Balade nocturne

(Mouhahahah XD J'ai décidé que jade allait continuer à t'enmerder parce que je m'enmerde justement...)

Je marche dans les couloirs, les yeux aux sols...Perdu dans mes pensés. Mon absence se termine au moment où je fonce sur quelqu'un accidentellement.

Désolé...Je ne sais pas où j'ai la tête...

Je lève les yeux vers...Stan...Ah merde...Je le fais déjà assez chier comme ça faut en plus que je lui fonce dessus. Quand même mieux qu'un gros con que je ne connaitrais pas.

Stan! Merde...encore désolé

Il a une cigarette. Avec de la chance ce truc va le garder calme...Je letrouve plutôt mélancolique avec la gueule qu'il a.

[me dérange pas ]
Quelqun me fonça dessus me ramenant brutalement sur terre. Je releva vivement la tête et redressa mes larges épaules pour me faire bien imposant, réflexe défensif. Je lâche automatiquement d'une voix dur et forte.

- Regarde où tu vas imbécile !

En fait il s'avéra que c'était son enseignante adorée qui se confondit en excuse. Je m'étais visiblement adoucit en la reconnaissant. C'était moin pire qu'un étranger à la con. Je passa une main dans mes mains cheveux en poussant un soupir colérique, ma voix ne changea pas de ton quand je lança brusquement:

- Ça va n'en parle plus ...

Je fis un mouvement pour la contourné, espérant ainsi continuer mon chemin en paix.

Stanley, comme par un automatisme, me dis:...

- Regarde où tu vas imbécile !

Il me paraît encore plus imposant que la première fois que je l'ai vue...Il a redressé ses larges épaules. Pourtant, quand il voit que ce ne que moi, il s'adoucit...C'est un bonne chose...Enfin je crois...Je suppose que je peux le prendre bien. Mais, il ne reste que...C'est Stan. Il pousse un soupire colérique.

- Ça va n'en parle plus ...

Il me contourne. Je lui lance:...

L'esprit ailleurs toi aussi? Il me semble...

Je le regarde mais je n'avance pas d'un pas par contre...Je finirais bien par pousser sa patience un peu trop loin.

- L'esprit ailleurs toi aussi? Il me semble...

J'étais moins à fleur de peau avec une cigarette dans la bouche et sa présence n'était pour moi d'aucune menace mais plutôt un agacement. Elle était trop direct, elle me posait trop de questions, elle mettait toujours le doigt dans le mille et ça m'énervait. Par contre elle m'apprenait bien des choses même si je n'aime pas dépendre des autres. Mais en ne sachant pas lire j'avais un net désavantage dans un monde aussi civilisé. Je me retourna légèrement en prenant une bouffée de la fumée mortelle. Je laissa celle-ci ressortir par ma bouche alors que je lui répondait sur un ton neutre.

- C'est la seul chose qui peut sortir ici ...

- C'est la seul chose qui peut sortir ici ...

Je le regarde, surprise d'une telle phrase, et souris.

Très juste...Mais qui peut bien savoir? Peut-être que ce ne sera pas aussi juste d'ici quelques temps.

Je ne suis pas certaine de mes chances de sortir d'ici, mais il faut bien garder un peu d'espoir comme on dit. Je m'avance vers Stanley au risque de l'énervé davantage. Malgré tout et aller savoir pourquoi, je le trouve sympathique...Non je ne suis pas folle...(peu importe ce que certains en disent)...Bon bien sûre, tout le monde lui trouve un sale caractère. Mais qu'est-ce que ça peut bien faire. Imperturbable, ce n'est pas ce qui me derenge.

Je soutiens son regard, je me détendais un peu, je ne pensais pas avoir eu de conversation aussi normal depuis un bout de temps. Je tira une autre bouffée. Son visage à elle était toujours de marbre, indifférent tout comme le mien. J'appréciais ...C'était neutre, ça me tenait plus calme qu'une fille super émotive comme la conne du réfectoire.

- Très juste...Mais qui peut bien savoir? Peut-être que ce ne sera pas aussi juste d'ici quelques temps.

Je plissa les yeux, moi je restais ici jusqu'à la fin de ma misérable vie ...Jamais je ne sortirai d'ici, ma mâchoire se serra et mes poings se fermèrent alors que j'avais toujours ma cigarette au coin de mes lèvres. Elle s'avançait vers moi, j'augmenta et durcit mon ton:

- Toi peut-être mais je vais pourrir ici jusqu'à la fin de ma putain de vie !

Je donne un coup de oping hargnieux dans le mur de béton armée.

Je le regarde avec curiosité.

Bien sûre, nous sommes tous ici jusqu'à la fin de nos jours...C'est pas pour rien qu'on dit que personne ne sort jamais de Sadismus...Mais tant qui à de la vie...Y'a de l'espoir comme on dit...Alors tâche de pas trop t'attirer la mort.

Je lui parle avec calme. Bon, c'est définitf, il a un sal caractère. Au moins, il ne se défoule pas sur moi. Mais se calmer, ça ne serait pas un trop pour lui. Je n'ai pas peur, mais avouons qu'il est imposant...Même assez impressionant...Mais, s'il voulait me peter la gueule il l'aurait deja fait.

Je secoue discrètement ma main, ça faisait assez ...bon très mal mais j'étais trop orgueilleux pour le montrer. Je me passa nerveusement la main dans ma chevelure de jais en bataille en poussant un soupire colérique losrqu'elle emtamma un flot de paroles.

Je me retourna lentement vers elle, mes yeux plus harnieux, plus meurtrier que jamais. Je tira une bouffée nerveuse de ma cigarette et la jeta dans un coin du mur puis avança lentement vers elle. La sérénité de mon visage n'était vraiment pas rassurante, rendu à quelque centimètre de son visage (je dû pencher la tête un peu) je vociféra entre mes dents serrées.

- L'espoir, les rêves, ça c'est pour les faibles ...C'EST QUE DES PUT**NS DE CONNERIES !!!

J'avança encore, la faisant reculer sans doute par réflexe. Quand mon oère me frappait, me hurlait dessus et m'enfermait, recroquevillé dans le placard, j'espérais, je priais pour qu'il arrête, j'avais vraiment mal, j'avais pleins de cicatrices ...Mais jamais il a arrêté, je dû m'enfuir ...

- Si il faut que je tue pour sortir de cette put**n de prison, je tuerai n'importe quel con sur mon chemin jusqu'à la sortie ...

Stan se retourne vers moi. Il s'approche à quelques centimètres de mon visage, un regard meurtrier vers moi. Je recule, idée qu'il ne me fonce pas complètement dessus.

- L'espoir, les rêves, ça c'est pour les faibles ...C'EST QUE DES PUT**NS DE CONNERIES !!!

-Bien sûre...Si tu considère la chose de cette façon...Dis-e d'un ton relativement bas...À vrai dire, sur la colère, il ne m'a surement pas entendu.

Il s'avance encore, je recule encore, par reflexe surtout.

- Si il faut que je tue pour sortir de cette put**n de prison, je tuerai n'importe quel con sur mon chemin jusqu'à la sortie ...

-N'importe qui ici le ferait...Mais au bout du chemin un de ces cons te tuerait à son tour...Est-ce vraiment ça que tu veux?

Je le regarde dans les yeux, n'ayant aucune difficulté à soutenir son regard haineux bien qu'il soit intimidant.

Ses paroles me firent taire sur le champ, je lui renvoyait un regard noir mais elle ne baissait pas les yeux, tout le monde baissait les yeux mais pas elle. Elle était plus forte que les autres, plus courageuse, peut-être même suicidaire pour réussir à tenir comme ça devant un gars aussi dangereux que moi. Je ne recula pas mais mon dos se redressa, gardant mes yeux dans les siens. Elle aussi elle a tué de sang froid, elle est de marbre et elle voulait toujours le dernier mot...comme moi. Elle commençait à me plaire finalement ...Je lâcha un petit sourire, ce qui était assez inattendu vu les circonstence.
- Se sera sans doute mieux que de rester dans ce trou à rats sans rien tenter ...

Stan sourit...Stanley Jobson vient de sourire. Incroyable. Ça me surprend.

- Se sera sans doute mieux que de rester dans ce trou à rats sans rien tenter ...

Je lui souris à mon tour. Quelle belle surprise de le voir sourire quand même, je trouve ça amusant.

Sans doute, dis-je simplement. Mais, peut-être a-t-il une autre issue...Et j'espère bien le découvrir avant ma mort.

Je regarde Stan du coin de l'oeil. Nous avons quand même un point commun. Nous sommes déterminé...Bien que notre détermination a quelques différences. Il n'y a que nos deux voix qui font du bruit dans ces couloirs, ce qui m'étonne puisque j'imaginais que les gardiens fesaient de la surveillance nocturne.

Je hocha lentement la tête, poussant un long soupire lasse. Je me détendis finalement un peu, sentant un certaine complicité entre elle et moi. On avait les même réaction, le même esprit noir ...J'avais jamais vu quelqun d'aussi fort moralement que moi, d'être capable de soutenir mon regard, capable dire ce qu'il pense sans se rendre compte que je pourrais le tuer après. Nous étions encore assez proche, je fuyais le contact humain même si au fond j'en aurais plus besoin qu'autres choses. Mais j'étais trop orgueuilleux pour reculer devant elle, je sortis mon paquet de cigarette et m'en glissa une dans la bouche. Je lui jeta un coup d'oeil en biais et tendit mon paquet vers elle en comtemplant celui-ci. Je plissa les yeux, une ride se traça entre mes deux sourcis, effort et concentration. Je gardai mon regard fixer sur le paquet en essayant de lire la marque, après quelques minutes je lâcha machinalement:

-A-Al ...E-ey

Il hoche simplement la tête en soupirant. J'ai l'impression qu'il se détend un peu. Ce sera bien une première de sa par. Après un certain lapse de temps, sans rien dire ou faire, Stan prend son paquet de cigarette. Il en pris une et la dirigea vers sa bouche pour ensuite tendre son paquet vers moi. Je souris à ce mouvement. Je n'avais pas vraiment osé lui demander...En fait l'idée ne m'a traversé l'esprit que 2 secondes. J'en pris une et pris aussi le briquet.

Comme c'est charitable...

Je porte la cigarette à mes lèvres et l'allume. Je remarque qu'il essaie de lire la marque...

-A-Al ...E-ey

Je souris et lui tend le briquet.

Tu vois quand tu veux...T'as essayer de lire depuis?

Je prend une bouffer de ma cigarette puis passe ma main dans mes cheveux.

- Tu vois quand tu veux...T'as essayer de lire depuis?

Je fronça les sourcis, ne déterminant pas facilement le sens de sa phrase. Même sans ses cours j'essayais bien souvent de lire sans pouvoir y arriver, j'avais de la difficulté à rester concentrer plus de quelques secondes et j'abandonnais vite dnas ce domaine. Je n'insistais pas pour d'autres cours, ils me donnaient mal à la tête et je devenais nerveux à force d'essayer de garder la ligne, de la suivre. Je décida de ne pas lui avouer que c'était devenu mon principal complexe et secoua négativement la tête. Mon expression était redevenu de marbre mais la voir sourire m'étant aussi surprenant qu'elle sans doute.

[dsl pas d'inspi]

Il fronce les sourcils puis secoue la tête en signe de négation. Je le regarde. Entre nous deux, il commence à avoir un calme relatif...Mais je suis trop curieuse pour le faire durer. Mon sourire disparait...Étant parfaitement conciente du genre de réaction que je provoquerais avec cette question.

Puis-je te demander pourquoi tu ne sais pas lire? Dis-je paisiblement.

Je marque une pause, mon regard ne quittant pas le siens.

Ne répond pas si tu trouves ça trop indiscret...

Son visage devient dure et froid, il serre ses poings et me tourne le dos pour partir dans la direction opposé. Sans réfléchir, je me dirige vers lui. J'avance rapidement pour le ratraper, sans pour autant lui courir après. Je pose ma main sur son épaule puis l'enlève rapidement, certaine qu'il n'allait pas bien le prendre ça non plus.

Écoute Stanley, je ne voulais pas te mettre en colère avec cette question...Je ne te le demanderais plus si c'est ça que tu veux...

Je le regarde...attendant de voir s'il allait continuer son chemin et m'ignorer...

- Écoute Stanley, je ne voulais pas te mettre en colère avec cette question...
Elle eu raison d'enlever sa main car sinon je l'aurais repoussé moi-même. Ma respiration s'était vivement accélérée, j'allais finir par devenir fou, j'essayais d'oublier, ça faisait au dessus de 20 ans que j'essayais que je priais pour oublier et pourtant je revois encore son visage déformé par la haine et la batte de baseball qu'il gardait dans un coin de la cuisine.
Je ne me retourna même pour lui lâcher avec fureur:

- Trop tard tu l'as déjà fais ...

- Je ne te le demanderais plus si c'est ça que tu veux...

Je m'arrête si brusquement qu'elle me fonce dedans lorsque je me retourne vivement vers elle. Elle était trop proche de moi, d'instinct, je la repoussa assez brusquement pour qu'elle perd un peu l'équilibre mais sans tomber de justesse. Je lui lance d'une voix forte, non je lui crie litéralement dessus:
- SAGE DÉCISION !!! PENDANT QUE TU Y AIE TU POURRAIS AUSSI TE MÊLER DE TES PUT**NS D'AFFAIRES !!!

Je la regarde un instant avec des yeux meurtriers puis m'éloigne de nouveau. Je lui avais proposé une cigarette, j'avais été relativement calme et aussitôt que je faisais un effort, et qui sait combien c'est un gros effort pour moi, pour être un temps soi peu ''amical'' il y a toujours quelque chose pour me remettre les nerfs à vif.

Il est furieux. Il s'arrête. Il me pousse je suis à deux doigts de tomber mais je suis encore debout.

- SAGE DÉCISION !!! PENDANT QUE TU Y AIE TU POURRAIS AUSSI TE MÊLER DE TES PUT**NS D'AFFAIRES !!!

Il hurlait. Sa voix résonne dans tout le couloir et résonne dans mes oreilles. Mais quel colère, quel rage! Qui était-il par le passer? Que lui avait-il arrivé pour avoir tant de haine? Je voudrais bien le savoir mais pourtant, je ne lui poserais pas d'autres questions...Il a déjà les nerfs à vifs...Et ce sera toujours la même chose avec lui...C'est une évidence. Pendant un car de seconde, sa colère m'avait presque efrrayé, mais pourtant je continue à soutenir son regard meurtrier. Mon éternel sang-froid est toujours là. Je pars dans la même direction que lui. Je le regarde du coin de l'oeil puis regarde devant moi. Je prends une dernière bouffé de la cigarette.

Je suis désolé...Tu n'as pas besoin de t'énercé...Dis-je avec le plus de calme que je le pouvais.

Nou marchons toujours ensemble côte à côte, mais nous ne nous adressons pas la parole et nous nous regardons à peine. Je sens tout de même qu'il se calme quand il allume une autre cigarette...Mais, il ne serait pas sage de ma par de parler...D'ailleurs je n'ai jamais montré une très grand sagesse avec lui.

J'espère que y'a pas de gardien qui fait sa ronde dans le coin...Dis-je à moi-même mais en m'exprimant à voix haute...Et oui ça m'arrive parfois de parler tout seule...Mauvaise habitude dû à Kô...

Je le regarde changer de direction, perplexe. Il est toujours en colère contre moi et l ne m'adresse pas la parole.

Où tu te dirige comme ça? Si c'est pour aller à la cour oublie ça...La porte est fermé à clef et si un employé te tombe dessus il pourrait bien t'amener au trou ou en cellule...

Moi je me suis arrêté de marcher...Ne sachant pas trop si je poursuivais ma petite balade nocturne dans l'autre direction ou je faisais une petite pause ici...Peut-être que je devrais retourner dans ma cellule d'ailleurs mais je suis un peu foutu si les grilles sont fermés...Et d'ailleurs je ne me sens pas trop fatigué.