Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| - Rêverie d'un soir | |
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Sybille Hawkins 240293 Petite plume
Nombre de messages : 2592 Age : 38 Localisation : Quelque part dans ses bras, avec mon fils et ma fille. Avec eux... Ma famille. Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: - Rêverie d'un soir Jeu 12 Avr - 14:40 | |
| Quelle semaine... A croire que dès que Ludwig n'était plus là, tout se passait de plus en plus mal. A peine avait-il quitté la prison que l'un des prisonniers m'avait sauté dessus dans l'un des couloirs, et l'incident avait terminé en une bagarre assez... sanglante je dois dire. Résultat ? Bien que ça soit moi la victime dans l'affaire, étant donné que le pauvre était plutôt bien amoché, j'avais donc terminé au trou. Et pas qu'une journée tiens, toute la semaine ! J'avais à peine osé le croire lorsque, ce matin, un gardien m'avait enfin ouvert la porte et m'avait fait sortir de ma prison obscure. Enfin, peut-être que cet isolement n'avait pas été vain... Seule pendant une semaine, j'avais eu tout mon temps pour réfléchir... Ca oui... J'avais longuement ressassé les évènements qui s'étaient déroulés depuis mon arrivée, en particulier ces derniers jours...
Me mordant la lèvre, je fermais les yeux, et j'inspirais profondément. A peine avais-je trouvé l'amour que, déjà, celui que j'aimais me trompait avec un autre... Dire que c'était de la bouche de cet autre, qui n'était nul autre qu'Alec, que je l'avais su... La suite des évènements n'avait pas été plus joyeuse, le détenu avait en effet faillit se faire tuer par Ludwig... Qui, la veille de son départ, m'avait finalement avoué son secret...
Intriguée, rageuse, et surtout triste, ce fut avec rage que je tentais de sortir ces pensées ce ma tête, sans grand succès... Fermant les yeux, j'inspirais, avant de me lever de mon lit, sur lequel j'étais assise depuis un bon moment. Mieux valait quitter cet endroit et me changer les idées d'une quelconque manière... Si j'y arrivais... Mais comment ? Je réfléchis quelques instants, avant de sourire légèrement, mes yeux émeraude pétillants soudainement d'une lueur étrange. Bien sûr... La bibliothèque... Combien de fois les livres m'avaient-ils permis de m'évader, échapper à la dure réalité de la vie ?
Me précipitant d'un pas vif dans les couloirs, ma chevelure rousse ondulant dans mon dos, j'entrais dans la pièce, heureusement déserte. Pas envie de me faire déranger... M'approchant doucement des étalages, je fis glisser silencieusement mon index sur les reliures de cuir, caressant pensivement, presque avec respect ces ouvrages témoins du passé, avant d'en retirer délicatement un et de m'assoir dans un des rares fauteuils confortables de l'endroit. Ouvrant le livre du bout des doigts, je me plongeais bientôt dans ma lecture, un air captivé se dessinant bientôt sur mes traits.
Pendant un long moment je restais là, immobile, seul mes yeux émeraude se déplaçant de lignes en lignes, esquissant de temps à autre un léger geste pour tourner les pages de mon roman. Mais bientôt, je me rendis compte que ma lecture ne me captivait plus autant qu'auparavant. En effet, je relisais les mêmes lignes à la suite, sans même m'en rendre compte, tandis que, petit à petit, un doux visage semblait se dessiner sur les pages blanches. Soupirant, je refermais mon livre, que je posais sur la table à côté de moi, avant de me rassoir dans mon fauteuil, un air rêveur, doux sur mon visage, tandis que je songeais à la seule personne qui avait vraiment compté pour moi, les prunelles sombres du jeune gardien flottant devant mon visage. Il me manquait... Affreusement. Cela faisait à peine une semaine qu'il était partit, et pourtant, un énorme creux se développait un peu plus chaque jour dans mon ventre, comme si son absence me rendait malade. C'était peut-être d'ailleurs vrai... | |
| | | Alec Praens 305278 Tueur au visage d'ange
Nombre de messages : 1297 Age : 40 Localisation : Perdu dans ce monde brutal Date d'inscription : 22/03/2007
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Lun 23 Avr - 12:12 | |
| Je suis tranquillement assis dans ma cellule en train de terminer le protrait de Laura quand je vois Sybille passer dans le couloir. Sans réflechir, j'attrape une feuille et ma boite de fusain et je la suis d'un pas rapide. Elle entre dans la bibliothèque, je la suis discrètement et vais m'assoir à une table face à elle. J'ouvre la boite et en sort de la sanguine... Rien de mieux pour elle que la sanguine. Je range ma boite à tresor dans la poche de mon uniforme et attaque directement le dessin tant qu'elle ne m'a pas vu.
Elle a un visage calme, serein, heureux... je suis certain qu'elle pense à lui. De toute façon, c'est ce genre d'expression que je voulais et il n'y a que comme ça que je pouvais l'avoir... En la dessinant sans qu'elle s'en rende compte.
"C'est pour ça que tu m'as demandé ces trucs ? Tu es bizarre Praens !"
Yann ! Il peut pas tomber plus mal celui là. Je le regarde discretement. Il n'a pas parlé fort, il chuchotte, lui non plus ne veut pas se faire remarquer à tapper la discut' à un detenu. Qu'est-ce qu'il veut encore ? Une pipe ? Je l'ignore royalement, elle ne semble pas l'avoir entendu...
Concentré sur mon dessin, je me pose une question qui ne m'avait pas effleurée l'esprit avant: comment je vais donner tout ça à Ludwig ? Je me tourne vers Yann:
"Dis, Chef, tu sais avec qui Ludwig Hellies partage sa chambre ?"
Il me regarde surpris, elle, je le vois réagir... Elle a entendu le nom de son amant, forcement...
"Il est avec Mika Miller, je crois." | |
| | | Sybille Hawkins 240293 Petite plume
Nombre de messages : 2592 Age : 38 Localisation : Quelque part dans ses bras, avec mon fils et ma fille. Avec eux... Ma famille. Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Lun 23 Avr - 16:16 | |
| Plongée dans ma rêverie, je ne remarque pas le jeune homme aux cheveux à l'étrange couleur qui est assis face à moi, entrain d'esquisser ce qui se révelera plus tard être mon portrait. Manque de chance, le nom de Ludwig me parvint jusqu'aux oreilles, et, comme tirée d'un long sommeil, je relève brusquement la tête et je regarde autour de moi, comme étonnée d'entendre le nom de celui que j'aime.
Parcourant d'abord la salle avec une lenteur inhabituelle, mon regard émeraude se pose ensuite sur Alec avec une froideur... assez élevée disons. Evidement... J'avais reconnu le son de sa voix, mais de la à le voir assis près de moi, serein, entrain de discuter gaiement, de Ludwig en plus, avec ce satané gardien... quel culot !
Tentant de garder mon calme, je serre violement les poings, m'enfonçant les ongles dans la paume, tout en me mordant la lèvre. Il osait encore se présenter devant moi, et avec cet air innocent en plus ! Je, il... Folle de rage, j'inspire profondément avant de me lever brutalement, faisant racler les pieds de mon fauteuil contre le sol de la bibliothèque, dévisageant l'homme d'un regard assassin. Une chance que cet abruti de Yann soit là, sinon... | |
| | | Alec Praens 305278 Tueur au visage d'ange
Nombre de messages : 1297 Age : 40 Localisation : Perdu dans ce monde brutal Date d'inscription : 22/03/2007
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Jeu 26 Avr - 13:36 | |
| Mika Miller... je ne le connais pas, il va falloir que je me debrouille pour le rencontrer... et le seduire. Je soupire...
Un bruit me fait lever les yeux, elle s'est levée et me fusille du regard. Fini l'expression douce que je voulais dessiner. Je jette un oeil à mon dessin... C'est bon, j'ai la base, je pourrais le finir sans modèle. Je le roule tranquillement et glisse la sanguine dans l'une de mes poches.
Tant que Yann est dans le coin, je ne crains pas grand chose de Sybille, mais je n'ai pas forcement envie de la provoquer... C'est à ce moment que Yann la remarque, comme si j'avais besoin de ça !
"Tiens ! Mais c'est pas la demoiselle diabetique ? Tu veux que je m'occupe de toi la belle ?"
Il s'approche d'elle, presque menacant... Faut-il que je l'arrête ou que je le laisse s'en prendre à elle... Je plonge mes yeux dans ceux de la jeune femme à la recherche d'une réponse à cette question... | |
| | | Sybille Hawkins 240293 Petite plume
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| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Jeu 26 Avr - 13:44 | |
| Qu'est ce qu'il est entrain de faire ? Intriguée, je jette un coup d'oeil à la feuille de papier qui est posée devant lui mais, avant que je ne puisse voir ce qu'il y a dessus, il la roule et la range avec un espèce de crayon ou de je ne sais quoi et dont je ne veux pas savoir le nom et l'utilité. Rageuse, j'esquisse un pas vers lui, agacée par son manque de réaction, il se comporte presque comme si je n'étais pas là, quel... !
Mais avant que je n'ai pu faire ni dire quoi que ce soit, Yann s'approche de moi, et, soutenant son regard, je lui décoche un regard assassin. Qu'il essaye seulement de me toucher... Hors de moi, je me dérobe à son emprise et libère le bras qu'il vient de me prendre et je hurle :
- Fous-moi la paix toi !
La respiration saccadée, je pose ensuite mon regard sur Alec qui me dévisage d'un air intrigué, comme si il cherchait une réponse dans mes yeux verts. Qu'est ce qu'il me veut encore ?! M'approchant de lui d'un pas furieux, je me sens soudain tirée en arrière par Yann qui m'attire vers lui d'une main ferme, et, malgré mes cris, il ne me lâche pas et continue de me serrer le bras. | |
| | | Alec Praens 305278 Tueur au visage d'ange
Nombre de messages : 1297 Age : 40 Localisation : Perdu dans ce monde brutal Date d'inscription : 22/03/2007
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Jeu 26 Avr - 16:18 | |
| Yann devient presque violent, je n'aime pas Sybille, mais j'aime Ludwig et Ludwig l'aime. S'il apprend que j'ai laissé un homme lui faire du mal sans réagir il peut s'en prendre à moi et me detester encore plus... Je me lève en prenant mon ouvrage d'une main. Puis je m'adresse au gardien d'une voix calme:
"Chef, je suis tout à toi, laisse la, s'il te plait."
Il me dévisage, surpris puis me répond avec un regard presque méprisant:
"Alors c'est pour ça que tu dragues Ludwig, c'est cette donzelle qui t'interresse ? C'est pour ça que tu fais ce genre de gribouillage."
Oups. Je jette un regard un peu inquiet à Sybille, si elle sait ce que je fais... Je garde mon calme et m'avance encore vers eux. Je pose ma main sur la chute de ses reins et reprends:
"Ne dis pas de bêtises, chef, les filles ne m'interressent pas, surtout celle là... Allez, laisse la, je suis certain que je peux m'occuper de toi mieux qu'elle."
Pourquoi j'insiste ?
"Tes pipes, aussi agreables soient-elles ne me suffisent plus, Praens... Mais je meurs pas d'envie que tu portes plainte contre moi."
"Je le ferais pas, Chef, c'était pour emmerder Hellies que j'ai fait ça, avec toi c'est pas pareil... Te plaire me rapporte toujours quelques chose..."
Mon regard est transperçant... | |
| | | Sybille Hawkins 240293 Petite plume
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| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Ven 27 Avr - 4:43 | |
| [ Te laisse jouer Yann, à vrai dire pas trop d'inspiration puis je pense que tu le feras mieux que moi... ]
Le visage crispé et les poings serrés, j'essaye d'oublier la douleur qui me vrille le bras que tiens toujours Yann. Bon sang, il ne peux pas me lâcher ? J'essaye tant bien que mal de me soustraire à son emprise, mais cela ne fait qu'augmenter la douleur dans mon bras. Grimaçante, je ferme les yeux, à deux doigts de craquer et je hurle :
- Lâche-moi !
Pour une fois, cela m'arrangerait que quelqu'un d'autre vienne, un gardien, un détenu, n'importe qui, mais que ce fou me laisse en paix... Soudain, la voix d'Alec retentit, et, surprise, je tourne mes yeux vers lui, incrédule. Je m'apprête à ouvrir la bouche pour rétorquer, mais, avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, Yann lui réponds. Stupéfaite, j'observe tour à tour les deux hommes, avant de fusiller Alec du regard. J'ignore ce qu'il a l'intention de faire réellement, mais qu'il s'interesse à moi ou à Ludwig, cela revient au même : je le hais.
Impuissante, j'assiste à l'échange des deux hommes, décontenancée, ne sachant que croire et que penser, mais surtout écoeurée. Tous aussi ignobles les un que les autres, aller se taper un gardien dans le but de s'approprier quelques faveurs, aucune dignitée...
Sentant Yann déserrer sa poigne, je me libère d'un coup et, me mettant hors de sa portée, je lui jette un regard assassin avant de me tourner vers le détenu, que je regarde d'un air méprisant, le coeur au bord des lèvres :
- Tu es vraiment pitoyable Alec... Au départ j'ai cru que j'avais enfin rencontré quelqu'un de censé, mais non, tu es même pire qu'eux.
Reprenant mon souffle, j'ajoute rapidement, voyant que Yann se rapproche à nouveau, un air pas franchement rapidement dans le regard :
- Je n'ai pas besoin de ton aide, laisse-moi tranquille ! Et surtout, laisse Ludwig tranquille !
Jettant un coup d'oeil à Yann, je reprends, un air noir sur le visage :
- Retourne chez ta gardienne, elle n'attends que ça j'en suis sûre, et toi aussi...
Je n'en reviens toujours pas de ce qu'il ai pu lui faire, et surtout, du fait qu'il ai couché avec. Je le hais, je le hais, je le hais ! Reculant d'un pas, je dévisage les deux hommes, un air de défi sur le visage, surtout Yann. Qu'il s'approche encore, ne serait-ce que d'un pas. Je sais que je ne fais pas le poids face à lui, mais qu'importe, qu'il essaye seulement. | |
| | | Alec Praens 305278 Tueur au visage d'ange
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| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Ven 27 Avr - 5:56 | |
| Les mots de Sybille me blessent mais je ne le montre pas. Au contraire, je rattrappe le mâton quand il s'approche d'elle. Je le regarde, séducteur, et murmure:
"Laisse, Chef, je suis tout à toi... Tu n'as pas besoin d'une fille avec un tel caractère."
Nous sommes seuls dans la bibliothèque, et après s'en être assuré, il prend mes lèvres sauvagement... Je ne suis que son jouet, je le sais, mais cela m'importe peu.
"Tu es idiot, Praens. Pourquoi proteger une fille qui t'insulte comme ça ?"
Je lui souris, un sourire triste puis je lui réponds d'une voix calme:
"Je ne fais pas ça pour elle, Chef."
Je sais que mon corps va servir à épargner la femme que Ludwig aime... Et même si je deteste cette idée, je suis prêt à l'accepter. Si je laisse Yann s'en prendre à elle et que Ludwig apprend que j'étais présent, plus jamais il me laissera poser les mains sur lui... Oh, bien sur, s'il apprend que j'ai payé de mon corps pour la proteger, il s'en foutra totalement, mais peu m'importe.
Je me love contre le gardien, le bloquant dans ses mouvements par la même occasion et je fixe Sybille. Je tente de rendre mon regard neutre, mais je suis sûr qu'elle peut y lire de la tristesse et surtout de la douleur.
"Je ne peux pas le laisser, Sybille... Je ne peux pas... J'étais quelqu'un de censé... jusqu'à ce que je le rencontre."
Je détourne les yeux et les plonge dans ceux du gardien. Il passe sa main dans mes cheveux et regarde la jeune femme.
"Tu as de la chance que son p'tit cul me plaise plus que le tien... Mais arrange toi pour ne plus me recroiser tant que ton protecteur ne sera pas rentré de vacances..."
Son regard est à la fois menacant et lubrique. Puis il se détoune d'elle et m'attire vers l'arrière de la bibliothèque... Il doit y avoir une réserve ou une pièce dans ce genre... | |
| | | Sybille Hawkins 240293 Petite plume
Nombre de messages : 2592 Age : 38 Localisation : Quelque part dans ses bras, avec mon fils et ma fille. Avec eux... Ma famille. Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Ven 27 Avr - 8:16 | |
| A quoi joue-t-il ? Perplexe, j'observe les deux hommes, ne sachant comment réagir, à la fois soulagée que Yann me fiche enfin la paix et dégoutée par le comportement d'Alec. Soutenant son regard, je me mords la lèvre, hésitant sur ma réponse. Se calmer d'abord. Yann s'est enfin décidé à me laisser grâce à l'intervention du jeune homme, ce n'est pas pour que je m'attire à nouveau ses foudres. Inspirant profondément, je ferme les yeux et les rouvre quelques instants après, et, luttant pour retenir mes larmes, je souffle doucement :
- Pourquoi est-ce que tu t'acharnes de la sorte... Tu sais très bien que c'est perdu d'avance...
Reculant d'un pas, je sers les poings pour contenir mon émotion. Allons donc, je n'allais pas me mettre à pleurer pour ça, pas maintenant, pas devant eux, pas devant lui...
Voyant Yann l'entrainer vers le fond de la pièce, j'esquisse un sourire amer et frémis à ses paroles, le foudroyant de mes yeux verts en voyant le regard qu'il pose sur moi :
- Ca ne risque pas... Lâchais-je d'un ton méprisant, avant de tourner les talons, m'apprêtant à franchir la porte de la bibliothèque. Mais quelquechose me retient. Est-ce le regard que le détenu avait posé sur moi, désespéré, presque douloureux ? Le fait qu'il ai empêché Yann de calmer son ardeur sur moi et qu'il se soit sacrifié ? Je n'en ai aucune idée, mais tout ça n'arrange pas mon malaise. M'immobilisant, je ferme les yeux, indécise, tremblante, et je tourne la tête, jettant un regard perdu à Alec, ne sachant que faire. | |
| | | Alec Praens 305278 Tueur au visage d'ange
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| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Ven 27 Avr - 8:35 | |
| Je ne m'étais pas trompé, il y a une arrière salle, il l'ouvre et je jette un dernier regard à Sybille, elle n'est pas encore partie, elle me fixe, indécise. Je veux qu'elle parte, je n'ai pas envie qu'elle entende ce qui va suivre... qu'elle le sache me suffit amplement...
Il me pousse à l'interrieur et me plaque face au mur. Il sussure des mots à mon oreille... Comme quoi je l'excite et que ca fait un petit bout de temps qu'il avait envie de ça... Il descend mon pantalon et pose ses doigts sur ma verge, la malaxant sans douceur.
D'un coup de rein brutal et sans m'avoir préparé, il me pénètre m'arrachant un cri de douleur. | |
| | | Sybille Hawkins 240293 Petite plume
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| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Ven 27 Avr - 16:28 | |
| Soutenant le regard de Alec, je me mords violement la lèvre et regarde Yann l'entraîner dans la pièce du fond, immobile et impuissante. Pourquoi est-ce que je reste là ? Je sais pertinement ce qui va arriver, et je n'ai aucune envie de l'entendre, et encore moins de le voir.
Crispant ma main sur le dossier d'une chaise, je serre le poing et les machoires en entendant soudainement le hurlement d'Alec. Ma vue se brouille, tandis que, suscités par le cri qu'il vient de pousser et la scène qui est entrain de se passer, mes souvenirs les plus noirs remontent à une vitesse fulgurante dans ma mémoire. Tremblante, je recule, m'appuyant contre le mur, frémissante d'horreur. Je ne dois pas rester là, je sais que si je persiste, je vais finir par tomber dans les pommes ou faire une crise d'angoisse. Inspirant profondément, je tourne soudainement dans le talons et m'enfuis dans les couloirs, mes cheveux roux flottant dans mon dos, tandis que les cris d'Alec résonnent encore à mes oreilles.. | |
| | | Stanley Invité
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Sam 28 Avr - 18:05 | |
| Plonger dans mes sombres pensées, une cigarette au coin des lèvres et les mains profondéments enfoncées dans mes poches. Je déambulais mélancoliquement dans les couloirs qui s'assombrissait peu à peu alors que le soleil descendait à l'horizon. Je retira la cigarette de ma bouche en inspirant profondément la fumée mortelle et en laissant aller le surplus par mes narines. Je remis le baton à sa place quand j'entendis des pas précipitées plus loin dans le couloir. Je redressa la tête et tendit l'oreille, alerte. Je vis une jeune femme aux cheveux enflammées tournée le coin. Elle avait l'air paniqué, les larmes aux yeux et la respiration difficle. Elle courrait maladroitement, ne semblant pas savoir où aller ni regarder oè elle allait d'ailleurs. Je bougea un peu vers la gauche pour l'arrêter. Mon bras se tendit devant elle, lui entourant la taille et ramenant fermement devant moi.
- Hey hey on se calme où tu vas comme ça ? |
| | | Sybille Hawkins 240293 Petite plume
Nombre de messages : 2592 Age : 38 Localisation : Quelque part dans ses bras, avec mon fils et ma fille. Avec eux... Ma famille. Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Dim 29 Avr - 6:00 | |
| Encore sous le choc, je ne regarde pas vraiment où je vais, ni qui est sûr mon chemin. Je ne comprenais pas. J'en voulais à Alec, je le détestais, le haissais, mais en même temps, il venait de me sauver... L'idée d'avoir une dette envers lui m'était insupportable, mais, en même temps, je ne pouvais m'empêcher de lui être reconnaissante... Ce qui faisait que je le haissais encore plus.
Perdue dans mes pensées, rageuse, des larmes roulant sur mon visage livide, les poings crispés, je sens soudain un bras s'enrouler autour de ma taille, et je me retrouve face à un homme qui me détaille d'un air intrigué et curieux, une cigarette à la bouche. Qu'est ce qu'il me veut lui ? Encore hors de moi, je tente de me libérer de son emprise, en vain, tandis que je hurle d'une voix presque hystérique :
- Lâchez-moi ! | |
| | | Stanley Invité
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Dim 29 Avr - 15:05 | |
| Elle est presque histérique, il y a quelque chose qui lui est arrivé on ne devient pas aussi angoissé pour rien et ça j'étais bien placer pour le savoir. Elle tentait de se défaire de mon emprise mais j'étais beaucoup plus fort qu'elle, je reserra mon bras musclé autour d'elle pour la maintenir à ma hauteur. Je bougea rapidement la tête d'un bout à l'autre du couloir pour tenter de voir qu'est-ce qui aurait pu d'éclancher autant de panique mais rien. Elle me cri toujours après mais pas assez fort pour couvrir un autre cri qui semblait venir de plus mais qui débordait de douleur. Je pris la jeune femme par les épaules et mit mon visage à quelques centimètres du sien, la forçant à le regarder droit dans les yeux. - Qu'est-ce qui se passe dans ce put**n de couloir ?! |
| | | Sybille Hawkins 240293 Petite plume
Nombre de messages : 2592 Age : 38 Localisation : Quelque part dans ses bras, avec mon fils et ma fille. Avec eux... Ma famille. Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Dim 29 Avr - 15:40 | |
| Le sentant raffermir sa prise sur moi, je me débattais de plus belle, complètement paniquée, à deux doigts de faire une crise d'angoisse. Mais qu'il me lâche, qu'il me lâche ! Je ne veux plus entendre ces cris, ces supplications, non non... Je l'ai déjà trop vécu, je ne supporte pas, je ne supporte plus cette idée, ce souvenir, et je me hais de laisser Alec aux prises avec Yann. Mais que pouvais-je faire d'autre ?
Les joues baignées de larmes, je soutiens son regard, me mordant violement la lèvre. Ce qu'il se passe, ce qu'il se passe... Je le sais pertinement, mais arriverais-je seulement à lui expliquer...? Balbutiant faiblement, la voix tremblante, je lutte pour ne pas céder à la panique :
- Je, il, la bibliothèque, vite.. | |
| | | Stanley Invité
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Dim 29 Avr - 18:09 | |
| Des cris retentissaient encore, les plaintes de douleur résonnaient dans le couloir sombre. Je tournai vivement la tête vers la direction d'où venait le bruit, sur mes gardes. Je tenais toujours fermement la femme rousse près de moi, je la regarda de nouveau dans les yeux quand elle balbuta pas plus de 4 mots. Ça me suffit. Je fixe son regard dans le mien, parle d'une voix autoritaire et ferme.
- Toi, tu reste ici ! Je fonce vers la bibliothèque, la jeune femme paniquée n'avait pas refermé la porte et je pénétra rapidement dans la salle remplie de livre. Si les cris on les entendait du couloir, de l'intérieur on entendait les moindre gémissement de douleur. Je marcha rapidement à travers la pièce, tournant la tête ici et là, cherchant d'où venait les plaintes ... La porte de la pièce était verrouillée, j'entendais les respirations haletantes et les plaintes nettement. Je bougeais violemment la poignée, tentant d'ouvrir la porte. Je donna quelques bons coups de poings dans le bois.
- Ouvre cette porte PD sinon je la défonce !!! |
| | | Alec Praens 305278 Tueur au visage d'ange
Nombre de messages : 1297 Age : 40 Localisation : Perdu dans ce monde brutal Date d'inscription : 22/03/2007
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Lun 30 Avr - 10:53 | |
| [contente que tu viennes sauver Alec... j'attends de voir la réaction de Stanley quand il le reconnaitra... Bon, je teste juste un autre mode de narration... Voici l'entrée en scène du torturé !]
J'entends des cris. Des suppliques. Des hurlements de douleurs. Qu'est-ce ? Pourquoi ?
"Arrete ! Yann ! Chef, arrete ! Tu me fais mal ! Arrete... S'il te plaît..."
La voix est pitoyable... Qui est-ce ? Cessez ces cris, cessez cette douleur... Allumez la lumière.
J'ouvre les yeux et je vois un visage. Les yeux reflètent la terreur, les joues sont ravagées par les larmes, l'expression n'est que douleur et torture. La bouche appelle, supplie... Mais que se passe-t-il ? Que lui arrive-t-il ?
L'image dézoome et je vois son corps. Tordu par la douleur, mais docile... Un autre corps est collé derrière lui... Un corps qui le pénètre avec brutalité, avec violence, avec hargne...J'ai mal pour lui, je comprends ses larmes. Arretez ça ! Arretez de le faire souffrir.
D'un coup, je vois le visage de l'autre. Je le connais. Ludwig l'a appelé "Yann". Moi, je l'appelle "Chef"... C'est lui qui me l'a demandé... C'est un peu ironique mais je m'en fous... Où est Ludwig actuellement ? Certainemant avec sa fille... Sa si jolie fille que j'ai peinte pour lui...
Mais pourquoi Yann est-il aussi violent ? Je le connais plutôt gentil. Il me suffit de lui faire une pipe et j'obtiens ce que je veux. Il m'a même procuré du fusain et de la sanguine pour dessiner Sybille...
Le dessin ! Où est-il ? Ah ! Je le vois, là, au sol. Il est encore roulé, trop loin des deux hommes pour être abîmé par leurs ébats...
Sybille... C'est pour elle que je suis là... Oui, c'est moi qui suis là, en train de se faire pilonner, en train de mourir... C'est moi. J'entends toujours les cris et les suppliques, ils me déchirent de l'interrieur...
"Ta gueule, princesse, je veux plus t'entendre c'est clair ?"
Le silence... Un silence coupé par les gémissements de douleur qu'il n'arrive pas à retenir... Il est pétrifié. Princesse. Ce mot résonne dans mon esprit... Il est terrorisé... Je suis terrorisé... Les râles de plaisir couvrent les gémissements plaintifs...
Aaaaaaaaaaaaaaah !
Pitié, arretez cette douleur ! Je vous en supplie, faites que ça cesse ! Pourquoi ai-je été de nouveau propulsé dans ce corps qui souffre ? J'avais réussi à m'en détacher... Pourquoi ?
"Ouvre cette porte PD sinon je la défonce !!!"
J'entends une voix... Une voix qui couvre la torture mais qui l'intensifie aussi... L'autre accélère. Je hurle et il fait percuter ma tête contre le mur. Je suis figé, mon corps n'est que douleur, que brûlure... mais je ne bouge plus, je ne suis plus qu'un receptacle. Je ne pleure même plus, je n'en ai plus la force...
Il veut terminer au plus vite avant d'être interrompu. | |
| | | Marc Tor Invité
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Lun 30 Avr - 11:50 | |
| Ma premiére ronde. Pour le moment je n'est pas encore eu de soucis, ma carrure intimidant suffisament les prisonnier pour que aucun ne soit venue me chercher des noises. Bref je suis un peu surpris lorsque je croise cette jeune femme rousse et en larme. Elle a l'air en état de choc et je me prépare a lui poser une question lorsque j'entend des coup sourd et une voix s'élever. Sa vient de la bibliothéque et j'accélére le pas et arrive dans celle ci.
La un prisonnier et ent rain de frapper a une porte d'ou échappe parfois quelques gémissements. D'un mouvement sec j'écarte le jeune homme puis en attrapant une chaise je défonce la porte. Et la scéne que je découvre me fait frémir quelques secondes. Un maton...en train de...le pantalon sur les chevilles. Je regarde le sol ou il me semble voir goutter du sang. La rage me monte au cerveau.
Sans douceux j'attrape mon collégue et le jette avec force loin de sa victime, avec un regard et une voix autoritaire je dit au jeune qui tentait d'ouvrir la porte:
"occupe toi de la'utre."
Mon ton n'admet aucune réplique tandis que déja le boureau pervers se reléve et avec un regard hargneux me demande:
"t'est qui toi ? Quoi qu'il en soi tu vient de m'interrompre."
Il sort sa matraque et commence a se diriger vers moi, trop aveugler pour avoir repérer mon insigne...il faut dire que je l'est misse au poignet et qu'elle n'est pas trés visible...il tente de porter un coup ma sa hargne l'empéche de réfléchir et il tente de frapper de front...dommage pour lui. Je fait un pas sur le coté et son arme ne rencontre que le vide tandis que d'une main je saisi son avant bras et que de l'autre je porte un coup léger au niveau du coude. Il tombe au sol en pleurant comme une gosse et je le saisit par le col et commence a repartir en lancant:
"je m'occupe de lui, toi je te laisse gérer des camarade de cellule."
Aprés tout si il tentait d'ouvrir cette porte c'est qu'il a un bon fond. Dans le couloir je repasse devant la gamine et je ne sais pas pourquoi je lui dit
"t'inquiéte pas, celui la ne fera plus soucis..."
Maintenant direction le bureaux de la directrice.
(bien sur je supprime mon message si il ne va pas...mais j'avai pas trop d'endroit ou aller alors je me suis dit que ici on aurai besoin de Marc :S comme vous souhaiter, enfin je le faisai repartir de toute facon, c'été pour vous débarasser du vilain et montrer que Marc est la pour aider le sprisonniers) |
| | | Sybille Hawkins 240293 Petite plume
Nombre de messages : 2592 Age : 38 Localisation : Quelque part dans ses bras, avec mon fils et ma fille. Avec eux... Ma famille. Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Lun 30 Avr - 16:31 | |
| ( no problem pour moi, juste un truc.. suis pas une gamine x_x )
Un peu sonnée par tous ces évènements, je vois le détenu qui court en direction de la bibliothèque et j'entends quelques secondes après ses cris résonner. Le fou, si il croit être de taille à arrêter Yann...Par contre, le gardien qui arrive un instant plus tard pourrait le faire lui... Me mordant violement la lèvre, je m'apprête à lui expliquer la situation mais déjà il se dirige vers l'endroit où la scène se passe. Immobile, je reste là, à écouter les cris, les bruits, les pleurs, tremblante, plus pâle que la mort. Pourquoi toute cette violence ? Et surtout, pourquoi, pourquoi il a fait ça, pour moi ? Lui qui me déteste...
Mais soudain, la réalité me frappe de plein fouet. Ludwig... Evidement... Si il a fait ça, c'est uniquement pour ne pas subir sa colère et pour s'attirer ses remerciements. Furieuse, je sers violement les poings, et une larme roule doucement sur mon visage. Larme de rage, de haine, de douleur, de tristesse ? Peut-être un peu des quatre... Soudain, un bruit de pas me fait lever la tête et, avisant l'homme qui venait de passer devant moi auparavant, je jette un regard surpris à Yann qui, malgré son statut de gardien, se débat comme un forcené.
- Lâche-moi salopard ! Hurle-t-il, il était d'accord, fout-moi la paix !
Mais apparament, le roux n'a pas l'air décidé à le laisser partir, et, tandis qu'il passe devant moi, je me surprends à balbutier un faible " merci " à ses paroles. Pourquoi est-ce que je fais ça ? Aucune idée... Enfin un gardien qui ne pense pas qu'à profiter de son statut pour torturer ou violer les prisonniers...
Et Alec dans tout ça ? Hésitante, je me mords la lèvre. Avais-je vraiment envie de voir dans quel état il était ? Indécise, je reste là, immobile, avant de me diriger finalement vers la bibliothèque d'un pas tremblant. Rejoignant le détenu qui m'avait interceptée auparavant, je pose mon regard sur le jeune homme toujours à terre pour le détourner aussitôt, le visage livide. Mon dieu, qu'avais-je fait... | |
| | | Stanley Invité
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Mar 1 Mai - 16:27 | |
| Je fusilla le gardien qui m'avait poussé hors de sa trajectoire. Je m'apprêtais à sauter dans le tas mais le malade n'avait pas l'air d'avoir l'art du combat. Je fronça les sourcis, c'était la première fois que je voyais un gardien aider des détenus, je resta étonné un moment, suivant d'un regard noir le gardien sortir avec l'autre gars qui se débattait un peu trop à mon goût. Moi ça ferait longtemps que je lui aurait péter la gueule. Je baissa le regard vers ... Hey ! Je le connais lui ! Mon visage se ferma en reconnaissant le mec qui m'avait cassé le doigt, qui était d'ailleurs encore dans son attelle improvisé. Dès que je l'ai vu je savais qu'il était faible en dessous de son air viril. Après ce qu'il a vécu ...Je me surpris à le comprendre, plusieurs prisons dans lesquelles j'étais allé étaient dur et malheureusement pour certains, les plus faibles devenaient les putes des plus forts. Je pousse un soupire, mon visage était toujours sévère et ma voix ferme mais je décida de garder mon agressivité. Le pauvre était couché par terre, du sang perlait sur ses ...son ... bon je ne m'attardais pas sur les détails, il sanglotait. Je m'accroupie derrière lui, passa mes bras sous ses aisselles et remonta ses pantalons d'un geste ferme et vif, prenant soin de toucher aucun milimètre de sa peau et boutonnant le bouton.
- Allez mec, reprend toi ...On dégage d'ici ... Je pousse un grognement d'effort, mon épaule venait appeine de guérir. Je le souleva en position pompier.( sa tête est accoté sur mon épaule gauche, je tiens son bras droit avec mon bras gauche et ses jambes avec mon bras droit. ) Je vis que la jeune femme de tout à l'heure était très bouleversée, je lui fis simplement un signe autoritaire de la tête pour qu'elle sorte d'ici. |
| | | Alec Praens 305278 Tueur au visage d'ange
Nombre de messages : 1297 Age : 40 Localisation : Perdu dans ce monde brutal Date d'inscription : 22/03/2007
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Mar 1 Mai - 17:27 | |
| Yann n'a pas le temps de finir ce qu'il avait commencé que la porte est défoncée. Il est propulsé en arrière et je me laisse tomber au sol. Je suis figé, pétrifié. Je ne contrôle plus mon corps qui est transpercé de spasmes. Je ne vois plus rien, je ne pense plus à rien, je ne ressens plus rien. J'entends vaguement un combat et la voix de Yann qui peste... Puis plus rien.
Des mains se posent sur moi. Ca va continuer. C'est le suivant. Je ne suis plus capable de resister. Je suis une poupée qui se laisse faire. Je me fais rhabiller... Le suivant veut aller ailleur ? Je me demande quelques secondes pourquoi mais cela n'a pas vraiment d'importance... Peut être qu'il ne veut pas être interrompu à son tour... Il me porte. Je gémis doucement puis mes yeux commencent à devenir nets...
J'appercois la crinière flamboyante de Sybille. Elle est là. Elle est restée. Elle a vu... Puis je discerne le visage de celui qui me porte. Je le connais... Je me suis battu avec lui il y a quelques jours, je m'en souviens encore... Je lui ai brisé un doigt... C'est pour ça qu'il va... Je suis de toute façon incapable de me debattre. Ce genre de violence m'a toujours pétrifié. Je voudrais être ailleurs, loin d'ici... Pourtant je sais ce qui m'attend... Ca va recommencer... Encore... Je ne peux m'empecher de murmurer, comme si je voulais me reveiller de ce cauchemar:
"Stanley... Toi aussi..."
Ma voix est pateuse, brisée... Ma gorge est douloureuse d'avoir crié. Je ferme les yeux, résigné. Qu'il me viole, qu'il me tue... Plus rien ne compe plus... | |
| | | Stanley Invité
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Mar 1 Mai - 20:20 | |
| Je serre les dents en poussant des expirations répétées et sec, comme pour lever des altères. Il avait beau être beaucoup plus frêle que moi, il était quand même assez lourd. Et mon épaule qui élançait déjà sous le poids de Alec, je n'irais quand même pas jusqu'à bousiller mon épaule ! J'étais plus tenace que ça, je fais un petit saut pour le rajuster sur mon dos. Son gémissement parvint à mes oreilles, je ravala ma remarque en me disant que ce n'était pas le moment. Quoi ?! Stan fait preuve de compasion ?! Tu te ramollis mon vieux ! J'avais toujours envie de le frapper, mais pour l'instant il était trop amoché, se serait gagné d'avance et illoyale. Parce que j'ai beau être un sacré bagarreur, un combat pas balancé c'est pour les faibles. Je sens son souffle chaud dans mon oreille sourde, je secoua la tête, c'était désagréable pour mon oreille abimée. Je tourne légèrement la tête, il avait les yeux fermés. Je sentais sa tête s'alourdir sur mon épaule, tant mieux.
- Ne parle pas de ce côté, je n'aime pas ça ... |
| | | Sybille Hawkins 240293 Petite plume
Nombre de messages : 2592 Age : 38 Localisation : Quelque part dans ses bras, avec mon fils et ma fille. Avec eux... Ma famille. Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Ven 11 Mai - 12:39 | |
| Durant toute la scène, j'étais restée immobile, comme pétrifiée. Pétrifiée de peur, de stupeur, d'horreur... Culpabilisante surtout... C'était de ma faute, de ma faute... Je ne portais pas Alec dans mon coeur, mais je savais mieux que quiconque que ce qu'il venait de subir était horrible, et je ne souhaitais cela à personne. Hésitante, je finis par m'avancer, et, d'un geste de la main et d'un signe de tête, j'arrête doucement le détenu, avant de l'aider à reposer Alec. Puis, lentement, je passe le bras de ce dernier autour de ma nuque et de mes épaules, tandis que l'homme fait de même, répartissant ainsi le poids du jeune homme presque inconscient.
Où était l'infirmerie ? Ca, je n'en ai aucune idée... Mais je sais qu'on devait l'y emmener le plus vite possible, car il n'est pas en très bon état. Ne sachant que faire, je me mords la lèvre et je me tourne vers Stanley, avant de demander doucement :
- On l'emmene à l'infirmerie...? | |
| | | Alec Praens 305278 Tueur au visage d'ange
Nombre de messages : 1297 Age : 40 Localisation : Perdu dans ce monde brutal Date d'inscription : 22/03/2007
| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir Ven 11 Mai - 13:15 | |
| Sybille s'approche et je me retrouve presque dans ses bras. Tout est flou mais je vois ses yeux, je les vois très nettement... Ils ne sont plus comme avant, elle ne me hait peut etre plus autant... Peut etre qu'elle voudra bien poser pour que je finisse...
"Le dessin !"
Je tente de me relever. Le dessin ! Je ne peux pas le laisser là, non, je l'ai fait pour lui, je dois le garder, je dois le lui offrir. Misérablement, je me laisse presque tomber sur le sol en me dégageant de leurs bras et j'attrape le morceau de papier que je roule frénétiquement. Je ferme les yeux un instant. Et instinctivement je me roule en boule. J'ai besoin de dormir, je veux oublier ce moment, je veux penser à lui, rêver à mon amour... Mes lèvres murmurent le seul nom qui m'aide à tenir dans cet enfer, le nom qui a guidé mon acte...
"Ludwig..." | |
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| Sujet: Re: - Rêverie d'un soir | |
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| | | | - Rêverie d'un soir | |
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