérable. Pusi finalement je fini de profiter des délicieuse douche tiède et de l'hygiène du cru. Enfin j'ai vu pire quand même, j'suis pas vraiment un habitué du luxe franchement.
Bon je cherche des fringues métable là. Mon seul soucis du moment : me saper, et c'est tout, je refuse de penser à il y a une demi heure plus tôt. je vais faire comme ci ça n'existait pas. Mais on me le feras pas oublier j'le sens. Enfin bon, les funiformes me dérpime, ces couleurs d'un somptueux marron caca dur, beurf quoi. J'ai franchement pas besoin de mettre ça. Mes fringues de ouf, c'est ma grande fierté. Après une longue fouille je barbote un jeans, le pauvre gars aura plus de futal maintenant. Bon il est pas trop à ma taille, on vas même dire que j'suis pratiquement obligé de le tenir avec mes mains pour pas qu'on voit mes fesses mais bon. J'met aussi des sous-vêtements dans la foulée, ça peut servir. Puis j'trouve un T-shirt blanc qui me tombe au bas mot au niveau du mileu des cuisses. Je me regarde dans une flaque, on dirai un rat à moitié crevé. Je pensais avoir l'air plus mort et abimé que ça, mais non.
je quitte les douches avec mes fringues pour géant et me dirige vers ma cellule trempé. Ouais j'ai un peu expedié la phase du sechage.
Ouais donc c'est très mignon une cellule. Absolument pas glauque tout ça ! Bon je vais arrèter de rester debout en regardant dans le vide. Déja. Je n'ai plus les preuves sur moi, je peux dire que l'on m'a rien fait. Si je ment bien.
je vais vers la fenêtre, et je passe mes doigts entre les barreaux, beuh, déprimant comme truc, seul le bout de mes doigts ( c'est qu'elle est haute c'te fenêtre ! ) est libre. Chier ! faut que j'devienne assez maigre et assez inconsistant pour passer entre les barreaux.
Bon, je fais demi-tour, et je vais pour aller sur un des lits, avant de m'apercevoir qu'il y a quelqu'un dedans. P'tain t'es vraiment con ! Au lieu de me trainer comme un zombie, je devrais plutôt faire des trucs utiles, comme faire gaffe que personne me vois en mode "loque mouillé" avec des fringues volées? Et puis trouver du feu bordel !
... Puis pourquoi le gars il bouge pas et il est à moitié dessapé ? Genre After "Putain de partie de jambe-en-l'air". mais en plus triste. Je vois pas très bien dans quel état il est. Il fout quoi ? Je lui touche l'épaule.

- Youhou ? Oh ! T'as quoi ? T'as pas du feu ?"

Je le touches, les doigts plein d'eau. Puis je demande du feu en plus, p'tain, à un gars évanoui, je demande un fucking briquet, j'suis vraiment con parfois ...

"Gleb ?

Le gars à l'air de se reveiller. Gleb, s'qui ça ? Sa copine ? Pour dire son nom spontanément comme ça en se réveillant ... Enfin je vois n'importe quoi partout. Ca se trouve c'est un truc genre "erf". Une exclamation de
réveillage difficile quoi. Je testerai un jour " Gleb putain de gueule de bois !". enfin bref.
Le gars tend un bras et tente lamentablement de se lever, échec. Putain ça devait être une putain de partie de jambes en l'air ! Ou alors il a pas damer depuis, pfiou, longtemps. ou alors il s'est fait violer par un gardien pendant des jours, mais il est trop propre pour ça. Il a pris une douche et il s'est évanouie ! Ouais ! ou pas en fait. il a pas l'air trop traumatisé, enfin si mais non.
Je mate son bras, une putain de trace de piqure. Un toxico ! c'est un putain de toxico ! Ceci explique cela. Il a p'tète fait un bad et s'est évanouie. Ou une overdose plutôt. On s'est réveille desfois. Mais pas toujours.

-T'es le nouveau ? Moi c'est Alec… Bienvenue à Sadismus…

Ouais, si on veux, il ne s'aperçois peut être pas à quel point ses paroles sont cynique pour moi. les gens du coin, j'ai eu un petit aperçu. On vas dire ça comme ça. Enfin j'ai bien commencé la journée quoi.
Enfin le pauvre type essaye de se relever, ça à l'air dur là. Il fait ça en plusieurs étapes. je le regarde bêtement, les bras balants, mes clopes fourrée dans une main. je ne l'aide pas. bêtement, mais je ne sais plus trop ce que je dois faire, puis je suis méfiant, un homme éveillé est un homme potentiellement tueur.

-Dis, Mec, t'aurais pas un truc à grailler ? Parce que sinon, je vais crever sur ce pieu et l'odeur sera moyen agréable…

Ouais, je dois avoir ça dans une de mes poches. (parce que je suis pas complètement con, j'ai transvaser le contenue quand même... ) putain j'ai que des vitamines ! De je sais pas quoi en plus, je les lui donne sans un mot et je m'assois par terre, parce que .. J'ai jouit, et j'suis crever. Conclusion logique, mais pas au point de m'endormir non plus. Pas à coté d'un mec que je connais pas. J'suis pas con non plus. Enfin j'ai la bougeotte, faut que je me lève. Je fouille sous les oreillers, dans les taie, rapidement. Puis j'atteins le placard, rien en dessous, que des uniformes tout moches. En haut ? Je m'appuie sur les planches en bois des placards, et je grimpe. gagné ! un gars à planquer quelque chose là haut ! Un briquet ! et même ... Oh des paquets ! Je prend le paquet et un briquet, j'ai une petite réserve là. Le con qui habitait là avait planqué des clopes dans le placards du haut. Ma petite taille a été habilement esquivée là ! J'suis content là, j'allume une clope. Celle de Pyth bien sur, c'est une meilleure marque. Je tire une première bouffée, satisfaction. Soulagement ? Oui bien sur. Toujours, il ne me reste que ça de toute façon. essayons de ne pas trop sombrer, de cacher à ce type ce qui viens de se passer.

- Eula pourquoi t'es dans cet état ?

Et moi alors ? j'suis dans des fringues trop grandes, j'ai une tête de deterré, et y a probablement un F de sang qui s'imprime dans mon dos pendant que je parle. Ca s'est arrèter de saigner tiens ? je cicatrise pas bien faut dire, j'suis trop carrencer en vitamines pour ça. mais je supose qu'ils ne m'en donneront plus maintenant. Plus jamais. faudrait pas être trop vif hein ? D'ailleurs, pendant que j'y pense là ...

- Ta came, tu l'a trouvé où ? T'as fait comment pour l'avoir ? Et les seringues ? Tu les voles ?

Ouais, comment ? C'est ça qui est important, parce que c'est pas le tout de trouvé le dealer qui te vendra pas de la poudre à récurer, mais faut aussi trouver la tunes, le moyen de l'avoir. Peu importe lequel, plumer des portes, dealer, faucher de la maille comme un pie, faire la manche quand on a l'air pas trop défoncé. Tout ça c'est à la portée de n'importe quel abruti. Mais faut le faire. Me prostituer ? Non ça jamais. jamais été en manque à ce point là. et encorem oins maintenant, je doute que Pyth sois chaud pour ça hein. ca serait un coup à choper des MST. Merde, ce con l'est pas malade ? Je pense pas, sinon il ferait plus gaffe, ou alors il prend plaisir à filer des saloperies aux gens. J'ai peur soudain.

Il parle, il parle tout seul, enfin non, je l'écoute, et ses paroles me font un mal de chien d'ailleurs. Il énonce une vérité que je connais déja. Malheureusement...

Quand on veut quelque chose, ici… quelque chose qui n'est pas dans la prison… qu'il faut faire venir de l'extérieur… Il faut… passer par les gardiens… Certains veulent être payer en liquide… quant aux autres… la plus grande majorité… ils préfèrent les paiements en nature.

Et il se tourne, sa souffrance est presque écrite sur son corps, son attitude. Lui aussi est mort un jour. Il ne fais pas attention à moi, je suis moins "lisible" peut être. Enfin bon, je tire une grosse taf de ma clope, ce mec me donne envie de pleurer, il fait très torturé à parler à lui même comme ça. Moi je n'ai que peu d'importance dans son histoire je pense, je suis juste passé au bon moment. Putain il me déprime ce gars... Je prend une autre taf ....

-Mais il vaut mieux ne rien avoir à leur demander parce que parfois, même si tu es consentant… ils sont violents…

... Je médite sur ce qu'il dit, serais je près à payer de la sorte pour avoir ce que je veux ? Je ne pense pas, mais ça me manque tellement... Sacrifirais-je le peu qu'il reste de moi pour ça ? Je sais que mon intégrité mental il en reste plus grand chose là. Je ne le ferais, pas encore, pas tout de suite. C'est trop douloureux, je sais ce que c'est maintenant. Je gratte le F dans mon dos, c'est douloureux cette plaie géante qui tire.

- En fait… La vie ici ou dehors… Elle est pareille… En pire…

Je ne suis pas d'accord, je ne dit pas que dehors je vivait dans un bonheur respendisant, mais bon. J'était amoureux, c'est tellement loin maintenant ... Si elle me voyait maintenant ...Elle ne me reconaitrait pas en fait. J'ai radicalement changer en quelques heures. En quelques mois plutôt, ces mois d'enfermement... Puis Pyth. Je suis devenu un animal effrayé, battu. Je m'en suis trop pris sur la gueule. Juste revenche du seul coup vraiment dangeureux que j'ai mit dans ma vie. Son sang sur le radiateur ....

- Et toi ? Pourquoi t'es dans cet état ?

Moi qui regardait le vide la clope à la main ( ou la bouche), je sursaute. Je suis presque tenté de lui répondre la grippe, ou alors que ma lycanthropie est trop importante pour que je mène uen vie normal. Mais ces réponses ne le satisferait pas sans doute. La vérité alors ? Trop douloureux ça.

- Et bien ...

Je le fixe droit dans les yeux, la tête un peu baisser, comme un chien battu qui regarde un humain sympathique pour la première fois. D'ailleurs, ouais, j'en ai pas beacoup rencontrer depuis quelques temps, même au court de ma vie d'ailleurs, j'ai pas eu beaucoup de chance .... Mais comment aborder le sujet, je me sens obligé de dire la vérité. Parce que le chien obéis ou une connerie comme ça. Le monde est trop méchant pour moi.

- En fait...

Que dire putain ?

- ... J'ai honte...

J'ai peur du commentaire méchant, j'ai peur qu'il ne me crois pas aussi. C'est tellement ... Horrible. Puis dans la tête de beaucoup de gens, on ne peux pas se faire ... Quand on est un mec. C'est bizarre, mais on peu, on le peux très bien ouais. Sufit d'avoir sufisament d'imagination pour ça. C'est chiant.

- Ouais, j'viens d'arriver, je m'appelle Moxie tiens en passant, puis il y avait un gars qui ... Enfin bon, s'appelle Pyth et puis ...

Et puis je m'y perds !

- Et puis bon, il m'a accueillie ici ... Il m'a emmené.

Que s'est il passer précisément tiens ? Une petite liste. Il m'a receptionné, il m'a tiré par les cheveux jusqu'en bas, il m'a emmener dans une salle, il m'a dessaper, il m'a graver un F dans le dos, il m'a baisé... Il m'a fait mal, il m'a tué ... Enfin ça c'est mes impressions personels après ...

- Il m'a emmené en dessous, dans une des salles bizarres, il y avait une table ...

Je me reconstitue bien sur la scène dans ma tête... Mon regard se perd... Je tire une taf.

- Il m'a attaché sur la table mise à la vertical, les poignets et les chevilles, j'ai essayer de me débattre, j'ai eu mal, tiens j'ai encore les bandages là. Je les lui montres. Puis il a detruit mon T-shirt, avec un couteau, et il m'a gravé un F dans le dos, à ce qu'il m'a dit, je peux pas le voir le fameux F d'ailleurs. Enfin bref. Puis il a commencer à me ...

J'essaye de me préserver, mais c'est ridicule, si je veux le raconter, il faut que j'utilise les bons mots.

- Branler, toucher de partout. Fais mal.

Comme lui tout à l'heure, je ne lui parle pas vraiment, c'est à moi que je parle, que je fais un compte-rendu, ça ne se reproduirat plus, j'ai trop honte pour ça. mais à cem oment là je flotte dans une sorte d'inconscience.

- J'ai commencer à me débattre trop fort, ça lui à fait peur, il m'a détacher et porter dans un lit, puis il a recommencer, mais plus doucement. Enfin bon, il m'a fist-fucké. M'a sucé. Puis il m'a enculé, j'ai jouit d'ailleurs. Et puis bon il m'a donner des clopes parce que j'ai été sympa, mais je me suis uriner dessus, alors il m'a poussé au douche, parce que je ne l'interressait plus. Un mec à moitié crevé couvert d'urine ne le passionait pas vraiment. J'ai pris une douche, mais "ça", j'insiste sur le mot, n'est pas partie.

Puis je le regarde de nouveau, et je m'aperçois que ma putain de clope à fini de se consumer sur mes doigts et que ces derniers sont en sang et à moitié cramer, je jette vite le mégot au loin. C'est douloureux. Je ne les ai pas sentis ...

- Je fais pitié.

Une des dernières choses que Pyth m'a dit, ça vas tourner longtemps dans ma tête ça. Puis come un con je met à verser toute les larmes de mon petit corps, parce que, oui, je fais vraiment pitié.

Et j'assume.

Putain, je regrette tout ce que viens de dire, mais avec une force ! J'aurai voulu disparaitre tellement j'ai honte, au lieu de chialer comme un con, pas croyable ça, je chiale tout le temps. Déja avant j'était pas terrible niveau resistance moral, alors maintenant ... J'ai tout les nerfs à vif, je suis sous le choc, j'ai mal partout, au cuir chevelu, à la joue ( je me suis pris une baffe mémorable quand même ... ) et au poignet, puis ... Ailleurs aussi. On vas dire ça comme ça. C'est humilant, je re-chiale encore plus fort. Puis pendant que je m'en remet pas, Alec parle, une voix humaine, ça fait du bien, mais je n'aurai pas voulu qu'il entende ça, cette incapacité à retenir ce ce qui viens de m'arriver. Puis, il essaye de me consoler, après avoir soigneusement retourner le couteau dans la plaie. Je l'écoute, hébété.

" Tu n'as pas à avoir honte. C'est lui qui devrait avoir honte. C'est lui qui devrait être incapable de se regarder en fasse. C'est lui qui est misérable. Pas toi. Tu n'es pas responsable, tu n'es pas coupable. Ne crois jamais ces paroles. Il va essayer de te convaincre, ne le crois jamais. Tu n'es pas coupable. Tu n'es pas… d'accord.

Là j'en suis au stade du hullulement de chouette crevé sur le barème des pleurs, après viens le stade du hurlement de desespoir, puis le stade ultime, la crise de nerfs insoutenable à regarder tellement le mec y souffre, je ne veux pas voir ça chez moi. Je garde la chouette. Enfin, je médite un peu sur ce qu'il dit, le monde est injuste en conclusion. Et il connais bien son sujet, suspect ça ... Ou alors je deivnes paranoïaque, je guette mes faiblesses chez les autres...

- Hast du den Wolf gesehen ?

Ouais, quand je suis troubler, je parle un allemand façon "petit nègre". C'est atroce, mais ça me rassure de pas parler ma langue maternel. J'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre là. Enfin bon, en gros je viens de dire de façon atroce avec un accent à couper au couteau et une grammaire affreuse " Tu a vu le loup ?" Mais bon, disons que je me souviens plus des déclinaisons allemande... Trop compliqué, me souviens plus à quoi correspond le dativ, l'akusativ tout ça. Le COD ou j'sais plus quoi ?
Bon ok, pourquoi me faire chier avec ça ? Parce que dans un bouquin, j'ai lu que le héros, quand il pensait trop, il se mettait à réfléchir dans une autre langue, puis moi ça m'aide bien là, difficile de traduire "enculé", "viol" et compagnie dans une autre langue. Pratique.
Là dessus j'allume une tautre clope pour me calmer. ( parce que j'arrète pas de pleurer... ) C'est du d'avaler la fumée, je tousse....

- Il y a un psy à Sadismus.

Pardon ?! Hors de question ! J'ai rien à dire à quelqu'un comme ça ! J'ai déja eu un mal de chien à me debarrasser de celui qu'on m'avait coller, (ben oui, les parents ça s'inquiète au bout d'un moment ...) un coupeur de tête avide de trucs glauques au possible. D'ailleurs si je lui racontais ce qui viens de m'arriver, il s'éjaculerais dessus ... Enfin bref, je ne veux pas d'un dialogue à sens unique... Je vais pas chier ma merde sur un pauvre type avant de me casser pour me suicider en réalisant à quel point ma vie est foutue hein ... Et puis, je serais incapable de raconter maintenant, l'état de grace est fini, tout dire en un compte rendu détaillé ne m'a strictement rien aporter.

- Nein. Es ist zu viel früh...

Désolé, peu pas dire mieux que "c'est trop tôt".
Je cherche une meilleur phrase là. C'est trop tôt, putain, sous entendue à deux balles, "un jour je serais courageux et je surmonterai mes peurs !" Mon cul !

- Es ist zu schwer.

C'est trop difficile ? Hey, putain. je suis sur de faire trois fautes par phrase en plus... Mais bon, ça me concentre sur autre chose, je suis tout à mon passé composé et à mon akusativ. C'est génial l'allemand !

- Scheiße....

Bon ça, "merde" c'est à la porter de n'importe quel abruti ...

- Ich bin gut nicht.

Temps de reflexion sur la langue...

- Ich spreche deutsch...

Mais j'suis vraiment con ! Comme je viens de le dire, je suis pas bien, je parle allemand.... Logik !

- Welcher Idiot !

Je regarde le plafond, les yeux mouillés, dans le fond cette petite séance de "je raconte rien grace à mon allemand horrible et j'effraie les gens en changeant de langue tout à coup." Ca m'a détendu, je pleure plus. je me sens un peu ... Vide maintenant, fatigué on vas dire. J'ai envie de dormir. L'effet de ma crise de larmes sans doute, puis j'ai parler allemand en chialant, ça vide bien ça niveau energie, puis le reste .... Le plafond est beau... Pensons au plafond...

[ HRP = Si vous saviez comme j'ai galèrer pour ces foutus phrases ....]

Il se met à parler Allemand. Je comprends vaguement ce qu'il raconte. On est en Allemagne, quand même. Y a pas mal de gens de tous pays mais y a aussi des allemands alors on fini par apprendre à comprendre même si on n'est pas capable de parler. Je saisi donc le sens de la majorité de ses paroles, mais je ne réponds rien. Ce n'est pas nécessaire. J'attends qu'il se calme. Je ferme les yeux. Mais je sens que je vais mieux. Il allume une clope. J'aime vraiment pas cette odeur, mais bon, faut s'y habituer, on est en taule, les gars en ont rien à foutre de se que peuvent penser les autres.

"Tu devrais dormir un peu. Le lit au dessus de moi et libre. Personne montera pour t'emmerder là haut. Tu seras tranquille."

Je m'assoie. Ca tourne toujours. Je ne peux pas me lever, mais il va falloir que je trouve un moyen pour me bouffer un truc à la con, leur purée multiprotéinée dégueulasse devra bien faire l'affaire… Si j'arrive jusqu'au réfectoire. Mais si je fais mine de me barrer, lui, il pioncera jamais. Je le regarde.

"Je surveillerai que personne ne vienne si tu veux. Mais dors un peu. Il n'y a rien de mieux pour oublier. L'oubli. C'est très important. Plus tu arriveras à avoir des périodes d'oublie longues, plus tu pourras construire autre chose par dessus."

Je me laisse glisser sur le sol et vient à ses côtés. Je ne vais pas le prendre dans mes bras. Je ne pense pas qu'il accepterai qu'on le touche de cette manière, mais je pose quand même mes mains sur son visage pour qu'il me regarde. Mon visage se fait sérieux.

"Il est possible de continuer à vivre, Moxie. Tu peux avancer malgré lui. C'est possible. Sourire. Rire. Aimer. Etre heureux. Baiser avec l'homme ou la femme que tu aimes. Tout est possible. Je te le promets. Crois moi. Crois en l'avenir. Tu peux continuer à vivre. Tu peux être heureux. C'est possible."

Regarde moi donc ! C'est surtout à l'extérieur que j'ai connu ça, mais je l'ai aussi connu ici. Et pourtant, j'ai aimé Ludwig, j'en ai souffert, mais j'étais heureux. Et j'ai Gleb. J'ai un homme que j'aime et que je veux protéger. Je pourrais être heureux… si je n'étais pas si insatisfait. J'ai continué à vivre. J'ai été aidé par ceux que j'aimais. J'aiderai ce mec s'il le faut. Je le relâche et me relève en m'appuyant sur les montants du lit.

"Et si tu préfères que je parte, je te laisse seul, ok ? C'est comme tu veux. Mais dors un peu."

[HJ : désolée, c'est de la merde… -_-" *a honte*]

- Tu devrais dormir un peu. Le lit au dessus de moi et libre. Personne montera pour t'emmerder là haut. Tu seras tranquille.

Dormir ? Ouais pourquoi pas, le problème c'est que je me sens autant capable de me détendre suffisament pour dormir que de me taper un marathon. Psychologiquement, je suis détruit. Physiquement aussi d'ailleurs, chaque geste que je fais me brule le dos. Et Alec lui, il s'assois, avec une expression qui indique bien qu'il est un peu crevé là. Putain je tremble tellement j'suis crevé nerveusement et physiquement, je crois que si je continue comme ça, je vais péter un plomb... Pyth Pyth Pyth Pyth....

- Je surveillerai que personne ne vienne si tu veux. Mais dors un peu. Il n'y a rien de mieux pour oublier. L'oubli. C'est très important. Plus tu arriveras à avoir des périodes d'oublie longues, plus tu pourras construire autre chose par dessus.

Comment on peut oublier ça ? Et puis comment puis je m'abandonner totalement au sommeil et te faire confiance ? J'angoisse, j'ai peur, il vas revenir, forcément ! Jusqu'à ma mort (Qui ne devrait plus tarder.) il sera là, lui et ses cheveux rouges, lui et sa force contre laquel je ne peux malheureusement pas me défendre... Et là je sens des mains sur mon visage, je le regarde, et il me parle :

- Il est possible de continuer à vivre, Moxie. Tu peux avancer malgré lui. C'est possible. Sourire. Rire. Aimer. Etre heureux. Baiser avec l'homme ou la femme que tu aimes. Tout est possible. Je te le promets. Crois moi. Crois en l'avenir. Tu peux continuer à vivre. Tu peux être heureux. C'est possible.

Erf, ça me trous ça, comment qu'on fait ? Puis je suis en taule, ce qui n'arrange rien. Je me vois difficilement courir dans une prairie plein de paquerette en riant en tenant pas la main une femme si la-dite prairie et les-dites paquerette sont dans un endroit que je ne peux atteindre. Enfin c'est un exemple foireux, mais l'idée est là, et j'ai finit ma clope. J'aime la nicotine. Quand j'ai "arrèter", sentait l'odeur de la fumée partout, même quand il n'y en avait pas, et ça me rendait fou, mais si seulement il n'y avait eu que ça ...

- Et si tu préfères que je parte, je te laisse seul, ok ? C'est comme tu veux. Mais dors un peu.

Pas con, mais là je ne suis pas trop en état de te répondre, alors bon, je me contente d'escalader le lit avec une petite grimace de souffrance pour exprimer la compassion que je ressens envers mon dos abimé.Et quand je m'appuie sur mes bras pour escalader, je pousse même jusqu'au gémissement de douleur, ça picote, ça tire même. Le F ...
Je me met sur le lit et je me roule en boule dessus. Le sommeil m'emporta presque immédiatement après que j'eu fermer les yeux, je ne pensais pas être aussi fatigué, ma main se crispa sur le drap et ce fut fini...