Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Attends-moi, j'arrive.

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Alejandro L. Johnson
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Alejandro L. Johnson


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MessageSujet: Attends-moi, j'arrive.   Attends-moi, j'arrive. Icon_minitimeSam 31 Mai - 11:30

Putain, fait chier. Il pleut.
J’ai toujours eu… beaucoup de chance, j’avoue. Mais là, je crois que ça atteint des niveaux que je n’ai rarement osé frôler depuis que je suis né. Quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi est-ce que j’ai l’impression que la vie s’acharne sur moi ?
Peut-être parce que c’est le cas, en fait.
Qu’importe. Sourions. Premièrement, parce que sourire ne fait qu’augmenter mon charme déjà assez conséquent, et qu’on ne sait jamais sur qui on peut tomber, après tout, et deuxièmement parce que je suis… heureux. Heureux, oui, parfaitement. Enfin, quelque chose dans ces eaux-là. De toutes manières, depuis la mort de Gabrielle et de Lauren, ma joie de vivre s’est comme envolée. Ce n’est plus pareil, voilà. Mais… il y a cette petite sensation dans mon ventre, dans mon cœur, ce goût dans ma bouche, cette étincelle, dans mon regard…
Je suis impatient. Terriblement impatient. Impatient d’arriver, et d’échapper à cette pluie, certes, mais surtout, surtout… de la retrouver. De la trouver, elle. Et de lui faire payer. Comment ? Aucune idée. J’improviserais une fois sur le terrain. Mais je veux qu’elle ait mal. Qu’elle souffre. Qu’elle ressente ne serait-ce qu’un dixième de toute cette douleur, de tout ce désespoir qu’elle m’a infligés. Qu’elle paye pour tous ses crimes…
Comment ça, je passe du coq à l’âne ? Stupide, parfaitement stupide. Si vous ne parvenez à suivre les gracieuses évolutions de ma pensée, si ma capacité de réflexion est trop élevée, trop complexe pour vous… alors allez vous-en. Je n’ai pas de temps à perdre avec des gens de votre espèce.

Mais bon. Je reviens à mon sujet de départ. C’est bien pour vous faire plaisir. Vous avez de la chance, je suis dans un de mes bons jours… Même si il pleut à verse. Techniquement, j’aime pas la pluie. C’est froid, ça mouille, ça trempe mes cheveux, dégouline dans mon dos et abîme mes vêtements. Et en plus, quand il pleut, généralement il fait moche. M’enfin. J’aurais quand même du prendre un taxi, si ils connaissent ça au moins dans ce village minable… Une chance qu’il y ait un hôtel, j’ai pu y déposer quelques-unes de mes affaires que je préfèrerais éviter de laisser à Sadismus ainsi que ma « petite protégée ». Adorable cette gamine, adorable. Si sa mère est aussi belle qu’elle, je sens que je vais m’amuser…
Je me fige soudainement, immobile sous la pluie, au beau milieu de la route menant à la prison. Et un sourire machiavélique étire mes lèvres, tandis que j’éclate de rire. Mais oui, oui ! C’est ça ! J’ai trouvé. Oh, elle va souffrir, oui, oui ! Je suis un génie. Mais quelle idée merveilleuse.
Mon sourire s’étire de plus belle tandis que, reprenant ma marche, j’aperçois au loin les murs de Sadismus. J’ai déjà hâte d’y être. Tout ceci promet d’être… Très amusant.
Attends-moi… J’arrive.

***


Il semblerait que la pluie ait réellement décidé de refroidir mes ardeurs. En l’espace d’une dizaine de minutes, ce n’est plus une averse, mais un véritable déluge qui tombe à présent sur cette petite île d’Allemagne. Je savais qu’il n’y faisait pas vraiment beau dans ce pays, mais là… Une chance que j’ai mis une veste. Commence à faire froid… D’un geste prompt, je referme la tirette de mon blouson de cuir brun. Un cadeau de Lauren, qu’elle m’a fait il y a plusieurs années déjà. Je n’ai jamais porté une autre veste, depuis. Qu’importe qu’il ait l’air quelques peu usé, voir même démodé. Je m’en fiche, il me va bien, et je le sais. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est sentimental de le porter, mais… Enfin si, ça l’est.
Mais vous pourrez toujours courir pour que je l’avoue.
Bref, trêve de bavardage, nous sommes arrivé mon cher Alejandro.
Je marque une pause, une fois face au bâtiment. Et esquisse un sourire appréciateur, un léger sifflement admiratif s’échappant de mes lèvres. Ca, c’est de la baraque. Vieille, authentique, chargée d’histoire. Sombre, lugubre. Tout ce que j’aime en gros. Je sens que je vais m’y plaire…
Reste plus qu’à attendre qu’ils viennent me chercher maintenant. Sans papiers ni autorisation ni quoi que ce soit, je doute pouvoir rentrer. On ne pénètre pas dans une prison comme ça je pense. C’est pas un moulin non plus…

M’adossant négligemment contre le mur de pierre, je fouille nerveusement dans mes poches avant d’en tirer une clope, que j’allume à l’aide d’un petit briquet noir. Tant qu’à faire… Si je dois me faire chier et attendre, autant le faire bien. Inspirant une bouffée de nicotine, je jette finalement un regard autour de moi, jugeant les environs de mon regard vairon. Des murs imposants, une immense porte en acier, des tours de surveillance… ça rigole pas dites donc. M’étonnerait qu’on puisse s’en échapper facilement de ce taudis. Remarque, avec tout ce qu’il y a comme pourritures à l’intérieur… m’étonne pas. Tous des ordures, des salauds qui ne méritent que de crever, rien de plus.
D’un geste prompt, je passe ma main dans mes cheveux blonds, dégageant mon front de mes mèches trempées et dégoulinantes d’eau. J’espère vraiment qu’ils ne vont pas tarder, aucune envie de choper une quelconque maladie et de devoir retarder mon plan. J’ai suffisamment attendu.
Tiens-toi prête ma belle, me voilà…
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Adam Van Trinity
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Adam Van Trinity


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MessageSujet: Re: Attends-moi, j'arrive.   Attends-moi, j'arrive. Icon_minitimeSam 31 Mai - 12:19

Eh toi là...

Je me retourne, surprise d'être ainsi interpellée. Qu'est ce qu'il me veut ce gardien ? J'ai rien fait, rien demander à personne, je me suis juste contenter de passer dans le couloir, après être rentrer de la cour, c'est qu'il commençait à bien pleuvoir dehors... En générale, j'aime bien la pluie, ça m'aide à réfléchir et me remet les pieds sur terre, mais depuis que je suis à Sadismus j'évite les averses comme la peste, et la raison en est simple. Les uniformes qu'on nous fournit ont une légère tendance à coller à la peau et à souligner les formes... Et lorsqu'on est une jeune femme comme moi qui se passer pour son frère jumeau, ce n'est jamais bon, Adam si tu savais comment cela devient compliquer d'être toi. Chaque jour est un combat pour garder ce secret, je lutte, je me débat, en évitant à chaque instant l'inévitable... D'ailleurs, si j'étais partit dans la cour, c'était pour m'isoler, le cohue qui régnait dans le réfectoire avait finit par me rendre folle, j'étais sortie prendre l'air, jouant machinalement avec une cigarette que je me refuse à allumer et je passais le temps, allongée sur un banc, à rêver de tout et de rien, ne pensant même pas aux gardiens sur les tourelles qui surveillaient chaque prisonnier de sortie... Comme si quelqu'un était assez fou pour tenter de s'échapper d'ici en plein jour, je veux bien admettre qu'on à un sacré paquet de taré ici, mais bizarrement, la plupart ont conserver toute leur intelligence... Ce qui les rendait encore plus dangereux.
Enfin pour le moment, moi j'étais bien tranquille, les yeux clos, une mèche rabattu sur mon visage, je somnolait presque.

Mais il avait fallut qu'il pleuve... A la première goutte, qui c'était écrasée sur mon visage, je m'étais redresser et j'avais pris le chemin pour rentrer, j'avais tout de même pris la précaution, de cacher mon oeil bleu nuit avec l'habituelle mèche de cheveux, et seul celui vert électrique était visible. Au moins, les gardiens pouvaient me regarder droit dans les yeux sans se sentir gênés ou effrayés. La dernière fois que mes deux yeux étaient visibles, un gardien m'as demander plusieurs fois de baisser le regard, avant de me donner un coup de matraque dans les cotes pour la bonne forme.
Bref tout ça pour dire, que lorsque le gardien m'interpelle je suis bien surprise...
Je lui jette un oeil étonné alors qu'il me fait signe de me rapprocher... C'est pas bon ça, lorsqu'un gardien vous à remarquer, c'est jamais bon... Alors quoi... salle d'isolement ? De torture ? Ou les deux peut êtres ?


Y'a un nouveau qui doit arriver aujourd'hui

Hein ? Pardon ? Un nouveau... Quoi ?
Sans doute un nouvel employé pour qu'il sourit comme ça. Génial, alors lui il sera quoi sadique ? Fou furieux ? Glacial ? Méprisant ? C'est qu'ici les gardiens sont parfois bien pire que les prisonniers, et tout ça parce qu'ils ont tous les droits sur nous...
Bon, c'est pas tout, mais en quoi ça m'intéresse moi, le faîte qu'on à une nouvelle arrivée ici ? Je veux juste retourner tranquillement dans ma cellule, évitez de croiser du monde et c'est tout, je ne demande pas grand chose pourtant... Alors pourquoi je peux pas l'obtenir ?


L'ennuie c'est que c'est moi qui doit l'accueillir... Mais là tu vois il pleut...

Je me mord la lèvre inférieur, retenant de justesse, la petite réplique acerbe qui pointait, je ravale le ''mais quel sens de l'observation'' pour éviter tout problème. C'est bien je fais des progrès... Ce regard... Oh Non, je te vois venir toi... Tu vas m'envoyer chercher le nouveau pour éviter de finir mouillé... Ah non, c'est pas possible, je ne sort pas sous la pluie moi. J'ai un secret à garder je te rappel alors tu m'oublies et tu fais ce pourquoi tu es payés. Mais surtout tu évites de m'envoyer dehors, trouves quelqu'un d'autres, mais pas moi. Je ne veux pas être mouillée, je ne veux pas que l'uniforme me colle à la peau, je ne veux pas que mes courbes féminines soit visible, je veux continuer à faire croire que je suis un garçon efféminer et c'est tout.

Tu vas aller l'accueillir pour moi, après tout c'est pas comme si t'avais quelque chose à faire.

Allez vas y, continue de te marrer tout seul, en attendant moi je cherche un moyen de m'éclipser vite faite. Ah non, je pourrais pas, le gardien fainéant c'est rapproché de moi et me force à reculer vers le mur... Cesse des battements frénétiques mon coeur, ralentie ta course folle, voilà, calme.

Tu vas y aller, et tout de suite... Sinon, je me verrai dans l'obligation de t'infliger une punition exemplaire... Et ensuite, d'enfermer quelques jours, histoire que t'apprenne le respect de l'autorité.

Il me laisse pas tellement le choix là... Mais pourquoi je me suis lever ce matin moi ? J'hoche la tête tandis qu'il se décale et qu'il me pousse vers l'extérieur, je ne prend même pas la peine de lui répondre, j'ai pas envie de gaspiller ma salive pour lui. Il me suit quelques secondes du regard et me balance un nom rapidement, prévient par talkies wallkie ses confrères de ne pas me tirer dessus, c'est gentil ça, et il leur demande d'ouvrir les portes... Avant de faire demi tour et de partir bien à l'abri de la pluie.
Alejandro... quelque chose Johnson... Sans doute le nom du nouveau venu.
J'observe quelques secondes la pluie... Et bien, il va falloir faire vite, foutu uniforme, foutu pluie, foutu journée... Allez c'est partit. L'averse est glaciale, c'est le genre qui vous glace le sang à chaque goutte qui s'écrase sur vous, le genre de pluie qui vous trempe en moins de deux. Ma mèche se colle à mon visage et laisse à peine entrevoir mon oeil bleu, génial. Je court presque vers la porte, plus vite cela sera finit plus vite je serais rentrer.
Un gardien, à l'abri dans sa tourelle ouvre la grande porte... Tiens, il est déjà là, c'est déjà du temps de gagner... Ah en juger par son état, il est là depuis pas mal de temps déjà, où il est monté à pied, bref, il est trempé. Mon regard se perd quelques secondes sur le village en contre bas. Ne rêve pas, tu pourras jamais t'enfuir, tu seras morte avant t'avoir fait quelques pas.


Monsieur Johnson ?

Autant se montrer polie, et puis éducation oblige.
Malgré la pluie battante, ma voix est tout ce qu'il y a de plus audible, mélodieuse, ni trop grave ni trop aigu et agréable à entendre. Une voix d'androgyne travailler pendant des années, pour éviter que ma féminité ne s'y entende.


Veuillez me suivre s'il vous plaît.

Et rapidement... très rapidement.
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Alejandro L. Johnson
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Alejandro L. Johnson


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MessageSujet: Re: Attends-moi, j'arrive.   Attends-moi, j'arrive. Icon_minitimeDim 1 Juin - 8:16

Bon, ça vient ? Pas qu’il pleut, pas que j’ai froid, mais presque. Mais merde quoi. C’est quoi cette organisation ? Parce que faire attendre leurs gardiens sous une pluie battante, c’est pas vraiment un bon moyen pour engager du personnel. Dans cinq minutes, si personne n’est là, je rentre. Pluie ou pas pluie. Je reviendrais quand il fera plus beau.
Lâchant un soupir résigné, je change légèrement de position pour soulager mes épaules, et jette un coup d’œil à ma montre. Début du compte à rebours.
5…
Personne. Je lève les yeux au ciel, jetant un regard assassin aux lourds nuages gris qui semblent collés au-dessus de nos têtes. Vous avez l’intention de nous faire chier encore longtemps comme ça ? ‘Tain… J’aime pas la pluie, j’aime pas le froid, j’aime pas l’Allemagne, j’aime pas attendre. Tout ceci commence fortement à m’agacer.
4…
La trotteuse poursuit lentement son chemin sur le cadran de ma montre, émettant un « tic » régulier. Toujours aucun signe de vie, si ce n’est l’autre là-haut, bien à l’abri de la pluie dans sa tourelle. Même pas foutu de m’ouvrir ce con. Toi, si je t’attrape… Je suis sûr que tu te fous de ma gueule, hein ? Tu me le payeras, et cher. On ne se moque pas impunément d’Alejandro Johnson.
3…
Un corbeau s’envole de sa branche avec un croassement rauque. Je ne sursaute, ne cille même pas, me contentant de jeter un regard ennuyé à l’oiseau. C’est ça, pars… Toi au moins, tu peux voler. J’en connais des dizaines, voir même des centaines dans cette prison qui donneraient tout pour pouvoir t’imiter. Etre libre…
C’est quoi, techniquement ?
2…
Tiens, il y a de l’agitation là-haut. L’autre con sort un truc de sa poche, un portable, un talkie-walkie ? Je ne sais pas exactement, j’ai une bonne vue, mais pas un regard d’aigle non plus. Quoi qu’il en soit, je sens que ça va bouger. Se sont-ils enfin décidés à me chercher ? Nonchalamment, je tire une bouffée sur ma clope, ne bougeant pas d’un poil.
1…
Pas trop tôt. La porte vient de s’ouvrir, laissant apercevoir une silhouette plutôt fine et petite. Une femme ? Je souris pour moi-même, un air énigmatique sur mon visage relativement mat, observant attentivement la personne qui se dirige vers moi. Allez, du nerf, j’ai pas que ça à faire moi…

- Monsieur Johnson ?

0…
Lentement, je retire ma cigarette de ma poche, et jette le mégot encore fumant à terre, avant de l’écraser de la pointe du pied.

- Lui-même.

Fait chier, c’est pas une gonzesse, c’est un mec. Enfin, un mec… Un espèce d’androgyne, aux cheveux blonds pas vraiment courts, mais pas vraiment longs non plus. Des traits doux, des lèvres rouges, un teint pâle. Génial. Un gardien, ça ? Tu parles. Vu l’uniforme horrible, ça doit être un prisonnier.
En tous cas, hors de question que je porte un truc pareil.

- Pas trop tôt… Je sais pas si vous avez remarqué, mais il pleut.

Rester calme. S’énerver après un prisonnier –après un regard à son matricule, je pense pouvoir affirmer qu’il s’agit d’un détenu- n’est pas vraiment une bonne chose, du moins, pas le jour de mon arrivée. Puis au moins, le détenu en question a eu la gentillesse de m’accueillir. Pas comme certains. Toi l’oiseau sur ta tourelle, je te retiens.
Un drôle de sourire, pas vraiment joyeux, mais pas vraiment méchant non plus, vient étirer mes lèvres, tandis que je jauge le type devant moi. Ouais, vraiment l’air efféminé… Pas du tout, mais alors pas du tout mon genre. D’autant plus que je suis tout sauf homosexuel. Rien que d’y penser… J’ai mal au ventre. Seigneur.

- Veuillez me suivre s'il vous plaît.

Aucun problème mon gars. Pas qu’on gèle ici, mais presque. J’hoche poliment la tête et lui emboîte le pas, tandis qu’il me fait rentrer à l’intérieur du bâtiment. Et remarque non sans satisfaction que je le domine d’au moins dix bons centimètres.
J’aime me sentir supérieur.

- Depuis quand ils engagent des taulards pour s’occuper du personnel ? Y’a tellement peu de gardiens dans cette baraque ?

Mon ton est mi-moqueur, mi-méprisant. C’est pas spécialement contre lui que j’en ai, mais comme c’est le seul présent… Je suis trempée, frustré, donc faut bien que je me fasse les nerfs sur quelqu’un. Je jette un regard circulaire autour de moi de mon œil droit, le bleu. C’est… lugubre. Une cour déserte –remarque, avec le temps qu’il fait ça se comprend-, quelques arbres à moitié effeuillés… D’autant plus qu’avec ces gigantesques murs, y’a de quoi se sentir oppressé.
Vaut mieux pas être clostro’…

- C’est pas un peu dangereux ça, comme idée ? Suffit d’un peu d’inattention et hop, un détenu dans la nature…

D’envoyer des prisonniers accueillir des gardiens, je veux dire. Non mais c’est vrai quoi. Surtout que, si on oublie mon couteau, je suis pas armé moi. Si l’autre avait décidé de me sauter dessus, de me frapper et de se faire la malle ? Franchement, à quoi elle pense la directrice ? Tous des cinglés, complètement.
Encore une chance que je sache me battre.
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Adam Van Trinity
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MessageSujet: Re: Attends-moi, j'arrive.   Attends-moi, j'arrive. Icon_minitimeDim 1 Juin - 9:03

Je le haïs, je le haïs, je le haïs et je le haïs... Foutu gardien, foutu prison, et foutu pluie, qui m'aura bientôt totalement trempée. Je viens à peine d'accueillir le nouvel arrivé que je suis à moitié trempée. Je ne suis pas croyante, et je ne l'es jamais été, mais en cette instant précis, je prie, je ne sais trop qui, d'arrêter la pluie, ou au moins de la réduire un peu, mes cheveux blonds, me collent au visage, et je ne supporte pas cette sensation, si ça ne tenait qu'à moi, je rabattrais tout ça derrière mon oreille, et tant pis si mon oeil bleu est visible, tant pis si ça dérange quelqu'un... Mais non, je ne peux pas, sinon mes traits de visage beaucoup trop fin pour être ceux d'un homme seront visible, sinon, le premier imbécile venu pourrait deviner que je suis une demoiselle...
Sinon je m'attirerais tout un tas d'ennui.
Alors je laisse mes cheveux se plaquer contre mon visage et l'eau glaciale y ruisseler.

Bon, mon oeil vert se pose sur ce fameux gardien, qui ne trouve rien de mieux à faire que de venir ici. Faut vraiment pas être très net pour vouloir travailler à Sadismus, ici même le personnel est taré alors... Lui c'est quoi ? Un homme en manque de sensation forte ? Un pauvre abruti qui ignore où il met les pieds ? Ou un sadique totalement fou ?
Une peau mat, halée, des cheveux blonds, tiens, un regard atypique... Des yeux vairons, un oeil noisette, l'autre bleu, je vois vraiment pas pourquoi tout le monde trouve ça si gênant, je n'est aucun mal à soutenir son regard moi, quoique, cela commence à m'agacer de devoir lever la tête pour le regarder, j'ai l'impression qu'il me regarde de haut et je suis pas d'humeur. Ne me demander pas si je le trouve beau ou séduisant... Moi même je ne me pose pas la question... Pourquoi ? Parce que je le voit pas comme un homme pardis, mais comme un gardien, un gardien qui à le droit de me frapper, de me torturer, même de me violer si cela l'enchante, il pourrait me gifler la maintenant tout de suite, qu'aucun des hommes poster dehors ne réagiraient... Difficile de juger son physique avec ça dans la tête, non ?
Je veux juste rentrer et c'est tout... Alors je l'interpelle, et on y va.


Lui même.

Bon au moins, je me suis pas trompée de type... Réflexions faîte, j'aurais vraiment eut du mal à me tromper, je vois mal un simple passant, s'adosser au mur de la prison, pour fumer tranquillement. Cette endroit à une légère tendance à effrayer la population, quand on voit l'état et la taille des murs, les tourelles et les gardiens armés, je crois comprendre pourquoi.
Bon aller, trêve de digression, alors on l'invite gentiment à entré et on espère de toutes ses forces que l'uniforme ne colle pas trop à la peau... Pitié, faîte qu'il ne soit ni observateur, ni intelligent. Un imbécil pas finit qui remarque pas la différence homme et femme et surtout qui ne cherchera jamais à comprendre pourquoi une demoiselle se fait passer pour un homme, je me mord doucement la lèvre inférieurs alors que l'averse redouble de puissance, et me gèle littéralement sur place.


Pas trop tôt, je sais pas si vous l'avez remarquer mais il pleut.

... Dois je souligner que le sens de l'observation des gardiens l'étonnera toujours ? Bien sur que j'ai remarquer qu'il pleut, ça fait dis minutes que je maudit ce temps pourri, dix minutes que chaque goutte d'eau qui s'écrase sur ma peau met en danger mon secret. Alors commence pas à passer tes nerfs sur moi, parce que je n'y suis pour rien si les employés qui bossent ici sont de véritables ordures fainéante... Ouh là... Calme, inspire, expire, zen attitude, ravale une fois de plus ta réplique cinglante, et reste neutre, ne le foudroie pas sur place de ton oeil vert et tout ira bien. Ne répond même pas à sa remarque sa n'en vaut pas la peine, invite le plutôt à te suivre...
Voilà... Calme.
Il hoche la tête et me suit, enfin, c'est pas trop tôt, je commençait sérieusement à paniquer là. Je ne peux m'empêcher de jeter un dernier regard sur le village en contre bas, retenant un soupir, tandis que les portes en fer se referment doucement. C'est vraiment cruel ça, c'est comme me condamner une seconde fois, je vois la liberté s'envoler, encore, et je ne peux toujours rien faire.


Depuis quand ils engagent des taulards pour s'occuper du personnel ? Y a tellement peu de gardien dans cette baraque ?

Et voilà, fallait qu'en plus je tombe sur un bavard qui pose des questions totalement stupide. J'ai une de ses chances aujourd'hui. Cette fois si, je ne retient même pas l'ironie qui teinte mes propos, tant pis, la prochaine fois on m'enverra pas chercher un employé.

Depuis que les gardiens ont tous fait une crise d'allergie chronique à la pluie.

Pas content, dommage pour toi. J'accélère le pas, me persuadant qu'il n'est pas trop tard, et que l'uniforme pitoyable des prisonniers ne me colle pas encore à la peau, j'espère encore et encore, mais j'ai vraiment l'impression que toute chance ma abandonner.

C'est pas un peu dangereux ça comme idée ? Suffit d'un peu d'inattention et hop un détenue dans la nature.

Oui vas y, parle sans d'arrêter, ne me regarde pas, et ne voit pas mes vêtements qui soulignent mes courbent féminines, parlent et devient aveugle, c'est tout ce que je te demande, je me mord une nouvelle fois la lèvre inférieurs tandis que je rabat, sans vraiment m'en rendre compte, un peu plus de cheveux sur mon visage trempé, pour le dissimuler à sa vue.

Les gardiens ne sont pas recruter en fonction de leur capacités intellectuels, la notion même de bon sens leur échappe.

Tiens, j'aurais dut me taire sur ce coup là... Mais avec tout ça, je suis bien trop occupée à prier mentalement pour que ce gardien bavard soit dénué du sens de la vue pour me concentré sur les remarques acerbes que je lance de temps à autres...
Plus que quelques pas et on sera rentrer, plus que quelques pas et je n'aurais plus à craindre cette foutue traîtresse de pluie, qui trahit ma nature féminine à chaque goutte qui tombe... Plus que quelques pas...
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Alejandro L. Johnson
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MessageSujet: Re: Attends-moi, j'arrive.   Attends-moi, j'arrive. Icon_minitimeDim 1 Juin - 9:48

Son soupir et le regard nostalgique qu’il lance au village en contrebas ne m’échappent pas. On regrette le bon vieux temps ? Trop tard. Fallait y penser avant. Maintenant, t’es là, et tu ne pourras plus jamais en sortir. Remarque, je suis là aussi moi. Prends ça comme un point positif, on n’a pas tous la chance de voir quelqu’un comme moi en prison. Et moi, au moins, je ne suis pas comme ces abrutis de mâtons qui ne pensent qu’à baiser et à frapper les détenus. Faut juste pas me chercher, c’est tout.
Lentement, mon regard glisse dans le dos de mon guide, détaillant son corps apparaissant sous son vêtement trempé par la pluie. Doivent pas être de bonne qualité leurs uniformes, et encore moins chauds. Remarque, on s’en fiche. C’est pas important, du moins pour moi.

- Depuis que les gardiens ont tous fait une crise d'allergie chronique à la pluie.

Holà holà, c’est quoi ce ton ironique ? Commence pas ce jeu avec moi petit, sinon ça risque d’aller mal. Mais bon, comme je suis quelqu’un de bon et clément, je vais passer l’éponge. Une fois, pas deux. Sinon, gare à toi… Ne pipant mot, me contentant d’esquisser un sourire mystérieux, je continue mon observation. Maigre, même pas musclé, les côtes pratiquement saillantes. Joli cul par contre. Tain, t’es sûr de toi Alejandro ? Un cul comme ça, c’est forcément une nana. Pas possible autrement. Non, Al’, ta gueule. Arrête tes conneries. Un taulard, un putain de taulard. Et un mec. Je sais que ça fait longtemps que t’as pas eu de femme dans ton lit, mais quand même. Contrôle un peu tes pulsions, merde !

Reprenons, donc. Une petite question, innocente, histoire de faire passer tout ça. Je me trompe, où j’ai l’impression que je l’agace ? Il a l’air tout simplement ravi de me voir. Faut dire, un gardien de plus… Ils doivent tous être euphoriques.
Je sens que je vais me faire des amis.
Et pourquoi il accélère le pas comme ça ? Je sais, il pleut. Et alors ? De toutes manières on sera trempés. Alors bon…

- Les gardiens ne sont pas recrutés en fonction de leurs capacités intellectuelles, la notion même de bon sens leur échappe.

Alors là. Là, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Si je puis me permettre. D’autant plus que l’eau, j’en ai par-dessus là. Mon visage se crispe, je serre les dents. Il accélère de plus belle le pas, mais c’est peine perdue. Je le rattrape, en quelques enjambées, le chope par l’épaule, le retourne…
Et suspend mon geste, c'est-à-dire mon poing levé, prêt à s’enfoncer dans sa gueule.
Une femme. C’est une femme. Parce que, excusez-moi mais, même si c’est pas du 95D, une poitrine comme ça ne peut pas appartenir à un homme. Elle a de la chance, beaucoup de chance que je sois un homme d’honneur. Je ne frappe pas les demoiselles.
Quoi que, dans ce cas, je pense qu’on peut faire une exception…

La paume de ma main vient claquer violement sur sa joue, tandis que je la plaque contre le mur de pierres. Sans lui laisser le temps de réagir, je l’attrape par le col, la soulève et me serre contre elle. Pas envie de me prendre quelconque coup. Les femmes, elles ne sont pas spécialement fortes, mais elles savent viser.
Et ça fait très mal.

- Manque de bol pour toi, t’es tombée sur le seul qui fait exception à la règle…

Ma voix reste calme, posée, mais mes yeux, eux, brillent d’un éclat menaçant. Tout en continuant de tenir le col de sa chemise d’une main, la maintenant plaquée contre le mur, je sors mon couteau de ma poche de l’autre, et le pose sous son menton, la forçant à relever la tête :

- A ta place, je ne jouerais pas les malignes avec moi, mademoiselle.

J’insiste sur le dernier mot. J’ôte mon arme de sa peau, la range, mais continue d’exercer une pression sur elle de mon autre main. Mon regard se fait gourmand, glisse le long de son corps, pour s’arrêter sur sa poitrine, on ne peut plus visible à travers sa chemise trempée. Là, tu peux. C’est pas un mec, donc fais-toi plaisir…

- A moins que tu ne préfères que j’avertisse la direction de ton petit travestissement ?

Mon ton reste naturel, badin, comme si je parlais de la pluie et du beau temps. Je lui coule un regard complice, tandis que ma main se glisse le long de sa joue, de son cou, pour s’arrêter sur le premier bouton de son vêtement. Faut pas me prendre pour un con non plus… Ses cheveux coupés à la garçonne, sa démarche, sa voix… C’est bien essayé, c’est très ressemblant. Mais rester sous la pluie avec des formes pareilles, c’est pas une bonne idée. C’est pour ça donc qu’elle était si pressée… Sans doute l’aura-t-on obligée à venir. Je doute qu’elle soit venue de son plein gré, surtout avec une averse pareille. Dans tous les cas, elle se fait passer pour un homme. Pourquoi, j’en sais rien. Je m’en fou complètement, c’est pas mon problème. Mais, apparemment, elle ne tient pas spécialement à ce que tous le sachent …
C’est bon ça, très bon…
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Adam Van Trinity
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MessageSujet: Re: Attends-moi, j'arrive.   Attends-moi, j'arrive. Icon_minitimeDim 1 Juin - 10:48

Je suis presque soulagée en voyant apparaître la porte d'entrée, et pourtant, elle n'as rien de bien rassurante, mais voilà, c'est mon salut qu'il y a derrière, bientôt tout ceux ci ne sera plus qu'un mauvais souvenirs, ce gardien bavard, cette averse qui me trempe sur place, cette foutu journée, je la jetterais aux oubliettes, je vais vite fais planté le nouveau dans un des couloirs, le perde juste un peu, après tout il ne connaît rien à rien ici, et j'irais rapidement, mais alors très rapidement me changer, en prenant les allées les plus désertes pour évités d'attirer l'attention sur moi, sinon, bientôt c'est toute la prison qui sera au courant de la comédie que je joue depuis mon arrivée entre ses murs... L'après midi, je la passerais dans ma cellule, ou pourquoi pas à la bibliothèque, bien à l'abri entre les étagères de livre, dans un monde qui n'appartient qu'à moi, et bien loin de cette enfer que je supporte jour après jour, jamais plus je n'entendrais parler de ce Alejandro, et je sais pertinemment que je ne le re croiserait plus, je ferais en sorte de ne pas le revoir, après tout, je commence à bien connaître cette prison, et les détalles qui la constitue.
Ensuite tout reprendra comme avant, tu vois Adam, je m'en sort plutôt bien dans ton rôle, c'est dur mais j'y arrive. Je peux dés à présent compter le nombre de pas qui me sépare de ma pseudo liberté, j'ai accélérée l'allure involontairement, pressée de planter le gardien au milieu de nulle part...

Dix pas, neuf pas, huit pas, sept pas, cinq pas, quatre pas... Je n'aurais pas le loisir de poursuivre le décompte, parce qu'avant même que je l'es réaliser, le gardien, qui n'as semble t-il pas apprécier ma dernière réplique, m'attrape par l'épaule et me retourne brusquement, la seule chose que j'ai le temps de comprendre, c'est qu'il compte me frapper avec son poing, je suis déjà prête à encaisser le coup, je sens d'ailleurs mon coeur s'accélérer dans ma poitrine, et l'adrénaline montée d'un cran, j'anticipe même la douleur... Mais le coup ne vient pas, je relève le regard que j'avais baissé et l'observe, qu'est ce qui à put l'arrêter en si bon chemin ?
Non... Je ne veux pas lire de surprise dans son regard, non, je ne veux pas qu'il stop son coup, non, non, non je ne veux pas qu'il voit ce que je cache si bien depuis des mots, non... Pitié, pas ça... Pas maintenant... Mais mes supplications intérieurs sont vaines, et la gifle qu'il me donne y met fin, la douleur se repend comme une traînée de poudre, c'est qu'il y a mis de la force, mais pas un cri ne franchit mes lèvres closes... Il sait, pour le moment c'est tout ce que je suis capable d'assimiler.

Il sait que je suis une femme, il sais que je me fait passez pour un homme, et si il se donne la peine de lire mon dossier, je sais qu'il ne tardera pas à comprendre le pourquoi du comment...
Je me mord la lèvre inférieurs, alors qu'il me plaque violemment contre le mur, ça aussi c'est douloureux, ça fait même très mal. Je ne peux même pas esquisser le moindre geste, il est collé contre moi, réduisant ma liberté de mouvement, en cette instant précis, heureusement qu'il ne peut pas voire mon regard, cachée par mes mèches qui le dissimule, parce qu'il est littéralement glaciale, tout en étant imprégner par la peur. Ça doit d'ailleurs donner un curieux mélange.


Manque de bol pour toi, t'es tombé sur le seul qui fait exception à la règle.

La lueur de menace qui passe dans son regard ne m'échappe pas, même si je ne fais que l'entrevoir, derrière les mèches qui obscurcissent ma vue. Je suis mal, même très mal, et je le sais parfaitement, le tout est de maintenant de trouvé un moyen de s'en sortir et rapidement... Et surtout de lui faire garder le silence... Adam, j'aimerai tant que tu sois là pour m'aider... Adam que ferais tu à ma place ?

Exception à la règle ? Tu parles, tu es pareil que les autres... La preuve, ta susceptibilité et ton aversion pour la vérité te font enrager.

Coupant court à mes réflexions, il me relève le visage que j'avais finit par baisser, avec l'aide de son arme... Et là, je sais pertinemment ce que mon jumeau aurait fait pour le faire taire. Il l'aurait tué, comme il a tué notre père, notre oncle et son fils... Mais moi, tuée, j'en suis incapable. J'ai peur, et ce n'est pas les battements frénétiques de mon coeur qui vont dire le contraire, et pourtant, je n'en laisse rien paraître, après tout, mentir, ça je sais faire.
Je ne prend même plus la peine de ravalée mes propos acerbe et ironique, ni de dissimuler la teinte naturelle de ma voix, elle retrouve sa mélodie féminine habituelle, sa teinte douce agréable à entendre, même si pour le coup, elle est marquée par ma colère...
Putain, il sait.


A ta place, je ne jouerais pas les malignes avec moi, mademoiselle.

Il à particulièrement insisté sur le dernier mot, et pendant quelques secondes, je ferme les yeux, pardonne moi Adam, je n'es pas réussi, pardonne moi.
Il range son arme, mais me maintient toujours solidement contre ce mur, m'empêchant tout mouvement, je me mordille la lèvre inférieurs tout en réfléchissant, putain, il y a bien quelques choses à faire, réfléchit, allez... Je surprend le regard qui me lance... C'est moi qu'il regarde ainsi ? Ses yeux se font gourmand tandis qu'ils se glissent sur mon corps, un fou de plus entre ses murs, un gardien sans morale de plus.
Je déglutie. Je ne supporte pas ça, ici, on ne m'avait encore jamais vu comme une femme, alors ce genre de regard m'est inconnu, j'ai peur putain, tellement peur.


A moins que tu ne préfères que j'avertisse la direction de ton petit travestissement ?

Ma réponse ne se fait pas attendre, et je n'es même pas le temps de songer à ce que je sort, ni de ne pas laisser transparaître ma panique dans la teinte de ma voix.

NON !

C'est clair au moins comme réponse. Non, pas ça, sinon, il y aura enquête et tout sera découvert non pas ça, je refuse qu'il t'envoie ici Adam, tu ne survivra pas ici, je n'es pas le droit de les laisser faire ça, jamais.
Sa main se glisse alors sur ma joue, avant de se mouvoir dans mon cou, puis de finir sa course sur le premier bouton, de ce stupide uniforme. Je n'aime pas ça, et une nouvelle fois, une vague de peur me submerge, je vais me noyer dedans, me noyer dans la terreur... Je tente de calmer ma respiration, mais je me débat du mieux que je peux, je veux qu'il parte, je veux qu'il me laisse en paix, je ne veux pas qu'il sache pour moi.

Adam... Aide moi.
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Alejandro L. Johnson
1624 Séduisant manipulateur
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MessageSujet: Re: Attends-moi, j'arrive.   Attends-moi, j'arrive. Icon_minitimeMar 3 Juin - 10:44

Et c’est qu’elle me cherche en plus. Je vais finir par croire qu’elle en redemande. Mais bon, si ça lui fait plaisir… Pourquoi l’en priver ? Mon sourire s’agrandit, tandis que je continue de l’observer, sans la moindre gêne, détaillant la moindre partie de son corps. Elle n’est pas spécialement jolie –quoi que, elle pourrait l’être si elle se laissait un peu pousser les cheveux et si elle assumait sa féminité, au lieu de se cacher ainsi-, mais une femme reste une femme. N’empêche… Ca me frustre de ne pas savoir pourquoi elle fait tout ce cirque. De quoi elle se cache ? Des gardiens, des prisonniers ? Remarque, vu l’endroit… Ca se comprendrait. Doivent pas tous être des anges là-dedans… Et comme je l’ai si bien dit, une femme reste une femme. Alors, si en plus c’est une prisonnière… Je suis certain qu’il y en a quelques-uns qui seraient ravis de faire plus ample connaissance avec ce si joli corps.

Mais trêve de bavardages, retournons à notre sujet. Elle m’agace, à me parler de la sorte. Ne se rend-elle pas compte de la chance qu’elle a, de me parler, d’être en ma compagnie ? Je ne daigne pas poser mes yeux sur tout le monde. Alors, pour une fois que je daigne m’adresser à un détenu… Car ça ne sera pas souvent le cas, croyez-moi. Car je me rends bien compte que, effectivement, ce ne sont tous que des vermines. Regardez-moi ça. Elle tente de rester fière, tête haute, mais je vois bien ses yeux sont luisants de peur.
Tiens, un vert et un bleu. Dépareillés, comme moi ? On va bien s’entendre toi et moi, je le sens…

- NON !

Ca, c’est un refus clair, net et précis. Et mon sourire ne fait que de s’élargir au son de son ton effrayé, paniqué même. Faisant mine de réfléchir quelques secondes, je la lâche finalement, la reposant à terre, mais sans m’éloigner, de façon à toujours lui bloquer le passage de mon corps. Toi, tu restes avec moi. J’ai quelques questions à te poser…

Lentement, mes yeux remontent vers son visage. Et j’ancre mon regard dans le sien. Trêve de plaisanteries, venons-en aux faits.

- Je te trouve bien placée pour parler « d’aversion pour la vérité » pour quelqu’un qui se travestit…

Moqueur, moi ? A peine. Pour si peu… Mais avouez que c’est vrai, non ? J’ai raison, ne dites pas le contraire. Et qu’elle ne vienne pas me contredire. Je sens que si je tire sur les bonnes ficelles, que j’emploie les bons mots, je pourrais faire ce que je veux de cette fille.
Voilà qui est intéressant…
Brusquement, je saisis son menton entre mes doigts, le relevant fermement. Aucune trace d’agressivité, de haine ou de violence. Juste de la détermination, dans mes yeux, tout comme dans mes gestes. Je veux savoir, et je saurais. Sinon, elle en subira les conséquences.
Mes conséquences.

- Premièrement, ton nom, ainsi que ton prénom. Deuxièmement, la raison de ce déguisement ridicule. Réponds-moi, et vite.

Comme pour prouver que je ne plaisante pas, je ressors mon couteau, faisant habilement passer la lame d’une main à l’autre, avant de jouer avec celle-ci des doigts de ma main droite. Impressionnant quand on a pas l’habitude, simple et banal pour quelqu’un d’expérimenté. Mais généralement, ça fait son petit effet.

- J’attends.

En attendant… Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de cette fille ? Si, comme son cri me l’a prouvé, elle tient réellement à ce que je garde le secret, elle va devoir payer. Et cher, très cher.
Argent ? Comment ça de l’argent ? Mais qui vous dit que je parlais de cela ? Non, elle va se faire le plaisir de me rendre quelques petits, voir quelques gros services. J’ai besoin de renseignements, et le plus tôt possible.
Et puis après… Faut voir ce que je peux en faire.
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MessageSujet: Re: Attends-moi, j'arrive.   Attends-moi, j'arrive. Icon_minitimeMar 3 Juin - 11:49

Il m'as lâcher, c'est déjà ça de gagné, mais je sais qu'il ne me laisserais pas partir si facilement, je le sais, je le lis dans son regard. Je suis persuadée que cela l'amuse, qu'il est bienheureux d'avoir fait cette découverte, il doit chercher le moyen d'en tirer profit... Il est vraiment pas différent des autres gardiens, tous des pourritures, quoiqu'un autre gardien aurait sans doute profité de ce corps. J'espère de tout coeur ne pas du tout l'attirer, j'espère de tout coeur qu'il soit homo tiens, ça pourrait expliquer pourquoi je sentait son regard sur moi tout à l'heure, lorsqu'on marchaient. Non, tente pas de te mentir, tu as bien vu comment il te regardait, ce regard...
Mais j'ai beaucoup plus grave à penser sur ce coup là, il sait, ça fait dix minutes que cette phrase me trotte dans la tête et que je tente désespérément de trouver une solution à ce problème, si il se mettait à parler... Je n'ose pas l'imaginer... Adam, s'il te plaît pardonne moi, je ne voulais pas... C'est pas non plus le moment de se lamenter, et je me reprend bien vite, tout d'abord, je dois le cerner, voir quel genre d'homme il est là... Ensuite j'aviserai. Cesse de paniquer, cesse d'avoir cela ne sert à rien... Je ne pourrais jamais aider Adam sinon, la frayeur m'empêche de penser calmement... Inspire, expire et calme toi. Voilà. Pour le moment, il ne sait rien de moi, juste que je me dissimule, le reste, il l'ignore, alors c'est à moi de lui dire ce que je veux... Enfin pas tellement, il à déjà mon numéro de matricule, et à mon avis, il est du genre à retenir les chiffres lui... Dommage j'aurais put le balader sur mon identité.
Voilà, c'est bon, je recommence à raisonner, la peur disparaît de mes yeux, je ferme mon regard, et mon visage par la même occasion, il n'apprendra plus rien d'autre à cause de mes émotions.

Même si il m'as lâcher, que j'ai de nouveau les pieds sur terre, il me bloque toute possibilité de fuite, vraiment pas stupide lui, j'aurais aisément put le perdre dans les couloirs, non, il m'aurait retrouvée plus tard et là... Je dois régler le problème maintenant... Aller, une solution, vite.
Mais y a rien qui viens là, je ne peux rien faire tant que je n'en sais pas plus sur lui, il faut le cerner, pour mieux le manipuler... Allez souviens toi de tout ce qu'on t'as apprit, après tout, mon cher père était un fin manipulateur... Qui sait fait tromper tout le long de sa vie, mais cela était sans importance.


Je te trouve bien placée pour parler d'aversion pour la vérité, pour quelqu'un qui se travestie.

Calme, ne laisse pas la colère gérer, parce que sinon, cela serait le grand n'importe quoi, pour le moment, il peut partir voir la direction à n'importe quel moment, je suis pas pessimiste, mais sur ce coup là c'est lui le maître, alors on se calme, n'entre pas dans le jeu des piques gratuites, il est susceptible et je le sais, ne pas le provoquer, du moins pas tout de suite.
Alors je me tait, je garde obstinément le silence, ravalant ma réplique bien acerbe. La pluie continue de tomber, toujours plus forte, toujours plus froide, à la différence que maintenant je m'en moque. Je lève un regard vers les nuages noirs, c'est pas près de s'arrêter. Pour la première fois depuis bien longtemps, je rabat mes mèches du visage derrière mon oreille, pour le coup, je ne peux absolument plus passer pour un garçon, mon visage entièrement dévoilé, mes traits fins bien visible...
Il m'attrape brutalement le menton, plantant son regard atypique dans le mien, tout aussi étrange, bizarrement, ce n'est pas de la violence qui s'y lit, à choisir je dirais de la détermination... Quand aux miens, il est voilé, aucune de mes émotions ne peux plus si lire... J'ai repris le contrôle, c'est déjà ça, seul mon coeur continue sa course folle contre ma poitrine.


Premièrement ton nom, ainsi que ton prénom. Deuxièmement la raison de ce déguisement ridicule. Répond moi et vite.

Déguisement ridicule ? Si il n'y avait pas eut cette pluie tu n'en aurais jamais rien sut, crétin, ça fait des mois que je joue le jeu et personne n'avais rien remarquer, alors s'il te plaît tu te la ferme ! Ouh là heureusement que cette réplique là je l'es garder pour moi. Sinon, je crois bien que tout aurait été finie, pour moi, pour toi...
Bon, je lui répond quoi moi ? Pour la première question pas le choix je dois dire la vérité... Pour la deuxième pas le choix je dois mentir, et ceux qu'importe les risque pour moi, qu'il me torture si ça lui chante, je lui sortirais la même version, déjà toute prête, encore et encore, jamais je ne trahirais mon jumeau, plutôt mourir.
Il joue avec son couteau, il est vrai que je quitte pas la lame du regard, mais c'est par peur, croyez moi... J'ai appris à me servir de toutes les armes blaches... Non, oublie... Je n'en serais jamais capable.


J'attends

La partie sera serrer, je vais pas me mentir. Mais je dois y arriver, c'est la vie de mon jumeau que je joue la, et je dois être prudente.

Adam Van trinity...

Vous croyez réellement que j'allais donner mon vrai nom ? D'une certaine manière, c'est le cas, dans cette prison Adam est mon nom. Alors ce n'est qu'un demi mensonge.
Difficile de dire si je mens ou non, après tout la comédie c'est mon domaine, le problème, c'est qu'il le sait pertinemment, il sait que je mens comme personne, si j'ai réussit à garder le faîte que je sois une femme; secret, c'est pas en claquant des doigts.
Et maintenant le plus dur, mentir sur la deuxième réponse... Faîte qu'il me croit, pitié.


Quand à la raison... de ce déguisement... Cette prison est suffisamment dur quand on est un homme, pas la peine d'accentuer les risques en affichant clairement ma féminité.

Mensonge ! Dans cette prison femme et homme sont traité pareil, sur tous les points, même les prisonniers ne font plus totalement la différence. Finalement, il faut que je joue sur l'avantage qu'il ignore tout de cette prison, y compris l'existence des salles de torture, en fin j'espère, ce qui, dans mon cas, m'arrangerai bien...
Mes réponses, je les lui ait dites en le regardant droit dans les yeux, ça rajoute à la crédibilité de mes propos.

Maintenant tout dépend de sa stupidité...
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