Sadismus Jail
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 Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl]

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Haine
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Haine


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MessageSujet: Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl]   Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl] Icon_minitimeDim 1 Juin - 18:19

Je venais à peine d’arriver et déjà je me promenais pour repérer les lieux pour ne pas m’y perdre. Mais je ne savais pas où j’étais arrivé. Mais pour être honnête, je ne savais pas rien de cette prison. Je longeais donc ces murs laissant glisser une de mes mains le long d’un de ses murs froids et gris. Tous les couloirs se ressemblaient dans un sens et pourtant semblaient différents sous un autre angle, j’avais peur de ne jamais retrouver mon chemin même si cette peur me faisait ressentir un sentiment d’excitement. Je ne savais pas ce que je recherchais en me promenant comme ça alors que je n’étais qu’un nouveau, je n’avais jamais mis les pieds dans une prison et cela me faisait vraiment un peu peur. Mais après tout, j’allais être ici pour un long, très long moment alors il fallait que je m’y fasse.

Je me mis à fredonner, la mélodie de ce petit air raisonnant sur les murs, cela donnait un autre degré à la situation. A croire que je cherchais vraiment à me faire peur pour avoir de l’excitation. Je m’arrêtai soudainement devant une porte, et l’envie me prit de l’ouvrir, ce que je fis. Le spectacle qui s’offrit à moi ne se fit pas attendre, les murs étaient tout aussi sombres que les précédents mais le sol était couvert de sang. Couvert de sang était un bien grand mot, des gens avaient du essayer de nettoyer la pièce mais sans grand succès. J’y entrais laissant la porte ouverte derrière moi, je m’approchais de la table ornée de sangle qui trônait dans la pièce. Je laissais une de mes mains parcourir cette table.

Je n’essayais pas vraiment de m’imaginer ce qui avait pu se passer ici mais des pensées me venaient et je m’imaginais tout autre chose même s’il y avait quand même du sang, mon sang en l’occurrence. Mais c’était impossible, la torture ne se faisait plus de nos jours et moi j’aimais un tout autre genre de torture. Celle-ci était d’ailleurs assez douloureuse parfois mais elle ne pouvait sans doute pas être comparé à celle qui avait finit par avoir raison de personnes. Je me doutais que bien des personnes avaient du succomber aux coups ici. Mais je me demandais aussi pourquoi ces salles étaient toujours là ? Est-ce qu’elles servaient encore en secret ? Où bien alors dans cette prison, cette peine n’était pas encore abolie ? Je frissonnais à cette pensée qui m’excitait un peu plus encore.
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Carl Hyde
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Carl Hyde


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MessageSujet: Re: Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl]   Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl] Icon_minitimeDim 1 Juin - 18:43

Prise deux … Je devais retourner dans les sous-sols, dans la salle de torture. J’avais besoin de me débarrasser de cette fichue claustrophobie qui me collait à la peau, qui me rendait complètement malade. Je savais que me faire envoyer en isolement me coutait trop, je pouvais sortir de là carrément amocher, et me blesser moi-même me rendait encore plus furieux. Le problème étant que lorsque je souffrais j’oubliais rapidement cette douleur, ce que je ressentais lorsque j’étais enfermé, l’impression que mon cœur allait exploser, c’était quelque chose de tellement désagréable. Je ne le supportais pas du tout. Alors je n’avais rien à faire du tout, je me disais que de tenter de vaincre ma claustrophobie était un bon moyen de passer le temps, beaucoup plus rentable que de me battre avec n’importe quel prisonnier venu, puisque tout le monde venait me chercher des ennuis dans cette fichue prison. J’avançais lentement, parcourant les couloirs de cette prison que je connaissais comme ma poche. Trois longues années maintenant que j’étais ici. Je devais presque être le vieillard de l’endroit. J’avais fêté mes 38 ans voilà quelques jours. Fêté était un grand mot, il n’y avait rien de bien réjouissant à vieillir, même si je ne faisais pas mon âge. J’avais toujours eu l’air plus jeune. J’étais tout de même un bel homme, puissant ça c’était certain. J’avais beaucoup de force et je ne la calculais malheureusement pas très bien, ayant pratiquement tué toute ma vie avec une arme, frapper quelqu’un et le tuer à distance était une chose bien différente. Mon regard bleu sombre était étrangement effrayant lorsque je portais une arme … Eddy, ma femme m’avait toujours dit que ce regard était effrayant lorsque j’étais en colère, et je l’étais souvent. Je savais bien que j’étais soupe au lait, mais et puis? Tout ma vie j’avais vécu d’une façon tout de même particulière, à Sadismus, je ne suis pas celui qui fait la loi. Lorsque j’étais à New York j’étais l’un des hommes les plus recherché et les plus crains. Ici j’avais tué un gardien, j’étais connu pour ça, mais sinon …

J’arrivais devant la porte de la salle de torture. Étonné qu’elle soit ouverte. Les gardiens oubliaient naturellement de verrouiller cette porte, mais qu’elle soit ouverte m’étonne assez. Il y avait quelqu’un? Il n’y avait jamais personne habituellement. Et là j’ai des projets, et je dois être seul pour les accomplir. J’entre lentement, sans faire le moindre bruit, je m’appuis contre le cadre de la porte et j’observe le nouveau venu, il est nouveau ça c’est l’évidence même. Il semble absorbé par les machines. Je fais un mince sourire, je sais bien quelle question il se pose, je ne suis pas un idiot, bien loin de là, tout le monde se pose la même question sachant que la torture est interdite. Pas à Sadismus, et je le sais, j’y ai gouté bien assez souvent pour le savoir. Ici personne ne se gêne pour torturer.

Tu te demandes si c’est toujours utilisé … Tout ce qui est ici est toujours en fonction, tu y gouteras probablement un jour … dis-je d’une voix basse, mais assez claire.

J’avance un peu mais je ne m’éloigne pas trop de la porte. Je suis claustrophobe, je n’ai pas envi que la porte se referme derrière moi, c’est évident que je suis déjà mal à l’aise et j’ai toujours été très mauvais acteur, je suis mal et c’est évident. Je suis déjà de mauvaise humeur, vaut mieux pour lui qu’il quitte cette pièce avant que je m’énerve. Je laisse échapper un soupire, ok je dois me calmer. Il était là avant moi, mais maintenant que je suis là, il part et c’est tout, c’est malheureusement ma façon de penser lorsque je suis stressé, nerveux et en colère. Ma façon d’être un peu trop impulsive et chiante, et ça je le sais moi-même.

Bon, mais c’est pas aujourd’hui que tu vas gouter aux joies de la torture, alors tu peux foutre le camps, s’il-te-plait?!

Et voilà, j’ai même été poli, pas trop mal hein? Maintenant reste à voir si il va suivre mon conseil ou si il va s’amuser à m’emmerder, car sérieusement, je ne suis pas d’humeur à me faire chier avec des histoires de gamin débile. Je suis le plus vieux, j’ai l’avantage de l’âge, qu’il fiche le camp lui! Je croise les bras et je le fixe. Disons que je suis quand même impressionnant comme mec, j’ai peut-être 38 ans mais niveau forme, je le suis toujours, j’ai une bonne carrure. Mais la plupart des gens ici s’amusent bien à chercher les ennuis, j’espère qu’il n’est pas l’une de ses personnes, car il risque de sortir plus mal en point qu’il est arrivé ici …
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Haine
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MessageSujet: Re: Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl]   Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl] Icon_minitimeDim 1 Juin - 19:11

Comme j’étais occupé à regarder les divers instruments présents dans la pièce, je n’avais prêté attention à ce qui se passer en dehors de la pièce ou si quelqu’un allait et venait, ce qui me fit sursauter quand j’entendis une voix. Je ne me retournais pas tout de suite, je n’avais pas envi que ce sentiment me quitte toute de suite. Mais la moindre des politesses m’y obligeait, je me devais de faire face à cet homme qui venait de répondre aux questions que je m’étais posée. Je lui fis donc face. En face de moi se trouver un homme plus vieux que moi sans vraiment être vieux non plus, je me dis qu’il devait avoir l’âge que papa aurait du avoir après tout papa avait toujours été un très bel homme et personne n’avait jamais pu l’égaler à mes yeux sauf peut-être mon frère mais lui était beau dans un tout autre sens. Cette homme là avait quelque chose d’assez effrayant, je n’allais pas me le cacher, il me faisait peur, son regard sans doute mais d’autres questions se bousculèrent dans ma tête, il avait dit que la torture était toujours d’actualité ici et que j’y goûterai sûrement. Quelle douce nouvelle venait-il de m’annoncer même si la douleur que j’aimais devait être tout à fait différente de celle qui était pratiqué ici.

Je ne savais pas comme répondre à cet homme qui m’avait d’abord renseigner et qui maintenant voulait me mettre dehors. Pourquoi voulait-il je sorte ? Je n’avais pas encore fini de faire le tour de cette pièce, il y avait sûrement plein d’autre chose que je n’avais pas encore vu, je ne voulais pas partir, alors pourquoi lui qui venait d’arriver voulait me mettre à la porte d’une pièce que je venais de découvrir. Comme lui répondre sans qu’il ne s’énerve car il n’avait l’air de quelqu’un d’un calme naturel contrairement à moi mais je n’avais pas non plus envi de jouer les psychologues avec lui, ce n’était pas mon boulot et je n’en avais nullement envi. J’avais mieux à faire que d’écouter les problèmes d’un homme qui ne voudrait sûrement pas en parler. Je continuais de le regarder, cherchant le meilleur moyen de lui répondre sans le mettre en rogne et sans non plus le faire fuir. Après tout, cet homme était tout ce que j’aimais chez un homme, il était à peu prés aussi bien sculpté que papa même si personne ne pourrait jamais égalé mon papa. Papa était unique à mes yeux et j’aurai sûrement été avec lui à ce moment s’il ne s’était pas suicidé en prison à cause maman. Pourquoi avait-il fallu qu’elle ouvre sa grande gueule et qu’elle le balance aux flics. Elle n’avait pas épargné mon père ni mon frère alors pourquoi moi ? Je ne lui avais jamais demandé et ne voulait pas le savoir. Mais mon objectif principal était cet homme qui me faisait face.


« - Je regrette, je n’ai pas envi de foutre le camp comme vous dîtes. Vous l’avez sûrement remarqué, je suis nouveau et j’ai énormément de choses à apprendre. De plus je n’aime pas qu’on me dise quoi faire même si c’est indirectement demandé avec une marque de politesse à la clé. Je suis désolé. »

Pour ponctuer ma réponse, je lui fis un magnifique sourire enfantin qui faisait toujours fondre mon papa et qui cédait toujours à mes caprices. Mais encore une fois cet homme n’était pas mon père alors cela n’allait probablement pas marché ou alors si j’avais de la chance. Je finis par lui tourner le dos même si cela ne devait pas être la meilleure des idées et je me remis à mon étude des différentes machines qui titillaient ma curiosité. A quoi pouvaient-elles toutes servir ? Cela me travailler et j’aurai sûrement harcelé cet homme de questions si je n’avais pas eu un peu peur de sa réaction. Déjà que j’appréhendais celle qui l’allait avoir suite à ma réponse, je ne voulais pas non plus le mettre dans une rage folle. Et si je les essayais ? Cela ne ferait de mal à personne mais je risquais d’attirer l’attention sur la pièce et d’avoir des ennuis par la suite mais je me doutais que ce ne serait pas la dernière fois que j’allais en avoir. J’eux alors un sourire enfantin et je tendis une main vers l’un des interrupteurs. Mon cœur battait la chamade à l’idée de découvrir ce qui allait se produire une fois que j’aurais actionné le dit interrupteur.
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl]   Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl] Icon_minitimeDim 1 Juin - 22:38

Hmm désolé mon gars, ce n’est vraiment pas la bonne réponse pour mon humeur. J’étais descendu ici dans l’espoir d’être seul, car je dois être seul … Je le dois? Non au fond c’est simplement pire, je suis claustrophobe, les endroits clos me rendent complètement fou, la salle de torture est l’un des endroits clos de cette prison qui a tendance à me rendre malade. J’ai deux choix. Soit je le fait sortir, il est furieux et il risque de bloquer la porte avec quelque chose. Je suis assez content que cette idée m’est traversé l’esprit, car elle me répugne totalement, si je reste coincé ici trop longtemps, ce pourrait réellement être dangereux pour mon esprit, pour mon corps, bref pour moi tout entier. Le deuxième choix est que je le garde ici avec moi, ont est deux à bouffer l’air, ça me rend encore plus malade, je n’ai pas envi de me faire un meurtre maintenant. Alors il ne me reste qu’une solution, qui va avec la deuxième. Je le garde avec moi, mais je m’arrange pour qu’il ne me dérange pas. Il semble tellement apprécier la vue de ses instruments de torture que je pourrais lui donner un avant goût … Oh détrompés vous, je ne suis pas un maitre de la torture, ça me répugnerait de torturer quelqu’un, j’ai aucune trace de sadisme en moi. Je suis un meurtrier au fusil, je tire dans la cervelle de quelqu’un et je le tue avec une seule balle. Là je n’ai pas de fusil, mais si ma claustrophobie prend trop de place, je ne réponds plus de mes actes.

J’approche lentement du gamin. Je ne lui laisserai pas l’occasion d’actionner l’interrupteur, et puis de toute manière je préfère rester dans la noirceur. D’un geste vif je l’attrape par les épaules et je le plaque sur la table près de lui. Je le tiens fermement, il ne pourra pas s’échapper pour le moment. Je le bouscule un peu dans l’espoir de lui faire peur, si ce n’est pas le cas tant pis. J’attrape rapidement deux lanières de cuir, du genre ceinture, je lui serre un poignet et je me charge de l’autre. Ce ne sont pas des menottes, j’ai pas les clés, j’ai pas envi de le faire crever là quand même. Ensuite je le relâche. Désolé mon pauvre, tu vas pouvoir assister à une transformation … J’ai vraiment une salle gueule lorsque je tente de combattre ma claustrophobie. Je recule un peu et je me dirige vers la porte. Je reste devant cette dernière et je ne bouge pas. Je suis dos au garçon et je dis finalement :

Et bien, ont va presque devenir copain copain … Je suis pas débile tu sais et je ne te veux pas de mal, c’est simplement mieux pour toi que tu sois attaché comme ça. Je suis claustrophobe, et à moins que tu connaisses un meilleur moyen, c’est le seul que j’ai trouvé pour combattre.

Et quelques secondes plus tard je referme la porte. Le calvaire ne tarde pas à commencer. Je ne me préoccupe plus de lui. Je ne sais pas comment il va se débrouiller pour se sortir de là et il va probablement y parvenir, je le souhaite pour lui, car si je décidais à m’en prendre à la table où il est. Je deviens carrément un monstre, c’est étrange, mais c’est le mot exact pour décrire ce que je deviens lorsque ma claustrophobie me prend aux tripes. J’ai mal, j’ai tellement mal, que je dois absolument souffrir plus ou faire souffrir pour ne plus supporter ça … Mais ça commence généralement tranquillement. J’avance lentement en direction de l’inconnu, je pose mon coude près de lui mais de façon à ce qu’il ne puisse pas m’atteindre. J’ai l’air mal, ma respiration est haletante et je suis déjà en sueur, ça commence plutôt rapidement finalement.

t’aurait dû partit lorsque je te l’ai demandé … soufflais-je d’une voix faible.

Il y a deux phases dans mon problème. Je commence très faiblement. Pour le moment je ne pourrais pas faire de mal à une mouche, mais lorsque je commence à m’habituer à la douleur, car oui, c’est très souffrant! J’ai cette impression terrible d’être complètement étouffé, que étau me serre le cœur, et ça ne s’améliore pas, cela ne fait qu’empirer au contraire. Alors lorsque je commence à m’habituer je deviens carrément incontrôlable, je fous le bordel, je détruis tout et ensuite je me blesse, habituellement je me blesse pas inadvertance, et ensuite je continue, mais maintenant je sais très bien que je ne supporterais pas cette sensation bien longtemps et j’ai encore le pouvoir d’ouvrir la porte. Dans un lieu comme l’isolement j’ai bien failli y laisser ma peau à de nombreuses reprises. Je reste là, les yeux à demi clos, comme si j’allais m’évanouir … Ce n’est pas le cas, bientôt je vais devenir complètement incontrôlable.
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MessageSujet: Re: Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl]   Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl] Icon_minitimeLun 2 Juin - 8:38

Je n’ai pas eu le temps d’actionner l’interrupteur qu’il m’en a empêché. Pourquoi ne veut-il pas que l’actionne ? Et puis pourquoi se met-il en travers de mes projets ? Est-ce que c’est parce que je n’ai pas voulu accéder à sa requête qu’il m’empêche de faire ce que je voulais faire ? Je n’arrive pas à dégager mon bras, il a plus de force que moi non pas que ce genre de situation ne me soit jamais arrivée mais jusqu’à présent c’était comme un jeu. Est-ce que je dois prendre cette situation comme un jeu aussi ? Sûrement puisqu’il vient de m’attacher à cette table qui m’avait intrigué auparavant. Il me dit qu’il ne me veut pas de mal mais que me veut-il alors pour m’avoir attaché ainsi ? Il est claustrophobe ? Alors c’est pour me protéger qu’il m’attache de la sorte ? Et s’il est claustrophobe pourquoi ferme-t-il la porte ? Je ne comprends pas. Est-ce qu’il veut combattre le mal par le mal ? Ce n’est pas vraiment une solution. Il me demande si j’en ai une ? Je réfléchis mais pour moi la seule façon d’oublier qu’on a un problème c’est de faire autre chose qui absorbe totalement l’esprit. Une fois l’esprit totalement ailleurs, on oublie tout le reste. Du moins c’est une de mes façons de voir les choses. Je ne sais pas comment lui exposer ma vision des choses et je crois que c’est trop tard, il vient de fermer la porte. Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? Qu’est ce qu’il veut dire par là ? Pourquoi j’aurais mieux fait de partir quand il me l’a demandé ?

Tout ce que je sais, c’est qu’il n’est plus le même. Il a l’air mal rien qu’à entendre la façon dont il respire. Est-ce qu’il souffre vraiment de claustrophobie ou alors il a un problème de personnalité ? Je n’en sais rien, dois-je vraiment le croire ? Je ne pense pas être en sécurité surtout attaché à une table non pas que la situation me déplaise mais d’ordinaire dans ce genre de situation, je ne suis pas habillé. Je ne vais pas non plus m’en plaindre. Il vient de poser son coude prés de moi et par pur réflexe je tire sur les lanières. Il ne les a pas serré, il ne doit pas avoir l’habitude de se genre de chose sinon, il aurait pensé à les serrer. J’ai de la chance, dans un sens mais je ne vais le lui dire, si jamais l’idée lui venait de vérifier son travail, je serai vraiment mal là. Mais j’aurai toujours le temps de me libérer au moins un bras avant que cela n’arrive et puis j’ai mes jambes, elles ne sont pas du tout attacher elles, alors un bon coup de bien placé, ça calmerait bien des hommes. Mais après, si je n’ai pas le temps de sortir, c’est pour moi que ça va chauffer. Alors qu’est-ce que je dois faire ? Essayer de lui parler pour qu’il en oublie son problème ? Je ne le connais pas et parler pour rien dire, ce n’est pas trop mon truc. Mais je ne vois pas d’autre solution, appeler à l’aide ne servirait à rien, c’est une salle de torture, elles sont prévues pour ça. Alors que dois-je faire ? La seule que je puisse faire c’est lui proposer de le distraire comme ça, il en oubliera peut-être son problème, si ça ne marche pas, c’est qu’il est plus atteint que je ne le pense.


« - Un meilleur moyen, j’en ai peut-être un. Vous voulez le connaître ? »

Je lui fais un sourire un peu provocateur, je n’ai pas non plus envi de vraiment le provoquer pour risquer d’y laisser mes fesses. Et puis si je veux la lui faire connaître, je dois me dépêcher, il a l’air de moins en moins bien, cela me fait un peu peur, je dois bien l’avouer. Les changements instantanés de personnalités, je n’en ai jamais expérimenté et je ne sais pas comme réagir face à ce genre de situation. Je ne suis pas psy donc je ne sais pas comme me comporter et puis je ne pense pas que parler aide beaucoup dans ce genre de situation. Il vaut mieux laisser éclater la colère au grand jour, c’est comme ça que je verrai les choses. Tu te lâches d’abord et tu parles après comme ça la personne n’a plus d’énergie pour te frapper si jamais tu sors une connerie. Mais dans le cas de cet homme, je ne sais pas vraiment comment lui exposer ma vision des choses, je dois d’abord réussir à la calmer et le faire revenir à la raison. Oui mais si mon idée ne fonctionne pas et qu’il n’est pas du même bord que moi … J’arriverai peut-être à la convertir ? Ouai, s’il ne le réduit pas en charpie avant. Cette pensée que je viens d’avoir me glace un peu le sang mais bon, c’est ce qui est excitant aussi, la peur de l’inconnu. Mais si jamais ça marche, j’arriverai peut-être à le calmer avant qu’il ne pâte d’avantage les plombs.

J’ai pris ma décision, je vais mettre mon idée à exécution, c’est tout ou rien. Si je me reçois une claque et que je suis encore conscient après, d’accord c’était une mauvaise idée mais pour le moment, c’est la meilleure que j’ai pour évité ce qui risque d’arriver. Le plus discrètement dont je sois capable, je détache un de mes poignets, et ensuite je m’attaque à l’autre. J’avais raison, il ne les avait pas serré, au final l’aurait-il fait exprès ? Je ne sais pas, je lui poserai la question une autre fois si j’en ai l’occasion. Il est toujours accoudé prés de moi, comment dois-je m’y prendre pour le séduire ? Je n’ai jamais eu ce genre de problème avant quand j’étais prostitué. Oui mais en ce temps là, les hommes que je fréquentais n’étaient pas comme cet homme. Je n’avais pas trop le choix, la meilleure des défenses c’est encore l’attaque. Je me redressais alors rapidement et approchait rapidement mon visage du sien. Vu de prés, il était encore plus mon genre mais là n’était pas le moment de penser à mon genre de mec. Je pris rapidement son visage entre mes mains et posais mes lèvres sur les siennes. Je ne suis pas du genre timide non plus alors ce genre de chose ne prend pas des heures pour y réfléchir surtout quand c’est l’envi qui parle. Quoi que dans cette situation, je ne savais pas vraiment ce qui parlait. L’excitation du à la peur ou bien l’envie. Pour le moment, tout ce qui m’intéressait, c’était se baiser. J’avais fini par passer mes bras autour de son coup. Je devais bien avouer que la position pour lui ne devait pas vraiment être confortable mais si les choses évoluaient comme je le souhaitais, alors cela changerait. Je lui mordis doucement la lèvre inférieure, j’avais envi de mêler ma langue à la sienne et c’était le seul moyen que je connaissais sans le formuler verbalement. Rester maintenant à voir comme il allait réagir. Soit je me faisais jeter, soit il céderait à ma demande non formulée.
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl]   Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl] Icon_minitimeMer 11 Juin - 20:14

Je suis dans un piteux état, comme à chaque fois que je ressent aussi fortement ma claustrophobie. Là c’est peut-être encore pire, parce que c’est moi qui l’ai voulu, c’est moi qui veux combattre ce problème, j’en ai assez. Voilà maintenant trois ans que je suis ici, j’ai été enfermé à plusieurs reprises et j’ai bien failli en crever à chaque fois. Je n’ai rien trouvé, à part me faire souffrir qui pouvait évacuer cette pression que je ressentais à chaque fois que j’étais enfermé. Je n’avais rien trouvé d’autres. Probablement parce que je suis idiot … Non je ne le pense pas. Mais j’ai ce problème depuis tellement longtemps, je ne sais même pas pourquoi je suis claustrophobe. Mais il y a bien une chose que je sais très pertinemment. Je ne veux surtout pas le rester.
Bon le gamin. Je ne voulais pas lui faire de mal. Il a quoi, 18 ans? Je déteste avoir affaire à des gamins. Mais il ne voulait pas sortir et je savais que je pourrais le tuer lorsqu’il est question de ma maladie. Je ne rigole pas avec ça, je deviens quelqu’un de très dangereux, mais également de très touchable, c’est autant dangereux pour moi que pour les autres, car je passe par des moments de faiblesse, mais également de grande force. Et lui, il est vraiment au mauvais endroit au mauvais moment. Je l’ai attaché car je me suis dit qu’il aurait la bonne idée de se faire oublier. Si il ne faisait pas de bruit, je parviendrais à l’oublier et je ne lui toucherais pas. Ses liens, je ne les avais pas serré et ce n’était pas voulu, disons que je n’avais pas pour habitude d’attacher les gens. Je tuais d’un coup, avec une arme, les kidnappings ou les séances de torture, très peu pour moi, merci. Mais voilà. Là je n’étais pas au sommet de ma forme, j’étais appuyé contre la table près du jeune homme, mais je ne le voyait pas du tout, je me concentrait sur ma respiration difficile et je tentais de reprendre le dessus. Je ne l’avais pas bien attaché et je n’en avais absolument aucune idée, il était en train de se détacher, et moi je ne voyais rien, j’avais l’impression d’être au bord de l’évanouissement, je n’arrivais pas du tout à comprendre pourquoi j’étais ainsi. Et l’autre imbécile qui commence à bouger, ce n’est vraiment pas le moment de me chercher. Je relève la tête pour rapidement constater qu’il s’est détaché. Comment? Dans ma tête je l’avais bien attaché. Bon sang, peut-être que j’ai pas envi de casser la gueule à un gamin, mais si il me cherche, surtout dans ce genre de condition, il va rapidement me trouver.

Et bien il me trouve …

Je me retrouve plaqué contre lui, la bouche contre la sienne. Si je n’avais pas compris tout à l’heure ce qu’il avait voulu dire, ça refait surface dans mon esprit et je suis complètement … Paralysé de stupeur. Il m’embrasse! Mais il est vraiment en train de m’embrasser! Et moi je me laisse faire comme ça. Je n’ai jamais rien eu contre les homosexuels, vraiment je m’en fiche, tant que je ne suis pas l’intéressé. J’ai une femme et des gosses, si j’avais déjà eu ce genre de tendance, je crois qu’à 38 ans je l’aurais déjà sût. Et sérieusement, ce n’est pas le bon moment pour me faire ce genre d’avance. Mais attendez une minute … Je pense beaucoup en ce moment, je pense tellement que j’en oublie ma claustrophobie. Je respire mal, c’est vrai, mais c’est pour une toute autre raison …

Un coup fuse, et c’est de ma part, directement dans son ventre ce qui lui fait perdre sa respiration. Ce doit être souffrant, mais je n’ai pas mit dans ce coup toute ma force. Non, j’ai une sorte d’excitation qui vient prendre le dessus, je l’agrippe par le collet, et je le grimpe sur la table. Je le couche dessus et moi je grimpe de façon à être au dessus. Je viens pour prendre les lanières et le rattacher, mais je lui lance un coup d’œil et je me ravise.

Je crois que tu as rapidement comprit que je n’étais pas l’as des nœuds, d’accords, mais crois moi, je peux te démolir en moins de deux, mais là, j’ai aucune raison de le faire, alors ne m’en donne pas. dis-je catégoriquement. Je me penche un peu vers lui, doucement, simplement pour lui montrer que je ne compte pas le frapper de nouveau. Je reste silencieux et je lui permet de recouvrer son souffle tout en le surveillant attentivement. Il m’occupe, je me pose des questions, et pour le moment, je ne suis pas claustrophobe, je veux savoir comment, je veux comprendre pourquoi je ne suis pas en train de m’énerver, parce que cette pièce est toujours bien fermée. Dans d’autres circonstances, ce baiser m’aurait beaucoup énervé. Mais ce gamin est peut-être ma seule chance de finalement trouver la paix et de vivre un peu mieux dans cette prison. Mais la question est, est-ce qu’il voudra bien m’aider. Je m’assoie près de lui, et quand je vois qu’il va un peu mieux je dis :

Désolé pour le coup, c’est partit tout seul, tu t’attendais à quoi de toute façon, idiot? Je ne suis pas gay, Je suis un tueur claustrophobe, tu l’auras probablement remarqué, et je vais probablement me taper une nouvelle petite crise bientôt. Mais là … Je dirais pas que j’ai apprécié. Mais tu m’as aidé …

Je fronce les sourcils. Je lui doit presque quelque chose. Si il n’est pas claustrophobe lui-même, jamais il ne pourra comprendre ce que je vivais tout à l’heure. Ce sentir compressé, étouffé par une force invisible, plus forte que soi et surtout complètement incontrôlable. Moi je ne supporte pas. Je ne suis plus capable et je veux m’en sortir à tout prix, par tous les moyens. Mais je crois que c’est la surprise, l’étonnement qui me fait sortir de cette sorte de transe. Ce n’est pas parce que j’ai apprécié le baiser. Il est certainement très attirant parmi ceux qui ont les mêmes envies que lui. Mais moi je ne suis pas comme ça. Je le fixe, étrangement, je suis presque agréable avec lui, il devrait être content. Je suis rarement aussi social. Disons que j’ai plutôt l’habitude de frapper, ou de ne rien dire. Mais là. J’ai vraiment envi de m’en sortir, et si je suis rendu à un point tel que je m’inflige moi-même de telles souffrances. Je n’ai plus envi de souffrir. J’ai passé 3 longues années ici à ne faire que ça souffrir. J’ai vraiment besoin de m’en sortir.

Je veux que tu m’aides.

Et là, si il m’aide, ça implique que je vais lui devoir quelque chose. Mon regard s’assombrit. Avec le genre de tendance qu’il a, je risque de ne pas rigoler. Mais je dois être près à tout j’imagine … J’ai parlé catégoriquement, je ne pourrais dire si c’est un ordre ou non. Il vient de m’embrasser, il ne doit pas trop de détester j’imagine, si je le prend comme cela c’est plutôt touchant. Mais je ne suis pas un homme touchant. Je suis un tueur, mais je trouve tout de même la situation cocasse, certainement parce que c’est un gamin, et qu’il n’est pas dangereux pour moi comme l’avait été Thorkel, je pourrais me ressasser de mauvais souvenirs, mais j’ai décidé d’oublier. Alors j’oublie. Et j’attend sa réponse, j’espère que je ne l’ai pas trop froissé en le frappant …
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MessageSujet: Re: Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl]   Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl] Icon_minitimeMar 17 Juin - 13:42

Il se laisse faire, mais je vois bien de cette façon qu’il n’a jamais embrassée de garçon, je suis donc le premier. Je ne pensais pas que la suite allait se passer comme ça. C’était plutôt agréable de l’embrasser mais la suite l’est beaucoup moins. Ce coup qui fusent. Je lâche ses lèvres en me tenant l’estomac et en toussant pour respirer. J’ai les larmes aux yeux mais je le regarde. Il finit par me faire basculer sur cette table et me regarde, qu’est-ce qu’il va me faire ? Je suis partagé entre peur et excitation. J’appréhende et j’attends avec impatience. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe mais le fait est que rien ne se passe. Il me regarde et me menace enfin vu le ton qu’il emploie c’est ce que je comprend en plus du fait qu’il ne sait pas faire les nœuds. S’il essaye de faire de l’humour, il n’est pas doué. Je commence à me calmer, le ton qu’il emploie n’est pas vraiment de ceux que j’aime entendre mais je comprend qu’il ne soit pas comme la plus part des gens que je cherche à séduire, il n’est pas du même bord que moi.

« - Ne vous en faites pas, je ne recommencerai pas. J’ai juste pensé que je pourrai faire d’une pierre deux coups. Faire ce que je voulais et vous changer les idées. Je vois que ça a fonctionné, vous avez au moins réussi à vous calmer un instant. »

Je lui souris, je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas vraiment du genre à aider les autres à moins d’y gagner quelque chose mais avec ce genre de personne je ne sais pas à quoi m’attendre, je n’ai jamais fréquenté quelqu’un comme lui. Je ne sais vraiment pas quoi faire, si la seule solution pour lui d’aller mieux c’est d’en oublier son problème, il y a bien des façons mais elles ne fonctionnent pas toutes selon la personne après tout, tout le monde réagis différemment. Alors quelle est la bonne pour lui ? Je ne sais vraiment pas. Et voilà qu’il s’excuse maintenant, enfin si on peut appeler ça des excuses. Il me traite d’idiot. Pas besoin de me faire remarquer mon erreur mais j’ai agis sur le coup de l’impulsivité, je voyais bien qu’il n’allait pas bien et c’est la seule solution qui m’est venu en tête pour le calmer. S’il crois vraiment que pour régler son problème, il peut le faire en l’affrontant de cet façon, il se plante, si ça fait trois ans qu’il est ici et que ça n’a pas marché pourquoi continue-t-il sans essayer une autre solution. Il n’a pas l’air simple d’esprit pourtant.

« - N’allez pas non plus vous ronger les sangs pour ce coup, ce qui n’est pas votre genre je pense. C’est de ma faute et puis ce n’est pas comme si c’était la première fois que je me prenais des coups. Après tout, les homosexuels ne sont acceptés que par leur semblable dans la plupart des cas. Vous êtes claustrophobe, pour ma part, je ne supporte pas les femmes, je suis un prostitué et j’ai tué plus d’hommes que mes doigts ne peuvent les compter. Bah, je ne vais pas m’en plaindre, je l’ai fait de mon plein gré. »

Assez parler de moi, selon ce qu’il vient de me dire, ces crises vont recommencer, je ne sais pas vraiment comment le gérer. Je n’ai pas envi de partir d’ici, je m’y sens bien, le seul problème qui fait de l’ombre au soleil c’est son problème à lui. Non, j’ai mal entendu, il veut que je l’aide ? Je ne pense pas pouvoir à moins qu’il m’aide aussi mais comme il n’est pas de ce bord, je ne vois pas vraiment comment. S’il l’avait été, il n’y aurait pas eu de soucis, se perdre dans le plaisir et le meilleur remède à tout un tas de problèmes existants mais pour lui je ne vois pas vraiment. Ça demande réflexion et encore vu son caractère à par jouer aux cartes, je ne sais pas comment m’y prendre. Et encore jouer aux cartes ne fonctionnerait pas. Est-ce qu’il a une idée lui ? De mon côté, ça ne me dérangerait pas de le faire passer de mon bord et encore si ce n’est qu’une fois, ce n’est pas vraiment devenir homosexuel, c’est plutôt une expérience de plus dans la vie. Mais je ne pense pas que lui suggérait ce genre de chose le tente vraiment. Est-ce que lui, il a une idée sur la question ?

« - Je veux bien vous aider, mais je ne vois pas vraiment comment m’y prendre, je n’ai pas vraiment envi de me reprendre des coups si je fais quelque chose de travers. Est-ce que vous en avez une vous ? Car la mienne ne risque pas du tout de vous plaire. »

Je ne sais pas comment il va le prendre, s’il a même une idée, peut-être simplement parler de toute et de rien suffirait ? Je ne sais pas, dévoiler ma vie et qu’il dévoile la sienne ou alors parler de tout et n’importe quoi, je ne sais pas comment il réagirait et je n’ai pas envi de parler de ma vie. Ce serait parler de mon père et de mon frère et de cette mère que je déteste de tout ce qui suit. Non, ça ne le regarde pas. Chacun à ses secrets et celui là n’appartient qu’à moi, si lui veut parler de lui qu’il le fasse, ça ne me gène pas mais je ne pense pas que ça l’aide beaucoup avec son problème. Il ne ferait que retarder ses crises et ce n’est même pas dit que ça marche. Il faudrait trouver un moyen ou une chose pour lui occuper l’esprit pour qu’il oublie totalement ses crises. Après tout certaine maladie comme celle-ci sont psychologiques alors il s’est peut-être convaincu qu’il est claustrophobe. Ah ! Mais je ne suis pas psychologue moi et je ne connais pas son histoire, ce n’est pas mon boulot de penser à ce genre de chose alors pourquoi je cherche et puis si je l’aide, qu’est-ce que j’y gagne à par éviter les coups ? Je ne sais pas, j’espère qu’il a une idée et puis s’il me demande la mienne, je la lui dirais mais je connais déjà sa réponse. Et si jamais une de ses crises le reprend avant qu’il ne me réponde ? Aux grands mots les grands remèdes, je ferais ce que je peux …
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MessageSujet: Re: Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl]   Me retrouve dans un endroit lugubre ... [Carl] Icon_minitimeMar 1 Juil - 15:58

Je crois que je suis un mec un peu trop étrange … En fait je dois être tout ce qu’il y a de plus banal en dehors du fait que je suis un tueur. J’ai des tendances un peu agressives, vrai. Mais je ne suis pas un idiot et je suis rarement le premier à chercher la bagarre. J’ai agi impulsivement en frappant ce jeune homme. Je ne voulais pas lui faire de mal au départ, mais avec ma claustrophobie en plus, ce n’est pas simple. Je n’ai pas pour habitude de le crier sur tous les toits, mais je ne juge pas qu’il est dangereux pour moi, et si en m’embrassant il est parvenu à me ‘’déconcentrer’’ j’imagine qu’il doit bien y avoir un moyen de me débarrasser de ce fichu problème qui me colle définitivement à la peau! Je suis vraiment près à tout, mais pour le moment, simplement pour ça, et pour le fait de l’avoir frappé alors qu’il m’est venu en aide, je juge que je lui dois quelque chose, mais je veux tout de même trouver une solution, je fais un peu peur, mais je ne veux toujours pas lui faire de mal. Si je juge que la situation devient trop dangereuse, je tenterais d’y mettre fin. Je ne suis pas gay, mais … je peux faire quelques concessions. Enfin, je crois. J’ai dit que je voulais vraiment être débarrassé ce cette maladie, et si ça fonctionnait avec un homme, alors qu’est-ce que ce serait avec une femme? Mais bon, je préférais quand même m’en débarrasser et pouvoir être seul dans ce genre de pièce quand même.

J’écoute ce qu’il me dit. Et je dois être de bonne humeur car ça m’amuse. Il voulait m’embrasser? Pourquoi? C’est quand même flatteur, même si je ne suis pas homosexuel je dois l’avouer. Je n’ai aucun problème avec les gay moi, tant que l’on ne tente pas de me faire changer d’orientation, ça va. Il m’a embrassé, je ne vais pas en faire tout un plat. Ah il m’embrouille l’esprit, je ne sais plus du tout quoi penser. Je sais ce que c’est son idée, du moins je crois que je sais. Mais je ne veux pas savoir davantage. Et ensuite il recommença à parler. Toujours dans la même position où j’étais assez avantagé physiquement, je veux dire qu’il ne pouvait pas réellement bouger … Et là je ne comprenais rien du tout à son histoire. Il n’aime pas les femmes, il aime les hommes, mais il a tué des tas d’hommes … Au fond ce n’est pas si compliqué, cette réalité me ressemble étrangement. Je n’ai pas d’attirance pour les hommes, j’aime les femmes, mais je les déteste également pour ce qu’elles m’ont fait. Bref je désire physiquement les femmes, mais habituellement je ne serais pas le premier à faire les premiers pas, l’ont pourrait même dire que je n’ai jamais été le premier à m’avancer vers une femme. Je les déteste, et si elles parviennent à prouver qu’elles ne sont pas toutes des salopes alors elles méritent mon attention.

Je soupire et je le relâche finalement. Je descends de sur la table et je le fixe sévèrement. Bon maintenant j’en ai assez de jouer. Je n’ai pas d’autres solutions, comme il dit je doute que la sienne ne me plaise alors je ne vois qu’une seule solution. Qu’il fiche le camp bordel! Qu’il me laisse m’organiser comme je le souhaite et pour cela j’ai besoin d’être seul. Qu’il soit le premier arrivé dans cette pièce moi je n’en ai rien à foutre bordel. Non je n’ai jamais été un homme très équitable. Enfin surtout dans ce genre de situation. Je ne frappais pas dans le dos, je n’étais pas un lâche, mais là je n’avais pas envi de partir et ce n’était certainement pas ce fichu gamin qui allait rester ici. Oh je pourrais certainement essayer de discuter, prendre un accord avec lui. Mais merde quand la claustrophobie vous prend aux tripes vous n’auriez certainement pas envi de faire joujou avec le gamin vous aussi! Bon je suis vraiment d’une humeur massacrante.

Tu sais ce que j’ai trouvé comme solution? Toi tu fiches le camp, et moi je reste ici et je fais ce que j’ai à faire. Qu’est-ce que tu t’attends à trouver ici bordel?! Alors DÉGAGE!

Ok je suis rarement aussi enfantin, mais là je recommence à ressentir ce sentiment d’enfermement, les quatre murs qui semblent soudainement si près de moi. Cette sensation m’insupporte et bientôt je ne serais plus capable de la ressentir comme avant. J’ai l’impression que c’est pire à chaque fois. Enfin parfois ça semble aller mieux, et d’autres fois je ne sais plus si ça s’améliore ou non … Je reste à ma place et j’attends qu’il prenne lui-même la décision de partir. Ok je le pousse un peu à prendre le bon choix qui est de quitter cette fichue pièce, mais si il prenait la mauvaise décision et qu’il décidait qu’il avait envi de me tenir compagnie encore un instant de trop, moi j’allais m’organiser pour qu’il sorte d’ici, et certainement bien plus brutalement qu’il était entré d’ailleurs … Vraiment, ce n’était pas très amical de ma part, mais dieu sait que je m’en fichais éperdument! J’étais un tantinet égoïste.
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