Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| Comme un air de réunion de famille... [Swan, Gleb, Ed] | |
| | Auteur | Message |
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Tobias Viatscheslav 0274 Serenae Aquae Natae
Nombre de messages : 1176 Age : 49 Localisation : Avec ma femme et mes deux enfants. Au Paradis. Date d'inscription : 18/05/2007
| Sujet: Comme un air de réunion de famille... [Swan, Gleb, Ed] Lun 25 Juin - 16:10 | |
| HRP : Avant tout, désolée du retard ^^' Révisions, et dégoût de toucher un ordi (ça m'arrive XD) Voilou ^^
Hmm... Que du plaisir ! Que de la joie ! Tant d'espoir et de grâces... Dieu, quelle espérance ! Cette nuit-là risque d'être inoubliable... Surtout pour nos "clients". Le mien, d'ailleurs, s'agite un peu trop... Tant mieux. Il me donne des armes. Sans prévenir, je tord son bras de plus belle, malmenant sans pitié ses articulations déjà endolories. Pourvu qu'il ne crie pas tout de suite. C'est toujours plus amusant de languir un peu… De tirer ses volontés avec efforts, elles n'en sont que magnifiées. Nous poursuivons notre chemin, ignorant le temps qui passe, la fatigue, seulement subjugué par la promesse de volupté toute proche.
Pas trop tendu, j'espère… Ca ferait plus mal…encore plus.
Un sourire aux lèvres, je pousse violemment ma future victime dans une salle obscure, puis entre à sa suite. Je suis conscient de la présence de la damoiselle Swan sur mes talons…alors je surveille avec plus d'attention ma proie. Je n'aimerait pas que si charmante compagnie soit abîmée par mégarde, par inattention. Mes doigts entrent en contact avec la froidure d'une pièce de plastique. L'interrupteur. Après quelques hésitations délicieusement glauques, les néons s'allument, diffusant un vrombissement ténu, mais pas moins vivifiant. La pièce délivre sans résistance la préciosité de ses délicats secrets. Des tables métalliques…Des chaînes… Des blocs d'armoires de métal, aux formes prometteuses… Hmm. Pas mal. Même si je ne fais pas trop dans la préciosité. Sans plus de cérémonies, j'attrape "mon" détenu par le col, et le plaque au mure le plus proche. Un bruit mat me prévient que la collision s'est bien passée… Sans plus attendre, je saisis d'autorités ses poignets, les lève, et les attachent à un anneau, perdu quelque part au-dessus de la tête du détenu. Je recule d'un pas, appréciant la scène. Ne reste plus qu'à savoir la matière du spectacle. Je l'ai déjà dit, je ne suis pas très original. Entre mes poings et mon briquet, il n'y a pas grand chose. Mas n'oublions pas que la quantité ne supplante jamais la qualité.
Swan… Laissez-moi juste vous dire qu'il y a bien meilleur que moi, dans ce type de d'action… Ne pensez pas que le personnel de Sadismus se limite aux basiques. D'ailleurs… Je dois avouer que je suis moi-même impatient de constater de vos talents.
Je reporte mon attention sur le détenu, sors mon briquet, l'allume.
Alors…Qu'allons nous pouvoir faire…
J'avoue que je suis exceptionnellement calme. Un truc de routine… Je ne vais pas m'enflammer. Je ne veux pas vexer mon nouveau "partenaire", mais il ne m'excite pas plus que ça. Je suis bien plus expansif lorsque l'adversaire est violent, menaçant, dangereux. Bref, difficile à gérer. Mais bon… Il faut bien bosser, non ?
Je saisis ma proie par le col, le soulève légèrement. Insidieusement, mon briquet vient se glisser entre l'étoffe de son uniforme et sa peau palpitante. Je force un peu le contact entre nous, et allume la flamme. Certes, je ne la vois pas… Mais je la sens, si proche, si délicieuse. Pour le moment, je ne fait que parcourir son torse, causant au plus une brûlure incommodante. Je m'attarde un peu, de temps en temps, aux points sensibles… Au passage, mes doigts griffent les surfaces déjà meutries.
Matricule ? | |
| | | Gleb Sergueïevitch 928556 Paniqué-maladif
Nombre de messages : 4366 Age : 31 Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Re: Comme un air de réunion de famille... [Swan, Gleb, Ed] Lun 25 Juin - 17:19 | |
| (HRP: Je ne te pardonnerais pas de si tot...><...*silence*...Bon ok! Je t'aime)
Je suis traîné dans les couloirs. Je ne jette aucun regard à Edward ni à la femme qui est avec lui. Bien sûre, je ne me retourne pas non plus pour observer l'autre gardien. Je m'agite un peu. Tout ce que je veux, c'est qu'on me laisse partir, mais ça ne sert pas à grand chose de formuler ce souhait. D'ailleurs, que je le veuille ou non...Je m'agiterais quand même. C'est le stresse, la peur, l'attente d'un moment qui risque de ne pas me plaire.
Il tord mon bras de plus en plus fort (pour m'empêcher de gigoter je suppose). Je retiens une plainte de douleur. Je ne vois pas pourquoi je me retiens de hurler comme un aliéné dans ces couloirs, peut-être parce que c'est inutile ou peut-être que j'ai peur de me sentir encore plus ridicule...
Je n'ai pas vriament le temps d'y réfléchir que le gardien me pousse dans un pièce.
Pas trop tendu, j'espère… Ca ferait plus mal…encore plus.
Me dire ça...Ça fait que me rendre davantage nerveux mais je suppose que c'est ça qu'il veut.
La salle est plongé dans le noir. Ma première reaction est de paniqué davantage mais j'ignore si les gardiens et edward le remarquent dans cette obscurité. J'espère bien que non. Mon corps tremble comme il n'a jamais tremblé. Ma respiration est bruillante, ça on peut l'entendre, mais ça ne doit pas être si étonnant pour eux puisqu'elle l'était déjà. Je recule d'un pas rapide mais je me rend compte rapidement de la présence de l'autre gardien.
Il allume la lumière finalement. Je me calme déjà, mon esprit et même mon corps se sentent mieux. Je tourne ma tête pour voir le garde. Je suis presque reconnaissant mais, il ne peut pas le voir dans mes yeux que je baisse rapidement. Je me tourne vers la totalité de la pièce et observe avec le plus de concentration que je peux avoir dans mon état de panique actuel.
Je n'ai pas le temps d'en voir beaucoup que l'homme me plaque au mur et attache mes mains à des menottes au dessus de ma tête. Il recule et m'observe. Moi, je ne peux pas vraiment bouger, encore moins les bras. J'évite ses yeux et attend l'insuportable. Je reste en silence.
Alors…Qu'allons nous pouvoir faire…
Je l'observe. Il approche de ma peau un briquet. Je ne peux voir la flamme sous ma chemise mais je la sens très bien me brûler quelque peu la peau. Je gémis tout bas. Le seul fait d'être dans cette pièce me donne envie de hurler.
Matricule ?
Je ne l'écoute même pas. Je ferme soudainement les yeux. Je me rappelle du dernier mot qu'il a prononcer...Mon...Mon matricule? Je commence à le marmonner mes personne ne peut réellement comprendre mes paroles... L'idée me vient que mes pieds sont libres. Je ne veux plus sentir cette flamme...Sentir le garde près de moi...sentir ces chaînes...Je ne veux plus être ici. Mes pieds s'agitent brusquement. Je veux juste qu'il s'éloigne. Je donne des coups de pieds dans tout les sens, mes yeux toujours fermés, et finis par le frapper, l'éloignant de moi et faisant tomber le briquet au sol. | |
| | | Swan Far Invité
| Sujet: Re: Comme un air de réunion de famille... [Swan, Gleb, Ed] Jeu 28 Juin - 10:38 | |
| (Maman est là ! xD ! Désolé du retard)
Swan suivit son collègue, tenant le garçon par les poignets. Elle posa une de ses mains gantée de ses mitaines sur la nuque du petit blondinet et serra quelques instants avec son pouce et son index. Droit sur les nerfs. Une jolie douleur devait l'attraper au corps et le calmer un peu. Swan n'était pas une fan particulière des moyens de torture, mais dans le domaine militaire, on vous apprenait aussi bien à torturer qu'à être torturé. Ca pouvait avoir ses avantages face à un ennemi... Même si en général, les gens finissaient soient par tout avouer, soit par mourir sous la douleur. Mais l'on n'était pas là pour faire avouer quelqu'un. On était là pour punir ses deux petits imprudents qui avaient eux l'excellente idée de vouloir visiter la salle de torture. ^^
Tobias finit par allumer la lumière et mes yeux découvre alors le lieu tant recherché. Tables, chaises, chaines, instruments.. tout y est pour passer de délicieux moments en compagnie de nos petites victimes. JE jette un regard vers le gamin que je tiens. Il est jeune quand meme... Il pourrait etre mon gosse ! O_O Non Swan, tais-toi, tu va finir par devenir une sentimentale !
J'observe mon collègue et son jeuen prisonnier. A ses paroles, je me contente de lui adresser un sourire amicale en faisant un geste vague de la main. Je ne suis pas très difficile quand il s'agit d'apprendre... même si je peux me montrer extrêmement pointilleuse. Et puis, je ne dit jamais non pour découvrir les méthodes qui viennent "d'ailleurs" [Non, aucune référence à E.T., merci xD] Chacun apprend ce qu'il veut, et s'est toujours, disons, enrichissant de décourvrir différents points d evue. Enfin bref.
- Je crois que vous aurez largement le temps de les remarquer... Mais faites donc, je suis toujours intriguée par les méthodes de torture différentes de celles de l'armée.
Je souriais d'un air gentil... qui n'allait pas du tout avec la situation ! Comme une sorte de petite innocente dans un lieu maléfique. Tant mieux au passage. Etant du genre à positiver, je m'inquiétais rarement de quoi que ce soit en général. Mes yeux vagabondèrent dans la pièce, me désinterressant quelques minutes de ce que faisait Tobias, avant de se poser sur une sorte de chaise. Un nouveau sourire apparu sur mon visage. Tenant toujours mon petit prisonnier par le cou et les poignet, je le force à s'asseoir sur cette chaise et referme les lien aux niveau de ses poignets et de ses chevilles.
- J'espère que tu n'as rien contre l'électricité ou le sang...
Je lui murmure à l'oreille. Oh, j'entend un bruit étrange derrière moi et me retourne. L'autre prisonnier semble donner des coups de pieds dans le but de toucher l'autre gardien.. et il a apparemment réussi a l'avoir, car le cling que j'ai entendu provenait surement du briquet qui a "volé" jusqu'à mes pieds. Instant de distraction ? Je me baisse et le tend à Tobias.
- il vaut mieux ne pas perdre son outil de travail, non ?
Ma voix est plutôt douce. Je reporte mon attention sur le blondinet qui se trouve assis, puis le me tourne vers un placard. Qu'est-ce qu'on peut bien trouver là-dedans... Je me met à farfouiller au hasard et tombe sur un beau petit scalpel ! Ah ! ^^ ! J'aime bien ça ^^ ! Je me tourne et lance un regard à Edward. Je crois qu'on va s'amuser.... Imitant Tobias, je lui demande d'un ton calme, mais qui ne permet pas l'absence de réponse :
- Matricule ? |
| | | Edward Stevensen 561452
Nombre de messages : 3019 Age : 29 Date d'inscription : 13/05/2007
| Sujet: Re: Comme un air de réunion de famille... [Swan, Gleb, Ed] Ven 29 Juin - 7:35 | |
| Je me récite mentalement le nom de tous les nerfs que je connais présent dans le bras, ils ont des noms ridicules parfois quand même… En tout cas ils font bien leur boulot et c’est fort dommage en l’occurrence. Je me relève donc avec la demoiselle sans trop faire d’histoires, après tout elle devrait normalement m’emmener à la salle que je cherchais… bon bien sûr je risque de ne pas trop apprécier la visite mais au moins je l’aurais visitée… je crois que je suis trop curieux pour mon propre bien.
Hmm… Peut-être la jeunesse du vôtre ne vous distraira-t-elle pas… Mais pouvez-vous tout de même l'amener sur place ? Je ne peux me vanter de connaître vos goûts, Swan…
Moi non plus je ne les connais pas mais je n’ai pas la moindre envie qu’elle me laisse dans ce couloir, d’abord parce qu’on ne sait jamais je pourrais tomber sur quelqu’un de pire et ensuite parce que ça signifierait que je ne verrait pas la salle de torture ce qui serait tout de même dommage après tant d’effort pour la trouver… Et je n’ai pas non plus particulièrement envie qu’elle m’enferme dans une des cellules qui doivent se trouver dans le coin pour que j’y restes je ne sais combien de temps à ne rien faire !
- Et ne vous en vantez pas. J’avais pensé à la même chose.
Bien, soulagement on dirait qu’elle va m’emmener… je suis probablement la seule personne au monde à être soulagé de savoir qu’une gardienne va m’emmener assister à une séance de torture et selon toute vraisemblance me faire participer mais pas dans le rôle que je préférerais… Je dois être un peu dérangé.... Enfin pas au point de ne pas avoir peur ce qui est paradoxalement rassurant… en ce qui concerne ma santé mentale. Elle me fait avancer en me tirant par les poignets, je freine évidemment sa progression autant que possible en enfonçant mes pieds dans les affranctuosités du sol légèrement inégal. Ce n’est pas parce que je voulais voir cette salle que je vais lui faciliter la tâche non plus ! Malheureusement je dois avouer qu’elle a une très bonne connaissance de l’emplacement des nerfs et donc de très bons arguments pour me faire avancer. Je lui lance un regard assassin en essayant de bouger la tête le moins possible pour éviter de faire malencontreusement se contracter de nouveau les doigts qui dépassent de la mitaine que je sens sur ma nuque.
Nous entrons dans une grande pièce sombre, jusqu’ici rien de bien palpitant je suis un peu déçu… En marchant je n’avais pas trop fait attention à l’autre gardien qui a chopé Gleb mais je me rappel son existence lorsqu’il allume la lumière… pour l’oublier à nouveau aussitôt puisque je me plonge dans l’observation de la salle. Elle est grandiose, je tourne la tête de tous les côtés pour observer tous les divers meubles et instruments disposés dans la pièce, oubliant complètement la gardienne qui me tient pourtant fermement. En mode « observation », je n’entendis et ne vis pas ou plutôt ne fis absolument pas attention à ce que pouvait bien dire ou faire les autres personnes présentes dans la pièce. J’étais en train de lorgner sur un grand attirail en fer dont je me demandais à quoi il pouvait bien servir quand la si douce demoiselle qu m’avait amener là me rappela brutalement à la réalité en me faisant tout aussi brutalement m’asseoir sur ce qui doit être une chaise je pense. J’ai à peine le temps de me reconnecter à la réalité que me voilà lier à cette chaise par les liens [hrp : non non pas du mariage XD] présents au niveau de mes chevilles et poignets. Bon je le sens mal là…
- J'espère que tu n'as rien contre l'électricité ou le sang...
J’avais presque oublié le comment j’étais arrivé là… j’aurais préféré ne pas me rappeler je crois ! Enfin bref contre l’électricité non rien du tout bien au contraire si ce n’est que ça se serait presque ravissant. Essayons de n’avoir pas l’air trop soulagé, je me suis déjà électrocuter à plus ou moins forte puissance jusqu’à finir deux ou trois fois à l’hôpital dans un état critique en mettant en place le matériel de certaine expérience alors ça ne me dérangerais pas plus que ça je pense… De toute façon il n’y a pas de quoi être soulagé parce que la deuxième partie de sa phrase… me fiche une sacrée trouille malgré tout. Surtout ça façon de me murmurer à l’oreille j’aime pas, c’est une habitude de sadique de murmurer à l’oreille et je le sais bien. Du coup mon estomac fait des nœuds.
Tiens un briquet qui vole, soit je deviens fou soit Gleb se débrouille bien mieux que je ne le pensais. Je tourne la tête dans sa direction un grand sourire aux lèvres. Finalement il n’est pas si trouillard que ça... comme quoi les impressions peuvent être trompeuses mais en revanche je crois que je ne me trompes pas en disant qu’il est mal tombé là, j’ai la ferme conviction que je paniquerais beaucoup plus si c’était ce grand type inquiétant qui me menaçait. Quoique « ma » gardienne n’est pas mal non plus à m’avoir ficelé comme ça, j’essayes discrètement de me dégager de mes liens mais sans le moindre succès. Sa voie douce ne m’inspire pas du tout confiance. Je ne sais pas ce qu’elle va trouver dans ce placard mais j’ai le pressentiment tenace que je ne vais pas aimer du tout. Elle se retourne finalement vers moi un scalpel à la main et un air amusé qui me fait me raidir.
- Matricule ?
Sa voie est calme mais m’est d’avis qu’elle n’appréciera pas beaucoup un silence… seulement mon matricule et bien je ne m’en souviens plus sur le moment… Alzeimert avant l’âge ? Sans doute pas non. Ah ! Voilà c’est 561452. Mais pas question que je lui dise évidemment.
« Le votre chère demoiselle ? Je ne vois pas comment je le connaîtrais, vous devez le savoir mieux que moi, non ? »
Je ne sais pas si j’ai bien fait de lui répondre insolemment mais pour l’instant ça m’amuse bien trop pour que je pense aux conséquences. Je lui fait charmant sourire si légèrement espiègle malgré la certitude glacée que je risque de le regretter. | |
| | | Tobias Viatscheslav 0274 Serenae Aquae Natae
Nombre de messages : 1176 Age : 49 Localisation : Avec ma femme et mes deux enfants. Au Paradis. Date d'inscription : 18/05/2007
| Sujet: Re: Comme un air de réunion de famille... [Swan, Gleb, Ed] Ven 29 Juin - 10:55 | |
| - Citation :
- - Il vaut mieux ne pas perdre son outil de travail, non ?
Pour toute réponse, j'affiche un sourire aimable, ainsi qu'un geste de connivence lorsque j'effleure la main de la gardienne pour récupèrer mon briquet. Je crois que j'ai hâte de voir ce qu'elle a dans le ventre (eh, au figuré, quand même !), et salue son sang froid. Par contre, elle risque d'être déçue. Autre chose que l'armée ? J'avoue que je ne connais pas... Mais bon. Je vais faire de mon...mieux. Je retourne à ma proie. Hmm… Le petit enfoiré. Il a de la chance que Carl soit passé avant lui. Il atteint avec une précision dégoûtante les côtes que mon adversaire me cassa lors d'une…entrevue amicale. Mais bon… Pas le moment de me rappeler de mes bons souvenirs. Il faut dire que je suis un peu occupé à serrer les dents pour contenir discrètement la douleur qui électrise mon flanc droit. Il n'en verra rien, j'en suis sûr. Ce n'est pas ce…picotement qui me gênerait. Non, en fait… La seule chose qui me dérange… C'est…C'est que cette putain de fiotte vient de faire valser mon briquet… Hmm. Calme-toi, Tobias. Calme-t… Non. Finalement, non. Te calme pas. Doucement, un sourire carnassier vient s'étendre sur mes lèvres. Tant mieux… Tant mieux. C'est avec une nouvelle lueur de désir que mon regard se pose sur ma victime. Moi qui le trouvais faible… Je n'attendais que cela. Les efforts de résistance de mes proies ne font qu'exciter ma distraction. Je fait doucement tourner mon briquet, le met dans la poche, et profite de l'instant de trêve pour défaire ma chemise, et replacer discrètement le bandage ceignant mes côtes. Ainsi libérées chacunes des amulettes à mon cou captent et réfléchissent la lumière glauque des néons, produisant de doux sons cristallins. Je me rapproche du détenu. J'accroche son regard, lui souris. Un ange passe. Mais ce n'est pas de calme que cette salle vibre. Je me contiens, je me contiens… et tout cela n'est pas bon. Allons bon… L'instant d'après, je cueille de mon poing la pommette du jeune. Cette fois-ci, j'y ai mis toute ma force. Je vous assure, ça détend. Distraitement, le lèche les quelques gouttelettes de sang vermeille qui s'attardent sur mes jointures. J'ai trouvé ce qu'on va faire…Sans rien ajouter, je tourne les talons, avise une des armoires de métal. Je n'ai pas besoin de grand chose… Je cherche quelques secondes, avant de trouver mon bonheur. Eclat froid. Le manche de corne se glisse docilement dans ma main. Un simple couteau de survie. A crans, donc. En deux pas, je suis de nouveau tout contre ma proie. Je ne parle plus, j'agis. Sans plus de cérémonies, je fais sauter la boutonnière de son vêtement, écarte les pans, libérant la surface palpitante, la toile encore immaculée. Je pose la pointe de ma lame sur le sternum. Ce doit être froid. Je vais réchauffer tout ça. Légère pression. Une unique goutte d'un rouge éclatant perle, suit le fil du couteau. Ma main gauche vient saisir son épaule, histoire de l'empêcher de trop bouger. J'entame un mouvement descendant, traçant lentement un fil de pourpre jusqu'à son nombril. J'appuie suffisamment pour que l'écoulement satisfaisant, mais pas assez pour l'éventrer. Je n'ai pas le droit de le tuer. Et, de toutes les façons…le entrailles, c'est pas mon trip. Planter quelqu'un au ventre, c'est vraiment pas esthétique… La peau de son torse s'étoile d'un réseau rouge, se prolongeant sur ma main. Ca te va bien, non ? Je trouve… Mais j'ai encore mieux.Sans autre sommation, je fais tourner le manche du couteau dans ma main, le tiens désormais dans l'autre sens. Je prend mon élan, et enfonce la lame dans son épaule. Oh, pas trop, pas trop loin, mais juste assez. Je me rapproche de lui, mes lèvres frôlent son oreille. Et comme j'aime pas ce qui est asymétrique…L'arme passe dans mon autre main, et vient blesser l'autre épaule. J'extrais doucement la lame, et observe la beauté de reflets rouges qui s'y peignent. Bon, avec ça, c'est fini… Je le glisse dans ma ceinture, derrière moi. Je saisis de nouveau mon briquet, et l'approche de son abdomen. On va cautériser tout ça. Au passage, j'entends la voix fluette du petit blond. Pas froid aux yeux... Je crois que j'ai déjà feuilleté son dossier, dans un moment d'ennui. Edward Stevensen... Bien sûr de lui, pour un môme. Eddy... Sois poli avec cette charmante personne. C'est du sang neuf dans les murs de Sadismus... Mais je te confie à ses bons soins. Je suis sûr qu'elle est très capable, ne t'inquiète pas...HRP : EDIT pour cafouillage de vraisemblance XD | |
| | | Gleb Sergueïevitch 928556 Paniqué-maladif
Nombre de messages : 4366 Age : 31 Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Re: Comme un air de réunion de famille... [Swan, Gleb, Ed] Mer 4 Juil - 14:23 | |
| (Me voilou me voilou XD)
J'ouvre les yeux. Le type reprend son briquet, à mon grand desespoir, que la femme a ramassé. Elle n'est sans doute pas aussi sadique que le gardien mais il ne semble pas qu'elle laissera Edward s'en tirer sans peine aucune.
J'observe les 2 gardiens, les objets de tortures autour de moi en essayant de ne pas pollué mon esprit avec ma panique. Échec total. Je n'arrive pas du tout à me concentrer sur ce qui m'entoure.
Quand il se retourne vers moi...Ça n'aide pas du tout mon cas. J'ai l'impression que son regard à quelque peu changé. Ils sont illuminé d'une lueur de plus...Mais ça signifie quoi? Je sens que ça va aller mal pour moi...Bon, je me dis ça depuis tout à l'heure mais maintenant...Un gros grain de mauvais préssentiments viennent s'ajouter à ma terreur. J'entends subtilement quelques petits cliquetis vers le gardien mais je ne sais pas vraiment c'est quoi...
Il s'approche de moi. Bien que j'essai du mieux que je peux de le regarder dans les yeux, je finis malgré tout par croiser son regard. Il me sourit...Je n'ai pas vraiment envie de faire pareille hélas.
Il silence pesant...Puis, une soudaine douleur à ma figure...Je pousse un cri.Il m'a frapper? Et pas qu'un peu. Il a un peu de sang sur ses jointures? j'ai saigné alors? Avec la force qu'il ma frapper...Ça ne m'étonne pas. Il lèche ses jointures tout en me regardant.Je baisse les yeux. J'ai trouvé ce qu'on va faire…
Il se dirige vers une armoire. Quand il revient, il a un couteau. Je tire mes mains, j'essaie de les déprendre des chaînes mais il n'y a rien à faire. Ça ne fait que me faire du mal. Il déboutonne rapidement ma chemise. Moi, tout ce que je peux faire, c'est le regarder. Je me sens tellement faible. Il est lâ à me menacer du regard et de son couteau et je ne peux strictement rien faire.
Son couteau vient me faire une petite égratignure...Bien que desagréable, c'est surtout mon stresse qui me fait du mal. Quand je regarde mon torse, j'y vois du sang. Je tremble, je gigote de façon pathétique. Je veux partir.
Ca te va bien, non ? Je trouve… Mais j'ai encore mieux.
Je n'ai pas le temps de trop étudier ses mouvements qu'il m'enfonce le couteau dans l'épaule. Je pousse un hurlement de douleur et de terreur...Comme je l'ai déjà dit...Ma panique me fait autant de mal que ce qu'il me fait subir. Il me donne un autre coup mais dans l'autre épaule et je hurle encore, mais un tantinet moins fort. Il approche son briquet de ma peau. Ma respiration est bruyante. Je ferme les yeux.
Laissez-moi partir.......
C'était tout ce que je voulais. | |
| | | Swan Far Invité
| Sujet: Re: Comme un air de réunion de famille... [Swan, Gleb, Ed] Jeu 5 Juil - 14:01 | |
| - Edward Stevensen a écrit:
- « Le votre chère demoiselle ? Je ne vois pas comment je le connaîtrais, vous devez le savoir mieux que moi, non ? »
Je souris doucement, toujours aussi sympathiquement. Il me donne envie de rire un peu, ce petit blond. Aussi envie de le cajoler, parce qu'il n'a pas vraiment l'apparence adéquate pour être dans un tel endroit. mais je sais que s'il y est, c'est qu'il y a quand même une bonne raison. C'est drôle, ce gosse me fait penser aux gamins qu'on trouve en Irlande : même s'ils sont à terre fasse à un adulte deux fois plus gros qu'eux, ils ne renoncent jamais. Courage... ou fierté ? Ou peut-être autre chose, qui sait. En tout cas, il a du cran ^^ !
Mon sourire et mon apparence un peu douce et innocente contraste largement avec l'ambiance de la pièce. On dirait une mère qui s'apprête à embrasser son gosse avant qu'il s'en aille à l'école. Sauf que je suis loin d'être une mère et il est loin de s'en aller tranquillement à l'école. A sa phrase, je me contente de me pencher vers lui, mon visage près du sien. J'opte pour un air calme voir presque serein... totalement décalé quoi.- Je ne crois pas que le mien t'intéresse, mon mignon...Et la dessus, je m'amuse à poser mes lèvres sur les siennes pour lui déposer un court baiser. Il a un petit goût sucré. Le goût d’un enfant, mine de rien. Je me recul e au bout de quelques longues secondes avant de passer ma langue sur mes propres lèvres, amusée. Je fais mine de réfléchir et pose alors ma main devant ma bouche, l'air soudain gêné. Comme si j'avais fait une bêtise.- Ouh... Zut... Dommage. Le poison aura effet plus vite avec toi... Hum… Tu souffriras pour quelques heures, tout au plus, je n'ai touché que tes lèvres....Et oui. J'ai pour habitude d'enduire mes lèvres d'un poison, pas vraiment à longue durée, mais particulièrement douloureux. Mmh... je n'aurais peut-etre pas du faire ça. S'il commence à se tortiller tout seul, la situation risque de ne plus être vraiment drôle... Attrapant mon scalpel dans ma main gauche, je me penche à nouveau dans sa direction et passe mon index sur sa joue. Il a la peau toute douce… vraiment, il me fait plus penser à un gosse qu’à un criminel. Je lui murmure doucement :- Mais ne t’inquiètes pas.. Avant, on a tout le temps pour s’amuser…Le poison devrait prendre effet dans quelques minutes. Une dizaine, tout au plus. Je ne fait plus vraiment attention à Tobias et à celui qui l’accompagne. Plutôt bruyant d’ailleurs. Je ne résiste pas a leur lancer un regard et je m’aperçoit qu’il a déjà entamé la peau de son petit prisonnier malchanceux. Rapide… Moi, je préfère y aller plus lentement. Même si je n’ai plus vraiment le temps. Je me lève a nouveau pour aller chercher quelque chose au alentour… Hum, quelle bonne idée, y’a vraiment tout ici ^^ ! J’attrape une bouteille d’eau qui se trouvait dans un coin et m’amuse a en verser le contenu sur le torse d’Edward. Sa chemise lui colle à la peau. Parfait, l’électricité circule mieux sur un corps mouillé.
Alors que je pose la bouteille négligemment, ma main droite part discrètement à la recherche de quelque chose sur le côté de la chaise, tandis que je m’amuse de ma main gauche à déboutonner cette chemise trempée. Lorsque j’obtiens ce que je veux sur le côté, je me permet de déposer un baiser sur la joue du garçon. Juste au moment où je retire mes lèvres de sa peau, je tire sur un levier et lui envoi une décharge dans le corps. Fulgurante. Je la laisse agir cinq seconde, et relève le levier. J’aime voir son petit corps tremblé contre la chaise lorsque le jus le traverse. C’est… amusant ^^ ! Je le regarde avec une sorte de douceur qui fait plus peur qu’autre chose.
Ma main gauche, qui tient le scalpel, appuie l’instrument sur la petite joue du garçon. Suffisamment fort pour faire perler une larme de sang, mais pas assez pour lui faire toute de suite une balafre. Avec lenteur, je m’amuse a tracer un trait horizontale, puis qui remonte vers sa tempe. Le sang ne coule pas beaucoup. C’est pas grave. Je repose mon scalpel sur le « point de départ » et, appuyant un peu plus fort, je refait le schéma. Le sang coule un peu plus. Je laisse aller un léger soupir de satisfaction. Le regardant dans les yeux, je me laisse le temps de passer ma langue sur le bout coupant du scalpel, amusée, avant de lui demander :- Dis moi mon petit chou, tu préfère une araignée ou une sauterelle ?Je ne fais définitivement plus attention à Tobias ni à Gleb. Mais j’entend les cris, je ne m’en fait pas. Je me contente du gamin en fasse de moi. Son torse se soulève au rythme de sa respiration rapide. Mais je ne m’inquiète pas. Le poison n’a toujours pas commencé à faire effet. Et il aurait fallut une dose plus forte pour le tuer. Non. Il va juste… souffrir. Et ca n’en sera que plus amusant pour moi. |
| | | Edward Stevensen 561452
Nombre de messages : 3019 Age : 29 Date d'inscription : 13/05/2007
| Sujet: Re: Comme un air de réunion de famille... [Swan, Gleb, Ed] Ven 6 Juil - 15:44 | |
| Elle a l’air beaucoup trop calme. Je ne sais pas pourquoi mais mon pressentiment glacé va croissant. Je crois que l’autre gardien m’a dit quelque chose mais franchement, elle est bien trop proche de moi pour que je pense à autre chose. Je préférerais qu’elle ait l’air en colère parce que si elle n’en a pas l’air ça ne veut pas dire qu’elle ne l’est pas… Ca veut juste dire qu’elle est vraiment sadique et que je vais passer un très mauvais moment. Je voudrais être ailleurs très très loin d’ici…
- Je ne crois pas que le mien t'intéresse, mon mignon...
De fait si, ou alors son nom, mais j’aimerai bien savoir qui est assez folle pour m’embrasser après que je lui ai répondu de cette manière. Ces lèvres avait un goût bizarre… bien sûr étant donné que c’est la première fois que quelqu’un m’embrasse je ne peux pas dire que j’ai une très grande expérience mais quand même je n’aime pas du tout ce goût. Elle se lèche les lèvres, ce qui me rassure sur cet étrange goût… un bien cour t instant malheureusement.
Ouh... Zut... Dommage. Le poison aura effet plus vite avec toi... Hum… Tu souffriras pour quelques heures, tout au plus, je n'ai touché que tes lèvres....
Oups mauvais pressentiment confirmé… Tant du point de vue qu’elle allait me faire payer que de celui qu’elle soit sadique que de celui que j’allais passer un très mauvais moment, et enfin que celui de ce mauvais goût. J’aurais préféré me tromper. Et puis elle veut quoi avec cette comédie ? Quelqu’un qui met du poison sur ses lèvres sans être immunisé ou avoir un contre poison est un imbécile. Je n’ai vraiment pas l’impression qu’elle le soit, donc elle doit être immunisée. Je marmonne pour moi seul.
« Dommage que mon premier baiser soit avec une vieille qui pourrait être ma mère et en plus empoisonné… »
Enfin bon pour l’instant je ne sens rien de spécial, son poison est peut être à action lente ? J’essaye de décomposer dans ma tête le goût léger de son poison. Je suis certain d’en avoir déjà goûté un semblable… Peut être que je serais partiellement immunisé contre celui là étant donné le nombre de poison contre lesquels je me suis immunisé mais très certainement pas complètement et même très peu malheureusement. C’est un poison que je ne connais pas même si je connais quelque uns de ses composants… Elle me tire de mes réflexions en passant son index sur ma joue… elle tient un scalpel dans cette main, je n’aime pas ça du tout.
- Mais ne t’inquiètes pas… Avant, on a tout le temps pour s’amuser…
Pourquoi ai-je l’intime conviction qu’elle sera la seule de nous deux à s’amuser ? Les hurlements de Gleb m’ont donné des frissons… Pas du tout envie de hurler comme lui mais là encore j’ai une intuition profonde, elle ne me demandera pas mon avis ! Elle s’éloigne de nouveau. Un peu de répit ? J’ai plutôt l’impression qu’elle cherche quelque chose mais quoi ? En tout cas elle doit avoir trouvé puisqu’elle va chercher le quelque chose en question en sortant de mon champ de vision plutôt réduis (saletés d’attaches !) et elle reviens avec… une bouteille d’eau… terrifiant ! Elle me la verse dessus bon c’est froid et ? C’est là que je me souviens que je suis assis sur une chaise électrique… Ou comment faire devenir terrifiant une bouteille d’eau… Enfin peut être pas terrifiant tout de même, ce ne sera pas la première fois que je me coltinerais une charge électrique même si je préférerais éviter. Froid, froid, froid, non seulement l’eu était glacée mais en plus elle a les mains froide et elle me déshabille. J’ai horreur de tomber malade… Je dois être en train de disjoncter avant même qu’elle ait mis le contact, ce n’est vraiment pas le moment de penser à ça ! Elle serait pas un peu mythomane sur les bord doublé d’un complexe de lolita celle là ?
Je n’ai guère le temps de m’appesantir sur la dernière remarque ironique que m’a envoyé mon cerveau… Ca – fait - mal. Mais bon pas au point de hurler, principalement parce que j’ai l’habitude d’ailleurs parce qu’en temps que en première ligne je vous assure qu’il y a tout de même un sacré voltage dans cette foutue machine. Je finis par m’arrêter de trembler ce qui sensiblement agréable parce que les attaches de la chaise ne sont pas des plus confortables et commence à m’entailler la peu. Je secoue doucement la tête pour m’éclaircir l’esprit. J’ai trop serré des dents sur ma lèvre inférieure, elle saigne… Son air doux me confirme qu’elle est définitivement atteinte. J’essaie de me forcer à respirer calmement mais ce n’est pas facile.
Elle pose son scalpel sur ma joue et appuie, pas assez fort pour faire vraiment mal ou vraiment saigner mais il n’empêche que ce n’est pas très agréable… Je serre les dents en évitant soigneusement cette fois ci ma pauvre petite lèvres martyrisée quand elle repasser son trait comme le ferai un dessinateur. Le résultat a l’air de la satisfaire tant mieux pour elle ma foie… Elle me fait peur, elle prends visiblement plaisir à voir la souffrance et ça surtout m’effraie. Et maintenant elle lèche mon sang sur le scalpel, vampire ? Je m’autorise à recommencer à respirer et m’aperçoit seulement alors que j’avais retenu mon souffle. A bout de souffle de ce fait, je tente de le récupérer.
- Dis moi mon petit chou, tu préfère une araignée ou une sauterelle ?
Mon petit chou ? Elle a des goûts de chiotte pour les surnoms ça pas de doutes. Qu’est ce qu’elle me veut avec ses insectes ? J’ai disséqué presque autant d’araignées que de sauterelles alors peu importe franchement. Je ne vois pas pourquoi je choisirais de toute façon puisque je ne vois pas pourquoi je lui répondrais. Je lève les yeux vers elle, lui fait un grand sourire et lui crache brusquement en pleine figure. Je suis assez content de moi, mon crachat lui est arrivé en plein dans l’œil gauche. Un sentiment bien éphémère puisque je sens aussitôt après une sourde douleur m’envahir de l’intérieur, ça doit être son poison… Autant pour ma lèvre inférieure que je mords de nouveau sans pitié. Il suffirait qu’elle s’approche un peu pour que ce soit elle que je morde, j’en rêverais... mais ce n’est qu’un rêve. Alors je relève encore une fois la tête pour cracher dans sa direction et mon crachat et teinté de sang. | |
| | | Tobias Viatscheslav 0274 Serenae Aquae Natae
Nombre de messages : 1176 Age : 49 Localisation : Avec ma femme et mes deux enfants. Au Paradis. Date d'inscription : 18/05/2007
| Sujet: Re: Comme un air de réunion de famille... [Swan, Gleb, Ed] Mer 25 Juil - 15:42 | |
| Je suis sourd. Sourd aux suppliques de mon prisonnier. Sourd aux échanges de ma collègues, et du môme. Sourd à ce sang qui pulse, cœur de souris prêt à exploser. Sourd à ce regard qui cherche le mien, qui se demande peut-être pourquoi elle a mal. Pourquoi me le demander à moi ? … Pourquoi me le demander à moi. Je suis sourd.
J'allume mon briquet, et l'approche avec une délicieuse lenteur de cette ligne vermeille qui s'étire paresseusement sur la peau si blanche de ma victime. Une peau blanche ? Mais pas de cheveux roux. Quels cheveux roux ? Pourquoi pensé-je à cela ? Non, il n'y a rien à penser. Pourquoi penser. Odeur de chair brûlée. Mon cœur ratte un battement, puis s'emballe dans ma poitrine. Joie retrouvée. Cela faisait longtemps. Quel avait été le dernier ? Je cherche. Laissez-moi un peu de temps. Ah… Ce n'était pas "il". C'était "elle". Elle. Le dernière. Cheveux roux. Une cinquantaine de kilos de douceur et de féminité. Un mètre soixante de joie de vivre et de tendre maternité. C'est tout. Elle est morte. Morte.
Un murmure me rappelle à la réalité. Nos voisins sont bien bruyants. Ma jeune collègue semble bien se débrouiller. Elle qui paraissait si délicate, douce… Bref. On peut toujours dire que, dans un sens, elle est bien plus…raffinée que moi. En parlant de ça.
Je me penche doucement sur ma proie, jusqu'à sentir son odeur. Acide de la peur, métal du sang. Avec un touche de délicieuse flagrance brûlée… Je souris, ne pensant à rien, ne pensant qu'à ça. Du coin de la langue, je goutte un peu ses lèvres. Tout d'à coup, choc. Je suis peut-être sourd, là, maintenant, mais je peux toujours sentir ce souffle saccadé sur le coin de mon cou. Petite souris. Petite…plume. Je recule brusquement, comme sous le coup d'une gifle retentissante. Pourquoi ? Pourquoi je pense à elle ? Elle ! Encore ! Encore, et toujours ! Mais qu'est-ce qu'elle ma fait ? Je… Je ne peux rien faire sans penser à elle. Elle et son enfant. Elle et ses cheveux, elle et son odeur, elle et la courbe de sa nuque… Je me détourne, saisis ma tête entre mes mains, ferme les paupières. Impossible à chasser. Pourquoi, pourquoi ? Ce n'est pas exactement une obsession. Ni un intérêt physique. Encore moins un désir de violence. C'est plus doux. Et plus douloureux. Assez.
Je me retourne, lève les bras, libère les poignets du détenu. Je fais un pas en arrière, le regarde un instant, plein de mépris. Pour qui, ce mépris ? Je fourre mon briquet dans ma poche. J'ai envie de quelque chose, mais plus de ça. Ce soir, ce jeu me lasse. Je saisis le détenu par le bras, le pousse devant moi sans ménagements.
C'est fini.
Un vague goût amer se promène dans ma bouche. J'adopte un air arrogant pour dissimuler mes états d'âmes stupides.
Dégage. Ne reviens pas ici. Ou je t'attendrai. | |
| | | Gleb Sergueïevitch 928556 Paniqué-maladif
Nombre de messages : 4366 Age : 31 Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Re: Comme un air de réunion de famille... [Swan, Gleb, Ed] Mer 25 Juil - 22:08 | |
| L'homme approche encore une fois son briquet de ma peau...
L'homme ne réagit même pas à mes paroles et j'ai l'impression que chaques mouvements que je peux faire le rend en colère. Je ne trouve rien de mieux à faire que d'endurer, d'endurer en silence. En silence? C'est un bien grand mot...Je gémis, je cris quand je ne suis plus capable de me retenir. Ma respiration est hors de contrôle.
Un cris, un cris étouffé, c'est tout se qui s'échape de ma gorge. J'ai l'impression que mes cordes vocales ont fondus.
Il passe son briquet sur mon torse. C'est douloureux, ça me semble atroce malgré la simplicité du mal qu'il me fait. J'ai l'impression que la flamme me brûle beaucoup plus lentement que dans la réalité...À moins que je me trompe? Peut-être que le mouvement évolue réellement avec cette lenteur insuportable?
Il se penche vers moi. A-t-il éloigné son briquet? Je ne sais pas...En tout cas, je sens encore la douleur. Elle ne me quitte pas...Je le sens trop près. Je m'agite. Il est beaucoup, beaucoup trop près de moi. Je me sens tellement mal. Je tremble de tout mon être et j'en suis gêné...Mais, ma gêne n'est rien comparé à ma peur. Mes yeux ne peuvent pas quitté son regard. Réellement, ils ne peuvent pas. Moi, je voudrais bien. Je voudrais éviter son regard, je voudrais ne plus rien voir du tout. Mais, mes yeux sont fixes et grands ouverts...Son visage, si près...Ce sourire...Ce sourire, comme je le détestais! Comme j'en avais peur! Son visage me frôle...Je gémis de terreur...
Je veux qu'il s'éloigne! Je croyais m'etouffer...Puis, comme si mon souhait se réalisait de manière simultané, il s'éloigne avec une soudaineté étonnante...Que fait-il? Il s'éloigne, se tourne puis se retourne vers moi...Et s'approche. Il me libère. Je tiens mes poignets...Eux aussi semblait me brûler...Je ne m'étais pas rendu compte à quel point mes poignets étaient douloureux. Je sens mon sang qui recommence à circuler. Il range son briquet. Soulagement...Il n'y a pas d'autre mot...Soulagement. J'ai l'impression que mon coeur, que j'avais au bord des lèvres, redécent peu à peu.
Je lève les yeux...Son regard...Du mépris...Il me méprise...Pourquoi? Que lui ai-je fait? Pourquoi me libère-t-il? Pas que je suis pas comblé de joie...Mais c'est si...Soudain. Il m'attire par le bras... C'est fini.
C'est fini...Répetais-je...
C'est fini...Un autre poids s'enlève...J'étais tellement content que ça finisse...Mais, j'ai encore mal. Ça fait une contraste indefinissable et insuportable dans mon esprit...
Dégage. Ne reviens pas ici. Ou je t'attendrai.
C'est fini...Dis-je une deuxième fois...Le regard perdu...Puis, je me replace en quelques secondes les idées en place. je regarde du côté du gamin...
Ed...Edward, lui? Dis-je avec un temps d'hésitation total. J'aurais dû ne pas poser de question et partir le plus vite possible mais, les mots vinrent d'eux même...Ils allaient le laisser partir lui aussi? | |
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