Interrogations [Jaina]

657903 Nombre de messages : 184 Age : 32 Date d'inscription : 29/08/2007

Comme tous les midis, je me rends ici, au réfectoire. Presque quotidiennement à la même heure, à quelques minutes près. Etrange comme mes horaires sont devenues régulières depuis que je suis arrivée... remarquez, je m'y attendais, les prisons ne sont pas connues pour la liberté qu'elle laisse aux détenus à ce sujet. Quoique, même sur ça, Sadismus est une prison marginale.
Pourtant, je m'endors tous les soirs vers la même heure, et me réveille tous les matins en même temps que les autres. Au début, c'est vrai, je dormais de manière très irrégulière, difficilement. Je n'arrivais pas à dormir, pas par peur, certainement pas par remord, mais peut-être par manque d'Elle. Encore aujourd'hui, je mets du temps à m'endormir, mais comme je l'ai dit, ce temps est beaucoup plus régulier.

Mais présentement, ce n'est pas ça qui me préoccupe quand je porte mon plateau jusqu'à une table vide. Non, c'est une personne qui m'occupe l'esprit, et pas Chloé pour une fois. Je pense à Jaina. Je ne ressens rien pour elle, ce n'est pas le problème, mais elle m'intrigue. Ou plutôt, ce qui s'est passé l'autre jour, dans les douches m'intrigue. Je n'arrive toujours pas à comprendre ce qui lui a pris de s'enfuir comme ça, ce qu'elle m'a dit, qu'elle ne contrôlait plus son corps. Elle me doit des explications, ça j'en suis sûre, mais je ne sais pas où la trouver, et en plus c'est une gardienne: je n'ai aucune envie de m'attirer des ennuis, que ce soit avec elle ou avec ses petits amis gardiens.

Je commence à manger, lentement. Je me fais peu à peu au goût indéfinissable de cette nourriture, je respire entre les bouchées pour moins sentir le goût des choses, je bois beaucoup d'eau malgré le goût étrange qu'elle a, et je savoure la pomme sans doute surtraitée que j'ai pour dessert.

Et puis j'entends des pas qui s'arrêtent près de ma table, visiblement pour s'y arrêter. Je relève brusquement la tête, un pressentiment au bout des lèvres.
Jaina?

[hj: J'ai mis le temps, désolée :/ ]

Invité

Je partis comme toujours dans le réfectoire, ma Maria me soigne admirablement bien. Si seulement... cette maladie pouvais arrêté ! J'en ai marre de vivre avec un telle fardeau. J'aimerai être libre d'en fin décidé quand je veux avoir des relations. Mais cette maladie m'en empêche. De plus... je me demande pourquoi, pourquoi j'ose pas parlé de certaine chose avec Maria ? J'aimerai t'en lui dire mes fantasme, mes envie ! Enfin bref tout !
Je partis donc comme le l'ai dis au réfectoire, pris encore la même nourriture style nourriture pour chien car ils n'ont pas de forme et partis m'assoir à l'aveuglette en saluant quelque amant. Il y avait qu'une table de vide, les gangs ce regroupe toujours autour de 2 a 3 tables mis a bout pour faire leur plan. Je reconnaissais la fille qui était assis et partis d'un pas léger et furtif vers elle. Quand elle dit mon nom, je fus tétanise quelque seconde mais continuais ma route et m'assis juste à côté d'elle, j'étais à quelque centimètre d'elle... je savais pas pourquoi je me sentais obligé de me mettre la et j'attendais... je sais pas quoi mais j'attendais.

657903 Nombre de messages : 184 Age : 32 Date d'inscription : 29/08/2007

Alors c'est bien elle. Elle avance vers moi, s'assied à ma table, et c'est tout, pas un mot. Ni moi ni elle n'avons prononcé un mot depuis que j'ai remarqué sa présence, et ce silence commence à devenir pesant, malgré le bruit ambiant. Je croque dans ma pomme, pose le fruit, finis ma bouchée en prenant mon temps et me tourne vers elle, calmement.

" Je crois que tu me dois des explications. "

Mon visage est neutre, calme, sans sourire. Pas comme la dernière fois où mes émotions étaient claires, aussi facilement lisibles que si je les avais écrit en lettres capitales sur mon front. Désespoir, manque, puis, au bout de quelques instants, désir. Et après son départ, frustration, incompréhensin. Mais ça, elle n'a pas pu le voir.

Aujourd'hui, il ne reste que les questions, des questions qui tournent en boucle dans ma tête. A vrai dire, je pense que je pourrais les chasser sans trop de difficultés, ce n'est pas une obsession, je peux me passer de ces réponses, mais disons que ça m'occupe l'esprit.
Quand je pense à Jaina et à son étrange attitude, je ne pense pas à Chloé. Mais attention, pas trop longtemps, je ne peux pas rester trop longtemps sans penser à Elle, de toute façon, Son souvenir revient tout seul, d'un coup, sans crier gare.
Mais pas maintenant, ce n'est pas le moment, non, il faut que je me concentre sur Jaina et sur mes questions.

Invité

Je la regardais mangé, tendis que moi aussi je mangeai. Pas le même truc non organique qu'il nous donne mais presque. Puis elle se tourna vers moi et me demanda des explications, je me demandais sur quoi. Je me tournis alors vers elle en regardant ma montre, c'est bon je risque rien et lui dis.

-Quel explication ?

D'une voix basique comme toujours, je me souvenais d'elle mais je me demandais de quel thème elle voulait abordé ? Sont viol du à mon démon intérieur ? Je me soigne ! Puis je continua a mangé, sans attendre une réponse d'elle je lui dis.

-Sur... sur ton viol ?... causé par moi ?...

J'étais comme une enfant qui avait commis une grosse bêtise style faire cramé sa maison ou avoir tué le chien par erreur.

657903 Nombre de messages : 184 Age : 32 Date d'inscription : 29/08/2007

Elle ne voit pas de quoi je parle. Bon. C'est vrai que j'ai pas été très claire, mais je pensais qu'elle comprendrait. J'ouvre la bouche pour lui répondre, mais elle me devance, pose à nouveau des questions. De quoi? Viol? MON viol? Y a un malentendu là. Pendant une seconde, je me fige avec l'impression très désagréable qu'on vient de me verser un seau de glaçons dans le dos. J'abbore ce mot, les raisons en sont plus qu'évidentes, et je n'ai ni l'habtude ni l'envie qu'on me l'attribue.
Sans réfléchir, je la giffle, et attrappe son col pour lui murmurer à l'oreille, le plus bas possible. J'ai aucune envie que ce que je vais dire s'entende, ça ne regarde que nous.

" Il n'y a pas eu viol. J'étais consentante. C'est clair? "

Je détache les syllabes, pour bien me faire comprendre et surtout pour mieux maîtriser ma voix. Malgré ça, la colère s'y ressent.
Prenant soudain conscience que je viens de frapper une gardienne, je la lâche, me ressaisis et me rassois. Pendant une seconde, je ferme les yeux, puis respire profondément. Une fois un peu calmée, je reprends la parole.

" Ce que je te demandais, c'était des explications sur ce que tu m'as dit après, et la raison de ton brusque arrêt. C'est tout. "

Je la fixe froidement, attendant sa réponse.
Je réalise qu'accidentellement, elle a répondu à une autre interrogation que j'ai gardée pour moi l'autre jour, à savoir ce qu'elle aurait fait si j'avais déclné son offre. Maintenant, je sais. Et ce n'est pas la réponse que j'attendais.

Invité

Elle eut comme un effet étonné. Moi je restais la, immobile telle une statue. Puis sans que je puisse voir d'où ça venais elle me gifla et attrapa mon col. Puis elle me dit une certaine phrase qui me choqua au début, je l'avais touché et ceci sans rien lui demandé et elle était consentante ? En pensant à ceci je lassa passer un.

-Quoi ?

Etonné. Puis elle me lâcha pour tenté de ce calmé, sérieusement sa fais rien quel me frappe ou me touche, je suis masochiste ou quoi ? Au et puis ! Au temps ne pas s'occupe de sa gifle incontrôlée. Puis elle continua. Je réfléchis quelque seconde et lui répondis de la manière la plus normal possible.

-J'ai une maladie incurable qui une fois en phase terminal, si j'ai pas de relations elle prend le contrôle de mon corps. Il fait après ce qu'il veux de moi. D'où pourquoi j'étais désoler. Et mon brusque arrêt était du au faite que j'avais enfin repris le contrôle. Et j'étais désoler et honteuse d'avoir fais ceci. Pour moi, je t'avais violé. Voila tout.

Je la regardais, une pointe de perversité dans les yeux. Avec une sorte d'admiration. Rah ! Je vais pas encore trompé ma femme ?! Et puis ne pas profité d'elle serait tellement du gâchis.

657903 Nombre de messages : 184 Age : 32 Date d'inscription : 29/08/2007

Elle ne réagit pas à ma gifle, et à peine plus à mes paroles. Juste une interrogation, à laquelle je ne réponds d'ailleurs pas: je pense qu'elle a compris, et je n'ai vraiment pas envie de me répéter. De toute façon, c'est à son tour de répondre à ma question, et quand elle le fait, je suis sidérée, la regardant de mes yeux écarquillés.

Je n'aurais jamais imaginé qu'une telle maladie puisse exister, et je dois bien arriver avoir du mal à la croire. Et puis son regard ne me plait pas non plus, il est trop... pervert. D'ordinaire, ce n'est pas quelque chose qui me dérange, mais là, je dois dire qu'elle me fait un peu peur. Cette maladie... je ne sais pas, j'ai une impression étrange en y pensant.
Si je devais faire un commentaire, je dirais qu'à mon avis, cette maladie est plus psychologique que physique, voire même psychiatrique étant donné son discours, mais je m'abstiendrai, et ce pour deux raisons: La première, je n'ai pas fait médecine et n'ai aucune compétence dans ce domaine. La deuxième, la plus importante, est son rang par rapport au mien. Je ne tiens pas à tester ses limites, et quelque chose me dit que sa réaction à une telle annonce ne serait pas bonne pour moi.
En tout cas, il y a une chose, un désir, que je ne vais pas taire.

" Ne me touches plus jamais. C'est clair? "

Je sais que ce n'est pas à moi de donner les ordres, mais je ne veux pas prendre le risque d'avoir un nouveau rapport avec elle, de peur que ça ne dégénère. Et tant pis si elle le prend mal.
Elle ne m'a pas violée, mais elle a cru l'avoir fait, et elle est venue me voir. Avec des remords, bien sûr, mais quand même. Et je n'aime pas les violeurs, même quand ils n'ont fait que croire à leur crime. Bien sûr, je n'ai pas envers Jaina la même haine que j'avais envers les bourreaux de Chloé, elle ne m'a rien fait au final, et puis elle s'en veut, c'est quand même important.

Invité

Elle a peur de moi ? Mais pourtant je subis un magnifique traitement très gratifiant et sensuel ! Elle ne craint plus rien... pourquoi avoir peur de moi ? Plein de personne couche avec moi chaque jour sans rien craindre. Du moment que je prend souvent mes médicament qui est de baisé comme une bête jusqu'à mourir d'épuisement, je vais bien ! Du moins je pense... pour l'instant les crises devienne de plus en plus rare et j'ai pas testé pour savoir si elle était violente ou pas... j'espère que non ! Je veux pas perdre le contrôle de mon corps encore une fois, c'est une torture trop immonde à ma vus.

-Je... d'accords...

Je la regardais d'un air d'enfant avec des yeux de chat pour tenté d'attendrir la personne... si seulement elle pouvait me comprendre et connaitre véritablement ma maladie, je veux pas avoir une personne de plus sur ma liste noir... pitié fais quelque chose pour dire au moins que tu t'attache à moi... même si l'unique chose est de m'embrasser... jamais elle le fera et j'aurai une personne de moins comme amante... c'est si rare... snif...

657903 Nombre de messages : 184 Age : 32 Date d'inscription : 29/08/2007

C'est étrange, elle paraît touchée par ce que je viens de dire, sincèrement. J'ai l'impression que son expression se trouble, mais je n'en suis pas ûre, alors je ne dis rien, attends simplement qu'elle me réponde. Et elle le fait. Son ton, sa voix, la façon même dont elle hésite sur les mots à dire, tout en elle me crie qu'elle ressent bien des choses, peut-être même de la culpabilité. Je ne sais pas. Et je ne sais plus comment réagir. Je ne sais même pas de quoi j'ai envie. Me montrer compatissante ou partir sans rien ajouter? Ou encore lui crier dessus pour lui montrer que je ne lui ai pas pardonné? Dans le doute, j'opte pour une solution intermédiaire: je lui parle, sans crier, mais sans douceur non plus, sur un ton un peu sec en fait.

" Tu t'attendais à quoi exactement? Tu pensais que t'arriverais, que tu me dirais que t'es désolée, m'expliquerais ta maladie et que je te pardonnerais comme ça, d'un coup? Tu pensais que je retomberais dans tes bras comme si rien ne s'était passé? "

Pendant ces quelques phrases, j'ai fixé Jaina droit dans les yeux, sans baisser la tête, ne serait-ce qu'une seconde.
Je me demande comment elle va réagir, tout en me demandant comment moi je voudrais qu'elle réagisse. Je commence sérieusement à m'énerver à ne rien savoir de ce que je veux, mais franchement, je ne vois pas vraiment ce que je peux y faire...
Sans rien laisser voir de mes incertitudes, je ne la quitte pas des yeux, scrutant son visage pour voir la moindre de ses réactions.

Invité

Je l'écoutais d'un air enfantin et songeur, en baissant la tête sans oser la regarder, j'avais envie de fuir cette scène et de plus jamais la voir, je regrette déjà assez ! Pourquoi elle continue à me torturé de la sorte ? J'ai fais une erreur et je la sais et je tenterai d'éviter d'en faire d'autre. Mais la ses du harcèlement pur et dure !
Je fuyais la scène du regard en tendant d'éviter de la regarder, je voulais partir le plus vite possible. Quand elle ce tue, je me leva soudainement et partis sans un mot en marchant vite vers la porte la plus proche. Je voulais fuir, j'avais même perdu l'appétit, crétin d'intuition féminine ! J'aurai du ne jamais la voir et à la place j'ai été voir mon bourreaux.

657903 Nombre de messages : 184 Age : 32 Date d'inscription : 29/08/2007

Elle ne répond pas, se contente de fuir mon regard, l'air coupable et peut-être un peu énervé, je ne suis pas sûre. Et puis elle part, comme ça, sans prévenir, sans un mot. Elle marche vite, et je suis sûre qu'elle courrait s'il n'y avait pas tant de monde autour de nous. Ce n'est pas ce que je voulais, vraiment pas, et je reste coulée sur place une seconde, sans savoir quoi faire.

D'un autre côté, je dois dire que je ressens une certaine satisfaction à avoir provoqué un tel bouleversement chez elle, surtout que ce bouleversement est négatif.
Mais non, je ne dois pas penser ça, ce sentiment ne peut pas être plus fort que ma culpabilité. Alors je la regarde, et dès qu'elle a passé la porte, je me lève et la rattrape, l'attrape par les épaules et la regarde droit dans les yeux, en essayant de me montrer la plus compatissante possible.

" Ecoutes, je suis désolée, je voulais pas être si dure avec toi... je voulais juste que tu comprennes... tu viens me voir, tu me jettes ça à la figure, et quand je te réponds, tu parais.. je sais pas, mais ça ne m'a pas plu. Et moi je peux pas... je peux pas te pardonner comme ça et tout oublier. C'est au dessus de mes forces. Je voulais juste que tu le comprennes. "

Cette fois, ma voix est plus douce que tout à l'heure, je ne veux pas encore la faire fuir, mais maintenant qu'on en est là, je veux juste qu'on s'explique.
Ce que je ne lui avoue pas, par contre, c'est que si je lui ai demandé de ne plus me toucher, c'est aussi parce que j'avais peur. Mais ça, jamais je ne l'avouerai, à personne. Et encore moins à une femme que je ne connais que depuis quelques jours, peu importe mes rapports avec elle.

Invité

Pendant que je tentais de fuir lentement pour pas attiré l'attention elle me rattrapa. Pourquoi me laisse telle pas oublier ce que j'ai fais ? J'ai honte et je culpabilise mais elle, elle continue a remuer le couteau dans la plaies. J'avais envie de crié pour quel arrête de me voir, je veux l'oublier, je veux ne plus jamais la voir ! Pourquoi temps de torture ? Je ne mérite pas ceci...

-Je culpabilise déjà assez ! Jamais je n'ai fais ceci ! Mais cette stupide maladie... elle ma obliger... arrête de me torturé ainsi. Ce n'est pas ma faute si j'ai cette maladie mais tu m'harcèle, tu veux absolument croire que j'ai fais exprès ! Arrête.

Je retenta de fuir en continuant ma route, cette fois ci j'étais beaucoup plus rapide, c'était limite si je courrais. Je voulais quel arrête voila tout.

657903 Nombre de messages : 184 Age : 32 Date d'inscription : 29/08/2007

Elle ne se calme pas, me cris dessus, me demande d'arrêter, me dis que je la harcèle. Je n'arrive pas à y croire. De nous deux, j'ai l'impression que c'est quand même moi qui ai subi le plus de préjudices, maladie ou pas! Mais cette fois, je n'ai pas le courage de la poursuivre, pas le courage de courir pour encore la rattraper. Je ne veux pourtant pas la laisser partir comme ça, avec cette image de moi.
Alors, toujours sans bouger, je lui réponds, élevant la voix pour qu'elle m'entende.

" Alors pourquoi t'es venue me voir? Pourquoi t'es venue me dire ça? "

C'est vrai, je crois que je m'en serais mieux sortie si je n'avais rien su de ses remords, de ses doutes quant à mon consentement lors de nos rapports. Si j'avais juste cru qu'elle n'est qu'une fille un peu excentrique, avec une réaction excessive, je n'aurais pas peur de ce qui ce serait passé si j'avais refusé, pas autant en tout cas.
Maintenant, je ne peux plus lui faire confiance. Je ne le faisais pas avant non plus, c'est vrai, mais là, elle a perdu toute chance de gagner ma confiance.

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