Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| I have to get my fix and fly tonight. | |
| | Auteur | Message |
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Charity Raven 4525 Happiness in Slavery
Nombre de messages : 1006 Age : 51 Localisation : Vous ètes ici. Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: I have to get my fix and fly tonight. Mer 30 Avr - 18:04 | |
| Rien qu'à l'entendre parler celui là, j'ai une furieuse envie de lui masser tendrement le cou pendant de longues heures. Ça lui ferait fermer sa gueule et ça me détendrai par la même occasion. Enfin, quelque part je me dit qu'une fashion pupute s'enterrait pas dans le trou du cul du mon sans une bonne raison. Peut être qu'il y a autre chose sous cette tête de con. Peut être pas dans le fond... Qu'est ce qui pourrais motiver un mec comme ça à venir ici ? Sa copine ? Je réfléchis là dessus tout en avançant vers le bâtiment. Bien sur, les cons sont galant, c'est bien connu, et je dois gérer avec la porte en ayant la valise dans un bras et la boite dans l'autre. L'chat est pas content d'ailleurs, vas savoir pourquoi, il aime peut être pas l'odeur. J'ai toujours su qu'il était un peu con, puis ça remue sec aussi là dedans parce que j'entends des furieux bruits de grelots agité dans tout les sens. Putain d'collier à la con. Je le regarde fouiller dans des papiers, Silence hein ? Ben voilà encore un prénom qui vas pas à la personne ! Je sais pas c'est quoi le pire, s'appeler Silence ou Charity. Je sens qu'il a dû en prendre plein sa gueule étant minot, surement. Y a rien de plus vicieux qu'un gamin de huit ans en la matière, peut être un gamin de dix à la limite, j'en sais foutre rien.
- Voilà, trouvé ta piaule. Je t’y amène peut-être ?
Je plisse les yeux, va pour le tutoiement.
- Ouais, peut être, vu que je sais pas où c'est.
Je retiens les « putain » et les « foutre » qui pourrais venir, je tiens à garder un minimum de politesse, j'ai passé l'âge de parler comme un pecnot. 'fin j'crois. Je lui laisse gracieusement le rôle de l'insolent un peu crétin, mais pourquoi j'ai l'impression que ce n'est qu'une façade ? Y a définitivement des trucs qui collent pas. Mais pas le temps de s'appesantir là dessus, le chat meugle comme un con et je secoue un peu la boite pour lui faire fermer sa gueule. C'était pas la bonne technique et alors que je regarde à l'intérieur pour voir ce qui se passe, je me prend un coup de griffe dans le nez. 'culé de chat ! Bon, finalement je suis l'autre guignol avec sa démarche de gonzesse et sa console sur le cul pour arriver à ma chambre. Sympa les couloirs, puis ça à pas l'air propre. Ça sens la pisse des fois, je sens d'avance que je vais en chier, mais pour une fois que mon salaire dépasse mille euros, je refuse rien. Fallait y penser quand même, bosser dans une prison. Fallait avoir la bonne dose de masochisme dans le sang pour. J'ouvre la porte d'un coup de pied et regarde ma chambre. Ow. C'est plus grand que chez moi,facile. Enfin après je partage la chambre et les chiottes sont ailleurs... Mais bon. Moi qui ai passé la moitié de ma vie dans des chambres de bonn... Des chambres toutes petites mansardées, la vache ça change. Puis c'est... Vide, propre. Chauffé aussi. Les murs on pas l'air d'avoir été nettoyé avec une brosse à chiottes, y a pas papiers peints défraichit qui tombe partout, y a pas de crottes de chat. C'est... Sobre, et ça me convient parfaitement. Il vient un moment dans ta vie ou les décorations de fleurs roses sur fond vert jaunie par le temps peuvent te lasser. Là, c'est reposant. J'ouvre la boite à chat et son contenant file dehors à toutes pattes. J'espère que quelqu'un va pas avoir la bonne idée de le dégommer à la carabine, enfin ces bêtes là courent vite, et celui là, même moi je suis infoutue de l'attraper. ( Ce qui peut donner des scènes assez savoureuses en matière de courses-poursuites pré-vétérinaire... ) Enfin bref ! Je jette un regard soupçonneux à l'autre gogolito, bon, OK, j'ai pas été du genre bavard sur le trajet, voir genre muet comme une tombe, mais qu'est ce que je peux dire à ce mec ? Il doit me prendre pour un con... J'ai envie de lui demander franco si il a perdu un pari pour se fringuer comme ça, mais je sens qu'il va se vexer.
- Hum... Euh.. Pourquoi t'es euh... 'fin pourquoi tu bosses là en fait ?
Y a un truc qui cloche mec.
[ Huuuum le bon rp raté ! C'est à chier ! ] | |
| | | Silence 4321 Enjoy the Silence
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| Sujet: Re: I have to get my fix and fly tonight. Jeu 1 Mai - 7:23 | |
| Sitôt arrivé dans la chambre, je m’efface du passage, garant mon cul sur le côté pour ne pas le gêner dans sa découverte de l'endroit. Je joue avec la dizaine de bracelet en cuir brut mais fin que j’ai mis à mon poignet droit distraitement en l'observant alors qu’il regarde les environs. C’est exactement pareil dans ma piaule – si ce n’est que le type avec qui je la partage a les cheveux verts. Au début, ça m’énervait de faire du bruit au moindre mouvement – j’ai des bracelets à breloque à gauche, et un collier en forme de menottes qui fait pas mal de bruit aussi – mais je m’y suis habitué, et maintenant je suis presque que ça me gênera si je dois attaquer, me défendre ou tuer. Quand il regarde vers moi, je détourne les yeux par la fenêtre soigneusement, attendant simplement qu’il me dise que c’est très bien et que je peux me casser. J’aurais pas dû me mettre à cet endroit-là en fait, parce qu’il est à moitié entré et qu’il me bloque le passage pour repartir. Y’a des moments où ça me gonfle vraiment d’être moi. Donc j’attends posément que môssieur Charity bouge son cul pour que je puisse rallier la salle des gardiens, et devenir le meilleur dresseur. ( Pas d’erreur dans la phrase. ) Je croise donc les bras sur ma poitrine en attendant qu’il veuille bien se rendre compte que j’ai plus rien à foutre ici. Hormis si on baise, mais ça ferait très « saute-moi au paf » et le fait est que je pense qu’il n’est pas comme ça. Et puis soudain, d’un coup d’un seul, retournement de situation, il semble s’intéresser à moi. Je fais un sourire con – ma spécialité depuis que je suis arrivé ici :
« Eh ben… Pour voir ! Y’a vraiment besoin d’une autre raison ? » Intérieurement, je mets un coup de frein. Putain Silence, non, personne n’est assez con pour sortir ça ! Mais j’essaie de m’expliquer, de continuer dans la veine : « Tu trouves pas ça classe de bosser dans une prison ? C’est un job rare, donc c’est trop bien. »
Non là j’ai pas assuré. Je lance un rapide coup d’œil mal à l’aise sur ma droite, et je reprend, un cran – non carrément plus sombre, je suis presque à mon état normal, là, regard gris profond dont l’expression dit « tu peux pas test, tu peux pas comprendre ».
« Et puis hormis militaire, c’est le seul truc qui à la fois paie bien et où t’es nourri et logé. Pas les moyens de faire autrement. »
Je passe une main sur ma nuque, me maudissant intérieurement. Aujourd’hui, je joue comme une quiche mon rôle, j’aurais mieux fait de m’en tenir à Pokémon. De toute façon, c’est bien simple : s’il me grille, je le dessoude et on en parle plus. | |
| | | Charity Raven 4525 Happiness in Slavery
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| Sujet: Re: I have to get my fix and fly tonight. Jeu 1 Mai - 8:06 | |
| J'accepte ses phrases maladroites qui osent se prétendre comme explications. OK, bon t'as la crédibilité d'une huître mec, mais j'ai pas tellement envie d'en savoir plus à la réflexion. Sûrement une histoire de drogue ou un truc de ce style, mais j'en ai rien à battre. Dealer dans une prison, c'est sur c'est la classe et ça paye bien, enfin je pense, mon expérimentation en la matière est extrêmement limitée. J'ai dû prendre deux rail de coke dans ma vie et basta. Ou alors c'est autre chose, mais quoi ... ? Bordel de merde j'ai dit que je m'en foutais totalement ! Fais pas chier le cerveau ! Là dessus je pose la valise sur le lit et l'ouvre, trois jeans quatre T-shirt et des sous-vêtements, je voyage léger. Plus deux cartouches de Lucky Strike et une bouteille de Whisky écossais aussi. En voyant ce machin une soudaine envie me prend. La vie c'est dur, j'arrive dans un pays que je ne connais que de nom tout seul sans amis et blablabla... Faut bien que j'me console. Bon, merde, retournons à cette bouteille ! J'sais pas si c'est du bon, mais y a marqué « Single » dessus, et on m'a dit que c'était bien, ce genre d'indications. Chouette. Notons que je ne suis pas alcoolique, pas encore, loin de là. Bon, OK, je prend des fois un p'tit verre tout seul en rentrant chez moi de temps en temps, mais c'est tout, c'est pas quotidien, pas de l'alcoolisme donc. Puis là j'suis pas tout seul non ? Y a l'autre gogolito qu'est ici, il va boire avec moi ? Faut bien fêter mon arrivée bordel de cul. Puis il a l'air mal à l'aise le pauvre, le spectacle d'un poivrot en train d'examiner la couleur d'un bouteille en tirant la langue vers le haut et la tête penché sur le côte, signes d'intense concentration, le gênerait il ? Peut être, si c'est un ancien alcoolique ( Peu probable. ) ou si sa maman est morte d'un cancer du foie et qu'il se faisait battre comme du plâtre par son papa. ( Peu probable aussi. ) Je m'allume une clope et la fume sans la sortir de ma bouche, pour pouvoir consacrer mes mains à leur fonction première et essentiel : Ouvrir la bouteille. Après un tripotage compulsif du goulot, j'devisse le bouchon, me fais pas chier.
- Ouaiiiiiis !
Expression de ma satisfaction. Mais histoire de pas faire le gros poivrot, je rajoute :
- T'en veux ?
Mais mon côté dark Charity fait son retour, je bois une gorgée à la bouteille, sans verre, parce que j'en ai pas à disposition. ( J'ai quand même enlevé la clope d'abord. ) Des fois j'me dit que je picole comme un gamin de quinze ans, je goûte pratiquement pas l'alcool mais j'ai envie d'être bourré, c'est subtil. Enfin non, c'est infantile surtout. Mon adolescence est derrière moi à tout point de vu, mais niveau bourrage de gueule c'est resté au même stade. Blaireaux. Limite je me serais bien roulé un spiff si j'avais pas traverser deux aéroport en mode vigipirate, j'suis pas complètement con non plus. Les autorités tolèrent un peu d'alcool mais pas un pochon d'herbe. Mouais.... Je reprend une gorgée et le tend au gamin. | |
| | | Silence 4321 Enjoy the Silence
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| Sujet: Re: I have to get my fix and fly tonight. Jeu 1 Mai - 8:30 | |
| Je sais pas s’il a cru ce que je lui ai débité comme conneries mais en tous cas, il a pas l’air de tiquer ou de vouloir en savoir plus – soulagement. Y’a des muscles le long de ma colonne vertébrale qui se détendent, et je retiens un soupir de soulagement – ouais carrément j’suis nerveux comme type moi. Je le regarde déballer ses affaires, et au moment où j’allais ouvrir ma gueule pour le saluer et me casser gentiment, le voilà qui sort ce qu’il semble être une bouteille de whisky. Et moi, j’fais des yeux ronds genre pas trop contents, parce que je viens de me rendre compte que j’ai complètement oublié de le fouiller – et puis c’était vraiment à moi de faire ça, d’abord ? Ce mec aurait pu entrer avec du crack sur lui, putain ! J’assure pas, vraiment pas… Voilà à quoi ça mène de déranger les honnêtes gens pendant leur jour de repos : à du n’importe quoi. Félicitations, Con. Je le regarde s’allumer une cigarette en me demandant si on a le droit de fumer à l’intérieur des bâtiments ( probablement pas ) et dévisser le bouchon de sa bouteille de whisky. Notons qu’il a au moins le savoir-vivre de m’en proposer avant de boire direct au goulot, sous mes yeux gris assez impressionnés, faut avouer. Je ne suis pas vraiment un pro de la cuite – en fait, je m’en suis jamais tapé beaucoup. Parce que l’alcool c’est mal, être ivre c’est très mal, parce qu’on a plus les moyens de se défendre et tout ça. Ouais j’vis limite dans la jungle, moi, je sais. Quand il me tend la bouteille, je l’attrape un peu machinalement, et lui lance un regard inquiet. Bon, la politesse veut que je boive au moins une gorgée, non ? Donc c’est ce que je fais.
Hé ho, allez pas croire non plus que c’est la première fois que je bois de l’alcool, non plus ! Paraît même que j’ai une descente qu’il vaut mieux pas remonter à vélo… Ouais bon on m’a pas dit ça à propos d’alcool j’avoue – mais là, je m’égare. J’étais mal à l’aise, et la brûlure du whisky dans ma gorge m’a fait du bien. Je reprends donc mes attitudes de petite tapette fashion, allume le sourire à mille watts et lui rend sa bouteille :
« Merci ! Il est pas mal ton whisky, j’regrette pas d’avoir oublié de te fouiller. »
Court instant de réflexion, d’un revers de main je pousse les mèches de cheveux blond foncé qui me tombent dans les yeux, et puis hausse des épaules :
« En fait, si, je regrette. J’aurais sans doute pu la garder si je t’avais fouillé. »
Sur ces bonnes paroles, je m’assied sur son pieu, à côté des jeans et des t-shirts. Lui, de son côté, il semble aimanté par la bouteille, et je fronce des sourcils en me rendant compte qu’il est en train de boire… Vraiment pas mal d’alcool. Sur un ton à la fois plaintif et languissant, je lance :
« Hé fais gaffe à rester net, mec, c’est moi qui vais devoir m’occuper de toi après… »
Le regard vitreux qu’il me lance me fait soupirer : trop tard. | |
| | | Charity Raven 4525 Happiness in Slavery
Nombre de messages : 1006 Age : 51 Localisation : Vous ètes ici. Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: I have to get my fix and fly tonight. Jeu 1 Mai - 9:10 | |
| Il marmonne, comme quoi il aurait pu me prendre ma bouteille ou j'sais pas quoi... Pfff... Rien à battre. Ouais c'est ça rien à battre. C'est le mot. Puis il me fait remarquer que si je continue à siffler le Whisky comme ça je vais finir hors service. Pfff, j'me connais mieux que ça mec, je tiens bien l'alcool, putain. Même si j'ai genre pas trop dormit et pas trop mangé... Euh.... Ah ouais merde, si je bois comme d'hab', ça va peut être un peu chier. On parie sur un coma éthylique ? J'en ai seulement déjà fait un ? Oui non ? Arf merde j'sais plus. Je crois que ça a commencer à chier quand j'ai sortie une paille d'une poche sur le côté de ma valise. Bordel, je bois le Whisky à la paille... Mon Dieu... Là dessus je vois Silencieux qui se dirige vers la porte, hey merde non ! J'veux pas être tout seul ! C'est angoissant ! Mais reviens p'tit con ! J'te dis que revenir ! ... Ah mais j'ai pas dit ça à voix haute ! Mais quel con ! Je me met à ricaner bêtement en poussant le grognement du cochon, bruit que l'on ne peut entendre qu'après avoir eu un certain taux l'alcool dans le sang. Bon, j'suis pas encore déchiré, mais vu la vitesse à laquelle je bois, le problème va vite être résolu j'le sens. J'aime bien être bourré, comme ça je deviens le mec le plus enthousiaste de la terre. Enfin majoritairement, j'ai déjà dû casser la gueule à des gens aussi, mais ça dépend, faut me provoquer quoi, et le loustic que j'ai l'impression qu'il se casse discrètement ne me traite pas de petite tapette, un bon point pour lui. Le monde est paisible.
- Naaaaan mais j'suis désoléééé, ça fait longtemps que j'ai pas buuuuu. Rire de grognasse. Je le fixe avec des yeux vitreux. Deux s'maines... J'sais pas... Paaaars paaaaas ! S't'eu plaît s't'eu plaît !
Ce qui est cool avec l'alcool, c'est que tout le monde deviens ton pote. Donc lui c'est mon pote, le chat c'est mon pote, le mur c'est mon pote aussi, tout quoi. Et c'est cool. Donc si il part, c'est un drame cosmique ! Vous suivez la logique du mec bourré ? Ben moi non plus ! Putain c'est monté vite, mais... Est ce que j'ai du sucre ? Ça serais plus marrant, merde. Ça monterai plus vite à la tête. Mon crâne baignerai dans un jus ambré qui sens fort, trop cool ! Yeeeeaaaah c'est super la vie ! ... Et je continue de boire par grande gorgée. Je tousse. Je ricane, et je remet ça. Rhalalala quelle décadence. Physique surtout en fait, vu que mes yeux se barrent en caramel et que j'oscille de gauche à droite, ou de droite à gauche, j'en sais foutre rien et je m'en branle complet. Ah mais merde faut que je retienne l'autre goliot, mais a t'il vraiment envie de partir ? J'sais pas j'lui ai pas demander, puis si il a dit un truc ça s'est évaporé dans le brouillard éthylique qui m'entoure. J'allume une autre clope, faut que je ralentisse la cadence sinon j'vais lui crever à la gueule. Dingue ça, j'ai l'impression, je sais pas... Comme s'être retenu de pisser hyper longtemps pour savourer ça une fois que t'es aux chiottes. Ben là c'est pareil, ça va très vite, c'est très violent, et ça inonde tout. Je me dirige d'un pas mal assuré vers l'autre guguss, pas assez bourré pour clamser aparament. Pis je m'écroule comme une merde sur lui. Que ça à foutre de toute façon.
- Naaaan mais paaaaars paaaas j'te dis, t'entend ? Hein ? Sinon c'est... Triste... C'est angoissant le vide relationnel tu trouves pas ? Enfin j'sais pas mais regarde. Mais j'te dis que... Roh merde, enfin retiens ça, l'important c'est de pas être seuuuuul.
Oh merde, me voilà partit sur un trip philosophie de comptoir, c'est infernal ça, (Pour l'autre. ) mais c'est marrant. ( Pour moi. ) Quoique... Nan mais c'est vrai bordel de cul ! Faut pas qu'y parte. Faut qu'y reste ! Faut que tu restes putain de merde ! Il fauuuuut ! Là dessus j'agrippe violemment sa nuque et lui roule une grosse pelle sans son avis ni même son consentement. Là, tu vas rester bordel ?
- Uhuhu, t'as un beau cul tu sais ?
Dis je alors que je n'ai pas mater son cul. Je prévois l'incinération de mon décédé cerveau samedi prochain à quatorze heure. Tu y seras dis ? | |
| | | Silence 4321 Enjoy the Silence
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| Sujet: Re: I have to get my fix and fly tonight. Jeu 1 Mai - 9:59 | |
| Evidemment que j’y serais, et j’amènerais une gerbe de fleurs ( parce que la famille a demandé à ce qu’il n’y ait pas de couronnes ). En attendant ce sublime enterrement, je tente de garder à flots le propriétaire, en passant un bras contre sa taille et en le soutenant. On fait quasiment la même taille – à une vache près – mais je dois peser bien dix kilos en plus. Je mets donc à contribution les muscles qui font tout mon poids pour le maintenir en position bipède, et tente de l’entraîner vers le lit. Peine perdue, il résiste, il a l’air de s’être mis en tête que je vais me casser – ce qui n’est peut-être pas faux à la base. Mais finalement j’crois que j’vais rester – laisser un mec comme ça, c’est pas dans mon éthique, et ouais tout à fait. Il est donc en train de m’expliquer que le vide relationnel c’est la mort – je crois que j’ai à peu près compris ce qu’il entend par « vide relationnel » mais pas certain, et j’assure ma prise sur sa taille pour pouvoir l’entraîner sur le pieu. Non, juste pour l’y poser, roh tout de suite ! Et puis là, il part en live, parce qu’il me roule un patin à goût de whisky – alors qu’il me semble pas avoir réclamé quelque chose dans ce sens. Je commence par me crisper un peu contre lui, le sentiment de perdre contrôle de la situation est vraiment quelque chose que je n’apprécie… Mais aussitôt je me radoucis, et lui fais un sourire. Pas le sourire à mille watts, plutôt un… Sympathique et doux. Pas le sourire du mec braqué.
« Ah ouais un beau cul ? Et si t’allais poser le tien sur le pieu, hm ? »
J’arrive enfin à l’entraîner vers le pieu – parce qu’il a trouvé intéressant de me foutre sa bouche dans le cou, pas loin de la jugulaire. Et ouais, j’ai un raisonnement limite animal parfois, mais pas pour tout ! C’est ça la classe, tu l’as ou tu l’as pas. ( Et moi je crains de pas avoir. ) Passons. Je pousse donc Charity sur le pieu, sauf que je n’avais pas exactement prévu qu’il m’attrape par la taille, et je lui tombe dessus. J’essaie de me rattraper sur le matelas pour ne pas trop l’écraser – c’est que je pèse mon poids, moi. On peut pas vraiment dire que ce soit un franc succès, ce rattrapage : je suis effondré sur lui, et la main droite seule me soutient un peu dans ce monde de brutes. Tu parles d’un jour de repos, sérieux. Le Cha passe ses mains sous mon t-shirt, et je cambre le dos – parce qu’il a les mains foutrement froides, ce con. Puis je roule, me laisse glisser sur le matelas, histoire d’être à côté de lui et non plus sur lui – vraiment je serais navré qu’il meure d’étouffement sous mon poids. Par contre, j’ai les jambes genre bien emmêlées aux siennes, et j’en retire précautionneusement une. Mine de rien ça me tuait la hanche, la position pas naturelle qu’elle avait prise, cette connasse de jambe… Une fois bien installé, j’en reviens à Charity, à qui je vais des gros yeux :
« T’as trop bu, j’te l’avais dit ! »
Et comme j’y tiens, j’enlève la DS de ma poche arrière et j’la planque sous l’oreiller. On est en train de froisser à mort ses jeans et t-shirts sur lesquels on est allongés, là. | |
| | | Charity Raven 4525 Happiness in Slavery
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| Sujet: Re: I have to get my fix and fly tonight. Jeu 1 Mai - 10:31 | |
| Alors là, ça part en couille, parce que ce guguss là a tenté de me mettre sur mon pieu. Malheureusement pour lui, j'lui ai attraper la taille pour qu'il se casse pas après. Bon, merde, je me sens pas tellement en état de me relever, alors lui courir après... Par contre le problème, c'est que je ne respire plus. Ben merde pourquoi ? En attendant de retrouver mon souffle, disparu à cause une raison inconnue, je passe mes mains sous son T-shirt, c'est chouuuuuette, vas savoir pourquoi. Bon, il se met sur le coté, je respire à nouveau. Youhouhou ! C'est vraiment trop con un mec bourré, si on le laisse tout seul, il crève trop facilement, comme un tamagochi un peu.
- T'as trop bu, j'te l'avais dit !
Ouais merci du constat mon gars, mais je m'en fout, je m'en fout à un point tu peux pas imaginer. Moi, ma seule ambition dans la vie, c'est de te péter le cul, parce que CA AUSSI, ça fait longtemps que je l'ai pas fait. Bon, si ça pouvait arrêter de tourner un peu, ça serait vachement sympa. Je bois encore du Whisky à la paille, en vitesse, parce que j'ai autre chose à foutre là, et parce que vu ce qui reste, c'est pas passé par dessus bord à cause de nos gesticulations, donc je profite de cette benediction divine qu'est le degré d'alcool à deux chiffres, dont l'un commençant pas quatre. Enfin bref, ensuite je pose religieusement la bouteille sur un machin en bois à coté. A la réflexion, c'est surement une table de chevet. Puis là, par un mystère du hasard des abysses, Grincheux ( Ou Simplet ou Silence, je sais plus. ) se ramasse une autre pelle, puis j'coince une de ses jambes entre les deux miennes pendant que j'y suis. J'suis pas vraiment câlin comme mec, j'suis du genre collant et violent. Et j'ai décidé que t'allais perdre ton slip, violemment. Je colle ma tête contre son cou et ronronne pendant que mes mains partent à l'aventure, parce que ce mec à tellement de bordel sur lui que je retrouve rien. Même pas ses couilles.
- Gnurf bordel de cul.. J'trop bu....
Petite phrase en l'air, comme ça, pas vraiment utile en fait, parce qu'il est possible que ça se voit un peu, quand même, que je me suis enfilé une grosse quantité de Whisky à moi tout seul, comme un grand. Ça se vois tellement que je sais pas trop ce que je fous, en fait. Bon, j'ai trouvé ses fesses, et ce qui est génial là dedans, c'est que je sais même pas si ce mec est consentant, et je m'en branle éperdument. L'est pas un romantique le monsieur là. Puis l'est fait aussi, ses gestes sont maladroits, pâteux, on comprend pas c'qui dit. C'est rigolo. Mais frustrant pour le-dit mec.
- Bordel mais ELLE EST OU TA QUEUE ?
Alors là, je vous présente le Charity tout en finesse et en légèreté. Puis tout en connerie, parce que c'est facile à trouver pourtant une bite, mais ça fait bien vingt loooongues secondes que je suis là dessus. Les draps me paument et mes fringues s'interposent entre mon objectif et moi. Ouais puis j'vais peut être arrêter de lui serrer la cuisse comme ça, va plus y avoir de sang dedans après.
Ah, yes, trouvé. | |
| | | Silence 4321 Enjoy the Silence
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| Sujet: Re: I have to get my fix and fly tonight. Jeu 1 Mai - 10:48 | |
| Bon là je crois bien qu’il me pelote, ou plutôt qu’il essaie. Bizarrement, il s’arrête surtout aux fringues, aux cuisses, ce genre de trucs, ses doigts s’accrochent dans mes bracelets. Moi aussi ils m’énervent Charity, tu sais… Pendant qu’il essaie manifestement de foutre ses mains dans mon froc – sans en trouver la braguette – je remonte mes mains sur sa nuque, étire le cou pour qu’il ait plus de place pour y fourrer la bouche. Je frissonne, même si le contact est assez erratique et pas très sensuel, il m’en faut pas beaucoup. Syndrome du type qui est resté chaste longtemps, il lui en faut pas beaucoup pour voir les étoiles, hé ouais. De quoi se faire sentir homme n’importe quelle loque – mais non te vexe pas Cha, j’parle pas de toi ! Quand il gueule de mécontentement, j’ai un éclat de rire sincère, cueilli au vol par la phrase. Ca finit de me convaincre que coucher avec lui, c’est pas la connerie du siècle, non non non. Je le mords dans le cou, par jeu – de toute façon imbibé comme il est, il va certainement rien sentir, et ma main droite descend dans son froc, histoire de voir ce qu’il s’y passe. Comme lui vient d’arriver à faire la même chose, je ferme à demi les yeux, pince les lèvres en lâchant un « ahhh » pas très… pas très viril, faut bien avouer. ON S’EN TAPE C’pas ça l’important pour le moment, ok ? Avec un petit effort, je parviens à décaler ma jambe de sous lui, et je lui souffle dans le cou, frissonnant toujours. Par contre, j’sais pas s’il a remarqué, mais y’a pas moyen de tirer de moi plus fort qu’un murmure. Ouais, y’a que quand je baise que je porte bien mon nom ( le syndrome de la classe qu’on a ou pas et que j’ai pas, ouais je sais ). Je passe mes mains sous son t-shirt, et l’aide à le virer, avant de le griffer légèrement à l’épaule. C’est pas pour dire mais j’suis encore tout habillé, et les préliminaires, franchement, c’est pas ma tasse de thé. Recherche de l’efficacité, du concret, tout ça. Je suis un type hyper romantique, je sais bien, ça plaît beaucoup en général. Donc j’étire le dos, caresse le sien, de dos, puis lui lance un regard un peu provocant. « Bon alors grand fauve, tu te grouilles ou bien ? » Et toutes mes breloques qui l’ont tant énervé, eh bah faudra bien les garder sur moi, parce que le soir, je mets des plombes à les retirer toutes. Et j’ai pas envie de passer des plombes à ça, voilà. | |
| | | Charity Raven 4525 Happiness in Slavery
Nombre de messages : 1006 Age : 51 Localisation : Vous ètes ici. Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: I have to get my fix and fly tonight. Jeu 1 Mai - 11:33 | |
| Petit bruit tout doux que je pousse. Pas de grand hurlement étranglé, car, cette fois ci, je suis arrivé à mon but. Ouais ! Et monsieur m'aide en plus, c'est cool, résolument. Puis il me presse. Jamais expédié des préliminaires aussi vite. Jamais dessapé quelqu'un aussi rapidement. Mais bon là j'suis pas d'humeur. Pas envie de détailler tout ça. Je sais pas, j'ai peur que tout ce casse avant que j'ai commencé, comme les vieux, que tout retombe et que j'ai l'air con. Enfin bref, pas envie de penser à ça, c'est un coup à débander. Bon alors toi, tu mets tes jambes là comme ça, et tu fais pas chier, j'te demande pas ton avis. Et va pour l'autoroute du bonheur, même si je suis ... Pas très... Enfin pas net quoi. Puis de toute manière, cet autoroute là, t'as pas besoin d'avoir le permis et d'être à jeun pour l'emprunter. Je parle de manière trop sybillique ? Pas de problème, je peux résumer : Je le fourre comme une dinde de noël, le cerveau aussi peu irrigué que possible. Donc le monde se présente pour l'instant comme des tâches floues, surtout que je ferme les yeux. A moitié. Enfin j'sais pas. Puis les p'tits grognements de cochon d'Inde qui vont avec, tout ça. Enfin non, pas un rongeur, plutôt une bê-bête qui grogne dans les graves, mais pas bruyamment, puis monsieur non plus est pas exubérant à mes oreilles. Le truc qui fait le plus de bruit ici, ce sont ses breloques. Je plante mes ongles dans sa peau, ses épaules pour être précis. Et je sens des trucs qui se passent ici. Et tu sais pourquoi ? Parce que je vois tout blanc d'un coup, enfin pas blanc, enfin j'sais pas, enfin euh... 'fin merde, comprend plus, trop bourré, trop intense.
- ... Ruit ... Sou... Frrr...
Et puis, sur ces belles paroles, je m'écrase comme une merde sur le matelas et je fais le mort. Mais qu'est ce que j'ai dit ? J'suis sur que originellement, ça avait un sens, mais comme ça, ça n'en n'a plus. J'en sais rien et j'suis mort, mais d'une belle mort ma foi.... Mais faut pas que je dorme, surtout pas ! ... Pourquoi ? Il y a bien une putain de raison à ce sentiment d'urgence ? Pourquoi faut pas que je dorme alors ? Bordel, je suis bourré, claqué, vidé, et quelque chose d'absolument impératif refuse que je dorme... Ah oui voilà je sais ! Ah bah j'suis con... C'est quoi ces détails important qui refusent de venir à mon cerveau quand je suis bourré ? N'importe quoi. J'agrippe le bord du matelas et je me traine dessus avec mon fut qui pendouille à mes chevilles. Allez tu peux le faire Cha' ! Même si tu ressemble à cadavre et que t'es au bord du coma éthylique et de l'épuisement total ! Allez vas y ! Hop, je me mange le sol en plein gueule, ça se raproche trop vite ces conneries. Pas eu le temps de me rattraper. Donc mon voilà dans une position ma foi fort glorieuse, les pieds en l'air agrippés au matelas, et le reste soi suspendu en l'air soi écrasé par son propre poids sur le sol. Et tu sais quoi ? J'suis heureux.
- Gnurf...A vas ?
J'utilise mes dernières petites forces pour d'une m'informer de l'état physique de Silence le musclé ( Ouais, j'ai constaté ça au passage. ) et de deux pour lui assurer que je suis toujours vivant, mais qu'il faudrait me laisser le temps de récupérer un peu et de dessaouler aussi un brin au passage. Parce que je sens en plus que je vais pas tarder à vomir partout, et que ça sera pas jolie à voir. 'tain, Charity la tapette quoi, aucune résistance physique à l'alcool en haut quantité et à la baise, quel con ce mec. | |
| | | Silence 4321 Enjoy the Silence
Nombre de messages : 172 Age : 38 Localisation : À onze heures. Date d'inscription : 23/03/2008
| Sujet: Re: I have to get my fix and fly tonight. Jeu 1 Mai - 12:19 | |
| Bon pour la suite, y’a pas grand-chose à dire. Je me fais mettre, c’est tout – et si vous savez pas ce que ça fait, c’est de une pas ma faute et de deux pas à moi de vous l’expliquer. Donc voilà, je me fais sauter par un mec que je connais depuis… oh allez, une heure. J’assure, je sais. Lui est complètement sec, il sait plus du tout où il campe, et je suis prêt à parier qu’il s’en rappellera même pas. Moi… Eh bah moi, la violence des ressentis physiques m’étonne quelque peu – je pensais pas que ça ferait cet effet-là… Ca fait quatre mois que j’ai pas baisé. Pourquoi ? Parce que. Je crois que je l’ai mordu – quand un bout de peau passait à ma portée – mais j’avoue que j’ai pas bien fait gaffe. Trop concentré sur autre chose. Là, apothéose, roulement de tambour, coup de feu ou dents plantées dans le cou de Charity, c’est comme vous voulez, et on retombe sur le matelas. Oh putain, j’suis décalqué moi. Je me redresse un peu, me couche sur le côté, sans me rapprocher de Charity. Baiser, j’aime assez – surtout après quatre mois de rien du tout – mais les câlins, c’est pas vraiment mon truc. Surtout qu’il sent fortement l’alcool, le petit père Charity. De derrière mes paupières demi-fermées, je le vois tenter de s’endormir… Avant de se redresser avec difficulté, sans même remonter son pantalon. Moi, j’ai plus de haut, mais le pantalon, je l’ai à peu près remis sur mes hanches. J’ai pas poussé le vice à refermer la braguette, mais j’l’ai pas gardé en bas des pieds quoi… Je me redresse un peu, cale un bras sous ma tête pour mieux observer, et fronce des sourcils sans trop comprendre ce qu’il branle, là. Ah tiens, il se jette du matelas, original ça. Je referme une paupière, l’autre œil restant fixé sur les chevilles et le futal qui sont encore sur le matelas – les petits veinards. Sa voix avinée s’élève dans la chambre, et je me retourne en soupirant, me roulant en boule.
« Wé. ‘Toi ? »
J’ai une putain d’envie de dormir, là, c’est un truc de malade. Je sais que je devrais pas, parce que je suis bien trop exposé dans un lieu que j’ai pas reconnu avant, que je suis désarmé et qu’après tout le mec avec qui j’ai procédé à un échange de bons procédés fluides corporels, eh bah j’le connais pas. J’préfère baiser avec les inconnus, c’est pas si grave, hm. Putain, par contre, il fait froid sur ce pieu. Peut-être la faute à cette saloperie de sueur que j’ai secrété… Putain mais pourquoi la sueur a été inventée ? Et encore, j’suis épilé. Ce serait pire, sinon. Quoi ? Ouais, épilé de partout. T’as qu’à demander à Charity si tu me crois pas. Charity, parlons-en de celui-là. D’après ce que j’entends au rez-de-chaussée ( dans ma tête, le rez-de-chaussée c’est le sol, moi j’suis sur le pieu, donc au premier étage, logique ), il est en train de vomir tout le whisky qu’il a ingurgité. Oh merde, c’est pas glamour du tout ça… En y réfléchissant bien, y’avait rien de glamour. C’est pas grave, je suis pas très adepte de ça, moi… En attendant, je m’enroule dans la couverture, j’y cache mon nez, et je m’endors bordel. Et tant pis si j’me fais tuer dans mon sommeil, j’l’aurais bien cherché. | |
| | | Charity Raven 4525 Happiness in Slavery
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| Sujet: Re: I have to get my fix and fly tonight. Jeu 1 Mai - 13:39 | |
| C'est fort, ça pique, ça m'étouffe, c'est super désagréable, et ça donne super mal au ventre, devinez ce que c'est. Non ? Vomir son Whisky bien sur ! Je n'avais jamais testé les spasmes la tête en bas, mais je vous assures que c'est SUPER ! Y a pas d'ironie là dedans, juste que à cause de mon propre poids et de mon inertie involontaire, ben j'ai la tête collée dedans. C'est fun, j'ai l'impression de me faire enfoncer des aiguilles dans les trous de nez et qu'un gros con m'a fourré des graviers dans le crâne.
Scène apocalyptique que voilà.
Mais finalement, avec un peu d'alcool en moins dans le corps, je me sens mieux. Disons que je me sens moins mort, mais pas vaillant non plus. Bon, je fais pourquoi je me suis jeté hors du lit maintenant, que je puisse dormir ? Bruit de chute, mes jambes viennent de se manger le parterre avec violence. Ma tête glisse un peu, se prenant un peu plus de vomit. Chouette moi j'dis, mais l'impression d'euphorie ne me quitte pas, et le mal de crâne non plus d'ailleurs. Quel contraste entre ma forme physique et psychologique, c'est formidable. Enfin bref, après maint efforts musculaires que je ne décrirait pas ici, je suis à genoux, et je répond enfin à Sil'.
- Ouais, ç'vas peu près...
Phrase hautement construite que voile, j'suis fier de moi là. Vraiment. Manque deux trois lettres, voir mots, pour que ça soit tout à fait compréhensible, mais on s'en remettra. Puis d'ailleurs, j'admire la scène d'un romantisme transcendant au passage, le mec en train de dégueuler par terre après avoir sauvagement baiser un type qu'il connais depuis grosso modo pas longtemps complètement bourré. Puis l'autre il dort. Je crois que c'est pas ça l'idée que se font les filles du moment après l'amour, je dégueule pas partout généralement, j'allume une clope et je pionce, avec la nana dans les bras, comme ça elle est contente. Généralement... A deux trois, voir plus d'exceptions près. Comme maintenant. Puis en général j'arrive à me glisser discrètement dans la salle de bain avant de pioncer, mais là j'ai déjà eu un mal de chien à descendre du lit, m'en demandé pas plus s'il vous plaît. Je joins mes mains, et je pris, mais en silence quand même. J'espère que l'autre dort parce que sinon pour le coup il va vraiment me trouver bizarre. Et pour le coup ça m'énerve, ben... Tout ça quoi. Pourquoi ? A cause du sentiment de culpabilité que je traine depuis plus de trente ans, et ça va pas en s'arrangeant.
Je retombe.
Je m'écrase sur le sol, tremblant, parce que trop bu et trop fatigué. Le sol me convient très bien pour dormir en fait. Et j'ai même pas remit mon futal, ça sert à que dalle, je verrais tout ça euh... Demain, enfin plus tard, enfin je sais pas trop. Mais le plus important, c'est que là, je peux dormir la conscience à peu près tranquille. ( A peu près parce que le Pape actuel, si il me voyait, il m'excommunierai... ) Je pousse deux trois grognements pas trop compréhensibles :
- 'Nuit... Solé... Sil... Trash... Puis c'est tout. | |
| | | Silence 4321 Enjoy the Silence
Nombre de messages : 172 Age : 38 Localisation : À onze heures. Date d'inscription : 23/03/2008
| Sujet: Re: I have to get my fix and fly tonight. Jeu 1 Mai - 14:54 | |
| J’lui tourne le dos, à peu près, j’crois. Non en fait, je suis sûr qu’il est dans mon dos, et j’l’entends remuer, dégueuler, et marmonner des trucs que je cherche même pas à comprendre. J’me sens mieux là, donc je me tape royal de ce qu’il peut branler. Et puis j’suis un assassin, la mort j’la sens arriver et j’saurais s’il est en train de s’étouffer dans son dégueulis. Enfin, j’espère. Eh bah voilà, en plus il me confirme qu’il va bien, alors que demander de plus ? Un oreiller, peut-être. C’est chose faite deux minutes plus tard, et je ferme les yeux après m’être solidement pelotonné sous la couverture piquée à son lit. Et j’suis toujours couché sur ses fringues – le pauvre, il va devoir tout repasser ou tout laver, au choix… Il marmonne encore deux trois trucs, je cite « ‘Nuit, solé, Sil, trash », et s’endort. Deux secondes plus tard, c’est silence radio de mon côté aussi. J’suis mort de fatigue, là…
Et c’est deux heures plus tard que je me réveille – j’ai des plages de sommeil très courtes et fragmentées, merci l’entraînement à ça. Par contre, j’ai mal à un endroit où c’est franchement emmerdant, et je grimace alors que je m’assieds sur le lit. Hé merde, qui a eu l’idée de baiser avec le type allongé là par terre ? Ah et puis non je rêve pas, il dort dans son vomi, super… Je soupire, passe la main dans mes cheveux, compte rapidement mes breloques, et me lève enfin. Non, je marche normalement, bande de moqueurs. Opération numéro un : récupérer mon t-shirt dont je n’ai plus de nouvelles depuis un petit moment. Les fouilles ne vont pas être faciles, je le sens. … Gagné je mets dix bonnes minutes à retomber dessus – mais aussi quelle idée d’aller tomber derrière la table de nuit. J’enfile rapidement le t-shirt ( non non pas autre chose ), referme ma braguette. Opération numéro deux : relever Charity sans se foutre du vomi de whisky de partout. Alors là les enfants je sais pas pour vous mais je pense que ça va être sportif, ça. Déjà faut trouver quelque chose pour dégager tout ce vomi dégueulasse… Un p’tit tour dehors et la question est réglée : j’ai trouvé un seau rempli de liquide savonneux et très certainement glacial dans les couloirs. Si on l’a abandonné c’est que personne en veut et que je peux me servir. Et donc, je balourde à la gueule de Charity l’eau moussante et grise. Merde c’était pas forcément plus propre qu’avant ça… Bah au moins, l’odeur est moins ignoble. Cha’ se redresse en beuglant comme une vache, et je ne peux pas m’empêcher de rire.
« Eh bah t’as plus qu’à faire comme moi : aller te doucher ! »
Ouais, parce que j’ai besoin d’aller à la douche rapidement, j’ai du foutre séché un peu partout – ouais, charmant. Sur ces bonnes paroles, je vérifie que j’ai rien oublié d’important, et je le salue :
« Allez, à plus. Ravi d’avoir fait ta connaissance ! » | |
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| Sujet: Re: I have to get my fix and fly tonight. | |
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