Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| L'enseignement ... | |
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Thorkel Daarkenwald 3126 Les griffes de la vengeance
Nombre de messages : 2976 Age : 47 Localisation : Assis dans un coin ... J'aiguise mon sabre Date d'inscription : 22/06/2007
| Sujet: L'enseignement ... Dim 15 Juil - 9:18 | |
| J’observe mon compagnon malmené le prisonnier. Mes yeux jettent à cette vermine un regard hautain, dédaigneux. Rien ne pourrait me faire plus plaisir que d’émasculer cette loque humaine. Quelque chose … Ou peut être quelqu’un ne me permettra pas de faire le geste envers le violeur. *On jouie pleinement des tortures mais on ne tue pas.* Vais-je pouvoir être aussi sadique que Pythagoras ? Car je sais que lui c’est un sadique hors pair. Je le sens, il en transpire. Mais je ne peux me montrer faible.
"S'il est faible, ça se passera toujours comme ça pour lui, on ne peut rien faire."
Cette phrase, je me la repasse sans cesse. Je crois qu’en fait je l’a prend pour moi. C’est comme un message, une façon détournée de me dire de faire attention. Je dois être un autre homme, quelqu’un de différent à l’extérieur. Mais je ne dois pas oublier cette partie de moi qui m’est cher. Même si pour cela je dois faire semblant. Mais nous n’en sommes pas encore là. Il me faut d’abord découvrir la manière de prendre plaisir à la torture. Si cela m’est possible J’aspire profondément l’air impur de ce couloir. Je passe devant et descend les marches. Arrivé là je me saisis de mon trousseau de clés. Je ne l’oublie jamais, content que cette habitude me soit resté, même ici. J’ouvre et je m’avance à l’intérieur. Je me décale pour laisser la place à Pythagoras et au détenu d’entrer. Et là je fais le tour de la pièce.
« Mon dieu … » | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Lun 16 Juil - 14:07 | |
| Il passe devant moi et m'ouvre la salle de torture alors que je tire toujours violemment l'homme. Il s'efface et je passe devant lui, lançant le prisonnier contre un mur où il vient s'écraser en gémissant. La remarque de Thorkel me fait sourire. Je lui réponds dans un murmure inquiétant:
"Nous sommes dans l'un de ces lieux reculés où Dieu n'existe plus... Il n'y a qu'un seul Dieu, ici, c'est moi... C'est moi qui décide de la vie ou de la mort des prisonniers dans cette pièce..."
L'homme se jette alors sur moi. Je vois qu'il a quelque chose en main, mais je n'arrive pas à discerner quoi. Je ne bouge pas, reste droit, devant lui, le regardant... Et dès qu'il entre dans mon aire personnelle, je lui donne un coup de pieds retourné... Comment décrire cela... Mon pied décolle du sol et monte s'écraser dans sa mâchoire dans un mouvement rotatif alors que sa main armée (d'une lame de fer, je la vois, maintenant) ne m'a pas encore atteinte... Il tombe au sol brutalement.
"Mauvais calcul, ma jambe est plus longue que ton bras."
Ma voix est neutre, calme alors que mon pied écrase sans pitié sa main armée. De sa main libre, il s'accroche à ma cheville, tentant de me faire lever le pied... Mais un craquement sonore résonne dans la pièce suivi de son hurlement de douleur. Je recule alors d'un pas et il se saisi de sa main pour la ramener contre son corps. Pur réflexe de protection. Un sourire cruel est dessiné sur mon visage et il s'étend de plus en plus alors que mes yeux brillent d'excitation.
"Je crois que c'est quelque chose que j'aime particulièrement faire... Briser les os d'une main..."
D'un coup de pied nonchalant, je fait glisser l'arme improvisée de l'autre côté de la pièce puis je me penche vers le prisonnier et l'attrape par la gorge pour le faire se lever. Je le plaque contre une parois mobile et prends sa main blessée avec une poigne des plus douloureuses pour lui... d'après la grimace qu'il fait. Je murmure entre mes dents:
"Te débattre maintenant serait une mauvaise idée..."
Il ne dit rien mais son regard est des plus haineux... Pourtant il me laisse attacher sa main, puis l'autre. Et c'est quand je me recule d'un pas pour regarder le spectacle qu'il se mets à tenter de gesticuler, à cracher et à m'insulter... Il me traite d'enfoiré, me dit qu'il me fera la peau, qu'il me saignera... Brusquement, je fais un pas vers lui et mon visage se colle presque au sien. Je murmure alors:
"C'est toi qui va morfler, tu vas me supplier de t'épargner, tu vas voir..."
Mon regard est planté dans le sien, menaçant, cruel... | |
| | | Thorkel Daarkenwald 3126 Les griffes de la vengeance
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Mer 18 Juil - 17:30 | |
| "Ca suffit Pythagoras !!!
Franchement, merde y'en a marre. Je veux du concret. Mon collègue s’amuse. Bon ok, c'est bien, ça me donne une marge. Un break pour savoir ou j’en suis Mais là j'en peux plus. Je vais droit vers la facilité, vers mon besoin. J’ai besoin De la Flamm. Je veux, qu'il punisse pour de vrai …. Le faire souffrir.
" Tu attends quoi. "
Je m'approche d'eux!! Je veux sentir la souffrance. Je veux cet homme. Je le désire Je n’aurais jamais pensé ça, là maintenant, je le veux, je veux l’entendre.
«"Pythagoras donne le moi…. Fait moi plaisir … Accorde-moi cette faveur …. Montre- moi …" | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Mer 18 Juil - 18:12 | |
| Je me recule quand Thorkel m'interromp, juste histoire de ne pas me faire attaquer pendant que mon attention baisse. Je le regarde une seconde et fronce les sourcils. Dans un geste brutal j'arrache la chemise du prisonnier, révélant son torse imberbe. Je sors mon couteau et fait jouer la lumière un instant sur la lame puis je demande:
"Es-tu donc si impatient ? Je peux te le faire hurler de douleur sans difficulté, il suffit que je plante ce couteau dans son ventre et que je tourne la lame à l'intérieur..."
Je fais un geste du poigner en mimant ce dont je parle. Je vois le prisonnier blêmir... C'est amusant... Je reprends:
"Mais je peux aussi tracer des chemins rouges sur tout son corps... C'est lent, c'est donc plus long, mais les cris sont moins forts... Pourtant c'est plus jouissif... En torture, si tu n'es pas patient, tu perds du plaisir. C'est comme le sexe, si tu vas vite, tu finis vite et tu restes sur ta faim. Il faut profiter. Tu veux l'entendre crier ? Entendu."
Je pose la pointe de mon arme sur son sternum et sans appuyer, je compte les côtes. Je n'ai encore fait aucune coupure... Mais quand j'arrive en regard du coeur, je m'arrête et redresse la lame avant de l'enfoncer dans la chair. J'agis assez lentement... Et je commente:
"Si tu vas vite, ils se retiennent. Comme celui là, ils ont trop de fierté pour te supplier tout de suite. Il faut prendre ton temps... Il faut lancer les paris: demandera-t-il grace loin du coeur ou au moment où je le toucherais ?"
Je plonge encore de quelques milimètres, la respiration du détenu s'accélère mais il ne dit pas un mot. Je regarde Thorkel et d'un coup, je sors la lame brutalement pour la planter dans l'épaule du prisonnier avec violence. Il gémit de douleur mais rien de plus.
Son regard est toujours haineux et provoquant alors que je récupère mon arme et en lèche la lame.
"Alors, que préfères tu ? La rapidité ou la lenteur ?"
Il voulait du sang, il est servit, le torse de l'homme en est couvert... | |
| | | Thorkel Daarkenwald 3126 Les griffes de la vengeance
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Sam 28 Juil - 8:50 | |
| Je regarde le sang coulé de la blessure. C’est lent, épais, rouge vif. Je pensais que le sang des criminels était noir comme leur âme. Je me suis trompé, il est comme le mien. Je me retourne vers Pythagoras, je voudrais lui dire … lui dire que je ne veux pas de ça. Mes yeux s’ouvrent en grand, il lèche la lame ensanglantée. Cette vision fait battre mon cœur plus vite. C’est si étrange, si chaud, mon corps réagit, le traître. Je suis stupéfait, je ne me connais pas moi-même. Comment puis-je avoir de telles inclinaisons. Ma vie n’était faite que de justice, est-ce possible qu’au fond de moi cette justice se termine par ça ? Cette nouvelle image de moi me fait peur, mais aussi m’électrise. Jusqu’ou cette initiation va-t-elle me conduire ? Et découvrir qui je suis réellement. N’est-ce pas moi qui quelques instants auparavant lui demandait de faire ces choses, de me le donner ? Ai-je un démon en moi ?
"Alors, que préfères-tu ? La rapidité ou la lenteur ?"
Sa voix chaude me réveille enfin de ma torpeur. Je regarde à nouveau la scène, un criminel haineux, un gardien dont le sadisme n’est plus à prouver, du sang, beaucoup de sang. L’homme le défie un peu trop à mon gout. Ce n’est pas juste, il devrait comprendre qu’il n’est pas en position dominante.
Je m’approche du prisonnier et m’agenouille à coté de lui. Je vois le liquide rouge se rependre sur son corps. D’un doigt je capture le flot de sang, j’ose le goutter comme l'a fait tout à l’heure mon collègue. C’est bon, je dirais un peu sucrer, il n’y a aucune amertume, un délice.
Je me tourne vers De la Flaam. Mon regard l’enveloppe de la tête au pied. Je sais maintenant qu’il peux me donner ce que je recherche, mon démon.
"Soit lent et généreux. Je ne voudrais pas manquer mon enseignement. Je désire l’entendre, et te voir lui retirer cet air hautain de son visage ! "
je me détourne, ferme les yeux un moment. Je m'adresse au prisonnier.
"c'est ton quart d'heure de gloire, profites-en bien"
Dernière édition par le Sam 28 Juil - 11:21, édité 1 fois | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Sam 28 Juil - 10:07 | |
| Il se penche près du détenu et goutte son sang... Ce mec ne se rends même pas compte qu'il est hyper sensuel en faisant ça. Puis il me demande de continuer, lentement, dit qu'il veut apprendre... et parle d'un air hautain. Je regarde le visage du détenu. De quoi parle-t-il ? Le prisonnier, lui, me fusille toujours du regard. Je lui souris, amusé, puis m'éloigne pour aller chercher un sceau d'eau.
Quand je reviens, je fais se redresser Thorkel. Vous vous souvenez que je vous ai parlé d'un plan mobile ? Et bien il est tant de passer aux choses sérieuses. D'un geste brusque, je fait pivoter le tout pour que mon cobaye se retrouve couché à l'horizontale. Il émet un hoquet de surprise et je verse le sceau d'eau sur son torse pour chasser le trop plein de sang avant d'arracher tous ses vêtements.
"Obsédé, enfoiré, laisse moi partir, tu vas crever, relâche moi !"
Je souris de nouveau alors qu'il se débat comme un diable puis je demande à l'adresse de mon compagnon:
"Où vois-tu un air hautain ? Ne sens-tu pas cette odeur particulière ? Vient donc toucher sa peau, sonder un peu plus son regard... C'est de la peur que tu as devant les yeux..."
"Je n'ai pas peur de toi, charogne, jamais !! Enflure ! Tu ne m'effraies pas, tu rêves !"
"Silence."
Ma voix résonne, dure et forte dans la pièce. Il se tait... Peut être aussi parce que j'ai planté mon couteau dans la table à quelques millimètre de son visage. Je reprends d'une voix mesurée:
"Je ne t'autorise pas à interrompre mon cours, c'est clair ?"
Mon regard le transperce, menaçant. Il se résigne à me montrer sa haine en silence. Je fais un signe pour que Thorkel vienne se placer de l'autre coté du corps. Maintenant qu'il est couché les deux plaies saignent moins abondamment, je vais pouvoir commencer. Je sors plusieurs poignards et les poses à côté de moi.
"Tu as certainement déjà entendu parler des points vitaux, non ? Je vais te faire une carte, tu vas voir. Ici, comme tu le sais certainement, il y a le cœur. Pour être sûr de le trouver, tu comptes les côtes, mais en gros, il est sous le sternum. Du cœur s'échappe l'aorte elle monte jusque là et redescend comme ca. Si tu la perces, c'est comme la carotide, la perte de sang est trop rapide et donc la mort est imminente... et trop rapide. Ensuite..."
Alors que je parle, je dessine ce que je montre avec la pointe de la lame... ça fait comme si j'avais un stylo rouge. Je sens la respiration du détenu s'accélérer... Il ne se rend même pas compte qu'il doit être frigorifié... A poil et couvert d'eau... Finalement il se remet à parler...
Arrête ça, bordel ! Putain, arrête, enfoiré !!"
Toujours de la haine, aucune supplique... Je relève la lame et pose mon regard sur son visage alors qu'il continue à beugler... Et je dis d'une voix extrêmement calme:
"Tu sais, si tu continues à crier comme ça, je vais me lasser... Et je n'aurais besoin que d'une pince et de ciseaux pour te couper la langue... Il y a sûrement ce qu'il faut là bas, d'ailleurs..."
Je pointe un mur derrière moi sur lequel sont accrochés pléthore de pinces de torture. L'espace d'une seconde, son visage exprime la plus pure terreur. Je suis satisfait. Puis il se ressaisit:
"Tu ne le feras pas !"
Je souris, réellement amusé cette fois ci et je lui demande d'une voix doucereuse:
"Tu veux parier ? Cris comme tu viens de le faire encore une fois et tu verras bien..."
Il me regarde... en silence. Je me détourne de lui. Où en étais-je ? Ah oui, les poumons...
Dernière édition par le Jeu 2 Aoû - 5:49, édité 1 fois | |
| | | Thorkel Daarkenwald 3126 Les griffes de la vengeance
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Mar 31 Juil - 10:47 | |
| J’hallucine me voilà avec un vrai cours de biologie humaine. Cela faisait longtemps que je n’avais entendu ce genre de chose. Je souris avec ironie, j’aurais aimé avoir une leçon semblable avec mes profs au lycée. Je n’aurais pas été le seul à en redemander, et les cours intéresseraient tout le monde.
Je me suis placé à l’endroit désigné, quelques instants plus tôt par Pythagaroras. Je peux visualiser toute la scène et les très nettes indications de celui-ci. Le prisonnier crache toujours sa haine. Comment un homme peut-il être à ce point stupide. Il ne fait qu’attiser le coté pervers de mon collègue. Maintenant il veut lui couper la langue. Pourquoi pas ? Je regarde, impressionné, ces innombrables outils de tortures. Je ne pensais pas qu’il y en avait autant. Les moyens de faire mal devaient être bien différents. Je vais sans doute avoir beaucoup à apprendre en sa compagnie. Et qui sait je pourrais, à la longue, en déployer moi-même par l’instinct.
L’homme s’est soudain tu. Pythagoras reprends son cours comme si de rien n’était. Mais est-ce vraiment le cas ? Comment peut-on avoir autant d’aisance dans ce genre de situation, avec calme et sang froid. Je ne cache pas ma "presque admiration" pour lui. Admiration étant un grand mot quand on ne connaît pas encore très bien cet être dénué de toutes sensibilités.
Je reprends ma concentration sur ses explications. Mes yeux parcourent ce corps qui va bientôt souffrir mille horreurs. J’ai soudain un frisson d’anticipation … | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Jeu 2 Aoû - 6:22 | |
| En quelques minutes, des traits rouges parcourent le torse du prisonnier. Le cœur, les poumons, le foie, le pancréas… Tiens, je vais lui montrer:
"Et ici, par exemple, ce n'est pas un point vital."
J'enfonce brutalement la lame du couteau dans le corps offert. Il se tord en hurlant alors qu'il était resté relativement calme jusque là. Puis il se relaisse tomber sur la table, essoufflé, les yeux clos, tentant de reprendre son calme. Je laisse l'arme là où elle est et en prends une autre que je fais tourner un instant entre mes mains. Puis le pointe l'entre jambe de mon cobaye:
"Ca, c'en est un, évidemment. J'ai tendance à ne pas trop aimer m'en prendre à cette partie du corps… Mais bon, de toutes façons, il suffit de menace cet organe pour les faire réagir."
Je laisse la lame se promener sur le sexe mou sans pour autant le blesser. Le regard de l'homme est l'image même de la terreur. Je m'arrête à la base du membre et je dis d'un ton neutre:
"Mais bon… pourquoi faire preuve de pitié envers un violeur ?"
Le prisonnier prend alors la parole d'une voix blanche:
"Non, s'il te plait, mec, ne fait pas ça… non…"
Je souris, satisfait. Première supplique… Je plonge mes yeux dans ceux de Thorkel:
"Par contre, l'hémorragie qui suit une telle ablation est mortelle…"
Je me détourne du sexe de l'homme. Non, vraiment, émasculer un mec n'est pas quelque chose qui me fait prendre mon pied… Je reviens vers mon œuvre sur le torse de l'homme. Mon regard se pose sur le poignard planté dans la chair.
"Sais-tu qu'il est déjà en train de cicatriser autours de la lame ? Quand on la retirera, si on a assez attendu, ça le déchirera comme quand je l'ai planté… Peut être même plus. Tu t'es déjà arraché une croûte ? Et bien c'est pareil en pire…"
Je souris, amusé. Puis, brusquement, je redeviens sérieux et lui tends l'arme que j'ai en main:
"Assez de théorie, passons à la pratique. A toi." | |
| | | Thorkel Daarkenwald 3126 Les griffes de la vengeance
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Ven 3 Aoû - 11:56 | |
| "Et ici, par exemple, ce n'est pas un point vital."
Je sursaute quand il plante la lame dans le corps du prisonnier. Je ne m’attendais absolument pas à ça. Ce fut si vite fait que je regarde le couteau comme s’il venait d’apparaître. L’homme crie, souffre, supplie … comme c’est agréable ! Oui il supplie, il veut protéger cette partie de son anatomie. Va-t-il vraiment le faire ? Je pense qu’il serait bon de le lui retirer mais Pythagoras à raison. Il mourra … Pas drôle. Je ne peux quitter le couteau de Pythagoras des yeux, qui se promène toujours.
"Assez de théorie, passons à la pratique. A toi."
Je le fixe éberlué. Je n’ose comprendre. Mon regard descend vers la main de Pyth. Le couteau il veut que je le fasse. Je reste un moment les bras ballants. Puis mes doigts touchent la poignet qu’il me tend. Je le caresse un instant avant de m’en emparer. Il fallait bien que j’en passe par là. Lui le savait en tout cas. Je croyais avoir un peu plus de temps pour m’y faire. Pyth n’a pas de temps à perdre, c’est lui le maitre, il décide si le moment ou non. Le violeur ose me parler.
" Le petit novice n’osera pas ! "
Je regarde l’objet de mon enseignement. Il m’agace, je vais pouvoir lui montrer ma propre justice. Je sais que maintenant je ne reculerais pas, j’irais jusqu’au bout. Pas pour prouver à cette vermine de quoi je capable. Mais je veux que mon collègue le sache. C’est vers lui que mes pensées vont.
" Le novice apprends très vite ! "
Après mes bonnes paraole, j’approche la lame vers son visage. Je commence par faire le tour pour rien. Histoire de lui indiquer par quoi je vais commencer. Je désire qu’il se souvienne de cette journée à jamais. Que son reflet dans le miroir, chaque matin lui rappelle le mien. Je frôle la longueur de son nez, puis ses lèvres. Les yeux de l’homme me lancent des éclairs de fureur. J’appuis la pointe du couteau sur le haut de sa joue, elle s’enfonce et d’un mouvement d’une très grande lenteur, je redescends. Le sang coule, ces hurlements sont ininterrompus.
J’attends qu’il se reprenne un peu, qu’il ouvre enfin les yeux. Ceux-ci n’ont plus la même expression, Je lis de la terreur maintenant. Je crois qu’il a compris. Je souris de plaisir à son endroit, et continue mon exploration. Je me promène sur son torse, m’attarde sur ces bouts de sein. Je vois l’homme faire un signe négatif de la tête. Je pensais bien qu’il accepterait.
Je me retourne vers mon collègue. Je ne demande pas son consentement mais juste voir ce qu’il en pense.
Dernière édition par le Sam 4 Aoû - 10:07, édité 3 fois | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Ven 3 Aoû - 12:31 | |
| J'aime sa manière de prendre mon couteau... D'abord hésitant puis caressant l'objet avant de s'en emparer. Je recule d'un pas. Pendant un quart de seconde, j'envisage d'intervenir quand il ose parler mais la réponse de Thorkel me rassure. Il contrôle tout, c'est parfait. Je souris.
La lame passe sur le visage et s'y enfonce. Le prisonnier tente de bouger la tête, de fuire la douleur, mais c'est vain. J'aime le sang froid dont il fait preuve. Au moment où les cris cessent, je dis d'une voix détachée:
"Tu veux que je t'apprenne à sectionner une langue, Thorkel ?"
Un petit rire s'échappe de mes lèvres alors que le détenu me traite de taré. Enfin, peu importe, mon collègue continue son oeuvre et je le regarde. Qu'a-t-il donc en tête ? Il s'arrête et me regarde. Je lui réponds par un sourire et dit simplement:
"Fait attention à ne pas percer son poumon."
Je m'appuie sur une table avoisinnante, prêt à admirer le spectacle. | |
| | | Thorkel Daarkenwald 3126 Les griffes de la vengeance
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Ven 3 Aoû - 14:26 | |
| Je vois Pythagoras venir plus près. Il me laisse tout pouvoir sur l’homme allongé. Je retourne vers mon activité principale du moment. Je me concentre sur ce que je désire faire. Comment je compte m’y prendre ? Vais-je faire une incision ou couper le téton ? le mieux est de le couper en entier. Mais j’ai une hésitation.
Quelle jouissance cela va me procurer ? Serais-je satisfait ? Qu’est-ce que je veux ?
Je sais très bien que cela m’excite. J’en veux pour preuve ce cœur qui bat en moi. Les coups dans ma poitrine sont plus rapides que d’habitude. Et cela grâce à ce que je m’apprête à faire. Il faut que je le fasse pour me convaincre de ce que je ressens réellement.
Ma main vient caresser son torse. Sa respiration devient plus pressée, son corps se tend. Deux de mes doigts capturent ce bout de chair qui ne sera bientôt qu’un souvenir. Je place ma main armée vers mon intérieur, et d’un coup sec vers l’extérieur, je le sectionne. Des hurlements me viennent aux oreilles. Il se tord de douleur … Normal !
Je me recule pour savourer la scène. Je tiens toujours le morceau de chair entre mes doigts et le couteau ensanglanté. Je frissonne d’exaltation, je suis dans un état second. J’ai du mal à réagir plus vivement. Je reste là, devant la table de torture, sans un geste, j’ai une attitude neutre.
L’est-elle vraiment ? N’est-ce pas cela que j’attendais ?
Mon corps lui réagit, une chaleur me parcours. Je ferme une seconde les yeux, un sourire vient élargir mes lèvres. Je laisse tomber ce qui lui appartenait sur son ventre.
J’ose enfin regarder Pythagoras dans les yeux.
" Alors, cela t’as plu ? " | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Ven 3 Aoû - 15:49 | |
| Je le vois se préparer. Il va carrément lui couper le téton ? Je le regarde, curieux de savoir s'il va le faire ou non. Il semble hésiter. Le détenu commence à être vraiment effrayé, il ne dit pas un mot mais le regarde avec plus de peur que de haine. D'un coup sec, il sectionne la chair. Les cris du prisonnier emplissent la pièce. Thorkel fait un pas en arrière, titubant presque sous l'émotion de ce qu'il vient de faire.
Je regarde le morceau de chair dans sa main. Je ne peux m'empêcher de faire une grimace. Je n'aime pas faire quelque chose de pas "réparable". Il relâche la peau désormais morte sur le torse de l'homme. Il a cessé de crier mais la douleur est toujours aussi insupportable on dirait. Sans vraiment réfléchir, je sors mon briquet et approche la flamme de la plaie qui saigne sans cesse.
Il se remet à m'insulter, tente de se débattre. Je regarde avec colère:
"Ta gueule, je cautérise. C'est ça ou tu clamses."
Il se tait et sert les dents. Quand le sang cesse de couler, je m'éloigne. Mon regard se pose sur Thorkel. Il me fait penser à Böse Wächterin... Elle avait pas envisagé de dépecer Carl ? Pourtant, je me force à rester à ma place de professeur.
"C'est bien, ton geste était net, précis et rapide. Par contre tu as perdu ta concentration après, il ne faut jamais te laisser perturber."
Je me tais une seconde le temps que la pièce redevienne calme. La respiration du détenu c'est calmée. Je reprends la parole:
"Tu veux continuer au couteau ou essayer autre chose ?"
Mon ton est détaché, calme... Et le prisonnier prend vraiment peur cette fois. C'est une voix assez faible qui répond à ma question:
"S'il vous plait... arrêtez... | |
| | | Thorkel Daarkenwald 3126 Les griffes de la vengeance
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Sam 4 Aoû - 10:11 | |
| Je ne comprends … Ou que trop. Il n’a pas apprécié mon geste, même s’il ne le dit pas ouvertement. Son rictus me le prouve aisément. Je ne sais quelle attitude adoptée. Le doute revient à la charge. J’ai fait une chose irréparable, mais je sais que je ne regrette rien.
Il n’aime pas, tant pis. Je vais réfléchir à deux fois la meilleure façon de le satisfaire. Mais dois-je le faire pour lui ou pour moi ? Peut être que je voulais un peu l’impressionner … Raté !
"C'est bien, ton geste était net, précis et rapide. Par contre tu as perdu ta concentration après, il ne faut jamais te laisser perturber."
Je prends note de son observation. J’ai bien conscience qu’après l’avoir fait je me suis senti vaciller. Mais c’était ma première fois et il n’y aura pas d’autre trouble. Une colère sourde fait son apparition. Je n’apprécie pas tellement qu’il me fasse ses commentaires devant l’autre.
"Tu veux continuer au couteau ou essayer autre chose ?"
Ma main serre de plus en plus fort le manche du couteau, à faire blanchir mes jointures.
"S'il vous plait... arrêtez..."
Les prières du prisonnier m’indiffèrent au plus haut point. Mais pourquoi continuer, si ce que je fais ne plait pas à De la Flamm. Ce que j’ai ressenti pendant que je le torturais m’a fait peur. Peur de moi-même et je risque de ne pas en rester là. C’est de blesser pour blesser, la chose que j’ai toujours combattu en étant dans la police.
" Tu veux vraiment que j’exerce encore ? Tu as détesté mon acte. "
Je lève le couteau à hauteur de mon torse. Je toise Pythagoras avec un air de défis qui donne un nouvel éclat dans mon regard. C’est en hurlant presque mes paroles que je donne ma dernière réponse.
" Alors pourquoi ? Pourquoi tu veux que je choisisse ! "
J’ai ponctué ma phrase d’un coup de couteau qui transperce, à présent, la cuisse du détenu. Des cris envahissent encore une fois la salle. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Dim 5 Aoû - 9:50 | |
| La colère. Je le laisse la faire exploser car il en a, semble-t-il, besoin. Mais c'est une chose que je n'aime pas... Ou plutôt, je déteste la ressentir moi même lors d'une séance. J'ai eu, avec Carl, des envies de meurtres suscités par la colère... Mais là, c'est différent. C'est contre moi qu'elle est dirigée même si c'est le détenu qui morfle. Je laisse couler sa hargne sur moi sans y réagir. Et quand il plante son arme et que les cris emplissent à nouveau la pièce, je me saisis d'un nouveau couteau. Il tournoie une demi seconde dans ma main le temps de l'orienter comme je veux et il entre sans hésitation dans la bouche grande ouverte du détenu qui se tait aussitôt. Mon regard jusqu'alors planté dans celui du gardien dérive vers le visage du prisonnier. D'une voix mauvaise, je lui ordonne:
"La ferme. Tu es encore en vie alors estime toi heureux et boucle là."
Puis je fais de nouveau face à Thorkel. Sa colère avait déteint sur moi mais je viens de la vider. Je repose mon arme et l'observe un instant. C'est d'une voix très calme que je prononce les mots qui suivent:
"Peu importe que j'ai aimé ou non. C'est quelque chose que je ne fais jamais, c'est tout. La directrice de Sadismus, elle, aime dépecer les détenus en les gardant vivants le plus longtemps possible. Chacun ses goûts et ses méthodes. Si tu es venu pour me faire plaisir, tu peux te casser. Si tu es venu parce que ça t'intéresse vraiment mon avis personnel ne doit pas interférer. Si tu penses que quelqu'un qui ne prend pas de plaisir à arracher les organes d'un prisonnier n'est pas assez bon pour t'enseigner, va directement vois Böse Wächterin..."
Je me tais. Je sens que je m'emporte. Mon regard, plongé dans le sien, le défie. D'une voix très calme et détachée, je reprends:
"Je l'ai vu faire, déjà, alors si c'est vraiment ce que tu veux, je peux te le montrer. Tu vois les tracés que j'ai fait pour le cœur ? Et bien si tu sectionne ici et ici et que tu enlèves tous les tissus protecteurs, tu peux retirer le cœur de son écrin. Si tu aimes entendre les cris de douleur, là tu seras servi. Tu pourras même le regarder s'arrêter de battre. D'abord il ralenti puis petit à petit il s'arrête totalement. Si tu veux le faire, fait le. Mais trouves toi même ta victime."
C'est amusant, à mes derniers mots j'entends la respiration du détenu reprendre... A croire qu'elle s'était arrêtée... Elle s'était certainement arrêtée en fait... Je me détourne de lui, réunissant toutes les armes sorties (sauf celles plantées dans le corps du prisonnier) pour les ranger, puis je fais un garrot sur la cuisse de ce dernier pour pouvoir retirer l'arme sans qu'il meurt d'hémorragie. Je vais chercher les kits de suture et autres dans un coin de la salle et je reviens m'installer près de l'homme. Sans même relever la tête vers Thorkel, je reprends:
"J'ai pour principe de ne jamais rien faire d'irréparable car j'ai appris à soigner mes victimes après une séances. Je suppose que cette partie ne t'intéresse pas... Tu peux partir." | |
| | | Thorkel Daarkenwald 3126 Les griffes de la vengeance
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Lun 6 Aoû - 8:43 | |
| A ce moment là je me suis senti plus mal que jamais, au fur et à mesure que ces paroles touchaient mon cerveau. Pas que j’ai à regretter ce que j’ai fait. J’ai peut être été un peu fort au départ, ça je peux le concevoir. Je trouve qu’il a parfaitement raison. Je ne cherche pas à tuer mais à faire entrer dans leurs caboches que ce qu’ils font est inadmissible, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de la prison. Je veux qu’ils s’en souviennent et ce n’est pas en mourant qu’ils vont se le rappeler.
Je suis fort étonné, par ailleurs, de la façon dont il considère la directrice. Apparemment il ne l’a porte pas dans son cœur. Il y a de quoi, elle a infligé beaucoup de souffrance, même fait mourir des détenus. C’est la dernière personne dont je souhaite faire la connaissance ou le plus tard possible.
Je me recule de la table pour pouvoir reprendre mes esprits. Que le calme entre à nouveau en moi, je regarde un instant Pyth prendre soin du prisonnier. C’est assez bizarre cette soudaine différence entre le moment qu’il torture et celui ou il soigne. Je n’avais jamais vu cela … lui peut être, je ne saurais dire. Pythagoras n’est pas un meurtrier, comme moi-même si je l’ai fait dans l’exercice de mes fonctions. Mais est-ce une excuse ?
"J'ai pour principe de ne jamais rien faire d'irréparable car j'ai appris à soigner mes victimes après une séances. Je suppose que cette partie ne t'intéresse pas... Tu peux partir."
Je marche à reculons jusqu’au mur le plus proche. Je baisse la tête, mais je ne baisse pas les bras. Encore des paroles blessantes, les vraies, celles qui te font prendre conscience que tu as merdé quelque part. Je ne suis pas quelqu’un d’indifférent à la souffrance des autres … comme pour celui qui est sur la table. Je veux tout connaître, ainsi que cette partie. Si je ne suis pas obligé de tuer, il est hors de question que je le fasse par plaisir. Seulement pour sauver des vies ou la mienne.
Je lève les yeux sur la scène. Non je ne veux pas partir, pas encore et je ne saurais dire s’il m’acceptera encore dans la salle. Je m’approche doucement vers les deux hommes. Mes mains sont placés derrière mon dos je me sens fautif, presque gêné. Mon regard s’arrête sur ses doigts agiles qui réparent mon délit, celui que j’ai fait par colère.
Je leve les yeux vers Pyth.
" Je désire rester même pour cela … Et je ne commettrais plus rien d’irréparable … "
Je retiens mon souffle, vais-je être viré? | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Mar 7 Aoû - 5:00 | |
| Il recule, je ne m'en occupe plus. Je serre le garrot, prévenant l'homme que la suite ne sera pas forcément plus une partie de plaisir que ce qu'il vient de se passer. Brusquement, je retire le couteau planté dans sa cuisse et passe aussitôt la flamme de mon briquet sur la plaie pour cautériser les vaisseaux. Thorkel revient et demande à rester. Je ne dis pas un mot avant d'avoir finit de tout brûler. Le détenu, quant à lui, serre les dents en silence... enfin, presque en silence, il gémit de temps en temps, mais je ne lui en tiens pas rigueur.
"Tu t'y connais en premiers soins ? Là, je cautérise et ensuite je vais recoudre. Je fais le minimum nécessaire à la survie. Il faut arrêter les plus grandes pertes de sang. Le plus souvent, je fais ça sans morphine."
J'asperge la plaie de désinfectant puis j'attrape le fil et les aiguilles de suture et je commence à refermer. Je fais toujours ça sur deux plans. Je suture en profondeur et ferme la couche superficielle avec des straps et des pansements. Je fais un point, coupe le fil, puis un autre point, je coupe le fil... Et je recommence. Une fois la plaie refermée, j'enroule le tout avec un bandage puis je me tourne vers le couteau toujours planté dans son torse pour faire la même chose.
Un simple regard au prisonnier me montre qu'il est beaucoup plus calme. C'est là que je commence ce qui déroute le plus souvent les gens...
"Tu t'appelles comment ?"
Et oui, je discute avec le prisonnier comme si tout ça ne s'était pas passé. Parfois, certains écopent d'une deuxième séance de torture, mais celui-ci semble calmé... | |
| | | Thorkel Daarkenwald 3126 Les griffes de la vengeance
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Jeu 9 Aoû - 14:30 | |
| Je ne peux détacher mes yeux de ses mains, comme si de rien n’était, il fait un excellent travail. L’homme gémit mais dans le contexte c’est normal. J’en arriverais presque à le plaindre.
"Tu t'y connais en premiers soins ? Là, je cautérise et ensuite je vais recoudre. Je fais le minimum nécessaire à la survie. Il faut arrêter les plus grandes pertes de sang. Le plus souvent, je fais ça sans morphine."
Oui j’ai quelques connaissances, mais je préfère me taire ce n’est pas le moment de me la ramener. C’est assez délicat comme ça. Quand les soins sont terminés il discute avec le prisonnier. Je n’entends pas la réponse qui lui donne, je suis resté dans mes pensées. Ce n’est pas vraiment comme ça que cela devait se passer. J’ai fait des erreurs, je crois que je ne suis pas encore prêt pour cela. Je vais devoir prendre sur moi et torturer encore pour arriver à faire quelque chose de bien.
Je reprends la connexion avec la réalité et regarde les deux hommes discuter … enfin si on peut dire ça. C’est fou le changement d’atmosphère. Tout est si calme.
"Dès que tu soigne les prisonniers cela veux dire que la séance est terminée ? Ou c’est juste parce que les blessures pourraient les faire mourir ? "
J’aurais du les poser plus de questions avant de m’y coller moi-même je n’aurais pas fait des méthodes irréparables. Je ne souhaite pas être comme la directrice ou autres, je veux l’effectuer pour punir. C’est le but que je me fixe dès à présent.
Je pose mes yeux sur ce corps meurtri. C’est sûr que maintenant il va s’en souvenir de cette journée. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Jeu 9 Aoû - 17:17 | |
| Le prisonnier fait un geste pour me cracher au visage, mais il croise mon regard et se calme aussitôt. Il en me répond pas pour autant. Carl, lui, avait continué à être agressif alors que Ed était devenu une poupée tremblante... Après une scéance de torture, on a toujours à faire à un autre homme. Celui-ci était fier et il a fini par supplier, il n'est plus le même. Je lui explique que je referme ses plaies, que tout cicatrisera assez rapidement mais qu'il doit avoir une hygiène irreprochable. Je vois le sourire qui se dessine sur ses lèvres... Oui, je sais, on est en taule, et alors ? Je ne me démonte pas pour autant alors que je désinfecte les plaies et recouds ce qui doit être recousu.
Les mots de Thorkel me rappellent sa présence. Je lève les yeux vers lui et réponds avec simplicité:
"Non, c'est dans l'autre sens que ça marche. A partir du moment où j'estime que c'est fini, je les soigne. Je les soigne parce que j'ai appris la torture en utillisant toujours les même cobayes et parce que je ne cherche pas à les tuer. Les laisser blessés sans défenses, ici, à Sadismus, ça équivaut à les tuer."
Je me relève et fait de nouveau pivoter le plan de la table avant de détacher le prisonnier. Il fait un pas et se tourne vers moi, me regarde, me jauge. Essaie un peu de me sauter dessus pour te vanger, mon gars..." Je soutiens son regard... Il ne fait rien. Alors je réponds à l'autre question de Thorkel. Celle qu'il n'a pas posé explicitement mais qui doit lui bruler les lèvres:
"La séance de torture se termine quand je suis satisfait. C'est très subjectif... Comment t'expliquer... Ces hommes sont souvent pleins d'orgueil, considérant qu'il ne leur reste plus que ça. Celui-ci était comme ça en arrivant. Insultant, refusant de se soumettre... Et pourtant il a supplié que nous arrêtions. J'aime leur montrer qu'ils ne sont rien, comme ça. J'y prends plaisir. Lui, ne recommencera plus... n'est-ce pas ?"
Pendant toute ma tirade, mon regard était plongé dans celui du détenu. Il ne répond pas à ma question mais soutient mon regard. Je lui pointe la porte:
"Allez, par là, tu as de la chance, tu peux encore marcher... Si tu croises Carl Hyde, demande lui dans quel état il était après son entrevue avec moi..." | |
| | | Thorkel Daarkenwald 3126 Les griffes de la vengeance
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Ven 10 Aoû - 11:03 | |
| Pour un peu il me ferait peur. Qui était ce Carl Hyde ? Un détenu torturé mais encore ... Je ne pense pas que je poserais cette question maintenant. Pyth désigne la porte au prisonnier, la séance est finie pour lui, et s’il se tient bien pour un bon moment. Je m’approche du plan actuellement incliné pour le nettoyer du sang de la victime d’aujourd’hui. Je jette un seau d’eau dessus. Bizarrement je n’ai pas hâte de quitter l’endroit, que tout le monde redoute. Je prends mon temps pour ranger le peu qu’il y a à faire. Cela me permet de prendre le temps de comprendre cet enseignement, oui l’enseignement.
Qu’ai-je appris de cela ?
Je viens à peine d’arrivé et me voilà dans les sous-sols en train de faire ma première expérience de la torture. J’ai découpé, tailladé, enfoncé un couteau dans la chair d’un être humain. Ma force mentale est partie en miette, et mes doutes ont pris le dessus par moment. Toutes ces émotions m’ont rendu faible devant un homme qui ne l’était pas le moins du monde, bien au contraire, et un prisonnier qui savait tenir tête. Je suis vraiment le dindon de la farce parmi eux.
Que sera ma prochaine confrontation ? Si je ne mets pas de suite toutes ces troubles en parenthèses, je suis bon pour me faire lyncher. Il n’y a pas de place ici pour les fragiles et délicats. Ca je l’ai bien compris. Je dois me retrouver et faire le vide en moi, comme me l’a si bien initié Maître Zhuang. Je ne ferais pas d’autres erreurs et je ne dévirais plus de mon chemin. Je ferais en sorte que plus un prisonnier ne me regarde comme la fait le détenu au moment de mon premier coup d’essaie.
Je jette un regard à Pyth lui aussi est encore là. Je ne sais quoi en penser. Il m’a bien enseigné et maintenant ….?
La torture s’applique ici dans cette prison et je la mettrais en plus sur mon CV à partir d’aujourd’hui. Qu’importe, nous sommes à Sadismus. Tout est permis, sauf la mort et l’irréparable selon Pythagoras. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Ven 10 Aoû - 13:22 | |
| [j'adore ton post ^^]
Je surveille le détenu alors qu'il remonte les escaliers qui mènent à l'aile commune, et quand il a enfin disparu, je me tourne vers la salle. Thorkel est en train de nettoyer la table. Je m'approche et désinfecte les armes que j'ai extraites de son corps pour qu'il les range puis je remets le matériel médical dans le placard approprié.
Alors que je me retourne, je remarque le morceau de peau par terre. Je le fixe un instant puis prends une pince dans la pharmacie... un sourire aux lèvres. Je reviens vers la table et attrappe la chair sanglante. Quand je me redresse, mon regard se pose sur Thorkel. Il a l'air dans ses pensées:
"Ca va ?"
Je m'asseois sans vraiment attendre de réponse et sors mon briquet. Je joue lentement à mettre le feu à ce morceau de peau abandonné, regardant les bords se tordre sur eux mêmes, jouant avec... L'odeur de chair brûlée commence à monter à mes narines et un sourire satisfait - et quelque peu sadique - se dessine sur mon visage... Qu'est-ce que j'aime ça !
"Ca a pas l'air d'aller, Thorkel, qu'est-ce qu'il y a ?"
[C'est court, désolée] | |
| | | Thorkel Daarkenwald 3126 Les griffes de la vengeance
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Sam 11 Aoû - 6:13 | |
| [J'ai fait un peu cours aussi, navrée]
Une odeur nauséabonde de chair brulée vient chatouiller mon nez, c’est assez désagréable. Je me retourne vers Pyth, je le vois bruler le morceau de sein que j’ai moi-même coupé. Il va vraiment jusqu’au bout. J’ai un air agacé. Ce n’est pas cool ce qu’il vient de faire, mon erreur qu’il flambe. Ca me rappelle juste une chose de plus.
"Ca a pas l'air d'aller, Thorkel, qu'est-ce qu'il y a ?"
Je retourne vers lui. Je suis vraiment étonné qu’il s’en inquiète. Je ne sais que penser. Dois-je lui dire ? Mes sentiments, mes doutes. Ce n’est pas la personne qui me viendrait à l’idée de me confier. Mais pourtant, c’est l’homme qui peut me faire avancer. En plus il m’interpelle. Pourquoi je ne veux pas le décevoir ? Pourquoi chaque geste qu’il fait, absorbe dans mes pensées ? Pourquoi lui ? Je ne sais, il est énigmatique, inquiétant … Parfait. Je me sens fatigué d’un seul coup. J’arrête là mes pensées obscures. De toute façon ce n’est ni l’endroit et encore moins le moment. Je dandine la tête de gauche à droite, négatif.
" J’ai des doutes. Je ne sais pas si j’arriverais un jour à être comme toi. Insensible. La manière dont j’ai torturé ne me plait guère. "
Voilà c’est dit. J’ai tout de même un petit sourire quand je termine ma confession. Mais en fait ça m’a fait du bien, comme soulagé. Presque, je ne suis pas totalement satisfait. Je le regarde droit dans les yeux et j’attends qu’il se foute de moi. Il y a de quoi, je me sens vraiment idiot. Un écolier qui attend que son prof lui donne une mauvaise note. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Jeu 16 Aoû - 9:49 | |
| Insensible ? Le mot me fait tiquer et je lève le regard vers lui, surpris. C'est dans un murmure à peine audible que je lui demande:
"Tu me trouves insensible ?"
Je dois avouer que je ne m'y attendais pas. Je ne me suis jamais considéré comme tel. Cela me fait un choc... Insensible... Le mot tourne dans ma tête. Insensible ? Est-ce donc l'image que je donne ? Comme ça que je parrais ? Je finis par détourner mon regard. Je le pose sur le morceau de chair brûlée. Insensible... Stephen, qu'as-tu fais de moi ? Je ferme les yeux un instant et soupire.
Finalement, je me lève et, sans ajouter un mot, vais jeter l'objet carbonisé avant de finir de ranger la salle de torture. Elle est prête pour une prochaine séance. J'observe les lieux un moment puis me tourne à nouveau vers Thorkel. Ma voix est plus sure:
"Je ne suis pas un être insensible, Thorkel. Je prends plaisir à faire souffrir les gens, certes, mais je ne suis pas insensible pour autant. Il y a des choses que je ne suis pas capable de faire, des actes que je n'imagine même pas, des souffrances que je ne souhaite faire endurer à personne. La torture est un moyen pour moi de m'exprimer, de me renforer, d'affronter le monde... Mais je ne suis pas quelqu'un de froid. Je n'ai jamais pris la vie, Thorkel, et je ne le ferais jamais. Je m'y refuse. J'ai des limites que je m'impose quand je torture quelqu'un. Si il me met en rage au point que je veuille le tuer, j'arrête. La torture n'est pas quelque chose que je fais dans la colère, c'est un art que j'apprécie."
Je me tais, tente de me reprendre. Je suis en train de m'emporter, je le sens... Et je n'aime pas ça particulièrement. Je lui tourne le dos avant de continuer:
"Il y a un détenu, dans cette prison, dont l'orgueil est trop fort pour moi. Il a résisté à ce que je lui faisais, refusant de me laisser briser son esprit par la douleur, refusant de supplier, refusant toute soumission... Il a provoqué ma haine, ma colère, j'ai eu envie de le tuer... Je ne suis pas insensible... J'ai épargné Carl Hyde. J'ai cessé de m'obstiner sur lui et je l'ai laissé partir en un seul morceau... Il a des enfants..."
Je ne suis pas insensible...
Ma main se referme sur la poignée de la porte et la serre jusqu'à ce que mes doigts deviennent blancs... Je n'ai fait que suivre l'enseignement du Duc, je n'ai jamais fait plus. J'ai toujours été fier de ce que je faisais... Suis un être sans coeur ?
[je suis désolée, Pyth n'a même pas entendu la fin de ta phrase... Je ne pensais pas qu'un simple mot le mettrait dans cet état ^^ Thorkel fait des ravages !] | |
| | | Thorkel Daarkenwald 3126 Les griffes de la vengeance
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Jeu 16 Aoû - 10:32 | |
| [dsl Pyth t'es pas fâché?]
Je ne pensais pas le mettre dans cet état parce que je le trouve insensible. C’est vraiment ce que je ressentais quand il torture. Je dois dire qu’après cette tirade, je me sens très con. Sa colère est forte, il s’emporte. Je l’écoute avec attention. Il me révèle un peu de lui, de sa manière d’être. La torture est sa vie, un mode de vie. Il n’a connu que ça pour l’aider à exprimer, là je suis sidéré ! Cela fait combien de temps qu’il torture, l’adolescence ? A-t-il été lui-même torturé, violenté ?
Il y a des questions que j’aimerais lui poser, mais il y en a une qui dépasse les autres. Et s’il n’y avait jamais eu de tortures dans son existence. Comment aurait été Pythagoras ?
*Je pense qu’il n’aurait jamais mis les pieds ici.*
Je viens de toucher un point "sensible " de sa personnalité. Je ne connais rien de lui. Comment le pourrais-je. J’arrive seulement ! Je n’arrête pas de le fixer, il se détourne de moi et range. Est-ce un moyen de reprendre un peu de contrôle sur lui. A-t-il déjà parlé de la sorte avec une autre personne ?
J’ai le sentiment d’avoir mis les pieds dans le plat. Toutes ces choses qu’il faisait devant moi sans sourciller, me permettait dire ce mot là. Mais j’étais loin de la réalité. Pyth est vraiment quelqu’un d’exceptionnel si je puis dire. Il respecte ses actes car il sait ou est la limite, SA limite.
Encore ce détenu Carl, un être borné, qui lui a fait perdre ses moyens. Je ne savais pas que c’était faisable. Mais par cœur il a laissé partir, pas pour lui mais à cause des enfants. C’est généreux de sa part. Beaucoup sous le coup de la colère aurait fait une chose impardonnable. Pas lui. Je me suis trompé sur son compte et je le regrette bien.
Il part en direction de la porte et s’apprête à quitter la salle, il y a un moment de flottement, la main toujours sur la poignet. Une chance … Une dernière chance.
-Pyth attend ! Je voudrais que tu me pardonnes pour ce que j’ai dit. Je ne te connais pas suffisamment pour émettre un jugement sur toi. Je crois que c’était juste une impression que j’avais. Ce n’est pas une excuse valable mais c’est tout ce que je suis en mesure de faire pour l’instant. Et j’espère que tu ne m’en voudras pas trop. Désolé…
Je regarde son dos. Pas un signe en vue. De mes bras j’ai un geste d’impuissance vers lui. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: L'enseignement ... Ven 17 Aoû - 10:04 | |
| Il tente de me retenir par les mots, s'excusant, se sentant coupable... Je lui fait face et me force à lui sourire:
"Tu n'y es pour rien Thorkel, je ne t'en veux pas, ne t'inquiete pas..."
D'un geste automatique, je passe ma main dans mes cheveux pour repousser les mèches en arrière et je soupire. Je m'avance de nouveau vers la porte. Il faut que j'appelle Stephen... Tout de suite... Je vais pour partir et, comme si j'avais besoin d'une excuse, je dis:
"J'ai besoin de prendre l'air, je vais faire un tour dans la cours. Tu retrouveras ton chemin ?"
Et sans attendre la réponse, je quitte la pièce d'un pas mesuré... Mais dès que j'ai tourné au bout du couloir, je me mets à courrir...
[Fin du Topic ^^] | |
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| Sujet: Re: L'enseignement ... | |
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