Sadismus Jail
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 I would have liked to be the missing piece [Bella]

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Etoile Archantaël
270508 Criminelle au visage d'ange
Etoile Archantaël


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MessageSujet: I would have liked to be the missing piece [Bella]   I would have liked to be the missing piece [Bella] Icon_minitimeDim 28 Sep - 16:32

Tout est pitoyable. Je suis pitoyable. Tu es pitoyable. Elle est pitoyable. Mais je ne vais pas m’arrêter là. Je vais même aller jusqu’à dire que le monde qui nous entoure est pitoyable. Réfléchissez seulement quelques instants. On croupit dans une prison et la seule solution que l’on a pour en sortir, c’est de se tuer. C’est horrible à dire, j’en ai parfaitement conscience et pourtant. Il faut savoir se confronter à la dure réalité, même si ça fait mal, même si on la rejette par la suite. C’est une étape fondamentale. Alors faisons face à cette putain de réalité. La même qui vient de te réduire en miettes. Celle qui me rend si indifférente. Ouais, j’en ai rien à faire qu’elle soit morte. Enfin, ce n’est pas vraiment ça. Je lui en veux tellement qu’elle est abandonnée notre pari. Elle est lâche et stupide. On avait dit qu’on se disputerait le cœur de Bella jusqu’à notre mort mais dans le contrat, il n’avait jamais été stipulé qu’on pouvait se donner la mort. C’était pas le deal. Et oui, là je peux dire qu’elle ne me laisse pas indifférente. Mais sinon, qu’elle soit là ou pas, qu’est-ce que cela change ? Le monde n’a pas arrêté de tourner, je vis toujours. De toute façon, dès la première fois où elle a posé ses yeux sur moi, elle m’a haï, de tout son être. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’était montrée exécrable avec moi. Mais qu’importe. J’aimerais gifler. Je suis persuadée que vous savez pourquoi. Je me permets de le dire quand même. Quelle égoïste je fais…

Je t’ai vu t’effondrer sur le sol et je n’ai pas bougé. Pas un seul pas vers toi. Rien. C’est étrange mais je suis ailleurs, très loin d’ici. Je pense à autre chose, je ne pourrais vous dire exactement à quoi car moi-même je n’en sais rien. En tout cas, ça a suffi pour me déconnecter totalement. M’immerger dans un silence de plomb où je m’enfonce pour me cacher de tous les problèmes qui tentent de me faire ressurgir. C’est à peine si je respire. Mon regard est vide, posé sur le sol où du sang gît. C’est son sang. Le sang de cette traîtresse. Qu’elle ne s’avise pas de revenir d’entre les morts ou sinon je me chargerais de la renvoyer dans les enfers. Vous me trouvez cruelle et sans cœur ? C’est tant mieux. Je veux dire par là qu’au moins, je ne ferais pleurer personne si je meurs. C’est un point positif, non ?

Tu halètes et ça me ramène brutalement à la réalité. A la vitesse de la lumière. Je me retrouve catapultée dans un monde qui me paraît totalement inconnu. Qui suis-je ? Où suis-je ? Que me veut-on ? Et qui cette fille qui agonise sur le sol ? BELLA ! Je pensais que tout avait gelé en moi mais les connexions se font toujours aussi bien du cerveau jusqu’aux jambes. Je n’ai pas besoin d’aller très loin que je suis déjà sur elle. Mes bras l’enlacent. Je ne mets ni tendresse ni aucun sentiment dans ce geste. Je veux simplement lui montrer qu’il y a quelqu’un auprès d’elle, qu’elle n’est pas seule dans cette épreuve. Et puis, je la sens trembler sous mes doigts. Alors, je me détache d’elle et sans même un regard, j’ôte mon gilet. En dessous, un débardeur, il caille mais c’est pour la bonne cause. Je lui passe rapidement le gilet sur les épaules et tente de donner un tant soit peu de consistance à mes paroles :


« Je suis là… »

J’ai fait mieux. Mais j’ai jamais eu à faire avec ce genre de situation. Je fais de mon mieux, et même si on atteint pas le top niveau, ça passera. Tout du moins, je l’espère. Qu’est-ce que je peux dire de toute façon ? A quoi bon se mentir ? Elle ne va pas bien, elle n’ira pas mieux grâce à moi. Ca ne sert à rien de se voiler la face. Oui, c’est dur à supporter, c’est même un peu craignosse, mais on fait avec. Cette cellule me donne envie de vomir. Le froid me pénètre encore plus. Déjà que dehors, les gouttes de pluie ont décidé de s’habiller en robe de mariée. Il neige. Je devrais être ravie car j’adore la neige mais c’est pas le bon jour. Elle m’a gâché ma journée, pouvait pas se tuer plus tard. Si elle croyait se rendre intéressante par cet acte, et bien elle se trompe. Elle n’en est que plus détestable. Ce que je la hais. Bouffée glaciale et je frissonne vivement. Bordel, quitte à mourir congeler, je préfère que ce soit autre part. Il faut juste que je réagisse. Voilà, il faut que mon cerveau réfléchisse. La connexion est fébrile mais une solution est envisagée. Dans un murmure, je la préviens :

« On va aller autre part. »

Ouais, je peux pas rester là. C’est théoriquement et psychiquement impossible. Je n’endurerais pas plus longtemps l’atmosphère opaque et mortuaire de la cellule. Et vu que je suis égoïste, j’emmène Bella avec moi, que ça lui plaise ou non. Quand j’expire, ya de la buée qui sort, c’est généralement pas bon signe. Enfin, ça veut surtout dire que tu as froid. Mais on peut pas dire que je suis très bien équipée. Alors je vais dégourdir tout ça. Même que j’ai la solution ! Je t’aide à te relever. Tu ne tiens debout mais ça, je l’avais prévu. Je plie un peu les genoux, passe un bras derrière les tiens et l’autre dans ton dos. Puis je te soulève. Tu sais quoi, on va jouer au prince et à la princesse, ça te va ? Je fais le prince et toi la princesse. Désolée, pas de vaillant destrier, juste un peu de force pour te porter. Tu n’es pas bien lourde de toute façon. Je savais que tu avais maigri mais à ce point… remarque, je suis exactement pareille si ce n’est pire. Ce qui est étonnant c’est que je tiens encore debout malgré cela. Quoique l’on arrive à un stade où il n’y a plus à s’étonner de rien. Il faut tout envisager comme normal. Il est donc normal que l’on maigrisse à vue d’œil tout comme parfaitement normal que tu sois à demi-morte dans mes bras.

Je sors de la cellule sans trop de mal. Ca va être les mètres jusqu’à ma cellule qui vont être durs. Je déglutis et ferme un instant les yeux. Ca va aller. C’est presque comme si j’en avais oublié de marcher. Un pied, puis un autre. C’est simple… et pourtant si compliqué. Je ne sais pas pourquoi j’ai choisi d’aller dans ma cellule. Peut-être que je me suis dit que ça aurait un côté rassurant. Foutaises, ma cellule porte le numéro treize, super rassurant. Bref, on en a rien à foutre. Qu’est-ce que je m’embarrasse avec ce genre de détails ?! Il y a tout de même plus important à régler, comme sauver Bella du désespoir qui l’envahit peut-être. Non, ce n’est pas peut-être, c’est certain ! Je suis là pour ça, je lui ai promis. Je veux tenir mes promesses. Parce qu’elle est tout pour moi et que sans elle, et bien je ne suis rien. Ouais, j’ai conscience que ça fait un peu beaucoup cliché mais c’est véritablement comme ça que je vois les choses. C’est déjà un exploit qu’elle s’est accrochée à moi. Alors je ne suis pas prête de la lâcher.

Il y a des prisonniers qui passent, d’autres dans leur cellule mais tous me regardent. Bizarrement de surcroît. Ca me fout les jetons. J’ai envie de leur hurler qu’ils aillent tous se faire foutre mais ça risquerait d’être déplacé. Surtout que techniquement, ils ne m’ont rien fait. Bon, elle est où ma cellule ? HA, enfin ! C’est limite si je ne boîte pas. J’ai atteint le seuil de ma force… très vite. Je soupire et claudique jusqu’à mon lit. Oui, j’appelle quand même ça un lit. C’est là que je te dépose tout doucement. Je n’en peux plus mais j’ai l’impression d’avoir accompli une noble tâche. C’est à moitié faux. Moi, pessimiste, jamais. Je vais fermer la porte de ma cellule, que personne ne rentre sinon je commets un meurtre. Soyons raisonnable. Je reviens sans un bruit jusqu’à toi et m’assoit sur le bord du lit. Mes dents claquent un peu, il fait froid. Je sais, je me répète. Néanmoins, je te regarde. Très délicatement, je viens poser ma main sur ton front, tu es bouillante. Je fronce les sourcils un instant, soucieuse. Demain, je ne serais pas mieux, je serais malade parce que j’ai les lèvres violacées. Mais on s’en fout parce que là, je m’occupe de Bella. Et le reste, dont je fais parti, on verra après, bien après. Je soulève légèrement son corps et tire la couverture vers moi. Une fois ses jambes à plat, je viens la border tendrement. MOI, je suis là. De nouveau, j’approche ma main mais cette fois, je pose un doigt sur chaque paupière que je ferme. Je me munis du maigre oreiller que j’ai à ma disposition, le plie en deux et le glisse derrière sa tête. Finalement, je lui glisse :


« Dors Bella… Ne t’inquiète pas, je reste près de toi. »

On rêve trop souvent les yeux fermés, il faut plutôt rêver les yeux ouverts. Le quotidien me tue, m’ennuie, m’enfuit, me trahit, me supplie. A moins que cela soit moi qui crie grâce. Je n’aime pas ces périodes où l’on ne me parle pas. Tout est vide, silencieux, et je suis seule avec moi-même. Et je ne sais pas quoi me dire… Je voudrais plonger dans ses yeux mais son regard est terne à présent. Retrouverais-je l’éclat qui les faisait étinceler ? Sans cette lueur, je ne peux pas l’éclairer, c’est un cercle vicieux. La seule chose que je suis encore capable de faire, c’est de l’aimer. Oui, je l’aime.

Ma main a glissé le long de son visage, effleuré tes lèvres puis a saisi la tienne. La suite, c’est toi qui la décide.
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: I would have liked to be the missing piece [Bella]   I would have liked to be the missing piece [Bella] Icon_minitimeLun 6 Oct - 15:17

Plus rien n’existe, tout s’efface comme si ma vie avait été créée par un auteur, et qu’à la seconde même, de son stylo il raye tout ses écrits. Rayez moi avec…Il fait sombre dans ma tête, il pleut sur mon âme et c’est un incendie qui consume mon cœur. Elle ne reviendra jamais…tu comprends J-A-M-A-I-S. Des lames viennent de nouveau sectionner mes artères et mes espoirs. Tout est finit, plus rien ne commence. Je sombre, je coule, je me noie, je meurs. Yoruichi bordel de merde !! Pourquoi t’as fais sa ? Tu n’imagine pas a quel point j’ai envie de hurler ton nom pour que tu reviennes ou pour avoir l’occasion de revoir une dernière fois ton sourire…Pourquoi m’avoir quitté ? Suis-je si misérable que ça ? Inutile…je ne t’ai servis à rien ! Simple pantin articulé par les fils de la vie, j’ai échoué à ma tache. J’ai qu’une envie ici, c’est d’en finir à mon tour. La douleur n’est pas supportable, des griffes viennent me lacéré mon moi intérieur, j’ai envie de vomir. Je tremble d’un désespoir et d’une rage méconnaissable. Des « pourquoi » et « des comment », s’entrechoque dans ma tête à une vitesse vertigineuse…

J’entends une voix douce et chaude, mais qui pourtant n’arrive pas à atteindre l’entrée de mon cœur. Tout c’est éloigné, tout c’est effondré. A la seconde où son dernier souffle c’est échappé de ces lèvres, j’ai sentis un putain de vide et une explosion dès plus violentes éclaté en moi. Moi qui croyais que ce n’était qu’une petite baisse de morale…Non de dieu. Mon corps secoué de larmes, je me sens soudain porté par des bras fragiles mais assez fort pour me soutenir. Une odeur que je connais que trop bien vient chatouiller mon odorat...un parfum qui lui est propre, qui n’appartient qu’à elle et qui surtout, me change de l’odeur de la mort qui plane ici. Un nom sur cette senteur qui d’un coup me ramène dans un monde que je hais que de trop…Etoile. C’est elle qui me porte et qui traverse le couloir…J’enfouis mon visage dans son cou, pleurant toujours mais y trouvant du réconfort. Le temps s’écoule, pourtant j’ai l’impression de stagné. Je n’arrive pas à ancré l’idée qu’elle soit définitivement partit. J’ai froid, je tremble, je pleure, je suis lamentable. Voilà à quoi tu me réduis Yoruichi, voilà ce que ton absence fait de moi, voilà comment mon corps réagis face à ta mort…ce mot me soulève le cœur. C’est comme si le premier titre d’un journal était inscrit en gros dans ma tête « Yoruichi Itanaki est morte ! ». Badaboum…

Maintenant je suis liée à la vie que tu as laissée derrière


Je sens mon corps se posé sur ce qui semble être un lit…Son lit ? Puis une couverture sur moi, une main qui me clos les paupières, mais qui s’ouvrent automatiquement au toucher d’Etoile…Lumière revient moi, je t’en supplie. Je la fixe, les larmes roulant au coin de mes yeux, leur couleur vairons ne cesse de puiser une certain force dans ceux couleur prairie…ceux de l’unique personne qu’il me reste à aimer plus que de raison ici. Je divague entre désespoir et douleur…aide moi je t’en pris Etoile. Ta main effleure mon visage, mes lèvres légèrement entrouvertes et froides, puis viens terminer dans la mienne. Electrochoc, je la saisis et la serre comme si ma vie en dépendait. Comment vais-je m’en sortir sans elle ? Explique moi pourquoi elle est partit, pourquoi elle m’a laissé…est-ce que je suis bonne a rien ? Je sers à quelque chose ? Apporte moi des réponses je t’en conjure. Mais surtout, ne m’abandonne pas à ton tour…


« Dors Bella… Ne t’inquiète pas, je reste près de toi. »

J’en suis incapable, la douleur me tiens éveillé plus que jamais. Je grelotte avec force bien que je sois couverte. Mes yeux brouillés de larmes me laisse tout de même entrevoir que ma chère et tendre, se trouve être en débardeur, son gilet sur mes propres épaules. Plus je la regarde et plus je…
Douleur lancinante à la poitrine qui me fit grimacer et légèrement grogné. Sa tape, sa déchire, sa lacère. J’ai comme l’impression que mon cœur se brise en mille morceaux, à chaque inspiration c’est une torture qui m’envahit. Un gouffre s’étend, et me détruit. Mon regard porté sur cette personne qui semble être la seule à se soucier de moi…si tu savais a quel point je…

Je passe une main sur mon visage, poussant un long soupir mêlé à mes sanglots. Puis ma paume sur ma bouche, mon être se crispe face à une nouvelle vague de larmes. Clignement de paupières et c’est le barrage qui s’effondre… je pleure de nouveau. Les meilleurs partent en premier hein ? Peur soudaine…Et si tu partais aussi ? Mon cœur s’affole à cette idée. Je ne supporterais pas une deuxième absence si violente, j’y laisserais ma vie…Mes doigts se noue aux siens, puis avec lenteur, je me redresse, tremblante de froid. Mes yeux ne quittes pas les siens, toujours inondés de larmes.
La gorge sèche, je tente de sortir quelque chose de compréhensible…


« Viens…avec moi s’il te plait »

Oui rejoins moi sous les couvertures et viens te serrer contre moi. J’ai besoin de ta présence si tu savais a quel point. Ta peau et ton odeur, de tes bras mais surtout de ton amour. Je t’entraine sur le lit, faisant en sorte que tu sois aussi couverte que moi, et le cœur pleurant son chagrin comme jamais, je viens me blottir tout contre ton être. J’entends même son cœur battre…l’ais-je obtenue a part entière ? Me quitteras-tu un jour ? Ma main viens à nouveau chercher la sienne, a laquelle j’y noue mes doigts et que viens porter tout contre ma poitrine, comme si la possibilité qu’elle m’échappe à la seconde qui suit était probable.

Une vague de culpabilité suit à celle du désespoir. Est-ce ma faute ? Etais-je si inutile que sa pour qu’elle mette fin à sa vie. Et la brèche s’étend encore plus, m’arrachant un couinement de douleur. Mon souffle s’écourte, mes pleures s’accentue, et je m’accroche comme une désespérer à Elle. Pardonne moi d’être si lamentable mon Ange, mais je suis épuisée, jamais je n’aurais crus vivre telle douleur, encore pire que lorsque j’ai perdue Kathleen.

Murmure…


« C’est de ma faute ? … »

Réponds moi je t’en pris, ne me laisse pas dans ce gouffre seule, dans le noir avec mes peurs et mes cauchemars. Aime moi comme jamais tu n’as aimer personne…Je viens désespérément chercher sa peau de mes lèvres, puis les siennes que j'embrasse tendrement. J'aimerais en cet instant précis, souffrir mais physiquement. Je veux avoir mal sur ma peau, pour perdre cette douleur bien plus puissante qui se balade sur le territoire de mon âme. Que l'on écorche ma peau, que l'on me frappe, que l'on fasse jaillir mon sang, mais s'il vous plait...Arrêter moi ce train qui ne cesse de rouler sur mon cœur et de le réduire en miette.

Mes yeux d'enfant plantés dans les siens, d'un air que je sens perdue, je l'implore en silence.


Save me please…
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