Mon "chez moi"

On m'avait conduite jusqu'à la cellule D. J'en compris que c'était mon nouveau "chez moi". On avait eu la délicatesse d'enlever mes menottes...J'en étais bien heureuse...Bon, puisque je ne suis pas la plus expressive ça ne devait pas se voir mais ça n'a pas d'importance. J'ai toujours eu l'habitude de ne pas laisser voir mes émotions...Ce fut pratique lors de mon arrestation. Le procès a duré bien longtemps car on était pas sûre de ma culpabilité...Mais me voilà malgré tout dans ce trou. Il avait dans la pièce une toilette qui sentait la merde et quatre lits. Aucun des lits n'étaient défait et il n'y avait rien pour me donner l'indice s'il y avait déjà quelqu'un avec qui j'allais partager ma cellule. À moins d'être tombé sur un maniac du ménage qui n'avait aucun bagage, je devais être seule. Je mis mon seul bagage, c'est à dire une petite boîte qui avait été soigneusement fouillé à mon arrivé, sur le lit du fond qui allait être maintenant mon lit. La boîte contient plusieurs livres, un ou deux crayons de cire (Ils avaient confisqué mes crayons à l'encre de peur que je m'en serve comme d'une arme) et plusieurs autres...

"Home, sweet home..."Dis-je avec un ton sarcastique

Je m'assis sur mon lit. Il est pas de tout confort...Pas très agréable. Je me demande quand j'aurais des colocataires...J'espère qu'ils ne seront pas trop chiant...J'ai pas trop envi d'avoir des envi de meurtres ces temps si...Mais qu'est-ce que je raconte? Je doit avoir de la fièvre...Moi? Ne pas avoir des envis de meurtres? Bien sûre je ne suis pas l'un de ces tueurs impulsifs...Je prépare tout d'avance...C'est ça qui m'a fait tenir longtemps et qui a rendu la police et la ville cinglé...Bon souvenir...

Nous fesons de notre mieux pour retrouver le meurtrier...Nous avons déjà plusieurs suspect que nous questionnons minusueusement un par un, disait la police...En fait, il ne savait absolument rien. Il me fesait tellement pitier que j'aurais pu me dénoncer moi-même pour leur laisser une chance...

Je sortis de ma boîte un crayon de cire, une feuille de papier et me mis à dessiner. Je ne savais pas d'avance ce que j'allais dessiné mais cela finit par prendre forme au bout de quelques temps. C'est un visage humain mais monstrueux à la fois. Le visage d'une femme. Elle a l'air triste mais pourtant elle sourit. Son regard est vide...Du sang coule de sa bouche...de ses yeux...

Un bruit se fit entendre, un bruit étrange mais qu'elle avait déjà entendu avant. C'était lui qui arrivait. C'était Kô.

Va-t'en dis-je dans un murmure inodible

Après mettre replongé dans la réalité, je jetta un coup d'oeil à mon dessin et le rangea dans la boîte ainsi que les crayons...Au même moment, quelqu'un entra dans ma cellule. Je lève la tête de mes affaires avec une certaine soudaineté. Une femme blonde venait d'entrer...Ma nouvelle colocataire? Il semblait bien. Je l'observe d'un regard distret déposé ses affaires sous un des lits...Elle garde un certain silence mais je doutes que ce soit de malaise. Peut-être, qu'elle n'était pas très bavarde. Tant mieux, je serais tranquille avec un peu de chance et elle aussi par la même occasion. Je dépose mes affaires sous mon lit à mon tour. Je m'allonge sur mon lit et regarde le plafond. Je finis par soupirer et briser le silence. Je regarde ma colloc du coin de l'oeil et j'adopte un ton sarcastique...

Alors de quoi te mérites-tu ce joli séjour payer à Sadismus? Belle vacances n'est-ce pas?

Je met mes deux mains derrière la tête...Le lit est bien loin d'être de tout confort mais c'était normal...Nous sommes quand même dans une prison. En attendant une quelquonc parole de la par de la blondinette je continu à regarder le plafond.

Elle ne parle pas celle-là. Je suis d'humeur détendu aujourd'hui...Je vais pas l'enmerder...Et venant à peine d'arriver, je voulais pas me chercher des enmerde...Enfin, pour le moment bien sûre...Ça ne durera pas eternellement. Je suis d'attitude passive mais ne reste que je suis en prison. Mais ma colloc ne semblait tou simplement pas de bonne humeur et c'est normal. Je gardes de mon sarcasme même dans ce genre de circonstance, mais je sais que cette situation n'est pas à prendre à la légère.

Je vois que tu es de mauvaise humeur...Mais il faudra bien t'y faire...On va être là tout les deux pour un bon moment...Mais si tu ne veux pas parler...Libre à toi...

Je prends encore mes affaires, sans débarquer de mon lit. Je prends un livres dans mes affaires et je le lis en silence toujours étendu sur mon lit. Le silence rend la cellule calme et paisible et dans ma lecture je peux un peu m'évader de l'endroit même si ce n'est pas pour debond. Je cherche encore à réfléchir si je conte m'évader un jour ou non? Le temps me le dirais. En attendant j'étais bien dans ma lecture.