Petite marche de santé

Je reçu comme une décharge électrique. Un enfant? moi? Je relâcha Clairval et mon arme en même temps. Un enfant... Je reculais lentement les yeux dans le vide. Clairval enceinte... J'atteignis le mur opposé et je laissa glisser contre.

-...un bébé...

Je sentais toute la folies s'évacuer rapidement. Je regardais Clairval essayant de savoir si j'avais réellement bien compris. Je pris ma tête entre mes mains, pas de découragement, j,essayais plutôt de remettre mes idées en place.

Lorsque Yuuri me lâcha finalement, je m'écroula au sol, reprenant ma respiration. Je voyais flou. Il m'avait vraiment plus fort que je ne le croyais.

Après un moment, je leva les yeux vers lui. Il semblait troublé. S'il m'avait écouté aussi! Il ne serait pas troublé!

-T'es satisfait maintenant!

Je me leva lentement, aidé du mur. Dormir, c'était maintenant mon prochain but. J'ignorais même si je me rendrerais jusqu'à mon lit.

Je regardais le sol, ou plutôt le vide. Je n'en revenais toujours pas! Comment est-ce-qu'elle avait pu me le caché?

Je l'entendis se relever assez difficilement. Je me rendais compte que je l'avais frapper, est-ce-que j'étais devenu aussi violent même avec elle? Je leva un petit regard.

-Pourquoi est-ce-que tu ne me l'avais pas dis? Je t'aurais aidée contre Benny!

Je me releva et attendis, je ne voulais pas qu'elle se sauve. Pas maintenant...

-Pourquoi est-ce-que tu ne me l'avais pas dis? Je t'aurais aidée contre Benny!

Je détourna la tête. Pourquoi les hommes voulaient toujours parler, toujours tout savoir.

-Je ne savais pas comment tu réagirais et... Merde! Tu mangeais presque dans la main de Benny! Comment je...

Je me passais une main dans le visage. C'était inutile d'essayer d'expliquer l'inexplicable. Je n'avais pas réfléchie, j'avais agit impulsivement. Je voulais que la tête de Benny roule sur le sol et j'ai oublié de songer aux autres aspects de mon geste, comme d'habitude.

C'était inutile de tenter de cacher la vérité. Il ne me laisserait pas partir tant qu'il ne la connaîtrait pas. Qui sait ce qu'il pouvait me faire maintenant? Il considérais que je l'avais trahi une fois, en dénonçant Benny, mais maintenant, que pouvait-il penser?

-Comment je pouvais savoir que tout cela allait se terminer comme cela?

Je devais avouer que j'étais très fidèle à Benny mais c'était normal non? C'était mon patron je ne pouvais pas me permettre de faire ce que je voulais. Même Carl qui était son associer n'avais pas eu de traitement de faveur en tuant une prostitué de Benny! Mais je n'étais pas aussi sans coeur qu'elle semblait le croire.

-Tu crois vraiment que j'aurais hésiter à t'aider seulement parceque j'étais un bon employé?

Je regarda autour en réfléchissant. Bon sang! Comme elle avait du croire ça? Elle était pourtant intelligente non?

-C'était assez prévisible tu sais. Ils avaient beau êtres ceux qui veulent remettre de l'ordre dans la ville, ça ne veux pas pour autant dire qu'ils doivent être des saints! Tu sais ce qu'on dis : il faut combattre le feu par le feu!

-Tu crois vraiment que j'aurais hésiter à t'aider seulement parceque j'étais un bon employé?

Je ne savais pas quoi penser à l'époque, je ne le savais toujours pas. Je me frotta la tête. Elle était douloureuse. J'aurais sûrement une grosse bosse demain matin.

-C'était assez prévisible tu sais. Ils avaient beau êtres ceux qui veulent remettre de l'ordre dans la ville, ça ne veux pas pour autant dire qu'ils doivent être des saints! Tu sais ce qu'on dis : il faut combattre le feu par le feu!

Je me mis à rire.

-Ouais... Je me suis fait avoir comme une gamine de 4 ans... Mais toi... Tu as bien compris... Combattre le feu par le feu... Tu es un des leurs maintenant...

Je secoua un peu la tête. Cette conversation était inutile.

-...Tu es un des leurs maintenant...

Je ris à mon tour, oui mais à quel prix? J'étais constament surveiller partout où j'allais. Je n'avais presqu'aucune liberté! J'aurais presque préférer venir à Sadismus moi aussi, au moin il avaient un semblant de vie. Mais tout ça, jamais je n'oserais le dire.

-Oui c'est vrai...

Je froncais les sourcils et me rapprocha d'elle. Il y avait une dernière chose que je voulais à tout prix à savoir. Je m'arrêta à quelques pas sans la toucher, même si j'avais une folle envie d'elle en se moment.

-Où est-ce-qu'il est maintenant?

Je réalisa que Yuuri s'approchait de moi. Je ne leva pas les yeux vers lui, trouvant plus intéressant le mur que j'observais depuis un moment.

-Où est-ce-qu'il est maintenant?

Je baissa les yeux. LA question! J'aurais préféré ne plus y penser.

-Elle... C'était une fille... Aleksandra... Elle n'est jamais née.

Je fis un petit sourire mesquin.

-Il faut croire que Benny n'était pas le seul à ne rien vouloir savoir de cet enfant. La Haute n'était pas plus encline à l'accepter...

Je m'éloigna un peu de Yuuri. Je ne voulais pas me trouver trop près de lui en ce moment. Pas en étant forcé de me rappeler de tout cela.

Je fixais Clairval ne comprenant pas sur le coup puis l'évidence vint me frapper de plein fouet. ILS l'avaient tuée! Je savais qu'ils n'étaient pas les plus honnêtes gens du monde mais de la à avorter une femme contre son gré! Je m'éloigna lentement, je n'arrivais toujours pas à y croire! Je venais juste d'apprendre que j'avais mis Clairval enceinte et maintenant j'apprenais que ce bébé n'avait jamais eu la chance de voir le jour.

-Daccord...

Je passa ma main sur mon visage et je lui tourna le dos.

-... va-t-en...

Juste le fait d'y penser me faisais mal, je ne savais pas pourquoi. Peut-être que si elle me l'avait dit on aurait pu vivre normalement avec ce bébé aussi... à un autre endroit que Sadismus...

Je le regarda se retourner. J'aurais peut-être du lui mentir, agir contre mes principes, et lui faire croire que cet enfant était toujours en vie. Que je l'avais donné en adoption ou peu importe. Je comprenais un peu sa réaction. Ça devait être un choc pour lui d'apprendre tout cela aussi rapidement.

-... va-t-en...

J'attendais qu'il me dise cela, qu'il me laisse partir depuis un moment. Mais je n'en avais plus envie.

-Yuuri, murmurais-je sans m'approcher. Je... Je suis désolée... J'aurais du... Réfléchir... Être plus prévoyante, je ne sais pas... J'ai eu peur! Tu peux le comprendre ça non? J'ai eu peur de ta réaction, de la réaction de tout le monde, de MA réaction. Et lorsque je l'ai accepté... Je n'ai pas pu en profiter...

Je me tourna, m'appuyant toujours contre le mur.

-Je te laisse tranquille maintenant... Je vais t'écouter pour une fois...

Je ne bougea pas immédiatement, attendant de voir s'il voulait rajouter autre chose.

Je lui jeta un infime regard par dessus mon épaule, j'avais le goût de pleurer et ma fierté d'homme m'en empêchait. Je connaissait très bien Clairval et je savais qu'elle agissait souvent sans réfléchir sans penser aux conséquences.

J'hochais la tête je me retourna mon regard en me foutant carréement de si elle partait ou si elle restait. J'avais surment mérité ce qu'il m'arrivait en ce moment c'est certain. Si j'avais su plus tôt j'aurais tout fais pour empêcher ce qu'il était arriver, tout!

Je passa une main dans mes cheveux, c'était presque rendu une habitude, et je la laissais sur ma nuque. Je ferma les yeux en voulant faire le vide mais c'était impossible.

J'ouvris la bouche pour parler, mais aucun son ne sortit. Une cloche sonna, m'indiquant que je devais retourner à ma cellule. Je ferma les yeux un instant et me dirigea lentement vers ma cellule.

Je m'arrêta et me retourna. Je me mordis l'intérieur de la joue.

-Je sais que ce n'est plus possible... Qu'il vaudrait mieux oublier tout ça... Mais... Je t'aime...

J'avais parlé sur un ton très bas. Je ne savais même pas s'il m'avait entendu. Sûrement. Mais je ne voulais pas le savoir. Je continua mon chemin en direction de ma cellule. Il vallait bien pour moi d'être de retour à celle-ci avant qu'ils referment toute les cellules.

Je le regarda partir, oui j'avais entendu ce qu'elle avait dit et oui je savais moi aussi que tout devais s'arrêter. C'étais du passé mais pourquoi me n'étais pas capable de détacher mon regard de sa silouette qui s'éloignait. Même lorsqu'elle tourna le coin je gardais le regard fixé dans cette direction.

Je lanca un grognement et je me mis à marcher. Je devais réfléchir à tout ça tranquillement dans ma chambre. Parlant d'elle on m'a dis qu'un nouveau était arrivé, adieu la tranquillité!