Sadismus Jail
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Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Les entrailles de Sadismus...{Rurisk]

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Adam Van Trinity
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Adam Van Trinity


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MessageSujet: Les entrailles de Sadismus...{Rurisk]   Les entrailles de Sadismus...{Rurisk] Icon_minitimeVen 11 Jan - 16:50

Une heure, une heure et demi, deux heures, allongée sur l'un des canapés de la salle commune, je regarde le temps défiler, que pourrais je faire d'autre ? Rien, rien qui serve réellement à quelque chose et rien qui m'apporte quelque chose. Pour certain, rester allongée ainsi pourrait paraître...totalement inutile, pas pour moi, je peux rêver, croire que je ne suis pas ici, imaginer une vie ou j'aurais pu être moi, et non un Adam de remplacement, nouvellement, je me suis mise à penser ce qui serait passez si je n'avais jamais pris la place de mon frère jumeau, si je me serrai contenter d'être Aki... Ne croyez pas que je regrette, loin de là, si c'était à faire, je ferrais exactement pareil, à une chose près, je n'aurais pas laisser mon frère jumeau seul avec mon père...Je n'aurais pas eut à passer le reste de ma vie ici, enfermée parmi les véritables assassins...

Trois heures et demi que je suis ici à rien faire, mes jambes engourdis, réclament une marche, je rabat une mèche sur mon visage, cachant mon oeil bleu nuit à la vue de tous, seule le vert reste visible, et c'est suffisant pour remarquer qu'un groupe d'homme me regardent...Mon premier réflexe est de penser que je suis découvert, mais j'abandonne rapidement cette hypothèse, personne ne peut se douter que derrière Adam, ce cache en fin de compte une femme, personne, mon jeu est trop habile, mon déguisement parfais, je le sait, des années que je le perfectionne.
Mais alors qu'est ce qu'ils me veulent... C'est évident, même si ils pensent avoir à faire à un homme, je suis plutôt chétif, et efféminé, un proie rêver pour ces terribles prédateurs.
Bon et bien c'est le moment de filer, je me relève de mon canapé, sans trop me presser, inutile de leur montrer ma peur qui pourtant fait battre mon coeur à une allure qui défit toute concurrence, je suis douée pour jouer la comédie, alors ma nonchalance apparaît comme naturelle.

Je quitte la salle, petit coup d'oeil discret et je remarque que trois des hommes se sont levés aussi, c'est bien ma veine, je fais pourtant tout pour rester discrète. L'air de rien, j'accélère le pas, je n'aime pas me battre et de toute façon contre trois hommes, je ne peux pas grand chose, et si ils venaient à découvrir que j'était une fille...Non, je ne pourrais pas, je vous l'ai promis, mère, Adam, je jouerais mon rôle jusqu'à ma mort.
Les bruits de pas me renseigne sur le faîte que eux aussi viennent d'accélérer la cadence, réfléchit, réfléchit... Rapidement, la solution me vient, dés que je vois le panneau interdit au prisonnier en faîte, les sous-sols, oui, dans ces dédales que tous craignent, j'aurais ma chance, et avec discrétion, je peux mène y aller sans que mes poursuivants ne s'en rendent compte, j'accélère encore le pas, et prestement, franchit la porte, recouverte de panneau d'interdiction.

Je la referme, et reste quelques secondes aux acquêts...Silence écourtée par les battements de mon coeur... Calme, calme c'est fini...
J'ouvre la porte discrètement, jetant un coup d'oeil aux alentours, et là, mon coeur arrête net sa course folle, deux gardiens discutent tranquillement de chose et d'autre tout en se dirigeant vers moi, j'aurais mieux fait de rester coucher. Sans plus de cérémonie, je cours à toute allure dans les dédales sombres des sous sols, pas le temps de penser, courir, ne pas se faire repérer...Une nouvelle porte, je l'ouvre brutalement et la referme aussi sec, sans prendre le temps de regarder la pièce...Collant une oreille sur la lourde porte, j'entends des bruits de pas, des échos de leur discussion, leurs rires puis plus rien, soupir de soulagement, le dos contre la porte, je glisse lentement au sol...Je l'ai encore échappée belle.
Fermant quelques secondes les yeux, je respire à fond... Puis décider à foutre le camp avant d'avoir des ennuies, je me relève, et ne peux retenir un cri de stupeur...

Mais où je suis tombée ? Une faible lumière éclair un salle ancienne, dont les meubles qui la compose ne semblent être que des objets de tortures et vu leur état et le sang pas tout à fait sec qui s'y trouve, ils servent encore de nos jour. Mon oeil vert, perçant me laisse découvrir avec une terrifiante surprise, les différentes machines à douleur.
Une table avec des lourdes chaînes, une armoire à demi ouverte qui laisse apparaître d'horribles instruments encore ensanglantés...

Je viens de découvrir, les entrailles de Sadismus.

Je devrais filer, mais je suis comme hypnotiser par ce que je vois, alors c'est bien réelle, les salles de torture, les gardiens qui martyrisent quand bon leur semble et le reste, ce n'était pas des mensonges ou des rumeurs que les prisonniers se plaisent à raconter...Sans vraiment m'en rende compte, je me suis avancer vers l'armoire entrouverte, un gardien n'a sans doute oublier de la fermer en partant, sur la pointe des pieds, je trouve le courage de regarder ce qui s'y trouve, j'ai déja vu de tel objet, mais exposer dans une armoire, mon grand père en était friand et c'était toujours avec plaisir qu'il détaillait à quoi servait les instruments, je voyais toujours briller ses yeux quand il en parlait, mais je savais que jamais il aurait eut le cran de s'en servir.
Je ne peux m'empécher d'imaginer les prisonniers qui ont été torturé ici, le regard des gardiens lorsqu'ils utilisaient ''leurs jouets"
Un frisson me parcoure l'échine. Une petite voix dans ma tête ne cesse de dire ''tire toi'', mais rien n'y fait, je reste planté là, dos à la porte, je regarde médusée cette salle que je pensais inexistante.
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Rurisk Kettricken
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MessageSujet: Re: Les entrailles de Sadismus...{Rurisk]   Les entrailles de Sadismus...{Rurisk] Icon_minitimeVen 30 Mai - 19:19

Ce matin en me réveillant une araignée était tranquillement en train d’escalader mon front… N’allez en aucun cas croire que je n’aime pas ces charmantes petites bêtes ! Mais araignée du matin chagrin et je n’avez pas envie que le chagrin sois pour moi donc il serait pour elle. Si elle ne voulait pas et bien elle n’avait qu’à pas m’approcher et surtout pas d’aussi près. Elle savait ce qu’elle risquait… ou pas, je m’en fiche complètement en fait ça me fera bien commencer ma journée.
La deuxième chose à laquelle je pense c’est qu’il faudrait peut être que j’arrête de dormir dans une salle de torture… pas que je sois encore suffisamment âgé pour souffrir du manque de confort, ni que le fait que beaucoup de gens considéreraient cela comme profondément malsain me dérange -car après tout tant de mes habitudes leurs semblent malsaines et puis je me fiche de leur avis quoique j’aime assez scandaliser les gens parfois- mais c’est surtout qu’avec tout ça je ne crois pas que je connaisse ne serait ce que le nom ou le visage du gardien –ou de la gardienne- qui partage ma chambre. Je n’ai pas particulièrement envie de « rapports humains », mes apports avec mes petites poupées me suffisent amplement et d’ailleurs il est plus que probable que je ressortirais de cette rencontre avec un seul sentiment envahissant : frustration. Pourquoi ne peut-on pas torturer les autres gardiens ? même quand il nous exaspèrent au plus au point en plus ! ou au moins leur couper la langue pour les faire taire ? voir simplement leur cogner dessus jusqu’à plus soif ? En fait une seule question se pose pourquoi les directrices ne veulent-elles pas que leur personnel s’entretue. La réponse est assez évidente et logique alors il faudra me faire à l’interdiction je suppose et puis il y a les prisonniers pour passer d’agréables journées même si le fait qu’ils ne soient pas armés en fait des proies moins intéressantes… Mais quand même il y a une chance pour que le courant passe entre nous, comme avec le gardien qui m’a accueilli quand je suis arrivé… comment s’appelle-t-il déjà ? Je ne me souviens pas des noms… ça me rend triste… enfin peut être. Alors je ferai en sorte de croiser ce mystérieux colocataire un de ces jours… si je m’en souviens… et si j’en ai envie.

L’araignée gigote dans ma main. Elle a raison, ça me fait toujours bien plus plaisir quand mes proies se débattent sinon c’est pas drôle. Je l’enserre doucement entre mes doigts, elle ne peut pas s’enfuir, elle essai quand même. J’aime ça. Je prend garde à ne pas la blesser le moins du monde, mes doigts faisant preuve de la plus grande délicatesse possible à son égard. Une sorte de… d’horloge –depuis quand les horloges sont elles pourvues de ses sympathiques chaines ?- entre dans mon champ de vision. L’araignée gigote tout ce qu’elle peut. Bon c’est vrai qu’on est plus tout à fait le matin… Et si je me montrais clément avec celle chose ? Je la dépose gracieusement sur une si élégante table en acier pourvue de menottes. La petite bête remue à présent vaguement les pattes, hésitante à partir, à croire en sa libération, décontenancée par ce nouvel environnement inconnu. Ah, l’espoir… Puis elle repart et s met à courir frénétiquement vers l’extrémité opposée de la table. Une proie… une proie qui court, qui s’enfuit… Un simulacre du plaisir que je prend à chasser se repend dans mes veines. D’un geste vif je sort mon briquet , l‘ouvre d’une façon peu orthodoxe et entoure ma chère bestiole d’un cercle d’essence. Visiblement elle n’aime pas l’essence puisqu’elle ne se risque pas à traverser et tente de trouver une sortie en tournant en rond le long de la ligne d’essence, traçant un cercle de plus en plus réduit au fur et à mesure que l’essence coule. Quel plaisir… heureusement que j’ai fait le cercle suffisamment grand pour que mon jeu dure assez longtemps. Comme quoi n peut s’amuser un certain temps même avec de petites proies… Le tout est de savoir les faire durer. Enfin il me reste le final qui va apporter un élément nouveau que j’aime par-dessus tout et je ne dois pas tarder à l’ajouter car il me semble que sinon mon charmant jouet miniature va tenter la traversée du liquide. Les meilleurs choses ont une fin alors j’utilise cette fois mon briquet d’une manière beaucoup plus conventionnelle et je regarde les flammes s’élever.

L’odeur de viande grillée est plutôt agréable malgré un certain relent de brûlé… et même appétissant… mais je reporterait ma découverte de la dégustation d’araignée flambée à plus tard, car ce spectacle à éveillé en moi un autre appétit dévorant. La panique de cette créature était certes plaisante à voir, mais il manquait les cris, l’angoisse indicible dans les yeux, les suppliques, le désespoir… sentiment tellement humain le désespoir. Et puis c’est fini trop vite un nounours, surtout aussi petit, une poupée c’est tellement mieux… Alors je vais chercher une poupée, il y en a des tas ici, des tas à ma disposition, des tas… Un sourire de plaisir anticipé apparait sur mon visage et je décide de le faire durer. Pour ce faire je m’allume tranquillement une clope avant de sortir sans me presser de la salle où j’étais pour retrouver ces couloirs si familiers. Note à moi-même : chercher de l’essence pour renflouer mon briquet. Mes pieds entourés de cuir foule ce sol que je connais si bien sans que cela ne produise le moindre bruit comme d’habitude. Oui ici je peux dire que c’est mon domaine et pas grand-chose ne m’y échappe, surtout pas le bruit d’une respiration d’une possible proie – ou d’un gardien ? ce serait dommage- et encore moins quand elle semble si proche… Mes yeux sont comme aimantés par une porte ouverte, la porte d’une autre de mes salles tant appréciées. Je me glisse toujours aussi silencieusement dans l’entrée et la vision qui s’offre à moi me ravit.

La luminosité est faible mais ça me suffit amplement. Cette fine silhouette est celle d’une poupée que j’ai le droit d’utiliser à ma guise, son uniforme en ai la preuve. Je n’ai même pas besoin d’aller la chercher, elle vient d’elle-même vers moi comme c’est beau… Je suis certain que cette pièce n’a pas d’autre issue que celle où je me suis posté sans que ma belle proie ne me remarque. Bien alors commençons le jeu. Je vais débuter par un mouvement très simple : refermer la porte. Là où ça se complique c’est qu’il faut débuter en silence puis s’exécuter de plus en plus audiblement. Là ma proie doit m’avoir remarqué. Mais je ne lève pas les yeux vers elle, pas encore. Elle ne peut pas me voir dans la zone d’ombre qui englobe l’unique entrée-également unique sortie- pauvre petite chose. Alors j’entrouvre les lèvres et laisse tomber ma cigarette au sol, permettant à une faible lueur de m’éclairer un instant. Bien elle doit avoir vu ma silhouette maintenant. Il n’est toujours pas temps de regarder la poupée que les fils du destins ou le hasard le plus total ont mis entre mes griffes et je garde mon regard obstinément en dehors de l’espace où elle se situe pendant que je rallume tranquillement une clope faisant jaillir une lumière légèrement plus vive. Maintenant il est temps, après cette quelque peu théâtrale entrée en matière je veux absolument capter pleinement le regard de ma poupée à cet instant. Mon doigts se pose avec légèreté sur l’interrupteur avant de s’enfoncer brutalement. Une lumière rue emplie d’un coup la pièce et je plante mon regard dans les deux yeux de ma proie alors que les doigts de ma deuxième main font lentement tourner la clé dans la serrure avant de la rattacher à mon trousseau et de soigneusement mettre celui-ci à l’abri dans une poche intérieure de mon uniforme.

« Petite araignée ça y est… le cercle s’est refermé sur toi… »
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Adam Van Trinity
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MessageSujet: Re: Les entrailles de Sadismus...{Rurisk]   Les entrailles de Sadismus...{Rurisk] Icon_minitimeSam 31 Mai - 5:30

''Tire toi''... ''Tire toi vite, avant qu'il ne soit trop tard''... Voilà ce que me dicte ma raison, voilà la phrase que j'ignore depuis 10 bonne minutes alors que je détaille du regard chaque instrument de torture, une fois n'est pas coutume, la mèche qui cache mon oeil bleu vient se glisser derrière mon oreille, la pièce est trop peu éclairé, pour que je me permette de réduire ma vision en le dissimulant... Et puis je suis seule, mon regard vérons ne gênera personne ici. Je pourrait allumer la lumière, mais j'ai peur que cela attire l'attention d'un gardien, et la dernière chose que je veux c'est bien d'être découverte dans cette pièce maudite. Je devrais fuir, mais voilà, je suis de nature curieuse et cette armoire entrouverte est comme un aimant qui m'attire irrémédiablement.
Je ne suis ni sadique, ni masochiste, juste curieuse.
Je n'es ni envie d'être prise ici, ni celle d'être torturée, mais je ne cède pas à la raison, je préfère rester ici, dans cette salle, plutôt que te retourner parmi les prisonniers, parce qu'ils m'effraient tous, parce que j'ai peur, parce que je veux pas que l'on découvre mon secret... Je ne suis pas faîte pour la prison, je le sais, ici, c'est la mort qui m'attend, entre les murs de Sadismus ma vie sera courte, je n'es pas l'âme d'une tueuse, ni celle d'une survivante, je mourrais parce que je n'es rien à faire ici, je mourrais parce que j'ai voulu le protégé, je mourrais et ceux même si je ne le veux pas... Mais lui pourra vivre, et c'est suffisant pour moi.

En attendant de mourir, je passe le temps, je n'es que ça à faire, attendre l'inévitable, alors je m'avance devant cette armoire en fer, et l'ouvre complètement, pour pouvoir détaillez à ma guise les instruments qui s'y trouvent. Toutes les explications que mon grand père à put me donner sur ces objets me reviennent en mémoire, ici des tisonniers, qui n'attendent que d'être chauffer à blanc, pour brûler la peau d'un malheureux, là quelques dagues, plus ou moins grande, à enfoncer dans la chaire, à manier avec précaution, si l'on ne veut pas tuer trop rapidement, il y en à tellement, je ne les connaît pas tous, mais je n'es aucun mal à imaginer ceux à quoi ils servent... Ils sont là pour le plaisir des gardiens, ils sont là pour punir les tueurs et les malades enfermer ici, sans distinction, ils sont même là pour moi... Parce qu'ici le faîte que je n'es rien fait, ne change pas la donne, je suis une prisonnière... Ou plutôt, un prisonnier et c'est tout, je suis un numéro, et finalement mon passé n'as plus autant d'importance que ça. Tiens, du plomb, sans doute destiner à être fondu et verser sur le corps d'un jouet... Oui, c'est bien le mot, c'est ce que nous sommes pour les gardiens, des jouets, qu'ils peuvent tuer, torturer, violer et casser à leur bon vouloir, nous avons perdu notre statue d'être humain en entrant ici...

Il faut que j'arrête la fréquentation de ce lieux, ça ne me réussit guère, je suis trop emphatique, beaucoup trop sensible à cette atmosphère étouffante qui règne ici, il est grand temps pour moi de partir, je dois retourner là haut, parmi les prédateurs, et continuer à faire comme si j'étais comme eux, en espérant pour que tout ce passe bien. C'est dur, mais j'y arriverais, pour toi Adam et rien que pour toi, même si je ne le supporte pas, je tiendrais jusqu'à ce que la mort vienne me délivrer de cette enfer... Ensuite... Tu devras te débrouiller seul, mais tu seras en vie, et libre, c'est l'essentiel.
Je tourne le dos à cette armoire, et pose un regard sur la porte en bois, légèrement entrouverte...
J'avance, prête à quitter la pièce, mais un bref éclat sur le sol attire mon attention, alors une nouvelle fois je fais demi tour, et m'agenouille pour ramasser l'objet en question... Une simple chaîne en argent, sans doute arrachée, si on n'en juge à l'état du fermoir, un pendentif y est accroché, représentant une clé... Quelle ironie, il est taché de sang, pas tout à fait sec d'ailleurs, je l'observe encore quelques secondes, avant de le ranger dans la poche de mon uniforme de détenue, que je me borne à porter pour éviter que mes courbes féminine ne trahisse mon sexe, lorsqu'il s'agit de te jouer Adam... Je ne laisse rien au hasard... Je n'es pas le droit à la moindre erreur.

Je me fige brutalement, et me réduis au silence... Je me suis trompée, hein ? Je n'es rien entendu, aucun bruit de porte qui se referme, aucune respiration, mon imagination m'as trompé, mes sens ont tort. Il n'y à personne qui vient d'arriver, c'est impossible, j'aurais entendu des bruits de pas, j'aurais perçut quelques choses, un son, un pressentiment... Les battements de mon coeur résonnent dans mes oreilles, et je déglutie. Le clic que fait la porte en se refermant propulse mon coeur plus bas que terre, et je me retourne enfin, pour voir l'inévitable, alors que la peur que je m'efforce de faire disparaître de mon regard m'envahis soudainement... Tout d'abord je ne voie rien, la pénombre est totale et j'ai dut mal à déceler quoique ce soit dans l'obscurité, je sais pourtant qu'il y a quelqu'un, l'odeur du tabac attaque mes narines avec force et me donne presque envie de vomir, de plus j'arrive à entendre sa respiration.
Je suis terrifiée, inutile de le nier, le rythme infernal que mon coeur se plaît à jouer au creux de ma poitrine en est la preuve, je sens l'adrénaline se répandre dans chaque parcelle de mon corps, mais cela ne suffit pas à me faire réagir... La cigarette qui tombe, une silhouette dans l'ombre, c'est tout ce que j'ai le temps d'apercevoir, ma respiration devient irrégulière, alors que je m'imagine le pire, sans même m'en rendre compte, j'ai reculée encore et encore, jusqu'à buté sur l'armoire en fer, je suis prise au piège, je n'es nulle part où fuir, aucune échappatoire. Je suis finit.
A cet instant précis, et ne me demandez pas pourquoi, je revoit la fin de discutions avec mon grand père sur la torture, alors que je demandais par curiosité quel était l'objet de torture qui causait le plus de souffrance... Il me regarda quelques secondes avant de me le dire, sa réponse m'avait surprise à l'époque... L'esprit, c'était pour lui ce qui était le plus efficace... La torture psychologique, l'appréhension, la peur... Et ce type dans la pénombre, avec toute sa mise en scène, c'est exactement ce qu'il est en train de faire.

Je me gifle mentalement, je dois me ressaisir, je dois dominer cette peur qui m'empêche de réfléchir, sinon je suis finit... Me ressaisir. Toute trace de peur qui mon regard atypique, tandis que je me force à calmer ma respiration. Voilà... Calme, mon visage devient impassible et se ferme de toutes émotions... Un cliquetis de briquet, pendant quelques secondes, je distingue, à demi voilà par la pénombre, son visage... Maintenant que je suis plus calme, j'admire son entrée théâtrale, à la place de fermer la porte brutalement et de tout de suite allumer la lumière, il se plaît à vouloir m'effrayer, à vouloir jouer avec mes nerfs. Cela doit l'amuser, je n'en doute pas une seconde. Je n'es pas réussi à capturer son regard, alors que la flamme avait danser sur son visage... L'avait il détourner ? Sans doute, mais pourquoi ? Un élément de plus dans sa mise en scène ? Cherche t-il à faire durer encore et encore son désir sadique ? Je l'ignore, et ne cherche même pas à comprendre, j'ai bien d'autres choses en tête.
Un bruit, un mouvement... Une lumière vive qui pendant quelques secondes m'aveugle... Mes yeux habitués à l'obscurité réagisse mal à cette éclairement soudain, et ce n'est qu'au bout d'un instant que je peux enfin le voir... Un uniforme... Bien différent du mien... Un gardien... Un bruit de serrure qui se referme, un trousseau de clé qu'on range... Je suis enfermée avec lui...
Calme, inspire, expire, mon regard remonte alors et je croise enfin le sien, deux yeux rouge, atypique... Je ne peux que le fixer, et je ne fait rien d'autre, je sais que j'ai fermer mon visage aux émotions, et je sais mon regard tout aussi voilé de mystère... Mon regard... Mes yeux, je rabat vivement ma mèche sur mon oeil bleu, le cachant lui et une partie de mon fin visage à sa vue. Mon oeil vert, électrique, se meut entre ses deux yeux.
Le silence se brise alors.


Petite araignée... ça y est le cercle s'est refermer sur toi...

Je reste toujours maîtresse de mes émotions, malgré que je sache pertinemment qu'il a raison, je suis prise au piège, coincer avec lui entre ses murs.
La comparaison est bien trouvée, c'est exactement ce que je suis... Une araignée perdue, entre les mains d'un gosse qui expérimente la torture pour la première fois et arrache les pattes de la bestiole une à une, un éclair satisfait dans le regard, et insensible aux gigotemments frénétique de son jouet qui ne peut crier de douleur.
Nouvelle gifle mentale.
Tandis que mon oeil vers électrique finit de le détailler, je glisse nonchalamment une main dans ma poche, m'appuyant l'air de rien contre la porte de l'armoire. Je sais faire une chose mieux que personne, jouer la comédie et mentir sur ce que je ressens... des années de pratique, des années à travailler les détails, des années à mentir chaque jour, et en un rien de temps je rentre dans la peau d'Adam Van Trinity, un prisonnier condamné pour trois meurtres sanglants et barbares, qui lui ont valut un aller simple à Sadismus. J'ignore ma peur, j'ignore la terreur qui me cloue sur place et j'ignore mon appréhension, un fin sourire se dessine sur mes lèvres, un sourire amusé...
Que le grand numéro commence...
J'applaudis, tout en haussant un sourcil, je simule à merveille ce que je ne ressens pas et refoule mes véritables émotions, ça je sais faire, c'est l'histoire de ma vie.


Remarquable entrée.

Ma voix est maîtrisée, sereine, elle n'est ni trop grave, ni trop aigu, empreinte d'une certaine mélodie agréable et d'un accent de sincérité, je suis un homme, je suis un détenue, je suis Adam et je me comporte comme tel.

Et la suite du programme ?

Rester détachée, ne pas montrer sa peur, faire comme si on ne ressentait rien, faire comme si la terreur nous était inconnu. Je me montre forte, une fois de plus, j'encaisse les coups durs de la vie, piégée ici avec ce gardien, coincé dans une salle de torture, je sais pertinemment ce qui m'attend... J'ai rendez vous avec la souffrance. Finalement qu'importe, tant qu'il pense que je suis un homme, tant qu'il ne découvre pas qui je suis réellement et le secret lourd à porter que je cache avec moi... Tout ira bien. C'est ce que je me borne à croire, c'est ce que je veux croire... Je ne pense pas à la souffrance qui sera mienne, je ne pense pas à la douleur qui me chauffera à blanc les muscles...
Je dois attendre et c'est tout, jouer la comédie pour gagner du temps... Et tentez de limiter les dégâts.

Je ne sais plus si j'aime plus que tout mon frère jumeau, ou si je le haïs pour tous ce qu'il m'inflige.
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