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| Émile Louis | |
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Maybeth 9130 Psycho logue/tique
Nombre de messages : 6312 Age : 34 Localisation : En boule sous mon bureau en train d'égrener un chapelet... Date d'inscription : 17/11/2006
| Sujet: Émile Louis Jeu 12 Avr - 15:59 | |
| En 1934, il naît le 21 janvier à Pontigny (à 25km au nord-est d'Auxerre) dans l'Yonne. Il est abandonné par ses parents au cours des premiers jours de sa vie et pris en charge par la DDASS.
Il est adopté par un père artisan maçon, fossoyeur. Il apprend à 14 ans que ses parents nourriciers ne sont pas ses vrais parents. Elève moyen, il obtient son certificat d'études.
En 1952, âgé de 18 ans, il s’engage dans la Légion étrangère et participe à la guerre d'Indochine pendant deux ans où il est affecté dans la marine en tant que transport de soldats tués au front. Il revient d'Indochine française à la fin de la guerre en héros avec plusieurs décorations militaires.
En 1954, âgé de 20 ans, il épouse Chantal Delagneau avec qui, il à deux filles Marilyne et Manoèle, et deux fils Fabien et Fabrice. Ils vivent à Villefargeau à 7 km à l'ouest d'Auxerre. Son épouse dit de lui qu'il était un homme à double personnalité, gentil et attentionné et méchant et cruel.
Il est employé à la base militaire de Varennes dans l'Yonne puis devient chauffeur d'autobus de ramassage scolaire pour la société " Les rapides de Bourgogne " où il rencontre ses sept jeunes futures victimes.
Il se sépare de son épouse en 1978 après 24 ans d'union " car elle n’était pas portée sur le sexe " et vit avec Gilberte Binoche Lemérorel ... qui finit par être portée disparue.
En 1984, il s'installe à Draguignan dans le Var après avoir purgé une peine de quatre ans de réclusion pour attentat à la pudeur où il trouve un emploi dans une entreprise de pompes funèbres.
En 1992, en avril, il épouse en secondes noces, Chantal Paradis à Draguignan après une nouvelle condamnation à cinq ans de détention. Elle est en proie à la dépression après son premier divorce.
Il prend sa retraite à Draguignan
Adolescent, il séjourne dans un centre de délinquance en Saône-et-Loire où il est violé.
En 1981, en décembre, Emile Louis est inculpé et mis en examen pour le meurtre de Sylvianne Lesage, 23 ans, élevée par la concubine d’Emile Louis, dont le corps est retrouvé a Rouvray (à 25km au nord est d'Auxerre) là où Emile Louis à l'habitude d'aller à la pêche. Il est condamné à 4 ans de prison puis bénéficie d'un non-lieu est libéré de prison en février 1984.
En 1983, le 17 mars, il est condamné par le Tribunal correctionnel d’Auxerre pour attentat à la pudeur sur mineure de moins de 15 ans par personne ayant autorité. Il est condamné à 4 ans de prison.
En 1983, Claude et Monique Dunand des amis d'Emile Louis, sont inculpés et condamnés pour un commerce proxénéte sadomasochiste barbare à Appoigny à 10km au nord-ouest d'Auxerre avec de nombreuses jeunes filles et femmes issues de la DDASS. Leur réseau de clientèle serait étendue jusque dans les milieux importants d'Auxerre...
En 1984, le gendarme Christian Jambert (enfant de la DDASS) chargé de l'enquête de " l'affaire des disparues de l’Yonne " adresse au parquet d’Auxerre un rapport qui met en cause Emile Louis et des réseaux proxénètes sado-masochiste de l'Yonne qui exploitent les filles de la DDASS. Sept viols et assassinats commis à Auxerre et aux environs entre 1975 et 1979 sur des jeunes femmes de la DDASS déficientes mentales légères âgées de 16 à 22 ans. Le procureur de la République René Meyer à qui le gendarme Jambert remit son rapport n'ouvre pas d'information pour manque de preuves et demande informellement au gendarme de poursuivre l'enquête. Le rapport est égaré. Le gendarme se suicide sans explications officielles des suites d'une longue dépression excédé de ne pas être pris au sérieux dans l'affaire Emile Louis en août 1997. Un second rapport d'expertise après inumation conclu à l'assassinat du gendarme Adjudant-chef.
En 1989, Pierre Charrier, le directeur du centre de la DDASS d'Auxerre d'où viennent les sept jeunes filles est pris en flagrant délit à l'arrière d'une voiture en compagnie d'une handicapée de 22 ans dont il abuse sexuellement. Il explique qu'il aurait ainsi permis à la jeune femme de " s'épanouir affectivement ... " Il est condamné à six ans de prison ferme.
En 1989, le 23 novembre, Emile Louis qui est partie vivre à Draguignan dans le sud de la France est condamné par le Tribunal correctionnel de Draguignan à 5 ans de prison dont 1 an de sursis et 3 ans de mises à l’épreuve, pour attentat à la pudeur commis avec violence. Il est libéré le 18 avril 1992.
En 1996, le 3 juillet, " l’association de défense des handicapés de l’Yonne " dépose une plainte au juge d'instruction Benoït Lewandowski pour enlèvement et séquestration dans " l'affaire des disparues de l’Yonne. ". Les juge d'instruction et Procureur de la République refusent la réouverture du dossier en février 1997 pour prescription, l'affaire étant ancienne de plus de 15 ans. (En droit français, un crime est prescrit au bout de dix ans).
Les familles de victimes décident d'ultra médiatiser l'affaire en écrivant à l'émission Perdu de vue de TF1 animé par Jacques Pradel. Ce dernier prend à cœur cette affaire et saisi l'occasion de faire monter son audimat en utilisant son émission pour recueillir des témoignages et jouer les journalites d'investiguation et faire bouger la Justice. Il publie un livre Disparues de l'Yonne - la 8e victime aux Edition Michel Lafont en 2005 (Résumé)
En 2000, le 12 décembre, Emile Louis est placé en garde à vue après avoir avoué avoir tué les sept disparues de l'Yonne à des enquêteurs. Deux corps de victimes identifiées sont retrouvés aux endroits qu'il a indiqué dont celui de Jacqueline Weis, une jeune fille de la DDASS qui à vécu chez lui à titre de famille d'accueil et celui de Madeleine Dejust une de ses maîtresses. Puis il se rétracte, nie et clame son innocence et explique avoir raconté n'importe quoi en pensant que les faits étaient prescrits. L’affaire est alors particulièrement complexe car les jeunes femmes sont portées disparues depuis 20 ans. Le 13 décembre, Chantal Paradis, la seconde épouse d'Émile Louis porte plainte contre lui à Draguignan pour viol et tortures horribles après qu'il l'ai drogué aux médicaments entre 1992 et 1995 ainsi que sur sa fille Karine issue de son premier mariage, alors âgée de 14 ans. (Karine a déposé plainte en janvier 2000 contre son beau-père pour agressions sexuelles). Emile Louis reconnaît les faits devant les enquêteurs puis nie tout en bloc et clame son innocence. Il est écroué le 14 décembre.
En 2004, le 26 mars, il est condamné en première instance à 20 ans de réclusion, assortie d’une période de sûreté des deux tiers par le Tribunal correctionnel de Draguignan pour viols avec actes de torture et de barbarie sur sa seconde épouse et viols sur sa belle-fille, commis à Draguignan au début des années 1990.
En 2004, le 17 novembre, la meilleure amie de Jacqueline Weis, une des disparues de l'Yonne affirme que Jacqueline Weis enfant de la DDASS subissait des sévices par Emile Louis, chez qui elle vivait à titre de famille d’accueil à Villefargeau. Son corps est retrouvé le 4 janvier 2001 à Rouvray à l'endroit avoué par l’accusé. Il se rétracte immédiatement après ses aveux.
En 2004, le 23 novembre, Emile Louis reconnaît le viol et la séquestration d'Anne-Marie Ziegler rencontrée au milieu des années 1980. Ils étaient voisins de mobile-home dans un camping du Var. Elle n’a pas porté plainte de peur qu’il ne s’en prenne à ses trois enfants.
En 2004, le 25 novembre, il est condamné en première instance par la cour d’assises de l'Yonne à l'âge de 66 ans à la réclusion criminelle à perpétuité avec peine de sûreté de 18 ans (la peine maximale) après onze ans de procédures judiciaire pour meurtre des sept viols et assassinats de l'affaire des disparues de l’Yonne. Il est également condamné à verser 60 000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral pour les enfants de Bernadette Lemoine et Françoise Lemoine, 30 000 euros pour la mère de Chantal Gras, 15 000 euros pour les sœurs et les frères des sept victimes, 5 000 euros à chacune des 15 parties civiles au titre des frais de procédure. Ne pouvant pas verser de tels montants, c’est l’État, via la commission d'indemnisation des victimes d'infractions (CIVI) qui dédommage les parties civiles. Les familles des victimes réclament de poursuivre le procès pour savoir ce qui est arrivé aux cinq des sept disparues dont on n’a pas retrouvé les corps. Emile Louis se pourvoie en Appel
En 2005, le 12 octobre, la fille aînée d'Emile Louis, Marilyne Vinet entendue comme témoin au procès de Draguignan déclare avoir été violée par son père alors qu’elle avait 5 ans et 19 ans. Elle affirme également avoir assisté à l'âge de 10 ans environs au meurtre d’une jeune fille éventrée par son père dans un bois à Saint-Florentin (à 30km au nord-est d'Auxerre). Elle publie un livre " Être la fille d'Emile Louis " qu'elle qualifie de prédateur.
En 2005, le 14 octobre, il est condamné à 30 ans de réclusion, assortie d’une période de sûreté des deux tiers par la cour d’appel des Bouches-du-Rhône, pour viols avec actes de torture et de barbarie sur sa seconde épouse et viols sur sa belle-fille, à Draguignan, au début des années 1990. Soit 10 ans de plus qu'en première instance. (En plus de sa peine de réclusion à perpétuité pour l'affaire des disparues de l’Yonne).
En juin 2006, les douzes jurés de la Cour d'appel de Paris confirment une peine identique à la première instance pour l'affaire des disparues de l’Yonne : réclusion criminelle à perpétuité avec peine de sûreté de 18 ans et dédommagement des famille de victimes. Emile Louis et son avocat Alain Thuault affirment le désir de se pourvoir en Cour de cassation.
Psychologie d’Emile Louis [modifier] Emile Louis est abandonné par sa mère au cours des premiers jours de sa vie. Il est pris en charge par la DDASS puis adopté par une famille d'accueil. Il apprend à 14 ans que ses parents nourriciers ne sont pas ses vrais parents. Sa mère adoptive est autoritaire et froide, trait de personnalité dont il s'imprègne entièrement. Il se réfugie dans un moi grandiose et omnipotent. Il est en même temps décrit comme un homme gentil, serviable, à l’écoute et affectueux, un confident, un père, qui apportait beaucoup à des jeunes en manque d’affection et de reconnaissance. Adolescent, il séjourne dans un centre de délinquance en Saône-et-Loire ou il est violé.
Emile Louis est en proie à des pulsions sexuelles violentes. Il est également diagnostiqué comme une forteresse qui entoure un vide affectif sidéral. Emile Louis porte en lui-même les caractéristiques de ses victimes. Elles incarnent ce qu’il hait à l’intérieur de lui-même et cela justifie sa violence sexuelle et prédatrice avec " ses sœurs de misères " selon ses mots.
Les psychologues lui attribuent un QI de 100. Il est marqué par des troubles affectifs profonds et par sa non relation à sa mère et son père qu’il n’a jamais connus. Il est réputé menteur.
L’idéal serait de le mettre ce genre de malade dans un établissement adapté, mais ce type d’établissement n’existe pas.
Ce procès est d’abord et avant tout le procès de la misère humaine sous toutes ses formes.
Emile Louis a confessé qu’il croyait en dieu " qui pardonne à ceux qui l’ont offensé... ". Il exprime le désir de se retirer du monde entier et de finir ses jours dans un monastère dans un isolement total et dans la prière.
Emile Louis soufre en plus d’une cardiopathie coronarienne et d’un diabète qui l’obligent à recevoir des injections d’insuline quotidiennes. | |
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