Tanya ~ Petit papillon amnésique

Dossier médical



Nom & Prénom-
Je sais juste que je me prénomme Tanya. Quant à mon nom ... je l'ignore.

Sexe-
Je suis une femme.

Âge-
21 ans ... je crois.

Traits physiques-
Dans la petite salle exigu où je me trouve, debout, du haut de mon petit mètre 64, obligée de tenir une pancarte comportant mon nom ainsi qu'une série de chiffres, je me vois par cette vitre, qui fait comme un miroir. J'ai l'impression d'être dans un film - quelque chose dont je me rappelle seulement la notion, le principe - comme lorsque la victime cherche à reconnaître le coupable, ou comme lorsque le criminel se fait photographié avant d'aller en prison. A vrai dire, j'ai plutôt l'impression que c'est cette deuxième option qui m'attend. Et dans cette « vitre-miroir », je me contemple. La première chose qui me frappe, est que je ne suis pas très grande, et plutôt fine. J'ai même l'impression d'être trop frêle et fragile ... petit papillon sortit trop tôt de son cocon.

Je regarde ensuite mes cheveux. Une chevelure plutôt sombre, oscillant entre le brun et le châtain - sans savoir pourquoi je choisis alors de me qualifier de brune - de fins sourcils, me paraissant comme dessinés, des yeux étranges. Leur couleur n'est pas commune, ils semblent rouges. Comme un marron qui aurait mal tourné, un surplus de magenta lui aurait ainsi donné cette couleur si étrange. Aussitôt, je sens que les hais, ses yeux qui me semblent si particulier. Je m'étonne de ne pas trouver dans mon reflet les lunettes rouges que je porte d'ordinaire - je me surprends d'autant plus que je découvre me souvenir d'une chose supplémentaire à mon sujet. Puis mes yeux s'arrêtent sur mes lèvres. De jolies lèvres légèrement rosées, légèrement rouges, comme la couleur d'un saumon, ou presque - je me souviens même plus du nom de cette couleur.

De cette vitre, je peux également apercevoir le haut de mon corps - mais je ne me vois pas en entier. J'aperçois des épaules - elles ne semblent pas aptes à porter de lourds objets - mais pas plus. Ma poitrine est cachée par la pancarte que je tiens de mes doigts longs et fins. Alors, sans réfléchir, je me regarde, baissant la tête. Un flash envahit la salle à ce moment là. Et un son désagréable se charge aussitôt de remplacer cette lumière vive - celle d'un appareil photo sans doute.

- Numéro 00 8624, ne bougez plus.

Je ne peux me retenir de regarder ma pancarte - je sais bien que c'est moi qui ait bougé à l'instant, mais je ne peux m'empêcher de vérifier. Les numéros « 00 8624 » sont bien écrits, à la craie semble-t-il. L'espace de quelques secondes, j'ai tout juste le temps de capter quelques informations supplémentaires. Des jambes assez longues, et finement sculptées, une taille fine et svelte, une poitrine moyenne - ni trop, ni pas assez développée - et des vêtements sombres imposés qui ne me vont pas du tout - d'après l'idée que je me fait de mon style vestimentaire. Je n'ai d'autre choix que de relever la tête fièrement, comme il l'aurait fait. Qui ? Je n'en sais rien. Je sais juste que ce 'il' est important pour moi ... Et que je risque de le retrouver bientôt.

Taille-
1m64 ... apparemment.

Poids-
Je l'ignore. Mais je suis si légère que je dois à peine en peser 50.

Maladie ou handicap physique-
Si j'en ai, je ne les connais pas.

Autres-
Sans les voir je peux les imaginer, plusieurs tatouages. Un ange dans le haut de mon dos, ouvrant ses ailes sur mes omoplates, un papillon prêt à prendre son envol sur le haut de ma cuisse gauche, et ayant déjà atterrit sur mon poignet droit, tandis qu’une rose éclatante garde clos ses pétales sur mon épaule.



Dossier psychologique



Qualités-
Aussi étrange que cela puisse paraître, je me souviens d'à peu près de tout ce que je suis aujourd'hui, depuis que je suis née à nouveau, quelques heures auparavant.

Je me rappelle être une fille qui ne se laisse pas faire, sans pourtant aller jusqu'à la violence immédiatement. Plutôt diplomate j'ai tendance à raisonner avant de frapper. Les mots sont bien souvent plus blessants que les actes. Et c'est une arme très puissante lorsque l'on sait la manier - et j'ai l'impression de connaître cette manière de combattre depuis toujours. J'ai de la culture car, il me semble que j'ai beaucoup lu étant jeune, et notamment sur les mythologies Grecs, Latines et Egyptiennes. A vrai dire, je me passionne plus pour l'irrationnel, bien que j’aie l'impression d'être quelqu'un de rationnel. Un paradoxe que je ne pourrais expliquer, en ne me connaissant plus assez aujourd'hui. Je me sais également très calme et posée, je ne m'énerve presque jamais - une placidité qui doit sans doute en énerver plus d'un. Ce qui est d'ailleurs logique, étant donné que mon arme est la parole. Voila tout ce dont je me souviens ... pour l'instant.

Défauts-
Je suis plutôt ... froide, aux premiers abords. Parlant peu, je pousse pourtant ma curiosité au delà des limites acceptables - j'ai l'impression d'avoir souvent posé des questions que personne n'aurait osé émettre directement à la personne concernée. Je semble ne pas craindre les bagarres, et cela ne me semble pas de bon augure, au vu de ma faible constitution - bien que j'ai l'impression de disposer d'assez de force pour dissuader les autres de m'attaquer franchement. Je me souviens également être changeante vis-à-vis de mes proches. Tantôt je suis jalouse qu'on les approche, tantôt je m'en moque complètement - une réaction qui a sans doute causé des problèmes, j'en ai la sensation, sans les preuves. Je peux également avoir des difficultés à m'accrocher à certaines personnes, à tel point que, quoiqu'elles fassent, je pourrait ne m’y intéresser jamais.

Aime-
Ou plutôt ce que j'aimerai ... Me retrouver, savoir enfin qui je suis, qui j'ai été. Même si cela implique de terribles secrets - désagréable impression, accentuées par le fait que j'aille en prison.
J'aime également les papillons. Sans savoir pourquoi, je ne cesse de me comparer à eux. Ces petits insectes me passionnent, ils virevoltent librement, font ce qu'ils veulent, peuvent être multicolores, sombres, clairs ... toute une palette de couleur infinies.
La sculpture. Je me rappelle de cet art que peu de gens semblent pratiquer aujourd'hui. Un art très difficile, mais avec mes doigts de fées, armées d'un matériel plus que correct, je suis capables de miracles ... de même qu'avec une aiguille, du fil et du tissu. Je me rappelle de la sensation des heures passées à tailler des matériaux bruts, et à coudre pour confectionner des vêtements. C'étaient les moments que je préférais ... il me semble.

N'aime pas-
Je n'aime pas ne pas savoir qui je suis. Je n'aime pas cette sensation de paraître comme incomplète. Comme un objet qui n'aurait pas été finalisé, qui sonnerait creux.
Je n'aime pas non plus les choses trop simples, je préfère la complexité, les défis. Finir quelque chose trop rapidement, trop facilement, me semble être d'un profond ennui.
Et, aussi paradoxale que cela puisse paraître, lorsqu'il s'agit des moments du quotidiens, je n'aime pas les évènements trop complexe, adorant de loin les petits bonheurs simples de la vie ...

Comportement avec les gens-
Au vu de ce que je semble être – comment en avoir la certitude absolues ? – je pense que je serai froide vis-à-vis des autres … de ceux avec qui l’on va me mettre – les détenus. Je ne me laisserai pas approcher si facilement, malgré les subterfuges de douceurs simulées – je sais à qui je vais me frotter. Une chose est sûre en tout cas : tant que l’on ne vient pas me chercher querelle, ce n’est pas moi qui irait.
Quant aux gardiens … je pense que je peux être capable de m’effacer quelque peu pour qu’ils ne me remarquent pas trop, ou du moins, pour qu’eux non plus ne viennent pas créer d’histoires autour de moi. Mais, tout comme pour les prisonniers, je ne me laisserai pas faire s’il y a quelconque abus de leur pouvoir …

Maladie ou handicap mental-
J'ai peur du contact humain. Cela entraîne chez moi des crises d'angoisses plus ou moins intenses. Le plus souvent, je réagis ainsi avec les gens que je ne connais pas, mais même mes proches me touchent peu, et c’est a moi de choisir le moment où j’accepte un contact.
Et bien sûr … mon amnésie.

Valeurs-
La vérité. Tout ce qui m’importe est la vérité, sur moi-même. Le reste … devra être suffisamment intéressant pour passer en priorité.

Tics-
J'ai remarqué, avant de me retrouver dans cette petite salle exiguë, que je jouais beaucoup avec mes lunettes, lorsque je suis stressée, ou gênée. Entortiller mes cheveux autour de mes doigts semble également être un tic traduisant mon ennui.



Passé-
J’ai l’impression d’être née il y a seulement quelques heures, lorsque je suis passée de l’obscurité d’une fourgonnette blindée, à la lumière. La lumière aussitôt m’envahit, je me sens happée, comme un nourrisson s’échappant des cuisses de sa mère, de l’obscurité de sa caverne, pour se retrouver directement sous les lumières blanches et éblouissantes d’un hôpital. Mais la lumière qui vient saluer ma naissance est celle du soleil, des rayons qui touchent le cocon, ouvert trop tôt pour laisser prématurément s’envoler le petit papillon aux ailes atrophiées. A peine les rayons du soleil m’ont-ils atteints, à peine ai-je senti leur douce chaleur, à peine ai-je pu regarder autour de moi pour savoir ce qui se passait, que l’on m’entraîne à nouveau dans l’obscurité d’un couloir …

Un homme m’accompagne. Il semble tendu, nerveux, et je lève un regard inquiet vers lui. Que se passe-t-il donc ? Et cet homme qui me … Je ne peux me retenir de pousser un léger cri. L’homme derrière moi me pousse en me tenant par les épaules. Je frémis, je blêmis. Le premier homme à mes côté, habillé d’un costume 3 pièces des plus classes, lui lance un regard, et je sens aussitôt disparaître la pression sur mes épaules. Le regard azur de l’homme se pose ensuite sur mon, et il me dit, d’une voix étrangement douce.

- Ca va aller Tanya ?

Tanya … Je découvre comment je m’appelle. Je sens qu’au fond de moi, je l’avais su avant qu’il ne me le dise, mais sans lui, je n’y aurais probablement jamais réfléchit. Je ne peux que lui faire sentir alors mon inquiétude, en un nouveau regard. Il soupire, puis penche son visage vers moi, et je sens alors ses lèvres qui se pressent légèrement, comme hésitante, contre ma joue. Mais cette fois ci, je ne réagis pas, je sais, au fond de moi, qu’il peut me toucher, qu’il a le droit, que je ne ferai pas de crise s’il m’embrasse ainsi, brièvement. Comme si … comme si je le connaissais depuis toujours. Il en profite alors pour me murmurer quelques mots à l’oreille.

- Je suis désolé ma petite Tanya. Je ne pourrai rien pour toi, le dossier est trop solide … Tout ce que je peux faire, c’est te protéger de la peine capitale. Sois forte.

Je ne comprends qu’à moitié ses à paroles. J’en saisis presque la totalité du sens : il est mon avocat dans un procès, donc j’ignore pourtant la cause, je risque la peine de mort – je dois donc me trouver aux Etats-Unis, comme semble me le confirmer mon prénom – et je le connais – je me l’imagine sans doute comme un ami proche, une sorte de grand frère. Nous arrivons alors à une grande double porte, si imposante qu’elle me coupe le souffle pendant quelques secondes. C’est donc ici que je vais être jugée … pour un crime que je ne me rappelle pas avoir commis. On me fait asseoir, des gens rentrent, d’autres y sont déjà … Tout une frénésie mêlée à de l’humilité et à un silence de plomb, s’empare de la salle. Mais moi, je suis déjà bien loin …

Peu importe le temps qui passe, peu importe les gens qui parlent, je suis dans mes pensées. Je ne me souviens de rien. Seuls quelques images, confuses et floues se présentent à mon esprit. Des visages que je ne peux identifier, des lieux que je ne peux reconnaître, des situations que je ressens seulement. Car oui, la seule chose qui me reste, ce sont les sensations, les impressions, les sentiments. Je suis seulement capable de me souvenir de ce que j’ai pu ressentir dans ma vie, même si certaines sensations me font défaut. Et les secondes passent, puis les minutes puis les heures … Finalement, je ne me ‘réveille’ qu’au moment où le juge prononce sa sentence – j’avais été alors incapable de leur donner un tant soit peu d’attention.

- L’accusée …

Sa voix gronde et sonne comme le tonnerre à mes oreilles.

- Coupable des homicides de la famille …

Les mots résonnent dans ma tête. Quoi ?! Ai-je réellement tuer ... toute une famille entière ?! Des ... et des enfants ?! Ce ... c'est impossible ... Comment puis-je ne pas me souvenir d'une telle chose ! Je ... je ne peux pas avoir fait ça. C'est incroyable !

- Sadismus Jail.

Sadismus Jail … J’ai déjà entendu ce nom quelque part …

- Perpétuité.

Quoi ?! Passer toute ma vie enfermée ?! C’est un cauchemar. Que l’on me dise que je vais me réveiller, dans un lit douillet, avec l’odeur des croissants chauds et celle du thé, enveloppée dans une couette moelleuse, et avec à mes côtés, cette présence que j’espère tant avoir à mes côtés – et dont j’ignore jusqu’au nom. Mais aussitôt on me force à me lever, et on m’emmène, et j’aperçois brièvement le regard désolé de celui qui, pendant des heures, a tenté de me défendre. On m’embarque dans une fourgonnette pour prendre l’avion, et ensuite, aller à Sadismus Jail. Peut être aurais-je mieux fait de mourir …



Dossier criminel



Crime(s) commit(ts)-
Homicide d'une famille de 5 personnes, enfants compris.
Matricule-
00 8624
Rang-
Petit papillon amnésique
No. de cellule-
Personnage sur l'avatar-
Créer par ProdigyBombay


[En espérant que les amnésiques ne soient pas un phénomène très répandu ... UU']

Bienvenue!

Pour moi c'est une magnifique fiche, tu écris très bien et ton histoire est très agréable à lire! Mais une petite chose me chicote un peu, tu es enfermée à parpet dans une prison de haute sécurité dangereuse comme Sadismus et tu n'as commis qu'un seul meurtre?

Ce n'est pas bien long, mais si tu pouvais préciser que ton personnage en aurait peut-être fait davantage ce serait plus crédible selon moi. Ensuite je dirais que c'est parfais et que je vais te valider

Oui, je me disais aussi, un seul meurtre c'est un peu léger. UU'

Je modifie ça de suite. ^^

EDIT : Et voila. Petit papillon fragile s'est transformé en petit papillon mortel. =)

Super! Merci ^^

Tu es VALIDÉE

Je t'installe dans la cellule numéro 29 avec un seul occupant pour l'instant, ne t'inquiète pas les cellules se remplissent rapidement héhé avec le matricule 008624

Si ce n'est pas déja fait n'oublie pas de lire et signer le règlement, si tu as des questions n'hésite surtout pas, tu peux aller poster à l'entrée de la prison et Flooder bien sûre

Bienvenue à Sadismus!

Markiii. ^0^

Allons postouiller maintenant. \o/