Perte de sang [PV Kirof]

>> Cellule I

J'arrive enfin à l'infirmerie. Mon bandage n'a pas servi à grand chose, j'ai du sang qui coule partout sur mon bras, mon dos, mon torse. Je me sens plutôt faible. Le médecin de Sadismus accourt vers moi en me voyant et me force à m'éttendre sur un lit. Je lui murmure d'envoyer quelqu'un dans la cellule I ce qu'elle fait aussitôt avant de reporter son attention vers moi. Elle observe mon poignet un seconde, mais ça ne semble pas être le plus pressé pour elle... Elle arrache presque mon bandage... Aucune pitié, c'est hyper douloureux... On vous a déja arraché une croute en train de se former ? Bah c'est ça... sur une plus grande surface. Elle m'asperge presque de produit desinfectant en me demandant comment j'ai fait ça... Veut-elle vraiment le savoir ?

Alors qu'elle se prépare à m'injecter de la morphine, je l'arrete. Hors de question que je sois shooté s'ils amènent Kirof ici... ce qu'ils font d'ailleurs ! Deux gardes arrivent le portant sans ménagement et le jettent presque sur un lit. Elle se tourne vers lui et m'abandonne quelques secondes. Elle pousse un juron, me donne une compresse imbibée de produit et me demande de la maintenir que ma plaie.

La première chose qu'elle fait, c'est perfuser Kirof pour lui donner du sang. Puis elle désinfecte les différentes plaies et commence à les recoudre quand il se réveille...

Je réouvre les yeux après l'épisode dans la cellule.
Je suis allongé et je ne sais absolument pas où je suis.
La pièce semble petite, je sens une vive douleur je me souviens que mon corps à servi de cible pour crayon. Mes yeux s'habituent peu à peu à la lumière. L'infirmière est entrain de me recoudre apparament en tout cas à chacun de ses mouvements je sens une grande douleur.
Quelque chose pend de mon bras, c'est une perfusion je suis bien à l'infirmerie.

Ma langue passe sur mes dents le gouts de son sang est encore présent. Cette vermine avait osé défigurer mon sublime corps. Il le paira obligatoirement à un moment ou un autre. Dailleurs où peut bien être cet enfoiré. Au moment où ces pensées me traverses mes yeux croisent pour la première fois le regard d'Alec.
Toute la scène repasse devant mes yeux. Je dois me lever pour allez étrangler cet saleté.

L'infirmière me réallonge rapidement , dans mon état elle est toute puissante. Il n'est pas si loin de moi je cherche quelque chose à lui lancer à la tête. Rien n'est à porté je me contente d'essayer de l'avilir encore plus. Je crache dans sa direction ou tout du moins j'essais. Touts ce que j'arrive à faire c'est tousser et cracher du sang.
Elle veut me piquer je lis très bien le contenu du flacon qu'elle m'insufler.
Au dernier moment j'arrive de mon bras libre de perfusion d'attraper la serignue des mains de l'infirmière pour la balancer vers Alec.
Elle va plus loins que la salive et va s'écraser au sol à une dizaine de centimètre de sa tête.

Je me met à rire dévoilant le sang sur mes dents et les quelques bouts de chair encore présent coincés entre quelques unes.

Le médecin fait rapidement le rapprochement entre la blessure mystérieuse et un voile d'horreur passe sur son visage.

Je me met à rire encore plus fort avant de retousser crachant du sang. Mon regard ne quitte plus celui d'Alec et il est chargé de haine voir même de folie.

Aussitôt il tente de s'attaquer à moi... En vain... Il est totalement pitoyable. Je le dévisage froidement. Il finit par réussir à me balancer un truc à la figure. Ca explose et un fragment de verre vient m'éccorcher le visage. Je vais te porter le coup de grace, Kirof. Je lui lance un regard méprisant et me tourne vers notre docteur attitrée.

"Vous devriez l'attacher parce qu'il va finir par vous considérer comme un obstacle entre lui et moi."

Elle me regarde, je lis l'horreur sur son visage... Ah bah oui, c'est moi qui ai planté Kirof comme ça...

"Je serais sage, docteur, je suis sain d'esprit, moi... Mais lui... Plus vous lui foutez de sang dans les veines plus il aura envie de me bouffer... J'ai assez donné, merci."

(je te laisse libre choix de la réaction de Kirof à mon allusion pas discrète à sa folie et libre choix aussi de la décision de l'infirmière...)

Le docteur semble réfléchir aux paroles d'Alec.
Pendant ce temps je reprennais mes forces cherchant le moindre outil pour planter cet insecte.

Toi sain d'esprit? Vous avez vu ce que cette vermine nuisible m'a fait?
Il s'est sauvagement attaqué à moi. Fates attention à cet insecte. Il est pire que tout il vous endors avec de belle parole et vous saute dessus pour vous planter.

L'infirmière continuait ses soins sur mon corps en se disant qu'elle n'était vraiment pas assez payé pour ce genre de boulot. Mais les deux avait bien morflé encore. Elle en avait marre des baguarres entre prisoniers. Elle conaissait déja le scénario l'un avait traité l'autre, violé, doublé à la cantine ...et ça c'était finit en pugilat.
Une fois qu'elle eut finis de me recoudre tous les trous elle se remit à désinfecter Alec ayant une mine légèrement dégoutée devant ma sublime morsure.

C'est lui qui vous a fait ça je suppose?

Pendant ce temps là libre de toute contrainte. J'avais trouvé avec quoi j'allais le frapper. Le pied de la perfusion était sur roue et j'allais lui éclater le crâne avec. Faut il que mon divin corps se relève déja.
J'arrivé déja à m'asseoir la pièce tourne légèrement autour de moi mais je n'ai qu'une idée en tête pour le moment.

Elle le laisse là ! Libre de tous mouvements... Et elle revient vers moi ! Mais elle est inconsciente cette nana !

"Oui, c'est moi qui l'ai frappé et c'est lui qui a tenté de me bouffer."

La panique s'entend dans ma voix, je le vois tenter de se lever... Et je sais que je suis presque incapable de me défendre... J'ai perdu trop de sang... Bien trop de sang... Je ne tiendrais pas debout... alors comment lui le peut-il ? Ah non, il ne le peut pas... en quelques secondes je vois son visage devenir blanc comme un linge... Il va perdre connaissance... Allez, casse toi la gueule ! Ecrase toi au sol comme un merde, Kirof le grand !

"Attachez le"

Ma voix n'est qu'un souffle, elle se retourne et se précipite vers lui pour le recoucher d'un geste ferme lui expliquant qu'il est bien trop faible pour se lever... "Faible"... Je suis sûr que le mot va lui plaire !

Hmm la pièce avait à peu près arretter de tourner quand elle court vers moi me rallonger.
Et là elle ose m'insulter. Moi? Faible? J'ai perdu du sang certe à cause de cette vermine. Mais je ne suis en aucun cas faible.
J'ai envie de prendre cette infirmière et de le frapper avec. Mais si je l'attrape tout ce qu'elle reussira à faire c'est m'attacher.

Je sens le someil qui me regagne, je ne dois en aucun cas dormir.Je dois veiller. Je dois allez bouffer ce chien.

Je reste difficilement eveillé pourtant mais je regarde Alec à l'autre bout de cette pièce si près et si innacessible.
Même si je ne l'ai pas cette fois ci je le retrouverais et je lui arracherais le coeur à main nue.

"Reposez vous"

Ces simples mots et elle revient vers moi... Mais elle est naïve !!

Elle fini de panser la plaie sur mon épaule et immobilise mon poignet... Youpi ! Une magnifique attelle avec un gros bandage ! Comme si j'avais besoin de ça... Puis elle s'occupe de mon nez... Elle veut encore m'anesthésier... Je refuse, elle insiste... Puis me propose un compromis: anesthésie locale du visage. Je capitule. Et la voilà en train de me refaire le portait à sa façon sans que je sente rien... Le problème c'est que mes yeux sont un peu moins mobiles... Ca va diminuer considérablement mes réflexes si je dois me battre... Me battre dans cet état... je suis con !

Au final, j'ai droit à un beau pansement sur la moitié du visage. Alors que je lui demande à nouveau de le lier à son lit, elle soupire...

"Si j'en attache un, j'attache les deux.

J'accepte ! Je préfère ça que de le savoir mobile ! Elle prend mon poignet sain et met un sangle dessus puis elle écarte mon lit au maximum de celui de Kirof. Ensuite, elle se tourne vers lui et, le croyant endormis, elle se saisit de son poignet non perfusé.

Lorsqu'elle se saisit de mon poignet non perfusé en bon état je lui aurait tordu le bras et fracturé l'épaule et ou le coude.
Mais là je ne peut qu'approcher son poignet de ma bouche.
Elle ne s'y attendais pas j'en profite et plante mes dents dans les veines qui courent sur son poignet. J'avale un bon bout de peau, il faut dire que je l'ai mordu quasiment jusqu'a l'os.
Elle ne peut qu'echapper un cris strident avant de retirer avec force son poignet.
J'ai quand même eu le temps d'avaler de bonne gorgée de son sang.

Elle se précipite sur les sangles mais m'attaché avec une seule main tout en essayant d'empécher son sang de sortir ce n'est pas simple surtout que j'ai légèrement tendence à me débattre.
Maintenant je suis parfaitement reveillé le léger engourdissement a disparu avec son sang dans mon gosier.
J'arrive tout de même à m'asseoir sur mon lit ma main ayant la perfusion serrant fort le pied de celle ci.
Mon autre main la rejoint et j'essais tant bien que mal de le lever pour l'abattre sur l'infimière.
Mais c'est dure de ce concentrer avec ses cris de douleurs et le fait qu'elle n'arrette pas d'essayer de me rallonger pour me rasseoir.

Seul problème hormis le fait que mes forces sont quasi nulles la pièce à légèrement tendance à tourner autour de moi.

Il la mort, la repousse et commence à se lever. D'un bond, je me lève de mon lit. Merde, je suis attaché ! Je descends du côté où mon poignet et lié - c'est à dire le côté où est Kirof - et je fais tourner le lit autours de moi de manière à me cacher derrière. C'est lâche, mais j'ai pas le choix.

L'infirmière, quand à elle, sentant qu'elle perd trop de sang, cesse la lutte et se précipite vers le couloir où elle appelle à l'aide. Deux gardiens entrent alors qu'elle tombe à terre, pâle comme un linge.

Comment fait-il pour que ses dents soient de telles armes ? Je suis terré dans mon coin, les gardiens vont-ils réussir à l'immobiliser avant qu'il ne me tue ?

Je vois l'infirmière qui se à s'écarter.Je devine aisément ses intentions.. J'en ai que faire. Je le vois lui je souris laissant mes dents à découverts recouvertes encores du sang de l'infirmière. Je passe doucement ma langue dessus.
Je dois me lever rapidement. Je m'appuie sur le pied de perfusion. Mes jambes tremblent la pièces tourne mais j'arrive à peu près à tenir.
L'infirmière à fait du bon travail je ne saigne plus. J'ai affreusement mal mais je ne saigne plus.

J'avance pas à pas vers lui. Il est attaché et essait lamentablement de s'enfuir. Jes suis quasiment à son niveau lorsque l'infirmière pousse un cris strident en guise d'appel à l'aide . Du moins ce que j'entend.
Je suis maintenant à son niveau de l'autre côté du lit. Il se protègement lachement derrière. Je souris à nouveau. Je soulève le pied de la perfusion au moment où les gardiens rentrent dans l'infirmerie. Je ne les vois pas. Mais que m'importe lui est là. Je dois tuer cette vermine.

Le pied et maintenant en l'air. Je l'abbat du mieux que le peut sur Alec et le rate d'une bone dizaine de centimètre. Je re soulève le pied au moment où les gardiens sont à mon niveau. Nous sommes sycro. Au moment où j'abat le pied de la perfusion sur Alec il m'abat sa matraque dans la tête. Nous touchons tous les deux mais avec une différence de force. Lui m'assome généreusement, tandis que moi bien que le crane ouvert je n'arrive même pas à l'assomer.

Les gardiens se mettent à deux pour me porter. Ils m'attachent au lit cette fois ci mais en mettant toute les sanges de manières à ce que je ne peuve bouger. L'un cours appeler de l'aide et surtout allez me cherche une foutu museaulière tandis que l'autre va voir l'infirmière. Pas un ne s'inquiète de la santé de l'autre prisonier.
Une troisième arrive et aide le premier à porter l'infirmière jusqu'à un lit libre. Ils échangent quelques paroles qui démontrent bien leur mépris pour ces cons de prisonniers et qui expliquent aussi pourquoi aucun ne pense à aider Alec.

Je fais un geste vague de ma main pas attachés pour virer le sang qui me coule dans les yeux... Un grognement m'échappe mais personne ne s'en rend compte... Ce con m'a ouvert l'arcade sourcilière... Ca saigne à flot ce truc !

Je me cramponne au lit pour me redresser et je les vois lier Kirof à son lit... Bah c'est pas trop tôt !! Puis ils ammènent le médecin sur un lit vide et commencent à discuter... Mon front saigne toujours à flot, je plonge ma tête dans l'oreiller pour faire pression... J'espère qu'ils vont appeler un infirmier... Il faut me recoudre avant que je me vide de mon sang...

Deux ou trois gardiens arrivent en renfort encore. L'un deux à la fameuse musolière. Ils arrivent à me l'enfiler, il faut dire que vu mon état c'est assez simple. Un infirmier finit par arriver.
Il se précipite sur moi vu qu'Alec planqué derrière son lit n'est pas discernable. Il commence à éponger le sang qui coule de ma blessure au crâne tout en pestant contre les gardiens qui encore une fois y étaient allés de manière brutale et irréfléchie.
Entre temps sur la remarque des gardiens il court vers l'infirmière regarde la blessure la désinfect en urgence met un bandage et souffle un peu.
Il a courru depuis ses quartiers à l'autre bout de l'établissement il est en en sueur. Il en a finit avec moi et l'infirmière quand se demandant ce que je foutais en plein milieu de l'infirmerie à bouffer l'infirmière il distingue de l'autre côté une forme humain derrière le lit.
Ces cons de gardiens ne l'avait pas prévenus qu'il y avait encore un blessé. Il s'approche donc du lit d'Alec et voit l'état dans lequel il est et soupire.

Remontez sur votre lit, ils ont attaché la bête.

D'un bref signe de la main il me désignen inconscient sanglé et muselé.
L'infirmier tend alors sa main à alec pour l'aider à remonter sur le lit.
Puis de sa min libre défait la sangle qui est entrain de tordre gentiment le bras du prisonnier.

je me glisse difficilement sur le lit et l'infirmier commence à éponger mon front. Puis, sans anesthésie - puisque je n'en veux toujours pas - il commence à recoudre l'ouverture. Je jette un regard en biais à Kirof... On dirait un chien... un bête sauvage... J'aime bien l'expression... Et j'aime encore plus le voir ainsi entravé.

L'infirmier qui s'occupe de moi finit rapidement - mais sans le bacler non plus - son travail. Puis il vérifie l'état de Kirof une dernière fois, change sa perfusion pour qu'il récupère encore du sang... comme s'il avait besoin de ça... Et retourne vers l'infirmière qu'il emmène dans une autre salle.

Je suis tranquillement étendu sur mon lit. Ces enfoirée de mâtons qui avaient oublié mon existance ne font plus vraiment cas de nous... Entre lui qui est innofensif dans cette position et moi qui ai la tête à moitiéé bandée... Ils sortent à la suite de l'infirmier et de sa patiente... Bien sûr, elle fait parti du personnel, elle a le droit à une chambre séparée ou a des soins en plus...

Enfin, peu importe, me voici seul avec lui et justement... il reprend conscience...

Je reprend doucement cosncience. J'essais de bouger mais ils m'ont attaché et solidement. J'essais d'ouvrir la bouche mais ils m'ont remis cette satanée museaulière.
J'essais de me débattre mais rien n'y fais à part secouer le lit rien n'y fait.

Mes yeux tournent alors vers lui. Je le vois mal mais je distingue une leure malseine dans ses yeux. Il n'oserait pas insect inférieur me tuer.
Qu'il essaie et je renaitrais de mes cendres.
Dailleurs cette pensée me fais bien rire. Qu'il essais de me tuer j'arriverais toujours à revenir pour me venger.

Je me lève doucement de mon lit... J'ai un peu la tête qui tourne, mais ça va passer... Un sourire haineux se dessine sur mon visage alors que je fais quelques pas vers lui. Je m'appuis sur son lit et glisse mes doigts dans ses cheveux.

"Tu es sublime comme ça, Kirof... Attaché comme un chien ! C'est parfait... Ca te va tellement bien..."

Ma main caresse son visage... J'ai une de ces envies de le tuer... DE fait couler son sang lentement... Tiens, à propos de sang... D'un geste brusque, j'arrache sa perfusion.

"Tu m'as violé, Kirof... Je voulais prendre du bon temps, j'étais prêt à te donner beaucoup de plaisir... Et tu m'as violé, tu t'es servi de moi... Sache que tu fais erreur, tu n'es en aucun cas un Dieu ou quoi que ce soit d'autre... Tu es pas trop moche, c'est tout... Je devrais même dire "était" parce que ça va bientôt changer..."

Ma voix est calme, très calme, trop calme... Et je lui souris... Un sourire de plus en plus sadique. Mes yeux sont déjà en train de visualiser ce que je vais lui faire... Quant aux siens... Ils me fusillent du regard.

Je me saisit de l'extrémité de sa perfusion et commence à la promener sur son visage... La pointe de l'aiguille ne s'enfonce pas encore... Mais bientôt sa peau sera marquée... Surtout s'il commence à se debattre comme ça...

"Ne bouge pas trop, sinon tu seras vraiment défiguré, mon cher..."

Je ris, mais il ne se calme pas vraiment... A tel point que je vois du sang perler sur sa joue. Oups ! Un sourire cruel se dessine sur mon visage. Je ne me savais pas comme ca... En fin, si, j'avais pris un plaisir sans nom à tuer les assassins de mon frère... Mais je ne pensais pas que je pourrais le refaire... En m'en prennant à Kirof, je suis lâche parce qu'il est attaché, mais je me vange aussi de tous ceux qui ont abusé de moi...

Je dessine un fin trait de sang sur sa joue...

"Je vais oter ta beauté Kirof, ainsi tu ne feras plus de mal à personne... Ne me regarde pas comme ça, ça ne changera rien... Je voudrais bien oter ce truc pour entendre ce que tu as à dire... Mais je ne veux pas mettre mes doigts là dedans... Trop dangereux..."

Je me penche sur lui et leche le sang qui coule... Il mange les gens, c'est peut etre bon... Ouais... sans plus... Je reprends de ma voix trop douce:

"Tu étais inconscient, mais je vais te dire ce qu'il s'est passé... Un infirmier est venu... Il était très speed et peut etre meme encore un peu endormis... Et puis les gardiens ne s'occupaient pas vraiment de nous... Alors ils n'ont pas remarqué ce qui était... a porté de main..."

Je me penche par dessus lui, m'appuyant un peu sur son visage pour attraper, de l'autre coté du lit, la table de suture... Et plus particulièrement le scalpel posé dessus. Voyant ce que je prends dans ma main, il tente de se debattre encore plus violemment en rugissant. Le lit tremble et je manque de perdre l'équilibre.

"Tu devrais te calmer, Kirof... Je ne voudrais pas te tuer malencontreusement... Je veux jouer un peu avant..."

Je pose la lame sur son torse. Il cesse presque aussitôt de bouger, mais sa respiration est rapide. Peur ou haine ? Peut etre un mélange des deux... Je presse sa peau et aussitôt ça s'ouvre.

Le sale insecte. L'infame vermine. El profite de mon immobilité pour me torturer. Il veut me défigurer. Qu'il essait ma beauté est eternelle. Il pourra couper tout ce qu'il veut mais rien de pourrait entacher ma grace. Et qu'il me tue je rennaitrais de mes cendres. Je suis un dieu et on ne peut tuer un dieu. Je suis parfait. Il n'est rien.

Je sens son scalpel sur ma poitrine. Une fois qu'il commence à trancher je me débat. Cela ne fait qu'aggraver les coupures. Je me calme donc le laissant couper à souhait. Un rire s'échappe de ma bouche fermée. Qu'il fasse ce qu'il veut maintenant je me vangerais. Je le tuerais je réduirais en morceaux. Il souffrira cent fois plus que je n'ai souffert.

Qu'il me tue et je reviendrais à la vie encore plus parfait. Il est pathétique à s'acharner à vouloir tuer un dieu. On ne peut me tuer tout ce qu'il fait c'est détruire mon envloppe charnelle. A la bonheur j'en recrérais une.

Son rire, même étouffé, me parvient et je trouve cela très desagréable... Il se sent encore innaccessible ! D'un geste brusque, je retire le scalpel après l'avoir tranché sur une quinzaine de centimetres.

"Tu te sens toujours aussi sur de toi... Meme attaché comme un chien tu te crois encore superieur ? Mais il est temps que tu ouvres les yeux. Ici tu n'es qu'une merde comme les autres. Regarde toi donc ! Des liens aux mains et aux pieds... Une bête sauvage. Tu n'as rien d'humain, rien de gracieux, tu es pire qu'un animal.Et puis cet museaulière... Tu es là, attaché, nu... Et tout le monde s'en fout totalement ! Même moi en fait... J'ai juste envie de te faire du mal... Tiens, si je te marquais à mon nom ? Tu ne vois pas le trait qui barre ta poitrine... On dirait la première barre du A... Je vais de marquer comme du betail Kirof."

Mon ton est toujours très calme alors que la haine bouillonne en moi. Je commence à dessiner la barre descendante du A et je l'entends grogner... Est-il en train de m'insulter ? Je ris presque et termine mon oeuvre... Le voilà avec un magnifique A au milieu de la poitrine...

Je ne l'entend absolument plus. Il parle mais je ne l'écoute pas. Je sens le scalpel qui coupe, tranche mes chairs. Je ne dois pas crier. Je ne dois pas montrer que je souffre. J'arrive à lever la tête pour voir le fameux A.
Ca me convient bien un A qui montre ma supériorité. Le A note maximale qui me caractérise.
Ca me fais toujours sourire. Bientôt les surveillants reviendront. Ils l'emporteront au trou. Une la bas j'irais le voir. Je lui jetterais surement des pierres ou alors je l'humilierais.

Il ne crie pas, il ne se débat même plus... Je me penche à nouveau vers son visage et caresse sa peau avec la lame... Sans pour autant le couper... Pas encore... Il devient de plus en plus pâle, je sens qu'il va bientôt perdre connaissance... et mourir.

"Tu es bien faible, mon cher Kirof... Sens tu la vie quitter ton corps avec ce sang que tu aimes tant ? Que vont ils faire de ton cadavre à ton avis ? Le laisser pourrir, voilà ce que tu merites... Ou bien vont-il le manger... C'est ce que tu ferais, non ? Oh ! Et si j'étais toi, sais-tu ce que je ferais, là maintenant ? Je serais en train de te violer en attendant que tu crèves... Parce que c'est ce qui est en train de se passer... Tu es en train de crever comme un rat, Kirof... Mais si jamais tu survis, seras-tu encore capable d'exiber ton corps maintenant que je t'ai marqué comme m'appartenant ? J'aimerai bien te voir dans les douches... J'ai presque pitié de toi... Je dis bien presque... Bon, et maintenant ? Si je m'attaquais à ton joli visage ?"

Tout à mes reflexions, je n'entends pas la porte qui s'ouvre derrière moi...

"Je peux savoir ce que tu fous, Praens ?"

Cette voix... On peut dire que Kirof n'a pas de chance... Il faut que ce soit le seul gardien qui ne m'enverra pas au trou... Je me tourne vers Yann et le fixe un instant, puis je lache la scalpel qui tombe bruyamment au sol et ouvre mes mains en signe d'innoncence. Un grand sourire barre mon visage.

"Mais rien chef !"

Il rigole et s'approche. Il tient dans ses mains mon materiel de dessin qui était resté dans la cellule de Kirof. Il regarde le corps du prisonnier et rit à son tour.

"Ah bah c'est du propre ! T'es con ou quoi Praens ! Tu veux un meurtre de plus sur ton dossier ? Tiens, j'étais sûr que c'était toi qui avait dessiné ça. Ah oui, et ça aussi, je t'avais promis de t'en ramener..."

Il me tend les feuilles et avec un regard entendu sort une petite boite de sa poche et la glisse dans ma main. Un sourire de gosse éclaire mon visage ! Je prends le dessin et le dechire avant de le poser sur la plaie de Kirof. Le A se dessine sur le papier petit à petit. Yann me prend par la bras et m'explique qu'il va m'emmener dans une autre chambre, plus calme... Je sais ce qu'il a derrière la tête et franchement, avec lui, ça ne me derange pas... Il ne me demande que des petites gâteries et en echange il m'evite d'avoir des problèmes, c'est tout bénéf... Je lance un dernier regard à Kirof et je vois ses yeux se brouiller... Il est en train de tomber dans les pommes... Je lui lance un sourire, vainqueur et lui tourne le dos pour partir. Yann préviendra certainement les infirmiers une fois que je l'aurais soulagé...

[Yann est un gardien PNJ que Ludwig et moi avons déjà utilisé... J'attendais justement un moyen de l'integrer dans un topic pour qu'il m'ammene ce qu'il m'avait promis... Pour moi, topic fini... Mais je voudrais bien avoir une dernière vision de Kirof de ce qu'il vient de se passer...]

Le sale insecte . Un gardien vient le sauver de mes griffes. Il pense me dominer de son vulgaire A. Mais je l'afficherais partout désormais comme marque de ma supériorité. Le A supérieur aux vulgaires D comme lui.
Mais mes forces s'échappent par cette perfusion qui traine à côté.
Je retombe évanouit. J'entend vaguement Alec se barrer avec son pote le gardien. Je le retrouverais et le tuerais.

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Quelques minutes plus tards l'infirmier revient dans la salle et se précipite sur moi l'air affolé (enfin je le devine). Il change l'aiguille de la perfusion et m'en replante une autre dans la veine. Il voit alors les cicatrices qui barde mon visage et mon torse. Celles du visage sont légères. Un simple cotton qui éponge le sang et c'est bon. Parcontre sur la poitrine ce A de sang est une autre affaire. Il prend le flacon de désinfectant des compresses et commence à nettoyer la plaie. Il regarde l'autre couche et voit bien que c'est l'autre prisonier qui lui a fait ça. Il se maudit de l'avoir détaché.
Il me mande la poitrine pour laisser cicatriser ce A ensanglanté. Il s'asseoit dans un siège et pousse un soupire las. Il en avait marre de cette prison où ces prisoniers passaient leurs temps à s'évader. Mais si on apprenait qu'il avait libéré le prisonier il perdrait sa place. Il se leva donc et à l'aide d'un scalpel et entama légèrement le cuir des sangles sensées retenir les poignets. Il tire dessus et elles finissent par rompre. Officielment le matériel était défectueux voilà la cause de cette agression.

Quand je repris mes esprits au bout d'un moment il inspecta la blessure au torse et fut ravi de voir que ça ne saignait plus. Il ne me libéra pas pour autemps. Il refit un nouveau bandage et me conseilla de me reposer. N'ayant plus de raison de ne pas le faire de ferma les yeux et m'endormit.
Au bout de cinq, six heures on m'enleva la perfusion. J'avais récupéré assez de sang. On défit mes sangles permettant de m'asseoir sur le lit. L'infirmier changea le pansement une autre fois voyant que la plaie s'était légèrement réouverte. Il s'éloigna de moi et deux gardes m'attrapèrent et me mirent debout me retennant par les épaules. Un dernier m'enleva non sans crainte se masque de cuir recouvrant mon visage.
Ils me jetterent alors dehors m'insultant et me disant de me dpécher si je ne voulais pas me faire flinguer.
Aussi je pars de cette saletée d'infirmerie sans demander mon reste.

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