Matis Andelo - Prisonnier innocent
Dossier médicalNom & Prénom - ANDELO Matis
Sexe - Je suis un homme.
Âge - J'ai vu le jour il y a bientôt 19 ans un matin au milieu de l'été.
Traits physiques - Je ne suis pas vraiment quelqu'un que les gens remarquent dans la rue. Je suis plutôt discret. Ma peau est pâle, presque translucide. Il parait qu'elle est douce comme celle d'une femme, mais je dois avouer que je ne porte pas vraiment d'importance aux mots des personnes qui ont eu l'occasion de vérifier... Mes cheveux sont d'une teinte qui peut sembler étrange: bleus. En fait, ils sont blonds à l'origine, mais ils ont été colorés contre mon gré. La couleur était heureusement très claire et elle ne choque donc pas énormément. Mes yeux sont bleus clairs, mais parfois ils ont l'air gris tellement la pigmentation est faible. De toutes façons, vous n'aurez pas vraiment l'occasion de les voir vu que mon regard est le plus souvent posé sur mes pieds.
Taille - Je ne suis pas très grand, il me semble que je dois faire environ un metre soixante-quinze.
Poids - Cela est-il vraiment important ? Je ne sais pas vraiment, la dernière fois que je suis monté sur une balance, je pesais soixante quatre kilos, mais j'ai certainement beaucoup perdu depuis. Je suis assez frêle en fait.
Maladie ou handicap physique - je n'en ai aucun à ma connaissance, à moins que mon visage trop fin et ma pigmentation faible soit un handicap... Oui, ça l'est peut être en fait...
Autres - Une cicatrice transversale au poignet gauche. Je porte un ruban rouge autour de ce poignet pour la cacher sans vraiment la cacher... En fait, souvent, les gens se demandent ce que cache un gros bracelet, mais avec ce ruban qui ne cache pas vraiment ils ne voient pas la cicatrice. Je dois avouer que j'en ai honte.
Dossier psychologiqueQualités - Des qualités... Je suis quelqu'un de très calme. Je ne provoque pas les gens, je ne fais pas de vagues. Je suis assez obéissant... Enfin, tout ça, ce sont des qualités aux yeux des autres... Parce que moi, ça me porte préjudice. J'ai tendance à vouloir aider les gens sans vraiment penser aux conséquences que cela pourra avoir pour moi. Je ne suis pas très bavard.
Défauts - Je suis très renfermé et n'accorde pas ma confiance aux gens. Je ne me dévoile pas et me laisse faire sans jamais résister, cela à tendance à énerver les gens alors ça doit être un défaut. Je ne sais pas lire, ni écrire, je n'ai jamais appris. Je ne montre jamais mes sentiments, je ne pleure pas, ne souris pas... Mon visage est souvent soumis, triste et inexpressif. Je ne regarde pas les gens en face.
Aime - J'aime le calme, le silence, la douceur, la solitude. Dessiner m'occupe le plus souvent mais mes dessins sont souvent très sobres, sombres aussi, tristes et les gens ne les aiment pas particulièrement. Sinon, il n'y a rien que j'aime en particulier. Je n'ai pas de couleur préférée, pas de plat préféré, pas de musique préférée...
N'aime pas - Je n'aime pas la violence ni le sang. Je n'aime pas que des hommes me touchent... Pourtant je ne fais jamais rien pour les en empêcher. Je n'aime pas les gens qui parlent fort. Enfin, ce n'est pas que je ne les aime pas, je n'ai pas d'avis aussi tranché, c'est juste que leur présence me gène, me met mal à l'aise... Je n'aime pas vraiment parler de mon passé, aussi...
Comportement avec les gens - Comme à mon habitude, je serais très calme et très discret. Je me laisserais faire sans un mot, je ne résisterais pas. Si quelqu'un me parle, je lui répondrais le plus posément possible. Si on me demande de faire quelque chose ou de ne pas le faire, je me plierais aux ordres sans broncher. Je pense au ma vie future sera parsemée de peur et de soumissions, mais cela ne changera pas grand chose à avant.
Maladie ou handicap mental - J'ai plusieurs fois tenté de me donner la mort. D'après les psychiatre qui m'ont examiné avant le dossier, je suis dans un état dépressif chronique avec des tendances suicidaire... Cela ne me surprend pas plus que ça, c'est assez logique, même...
Valeurs - L'obéissance est-elle une valeur ? Le fait de ne jamais résister à rien est-ce une valeur ? Je l'ignore... En fait, le mot "valeur" a peu de signification pour moi. Je n'ai pas de considération pour mon propre corps alors des valeurs...
Tics - Je regarde souvent mon poignet gauche, comme pour m'assurer que ma cicatrice est toujours là. Je la touche assez souvent aussi.
Passé - Je ne connais pas les circonstances de ma naissance. Tout ce que je sais c'est que je ne suis pas resté plus de deux jours avec ma mère naturelle. Ce sont les gens de l'orphelinat qui m'ont donné mon nom et mon prénom. J'ai donc passé les premières années de ma vie dans un lieu assez lugubre avec pleins d'enfants sans parents, comme moi. Je n'allais pas à l'école et je ne parlais pas aux autres enfants. Je voyais les garçons de mon age et plus vieux jouer au foot, se battre, rire... Je les regardais de loin sans jamais participer. J'avais peur. Peur qu'on ne veuille pas de moi, peur de mal faire, peur qu'on se moque de moi... Je préférais rester un garçon calme et invisible... Je suis donc resté dans mon coin pendant les dix premières années de ma vie.
C'est à peine quelques mois avant mes dix ans que j'ai été adopté. Certains ont été jaloux. Pendant mes derniers jours à l'orphelinat, les seules affaires auxquelles je tenais ont été volées ou cassées par les autres. Pourtant je n'ai rien dit, je n'ai rien fait. Ce n'est qu'après que j'ai compris pourquoi ils étaient si jaloux. Quand je suis entré dans ma nouvelle maison: elle était immense. Mes parents adoptifs étaient des gens très riches. Je porte leur nom, normalement, mais ils n'ont pas voulu entacher leur réputation c'est pourquoi dans les dossiers des policiers, c'est le nom que j'avais au couvent qui figure.
Ce couple m'a donc accueilli avec douceur. J'étais un enfant calme et sage comme ils en avaient envie. J'ai d'ailleurs vite compris pourquoi ils voulaient un enfant comme moi. Mes parents adoptifs ne pouvaient pas avoir d'enfants, ils avaient donc déjà adopté d'autres enfants avant moi. Deux garçons, jumeaux, d'une beauté étourdissantes et d'un dynamisme affolant. Pendant les premiers mois, j'ai eu très peu de contacts avec eux. Ils étaient en pension et moi, j'avais trop de retard pour être scolarisé. J'aidais donc ma mère et les bonnes pour entretenir la maison. Quand l'été est arrivé, les jumeaux sont revenus à la maison et ils m'ont d'abord ignoré comme si j'étais l'un des serviteurs de la demeure. Cela ne me dérangeaient pas particulièrement en fait.
Et un soir, ils sont venus dans ma chambre alors que nos parents étaient couchés et quoi j'allais moi-même m'endormir. Ils ont allumé la lumière en grand et m'ont tiré de mon lit. J'étais étourdis et tellement surpris que je n'ai même pas pensé à me relever du sol. L'un d'eux a dit alors des mots qui résument toute ma vie: "Hey, Matis, il parait que tu travailles avec les bonnes. En fait, on peut te demander ce qu'on veut, tu le feras sans broncher. Tu n'es là que pour nous servir." On peut me demander ce qu'on veut, j'obéis... Oui, c'est ainsi qu'est mon existence... Et ils ont mis cette constatation à l'épreuve ce soir là et tous les soirs suivant. Ils me faisaient faire des choses étranges. D'abord je devais lécher leur chaussures, ou coiffer leurs cheveux, mais les années passant ils m'ont demandé des choses plus difficile à faire discrètement. J'ai cassé des objets, déchiré des papiers, abîmé des tentures... Ils s'amusaient de voir mes parents me disputer le lendemain... Et surtout, surtout, ils étaient satisfaits car je ne disais jamais rien.
Quand ils ont eu quinze ans et moi treize, ils m'ont emmené à une de leur soirées "entre potes". Leurs amis se sont d'abord révoltés contre ma présence... Je m'en souviens encore:
- Putain, les mecs ! C'est pas un bon plan de ramener votre larve !
- Calme toi, il dira rien. Il dit jamais rien. Tu peux lui demander ce que tu veux, il dira rien et il prendra les coups sans broncher.
- On peut vraiment lui demander n'importe quoi ?
- Oui.
- Tout ce qu'on veut ?
- T'es relou ! Je te dis oui, tout ce que tu veux.
- Même de me sucer ?Je n'ai pas vraiment compris de quoi ils parlaient, je regardais mes frères avec une certaine appréhension. Le silence qui suivit me fit peur mais le ton qu'employa mon frère pour répondre me glaça encore plus:
- Putain ! Comment on a pu ne jamais y penser ? C'est une trop bonne idée, man !Cette soirée est encore marquée dans ma mémoire. Elle a été très douloureuse, pourtant ils ne m'ont pas frappé, non... Ils ont fait quelque chose qui m'a arraché mes premières larmes. Ils ont déchiré mon corps de l'intérieur. Mes frères aussi l'ont fait...
Et finalement je m'y suis habitué.
J'allais à presque toutes les soirées de mes frères, presque tous les soirs. Au début, mes parents ne voulaient pas que je sorte parce que je faisais trop de bêtises à la maison... Et mes frères ont cessé de me faire détruire les biens de nos parents pour que je puisse les suivre. Ils expliquèrent même à mes parents qu'en tant qu'aînés, ils surveilleraient que je ne fasse pas de bêtises... Et j'avais le droit de les suivre... Et je les suivais...
Les années ont passé comme ça. La journée, je servais à la maison de mes parents et le soir je participais aux "jeux" de mes frères. Pourtant, j'avais remarqué des choses qui changeaient. Les amis de mes frères étaient plus âgés. J'étais leur moyen d'entrer dans des groupes. Mais c'était seulement les plus vieux, les "chefs" qui me touchaient. Mes frères et leurs amis, eux, semblaient s'amuser avec des filles ou... de la poudre blanche... Tout ce beau monde se retrouvait régulièrement et moi, je suivais en silence.
Un jour, il y a maintenant deux ans, j'ai commencé à prendre réellement conscience de cet univers morbide qu'il m'entourait. J'ai alors profité d'un moment où ils étaient tous "ailleurs" bien que présents et j'ai pris le couteau de l'homme le plus proche de moi pour m'entailler les veines. J'ai agis par impulsion, sans hésiter. Je savais ce que je faisais, quelle serait la conséquence de mon acte... Voyant tout le sang couler, ils sont partis en courrant. Mes frère, malheureusement pour eux, responsables de moi, ont appelé une ambulance et j'ai été hospitalisé pendant plusieurs mois. Mes parents ne sont pas venus une fois me voir. Par contre, mes frères et leurs amis venaient souvent... Ils disaient s'inquiéter de ma santé. J'ignore s'il craignait que je parle ou s'ils étaient impatient que je revienne...
J'y suis retourné.
Mes parents n'ont jamais parlé de ça devant moi, c'était un sujet tabou, comme si ce n'était jamais arrivé. Je me demande ce que mes frères avaient bien pu leur raconter. Ma routine a donc repris son cours. J'ai essayé plusieurs fois de recommencer mais ils m'en ont toujours empêché. Les derniers temps, je passais mes nuits attaché à un lit ou à une table... Sauf quand on avait besoin de moi.
L'évènement qui vous intéresse c'est passé peu après mes 19 ans. J'étais étendu sur un lit, détaché, le corps drogué d'un des hommes étendu sur le mien. Ils étaient tous planants ou bourrés (ou les deux) quand les portes ont été ouvertes. Ils y a eu des gens qui courraient partout, des cris, des coups de feu, du sang... L'homme couché sur moi a été étranglé. Il me faisait alors face et son sang s'est déversé sur mon corps. J'étais terrifié. Pourquoi ai-je survécu, je l'ignore.
Quand la police est arrivée, j'étais assis, hagard, sur le lit, près d'un cadavre, couvert de sang... Ils m'ont embarqués et je n'ai pas essayé de me défendre ni de me débattre. Je ne l'avais jamais fait de ma vie, pourquoi l'aurais-je fait ? Il y a eu un procès. Je ne m'en souviens plus vraiment. Je sais que mes frères sont morts ce jours là. Je n'ai jamais revu mes parents adoptifs. Je ne crois pas avoir jamais parlé à mon avocat. Il venait souvent, il m'expliquait des choses. Je ne disais rien. Quand j'ai été condamné à mort, je n'ai même pas réagit. Mon avocat a insisté pour faire appel. Je suppose que mes parents payaient... alors il a fait appel... Et il a parlé de choses que j'aurais aimé garder cachées, enfouis dans ma tête. On m'a posé des questions, moi qui ne voulait pas parlé, on m'a sommé de répondre. Alors j'ai répondu, j'ai dit que c'était vrai... J'ai dit tout ce qu'ils voulaient entendre sur les viols et sur les meurtres...
Et j'ai été envoyé en Allemagne.
Autres -
Est-il nécessaire de préciser que Matis était la pute d'un gang de dealeur et que c'est un gang adverse qui a tué tout ce petit monde ? Matis a été accusé de leur meurtre mais il a été démontré qu'il s'était fait violer par bon nombre d'entre eux et c'est ce fait qui a permis l'allègement de sa peine.Dossier criminelCrimes commits - Je suis accusé de meurtre avec actes de cruauté sur les sept membres principaux d'un gang New Yorkais. J'ai bénéficié de circonstances atténuantes qui m'ont évité la peine de mort et qui ont motivé la décision de la cours de me condamner à perpétuité dans la prison de Sadismus Jail.
Matricule - 306277
Rang - La soumission personnifiée
No. de cellule -
Pourquoi mettre cet item dans la fiche vu que c'est l'admin qui décide ?Gang désiré - Je ne souhaite appartenir à aucun gang... mais bien sûr, si on ne me demande pas mon avis j'appartiendrais à un gang...
Personnage sur l'avatar -
Je l'ignore, il faut demander à la personne qui m'a donné l'image si elle sait... Tu sais, Armie ?