J'le mets où, ce paquet ?

[désolée du retard, j'ai fais ma débile et j'ai mal lu mes MP... Mea maxima culpa >.<]

Je débarque dans l'aile des prionniers, mon fardeau humain en travers des épaules. Il est vraiment très léger... Il est certes vrai que je suis quelqu'un de très solide, mais tout de même. Je ne l'ai touours pas lâché... Il me fait bien trop marrer, à se dandiner en maugréant. Il n'avait qu'à pas m'insulter.

J'en profite pour visiter un peu... C'est la première fois que je pénètre dans ce côté-ci de la prison. Je jette des coups d'oeils circulaires afin de repérer les lieux... Des détenus partout... Accrochés à leurs barreaux, assis par terre, ou encore couchés sur leur lit, semblant chercher l'oubli dans l'ultime bastion du sommeil.

Cellule U... Nous y sommes. J'entre, sans trop me préocupper de ce qui s'y passe déjà. Je vraque d'un coup d'épaule le mioche sur un des lits. Je suis gentil. D'autres que moi l'auraient lâché au sol. Je m'éloigne en faisant claquer mes talons. J'allume mon briquet d'un geste souple, et commence à en faire danser la flamme

Alors... Le règlement. Tu as le droit de te la fermer et de filer doux. Les gardiens usent et abusent du pouvoirs qu'ils ont sur les détenus. Moi y compris. Leur imagination est uniquement limitée par l'interdiction de tuer. En revanche, tu n'as pas le droit de les toucher. Ce serait pire.
L'aile des gardiens, ainsi que les sous-sols, te sont interdits. Bien que quelques uns d'entre nous adorent avoir l'occasion de s'amuser un peu avec les rebelles.
Passe ton uniforme, et apprends ton matricule, gamin. Et si je peux te donner un conseil, fais gaffe.
Compris ?

Invité

Je suis allongé sur mon lit. J'entends des bruits de pas, lourds. On ouvre la grille d'un coup sec. Je vois devant moi, un gardien sur le dos...un gamin! C'est pas lui mon co-détenu quand même! Je me lève et écoute ce que dit le gardien. Je peux toujours écouter ce qu'il dit au cas où je pourrais être mieux avertis. Bon je regarde le délinquant. Il m'arrive a peu près a mon tatouage de dragon, c'est a dire a ma poitrine. J'enfile vite-fait mon T-shirt et regarde le gardien. Ouf lui aussi est plus petit que moi. C'est pas possible comment ça me rassure. Je lui dit:

"Bonjours m'sieur! C'est mon co-détenu je suppose."

Comme quoi il n'y a vraiment pas de pitié ici! A ce qu'il paraît il y a plus jeune mais bon. Je le regarde il a quand même pas mal un regard d'assassin. Sans doute plus que moi en tout cas. Je ne dis rien en attendant que le gardien ne parle. C'est bizarre mais j'ai comme l'impression qu'il ressemble un peu au gardien qui m'a escorter jusqu'ici enfin bon...

Citation :: "Bonjours m'sieur!..."

Je sursaute, surpris de décourvrir la présence de ce type dans mon dos. Je n'aime pas beaucoup être surpris... alors ça me met un peu sur les nerfs. J'attache mes cheveux d'un geste mécanique, et réponds...

Yo, jeunôt...

Citation :: "...C'est mon co-détenu je suppose."

Dans l'mille. Et fais-y gaffe, c'est fragile... En plus, il ressemble vraiment à un nain à côté d'toi... Bref.

J'ai une petite toux. Je surveille du coin de l'oeil le mioche, tout en tentant de jauger ce type... Pas l'air méchant, mais on sait jamais. Je ne suis pas une mère poule, mais j'aime pas qu'on touche aux gosses... Alors je préfère prendre mes précautions.
Je lui demande d'un ton abrupte :

Pourquoi t'es là, toi ?

Si c'est un violeur, rien à foutre, je change le mioche de cellule. En général, je m'en tappe totalement, du bien être physique et mental des détenus... Mais là, c'est plus fort que moi. Un adulte peut se défendre contre ce type d'aggression... Mais lui, là, ch'uis pas sûr.
Un peu tendu, je souffle délicatement sur ma belle flamme... La goutte de lumière s'anime et danse.

Invité

Ouais il a l'air détendu ce gardien là! Enfin plus que celui qui m'a ammené ici. Il me répond que c'est bien mon co détenu mais que je devais faire gaffe parce que c'était un nain par rapport a moi. Je souris et lui dis:

"Vous savez m'sieur si il est là, nain ou pas il doit être aussi dansgereux que moi...voir plus."

Il me regarde et me demande pourquoi je suis la. Je vois clair dans son jeu mais il a pas a s'inqueter. J'ai horreur du sexe comme ça c'est réglé. Mais je lui réponds quand même:

"Rien de spécial. J'ai commis des meurtres, des vols, j'ai fais du trafic de drogue et un peu de contrebande. Vous voyez je suis pas très dangereux. Bon pour les meurtres c'est juste quand on m'énerve trop mais au sinon ça va!"

Je m'étire un peu ce qui fait que je touche le plafond. Bon même si les uniformes sont de taille, les cellules pas tellement. Je regarde l'adolescent. Si il était plus grand que moi j'aurais eu peur comme pas possible! Mais bon, on venait de ramener le troixième uniforme dans notre cellule. Et c'est aussi une petite taille donc c'est bon. Mais ce qui est moi bien c'est que c'est une fille. Non que j'ai quelque chose contre elles mais bon, j'aime pas trop ça, l'idée de rester dans la même chambre qu'une fille le restant de mes jours.

Citation :: "Bon pour les meurtres c'est juste quand on m'énerve trop mais au sinon ça va !

Comme nous tous, gamin... Comme nous tous.

Je m'adosse à l'armoire de métal où seront entreposées les maigres affaires du prisonnier, et fait cliqueter mon briquet avec délices. Entre ces deux gamins, j'ai l'air fin, moi. J'ai comme l'impression que pas mal de prisonniers sont moins condamnables que moi... Le monde est étrangement fait. Mais bon, j'vais pas m'en plaindre. Je m'amuse bien trop par ici.

Néanmoins, je suis un peu soulagé. J'ai pas envie de voir des mioches se déchiqueter sous mes yeux. C'est stérile, et bien peu amusant. Aucun style, en général. Aucun raffinement. J'ai d'ailleurs repéré quelques détenus qui risquent de me plaire fortement dans un futur proche...

Je constate parallèlement à quel point ce type est grand. Nah mais oh ! Moi qui croyait ne pas être classable chez les courts sur pattes, entre le De La Flaam et lui, j'étais un vrai nabot ! Tss... Bref. Je commence à m'ennuyer un peu. Il n'y a rien pour me distraire à ma convenance par ici... Je place ma paume sur le flamme de mon briquet, faisant chauffer ma peau calleuse sans la moindre douleur.

J'attends que le mioche se remmette, et me dise qu'il a tout capté. Je pourrais alors me tirer d'ici. En attendant, ça m'arrange de discuter un peu avec le grand.

Alors, gamin, c'est quoi ton nom ?

J'avise les uniformes de détenus déposés amoureusement sur les lits libres. Une coupe de mec, une coupe de donzelle.

Bah dis-donc... Z'allez pas vous ennuyer, les mioches.

Je repense à la solitude de ma chambre... Pour peu de temps encore, alors j'en profite un max.

Invité

Je regarde le gardien faire. Quand, en le détaillant un peu plus je m'aperçoit que je l'ai déjà vu quelque part. Ca y est! Dans un article de journal. Il a été mit en prison! Mais...qu'est ce qu'il fait là a être gardien?! Il a l'air comme destabilisé. De quoi? J'en sais rien moi! Je sais que je suis grand mais quand même! Je le vois mettre sa paume de la main dans la flamme du briquet. Et le pire c'est qu'il n'a pas l'air d'avoir mal! C'est a mon tour maintenant d'être destabilisé. Mais bon pour me tirer de mes pensée il me demande mon nom... en m'appelant gamin! Calme...je dois le rester je ne veux pas avoir d'ennuis. Je lui réponds:

"Je m'appelle Shaft m'sieur. Shaft Kren et si vous voulez mon matricule c'est 221194. Enfin je pense que vous n'en avez que faire."

Je m'assoie sur le lit et puis... temps pis! J'enlève mon T-shirt. Il fait assez chaud pour que je l'enlève non? Il fait 10°C. C'est assez chaud! Il me reparle mais j'ai pas capté ce qu'il a dit. Je lui demande:

"Et vous m'sieur c'est quoi votre nom?"

Je regarde l'ado, encore au sol. Il a un air bizarre. Je sais pas mais j'insiste, il a un véritable regard d'assassin. Enfin bon, il est comme il est!

Invité

[HJ désolée je m'incruste '^^ ]

J'arpente le long couloir gris menant aux multiples cellules. J'entends des voix qui s'affolent, hurlent, ou qui prennent des airs menaçants. Des tons glacés dont j'ai fort peu l'habitude, je baisse alors d'avantage la tête, laissant quelques mèches de cheveux tomber sur mes yeux poupres. Inconsciemment, je cherche à me mettre en sécurité. Marchant derrière le gardien qui n'a pas décoché un mot depuis tout à l'heure, tout comme moi, je fais tourner mes poignets dans ces liens de fer qui me rongent la peau et me font mal. Ces menottes sont trop serrées, mais je ne dis mot, nous arrivons bientôt à la cellule et mon calvaire sera bientôt fini. Le gardien devant moi se stoppe aussitôt, se retourne avec brusquerie sans un mot, puis défait mes liens de fer. Il suffisait de demander... L'homme renfrogné s'adresse alors à moi, me dit d'entrer dans la première cellule à droite, puis commence à marmonner quelque chose que je ne comprends pas. Pas besoin d'avoir le QI d'Einstein pour comprendre que c'est pour lui un calvaire que d'escorter les nouveaux venus.

Je m'éxécute sans broncher, sentant son regard sur moi qui me surveille. La cellule est ouverte, tout simplement parce qu'un autre gardien s'y trouve. Il a l'air d'avoir amené un nouveau venu, un gamin, d'à peine quinze ans je dirais. Je salue du regard chacun d'entre eux, sortir un "bonjour" serait mal placé, car c'est une formule de politesse qui pour ma part se dit essentiellement lorsque tout va bien. C'est pas franchement le cas. Trois hommes habitent la cellule, je ne m'attarde pas sur eux, on ne dévisage pas les gens, encore moins en prison. L'un d'eux, un de mes co-détenus fait particulièrement grand, j'ai l'impression d'être une naine à côté. Le gamin blond doit à peu près faire ma taille, le gardien lui, n'a pas l'air aussi brutal que les autres que j'ai pu croiser.

J'arrive juste à temps pour entendre le nom du jeune homme qui me parait être un géant, mais quant à moi, étant peu bavarde de nature, je ne veux pas me présenter. Il le faut bien cependant, histoire de dire que je suis celle qui partagera leur cellule. Je me tourne alors vers le gardien et déclare mon matricule.

- 124511, Faustine Von Teshen, je viens d'arriver.

Je ne sais pas trop quoi faire ni quoi dire, et pour être honnête je m'en fiche. Alors je m'avance un peu plus dans le fond de la cellule, histoire de me mettre un peu en retrait, non sans faire un bref sourire à Shaft lorsque je passe à ses côtés. J'ai pas envie de paraître froide ni arrogante, la première impression est celle qui persiste toujours.

[pas de problèmes ^^ Par contre je préviens, Tobby devient un peu hargneux XD]

Citation :: "Et vous m'sieur c'est quoi votre nom?"

Le gus vient au passage de se dégager de son t-shirt… Eh oh, pas fou ! C'est peut-être parce que je suis un accro du feu, mais je trouve qu'il fait un peu frisquet, dans cette cellule… Je note néanmoins les multiples tatouages qui ornent son torse… Sympa. Mais j'préfère tout de même le mien. C'est drôle, mais je vois peu d'hommes portant un tatouage imposant sur la poitrine, comme moi. J'sais pas. C'est peut-être une mode ? C'est mieux sur le dos ? … Je suis out ?

Nah mais oh… Je pense à quoi, là… Je me ressaisis en pensant que je ne suis pas ici pour faire un catalogue des coquetteries des détenus. Bref… J'ai remarqué le détail avec lequel il a inspecté mon visage… Peut-être sait-il d'où je viens ? Hmm… En ce cas, je ne dois pas laisser de prise aux futures rumeurs… Et puis je sens que, à cause de ma goût pour le bavardage, je commence à passer pour un mec laxiste… Et le Ciel m'est témoin que ce n'est pas le cas… Si je suis ici, c'est pour éviter de passer du mauvais côté de la barrière, et pour m'amuser un peu avec…les détenus. Je reprends d'une voix où perce un ton plutôt provoquant…

Moi ? Viatscheslav…

Je laisse les sonorités de mon noms faire leur boulot. Depuis que j'ai quitté mon pays, rare sont les gens qui ont pu le prononcer correctement, et du premier coup…

Et le premier qui l'écorche, je fais de même avec lui…

Chpock. Les limites sont posées. Bon… Ecorcher, ce n'est pas vraiment mon style. Mais je pense que c'est suffisamment convainquant. Même si brûler à petit feu conviendrait plus à mes goûts disons…particuliers.

Bon… Mais si tu as besoin de mes…"services", c'est Tobias. Je suis très doué lorsque l'on me le demande gentiment…

Je joue avec la flamme de mon briquet d'un air éloquent. Je sens que mon petit côté…"taquin" reprend le dessus. J'ai à nouveau envie de m'amuser… Yay ! Je le complimente pourtant, sincèrement cette fois, sur son tatouage. J'aime ce qui est beau… Perfection, Parnasse… Ah ! Je défaille…

Sympa, ton tatouage. J'aime… Fais juste gaffe quand tu te dépoiles devant des détenus…ou des matons. T'es pas du tout mon genre, donc t'as rien à craindre de ma part… Mais y'en a qui se contrôlent moins que moi… Okay ? Et puis tu dois savoir quel type de crimes j'ai commis, vu ta tête…

Je lui fais un clin d'œil. Un peu, ouais, qu'il m'a calculé. Cela m'énerve un peu, tout de même… Pourquoi diantre avoir publié ma tronche dans ces foutus journaux ? Pour la discrétion et la tranquillité, on repassera… Ulcéré, je souffle sur ma flamme adorée… Je devrai être ferme pour ne pas me faire piétiner par les détenus qui l'apprendront... Je ricane doucement.

Citation :: -124511, Faustine Von Teshen, je viens d'arriver.

Aaaah-euh... De quoi ? Bordel ! Cela fait deux fois que je me laisse prendre aujourd'hui... Mais qu'est-ce qu'ils ont, les détenus, à me sauter dessus par derrière ? Enfin... Le mot est un peu fort. Cette jeune personne est arrivée tout en grâce et en délicatesse. Je ne m'étonne pas de ne pas l'avoir perçue plus tôt. La grignette nous examine tous les trois, avec un petit air de curiosité polie.

Je dois avouer que je fais de même... Enfin presque. J'avoue que je me suis arrêté à la couleur de ses cheveux... Roux. Comme une flamme sereine, sûre de son implaccable pérénité... Yay ! 'Faut que je me contrôle. Je deviens lyrique... Et sujet à mes "crises". J'ai toujours eu un problème avec les cheveux rouges... Ils évoquent implaccabblement chez moi le flamboiement d'une vague de feu... Et c'est dangereux. Voyez plutôt. Je n'ai été délicat ni avec ce Pyth, ni avec cette damoiselle que j'ai..."rencontrée" à la bibliothèque il y quelques jours...

Afin de détourner ma propre attention, je porte mon regard sur mon briquet, docilement éteint dans ma main mutilée. Je prends quelques secondes pour calmer mon imagination qui s'enflamme, s'ombrageant de cendres, rougeoyant de braises vives... Enfin, je me redresse, sec comme pas deux, et reprend de mon habituelle voix rauque aux accents slaves :

Soit. Vous êtes tous là... 'Manque plus que votre dernière copine. Elle devrait pas tarder. En attendant...

Je frappe un grand coup sur l'armoire de métal à mes côtés. Le choc résonne, le meuble vascille. Silence.

Ici, c'est pas les colonies de vacances... Alors on respecte le couvre-feu, on se la ferme, et on fait pas de conneries. Je le répète pour la damoiselle, les gardiens ont tous droits sur vous. Et vous n'avez aucun droit sur nous. C'est compris, les mioches ?

Invité

J'aperçoit que le gardien a remarqué que je venais de découvrir son identitée. Et aparemment il voulait pas que ça ce sache. Pas deproblème j'ai aucune envie de le dire. En plus je ne sais même plus quels crimes il avait commit. Enfin pour il me dit que son nom est Viatsch... QUOI?! Il peut pas le répeter j'ai rien compris. Bon je vais éviter de l'appeler par ce nom car je n'ai pas envie qu'il change mon nom. Bon il continue a jouer avec sa flamme. Et il me dit de faire gaffe quand je me déshabille. Je lui réponds poliment:

"Sans vouloir être vantard ni moqueur, ce serait déjà un peu dur quand on est plus petit que moi. Pour l'instant il n'y a que le gardien qui m'a accompagné qui est plus grand que moi... et je n'ai aucune envie qu'il y en ai d'autre."

Je continuais ainsi a discuter quand je vois une fille entrer, mais le gardien ne l'a pas vu pour l'instant. Elle se présente, OK c'est elle qui est dans la même cellule que nous. Elle m'adresse un sourire, je lui rend. Mais j'ai remarqué l'air...bizarre quand Tobias l'avait détaillé. Ouais il est quand même pas mal louche ce gardien. Bon il reprend son air et nous dit qu'on était tous là, a part notre dernier co-détenus. Ouais mais par contre... Il peut arreter de nous appeler par des pronoms Féminins! Puis tout a coup il change totalement, il donne un violent coup dans l'armoire et nous sort une sotre d'avertissemment en nous appelent Les MIOCHES! Non mais oh! Je lui réponds quand même:

"Ouais m'sieur, aucune envie de me refaire tatouer de force."

Et a cet instant je fixe le briquet. Je me retourne vers Faustine et me dirige vers elle. Quand même moindre des politesses je lui dis:

"Salut! Alors ça va?"

En même temps je lui avait serré la main, bah quoi je vais pas lui faire la bise non plus!

"T'as surement entendu mon nom, enfin bon je m'appelle Shaft."

Invité

Le gardien semble étrange d'un coup, son visage se ferme, son dos se raidit, fixant tour à tour son briquet et moi même. Mes cheveux peut-être je ne comprends pas... Je vais m'assoir sur l'un des lits, croisant les jambes, les bras tendus posés sur la couche dure comme de la pierre qui nous sers de matelas. En face de moi, sur l'autre lit, des uniformes de détenus, beurk quelle horreur, ils n'ont pas trouvé plus sombre ? On va finir par voir rien que mes cheveux, c'était déjà flagrant mais là... Heureusement que j'ai pas de tâches de rousseur. L'habillement, je le laisse pour plus tard, quand le gardien sera parti. Le grand jeune homme m'inspire confiance, encore heureux, j'ai eu de la chance de ne pas être tombée sur des détraqués. Le gardien prononce quelque chose d'une voix plus ferme, mais je l'écoute à moitié, cependant lorsqu'il frappe sur l'armoire, je ne peux m'empêcher de faire un léger sursaut de surprise, et je me tourne enfin vers lui. Et pour la première fois je m'aperçois qu'il lui manque le pouce gauche, mais je ne me fixe pas là dessus. Son ton semble glacial, l'aurais-je insulté sans le vouloir ?

Shaft parait détendu, très, et de bonne hummeur en plus. Tant mieux, parce que passer mes jours avec un dépressif, non merci. Il vient vers moi, confiant, et me tend la main. Il commence à se présenter, et je l'en remercie en un sourire et un hochement de tête, acceptant sa poignée de main. Mais pour ma part, je ne prononce pas un mot, je ne suis déjà pas très bavarde, mais en plus de cela je me vois mal me payer la discut face à un gardien prompt à des sautes d'humeur. Néanmoins je garde les paroles de Tobias à l'esprit. Qu'il nous appelle "les mioches", si il veut, mais ce rappel d'infériorité me fait sourire intérieurement. Pour que les gardiens nous rabachent sans cesse la même chose, c'est que quelque part ils adorent ce pouvoir qu'ils ont sur les prisonniers. A mon avis il ne s'agit que d'un complexe d'infériorité, qu'ils essuient en s'en prenant à des gens dont la société n'a plus rien à faire... Nous. Je lève les yeux au ciel, j'aurais du faire psy tiens...

Invité

J'ai comme l'impression d'avoir un air...trop détendu par rapport a la situation. Mais en même temps pourquoi dramatiser autant être détendu et ne pas chercher de problèmes. Je suis déjà assez content qu'elle accepte ma poignée de main. je lui sourit mais aparemment elle n'est pas très bavarde. Enfin bon pas garve je reste a coté d'elle et demande au gardien:

"Vous savez qui est notre dernier co-détenus ou pas?"

Et mon regard se pose sur le jeune homme. Bon comme j'aime pas les silence je décide de lui adresser la parole:

"Alors Jason pourquoi t'es là?"

Bah quoi? Tout les détenus qui arrivent a Sadismus sont mondialement connus alors je ne vois pas le problème. Puis je me tourne vers Faustine et je lui demande:

"Et toi?"

Oui je sais j'adore parler a plusieur personnes en même temps. Mais bon du moment que j'arrive a tout suivre moi je ne vois pas le problème.

Invité

Il est bavard le p'tit gars, mais j'aime bien, ça enlève un peu de l'austérité des lieux. J'espère seulement qu'il ne m'envoudra pas d'être aussi peu bavarde, mais aussi que le gardien ne lui tiendra pas rigueur de son débit de paroles. Il faut bien passer par là : décliner son crime après son identité, ou son matricule pour les gardiens. Je n'ai pas honte de ce que j'ai fait, je me revois fixer avec indifférence ces deux pourritures secoués de spasmes à terre, se tenant le ventre dans une contorsion de douleur. Cela devait être atroce et insupportable, sentir son estomac rongé par son propre liquide gastrique... Je le referais. C'est juste qu'en avançant ainsi mes délits, je me rends compte de ce que je suis devenue. J'étais destinée à une brillante carrière en tant que médecin, et me voici réduite au statut de criminelle abaissée au rang d'objet.

J'ai un regard qui se pose très brièvement sur le gardien, pour évaluer la situation, histoire de voir s'il s'est calmé ou pas, le laps de seconde durant lequel je l'observe ne suffit pas à le savoir. Tant pis, je me décide à quand même répondre à Shaft, les jambes toujours croisées. Peut être ai-je un air provocateur, j'en sais rien, mais c'est pas voulu. Juste que je ne vais pas restée figée comme un "i" sous prétexte que je viens d'arriver. Toujours montrer qu'on n'est pas amorphe dans cet univers calcéral, ou on se fait bouffer. Je m'affirme donc.

- Une douzaine de meurtres par empoisonnement.

Dont deux par pure défense, mais on s'en fout ici, ça vaut pas la peine d'entrer dans les détails. Je hausse les épaules, lui fait un sourire pour lui faire comprendre que malgré mon semi-silence, il ne me dérange pas. Puis je repose mes yeux sur ces tenues de détenus qui me font froid dans le dos quelque part. J'ai entendu les dires de ce jeune homme avant que j'entre dans la cellule, un voleur professionnel il me semble. Je fixe alors mes jambes, dont une posée sur l'autre fait de légers va et viens, ça me distrait... Je préfère laisser les deux hommes parler entre eux, j'ignore pourquoi. La fatigue peut être, ou le choc, j'en sais rien. Je ne me sens pas très bien, mais ne le fait pas savoir. Ca va passer, je suppose que tout le monde est passé par là.

Invité

Ouais bon je la dérange pas j'espère... Enfin bon j'attends patiemment la réponse et en attendant je regarde Tobias en essayant de me remémorer quels crimes il avait commis lui. Bon ça vient pas tant pis. J'écoute la réponse de Faustine et souris. Je lui réponds:

"Empoisonnement?! Mais c'est vachement classe ça. A ce qu'il praît ça ne laisse pas de trace c'est vrai?"

Et voilà mon petit air sadique revient. Enfin bon il en faut bien un peu pour arriver ici non? Je regarde les uniformes restant: trois T-shirt blanc, trois survetements noirs de taille moyenne. Oui bon c'est bon! Bon tout va bien pour l'instant. Je suis en train de me remémorer les articles de journaux sur les nouveaux arrivants a Sadismus quand... je me souviens d'un. Celui là particulièrement. Je ne fais pas attention a ses crimes mais a sa taille: 2 mètre et je sais plus combien de centimètres! Mince! Je dois pas le croiser celui là! Enfin bon je dis quand même:

"Pour moi ma spécialitée est le vol. Au début c'était pour avoir les moyens de vivres mais au bout d'un moment j'en ai eu marre des riches alors j'ai volé quelques trucs chez eux."

Par "trucs" je voulais dire, plateaux d'argents, statuettes d'or enfin bref des objets comme ça quoi! Je vais a nouveau m'allonger sur le lit et fixe le briquet du Viatscheslav...on dirait de l'argent. Et tout a coup j'ai une envie de le voler...NON! Mais ça va pas, je vais pas bien ou quoi?! C'est un coup a aller dans la salle d'isolement! J'essaye de détourner les yeux du briquet mais non rien a faire je le fixe toujours...