Routine, routine... Ah oui ?

Nous progressons, silencieux, au sein des couloirs froids de Sadismus. Je commence à m'y habituer, tiens. C'est bon signe, doc ? De façon, il le faut bien... Je suis tout de même un locataire à long terme, au même titre qu'un prisonnier. Hmm... Bref. De toutes les façons, si j'étais libre, je me débrouillerais pour replonger fissa. Histoire de dérouiller les gradés qui m'ont vendu, livré aux chiens, jeté après tant d'années de bons et loyaux services... Tss. Ce serait jouissif, mais bref.

Oublions. J'ai du taf. Cellule... A ? Oukay. J'introduis Sawyer dans sa nouvelle demeure. Bien silencieuse, d'ailleurs, la damoiselle. J'ai senti comme une tension à son endroit, lorsque je parlais. Hmm... Rien à foutre. C'est normal, et ça passera. Mieux vaut qu'elle s'acharne un max sur ma personne. Le plus longtemps possible. Parce qu'après, lorsqu'elle sera lasse de maudire les gardiens... Le dernier ennemi, ce sera elle-même. Enfin... Ce fut comme ça pour moi.

Sawyer, tout est compris ? T'as un uniforme de détenu dans cette armoire...

Je désigne du menton le cube de métal impersonnel. Pas bézef, pour quatre. D'ailleurs, où sont les autres ? Mouais... Pas grave. J'espère juste qu'elle a compris qu'elle ne serait pas seule... et qu'elle devrait se méfier de ses collègues. Autant que de nous. Mais bon, j'vais pas gâcher tout le plaisir de la surprise dès maintenant... En tous les cas, c'est pas moi qui lui ferait du mal. J'a beau scruter son visage, son apparence, tout cela ne me dit pas grand chose. Pas dans mes goûts de ...distraction. Sorry. Je fais un pas en arrière, près à me casser d'ici. Néanmoins, je me ravise, juste un instant...

Je pense que tout est dit, rien à répéter. Hmm. Juste, si tu pouvais me répondre, l'ouvrir enfin, j'aimerais entendre le son de ta voix.