Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| De l'isolement vers l'infirmerie ... [PV Kairi] | |
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Carl Hyde 128699
Nombre de messages : 3854 Age : 34 Date d'inscription : 11/02/2007
| Sujet: De l'isolement vers l'infirmerie ... [PV Kairi] Sam 9 Juin - 23:32 | |
| J’entrais finalement à l’infirmerie. Je ne me fis pas prier pour m’installer sur la table. Je le fis même avec un grand soulagement. Même si je n’aimais pas particulièrement l’infirmerie, c’était dans des cas comme celui-ci où j’apprenais réellement à apprécier sa véritable valeur. Je fermais les yeux quelques instants. Reprenant mon souffle, mon torse se soulevant douloureusement. Chaque respiration m’était devenue atroce. J’avais réellement hâte qu’elle m’enlève ses foutues balles.
-Je doute que tu comptes le faire … Mais au cas où … Je ne veux pas d’anesthésiant. Dis-je d’un ton sec.
C’était peut-être stupide vous direz, je n’allais que souffrir encore plus pour rien. Mais je réagissais mal aux médicaments. Peut-être parce que je n’en prenais jamais et que je n’en n’avais pratiquement jamais pris, mais je ne pouvais pas supporter l’effet que sa faisait sur mon corps, sur mon esprit. Bref je détestais assez pour souffrir le martyr et d’éviter d’en prendre.
Je grimaçais un peu. J’étais mal. Je tournais la tête vers la gardienne. Je ne comprenais pas encore ce qu’elle me voulait réellement. Mais j’étais bien content d’être ici. J’espérais tout de même ne pas y rester trop longtemps. L’infirmerie n’était pas l’endroit que je préférais le plus dans cette prison. Aucune fenêtre. Daccord, c’était moins pire que la salle d’isolement, mais c’était tout de même déplaisant pour un claustrophobe comme moi.
-Tu peux faire ça rapidement? Dis-je d’un ton sec en refermant les yeux.
Bon, ce n’était pas réellement une question. Je voulais simplement qu’elle en finisse rapidement pour que je puisse sortir avant de ressentir ma claustrophobie. | |
| | | Kairi Sa Invité
| Sujet: ... Dim 10 Juin - 14:42 | |
| Avec un soupire de soulagement, je constate que nous sommes enfin arrivés à l'infirmerie. Jamais elle ne m'avait parut aussi savoureuse et plantureuse qu'à cette minute! Or, j'étais rassurée que le jeune homme n'avait pas repris toutes ses forces, car il avait trébuché en chemin. Sur le coup, je m'étais demandée ce qu'il se passait, s'il allait vomir ou quelque chose du type. Ou qu'il s'était frappé la tête contre le plancher? Bref, j'avais ralentie mes pas pour l'observer. Il ne bougeait plus vraiment.
Faisait-il le mort? Peut-être. M'enfin, je l'examinais minutieusement. Alors que j'avais avancée quelques pas vers lui pour aller l'analyser, il s'était relevé. J'avais cessée de marcher et je l'azimutais avec persistance et amusement. On dirait qu'il avait toujours cherché à se montrer robuste, peu importe les situations. Rôah, l'égo. Il avait débuté à marcher, passant à côté de moi sans poser son regard sur moi, pour atteindre l'infirmerie. Je l'avais suivie, vers l'arrière, le surveillant avec attention, car j'avais des craintes au sujet d'une évasion de sa part. Qu'importe. Mâchouillant toujours ma sucrerie, elle avait commencée à ne plus avoir de saveur. Good timing. C'était le déclencheur de mon plan. Parfait.
Bref, on était dans la salle où il fallait sans doute que je le soigne. Il était entré avant moi, ce qui me posait aucune problème, malgré que cela aurait dut être le contraire. Carl se positionne sur la table, sans aucune gêne. Je referme la porte de l'emplacement doucement, avant de me tourner vers le garçon que j'observais avec un sourcil élevé. S'il savait ce que je désirais lui faire... Merde, il m'aurait sans doute déjà crevé les yeux s'il avait perçut une seule lueur d'une quelconque idée. Peu importe. Je promène mes yeux dans la pièce, pour voir où était la table avec mes "outils" dessus. Je la remarque pas très loin de l'homme, alors je m'y dirige sinistrement.
Je reluque mon sac, peu professionnel je devais l'admettre. Il était sculpté en tête de chat noir, avec des yeux blancs, des oreilles larges, un museau carnée, un sourire mystérieux et une large ganse avec plusieurs Badges accrochés dessus. De toutes les couleurs, avec parfois quelques figures ternes et des symboles étranges. Bref, c'était dans ça que j'amenais mes affaires de premier soin et quelques petits bonus, du type piqûre et médicaments. J'entreprends à vouloir fouiller dans son contenue en descendant la possibilité d'ouverture (zipper), vers le côté. J'entends son souffle phonique, suivit des dressements de son torse qui étaient, à la simple écoute, atroces. Je ne réagis pas, même si un sourire avait réussit à se bâtir sur mon visage placide.
Je doute que tu comptes le faire … Mais au cas où … Je ne veux pas d’anesthésiant.
J'arrête. Pourquoi il ne voulait pas d'anesthésiant? Je devais lui en donner. Lui en gaver, même. La douleur le frôlerait à la mort, non? Aucune idée, peut-être j'exagérais. Au pire, je n'aurais qu'à l'attacher pour ne pas qu'il se tortille de douleur, pour ne pas qu'il me gêne. Mais je ne désirais pas prendre des risques, à cause d'une de ses réponses excentriques ou par rapport à son amour-propre. Pourquoi? Ce n'était pas sécuritaire d'avoir un mort comme premier patient. Je n'avais pas le courage d'affronter un renvoie ou quoi que ce soit qui s'en rapproche. Pour quelle raison? Vous avez pas encore compris qu'être infirmière, encourage sérieusement les relations sexuelles?
Comme par exemple, je pourrais demander à une demoiselle d'ôter son soutien-gorge pour l'ausculter. En plus de paraître crédible, j'avais une belle vue sur une œuvre magnifique, tendre, paradisiaque. De la graisse formée et lissée pour assouvir les désirs d'un futur partenaire nocturne. La chair qui ramenait des fantasmes charnels imperturbables... Une façade volumineuse de la perfection. Chaude, inondée de magnificence pure...Chaste... Merde! Ce n’était pas le temps de vouloir me détourner sur une femme au lieu de Carl! Pourtant...À une donzelle, il y avait plus de possibilité de choses à faire, à comparer avec un homme...À bien y réfléchir...
Tu peux faire ça rapidement?
Je sursaute violement, laissant échapper mon sac et un peu de son contenue à terre. J'avais presque oubliée qu'il était là! Ça m'arrive plutôt souvent, avec lui. Je soupire faiblement, en me penchant pour ramasser les quelques choses qui étaient étendus par terre. Un livre affriolant dont je masque la couverture avec ma main pour ne pas que l'homme remarque le titre et quelques bandages enroulés. Je remets tout ça dans mon sac et je me retourne vers le fils d'Adam, sourire aux lèvres, quelques mèches dans ma figure. Il manquait plus que je risses comme une tarée pour avoir l'air d'une disjonctée. Ou d'une Samara heureuse.
Alors je t'attache.
Je l'avais dit d'un ton sérieux, en voilant mes intentions vicieuses. Je ne voulais pas qu'il me frappe si jamais il avait trop mal ou qu'il m'envoie à terre. Mais ce n'était pas la véritable raison. M'enfin. Je retourne mon corps vers la table où était posée ma sacoche. Je replace mes mèches qui handicapent ma vision, avant de fouiner dans mon sac. J'essayais de faire le moins de bruit possible pour ne pas que ça ressemble à un film de science-fiction gore. Je m'accapare une corde interminable, avant de l'étendre sur mon épaule, en recherchant autre chose encore. Tic-tic. Des pilules dans un petit contenant blafard, qui paraissaient apeurées par le rôle qu'elles allaient jouer un peu plus tard. Je l'insère dans la poche de mon pantalon, avant de refermer ma trousse et de marcher vers le garçon. Arrivée près de lui, je le regarde intensément, tentant de ne pas l'intimider en observant parfois ailleurs que sur son visage.
Je vais te relier à la table avec cette corde , avais-je dis en agitant légèrement l'objet dont je parlais sur mon omoplate, pour m'assurer que tu n'useras pas de ta force physique si jamais tu as mal pendant l'extraction des balles. Je ne connais pas tes réflexes ni ton endurance, alors comprends-moi. Aussi, tu risques de devoir avaler quelques comprimés pendant que je vais faire l'opération. Ce n'est pas ce qui provoque de l'anesthésie, ce n'est seulement que des vitamines pour ne pas que tu tombes dans le coma ou que tu meures pendant l'opération délicate. Questions?
J'avais dit cela avec une ataraxie surprenante, contenue de ce que je lui avais déclarée. Il devrait considérer ce qui allait se passer plutôt sans risque, ni danger alarmant. Or, je pouvais très bien faire une bêtise qui pourrait totalement changer son sort qui avait été calculé. Même si je n'en ressentais guère le désir. Sauf à l'exécution de mon plan, mais ça ne paraissait pas commencer. Alors que je venais juste de m'introduire dans une zone dangereuse, plutôt. Tout avait été prévu, dans mon crâne et avant mon arrivé. La preuve; j'avais même planifiée les pilules (ainsi que les pilules "clés") et la corde, chose dont j'avais été certaine d'avoir de besoin. Oui, j’avais envisagée mon intérêt à violer un être. Le doute sur le succès de mon plan était barré, car il n'allait rien à avoir qui réussirait à le conjurer totalement. J'entame à approcher la corde près du garçon, alors qu'une idée me revint en tête. En effet, cela m'éviterais de le faire à l'avenir.
'Faut que tu ôtes ton chandail. Je n'ai pas envie d'être gênée par un bout de tissue, tu vois?
*Merde!... Hum-hum. Bon viol, my dear. Eh.* |
| | | Carl Hyde 128699
Nombre de messages : 3854 Age : 34 Date d'inscription : 11/02/2007
| Sujet: Re: De l'isolement vers l'infirmerie ... [PV Kairi] Dim 10 Juin - 22:04 | |
| Je plisse les yeux. Il est hors de questions qu’elle m’attache. Comme si c’était mieux qu’un anesthésiant. Je reste longuement sans rien faire du tout, je pensais. Elle voulait me soigner. Alors qu’est-ce que je pouvais bien risquer? Elle me soigne, et ensuite c’est terminé. Je baisse tout de même les yeux vers la corde, je n’avais jamais été attaché, et à mon avis sa ne faisait pas terriblement professionnel. Quoi que nous étions dans une prison, ils se fichaient un peu de mon avis qui n’était rien à leurs yeux.
-Je n’ai pas pour habitude de me débattre lorsque l’ont me soigne. Dis-je tout de même d’un ton sec.
Je relevais les yeux vers elle et je la fixais d’un air froid. Je ne voulais rien avaler, elle était conne où quoi? Je dis sèchement :
-Je suis un tueur, désolé de ne pas faire confiance à tout le monde.
J’haussais un sourcil. Si j’avais fait confiance à tout ceux qui avaient voulu m’attacher et me donner des pilules que je ne connaissais pas ... Je ne serais certainement plus en vie maintenant. Je roulais les yeux. Ce n’était qu’une infirmière bordel, pas une tueuse. Elle, elle a plutôt raison de ne pas me faire confiance et non moi. C’est moi le vilain dans cette histoire.
-Bon c’est bon, tu m’attaches, Mais je n’avale pas la merde que tu veux me donner! Dis-je en grognant.
Coma ou pas, je n’avalais rien. Je ne savais pas tellement encore à quoi j’étais réellement allergique, si j’avais une réaction à plusieurs choses. Je ne prendrais donc pas de chances. Et puis, je doutais de tomber dans le coma. J’étais vraiment très résistant au coma, je le savais puisque j’avais été torturé plusieurs fois, donc je connaissais assez bien ma résistance.
-Je ne vais pas tomber dans le coma. Dis-je simplement.
Lorsqu’elle me demanda d’enlever mon chandail je le fit sans rouspeter. Je regardais quelques instants mes blessures. Il y avait quelques heures maintenant que Yuuri m’avait tiré dessus, alors elles n’étaient pas terriblement attrayantes. Je laissais échapper un petit grognement et je me couchais sur la table. Toujours vraiment incertain dans l’idée de me faire attacher. Je réagis finalement à ce qu’elle m’avait dit plus tôt. Lorsqu’elle avait prononcé les mots « opération délicate » Je relevais lentement la tête vers elle et je lui demandais finalement :
-Opération délicate? Bordel j’ai deux balles dans le torse et une dans l’épaule ... Je suis un peu faible à cause de la perte de sang mais j’ai vu pire!
J’avais parlé d’un ton sec et légèrement arrogant. Je trouvais un peu stupide la façon dont elle me parlait. Qu’elle me soigne point final. Elle n’avait qu’à rapidement retirer les balles. Empêcher le sang de couler et me faire des bandages ou des points de sutures, tout dépendant si elle devait ouvrir les plaies. Je ne voyais pas où elle voulait en venir.
Je la fixais toujours, attendant une réponse. Je me plaisais à beaucoup lui parler. Même si je n’étais pas un grand bavard de nature. Elle ne semblait pas adorer répondre à mes questions et j’aimais faire chier un peu le peuple lorsque j’en avais l’occasion. Et c’était rare qu’elle se présentait, alors j’en profitais un peu avec la jeune infirmière. Avec l’autre infirmière c’était moins drôle, elle était bête, avait encore plus de répartit que moi, et elle n’était pas douce du tout. Ce n’était pas plaisant de venir ce faire soigner et de souffrir encore plus. Je soupirais finalement et je laissais tomber ma tête sur la table. J’étais fatigué. Si elle pouvait terminer rapidement de me soigner que je puisse retourner dans ma cellule et dormir.
Je songeais à ma cellule et je pensais à Clairval. Et ensuite Yuuri me venait à l’esprit. En songeant à lui je serrais vivement les points. Lui, je voulais tellement me défouler sur lui. Je n’avais qu’une seule envie et c’était de le tuer! Je tournais les yeux vers la jeune femme. Bon je devais rester concentré sur elle maintenant. Car tout de même. Elle allait m’attacher, et c’était peut-être la première fois que je me faisais attacher aussi docilement. Premièrement, être ligoté était déjà une première. Être docile aussi je crois, mais bon, j’étais épuisé, fatigué et j’avais mal. Je n’étais donc pas en état de me débattre ou de parler trop longuement. J’allais pour une fois rester calme et lui laisser faire son boulot. | |
| | | Kairi Sa Invité
| Sujet: De l'isolement vers l'infirmerie... Lun 25 Juin - 15:34 | |
| ''Je n’ai pas pour habitude de me débattre lorsque l’on me soigne.''
Hum. J'ai la tronche de quelqu'un qui allait penser qu'il n'allait pas résister lorsque je débuterais ? Je ne pouvais pas le traiter d'imbécile, le pauvre. Il ne savait même pas ce que je lui réservais et j'étais étonnée qu'il n'ait pas émit un commentaire fastidieux sur mon discours ressemblant étrangement à celui d'une infirmière écervelée dans un visionnement de mauvais goût.
Je n'avais pas la capacité de paraître autrement, car je ne savais pas ce qu'une personne de banale pourrait ressentir à ce moment-là. 'Fallait bien que je m'avoue que mes éducateurs avaient réellement mélangés mes dossiers avec celui d'une autre personne, qui était beaucoup plus prête à diriger des opérations... Disons que jouer dans le corps des gens pour les guérir, ça n'était pas pour moi un joyeux pique-nique. Je préférais d'avantage massacrer quelqu'un n'importe comment que de devoir prendre connaissance de comment le soigner. Roâh. Et puis, tant pis. J'y étais et j'apprendrais en même temps. Quoi de mieux? Je n’étais quand même pas idiote dans la matière... Eh...
''Je suis un tueur, désolé de ne pas faire confiance à tout le monde.''
'' Tu ne vois pas que dans ton état, tu ne ressembles pas à un tueur? Alors débarrasse-toi de ton égo de merde! Mais rooohh, je ne suis qu'une infirmière, alors arrête d'essayer de paraître invincible ! T'es pas là pour prouver ce que t'es ou pas! ''
Première chose qui a glissée de mes pensées, qui ne me fait regretter rien du tout. Il allait cesser de croire qu'il était un homme viril, un instant? ...Peut-être un peu mal dit, de cette manière. M'enfin! Il m'énervait à la fin. J'aurais dut prendre une victime du type qui se laisse faire. Pas du type qui veut impressionner tout le monde avec une fausse allure de trouble-fête. Et son air mélancolique...!
Y'à pas quelqu'un d'attrayant, dans cette prison?! Est-ce tous des suicidaires, que j'aurais devant moi à l'avenir?!... Bon banquet, bon casse-croûte? Tous pareils! Peur de rien, car ils n'ont rien à perdre... Mais là, oh, je sens qu'il possède un truc qui va finir par le trahir... Une femme...?... Un projet? Je ne sais pas! En revanche, quoi d'autres que cela pourrait être? Il n'avait pas la carrure de la personne qui désire dominer le monde. On ne se ressemble pas à ce point là, bref!
Moi, qu'une infirmière? Oui, mais j'avais oubliée de spécifier que j'avais une imagination hors limite et une perversion bien présente. Le goût du sucre dans ma bouche est disparu... Je commence à avoir légèrement chaud et les particules du passage de ma sucrerie entament doucement à se fondre dans ma gorge. Il fallait que je finisse par faire ce que je désirais ou sinon je n'aurais plus de tête dans l'instant à venir. Des visions, peu chastes, accompagnent ce qui se passe dans la pièce.
La langue de l'homme s'expose en étant un désencombreur de ce qui risque de couler tôt ou tard. Je sentais que mon clitoris ou quelque chose près de là frottait et présentait avec plus ardeur sa présence, en m'irritant, peu à peu. J'entame à frotter mes cuisses ensemble, sentant que je ne pourrais plus tenir bien longtemps. ...
''Bon c’est bon, tu m’attaches, Mais je n’avale pas la merde que tu veux me donner! ''
''Huuum. Dommage...''
J'avais dit cela avec un ton las et je me questionnais sur la raison de ne plutôt pas avoir rien dit à la place. Je me moquais du fait qu'il se doutait que je ne voulais pas que le soigner, car je n'avais envie que de son corps et non de son esprit, cordialement. Qu'il le veuille ou non, je pense que sa personne ne réagirait guère de la même manière. Or, il m'amusait. J'aurais appréciée connaître son nom, pour pouvoir lui en afficher un dès que je vois son visage ou dès que j'entends son identité, avoir la capacité de savoir qui est-ce, exactement.
Je ne vais pas le forcer plus que cela à avaler ce que je désirais qu'il prenne; j'avais la connaissance du fait que ça ne mènerait à rien de m'entêter. Je remets les pilules dans ma poche avec un sourcil haussé et les cuisses excessivement ''actives''. Comment le dire, lorsqu'on aurait le désir de faire quelque chose qui nous bouille de l'intérieur, en revanche, que l'on doit attendre que le moment soit propice, contre notre propre corps?
''Je ne vais pas tomber dans le coma.''
''C'est bon, d'accord, pas besoin d'en dire plus.''
Ton doux. Léger sourire qui essaie comme il avait la possibilité de camoufler les quelques gouttes qui fondaient sur mon front. L'opération me paraissait sotte, car elle était mon prétexte pour mon plan. Un peu préliminaire, d'après moi, mais ça allait. Il ne fallait pas que j'aie l'air suspecte. Je n'aime pas ce type de manèges, enfin bref... Mal de crâne. Roâh. Ma main se pose sur mon front et frotte légèrement la surface chaude de celui-ci. Pas de ''rage'' sexuelle, je ne vous en supplie...Pas tout de suite! 'Pas envie d'avoir des maux de ventre et d'autres choses que je n'ai jamais voulue, ni pue effleurer. .. Je suis dingue.
Il finit par ôter son chandail. Mes yeux s'élargissent; mon mal de tête s'est évaporé. Mon regard se pose sur son torse et...! Veut violemment y rester. J'essaie de faire balader mes pupilles flamboyantes ailleurs, certes, elles trouvent le moyen de revenir en une vitesse phénoménale. C'est tout ...Proche... Ma langue s'étale sur le derrière de mes dents, l'empêchant de sortir de ma bouche pour baver un bon coup. Pas de gras. Rien. Merde! Je sens que ''ça'' vient...
Pour bientôt. Je regarde ses blessures. Une idée me traverse l'esprit et se voile sous mon ''mal-être'' apparent, que le garçon a forcément perçu. ... La personne qui a provoquée les plaies du jeune homme voulait réellement les faire...Alors, ce n'était pas un accident. Comment je le savais? Le simple fait qu'il ait bien visé sur lui, ou qu'elle, à plusieurs tentatives... Surtout la profondeur de tout ça...Ça parlait à la place de mon interlocuteur et je n'avais même pas à me demander s'il était aimé dans cette prison. Rictus de ma part. Il grogne et se s'allonge finalement sur la table. Je m'approche un peu plus de lui, avec la corde sur mon épaule, attendant de pouvoir l'attacher.
'' Opération délicate? Bordel j’ai deux balles dans le torse et une dans l’épaule ... Je suis un peu faible à cause de la perte de sang mais j’ai vu pire! ''
'' Ce n’est pas à cause que tu t'aies vu cassé la gueule à plusieurs reprises et qu’on n'a pas qu'essayer de te tuer avec un gun, que ce n'est pas plus pire qu'une autre chose! Et puis, je pourrais bien te faire donner l'âme en moins d'un instant, qu'en jouant avec ton état. Alors, ne t'attire pas la haine de l'infirmière, merde! Y'à pas de pire et de mieux. Dès que tu saignes, alors, c'est considéré comme dangereux. Que tu arrives comme ça ou avec les bras coupés...''
J'ai cessée ma réplique ici, voyant que ça allait ne me servir à rien de continuer. Mon ton avait imité celui du fils d'Adam, par provocation. Je n'avais aucunement fait souvent une opération comme cela sur une personne vivante, surtout une que je désirais la violer par la suite! Or, il avait raison de croire que c'était presque rien. C'était... Non, la suite ne m'effrayait nullement. C'était plus comment mon corps allait réagir, qui allait me trahir. Je souris légèrement à l'idée de savoir qu'il n'irait pas aller s'en plaindre à quelqu'un.
Son égo en prendrait un coup trop vif pour qu'il ose seulement... Pourquoi il semblait vouloir discuter avec moi? Je n'avais pas été assez menaçante? .. C'est bien un truc qui me fait grincer les dents. J'entends un soupir de la part du détenu et je pose une de mes mains sur mes hanches, un peu irritée par la tournure trop lente qu’avait les événements. Alors que j'allais commencer à l'attacher... Il serre les poings. Je le dévisage une courte seconde, mes sourcils élevés. Qu'est-ce qu'il avait, encore? Un élan d'insécurité? ...
Je pensais n'importe quoi... Mon interlocuteur met son regard vers moi. Je soupire par la suite, me concentrant à présent sur son torse et non sur son pantalon que j'aurais tant affectionnée brûler... Je prends la corde qui était posée près de mon collet et je l'enroule d'une façon qu'il ne pourrait guère me frapper ; je passe la corde au début de ses épaules, la laissant parcourir son dos, puis au début de ses bras, après à ses coudes, à son ventre, au début du pantalon, à ses genoux et finalement à ses pieds. Je ne désirais point prendre de risques, car je savais que je m'en morderais les doigts après.
Ce qui était certain, c'est que je faisais en sorte que les blessures ne soient aucunement touchées par l'interminable corde. Je paraissais avoir oubliée sa présence, alors que c'était le contraire; je débutais à m'agiter et à me détendre sur le champ. J'étais une vraie imbécile d'être aussi douce avec lui. Il n'aurait mérité rien de plus que je lui enfonce un bouchon dans la gorge et que je fasse ce que je voulais. Je ne vois pas pourquoi je semblais vouloir m'exposer en étant point trop étrange, ni cruelle. Je devais sans doute croire que cela m'handicaperais, plus tard.
''Bon.''
J'observe ses blessures en penchant ma tête vers son abdomen. Elles étaient...Profondes et je compris pourquoi il y avait eu tant de saignement. Je mets mes yeux vers sa plaie sur son épaule. Cette dernière se présentait moins...Atroce, que les autres. J'exagérais. M'enfin, j'aimais bien le concept de me croire dans une émission dramatique. Ça me divertissait un peu, au moins. Mes pupilles viennent se poser sur son visage et repartent sur ces plaies. Tout à coup, je cesse mon observation médicale, pour azimuter complètement la figure de l'homme. Il me disait quelque chose..
J'avais triée abondamment de documents, à mon arrivé. Je crois avoir déjà vue sa tronche quelque part... Un homme... Robuste... Fort...Oh! Je me rappelle! J'en ai même entendue parler, dans les couloirs. Étais-je certaine de cela? Je me retourne vers mon sac et je prends une pince qui est, comme par un heureux hasard, sur le dessus de tous mes objets. Je me remets devant l'homme et mon crâne est entièrement dévoué à ses plaies. Je m'approche le crâne d'une d'elles, puis j'entame à toucher doucement le projectile, qui était situé un peu plus loin dans sa chair. C'était du solide, j'aurais dut m'en apercevoir. Je souris.
''Carl hyde, abonné aux batailles et aux coups durs... Rarement toléré par les gardiens et je ne spécifie point pour les autres... Tête forte, imposante...J'ai fais le tour? La personne liée à toutes ces particularités, est-ce réellement vous? Hum...''
Je ricane un moment, après avoir glissée cette réplique hors d'entre mes lèvres. Je m'attendais à une mauvaise réaction de la part du garçon, mais il était à présent attaché, alors. C'était un peu pour me venger des autres fois, où je n'ai osée dire quelque chose pour ne pas passer pour une disjoncté. Aussi, je devais savoir qui c'était véritablement. Car je devais mettre dans son dossier que je lui avais fais une opération pour lui ôter quelques balles dans le torse. M'enfin. J'entame à étirer un peu la peau autour du projectile de son épaule, qui était sans doute la moins profonde, cherchant principalement à entourer la balle de la pression de la pince. Je commence à bouger un vers le haut, la dégageant de la place où elle était.
''Est-ce vraiment un gardien qui voulait vous défoncez de cette façon? Ou un détenu qui possède un gun? Amusant de parler, n'est-ce pas? Moi aussi, j'aime ça... Vous aimez vous attirer des problèmes, par hasard? Vous ne savez pas à quel point...''
J'étire mon sourire et mon ton est presque sanglant, débile, fou, en pleins délire. C'est marrant. J'espérais qu'il ait peur ou qu'il me trouve conne. Pour mieux rire. Je continue de remonter la balle, lentement, juste pour le faire languir. J'allais le violer, dans peu de temps. C'était un de ses signes de folie qui l'indiquait. Mais l'homme, lui, ne le saurait forcément pas. Peut-être...En revanche, cela pourrait être un bon nombre de choses, autre chose que celle-là. J'étais peut-être un cas unique, aussi. Bordel de clitoris qui m'excitait de lui-même, on dirait... Ou c'était juste moi qui imaginais tout. Oh. Non, je ne veux pas le croire. Pas tout de suite...Pourquoi pas? |
| | | Carl Hyde 128699
Nombre de messages : 3854 Age : 34 Date d'inscription : 11/02/2007
| Sujet: Re: De l'isolement vers l'infirmerie ... [PV Kairi] Lun 25 Juin - 20:49 | |
| [héhé ... je suis chiante hein ... même pas une journée d'espacement entre ta réponse et la mienne XD ... mais t'inquiète, je m'en fiche du temps, je suis insistante, mais c'est juste parce que je suis impatiente XD]
J’observais les mouvements de la jeune infirmière, un par un. Et à chaque mouvement, regard ou expression faciale qu’elle avait, cela me faisait un choc. Je sentais maintenant que de me faire attacher par cette femme n’était véritablement pas une bonne idée. Mais que pouvais-je bien faire? Ce n’était qu’une simple impression. Il y avait énormément de gens étranges ici, et elle devait l’être également pour soigner dans une prison. Mais elle avait raison, si je devais maintenant me méfier de l’infirmière alors j’étais mal barré, puisqu’elle était la seule qui décidait de mon sort, elle pouvait me faire vivre ou tout à l’opposer en terminer avec ma vie d’un seul coup. Elle savait exactement ou appuyer, à quel endroit ouvrir, quoi enlever pour me tuer. Cette pensée me donnait froid dans le dos, je sentais des frissons d’horreur me parcourir. J’étais persuadé qu’elle n’était pas net, et pas du tout. Mais c’était trop tard. Déjà elle commençait à m’attacher. Alors je ne fis rien la laissant faire sont boulot. Fixant avec une horreur certainement apparente la manière dont elle m’attachait, empêchant le moindre de mes mouvements. Je ne pourrais plus bouger c’était évident. Mais n’étais-ce pas ce qu’elle voulait? Pour ne pas que je réagisse lorsqu’elle extrairait les balles, oui. Pas parce qu’elle me ferait tellement souffrir que je risquais ensuite de m’en prendre à elle.
Je devais simplement devenir paranoïaque, oui ce devait être cela. Alors j’aurais peut-être dû accepter un calmant, car je ne saurais dire pourquoi mais j’étais stressé en ce moment. Et j’étais certain que c’était par ce qu’elle dégageait, cette impression qu’elle avait quelque chose d’important à cacher, qu’elle n’allait pas simplement me soigner me déplaisait totalement. Je voulais savoir ce qu’elle voulait.
Je fermais les yeux. Elle ne voulait que me soigner bon sang, pas m’arracher les tripes! Et c’était pour cela que j’étais ici, pour obtenir des soins, alors je devais me calmer, et me détendre surtout, car ce n’en serait que plus douloureux, être crispé ainsi alors qu’elle jouait avec une pince à extraire des balles de mon corps, ce n’était rien d’agréable, alors si j’étais plus mou ce serait déjà passablement supportable.
Je n’avais aucune réaction par contre. Je supportais bien ce genre de douleur. Je m’étais extrait plus d’une fois des balles de mon corps, pour diverses raisons, j’étais un tueur qui tuait avec une arme. Mais parfois les choses ne se déroulaient pas comme prévu et je me faisais tirer dessus, c’était inévitable, même si j’avais été un très bon tueur.
''Carl hyde, abonné aux batailles et aux coups durs... Rarement toléré par les gardiens et je ne spécifie point pour les autres... Tête forte, imposante...J'ai fais le tour? La personne liée à toutes ces particularités, est-ce réellement vous? Hum...''
Je n’émis qu’un simple grognement comme réponse. Je ne savais pas si cette description me détaillait assez bien mais c’était mon nom. Et j’avais bien l’impression que les gardiens ne m’aimaient pas particulièrement. Étais-ce parce que j’étais le seul ici qui avait toute ma tête? Bon c’était peut-être exagéré, je devais également être un peu perturbé. Mais de là à violer quelqu’un d’autre, un homme dans mon genre surtout, comme avait voulu le faire Steve, et l’on pouvait pratiquement dire qu’il avait réussit ... Il ne fallait pas m’en vouloir si je l’avais tué, il le méritait amplement.
Bon une réponse, Est-ce que je devais réellement lui dire quelque chose? Peut-être que cela l’énerverait si je ne lui disais rien, et est-ce que cela m’importait vraiment? Non, ce n’était pas mon genre de m’inquiéter pour si peu. Mais tout de même, de lui dire quelque chose me changerais peut-être un peu les idées de sur cette pince qui se baladait un peu trop aisément dans mon corps :
-Je n’ai jamais dit que j’avais un caractère facile. Dis-je simplement.
Non. Je le savais très bien que j’avais un sale caractère, et c’était ce que je voulais. Que mon caractère repoussant n’attire pas les autres et que j’ai finalement la sainte paix. Mais au final, dans cette foutue prison les ennuies semblaient attirés comme par des aimant par ce caractère qui faisait si bien ma singularité. Je ne me forçais pas pour être comme cela, mais certainement que je pouvais être un peu plus agréable. Mais essayer ne me faisais même pas envi. Je préférais encore être exécrable, c’était plus simple que de devoir s’occuper de l’opinion et des sentiments des autres. Je n’étais pas bon avec les relations humaines, alors tout aussi bien rester dans mon coin et n’enmerder personne.
''Est-ce vraiment un gardien qui voulait vous défoncez de cette façon? Ou un détenu qui possède un gun? Amusant de parler, n'est-ce pas? Moi aussi, j'aime ça... Vous aimez vous attirer des problèmes, par hasard? Vous ne savez pas à quel point...''
J’haussais les sourcils, étonné par sa façon de parler. Effectivement, c’était un gardien qui avait voulu me « défoncer » de la sorte. Enfin, je gardien qui avait été un tueur et qui méritait tout autant de moi d’aller en prison. Mais je n’avais aucune façon de le prouver, et sincèrement, je me plairais beaucoup plus en lui défonçant la gueule qu’en l’envoyant pourrir en prison, d’autant plus qu’il risquait de trouver un moyen de s’enfuir alors je n’aurais même pas réussi à me venger correctement
Je soupirais de lassitude, ne pouvait t’elle pas tout simplement se taire et faire son boulot pour qu’ensuite je puisse retourner dans ma cellule me reposer? Un peu de sommeil, dans un lit passablement confortable me plairais réellement. Je ne demandais pas plus qu’un peu de tranquillité, mais c’était déjà beaucoup trop à Sadismus.
-C’est un gardien ... Enfin, si je peux réellement appeler « ça » un gardien. Dis-je d’un ton sec en la sentant jouer avec la balle. Mais elle se moquait de moi ma parole? Qu’elle l’enlève et c’était terminé! Elle voulait réellement jouer avec mes nerfs celle là, et bien elle se rendrait rapidement compte que je n’étais pas si difficile à trouver si elle me cherchait.
-Hey! Crachais-je d’un ton fort.
Je marquais une pause, pour qu’elle m’écoute et je poursuivis rapidement en disant :
-Tu l’enlèves cette balle ou bien tu fais jou jou avec merde!!
Je la fixais froidement. Je détestais cela. Merde, et je sentais vraiment qu’elle allait continuer, que cette situation ne faisait que l’amuser. Et moi qui étais attaché, ligoter comme un vulgaire saucisson! Je ne pouvais même pas bouger la moindre partie de mon corps, si mes doigts et mes orteils étaient libres, c’était certainement parce qu’elle ne l’avait pas remarqué! J’étais furieux. Maintenant je voulais bouger, me détacher, quitter cette perturbée mentale.
J’avalais difficilement en voyant le regard qu’elle arborait, son sourire effrayant. Mais où voulait t’elle en venir? Je réalisais maintenant que d’être attaché de la sorte faisait un peu excessif. Elle ne semblait pas avoir peur de moi alors pourquoi voulait t’elle que je ne bouge pas? Daccord, je serais certainement partit, mais il est rare que je m’en prend aux infirmière, et depuis ma sortie de la salle d’isolement je n’ai montré aucune agressivité envers elle. Du moins, pas plus que mon air habituel. Alors je comprenais que la présence de ses cordes n’était pas du tout justifiée.
-Détache moi. Dis-je sur le ton d’un ordre.
Je n’avais pas parlé tellement fort, mais c’était sec, persuasif. Mai je doutais qu’elle me détache aussi facilement. Mais je ne pourrais rien faire de toute façon. Je ne pouvais pas la convaincre de me détacher puisque justement j’étais ligoté et que je n’avais aucun moyen de l’atteindre, elle, pouvait me faire du mal, et pas moi. Alors mon influence, certainement que je pouvais me la mettre où elle pensait en ce moment.
Je laissais échapper un juron, ignorant le fait qu’elle soit là et qu’elle me trouvait peut-être un peu débile. Qu’elle soit folle ou non et qu’elle veuille réellement me soigner ou non, je m’en fichais maintenant. Tout ce que je voulais c’était sortir de cette horrible pièce. Et puis ... Je détestais être attaché, tout cela allait avec ma claustrophobie, la pièce, la sensation d’être coincé, je n’aimais pas du tout et c’était exactement ce que j’étais en train de vivre en ce moment précis.
Je lançais des regards furtifs autour de moi, cherchant une issue, un moyen de sortir, n’importe quoi. Elle devait voir que je commençais à m’agiter, je ressentais le danger. De quel façon je l’ignorais, mais je sentais que quelque chose n’allait pas et mon instinct de survis me poussais à trouver activement un moyen de m’en sortir. Mais c’était impossible. À moins que réellement elle décide de me détacher. Alors là. Je pourrais sortir de là. Si vraiment elle n’avait rien à ce reprocher, alors elle me détacherait.
Mais j’étais persuadé qu’elle n’était pas nette, mais à quoi cela l’avancerait de s’en prendre à moi? Elle était copine avec Steve? Je frissonnais à cette pensée, je n’avais jamais songé au fait de rencontrer un ami de ce monstre... Peut-être qu’elle était proche de lui et que maintenant elle voulait me faire souffrir. Et merde, alors si c’était le cas j’étais réellement mal barré. Mais je secouais la tête à cette pensée. Non, elle ne pouvait pas être de mèche avec lui, il ne pouvait être ami avec qui que ce soit, il n’aurait pût s’empêcher de la violer et de la frapper violement. Alors je ne pouvais concevoir le fait qu’il ai le moindre sentiment d’amitié envers qui que ce soit.
-Qu’est-ce que tu veux? Me soigner? Si c’est le cas, détache moi, je m’en sortirais bien tout seul. Dis-je d’un ton arrogant.
Non, je ne voulais plus rester avec elle. Je me soignerais seul. Ma phrase laissait place à autre chose. Car si ce n’était pas le cas, si elle ne voulait pas me soigner, alors je savais pertinemment qu’elle ne me détacherait pas et qu’elle poursuivrait la chose qu’elle voulait tellement accomplir. Je me souvins de quelque chose qu’elle m’avais dit, mon ego de merde oui, j’eu un reniflement d’amusement à cette pensée, ego, peut-être pas, mais j’étais orgueilleux oui, et c’était certainement cet orgueil qui me maintenait en vie ici. Mais je ne dis rien à cela, je n’avais rien à prouver, mais si l’on pensait un seul instant que j’étais faible, l’on n’hésiterait pas à s’en prendre à moi. Et dans cet état, j’étais faible.
-Détache moi. Répétais-je avec insistance.
Je la fixais maintenant dans les yeux, attendant une réaction. Je n’avais pas envi de souffrir, j’en avais tellement assez de toutes ses souffrances. Je ne demandais pourtant pas la lune bon sang! Simplement qu’elle me défasse de cette fichue corde, qui, je ne savais pas comment elle avait fait pour m’attacher aussi solidement, mais elle ne me permettait aucun mouvement, aucun moyen de me défendre, aucun moyen de m’agiter ... Rien du tout. Et c’était de qui m’effrayait au plus haut point. Cette incapacité à me défendre, ça m’effrayait. D’être autant à la portée de mes ennemis, n’étais-ce pas un peu pathétique comme situation? J’avais été assez idiot pour me faire attacher par cette fille.
Alors est-ce que je devais subir tout ça? Non, et puis, plus elle mettait de temps à me détacher, alors plus je serais furieux lorsqu’elle le ferait ... Et qu’elle ne croit pas s’en tirer sans égratignures, je n’allais certainement pas me gêner parce qu’elle était une femme. Je n’avais aucun remord à frapper les femmes et surtout pas celles dans son genre. Mais bon, je songeais déjà à ma réaction lorsque je serais libre, mais je ne l’étais pas encore et je ne savais pas si elle allait me libérer.
Je la fixais toujours, ne démontrant aucune peur, mais surtout une agressivité grandissante. J’étais quelqu’un de colérique, alors c’était une assez bonne raison je trouve pour être furieux. Et puis, je ne m’étais jamais soucié de la raison pour l’être. Je l’étais actuellement et c’était tout ce qui importait vraiment, si elle ne daignait pas me détacher je risquais d’être vraiment ... Mais réellement très furieux. C’était tout moi ça. Je m’énervais alors que je n’étais même pas encore véritablement certain de ses intentions. Elle ne me voulait peut-être aucun mal, et peut-être que son sourire et son regard n’étaient que des traits de sa personnalité et qu’elle était ainsi naturellement. Façon très perturbante d’être je trouve, mais c’était peut-être ça en fait ... Mais je ne pouvais pas le savoir ... Pas maintenant du moins. | |
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