Neuroleptiques

Ça y est. Kô m’a donné une migraine mortelle. Je sens que ma tête va éclater. Il n’a pas assez de parler de la nuit. Il disait des horreurs comme il sait si bien le faire! J’aimerais tant tordre son petit coup pour qu’il me laisse la paix. J’aurais envie de me trouer la tempe pour le faire sortir de mon esprit dans une marre de sang.

Il faut qu’il sorte!

Putain, Jacob, ne dis pas de connerie. T’es pas folle. T’as cette créature informe qui te hante depuis ton adolescence…Tu vis avec cette foutue vermine qu’ils osent appeler schizophrénie depuis si longtemps…Mais, tu n’es pas encore assez débile pour t’arracher les cheveux en te roulant par terre comme le faisant ta grande tante. Car paraît que c’est génétique ces merdes!

Hier, ma voix a bien dû retentir dans toute la prison. « SI TU FERMES PAS TA GUEULE, J’ME TROUS LA TÊTE! » que j’hurlais ou encore « TU VAS CREVER SI J’PRENDS MES PUTAINS DE MÉDOC’ ». Mais, ça ne changeait rien.

Pourtant, il n’est pas parti. Alors, en soirée, je suis allé à l’infirmerie réclamé mes neuroleptiques. L’infirmière avait une copie de mon dossier à la porter de la main alors elle a bien dû me les donnés. Je ne les ai avalé que ce matin. Et je suis retournée à l’infirmerie quelques heures plus tard pour ma dose de la journée. Me voilà donc avec deux prescriptions journalières dans le corps. Essaies de revenir maintenant Kô!!

Je suis ensuite allée manger puis me voilà dans la salle commune, assise dans un coin.

Les effets secondaires de ces merdes en pilules sont apparu presque aussitôt. Mon corps réagit mal à ses cochonneries.

Je tremble. J’ai toujours cette migraine. Ma bouche est sèche. Et le moindre changement d’éclairage me fait mal aux yeux. C’est pour ça que je refuse de toucher à mes médoc’ et non pour les beaux yeux de Kô.

Je déteste les neuroleptiques.

Je prends une grande respiration.

Tu n’es pas dans ton état normal Jade. Tu es tendu alors que d’habitude, tu es calme. Tu es geignarde alors que d’habitude, t’évites de te plaindre même si la vie est une pute.

Je me demande si c’est risqué des antipsychotiques avec des antidépresseurs…Je demanderais à l’infirmière ou à la psy si je me sens d’humeur…

Au moins, malgré tout les prisonniers qu’il y a ici, on me laisse tranquille. De toute façon, j’ai horreur d’être seule pendant que les effets secondaires arrivent. Seule, je suis totalement sur l’emprise de mon malaise…Tandis qu’ici, je peux essayer de me concentrer sur autre chose…

Les gens qui se trouvent dans la même pièce par exemple. Les mêmes que d’habitude.

La lumière dans la pièce commune était tamisé, que de faible rayon de lumière réussisait a traverser la fenêtre a carreaux. Quelque petit oiseaux se risquait a s'aventurer sur le bord de la fenêtre mais quand ils y posait piend un choque électrique si violent leur traversait de corps de long en large et je les retrouvaient mort devant la fenêtre. Mais aujourd'huis c'était différent, aujourd'huis comme a l'habitude tout le monde faisait ce qu'il a vait a faire tous sauf moi. Normalement je m'assisait sur le bord de la fenêtre attendant qu'un oiseaux viennent pour le regarder mourire dans d'atroce souffrance. quoi de mieu que de regarder mourire quand tu est condamner dans cette endroit maudit ewt que tu ne peut même pas tuer sans te faire tuer. Mon proverbe? Je tue, Ils me tuent.

Cela faisait longtemps que je n'avait pas tuer quelqu'un et cela me manquait mais je réussisais tout de même a me contrôler dans mes crises de folie meurtrière. Moi pour qui je me prenais pour
miss-charmeuse? Oui c'est vrai que j'aime bien charmer ces dans mais gênes je n'y peut rien.

Je fit un tour circulaire de la pièce et mon regard foudroyant s'arrêta sur une fille su nom de Jade je crois en tout cas c'est ce que j'ai entendue quand ils ce sont adresser a elle. Je décida d'aller la voir pour faire un peu de social je n'en avait pas fait depuis longtemps.

Je m'assit a son côter et dit d'un ton joyeux:

-Salut! Je m'appelle Almira et toi prisonnière?

Je la regarda entendant sa réponce avec impatience.

Une ombre et puis c’est la lumière. Le changement d’éclairage me fait mal aux yeux. Je grommelle quelque chose d’incompréhensible. Mais c’est que je suis d’une humeur… J’ai jamais été de nature joyeuse, mais geignarde à ce point…Il n’y a que ces drogues qui peuvent me mettre dans des états pareils.

Qui qui a fait bouger ma lumière? Je suppose que c’est cette fille qui s’assit à mes côtés.

Et c’est qui elle?

Elle parle d’une voix forte à mon oreille.

Argh! Ma tête.

-Ne parles pas si fort idiote, dis-je entre mes dents.

Calmes-toi Jacob. Je lui jette un regard froid et fatigué. Elle me demande mon nom? En quoi ça l’intéresse. Je ne lui ai même pas demandé le sien.

-T’es pas super bien placée pour m’appeler ‘’prisonnière’’, non?

Vas jouer ailleurs, pensais-je. Mais, je garde cette remarque pour moi. J’ai mal à la tête. Je tourne la tête. Elle est toujours là? Je la scrute du regard. Puis, je prends ma tête entre mes mains et regarde le sol.

-Jade Jacob que je m’appelle, ‘’prisonnière’’.

Pour approcher quelqu’un comme ça avec cette gueule confiante…Soit elle est hystérique, soit elle est nouvelle.

-Laisses-moi deviner, t’es là depuis moins d’une semaine, c’est ça?

Je suis tremblante. De mauvaise humeur. J’ai la tête d’une folle à lier depuis que je suis sous médoc’ et elle vient m’adresser la parole. Elle m’appelle ‘’prisonnière’’. Mais, pour qui elle se prend?

Son nom ne me dit rien, jamais entendu parler. Mais, c’est normal, depuis que je suis ici, je ne lis plus les journaux. J’ai complètement perdu le contact avec l’extérieur. J’ai quand même tenu 5 ans. C’est pas trop mal. La moyenne chez les serial killer masculin est de 4. 4 ans de fuite et de bain de sang. Pour une femme par contre, c’est 8 ans je crois. Mais, habituellement, celles-ci se contente le plus souvent des poisons ou toutes autres méthodes discrètes. Moi, ça saignait. Oh, mais je nettoyais bien par contre. Je supprimais presque toutes les preuves…Mais, on ne fait jamais un travail parfait. Au fond, ça m’arrange qu’on m’ait arrêté. Le meurtre, c’est comme la drogue, un jour, t’en veux plus et ça t’ennuie. Monster Killer. Qu’ils ne sont pas originaux pour les surnoms.

Elle a l’air jeune, mais je ne suis pas mieux placé. Je devais avoir son âge à mon premier meurtre. De toute façon, elle n’est même pas comparable au gamin de 13 ans qu’il y a ici.

(Attention aux faaaautes)