Retrouvaille ? (pv)

C’est mon tour de garde, il ne se passe pas grand chose ne général mais bon vaut mieux assurer les arrières. Avec ces détenus on ne sait jamais, une bagarre, des viols ou autres, c’est encore possible, il n’y a pas trop de répits. Les cellules ont l’air calme, tout le monde s’apprête à se coucher pour la nuit, je fais le tour comme si de rien n’était.

Au détour des couloirs je passe par leur salle de bain, via les douches pour m’assurer qu’il n’y a plus personne, que c’est tranquille. J’entends l’eau couler, c’est bizarre les lumières ne sont pas allumées, quelqu’un aurait-il oublié de fermer les robinets. Les nuls, c’est encore moi qui doit passer derrière eux. Je m’avance, appuie sur l’interrupteur mais rien, l’électricité est HS. C’est bien ma veine, pourvu que je ne me casse pas la figure sur le sol humide et glissant. Arrivé dans les douches je vois qu’il y a une clarté du à la lumière extérieur. Elle est faible mais je peux voir à l’intérieur des douches et une personne qui est sous le jet d’eau. Bon au moins ce n’est pas un oubli.

Je reste un moment, quelque chose chez ce type me mets la puce à l’oreille. Je la connais, je ne peux que la connaitre cette silhouette. Aussi fine, mais musclée légèrement, c'est peau blanche, très claire, le contraste des cheveux qui semblent brun. Avec l’eau et le peu de lumière je peux commettre un impair. Non je le sais, je le sens, c’est lui. Encore plus attirant, sensuel et cette douche n’arrange rien. Une divine chaleur vient caresser mes reins, le désir monte le long de mon corps. Il m’a toujours fait cet effet là, comme si mon corps réagissait en sa présence, comme si nous étions des aimants d’un pôle différent, s’attirant à leur approche. Jamais je n’ai voulu faire abstraction à cette fascination, bien au contraire je la cherche dés que je le vois. Il en sera de même ce soir.

Il m’en voudra, il m’insultera et désira ma mort … Comme d’habitude. Comme d’habitude j’aurais le dessus sur lui. Pleura-t-il encore dans mes bras ? Gémira-t-il cette fois encore ? Est-ce que pour une fois je ne devrais pas le laisser tranquille, seul ?
Je verrais bien, lui parler sera seulement nécessaire, peut être pas.

-Bonsoir Ian … Comment te sens-tu ? J’espère que tu vas mieux que la dernière fois ou on s’est croisé ?

J’ai hâte de voir la tête qu’il va faire. Déjà j’ai l’impression de voir ses yeux en colère. Je souris à cette perspective, s’il m’attaque je serais obligé de le punir, ce n’est pas de chance pour lui … Mais une grande pour moi.
Quelle sera ma véritable attitude envers Ian ? J’aimerais lui dire que c’est bon pour ce soir et tourner les talons sans rien tenter. Cependant son corps m’appelle, il me réclame et je ne suis pas sourd !

Je pense pour passer mon temps. Je pense à mon passé, à mes victimes, à mes vices…en fait je fait une sorte de trie pour voir si j’ai eu des moments de bonheurs dans ma vie. En plus, je n’ai jamais de repos. Il y a toujours quelque chose qui m’arrive. Quelque chose qui, soit pour me faire souffrir, soit pour me rendre fou. Dans les deux semaines qui ont passé, depuis l’incident dans les douches, Van a perdu la mémoire. Cela m’a chamboulée et je n’ai plus revu Thorkel. Oui…cela m’a fait une cicatrice profonde, mais je m’en sors. Elyan et Eizan m’ont bien dit qu’il faut laisser le temps et de ne pas trop sombré. …En fait…je les emmerde. Je ne les écoute jamais et je les déteste. Pourquoi ils sont là en plus ? C’est aussi à cause d’eux que je suis dans cette prison et c’est à cause d’eux que j’ai pleuré devant un homme. Jamais je n’ai pleuré devant personne et jamais je ne le ferrai encore.

Quelques longues minutes se passe et je me lave les cheveux avec soins. Je déteste quand ils sont sales et répugnants. Je peux dire que je suis très narcissique de ce côté. Je me trouve beau et je ne pense qu’a moi...oui rien qu’a moi.

Soudainement, un gros frisson me parcourt le corps. Un frisson puissant et fort qui me fit trembler dans le plus profond de mes entrailles. Je sens un pressentiment…que quelque chose n’allait pas. Je sens un froid venir me traverser, un froid de démon qui vous regarde avec des yeux perçants vous désirant avec un sourire grand jusqu’aux oreilles. Je sens une présence puissante et qui m’es un peu familière. Je n’ose pas regarder à ma droite tout en contemplant le mur avec la tête basse. Je croise mes bras contre moi tout en essayant de garder mon calme. J’essais de jette rien qu’un petit coup d’œil pour voir si cela n’est pas que mon imagination.

- Bonsoir Ian … Comment te sens-tu ? J’espère que tu vas mieux que la dernière fois ou on s’est croisé ?

Je sursaute. Cette voix m’est très familière. Je la reconnais et je la reconnaître dans tout ses formes. En plus, c’est que je craignais le pire. Thorkel…qui revient de la surface. Pourquoi était-il là ? Pourquoi dans le moment où je suis calme et en paix ?

La colère monte en moi. J’aimerais lui sauter dessus et l’égorger. Sauter dessus pour l’assommer pour ensuite….m’enfuir loin. Je sais que s’est lâche, mais j’ai compris une chose. Tout homme doit fuir au moins une fois dans leur vie pour vivre…même si cela l’emmène à la honte.

- Qu’est-ce que tu crois pauvre imbécile ?, dis-je sur un ton hautain et dédaigneux avec la tête haute. Tu crois sincèrement que je serais bien après que tu m’as presque violé et humilié ? Tsk!

Un rire amer sortir de moi.

- Tu es venu me repentir de mes pêchés? Peut-être que j’ai été un vilain prisonnier parce que j’ai été dans une salle isolé pendant une semaine ? À cause que je me suis éloigné de toi? Ha!

Je lève une main vers lui tout en faisant un geste dédaigneux et gracieux.

- Jamais je ne cèderais devant toi! Le Ian que tu as vu l’autres fois n’était qu’un faible et un lâche. Moi, je suis le vrai Ian. Alors si tu comptes de me faire succomber aux vices de ta présence…tu auras des conséquences.

Ma tête reste haute tout en essayant de ne pas regarder la silhouette de Thorkel. Même s’il fait un peu noir dans la pièce, je ne veux pas le voir. Ma main droite se dirige avec grâce sur ma poitrine. L’autre main, elle, se dirige sur mon ventre. Je sens que des papillons vole rapidement dans mes entrailles tout en essayant de sortir de moi. Je sens de la peur et de la crainte, moi qui suis sans défense devant un gardien. Je le sais que peut-être il s’approchera de moi et fera se que sa tête lui dira.

Je le retrouve enfin, sa voix orgueilleuse, cette façon qu’il a de me jauger. C’est à ce moment précis que je m’avoue qu’il m’avait manqué. Oui cela fait bien longtemps que je ne l’ai pas revu, je ne le voulais pas. Comme si je désirais m’éloigner un peu de lui, prendre des distances avec lui, il prenait trop de place dans mon esprit. Mais on ne peut échapper à ce que l’on convoite vraiment, et Ian est une personne qui m’est chère sur ce point je ne nierais rien. Pourquoi réfuter l’inéluctable ?

Ces mots sont durs, son port est altier, vraiment superbe dans sa gestuelle, Ian n’ai pas celui que je connais jusqu’à la moindre parcelle de sa peau. Non, cet Ian là à l’air plus virulent, frondeur, sait-il ou cela va l’amener ? Oui bien sûr il l’a déjà vécu avec moi, mais rien ne peut l’en empêcher. Il veut me faire face, m’affronter d’homme à homme, je ne peux que consentir à cette demande. Ce ne se fera pas sans heurt, jamais je ne laisserais quiconque me passer dessus sans batailler.

Ainsi il a passé une semaine au frais, en salle d’isolement, ainsi il a été un mauvais petit garçon. Ce n’est pas moi qui reviendrais là-dessus, il a payé pour ça. Non c’est pour ma personne, mon égo qu’il va devoir me dédommager. M’appeler imbécile sur un ton supérieur, me rire au nez, me dévoyer dans le vice, non pas ça, certainement pas. Il s’est trompé sur mon compte quand j’étais avec lui, le vice ce n’est pas de cette manière que je lui faisais l’amour. Oui parce que c’était de l’amour à ce moment là, quand serait-il aujourd’hui ? Il me prend pour un faiseur de viol, comme s’il s’agissait de mon métier. Ma présence, il en a fait une offense pour ses yeux.

Comment devrais-je réagir à votre avis ? De la manière la plus simple qu’il soit. Je m’approche d’Ian, lentement, le sol est glissant après tout. Mes traits ne respirent que l’amertume, l’irritation. Je regarde ses mains vaguer sur sa peau humide par une multitude de gouttes d’eau. Cette image est exquise, je me supplie de la graver dans ma mémoire. Quand j’arrive devant lui, je fais un pas sur le coté. En tendant mon bras, j’atteins le robinet de la douche de mes doigts fins. Sans toucher Ian je ferme l’eau, tout en regardant mon jeune détenu dans les yeux. Pour rien au monde je ne voudrais qu’il ne m’attaque sans que je ne puisse faire un mouvement. Aussi gracile qu’il soit, il peut très bien me prendre de vitesse, mais sa force est moindre que la mienne. Qui ne risque rien n’a rien, le seul hic c’est que je ne veux pas tenter le diable.

-Je t’ai "presque" violé ? Tu veux dire que tu en as eu pour ton compte aussi, Ian. Veux-tu que je te rappelle tes gémissements au moment de l’orgasme ?

Je lui souris, il a la mémoire courte, se serait une bonne chose de lui faire retrouvé ces minutes d’oubli. L’eau maintenant s’est arrêtée, il ne va pas tarder à avoir froid et je me ferais un plaisir de lui tenir chaud. J’avance ma main gantée vers son corps ruisselant, je touche sa douce peau nouvellement savonnée. Doucement elle glisse en direction de sa main sur sa poitrine.

-Te voilà munis d’une nouvelle détermination … ou imbécilité, c’est comme on veut. Tu devrais savoir depuis le temps qu’il n’est pas bon de me parler sur ce ton.

D’un coup je lui empoigne les deux mains. Puis je le plaque contre le mur carrelé des douches, tout en hissant ses bras bien au dessus de sa tête. Mon corps vient épouse le sien avec dureté. A cet instant je me fous royalement que mes habits soient trempés, j’ai bien d’autres desseins dans mon cerveau diabolique. Ma bouche s’approche de son oreille, mon souffle la caresse dans un murmure.

-Je vais te montrer que je n’ai rien oublié, et te faire revivre ce moment d’ivresse de nos corps en harmonie intime.

Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens fière de l’avoir titillé un peu. Je sais qu’il est un homme très susceptible quand on le cherche dans le plus profond de lui-même. Dans la salle de torture…j’ai vu beaucoup de cet homme. Il a plusieurs visages qui se ressemble et qui concorde en se suivant. Peut-être que je me trompe…peut-être que je suis dans le néant le plus total…déjà que j'ai de la misère à me comprendre...peut-être que je n'ai pas encore compris cet homme...ce Thorkel...

Je regarde toujours le mur devant moi sans sourciller. J’essais de ne pas me mettre complètement son image mental dans la tête. Je ne veux pas trop me souvenir de ce qui s’est passé entre nous parce que je ne veux pas voir mon côté faible…mon côté qui a céder…mon côté sentimentale et dérangé. J’ai peur de moi-même je peux l’avouer…je suis une personne qui fui devant ce qu’il ne connaît pas…devant une faille qui pourrais lui procurer du bonheur. J’ai peur de Thorkel et de son amour que je ressens dans le plus profond de mon cœur. Ce qui s’est passé a été pour moi quelque chose et cela ma pris tout mon courage pour essayé de ne pas trop y pensé dans la cellule isolé. Oui, j’avoue…je ressens de grands émotions pour lui…mais on dirait que quelque chose bloque en moi…peut-être que je ne suis pas habituer à ce genre de chose. Devrai-je toujours garder cette ère hautaine pour fuir devant lui ? Je sais que je serrai toujours ainsi...mais est-ce que je devrais peut-être voir ce qu'il va me procurer ? Peut-être que je pourrai y comprendre quelque chose. Mon ancien boss disait que la plus belle chose qu'il lui sois arrivé c'était l'amour...alors peut-être devrai-je m'y habituer...non ?

Mais minute…pourquoi je parle de cela. Là je deviens le Ian que je déteste…il faut que je pense à autre chose…oui autre chose avant que je cède une deuxième fois. Je ne veux pas encore avoir honte de moi...plus jamais. Sinon je vais avoir une de ses crampes dans ma tête...quand je pense trop ma tête me fait extrêmement mal et les autres peuvent embarquer facilement. Peut-être que je devrai les éliminer petit à petit. Thorkel…pourquoi….pourquoi me fait autant de l’effet dans mes pensés ?

J’entends ses pas sur le sol froid. J’entends l’écho de sa démarche qui me vit trembler de peur. Je sais qu’il va me faire quelque chose…je sais qu’il va me punir…je sais qu’il a un plan diabolique dans sa tête…il manigance…il réfléchit. Il va encore me faire ce que je craigne le plus. Je suis sure et je le ressens. Peut-être que c’est cela le mauvais pressentiment que j’avais ressentit il y a quelques minutes quand Thorkel me dévisageait de loin avec son air grand et fière. Chaque pas qu’il fait c’est comme une année de torture. Je le redoute biensur, mais je le sens comme s’il serait le maître de l’enfer…venu pour me chercher…venu pour prendre mon âme…ma virginité.

Il arrête juste à côté de moi, dirigeant sa main vers le robinet pour ensuite le fermer. Mais pour qui il se prend. Je me demander bien pourquoi il fait cela. J’ai envie de lui jeter un regard noir…un regard de colère…un regard meurtrier. Je ne sais pas ce qu’il a en tête...mais je me prépare pour l’affronter. Sauf que…je ne puis m’empêcher quand même à lui jeter ce regard tant voulu dans mes entrailles. Il me regarde en retour, grand et fière de son geste.

-Je t’ai "presque" violé ? Tu veux dire que tu en as eu pour ton compte aussi, Ian. Veux-tu que je te rappelle tes gémissements au moment de l’orgasme

Je recule de quelques pas et mes yeux ouvrirent grands. J’ai vraiment envie de l’étrangler…envie de le tuer. Je ne veux pas me souvenir…de cet instant. Je ne veux pas me souvenir de ce que j’ai tant aimé, mais que je ne veut point succomber.

Je vois son sourire…son sourire qui me fait rougir. Mon cœur s’accéléra en vitesse et mon rythme cardiaque augmente. Mes yeux deviennent deux dares…deux fusils prêt à lui tirer dessus pour le simple plaisir de détruire ce sourire. Je veux vraiment le tuer. Il a toujours cette aire d’ange qui se prend pour un démon...que je répugne!

Maintenant, je vois sa main se diriger sur mon ventre qui monte jusqu'à ma main sur me poitrine. J’essais bien de bougé…de le frapper ou bien de faire autre chose, mais sa présence me paralyse complètement.

-Te voilà munis d’une nouvelle détermination … ou imbécillité, c’est comme on veut. Tu devrais savoir depuis le temps qu’il n’est pas bon de me parler sur ce ton.

D’un coup, il empoigne mes mains rapidement pour ensuite me plaqué contre le mur froid et carrelé. Je sens que son corps pèse sur le mien pour ne pas m’échapper facilement. Je sens son corps chaud contre mon corps geler par le froid.

-Je vais te montrer que je n’ai rien oublié, et te faire revivre ce moment d’ivresse de nos corps en harmonie intime.

Me murmure-t-il dans mon oreille avec son souffle qui me fit frissonner de peur. Je le savais bien…et là je dois me défendre en homme.

- Lâche moi pauvre imbécile!, crie-je avec une rauque qui gémit de ma gorge. Je ne vais pas succomber!

J’essais de me tortiller un peu, mais sans façon. Il est plus imposant et fort que moi. Cela m’enrage…..m’enrage vraiment. Mes joues rougirent rapidement et mes yeux se remplissent de peur imprégnée de colère noire. Je sens son corps…son corps qui appel le mien. Je sens son aura me désirer…je sens l’aura démoniaque qui émane de sa voix...de son être. J’essais d’enlever mes mains de sa prise, mais une seule je réussit. Avec celle que j’ai de libre, j’essais de le pousser…sauf que cela ne marche point.

- Enlève toi de moi, dis-je en gémissant. Enlève…toi!

La nervosité s’imprègne dans ma voix et dans mon être. Je sens que je vais péter un plomb…que je vais péter une rage profonde. Pourquoi en ce moment où j’étais si calme ?

Ma petite anguille a des envies de meurtre, cela se lit dans ses yeux. Je n’en ai que faire, sinon que j’ai un motif supplémentaire pour être ici …. Contre lui. Ian est libre d’une main, il a réussit ou il aurait échoué les autres fois. Vraiment il change avec le temps, pas étonnant dans cette prison si on veut survivre. Mais lui à fait de réels progrès, cependant avec moi il a quelque chose qu’il a gardé … Sa peur. Elle est encore présente en lui, elle a un effluve très fort. Dois-je me sentir vexé ? Certainement, il sait à quel point je tiens à lui, même si je ne suis pas près de lui comme je le voudrais. Il fait parti de ces détenus que l’on n’oubliera jamais, c’est un fait. Mais avec Ian c’est plus compliqué que ça, se n’est pas seulement physique, c’est une osmose.

Ian a beau se débattre rien ne me fera quitter son corps d’Adonis. S’il pouvait arrêter de gesticuler je ne serais pas à ce point excité. J’en suis presque à me demander s’il ne le fait pas exprès. Pas que je sache, pas avec cette expression de rage dans le regard. Je n’aime pas cette résistance, je n’aime pas cette facette de ses yeux. Elle n’est pas pour moi et ne doit surtout pas l’être. J’ai froid, le froid monte en moi comme une alarme, celle qui va se déclencher par l’irritation, à cause de ce qu’il ressent pour moi. Je ne veux pas perdre le contrôle de ma colère, parce que je désire qu’il me voie autrement, avec une vision différente de ce qu’il peut penser de mon attitude. C’est trop demandé ?

- Enlève-toi de moi ... Enlève…toi!

Oh non, pas question ! Je suis bien là, je veux rester comme cela pendant un certain temps, quelque chose que j’aurais décidé. Nous l’aurions pu le faire ensemble s’il n’avait pas été si vindicatif, mais non la peur lui fait dire des choses inconsidérées. Je prends sa main dans la mienne et je la serre contre mon torse. Ma bouche se rapproche de la sienne, mais je ne l’embrasse pas … Pas tout de suite.

-Ian essaie pour une fois de te laisser porter, essaie d’aimer. Tu sais bien que tu n’auras pas mal, pas avec moi, je ne vais t’apporter que le plaisir, le désir, et l’amour. Rappelle-toi de ce moment intense que nous avons partagé, ne me dit pas que ce n’était rien, tu as jouis en même temps que moi, arrête de te voiler la face. Je pourrais tout aussi bien te montrer ma perversité si tu ne veux pas de moi.

Voilà c’était dit, pas ouvertement mais qui serait assez imbécile pour ne pas comprendre. Moi Thorkel avoue mes sentiments, non là c’est grave, je ne sais plus vraiment qui je suis maintenant. Comment ne pas fondre devant un tel ange, je vous le demande. J’en salive d’avance, parce que je ne stopperais pas en si bon chemin. D’ailleurs je ne peux plus dire non à mes pulsions, j’ai besoin d’Ian maintenant, tout de suite. Cette fois mes lèvres prennent possession de siennes, je suis brutal, certes, mais je vais y aller doucement, je veux qu’il apprécie, qu’il goute pour une fois.
je viens lui parler contre cette bouche divine.

-Calme toi, aime, pourquoi es-tu si agressif ? Tu as besoin de te détendre un peu.

Je reprends le contrôle de sa bouche, forçant l’entrée pour y introduire ma langue. Ce que je fais non sans mal. Mes mains lâchent les siennes, pour trouver sa peau douce. Je parcours son corps, descends sur ses reins avant de prendre contact avec ses fesses et les presses contre mon bassin, en le soulevant légèrement pour qu’il soit à ma hauteur.
Je suis conscient qu’il va pouvoir se débattre, est-ce qu’il est conscient que cela peu m’attiser plus que de raison ? Il sera le seul coupable de ma perversité, par ce qu’à cet instant le compte-à-rebours à commencé.

Je sais que ce moment m’est fatal pour ma personne. Je le supplie de me lâcher tout en sachant que jamais il ne me lâchera. Je sais un peu comment il est, en quelque sorte. C’est une personne qui ne laisse jamais sa proie seule et quand il veut quelque chose…il l’a. Je suis SA chose…et il me veut sur le champ. Je le sens dans son aura…dans sa façon d’agir dans sa façon de me sourire avec cette air…puissant et fière. Mais en même temps…mon corps répond à le sien, mais ma tête renonce à toute chose...il résiste avec peur.

Thorkel pris ma main que j’ai réussit à libérer pour le mettre sur son torse. Je fus surpris tout en arrêtant de me débattre soudainement. Je fixe nos mains ensemble puis je lève mon visage vers le sienne.

-Ian essaie pour une fois de te laisser porter, essaie d’aimer.

C’est ce que mon boss me disait toujours…laisse toi aimer et tu sera servit en retour. C’est un joyaux…une folie…une orgasme sentimentale qui fait surgir tes désirs.

-Tu sais bien que tu n’auras pas mal, pas avec moi, je ne vais t’apporter que le plaisir, le désir, et l’amour.

En fait, je le sais très bien. Dans la salle d’isolement...il m’en a donné beaucoup…beaucoup trop pour me faire succomber. Cet homme a beaucoup à donner, mais je ne pense pas que c’est moi avec qui il serait le plus heureux. Je n’ai qu’apporté la poise avec ceux que j’ai aimé. Même ma cousine…

-Rappelle-toi de ce moment intense que nous avons partagé, ne me dit pas que ce n’était rien, tu as jouis en même temps que moi, arrête de te voiler la face.

Ses mots me fusillent de l’intérieur et tellement que cela me touche, je rougis d’émotion forte. J’aimerais trop lui parler...de lui dire que je me cache pour ne pas repenser à ses moments heureux pour ensuite être triste quand un jour nous serons plus ensemble. Je me voile toujours le visage parce que je me…hais. Je l’ai toujours faite jusqu’au jour ou il arrive et me fait avoué des choses que jamais je n’oserais dire. Je vais toujours me rappeler de ses mains si douce qui a caresser chacune des parcelles de mon corps nus…chacun des recoins…chacun de mes désirs. Je me rappellerai toujours cette manière qu’il me parlait…cette manière d’avouer son amour, mais…ce qui est confus dans ma tête c’est qu’on se connaît à peine…6 heures.

-Je pourrais tout aussi bien te montrer ma perversité si tu ne veux pas de moi.

Comme je le disais, cet homme est déterminé dans ses buts. Il veux et aura toujours ce qu’il a. Parce que là…je ne peux plus me retenir. Je connais un peu son côté…je le connais très bien. Mon corps en frissonne d’avance.

Après ses paroles douces et menaçantes, il s’empare de mes lèvres avec une bestialité tendre. Je ne puis m’empêcher de gigoter un peu et de résister un peu mollement.

-Calme toi, aime, pourquoi es-tu si agressif ? Tu as besoin de te détendre un peu.

J’arrête soudainement de résister, mais en même temps je n’y peux rien. Je laisse entrer sa langue dans ma bouche pour ensuite se jumeler avec la mienne. Je suis sa valse tout en étant moins farouche. Je ferme les yeux aux contactes de ses mains sur ma peau encore une fois, sachant que le moment sera bientôt venu où je vais complètement délirer et succomber à son charme encore. Une de mes mains accompagne une de ses mains qui prend mes fesses pour me monter légèrement.

-Désolé, dis-je avec un sourire mesquin. Mais c’était plus fort que moi…

À ce moment, j’ai décidé de tranquillement me résigner à lui et de me laisser faire. Je ne peux plus me retenir d’y goûter encore...d’y goûter à ce plaisir charnel qui m’attire tant. Mes sentiments envers lui augmentent et s’enfoncent bien dans mes plaies. Je ne puis dire non cette fois si.

- Allons y…

J’approfondis notre baiser avec passion et mon autre main libre cicatrisée se dirige vers sa joue si pâle. J’essais de coller mon bassin à le sien avec acharnement. Je le désire soudainement tout en sachant que je vais devenir fou. Il m’a encore cerné… de son corps si puissant qui appel encore le mien. Ma main qui est sur sa joue descend sur son chemisier. J’empoigne avec acharnement et force le collet pour l’approcher plus de moi…de mon corps. Je n’en peu plus…de résister…

-Désolé. Mais c’était plus fort que moi…

Une de ces mains se place sur la mienne. Son sourire n’a rien d’adorable, il est plutôt arrogant. Que m’importe, de toute façon j’irais jusqu’au bout des choses, il m’appartiendra tout entier.
Pourquoi me dit-il "allons-y" comme cela ? N’était-ce pas à moi de le lui dire ? Qu’est-ce qu’il lui prend ?
Je suis de plus en plus médusé par son comportement. C’est comme s’il acceptait, qu’il était en accord avec ce qu’il allait se passer dans l’instant. Lui qui n’avait jamais toléré mes attouchements, lui qui ne supportait pas que je lui fasse l’amour, il désirait passer à l’acte à présent. C’est le monde à l’envers, j’ai l’impression que ce n’est pas mon Ian. Ma curiosité allait être récompensé sur le champ, l’ordre était donné, et ce n’est pas moi qui allait désobéir.
Notre baiser prend tout à coup de l’ardeur, il n’est pas prêt de s’éteindre. Ian me surprends, m’attise, il prend les devants, devient le maitre du jeu. Certes ce n’est pas pour me déplaire, mais je suis celui qui domine, celui qui prend sans rien demander. Sa main quitte ma joue et s’empare de ma chemise, Ian se colle à moi, contre moi, Ian me veut et m’attend plus que cela. C’est avec cette nouvelle vision que je vais accéder à sa demande.
Lentement sans stopper le baiser, je le fais glisser le long de la paroi des douches, pour atterrir à même le sol. Sans attendre, je le lâche pour retirer ma veste. Ce n’est pas une chose que je fais habituellement, cependant elle me gêne et mouillée c’est encore pire. Je dégrafe, ensuite, ma chemise, sans pour autant l’enlever. L’instant suivant, je prends Ian dans mes bras, et je débute l’exploration de son corps. Il n’y a pas moyen, je suis trop empressé, je n’arrive pas à le faire en douceur. Mon seul désir est de ne pas le blessé, mais lui-même a été direct avec moi. Donc je ne vais pas prendre de gants, j’ai la sensation que nos ébats vont se faire dans la frénésie et l’avidité. Plus de larmes, plus de cris, plus d’injures, comment a-t-il pu changer autant.

-Puisque c’est demandé si gentiment je ne peux rien te refuser …. Tiens-toi prêt … Je vais me fondre en toi, te bruler de mes désirs …

Brusquement je l’allonge sure le sol mouillé, je capture de nouveau ses lèvres … Plutôt non je les possède, c’est un baiser encore plus brulant de passion, à en faire rougir nos lèvres. Nos langues s’inventent de nouvelles danses, ce n’est plus un ballet sensuel, c’est bien pire, c’est érotique. Brutalement je les délaisse pour partir à la découverte de son jeune corps gracieux. Mes doigts l’inspectent, pincent, le griffent, j’ai envi de sa chair, je veux lui faire mal autant que du bien. Je lui en veux de me faire endurer toutes ces attentes, toutes ces interrogations, toutes mes pulsions obscènes qui me traversent l’esprit. Je veux l’entendre gémir, écouter sa voix sensuelle me dire qu’il apprécie cet amour.

*Pourquoi je ne suis pas plus tendre, puisqu’il m’a enfin accepté*

Mes dents s’attaquent à son téton, avant que celui-ci ne se durcisse, ma langue lèche ce petit bout de chair pendant que je joue avec l’autre de ma main. Pas la peine de vous dire à quel point il m’excite, non c’est même au-delà de ça. Mes phalanges blanchissent de serrer trop fort ses hanches, je vais lui laisser des marques, ce ne sera qu’un bon souvenir de plus.
Je continue mon exploration, descendant plus bas je tombe nez à nez avec son nombril. Ma langue perverse s’insinue dans son intérieur, cependant c’est loin d’être suffisant, alors je le mordille sans précaution, pas facile me direz-vous. Qu’il gémisse ou qu’il cri il n’y a pas de différence pour moi, car tout cela n’est que jouissance.

*Va-t-il regretter à présent son "allons-y" ?*

Je souris intérieurement, tant pis pour lui s’il ne veut plus, c’est tout le contraire pour moi je suis aguiché, corrompu, perverti, animal, vicieux … et que sais-je encore. Malgré toutes ces questions je poursuis ma descente, je ne presse pas encore, pas tout de suite. Certes je suis un homme avec des envies, un homme au bord de la jouissance insatisfaite, mais pas au point de gâcher mon plaisir.
Je soulève légèrement son bassin, je saisis ses fesses dans chacune de mes mains, pour le monter plus haut vers moi. Ma bouche se retrouve face à son érection, j’en souris ironiquement à cette vue. Je donne de petits baisers sur ce sexe humide de désir. Puis ma langue retrace sa longueur jusqu’à ses jeunes bourses, pour remonter ensuite sur son gland rougis. J’espère qu’il aime cette sollicitude.

Brusquement je le lâche, me redresse et m’assoie près de son corps nu. C’est injuste, mais j’ai besoin de m’amuser, je veux savoir jusqu'ou il souhaite aller. Surtout, Je veux savoir si son désir de le faire avec moi n’est pas vain, une façon de me faire miroiter pour me punir de ce que je lui ai faire avant.

*de toute façon il y passera d’une manière ou d’une autre*

Mes yeux admirent les courbes d’Ian, mais je ne le touche pas. Je m’allonge à ses cotés, me retenant par un coude. Je le fixe, mes lèvres étirent un rictus lubrique, ma main s’empare de son visage, au niveau du menton, d’un geste ferme.

-Tu as bien changé … Je me demande vraiment si tu es aussi prêt que ça de te donner à moi … Ou est-ce qu’une mise en scène … Pas d’importance en faite, je vais te prendre avec plaisir. Je te ferais l’amour avec conviction et détermination … Tiens-toi prêt et accroche toi, je ne me retiendrais pas et tu comprendras mes pulsions sexuelles.

Est-il heureux que j’arrête mes démonstrations sur son corps ou regrette-t-il le contraire ? Je le lâche et ma main vient rejoindre ma jambe repliée. J’attends un geste de lui pour me prouver son approbation, qu’il me montre à quel point il me veut. Après je serais le maitre, l’unique qui pourra le posséder et le souiller.

Je ne sais pas pourquoi je me laisse faire ainsi. Moi qui disait que jamais je ne cèderait…j’ai cédé. Je vois qu’il m’enchante….qu’il a une sorte d’aura que tous pourrait se mettre à genoux. Je ne comprends beaucoup encore, mais bientôt je pourrai tout comprendre. Je ne peux jamais dire non au sexe…même si cela va m’emmener dans une scène violente. On dirait que je dépends de cette affection étrange pour vivre. Je ne me comprends pas…

Dans notre frénésie de baiser acharné, Thorkel me glisse sur le mur froid et nous nous retrouvons à genoux par terre. Le sol est aussi froid et humide qui touche mon corps chaud. J’essais de me coller au maximum à lui pour ne pas attraper froid, mais en même temps j’aime la sensation que cela me donne sur ma peau. C’est comme si le frisson dure un peu plus longtemps et s’approfondit pour donner de meilleure sensation de plaisir.

J’aime quand Thorkel me prends dans ses bras même si là il va un peu avec force. Il me tient étrangement fort et cela me donne un réconfort tout en me donnant le sentiment qu’il m’aime vraiment. Il s’est déshabillé pour moi et je sens la moitié de son torse contre le mien. Ses mains parcours mon corps comme si elles cherchaient un trésor enfoui en moi. On dirait que cela m’encourage à être plus à lui...et lui appartenir. Mais ….il m’appartient aussi. Je ne sais pas…moi …quelque chose m’appartenir…cela fait bien bizarre. Rien ne m’a appartenu …même pas mes poupées que je faisais à la main. Elles appartenaient tous à mon boss. Tout ce que j’avais c’était ma personnalité et mon âme.

Je me sens exciter de plus en plus tout en gardant une main sur sa nuque et l’autre sur son dos. Celle qui est sur son dos le graffigne un peu à l’aveuglette. Je me sens….perdu dans mes pensés. Je sens, aussi, que la scène qui va suivre va être un évènement qui va nous marquer. Il y a de la rage et de la bestialité dans l’air…comme si deux bêtes acharnées se voulaient avec passion. Moi et lui se voulant énormément.

-Puisque c’est demandé si gentiment je ne peux rien te refuser …. Tiens-toi prêt … Je vais me fondre en toi, te brûler de mes désirs …

Sans que je dise un seul mot, il m’étend vivement sur le sol tout en capturant mes lèvres. Nos langues dansent en furie comme si elles dansent autour d’un feux brûlant leur peau. Je sens que le désir entre nous s’intensifie comme une chaleur ardente…comme une mère acharné qui veut protéger son enfant. Mes mains se ballade un peu sur sa peau tout en y allant un peu brusque. Sa peau est si douce que je ne puis m’empêche de la délecter. Je veux me fondre en lui pour atteindre l’ultime puissance…l’ultime jouissance.

Avec un mouvement brusque, il me lâche pour s’attaquer à mon corps avec ses mains. Il n’y vas pas de main morte, il est brutale tout en me graffignant…me pinçant et m’éraflant avec ses ongles. On dirait qu’il émane de la colère et de l’amour…comme si il se transforme en bête pour me brutalisé tout en me disant des mots doux. Peut-être que c’est sa façon de se montrer…de dévoilé sa passion. Je commence à m’y habituer, mais lui…il ne me fait pas autant mal. Je l’accepte plutôt. La douleur ma toujours des frissons de plaisir tout en me transformant en masochiste extrême. Je suis habitué à ce genre d’attention et j’y goûte avec désir.

Maintenant il s’attaque à mes mamelons. Je regarde le plafond tout en essayant de contrôler mes pulsions cardiaques. Je sens mon cœur qui s’acharne et que mon sexe s’endurci petit à petit. Je me sens étrangement bestiale et bizarre. C’est comme si je serais possédé par un démon des vices qui me viole avec tendresse. Ses mains tiennent avec fermeté et force mes hanches. Je sens ses mains comme si elles veulent se fondre en moi et me brûler l’intérieur.

Quelques secondes après, je sens qu’il lèche mon nombril pour ensuite le mordre. Un petit cri de douleur et de jouissance s’échappe de ma gorge, mais ma main rejoignit ma bouche pour pas que le cri s’étale en écho dans la pièce. Peut-être qu’une personne est près de la grand sale…mais je ne pense pas qu’il pourrai nous voir. Thorkel à ferme la porte derrière lui…comme qu’il est prévisible. Il savait depuis le début que je cèderait à ses demande…il est trop intelligent.

À la morsure, mes jambes ont fléchit et pour atténuer la douleur je me suis mit à mordre mon petit doigt. La jouissance suivi par la suite avec un flux de bien. J’ai eu une érection soudaine et des petits gémissements sont sortit de moi. Suite à ceci, il pris mon bassin pour me lever un peu. J’avais un peu peur sur le coup, mais cette peur s’estompa quand il donna des petits baisers tendres sur le bout de mon membre. Une de mes mains se mis sur mon visage et l’autre sur mon torse. C’est comme un reflex propre à moi-même.

Je fermis les yeux et sentis sa langue sur la peau fragile de mon sexe. Je délecte le moment avec joie…j’aime et celas me fait du bien. Je sens que mon corps cri et gémit…ma gorge le fait pour lui. Je me grafigne mon torse et mes doigts n’ont presque plus de sang tellement que je pèse fort. J’ai un plaisir grand et cela enlève toute ma gêne. Je me sens plus bestiale et en demande. Comment il fait pour me faire sentir bien comme cela…je n’ai jamais ressentit ce genre de…..jouissance auparavant. J’en veux et je veux en manger encore….plus.

Il me lâche brusquement et s’étends près de moi avec un sourire grand et fier. Il aime me voir ainsi…dans un état de semi innocent…semi en transe. Je tourne ma tête vers lui avec des yeux de biche qui en demande encore. J’ai presque de la misère à respirer avec un air joyeux attristé. Il me prend le menton pour bien voir mon visage avec délicatesse.

-Tu as bien changé … Je me demande vraiment si tu es aussi prêt que ça de te donner à moi … Ou est-ce qu’une mise en scène … Pas d’importance en faite, je vais te prendre avec plaisir. Je te ferais l’amour avec conviction et détermination … Tiens-toi prêt et accroche toi, je ne me retiendrais pas et tu comprendras mes pulsions sexuelles.

- Vas-y….qu’est-ce que tu attend ?, dis-je avec un sourire mesquin et sensuelle. Que le printemps arrive ? tseh!
-
Un petit rire s’échappe de moi. Je m’approche de lui en rampant et je m’empare de ses lèvres en lui mordant la lèvre inférieure. Je le regarde avec un air aguicheur et soumis. Ma main frôle son pantalon et détache sa ceinture.

- Ce n’est pas pour rien que j’ai vaincu ma peur pour toi…et c’est loin d’être une blague.

Je me colle un peu sur lui tout en faufilant ma tête dans son coup.

- Profite de ce moment et fait moi plaisir, dis-je avec une voix basse tout en soufflant mon souffle sur sa peau. Et ne te retient pas. Sinon je vais t’en vouloir…

Avec rage, je le plaque contre le sol. Ma main tenant sur son torse. Un sourire grand et tendre se dresse sur mon visage.

- Compris ?

Il a un don, le don de m’exciter sans rien entreprendre ; quand je le vois glisser vers moi, c’est dans une simple mais exquise sensualité. Son jeune corps blanc donne un mouvement de balancier assez érotique, et je dois avouer qu’à ce moment précis mon érection est à son comble comme jamais. Ses lèvres embrassent les miennes avant de les mordre. J’ai un geste de recul, d’abord à cause de la douleur, puis de la surprise. Mais je reviens très vite vers elles. Son visage à une expression que j’aime, celle ou le partage des corps va se faire sans aucune retenue. C’est ma préférée, surtout quand elle est visible sur celui d’Ian.

De plus, l’aguichant détenu s’attaque déjà à mon pantalon. Ian, décidément, me procure beaucoup de joie aujourd’hui, tant par son comportement, que dans sa façon de me voir. Non seulement, il n’a plus peur de moi mais en plus, il est ok pour que nous ayons une relation, il la désire même, que demander de plus. Cette fois, nos corps se touchent, sa tête vient se nicher contre mon cou.

- Profite de ce moment et fait moi plaisir … Et ne te retient pas. Sinon je vais t’en vouloir…

Je ferme un instant les yeux, pour savourer ces belles paroles. Nous sommes enfin en osmose avec nos vœux, celui de désirer l’autre et peu importe de quelle manière. Je n’ose encore croire en ma bonne étoile. Subitement j’ouvre les yeux quand je me sens plaqué au sol humide et froid contre mon dos. Je ne savais pas Ian doté d’une telle force, mais je pense plutôt que c’est l’effet de surprise.

-Compris ?

Reçu cinq sur cinq … Sans aucun problème. Je lui rends son sourire, avant de me mordre moi-même mes lèvres. Son corps nu et svelte est pleinement exposé à mon regard. Une douce chaleur parcoure le mien, brule de plus en plus la partie de mon corps la plus intime. Je veux l’admirer encore davantage, le mettre en avant. Je m’empare de lui par la taille, le soulève avant de le poser sur mon bassin. A califourchon sur moi, l’image est encore meilleure, cette vue est déjà un enchantement sans retenu. Le poussant légèrement, je peux finir ce qu’il avait si bien commence. Je glisse la fermeture éclaire de mon pantalon et le descend sue mes cuisses puis je fais de même avec mon sous vêtement, ou jaillit instantanément mon membre érigé à l’extrême. Plus d doute sur la teneur de ma prédisposition pour Ian, mon état actuelle est plus que voyant, j’espère qu’il sait ce qu’il va lui arriver. Ne pas me retenir, certes, mais comment vais-je le récupérer à la fin ?

Je cambre ses reins en faisant une légère pression de mes mains sur ses hanches. Ensuite je porte mes doigts à ma bouche, que je lèche abondamment, lentement. Ainsi humidifier, ma main part vers son antre qui va m’appartenir d’ici peu. Mon premier doigt entre sans ménagement dans son intérieur, pas de temps mort en perspective, j’entame un premier va et viens. Aussitôt, un autre rejoint le premier qui le suit avec facilité. Au même instant, mon autre main caresse son torse, vient titiller un de ces tétons, puis le pince fortement. Oublier une douceur par une autre, c’est ainsi, je veux qu’il me sente partout sur lui, dans les moindres recoins. J’affiche un sourire luxurieux en le regardant, il est pour moi, une immense source de plaisir et de vis. Ian est mien, ma possession, il ne sera à personne d’autre que moi, sous peine de subir ma rage, ma colère et mon envi de meurtre.
Un troisième doigt vient faire son apparition, j’en profite pour accélérer le mouvement. Redressant un peu mon torse, je peux entreprendre de plus grandes amplitudes sur son anus si serré au départ. Maintenant je glisse admirablement à l’intérieur me permettant de penser qu’il va être bientôt prêt à me recevoir. Du fait, je retire mes doigts, et le prends de nouveau par les hanches pour le soulever. Puis je lui parle dans une voix rauque de désir, grave d’un contentement qui ne saurait tarder.

-tiens-toi paré Ian … Ne te crispe pas … redresse-toi un peu …

Ainsi fait, ma main s’empare de mon sexe dur et le place devant l’anus d’Ian. Ne prenant plus aucune réserve, je m’enfonce dans sa partie intime, en m’aidant d mes mains je le pousse vers le bas, jusqu’à la garde. Un grognement de satisfaction sort de ma gorge. Il est un peu étroit, mais il va vite se faire à mon intrusion. Je patiente un peu pour qu’il s’habitue à ma présence, cette obstruction obligée avant un déferlement de passion.
Je regarde Ian, il ne m’en voudra pas d’être aussi impatient. Il ne voulait pas que je me retienne après tout, maintenant les regrets n’ont plus de mises, c’est trop tard.
Je gratifie Ian d’une caresse sur son corps, ses épaules, ses bras pour le calmer un peu. Je sais qu’il doit tout de même avoir mal, mais c’est une sensation qui va vite s’estomper.

-J’espère que je suis le maitre de tes attentes … C’est bien ce que tu voulais … Non ?

Ma main se pose sur sa nuque, que je presse et l’oblige à descendre vers moi. Ma tête vient à sa rencontre, en me soulevant un peu, puis je m’empare de ses lèvres dans un baiser brulant d’exaltation. Ma langue jouant avec la sienne, nos lèvres se cherchent, se pressent l’une contre l’autre. Mon autre main effleure son dos, l’étreint, laissant des trainées rouges, j’en suis certain. Mon bassin vient à la rencontre de ces douces fesses, je commence à bouger en lui ….