Juste pour prendre l'air [avec Ian Darklion :)]

Le soleil venait de pointer le bout de son nez. Qu'est-ce que ça fait plaisir! Je regarde ce fameux soleil. Malgré cela il fait assez froid. Je tremble un peu. Cette prison change vraiment de celle où j'étais avant. est-ce que je finirai ma vie ici? Je n'espère pas. J'espère surtout revoir le fameux "smiley" que j'ai aperçu sur la grille en arrivant ici. Qui sait ça se trouve je mourrirai derrière les barreaux!...Oh non. Peut-être que je tomberai amoureuse d'un détenu. AH AH AH. Je suis drôle. Je crois que j'ai vraiment trop regardé des films!
Je marche lentement vers le prmeier banc que je vois. Les gardiens nous ont laissé sortir pour prendre l'air. Ca fait du bien de respirer un peu. Je regarde toute la cour. Tous ses détenus...Ils ont vraiment du faire des choses horribles pour atterir ici. Ca me fait peur de savoir que certains doivent vraiment être des salauds machiavéliques. Moi je suis juste une fille de vingt-trois ans, qui ne connait pas vraiment la vie. Non, plutôt les plaisirs de la vie. Je pense avoir fait le tour des problèmes de cette dernière. Mais de qui ai-je pu hériter d'un karma aussi pourri? je suis sûr que c'est à cause de ce père que je n'ai jamais connu. Etre un bébé-éprouvette c'est ça. D'ailleurs qui pense à moi en ce moment? Personne. Je n'ai plus de famille. Et je n'avais pas beaucoup d'amis. Peut-être celui qui m'avait aimé mais que j'étais prête à tuer le jour où il m'avait embrassé. Il devait me détester. Je déteste réfléchir à tout ça. La prison vous oblige à réfléchir à tout ça. Putain il faut que j'arrête.
Regardons plutôt...heuu...Tiens cet homme...Sa tête est tourné vers moi mais je ne pense pas que ce soit moi qu'il regarde. J'esquisse un sourire de loin pour voir de quelle manière il va réagir. ca se toruve ça va mal finir pour moi, mais je m'en fiche, je vais tenter...

Ian

Ce matin, je me suis levé un peu crever. Je n’ai pas pu dormir cette nuit. En fait, tellement que j’étais bouleversé de la rencontre avec Van et Thorkel que cela ma mis en l’envers. Je déteste être dans cet état. Mes compagnons de cellules discutèrent entre eux, tandis que moi je filais rapidement vers les douches pour voir si Van était encore là. Il n’était pas….merdouille! Je me demande ce qu’il fait….À moins que tout cela….que tout la scène …les gestes…les tendresses… à été le fruit de mon imagination ?. Impossible…J’ai vu Thorkel ce matin et j’ai couru vers la cour pour pas qu’il me voit. J’avais une petite peur de lui…mais en même temps je voulais lui parler. Même si je ne me sens pas bien, je ne prendrai pas la chance de le voir…je ne veux pas qu’il me voie dans un piteux état…sinon il va m’emmener dans un endroit étrange et il va me poser les mils et une question ou bien autre geste qui pourrais encore me faire perdre la boule.

Je sortis, m’échappant des gardiens trop énervants. Je fis les cents pas en regardant tout autour de moi nerveusement, mais hautainement. Tout ses gens que je déteste…il sont tous nulle à chier et stupide comme des chiffes molles. Tout ses hommes qui ne pensent qu’à leur vie sexuelle et les femmes qui ne pensent qu’à leur physique….ARG! Ils sont énervants. Je m’accote sur un mur, sur mes gardes. J’essais d’apercevoir tout les hommes au cheveux blonds qui s’y trouve, mais je n’aperçu qu’un jeune enfant et un homme défiguré par la bataille d’hier. Tseh! Cela lui apprendra de ne pas se mêler de ses affaires. Il a l’air d’être si pitoyable avec un œil au beurre noir et ses allures si laid et robotique.

Après quelques longues minutes à regarder tous ses gens si laides et qui n’a pas le sens de la beauté, j’abandonne soudainement. Peut-être que je n’apercevrai pas un ange dans ce tas de laideur et d’impureté. Van…mais où est tu pour bordel? Je décide d’aller à la cafétéria, mais étrangement…je vis une femme seule, sur un ban, qui me regarde...étrangement….eh? Je fronce le sourcil. Qu’est-ce qu’elle me veut à la fin? Elle ne semble pas comme les autres laideronne et tarés de femme…elle n’a pas cet air qui m’énerve...hmm…son sourire m’est étrangement familier…

Je m’approche d’elle très doucement, avec un air semi enthousiaste. À vrai dire, je ne me sens vraiment pas bien, mais je devrai faire un effort pour au moins savoir ce qu’elle veut.

- Bonjour? Je pense que vous voulez me parlez …n’est-ce pas?

Dis-je sur un ton impérial. Je m’assis près d’elle, sur le ban avec mes jambes et mes mains croisées.

- À moins que le contraire soit vraie?

Je ne pensais vraiment pas que ce jeune homme aux cheveux noirs remarquerait que je lui souriait. Et pourtant le voilà qui marche dans ma direction, à moins qu'il aille voir quelqu'un se trouvant derrière moi. Je me retourne...Non il n'y a personne. Donc c'est moi qu'il vient voir.
Putain Ginevra, pourquoi est-ce que tu lui a sourit? Tu aurai dû faire comme tous ces gens autour de toi, c'est-à-dire tirer la tronche. Pourquoi faut-il que tu fasse des sourires aux inconnus? On est en prison maintenant et dans une prison vraiment pas commode.

Je le regarde arriver avec un air...Un air que je ne saurai définir vraiment. On aurait dit un petit sourire mais d'un autre côté on jurerait qu'il est préoccupé ou fâché. Il s'assoit à côté de moi sur le banc, tourne la tête vers moi et ouvre la bouche. J'ai l'impression de visionner un film au ralenti, mais lorsque les mots sortent de sa bouche, out se déroule à la vitesse grand V.

- Bonjour? Je pense que vous voulez me parlez …n’est-ce pas?

Je lance un regard gêné vers son visage et puis mes yeux se posent sur ses mains. De jolis mais pour un homme et surtout pour un détenu. Même avec sa tenue de forcené obligée il avait une certaine allure qui m'intimidait un peu.
Je ne savais pas quoi répondre et je ne sus pas quoi aligner sur le coup. Il ajouta ensuite:

- À moins que le contraire soit vraie?

Je m'empresse de répondre, apparement il n'a pas l'air hostile comme certains de mes compagnons de cellule:

- Non, bien sûr que non, vous m'aviez l'air d'avoir envie de parler...Ou de chercher quelque chose dans la foule...

Il n'avait pas l'air d'être un homme interessé par les femmes, ou du moins il n'en donnait pas l'impression. J'avais l'impressin surtout qu'il voulait parler un peu amicalement durant cet instant privilégié, loin des barreaux de cellule.

- Si vous êtes d'humeur à parler, je serai heureuse de discuter avec vous...

Osais-je dire avec un petit sourire. Je croisais les jambes et analysa son visage. J'aime regarder les gens dans les yeux, et apercevoir leurs défauts, leur yeux trop ronds ou leur peau nette. En effet il ne semblait pas être pris d'assaut par des boutons.
J'attendais sa rpéonse avec un peu d'anxiété, car il pouvait être un homme violent ou même agressif qui n'aurait qu'une envie: me taper dessus contre un mur.