Visionnage (terminé )

--> infirmerie.

Après avoir arpentée très longtemps les couloirs un peu pour m'assurer que tout allait bien je parvins à mon bureau. Le fait qu'un meurtre eut été commis dans ma prison m'avait un peu énervée, Fallait il que je tue moi même tous les détenus pour qu'il y ai un temps soit peu de paix dans ce monde ?! J'en toucherai deux mots à Nett lorsque j'y penserai, si il y avait encore des survivants à Sadismus c'est parce qu'elle me l'avait demandée sinon, si tout ne tenait qu'à moi, dès leur arrivée aux portes de la prison.
J'avais besoin de faire absolument tout le tour des lieux, pour m'apaiser premièrement et pour m'assurer que les autres gardiens sont bien là, eux ont vu que j'était bel et bien là, les vêtements recouverts de sang comme les mains et les avant bras ils pensaient que j'avais fait un tour dans la salle de torture pour m'amuser...Ah ! S'ils savaient !!
Je gagne donc mon bureau, toutes les cassettes des caméras de surveillance en main, j'en aurai sûrement pour un petit moment mais prenons le mal en patience pour pouvoir le faire ressurgir sur ceux coupables de ce crime. Et en visionnant ces cassettes peut être verrais je l'attitude de notre défunt gardien décrite par l'infirmière.
Je m'assois dans mon grand fauteuil de cuir noir, j'aime bien je me sens petite dedans, il m'englobe quasiment de hauteur et de largeur. Ainsi calée, les pieds croisés sur mon bureau je commence le visionnage. Des détenus en pleine parade amoureuse suivit de l'acte charnel en lui même yeark, j'accélère tous ces passage avec empressement. Deux pourritures tous criminels, coupable de meurtre, de viol en train de copuler, j'aurai pu en vomir si je n'avais pas ce sang froid qui me premettait de punir sans jamais regretter.
Interressant, une détenue très....avenante avec tout le monde Melle Clairval fricottait avec un gardien....hum j'aurai besoin d'éclaircir certains points après avoir jouée les omniprésentes dans la prison. Que de découvertes, des gens qui apprécient également la salle de torture etc...
Très intéressée je me plonge dans ce visionnage plein de révélations au point de me couper un instant du monde, n'entendant plus les bruits extérieurs.

Je regardais droit devant moi. J'étais effectivement résigner. Je pouvais à peine bouger, qu'est-ce que je pouvais faire contre ce gardien? Je baissais les yeux vers mes jambes. Si seulement je pouvais me lever. J'eu un mince sourire découragé, et qu'est-ce que je ferais? Me sauver? Non ce n'étais pas du tout mon genre.

Je relevais la tête. Je ne donnerais pas la satisfaction à personne de me laisser faire, d'abandonner. Bose pouvait bien aller se faire foutre, et ce foutu gardien aussi.

Je serrais la machoire. Malgré tout j'avais la crainte que Bose décide de me tuer ... Je n'avais jamais eu peur de mourir jusqu'à maintenant. Aujourd'hui j'avais une femme, des enfants que je voulais revoir. Je comprennais ce qui me poussais à rester en vie, et ce n'était rien d'autre qu'eux.

Je fixais la porte. Attendant qu'elle s'ouvre. S'avait t'elle à l'heure qu'il était, que j'étais le meurtrier de Steve? Si ce n'était pas le cas. Pythagoras allait t'il lui dire? Certainement, qu'est-ce qu'il lui dirait sinon?

Immobile comme une statut de glace, avachie dans mon grand fauteuil, pieds sur la table j'aurai pu paraitre de quelqu'un de très décontractée...Si je n'étais imbibée de sang j'aurai persque pu être crédible !! M'enfin qu'importe, je n'avais besoin de faire des civilités aux détenus manquerait plus que ça !!
En tout cas le contenu de ces vidéos m'enseignaient tellement sur mes petits captifs mais aussi sur les gardiens....Je devrai en reprendre certain une fois le visionnage terminé mais pour le moment mon attention se portait sur les vidéos de Steeve dont j'avais eu une faible description. Un léger bruit me tire petit à petit de mon immobilité...Frappait-on à la porte?
Je me redresse sans pour autant bouger mes jambes de mon bureau, je ne redresse que mon buste par l'interrogation.

- Entrez....

Je pose mon coude gauche sur l'accoudoir et soutien légèrement mon visage de ma main, mes yeux toujours rivés vers la télévision passant depuis quelques heures les vidéos de Sadismus.

Je croise les bras en écoutant le gardien parler. J'ouvre un peu la bouche lorsqu'il lui dit tout bonnement que je lui avait avoué avoir tué un gardien. Je fronçe les sourcils. Enfin, peut-être qu'elle déciderait d'être plus gentille puisque j'avais sois disant avoué. ... Peut-importe ...

Je fixe Bose dans les yeux. Je crois que je n'avais pas peur d'elle, mais plutot de ses réactions. Elle n'avait fait que me trouver dans la salle de torture et elle avait bien essayé de me faire je ne sais quoi. Maintenant que j'avais tué l'un de ses gardiens, qu'est-ce qu'elle me ferait.

Je ne disais rien. Je n'avais rien à dire. Je ne faisais qu'écouter et attendre. Malgré que je n'avais qu'une seule envie et c'était de tuer tout le monde dans cette piece. J'étais tout de même un tueur. Colérique, impatient et impulsif de surquoit.

Mais je n'étais pas stupide, enfin je l'étais parfois. Mais maintenant je n'allais pas sauter sur deux personnes armées, bien plus fortes que moi physiquement (puisque j'étais bien blessé en ce moment ...) Je n'avais pas le dessus, et pas du tout.

Il fallut que le gardien nomme le Duc du Luxembourg pour que je bouge mon regard gris vers lui. Arquant en sourcil je ne répondit guère de suite.

- Mais je vous en prie, j'ai répondu à la faveur du Duc qui, je suis sure, a envoyé ici une personne fort compétente.

Je redirige mon regard vers l'ecran, j'avais vu monsieur Hyde à ses cotés dans un fauteuil roulant. Ce qui lui était arrivé m'était bien égal, j'aurai été à la place du gardien je l'aurai laissé se déplacer tout seul.
Dès les premiers mots de la phrase de Mr de La Flaam je lève un regard interessé vers lui et à la fin de sa phrase je regard Hyde, faisant comme une sorte de blocage sur sa personne. L'un de mes pieds sur la table tappa violement sur le magnétoscope qui s'arrêta de visionner dans un fracas fort et brutal.
Ramenant mes jambes au sol, je pose mes deux mains sur mon bureau pour me relever doucement et l'air menaçant

- Je vous demande pardon ?

Rapidement je donnais un coup sur sa main pour la chasser. J'étais furieux. Si bose semblait bouillir sur place, j'étais dans le même état. À force de ne rien pouvoir faire, j'allais devenir fou dans cette foutue prison. Je vins pour dire quelque chose mais il dit avant moi:

"Il m'a parlé de menaces sur sa famille et d'autres choses qu'il ne voulait pas dire. Par contre, il a pour le moment perdu trop de sang pour pouvoir subir une autre séance. Il perdrait connaissance trop vite."


Je fronce les sourcils, une minute il me descendait totalement, et l'autre il me venait presque en aide. Jen e cernais vraiment pas ce gardien. Mais de toute façon j'étais beaucoup trop en colère pour voir la moindre gentilesse là dedans. Je dis rapidement d'un ton cinglant:

-J'ai pris un malin plaisir à tuer le gardien ... croyez moi

Je fixais Bose dans les yeux. Je poursuivis en disant:

-Il a tellement souffert ...

Ce n'étais tellement pas mon genre de faire ça. Mais je savais que ce genre de chose la faisait réagir. Il n'avait même pas souffert, je l'avais tué d,un coup et il était mort rapidement. Mais la seule chose que je pouvais faire en ce moment c'était parler, et evidement les seules chose que je disais ne pouvaient être que des conneries ...

Le gardien m'explique ce qu'il a précédemment annoncé, je l'écoute sans un bruit. J'arque un sourcil avec un sourire en coin, oh il veut apprendre ?! Voilà bien la première fois qu'on souhaite me voir à l'oeuvre, d'habitude on est très vite dégouté de mes pratiques....dépecer un homme en commençant par les jambes en avait marqué plus d'un...m'enfin.
Reportant mon attention sur Hyde j'écoute ce que me dit de La Flaam, il me parle d'une famille menaçée....je zappe complètement ce passage, les histoires de famille ne m'interesse guère, je n'en ai rien à faire mais alors rien du tout !!
Hyde ose faire entendre sa voix putride de criminel, fronçant d'abord les sourcil un large sourire apparait sur mes lèvres, tout doucement avant de bondir, d'un coup vif et souple, au dessus de mon bureau pour attérire sur le détenu. Evidemment le fauteuil se renverse et je me retrouve avec un genoux sur la cage thoracique de Hyde, l'autre maintenant un de ses bras au sol.

- Oh il a souffert ? Cette gentille infirmière m'aurait elle mentit ??

Appuyant un peu plus mon genoux contre ses poumons je souris encore.

- Moi aussi je vais prendre un malin plaisir avec vous monsieur Hyde. Si vous avez des dernières volontés allez y mais aucune ne sera réalisée...les volontés n'existent pas pour les détenus, elles sont réservées au gens moins pourris que vous !

Je perds totalement le souffle lorsqu’elle me fait tomber en bas de ma chaise. Et elle ne perd pas de temps, elle s’appuie bien sur ma cage thoracique. Je retiens bien difficilement un gémissement. Ho oui, je savais qu’elle s’amuserait. Je n’en doutais pas une minute. Et je ne lui donnerais pas le plaisir de lui montrer que je souffrais, ou que j’étais déjà beaucoup trop faible pour me défendre.

-Votre gentille infirmière à été frappée et humiliée par ce gardien ... Je doute qu’elle ai envie d’être mêlée à cette histoire! Dis-je d’une voix que je voulais forte mais qui se perdit un peu dans mon manque de souffle.

Je tentais de bouger un peu, mais qu’est ce que je pouvais faire?? Je me mis à rire nerveusement, c’était tellement pathétique, j’avais une main de casser et l’autre j’avais un doigt et la main n’était pas également dans un bel état. Je parvenais à peine à me tenir debout. Je dis en riant toujours un peu :

-Vous ne voudriez pas attendre que je sois en état de me faire torturer? Vous risquez de ne pas vous amusez bien longtemps!

Je donnais des petits coups pour me dégager, mais sans grand succès. Je voulais qu’elle voit que même dans cet état je ne laisserais pas tomber et qu’elle ne me marcherait pas dessus ...

- Pour l'infirmière ne vous inquiétez pas, je n'ai pas fini le visionnage mais je regarderai l'épisode de la laverie vu que vous y êtes...Je verrai bien par la suite.

Il se met à rire nerveusement, mon dieu, le rire du dépouillé....celui qui n'a rien d'autre pour se défendre que son rire ou sa voix ou encore son regard. J'arque un sourcil, franchement amusé, attendre qu'il soit en état ? Mon index et mon pouce viennent pincer sa joue comme le font les grands mère, fort et bougeant le visage en disant " comme il est mignon". Sauf que là je ne parle pas le même langage que ces ancêtres. Lui pincant donc la joue je prend un air faussement compatissant

- Oh le pov petit Carl est pas en état ? Pauvre enfant !!

Ma voix commence à devenir un peu plus sadique et mon regard perçant et dur.

- Oh mais petit Carl ne sera jamais en état je crois, je serai trop occupée à lui passer dessus. Puis torturer une loque ce peut être mignon.

Me penchant à son oreille je lui murmure

- T'en fais pas on ira tout doucement, petit à petit en commençant par le bas comme ça l'information de la douleur mettra du temps à parvenir à la noisette qui te sers de matière grise.

Je me redresse avec un sourire, tappotant sa joue, tappote plus digne de la mini gifle qu'autre chose. Je me tourne vers le gardien, ignorant la chose que je tiens sous moi immobile mais lui offrant un peu de quoi resprirer.

- Comment se porte ce cher Grand Duc ?

Je reste silencieux, perdant mon sourire. Qu'elle horrible personne. Moi même je n'étais certainement pas aussi sadique qu'elle. Non, je n'étais même pas sadique. Moi je tuais d'un coup et c'était terminé. J'écoute sont petit discours en silence, haussant les sourcils un peu plus haut à chaque phrase. Je sentais que je ne passerais réellement pas un bon moment, et je doutais que ce ne soit qu'une simple impression.

Lorsqu'elle s'adresse au gardien, j'écoute la conversation, mais mes yeux sont fixé sur sa ceinture. Dieu que je vendrais mon ame pour une arme. Pour une seule petite balle dans la tête de cette femme. Je fermais les yeux, tentant simplement de reprendre quelques forces, j'avais toujours la tête qui me tournais, mais le sang que Pythagoras m'avais redonné me faisais du bien, et je savais que maintenant, tout ce que me servirais ce sang, c'était à souffrir plus longtemps ...

J'étais un peu plus éveillé. mais toujours inquiet, cette attente me rendais fou ...

Je prends le temps de regarder ce gardien cette fois ci, à son arrivée j'étais un peu plus occupée à bondir sur Hyde que de détailler cet employé apparemment envoyé par le Duc. J'aime bien le personnage qu'il inspire, de plus s'il me mène ainsi ce détenu c'est qu'il doit partager des pulsions sadiques similaires aux miennes....Ah ! ce Duc ! Inutil de se demander pourquoi il aimait bien Sadismus je suis sure qu'il aurait aimé faire un petit tour dans les salles de tortures....
M'enfin, le fait est que j'avais en face de moi un envoyé du Duc qui était apparemment son amant et souffre douleur...Pourquoi pas après tout ?

- Un autre amant ? Hum cela m'étonnerai, pour ce qui est de quelqu'un à torturer nous pourrions le faire venir pour qu'il visite la salle de torture et les détenus...N'est ce pas monsieur Hyde ?

Je tapotte assez fortement sa joue comme auparavant avec un sourire, comme on le fait à un chien pour dire " brave bête" mais au chien, c'est du bien qu'on lui veut.

- Vous devez vous ennuyer sans le Duc....Que diriez vous de m'accompagner aux sous sols pour tester les instruments de la seconde guerre mondiale laissées par les nazis ?

Je reste sur Hyde, impassible, prendre un café durant cette conversation m'aurait bien tentée mais le fait était que j'avais un homme au souffle coupé sous mon genoux...Enfin un homme....Un criminel et donc une pourriture de l'humanité

Je sentais la pression monter, et plus le temps passait plus ce que j’entendais me donnais le tournis. Comment pouvais t’ont agir d’une telle façon et être sain d’esprit? Je n’étais peut-être pas bien placé pour parler comme ça, puisque j’avais fait d’innombrables meurtres. Mais ces deux là me donnais froid dans le dos et je n’étais pas facilement effroyable.

-Parce que vous croyez que ce que vous faites ne sont pas des crimes? Dis-je d’une voix sèche.

Je n’aurais pas dû parler et je le sais. Mais ils me rendaient fou! Torturer des gens, les rendres psychologiquement malade ... N’étais-ce pas un crime? Je poursuivis en disant rapidement, avant que la directrice décide de m’empêcher de parler :

-Tient, parlons encore de votre gardien, que j’ai si gentiment assassiné ... Il prenait un malin plaisir à faire souffrir tout ce qu’il trouvait ...

Il s’en prenait bien à moi, mais c’était le passage que j’évitais de trop parler, j’avais beaucoup d’honneur et ce qu’il m’avait fait me dépassais totalement. Je me gardais bien d’en parler, et personne ne le saurait jamais. Je poursuivis rapidement :

-Il a violé une jeune femme qui était au trou depuis une semaine ... Puisque vos gentils gardiens l’avaient oublié là.

Je me taisais ensuite. Je n’étais pas quelqu’un qui aimait beaucoup parler, et je ne disais pas vraiment les choses comme je voulais qu’elles sortent. J’aurais aimé donner plus de détail mais je ne savais pas comment le dire. Mais enfin! Violer une jeune femme, qui de surcroît était totalement sans défense ...

-Pour qu’un prisonnier trouve vos agissement dégoûtant ... Vous devriez peut-être vous poser plus de question ... Dis-je d’une voix froide.

J'écoute tranquillement le gardien, évidemment s'ils étaient amants ils ne feraient pas grand chose de plus que partager des plaisirs charnels. Ceci est nettement compréhensible, ils ne se sont vu depuis longtemps et leur premier instant seul se transformerai en opportunité pour s'offrir l'un à l'autre. Comme c'est adorable...monsieur de La Flaam l'est également, maintenant que j'ai levé les yeux sur lui pour engager une conversation afni d'ignorer Hyde j'ai eu le temps de voir chacun de ses détails.
Il me demande alors si les vieilles chambres à gaz sont encore fonctionnelles. Evidemment que non, on ne me vend pas le gaz suffisant pour cela de peur que je fasse des exécutions de masse....Avant que je puisse répondre quoi que ce soit l'espèce de chose que je tenais plaquée au sol se mit à débiter des phrases pour moi dénudées de sens. Je baisse mon regard sur lui et arque un sourcil, lorsqu'il finit de baver ces propos inutil je vois le gardien lui tirer les cheveux pour lui répondre un argument qui me surprend un peu. Avant de dire quoi que ce soit j'envoi une gifle phénoménale sur la joue de Hyde dont le bruit se met à résonneer dans mon bureau

- Interrompre une conversation est mal poli, vous avez donc toujours été aussi primitif Hyde ?

Je souris à de La Flaam qui le tien fermement, j'aime les jeunes hommes entreprenant comme cela...Je me penche un peu au dessus du détenu avec un petit sourire

- Un viol ? Monsieurs Hyde aurait il des pulsions homosexuelles refoulées ? Je me demande ce que notre défunt gardien a pu vous trouver....

Me redressant je prend un air détaché, tranquille

- Pour ce qui est des crimes dont vous nous accusez sachez qu'ici c'est ma loi qui prône et la définition du crime prend une toute autre empleur. De deux si notre défunt gardien torturait les créature putrides que vous êtes je n'ai rien à lui reprocher vous n'avez que ce que vous méritez en tant que criminels. De trois si une jeune femme a été violée au trou c'est bien qu'elle était assez stupide pour s'y faire enfermer, si elle y a été enfermée c'est qu'elle a été une très vilaine demoiselle et qu'il fallait la punir. Et pour finir monsieur Hyde Je m'en tappe de ce que pense les prisonniers surtout vous !

Je croise les bras sur ma poitrine, mes genoux s'occupant à le laisser en ma possession et celle de de La Flaam. J'avais parlé au détenu comme à un gamin pour qu'il comprenne ce que je raconte pensant son cerveau vraiment limité pour oser me provoquer une deuxième fois.

- Vous voyez moi aussi je peux débiter pleins de beaux discours ! Quand aux chambres à gaz je ne peux satisfaire vos pulsions mon cher mais sachez que j'aime à chauffer la prison par les fours crématoires...

Annonçais je à l'intention du gardien

Lorsque le gardien me tira les cheveux, je bougeais un peu mon bras de libre. Mais je ne fis rien. Je savais que je ne pouvais rien faire et malgré mon impulsivité je n’étais pas stupide au point de me faire tuer parce que j’ai tenté des manœuvres impossibles dans mon état. Je pose mon regard dans le sien. Je ne baisse pas les yeux. Mais lorsqu’il évoque le viol, j’ai beaucoup de difficulté à me retenir. Je serre les dents et je vins pour dire quelque chose, que je reçois une gifle monumentale sur la joue. ... Je ne l’avais pas vu venir celle-là, et elle n’était pas agréable.

Je ferme les yeux quelques instants et je bouge un peu la mâchoire, je me retiens d’ajouter quoi que ce soit. De toute façon, réfuter le fait que Steve m’est violé serait pratiquement l’avouer. Le silence est ma meilleure arme en ce moment.

-Un viol ? Monsieur Hyde aurait il des pulsions homosexuelles refoulées ? Je me demande ce que notre défunt gardien a pu vous trouver....

Je plisse un peu le nez, réagir, je ne devais pas. Mais j’en étais malheureusement incapable, même dans cette position grave d’infériorité évidente ...

-Il me trouvait agressif je crois ... Chacun ses goûts ... Dis-je d’une voix de plus en plus agressive.

Et puis soudainement, vers la fin de ma phrase, je donnais un coup avec ma poitrine. Pour faire lâcher prise à la directrice. Il semblait qu’elle ne s’attendait pas à ça, mais j’avais réussis à la déstabiliser. Rapidement je recul vers le mur, pour ne plus être à sa portée. Pour la première fois dans ma vie je n’avais qu’une seule envie. Foutre le camp sans demander mon reste. Est-ce que j’étais trop orgueilleux pour faire ça? Je n’en savais rien. Mais de toute façon Pythagoras bloquait l’entrée et je n’avais rien pour me débarrasser de lui, je n’avais même pas essayé de me lever. J’avais un peu plus d’énergie. Certainement un petit coup d’adrénaline.

Je restais silencieux. Appuyé contre le mur. Je ne savais plus quoi faire. Comment me défendre face à ses deux là. Je regarde un peu autour de moi et je vois une lampe. Je l’attrape rapidement et j’enlève l’abat-jour. C’était pathétique, mais de ne rien avoir pour me défendre me rendait malade. Je le tenais fermement, me crispant en sentant la douleur à mes mains. J’avais une main de brisée, j’avais tendance à l’oublier.

Je gardais la lampe devant moi, comme pour les dissuader de m’approcher. Mais je savais qu’ils avaient des armes. Mais je n’en savais rien, je devais au moins me persuadé d’avoir tenté quelque chose ...


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Je sentais Hyde gigoter sous mes genoux, Oh la barbe il ne se tiendra donc jamais tranquille ? Il répond à ce que je dis sur les goûts de Stevenson....Mais lui ai je demandé une réponse ? C'était seulement une question oratoire...Oh mais oui ! Il ne doit savoir ce que c'est !!
Il me donne un coup de poitrine, j'ai tellement la flemme d'exercer une pression avec mes genoux pour lui briser une cote que je le laisse filer..De toute façon il n'ira guère loin, puis j'aime le voir comme une pauvre bête blessée qui n'a que la folie dans les yeux...Et pas que dans les yeux apparemment vu qu'il s'empare d'une lampe pour s'en servir comme arme de défense. J'éclate de rire quelques instants avec dédain et moquerie : mais d'où il sortait celui là ??
De La Flaam me tend une main de gentlemen que j'accepte bien volontier, je me relève donc et me positionne à ses cotés regardant sa réaction, hum pas mal le revolver.
Pour ce qui est des fours je me contente de sourire et d'acquiesser les yeux brillants d'idées.

- Oh vous lui avez déjà fait exploser quelques choses dans les mains ?

Je m'avance à coté de lui et pose ma main droite sur son poingnet pour qu'il l'abaisse.

- Permettez que je m'en amuse aussi...

Lui dis je avec un sourire avant d'exercer avec mon poignet gauche un mouvement souple et sec. Lorsqu'il m'avait gentiement aidé à me relever, je n'avais pas manqué de prendre en main mon fouet toujours enroulé autour de ma taille. Et sans quitter le gardien des yeux j'entend la lampe exploser entre les mains de Hyde par le coup de fouet que j'y ai porté.

- Je n'y tenais guère, et puis les fours nous feront un peu de lumière grâce à un grand feu !

Je tourne mon regard vers Hyde et le regarde avec pitié

- Vous comptez rester ainsi longtemps ?

Je ne réagis pas lorsque Pythagoras me menace de faire exploser la lampe. Je ne laisserais pas tomber de mon propre gré tout ce qui peut me servir d’arme. Même si ce n’est qu’une chose le moindrement utile. Je fronce les sourcils lorsque Bose décide de s’en charger. En la voyant sortir son fouet je ne bouge pas. Mais juste avant qu’elle ne fasse exploser la lampe je parvis à me protéger les yeux. Je lance un regard dépité à ce qui me reste dans les mains, ce qui veut dire, pas grand-chose.

-Vous êtes malades ... Dis-je d’une voix basse.

Je finis par me relever debout. Avec peine. J’en avais assez de ne pas être à leur hauteur. Par contre je ne bougeais pas. Je restais dans mon coin le plus loin possible d’eux. Secouant doucement la tête d’un air découragé. Je ne pouvais rien faire pour me sortir de cette situation. Je crois que depuis mon arrivé en prison, je n’avais pas arrêté une fois de me battre, je n’avais pas baissé les bras. Mais maintenant j’étais épuisé. Il n’y avait aucune justice, et si j’avais cru un instant m’en sortir avec l’appui de l’infirmière, et bien, c’était stupide. J’aurais dû garder le couteau depuis le début.

-Vous avez vraiment le droit de torturer les gens? Demandais-je d’une voix plus forte.

Je croisais les bras. Je ne voulais que ralentir les choses, reprendre un peu plus de forces avant de me faire torturer. Si au moins j’avais la possibilité de me défendre un peu.

-Il n’y a pas un moyen de vous créer des ennuies? Demandais-je avec un petit sourire, qui je dois dire devait paraître assez faux.

C’était évident qu’ils n’avaient pas le droit de torturer les gens. Mais qui s’intéressait à ça? Personne. De toute façon nous étions des tueurs. J’avais tué des dizaines de personnes. Mais je préférais certainement mourir que de me faire humilier de la sorte, et c’était pour cela que Bose ne nous tuais pas ...

"Oui, une seringue, à l'infirmerie... Il n'était pas vraiment motivé pour venir vous voir..."

Un sourire amusé se dessine sur mon visage, mais ce souvenir ne m'amuse pas... DU TOUT !

Puis elle baisse mon arme et attaque Carl d'un coup de fouet. Je recule doucement, allant jusqu'à m'appuyer contre la porte du bureau. J'ai un mauvais souvenir avec un fouet... Un TRES mauvais souvenir... Il faudrait d'ailleurs que j'en parle à la directrice, je suis sure que cette Sonya ou Syanna - quelque chose comme ça - aurait des ennuis...

Puis les questions de Carl me font littéralement rire. Le droit de torturer les prisonniers ? Mais je suis justement ici pous ça ! Je me calme puis le regarde avec un air méprisant:

"Nous avons déjà répondu à cette question Carl... Mais il ne semble qu'il va falloir répeter une deuxième fois... Ici, c'est la loi de Mademoiselle Wächterin qui fait foi... Et justement, comme moi, elle aime torturer les prisonniers... Quant à nous causer des ennuis... Oublirais-tu que Sadismus est cautionné par les plus grands chefs d'état d'Europe et d'ailleurs ?"

Et s'il savait comment sont ces chefs d'état... C'est le Duc qui m'a innitié à la torture... Et son plus grand amusement, ce sont ses petites "soirées mondaines" où il invite les dirigeants des pays voisins... C'est fou comme le pouvoir fait perdre la tête aux gens... Il initie ces élus - puisqu'ils ne sont pas chefs d'état à vie, ils tournent - à la torture... Et il aiment ! Oh ! Tiens, à propos de soirée...

"Au fait, j'allais oublier, si vous êtes libre, le Grand Duc organise une soirée dans quinze jours... Une soirée comme celles où vous étiez la dernière fois..."

Je lui fait un sourire entendu. Puis je sors une cigarette que je coince entre mes lèvres sans pour autant l'allumer.

[Voilà, désolée de vous avoir fait attendre]

- Cela est parfaitement compréhensible...

Répondis je au gardien

- Je crois que personne n'est motivé pour venir me voir.

Chose vraie, il est rare qu'on me fasse visite pour le plaisir car je n'en reçoit jamais.
Il se déplace doucement vers la porte, j'en ignore la raison mais qu'importe ? J'enroule de nouveau mon fouet autour de ma taille et pose les mains sur mes hanches regardant Hyde avec un de pitié. Il ne lui reste décidément que les mots pour se défendre...
Heureusement de La Flaam répond à ma place...Je suis fatiguée de toujours devoir répéter que Oui j'ai tous les droits, Oui les prisonniers ne sont rien, Oui je veux les réduire à néant, en chair à paté, les détruire, les écraser, les irradier !!
Laissant le gardien répondre, je continu à regarder Hyde en pensant à ce que je pourrais bien lui faire subir avec le plus grand des plaisir....De La Flaam s'adressa soudain à moi, je détourne mes yeux du détenu pour les poser sur lui avec un sourire.

- Oh mais bien sur, ce sera avec plaisir, je serai ravie de revoir ce cher Duc.

Oh oui je me souviens très bien de quel genre de soirée il s'agit....

- Vous y serez j'imagine ?