Sadismus Jail
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 I am an exit ('cause I believe in the madness called now)

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Tobias Viatscheslav
0274 Serenae Aquae Natae
Tobias Viatscheslav


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MessageSujet: I am an exit ('cause I believe in the madness called now)   I am an exit ('cause I believe in the madness called now) Icon_minitimeVen 22 Aoû - 10:17

Suite de la chambre 12

"Il fait froid, non ?"

Air neutre. La neige s'écrase au sol. Je le traîne presque.
Je ne lui ai pas demandé son avis. Etrangement, j'ai pas aimé cet espèce de truc dans lequel il s'enfonçait. Au début, je croyais que de le faire s'assoupir serait une bonne solution. Tranquillité, pour lui.
Mais non. Je sais pas pourquoi, mais y a comme une putain de voix à la con qui me dit "Le laisse pas s'endormir…" Vous me connaissez. J'écoute toujours les voix à la con.
Toujours.
Nous sortons dans la cour, et je le soutiens par l'épaule. C'est qu'il pèse son poids, ce mec. Je balaie l'espace du regard. Pas âme qui vive, à part nous.
Tant mieux.
Je m'écarte légèrement de lui. Non, je ne le prive pas d'un appui. Je fais pire. Je le choppe par son blouson, et l'envoie valser dans la neige. Juste assez méchamment pour qu'il se ramasse. Je fais quelque pas, m'éloigne de lui en le surveillant du coin de l'œil. Les flocons s'écrasent sur ma veste de cuir.
"Bouge pas."
Ton aussi neutre que la neige est blanche. Deux mots qui claquent dans le silence de cette pseudo-solitude. Il me semble que les sons vont plus loin, dans le froid.
Tous les sons.

Même, surtout, le déclic de mon arme de service.
Je suis à cinq mètres de lui, tout au plus. Je m'assure que le revolver est bel et bien… dans l'état qu'il doit être pour ce genre de chose.
Regard froid.
Calmement, je franchis les quelques pas qui nous séparent. Me penche à peine. Le saisis par les cheveux.
Plaque le canon contre son front.
Sourire.

"Tu penses que la balle qui va se loger dans ta tête va empêcher l'alcool de ton sang de se dissiper ? A moins que ce ne soit le froid. Un bon moyen de pas dessaouler."

Je raffermis ma prise dans ses cheveux, et m'accroupis. La gueule noire de l'arme migre sur son œil droit. Je secoue un peu sa tête. Nouveau regard. Visage blanc.

"Tu veux vivre ?"
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Charity Raven
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MessageSujet: Re: I am an exit ('cause I believe in the madness called now)   I am an exit ('cause I believe in the madness called now) Icon_minitimeMer 27 Aoû - 8:50

C’bien ce que je pensais, parmi la multitude de théorie qui a émergé dans mon petit cerveau, y en avait une qui se rapprochait très très vaguement de la vérité. Hourra. Le « vrai » papa est mort donc, et il s’est récupéré le marmot pour une raison X ou Y. Qu’est ce que j’en ai à foutre dans le fond ? Rien, ou pas grand-chose finalement. Je sais même pas si c’est de la curiosité, c’est juste… On s’en fout.
… Chat ? C’pas mon nom ça ! Je tilte là tout de suite maintenant qu’il m’a comparé à un… Truc qui miaule… Tiens, d’ailleurs, il est où le vrai ? Tu sais, celui que Silence m’a ramené de j’sais pas où (Faudrait que je lui demande un jour pourquoi il m’avait apporté un chat tiens.). Ca fait combien de temps que je l’ai pas nourrit ? Un peu perdu la notion du temps ces temps ci, ces cinq derniers jours, mois, années putain ! Ca y est, t’as passé la trentaine, plus rien ne va, t’as les genoux qui craquent et tout ça. Ouais je sais, je me fous déjà dans la tombe, mais t’as vu la gueule que j’ai aussi ? Nan mais c’est légitime ! Le gars là qu’est à coté de moi, il doit pas être beaucoup plus jeune que moi, et je tiens pas la comparaison. Profites d’avoir une minette et tout ça mon gars, profites j’te dis. Après c’est la merde. Même si t’as pas de pouce droit. Hé hé.
Ouais je sais, je suis con comme une brique jaune ces temps ci, on me l’a fait comprendre.

- Stresse pas.

Sa petite phrase leimotiv à lui on dirait. C’bon j’ai l’air stressé là ?! D’où j’ai l’air stressé ?! C’est un coup à me faire vieillir encore plus vite que maintenant malheureux ! Ouais ouais, le vieillissement précoce c’est pas que pour les autres mon gars, fais gaffe, à fumer comme ça, ça va te tomber dessus comme une brique dans une flaque de boue. Hin hin, toi aussi quand tu vas t’accroupir ça va craquer, ou alors ça le fait déjà nan ? Bah j’ai pas le temps de réfléchir là-dessus, parce qu’il m’attrape avec ses petits doigts par le bras pour me faire lever, assez brutalement. Je moufte pas, je me fais juste trainer, ce qui me donne une démarche assez… Sautillante. Les gens s’occupent pas quand ils vous tractent pas de savoir si vous avez la possibilité de marcher correctement, avec dignité tout ça. De toute façon, même si il m’avait lâché, j’aurais marché n’importe comment. Là, ça me fait un appui correct pour avancer dans ce monde difficile, blablabla… On va… Je sais pas où, je sautille juste à sa suite, en essayant de pas me manger le sol ou les murs en pleine murge. Ow ça tangue, mon champ de vision il est tout rétréci à cause de l’alcool, bouge pas comme ça j’vais vomir, burp…
… Dehors ?
Evidemment, il neige, il neige tout le temps ici, et je hais cordialement le froid. Je serre mon cuir contre ma poitrine (Je ferme jamais ma veste, ahaha le con !), et regarde avec des petits yeux le monde blanc aux alentours, y a pas un mec dans le coin. Tobias (Drôle de nom) s’éloigne un peu, puis… M’envoi valser dans la neige, et je m’écroule comme une merde. J’en ai marre, j’ai l’impression que, mystérieusement, la moitié de l’humanité me domine sur le plan physique. Ouais, dans le Sud Ouest, on est tous petit, et visiblement ce mec vient du Nord, le vilain. J’suis sûr que le froid pour lui, c’est normal. Merde quoi. J’suis tout mouillé. Il m’attrape par les cheveux, avec l’aisance du mec à jeûn et en forme. Qu’est ce qu’ils ont de si fascinant mes cheveux pour qu’on tire dessus comme ça, hein ? Je le regarde avec l’air le plus abruti qu’on puisse prendre au naturel, avec les yeux plissé à cause de la lumière, tout ça. Un flingue sur mon front. Je l’avais pas vu venir celle là, et j’écoute ses paroles, essayant d’y coller un peu de sens.
… Hum…
Ouais, le coup classique, en gros l’idée c’est « Pas la peine de vivre si c’est pour se murger la gueule comme ça. », ou encore « Ton seul échappatoire, c’est la mort dans ton état, ou alors arrête de picoler ». Je hais les moralistes comme ça, ça me troue le cul. Surtout quand ils me pointent un flingue sur le front en fait. Merde, je vis là, bon sang, la question se pose pas, je vis juste un peu différemment, ‘tain quoi. J’attends que l’adrénaline fasse un peu plus d’effet que ça pour répondre à sa putain de question de con. Ouais, j’ai pas spécialement envie de crever dans la neige. Comme un chien. Zarb hein ?
Glace dans ta gueule.
Ouais, j’lui ai lancé une plaque de glace, et ouais, y a pas que de la jolie neige toute poudreuse et toute blanche dehors, il y a aussi de la glace, de la boue, du verglas. Le froid, c’est vicieux, ça prend plein de formes t’as vu ? Enfin bref, je profite du petit moment de flottement (Esquivera, esquivera pas ?), pour sortir ma propre arme de service (Oui oui, il en donne une à tout le monde, même à moi, dingue nan ?), appuyer sur la sécurité avec mon pouce tout tremblotant, et tendre l’arme devant moi. Ouais, je sais, j’en ai pas l’air comme ça, mais j’ai fais mon service militaire, alors je sais vaguement me servir de ce genre d’objet. Ouais, j’suis passé avant qu’une nouvelle loi enlève le truc, et puis comme je faisais pas d’étude, je l’ai fait relativement jeune, si j’étais né une poignée d’années plus tard ou si j’avais fait des études de médecine, bah je l’aurais jamais fait ce truc. Anfin, passons, on s’en fout du service militaire quoi…

- Répond à t-t-t-ta quest-t-t-t-tion ?

Tiens, là c’est sur les « t » que je bug. Marrant. Bon, évidemment, j’ai les mains qui tremblent et j’ai super froid, mais j’essaye d’assurer un peu ma position en foutant un genoux sous moi. Pour le recul voyez ?
… Comme si j’allais tirer…
Ahahahahahaha ! …Genre.
Je le regarde dans les yeux, enfin j’essaye, puis j’me dis que tant qu’à foutre, j’vais lui dire mon nom en entier, vu qu’il a pas l’air de paner que « chat », c’est pas un prénom. Mais j’te préviens, y a quatre mots avec plein de syllabes, alors je sais pas si je vais m’en sortir. Surtout que je claque des dents.

- Charity Joyce Condolence Obedience. Cha’ c’plus court t’vois ?

Attention, là c’était la maxi concentration, j’ai dpu faire cesser toute mes facultés cérébrales pour le dire, mais je l’ai dis. Youhou.
Et on continue à se tenir en joue comme des blaireaux.
Je lâche mon flingue, jamais été doué en endurance.
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Tobias Viatscheslav
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MessageSujet: Re: I am an exit ('cause I believe in the madness called now)   I am an exit ('cause I believe in the madness called now) Icon_minitimeSam 30 Aoû - 13:32

"T'es mignon quand tu t'énerves."

Un, deux, trois.
Souffle du froid.
Ou plutôt
Souffre du froid.

Bidule-Temperance-qui-miaule sait visiblement… tirer partie du terrain. Y'a un truc que j'ai pas suivi, où il vient de galamment me balancer un morceau d'eau gelée à la tronche ? Joliment manié de ses petits doigts malhabiles ? Lancé vaguement du point A, et arrivé par une chance honteusement hasardeuse au point B –à savoir ma gueule ? Je suis nul en maths, mais là, la probabilité qu'un mec carbone jusqu'à la moelle de son coccyx arrive à me quiller la mâchoire avec son vieux bout de glace… elle va pas bien loin.
C'est d'un frustrant.

Bon. Au moins, ça explique pourquoi je me retrouve à ramper au sol, comme un gentil niais. Portant la main à ma suture, me demandant si le fatal destin motivé par ma joviale camaraderie ne vient pas de rouvrir ma plaie pour la seconde fois. Après tout, qu'ai-je fait ? J'ai juste gentiment calé mon arme contre son œil. Je trouvais ça sympa. Peut-être que sa tête aurait fait un bon étui. Mais vu le nombre de balles dans le chargeur, j'aurais pas pu faire grand chose d'autre. J'avise mon arme. A une cinquantaine de centimètres de ma main gauche. Mes quatre doigts s'agitent pensivement. C'est loin.

Si je prenais une pause ?
Pourquoi pas. J'suis bien, là, sur le ventre. Peut-être que si j'y pense très fort, le flingue va se rapprocher de lui-même. J'ai vraiment la flemme de me tortiller pour ramper jusque-là. Se tortiller, c'est pas classe. Se tortiller, c'est pas viril. Même le mot, est nul. Non ? Ah… Lala. Pourquoi je suis là, moi, déjà ? Pour le fun ? Eh… Pas que. Mais je suis pas un putain de philanthrope, mec. On me fait pas des câlins quand on se sent seul. C'est pas précisé dans mon contrat. Et je suis pas venu te faire la morale. Qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Dans cette prison, des gens qui ont besoin d'aide, y'a que ça. D'abord les prisonniers. Et les programmes de réinsertion, bordel ? J'ai jamais rencontré la directrice, mais je commence à me demander si j'en ai vraiment envie, vue l'ambiance du lieu. Et puis les gardiens –parlons-en, de ces putains de gardieeeens, moi y compris- c'est quoi ce mauvais trip ? Regarde-le, lui. Et regarde-moi ! Peut-être qu'ils ont besoin de gadjos et de gadjis bien frappés pour gérer les grands cas bien psychotiques (ouh le mot compliqué).
Hmm.
Où j'en étais, moi ?

…Hey.
Oh (comme dirait le nain).
J'ai pas aimé ce bruit-là.
Ce vieux déclic.
Hmm.

Grand moment de solitude.

On s'réveille ! Mon palpitant reprend du service. Une bonne giclée d'adrénaline qui me fait pédaler un peu dans la neige. Mon genou dérape, je me ramasse, c'est pas grave. Juste un bon choc sous le menton, et le petit cri de surprise qui va avec. Nouvel essai. Mes doigts contre le métal froid. C'est bon. Appui sur le coude. Je me retourne. Je suis toujours à moitié allongé, mais je n'ai pas vraiment le temps de faire mieux. J'vais pas non plus le temps de prendre une jolie pause. Non. Alors je me contente de m'appuyer sur une épaule, tête penchée sur le côté pour l'avoir dans mon champ de vision.
Merde. Mes tifs traînent par terre.
Ce que je peux voir d'ici ? Félidé-boy pointe son joli-joujou sur moi, tout comme je pointe le mien sur lui. Toujours cette charmante sensation inhérente à la vue directe d'un gouffre noir. Y'a pas trente-six moyens d'avoir l'occasion de voir de face le canon d'une arme, vous me suivez ?

"Question pertinente."

Sourire. Froidure du métal. Regards.
Oui, c'est du plaisir.
Il me semble que les coins de ma bouche sont crispés, coincés. Peux pas changer d'expression. Mes paupières se plissent. Montre moi, garçon.

"Joli nom."

Silence.
Plus rien ne bouge. Personne pour remuer au coin de mon œil. Juste mon arme qui s'abaisse, se relève doucement, au rythme de ma respiration. Je ne m'autorise même pas à prendre une position plus pratique. Pas le moment de faire de mouvements brusques. Pourrais effrayer le matou. Et surtout…
… ça casserait tout le fun.

La crosse commence à glisser tout doucement entre mes doigts. Je raffermis ma prise. La chose s'immobilise. Sueur. T'iras jusqu'où ? Plus loin que moi ? Ah… si tu savais mec, tu rirais bien…
Tu rirais bien.
De ma part, tu risque pas grand chose. A moins que tu ne me croies capable de tirer. Tout dépend de la température. De l'humidité dans l'air. De mon degré de fatigue. Du vent qui passe. D'un flocon qui fond sur ma joue. De cette gêne dans mon épaule. De la qualité de mon sommeil de cette nuit. De la météo de demain. Du fait que ta respiration ne suit pas le tempo de la mienne. De si j'entends une porte claquer ou non. De cet oiseau qui passe du côté gauche de mon champ de vision. De la couleur de ta veste. De cette douleur sur mon visage.
Ce genre de choses que tu vas appuyer sur la gâchette.
Parce que c'est toujours des trucs à la con
Qui font que tu finis
Par le faire.

Je cille.
Comme quand on monte un escalier, qu'on se plante en pensant qu'il reste encore une marche. La chose hésite. Oscille. Tombe.
Poc.
Je ne savais pas quelle issue cet intermède allait avoir. Vraiment, j'en avais aucune idée. Alors là, mec, tu sais que tu m'ôtes un sacré poids de l'esprit ? Mais mon putain de sourire ne retombe pas. Tu sais, ce super sourire qu'on peut avoir quand on approche une flamme ? Instinctivement, on contracte. On étire les lèvres.
Et ben mon sourire, s'il était comme ça, non il ne retombe pas, mais oui il devient plus soft.
Non mais.

"Et ben."

Je me redresse assez péniblement. Serait temps de pas dormir.
M'accroupis.
Crac.

Je me relève tout à fait. La chose est toujours dans ma main. Mais je la tiens par le canon. Quand même. Je franchis les quelques pauvres mètres qui nous séparent encore. Me penche et prends son arme pour la lui repasser. L'attrape par le bras. Lui redonne le soutien physique dont il avait besoin tout à l'heure.
Faisons trois pas en silence.

"C'est bon. T'es engagé. Comme parrain, je veux dire. T'as c'qui faut, j'dis pas."

Je jette un coup d'œil au ciel. Il a cessé de neiger. Peut-être que l'éclaircie suit le pire. Je m'arrête, histoire de pas faire tomber mon arme pendant que j'en retire le chargeur.
Je le regarde, souffle un coup dedans.
Lui tends.
Vide.

"Cadeau."
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Charity Raven
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MessageSujet: Re: I am an exit ('cause I believe in the madness called now)   I am an exit ('cause I believe in the madness called now) Icon_minitimeDim 31 Aoû - 5:44

J'sais pas, une putain de grosse tension sur nous, et quand j'ai lâché l'affaire, tout s'est envolé. Dingue, je voyais pas trop comment m'en sortir de ce truc, ce face à face à flingues tendus, et puis voilà, y en a un qui renonce, tout se casse la gueule. J'veux dire, la scène était assez mémorable, c'était la mort devant chez toi, et puis plus rien, juste deux goliots dans la neige avec des flingues par terre.
C'est con.
Et Tobias sourit en plus de ça.
J'vois pas ce qu'il y a de drôle. J'le regarde avec des yeux de veau mort, pour comprendre, mais y a rien à comprendre je crois, ce genre de truc le fait bander, c'tout. Il se met plus en position plus verticale, accroupi en fait, et ses genoux font « crac ». Là j'me suis mit à sourire comme un niais aussi, son corps a eu une très délicate attention à mon égard, y a pas à dire. Faut que j'me souvienne de ce matou bizarre, ça ferait une bonne histoire à raconter à ma futur absence de petits enfants. Ou à la futur absence des autres, vas savoir. C'était l'histoire d'un mec qu'était tombé sur un autre type chelou, ils se sont entre visé avec des flingues, puis ça s'est terminé sur un craquement de genoux et des sourires niais.
Et là, le matou a abattu l'autre avec la crosse son son flingue.
Mais non, il me le tend juste, mon putain de gun, le con. Je l'attrape, c'est pas aujourd'hui que je meurs visiblement.
Tant mieux.
Il m'aide à me relever, très galamment, et nous revoilà debout, dans la neige, dehors, et j'ai rien compris. Elle est où la conclusion géniale qui tirera une morale et un sens à la scène qui vient de se dérouler ? Pas dans la neige ou dans le ciel en tout cas, c'est con les paysage, ça sert à rien, et ça informe sur rien... Enfin j'me comprend là, faut pas chercher, si si j'vous jure.

- Ah... Cool... Merci.

Ca c'était en réponse au «  j'engage pas n'importe qui comme parrain, mais tu feras l'affaire. » lancé précédemment. Ouais, je suis apte à être parrain, c'est formidable. Note que c'est pas la première fois que ça m'arrive, j'étais celui de Moxie, puis Faith était sa marraine, bien entendu. Pratique d'avoir un frère et une soeur parfois. Pour ce genre de truc. J'vais pas raconter au matou ce qui est arrivé à mon précédent filleul, par ma faute, ça lui ferait peut être un peu peur. Dans le fond, peut être que ça lui portera chance à celui ci, même si je vais sûrement jamais le voir de ma vie.
Il me tend un chargeur vide.
Le sien.
J'éclate de rire.
On se dirige ensuite vers la porte d'entrée, parce que j'ai envie de dormir, et puis parce que j'lui ai pris assez de son temps. Galant, il me raccompagne vers ma chambre, ou alors il s'est sentit plus ou moins obligé. Je regarde juste le plafond ou le sol avec des yeux un peu éteints, et vachement fatigué d'un coup. Mine de rien, les sorties dans la neige, c'est crevant.
Chambre douze.

- 'rci.

J'sais pas trop pourquoi j'dis merci, peut être pour m'avoir consacré du temps, ce genre de truc, ou peut être pour pas m'avoir assomé d'un coup de crosse dans la neige. Je hais le froid, je veux pas mourir dehors, je trouve que ça manque de... Dignité. Extremement crevé, je décide que dormir est la seule chose que j'ai envie de faire là tout de suite maintenant.
Pour un bel au revoir, en fermant la porte, je miaule.
Et j'attrape une bouteille de Whisky.

[ En esperant que tu ai le temps de le lire avant de partir... J'ai dû me magner le trou pour écrire, vu que je suis pris cet aprem. Merci pour le rp. =) ]
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MessageSujet: Re: I am an exit ('cause I believe in the madness called now)   I am an exit ('cause I believe in the madness called now) Icon_minitime

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