Sadismus Jail
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 Créations de Hannibal Lecter

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Hannibal Lecter
646222 Le Docteur Vengeur
Hannibal Lecter


Masculin
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Date d'inscription : 12/12/2007

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MessageSujet: Créations de Hannibal Lecter   Créations de Hannibal Lecter Icon_minitimeVen 11 Jan - 11:59

Ici seront exposées les oeuvres de... Moi. xD Bref, voilà mon taf. Tout d'abord, une nouvelle en un seul court chapitre que j'ai écrite après un rêve semblable. ^^

Citation :
*Titre de ta nouvelle : Secret fate.
*Présentation de l'histoire : Tard, le soir, une jeune fille rentre chez elle à pieds, dans une obscurité totale. Elle ne se doute en aucun cas de ce qui l’attend.
*Protagonistes : Seulement une jeune femme de dix-sept ans.
*Catégorie : One-shot.
*Genre : Suspense/Fantastique.
* Nombre de chapitres : 1
*Complet : Oui.



Une soirée comme les autres s’annonçait dans la contrée. La nuit tombait peu à peu sur les vertes prairies et les lumières du village se tamisaient déjà. Une brise secouait les feuilles mortes. Bien qu’un tapis orangé jonchait le sol, c’était le printemps. La neige avait fondu, laissant les arbustes et les cerisiers dévoiler leurs bourgeons. Mais à six heures passées, l’obscurité prenait place, plongeant la verdure et toutes les créatures qu’elle renfermait dans une dangereuse noirceur.

En attendant, je restai dehors. Mes parent venaient de s’absenter. Ils avaient quelques comptes à régler avec des personnes de mauvaise augure. Je m’étais beaucoup inquiétée pour eux, jusqu’à ce que je vois mon père piocher dans le tiroir des couteaux. Si un problème se présentait, il saurait s’en servir. Je décidai de rentrer chez moi car je ne pouvais plus voir à un mètre devant moi. Ma chienne hurlait à la mort. Je pressai le pas. Après quelques minutes de marche à travers les bois inquiétants, je vis la maison se dresser devant moi, toutes lumières éteintes. Seule celle de l’aquarium dans la chambre de mes parents continuait de fonctionner.

Soudainement, il se passa quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas. Je fus violemment propulsée sur ma gauche et ma tête heurta le grillage de mon jardin. Quelqu’un ou plutôt quelque chose se déchaînait à mordre la moindre partie de mon corps visible, son haleine chaude et pestilentielle parvenant à mon visage, ses grognements incessants devenant de plus en plus rauques. Je m’efforçai de repousser la Bête, mais ses crocs restaient profondément enfoncés dans mon bras. A aucun moment je n’avais crié et j’eu l’impression de m’endormir comme un bébé.

Le réveil fut plus brutal. J’étais secouée de tremblements, en sueur et je ne parvenais plus bouger mes mains tant elles étaient froides. J’étais toujours à l’extérieur, délaissée de tout contact familier au même endroit que lors de ma chute. Là, le souvenir de cet animal me fit frissonner. Je regardai mes vêtements tâchés de sang et me levai d’un bond. La première chose à laquelle je put penser fut de nettoyer ce carnage. Je pouvais peut-être sauver mon jean, mais mon tee-shirt déchiré était irrécupérable. Je contournai le jardin et vit que la voiture de mes parents n’était toujours pas là. En même temps, je n’avais aucune idée de l’heure qu’il pouvait être… Lorsque je m’approchai, j’entendis des gémissements et mon cœur faillit s’arrêter de battre. Je me mis à courir pour franchir le portail et pénétrai dans le jardin. Ma chienne était allongée de tout son long sur l’herbe, qui était partiellement arrachée autour d’elle en signe de lutte.


- Pearl ! hurlai-je à pleins poumons, des larmes brûlantes jaillissant de mes yeux.

Au clair de lune, je put voir que sa robe blanche était recouverte de tâches sombres. Je m’accroupit et me mit à pleurer de plus belle. Son ventre avait cessé de se soulever au rythme de sa respiration. La vie l’avait quittée. Je ne sus que faire. Rentrer chez moi, me coucher jusqu’à me réveiller en réalisant que ce n’était qu’un mauvais rêve ? Il m’était impossible de fermer l’œil à présent. La douleur fulgurante dans mon bras se réveilla et me fit grimacer. Je ne pouvais plus rien faire pour Pearl, mais il me fallait des soins.

Titubante, je rentrais dans le nid chaud de ma maison, les bras chargés par le cadavre de l’animal. Mon père avait laissé quelques bûches dans la cheminée et le feu ronflait dans son âtre. Je déposai délicatement le corps devant avec l’infime espoir qu’il récupère un peu de chaleur… Je sautai sur mon portable que j’avais laissé sur la table de la salle à manger et composai en toute hâte le numéro de ma mère.


- C’est moi… J’ai eu un petit problème… dis-je, puis je rajoutai dans un souffle : Pearl est morte. C’est une de ces horreurs qui l’a tuée.

Il y eut un silence un peu trop prolongé au bout du fil.

- Maman, tu m’entends ?

Je n’entendais rien d’autre qu’une respiration haletante et pour sûr, apeurée. Il y eut un cri strident, déchirant, simplement horripilant dans le combiné. Ce n’était pas celui de ma mère, ni celui d’un quelconque être humain. Un cri bestial qui crispa mon corps tout entier. La ligne fut coupée et un bruit de succion retentit derrière moi.

Mon corps pivota sur lui-même, comme dans un film au ralenti et j’eu un terrible haut-le-cœur. Une créature, la peau beige sale, était recroquevillée près de la cheminée, dévorant sauvagement les entrailles de Pearl. Je ne pouvais plus bouger, comme pétrifiée par cette vision. Elle se détourna de la chienne, me regarda avec ses pupilles en fentes. J’avais si souvent entendu parler de ces créatures, mais n’avais encore jamais eut l’occasion d’en voir une. Effrayante, certes. Mais sa capacité de mouvement, son aspect pour le moins répugnant, ses yeux presque entièrement blancs. Tout en elle était fascinant, comme un objet que l’on ne peut s’empêcher de contempler tout en sachant qu’il mènera à notre perte.

Il s’approcha, dressé sur ses deux jambes comme un homme, ce qui ne fit que renforcer mon exaltation, puis se jeta brusquement sur moi en dévoilant des crocs sanguinolents. La peur m’avait enfin laissée, de toutes façons, car pour la première fois de ma vie, je savais ce que me réservait le destin.
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