Mais c'est pas le type du film d'horreur là ?

Dah...Le mur est glacé, je m'imagine vraiment dans un de ses films d'horreurs. Où la personne est piégé dans une pièce et que le tueur est juste derrière elle. Si je meurt, je veux mourir rapidement, je ne veux pas être torturée, je n'ai pas fait grands délits pour mériter ça.
Je me décolle un peu du mur, il fait toujours aussi froid. Des frissons me parcours tout le corps, mes épaules qui tremble enchaînant le reste de mon corps avec elles. Pourquoi m'a-t-on donné une aussi grosse curiosité pour que je vienne ici ? Une chose est sûre, je part d'ici aussitôt que le gars de massacre à la tronçonneuse est parti, à moins que ce sois Jason ? Un ou l'autre, je ne veux pas me faire tuer, peut être un petit peu, mais je veux pas souffrir.

Il...Il a bougé d'endroit, j'entends ses pas rapprocher. Je suis d'une nature courageuse et bagarreuse habituellement, mais à la vue du sang, sur l'objet qui me semble vraiment dégueulasse, tout ce courage est comme parti, j'aurais aimé qu'il m'amène avec lui. Il est là, juste à côté de moi, il vient à peine de dépasser la colonne. J'me sauve ou j'le frappe ? Aller t'as pas le temps de réfléchir, tu tremble, si tu frappe pas assez fort il va te trouver et tu es morte ! Mais si tu te sauve, à la grandeur qu'il a, il va te rattraper avant que tu es pue rejoindre la porte, en faite celle-ci elle était où ?

Finalement, je crois plus que c'est Jason, il a peut être pas de masque ne ce moment, mais s'il avait eu une tronçonneuse, je l'aurais remarquer. AH ! Mais Jason c'est pas mieux. Qu'es-ce que je fou à me demander ça ? Je suis trop idiote des fois, ok je l'avoue, je suis souvent idiote.

Je prend mon courage à deux mains et lui envois un coup de pied sur le torse. Dommage, je visais la tête, il est plus grand que prévu, je viens de signer mon arrêt de mort. J'aurais tant aimé que mon corps écoute ma tête, mais sûrement qu'il retient de mon caractère, têtu. Au lieu de partir, je reste là à le regarder avec de grands yeux et constate que finalement, ce n'était pas Jason, il ressemblait plus à... Mais je sais pas à qui ! Mais je sais, que j'aurais peut être pas dû. J'articule sur un ton habituel moqueur, qui ne montre pas mes intentions réelle, mais au moins un peu de malaise :

Euh... Désolé...

Je marche donc dans cette pièce sombre la tête lourde, j’entend mon cœur battre dans mes tempes. Est elle réellement partie ? Et si c’était un piège ? Peut être est elle devant la porte a m’attendre. Peut être qu’elle veut me prendre en flag de quelque chose… Mais quoi ? Cache de drogue ? D’alcool ? Wo Wo Wo ! Ellos ressaisi toi tu deviens fou… je deviens fou. Et ça devient grave la, c’est comme si j’entendais un écho. Un écho de mon souffle. Bref plus vite je serai barré, plus vite je… plus vite je serai barré !! J’entame donc c’est longue et fatidique marche de quelques mètre pourtant…
J’avance donc, pas après pas, craignant que chacun n’émette un quelconque bruit. Craignant qu’a chacun ne déboule un gardien. C’est donc très prudemment que j’avance, jusqu'à me tenir la ou était l’autre femme il y a quelques minutes, ou quelques secondes je ne sais plus. La porte est de plus en plus proche… Je vais presque la.. POUHA ! Je viens de me recevoir un coup dans le ventre ! Humph ! je sens le déjeuné qui remonte… D’où vient ce coup ? Je tourne la tête vers la source du coup. C’est cette femme, pire que de vouloir me prendre en flag, elle m’attendait pour me balancer un bon direct kick dans le bide ! C’est tous des tarés ici !! Putain qu’est ce que je fais ? Je taille la route ? Je tâche de la raisonner ? Ah ! Ah ! Elle est bien bonne celle la… Va raisonner Vandame. De toute façon si je me barre, elle me retrouvera, et qui sait, ce sera sûrement pire ! Bon j’entame la discutions, c’est le mieux a faire. Se montrer sympathique et avenant ! J’ai a peine eu le temps d’ouvrir la bouche pour dire un semblant de quelque choses, lorsque la jeune femme commence s’excuser. Mais je peux sentir dans sa voix comme un ton moqueur. Elle se fou de moi ! Nan mais sans dec ?! Et pourquoi elle s’excuse ? Elle vient de m’éclater le bide et elle s’excuse ?!! Elle veut peut être me faire croire qu’elle a pas fait exprès ! D’accord elle joue a ça !
Je pose alors un de mes doigts sous son menton, paume de la main vers le haut, et rapproche légèrement mon visage du sien. Et là, après avoir attendu quelques seconde je lui balance :

- Tu te fou de moi ?

Ouais c’est tout ! Les phrases les plus courtes sont celles qui ont le plus de sens, surtout quand on s’est assuré de laisser un bon silence avant… enfin bref. Je la regarde donc fixement mon œil droit dans son œil gauche.

Arrête, mais arrête de trembler. Concentre-toi la dessus, non pas la dessus, sur celui que je viens de frapper. Finalement, j'aurais peut être pas dû, j'aurais dû partir à la course ou simplement, n'avoir rien fait. Ou j'aurais pu faire quelques chose de plus discret, du genre : "Hey salut!" , mais non, j'étais trop paralyser et je tremblais.

Les bras repliés contre mon corps, je tentais d'arrêter les tremblement tout en fixant cet hommes, qui finalement, n'était peut être pas un type de film d'horreur. Il était plutôt grand, nah mais je rencontre que des personnes plus grands que moi !? Moi qui pensais que j'étais grande, pas tant que ça finalement, ce type devais atteindre près de deux mètres et il portais un bandage, enfin, c'était ce que je croyais, je ne distinguais pas très bien ses traits avec l'éclairage d'ici.

D'un coup, mes tremblement cessent, lorsqu'il s'approche de moi. Je voulais reculer, mais il y avait cette idiote de colonne qui ne m'avais servie à me cacher quelques secondes. J'osais à peine respirer tellement que j'avais peur. J'ai jamais été dans cet état ce n'est pas normal, c'est cette prison qui me fait cette effet, stupide prison. Je comprend mieux pourquoi on dit qu'il n'y a que des fous ici, oui je comprend, non pas du tout mais passons.

Ah ! Non, je vais mourir, il va m'arracher la mâchoire, avec son doigt poser sur mon menton. Il...Il me touche et me parle. En entendant sa voix, je constate que, finalement et enfin, que c'est juste un type ben normal, ok pas complètement puisqu'il est ici. Sa voix, je suis trop sur les nerfs, qu'es-ce qu'il a dit ? Il a dit que je me foutais de lui, non, il le demandais, peut importe.

J'VEUX MA MAMAN ! Mommy... pourquoi tes morte ? J'ai peur là, j'ai besoin de quelqu'un pour me rassuré, je veux pas mourir aussi jeune. Quoi que lui ne semble pas vieux non plus et pas laid... Tant pis, je veux ma mommy, mommy chewie... Tellement loin le souvenir d'elle.

Finalement, presque la totalité de ma peur est partie. Pour qu'elle soit complètement partie faudrait que je parte de cet endroit. Je reste quelques secondes la bouche entre-ouverte à le regarder bizarrement avec un sourcil arqué. Je me sens complètement idiote d'avoir crue que ce type était Jason ou l'autre pas fin. Je secoue la tête pour reprendre mes esprit et prend son poignet d'une ferme main. Je le repousse, il est trop près à mon goût, et je déteste qu'on me touche, mais même à ça depuis que je suis ici tout le monde n'arrête pas de me toucher. Je décide finalement à lui répondre d'une voix un peu plus normal.

Bah... Euh... Je croyais que tu étais quelqu'un d'autre, Ah mais qu'es-ce que tu fais ici au juste ?

J’attend donc une réaction de se part, un truc. Qu’elle s’énerve, me ris au nez, me frappe a nouveau. Non rien de tout cela n’arrive elle reste la à me regarder, avec un air niais de soulagement. Pourquoi elle est soulagée au fait ? Elle doit être heureuse de ne pas être tomber sur un dangereux, de ces mecs qui cassent les gardiennes en deux sitôt qu’elles sont dans leurs pattes. Non, elle parait beaucoup trop soulagé pour que ce soit ça. Apres de longue seconde se regarder, elle finit par me saisir le poignet. Ca y est elle va m’embraquer, ou va elle m’emmener ? Je tourne alors légèrement ma tête, non pas sur cette machine ! Enfer à quel jeu elle joue ? Je sais, ce doit être un de ces procéder psychologique destiné a déstabiliser le prisonnier ! Putain ça marche !!

J’allais tenter de me libérer de son étreinte, quand soudain, elle me repousse. Elle me repousse ? C’est quoi ce bordel ! C’est si poussé que ça les tests psychologiques ?! Nah ! C’est moi qui deviens fou ! Prison de merde ! Ce n’est pas une légende, cette prison rend ses habitants fous ! Bref ! Je la regarde donc. A présent règne sur son visage un étrange sentiment et de repoux, et d’apaisement.

C’est à ce moment là, contre toutes attentes de ma part, celle-ci m’avoue m’avoir pris pour quelqu’un d’autre. Elle n’est en fait en rien gardienne. Un énorme sourire de soulagement déchira mon visage, et je me mets à rire, rire tout seul oui… Rire qui trahit en moi tout le stress accumulé en quelques minutes. Je ris de joie, tout ceci n’est qu’un énorme quiproquo ! J’arrête de rire et je souffle un grand coup. Oh le coup de flippe des le premier jour, ça promet…

Elle me demande ensuite ce que je faisais ici. Et à vrai dire c’était une bonne question, bien qu’ambiguë. Je lui réponds donc, toujours un sourire aux lèvres :

- Que fais-je ici ? Que fais-je dans cette prison ou que fais-je dans cette salle de torture ? Dans tout les deux cas je pense pouvoir vous retourner la question, après tout, c’est vous qui m’avez frappez non ?

En disant ça, je me suis diriger vers la porte, je l’ai fermé, puis suis retourné auprès de la jeune femme. Et a présent, je lui tend la main pour l’aider a la relever. Accompagnant le geste à la parole, je lui lance un petit :

- Hum ?

Sans aucun sous entendu, ni tout autre mauvaise volonté que de l’aider a se remettre debout.

En y repensant, il n'était pas un type de film d'horreur, je me demande bien pourquoi je pense encore à ça, voyons, ils existent pas, enfin, pas tous, Jason à pas existé j'en suis sûre, Yume arrête de penser tu vas péter une coche, mais je l'ai déjà pétée ! Calme toi ! Je deviens schizophrène ! Non, juste une perturbation, dans cette pièce c'est normal. Elle était si froide, si effrayante, même quelqu'un de moins détraquée que moi et droit d'esprit ne resterais pas normal ici.

Il se débat de mon emprise, avec un air paniqué, je fais pas si peur que ça me semble. Non, ce n'était pas moi, c'était la machine pas belle derrière, bah je le comprend. Vois-tu, moi non plus je ne l'aime pas cette machine, elle est dégoutante, n'importe qui à pu y passer et je suis sûre qu'il y a trois pouces d'épaisseur de sang sec dessus, bouah, dégoûtant.

Je change tout ses plans de Jason dans ma tête, ce n'était pas lui. Ça doit être un cousin proche de l'un d'eux, ou je lui raconté la blague tueuse sans le savoir.
mais arrête de rire, il n'y a rien de drôle. Non mais là, étouffe toi pas ! Respire, mais pourquoi tu ris ? Ah et puis non, je ne veux pas le savoir, tu dois rire de moi pas vrai ? Je déteste qu'on ris de moi, surtout quand je ne sais pas pourquoi. Finalement t'as arrêté de rire, c'est bien.

Il avais raison, il pourrait me retourner la question, mais pour l'avoir frappé, il n,avais qu'à pas me faire peur, pfff... J,allais pas lui répondre ça, voyons, je passerais bien trop pour une faible, plus faible que je ne l'étais déjà. J'articule à peine une phrase, histoire de lui répondre sans qu'il ne comprenne.

Bah...là, t'avais qu'à pas avoir la silhouette de Jason ça ne serais jamais arrivé...

Il part, pas très loin, mais il s'éloigne. Je jette un coup d'œil à ma gauche, beurk une table, là même où il y avait l'objet dégoûtant. Je me pousse de quelques centimètres dans le sens opposé. Je préfère regarder l'autre trop grand, plus rassurant que la table ensanglantée. Oh, mais c'est qu'il revient vers moi. Pour me tendre la main, ah ben, c'est vraiment une prison de touche-à-tout ici. Je le regarde d'un air bizarre et me relève par moi même sans le toucher.

Mais tes qui au juste ?

Mais qu’est ce qu’elle marmonne ? En réponse a ma question, elle me parle de je ne sais trop quoi, elle croyait que j’étais Jason. C’est qui lui ? Un mauvais gardien, ou peut être suffisamment bon pour se laisser frapper dessus sans broncher. Ah moins que ce ne soit… Nah ! Elle ne m’a pas pris pour le personnage de ces vieux films d’horreur. Il me semble que Jason, c’est une sorte de tueur en série avec posé sur la face un casque de hockey. Je sais pas si il est baraque, enfin sûrement puisqu’elle m’a confondu avec lui.

En tout cas, elle n’est pas jeune que de physique, soit elle a rien dans le ciboulot, soit elle est très très naïve. J’opterais pour les deux à la fois. Parce que déjà, croire en l’existence d’un personnage inventé pour faire flipper les gosses, faut le faire, mais alors penser le rencontrer un jour, et surtout en échapper vivant après lui avoir balancé un métatarse humain sur la tête, et un bon coup pied sur le torse. Et pourquoi un coup de pied ? Pourquoi chercher à nuire envers quelque chose que l’on craint ? C’est comme écraser la patte d’un grizzli, une fois que tu l’as fait tu te barres !

Elle repousse ma main, et se relève d’elle-même. Mais c’est qui cette parano ? Et je la vois, peiner à se relever, s’accrochant aux pierres apparentes du mur gelé. Pourquoi refuser, l’aide et la chaleur humain, pour accepter celle d’un mur froid et sûrement parsemé de sang. Cette fille, oui car en fait même en utilisant le pronom de jeune femme, elle paraîtrait trop âgée. Donc cette fille, est vraiment étrange, peut être qu’elle aime se ressourcer dans de pareils locaux. Peut être est elle comme tout ces gens atteints mentalement. Peut être même devrais-je avoir pitié d’elle.

Ah ! Elle tient à me faire parvenir un message… qui suis-je ? Ah ! Ah ! Hum… Je me demande si je dois lui répondre comme à ces enfants en bas âge, utilisant des termes simple et court, sans même chercher à faire des phrases concrètes. Nah, je ne m’abaisserai jamais à ce niveau, même pour une [stroke]femme[/stroke] fille. Je recule donc de quelques pas, histoire de la mettre en confiance, de la rassurer. Et lui répond d’un ton doux, à la limite du mielleux :

- On m’appelle Ellos, puis je savoir qui tu es, et ce pourquoi tu me craint a présent ?

J’espère qu’elle comprendra ma phrase, et la tournure que je lui ai données.

Mes yeux ne veulent ce détacher de lui. Il est bizarre celui-là ou es-ce seulement moi qui divague trop et qu'en faite lui il est normal. Non, s'il est ici, il ne l'est pas, personne ici même les gardiens ne sont pas normal. Lui, avec son bandeau sur son œil, il doit être quelqu'un de plutôt violent. Moi-même je le suis et j'en ai eu les conséquence, personne n'y échappe.

Et de la façon qu'il me regarde avec son unique œil, il dois certainement me croire folle, il a raison, seulement une semaine ici suffise pour que je le sois. Je dois être devenue une sorte de schizophrènes et même à la limite une pica, j'ai peur à rien et tout s'embrouille dans ma tête, je comprends de mieux en mieux pourquoi de tas de gens crèvent ici.

Je me sens dévisagé à fond. Il me regarde comme si j'étais une gamine. J'en ai peut être l'apparence faciale, mais pour la grandeur et les formes, disons que ça change. J'en ai marre qu'on me prenne pour une gamine et me ramener ici n'arrange rien car maintenant j'agis comme tel.

La j'en suis sûre, et profondément vexée, tu me prend réellement pour un bébé. Ça m'enrage, énormément, si ça ne serait pas de ta grandeur, non finalement si ça ne tenait qu'à moi je t'aurais déjà balancer un autre coup. Sur le ton de la moquerie habituelle et un regard légèrement noir je lui réponds :

Eh ben, Ellos c'est ça...

Même s'il l'a deviné, j'allais pas dire que je le craignais, mais je ne le craint plus vraiment, maintenant que je sais que c'est pas Jason. J'ai été bête de penser ça, quoi qu'ici je serais bien placé pour le croiser. Ah et puis, je lui répondrai, sans le regard noir seulement mon normal le normal qui s'ajuste si bien avec ma voix.

Je t'ai dis que je t'avais pris pour quelqu'un d'autre, je ne te crains pas, mais à ce que je vois, mon coup semble t'avoir fait mal. Tu ne survivras pas longtemps ici si tu ne t'attends pas à ce genre de chose, mais ne t'en fais pas, tu t'y habitueras et comme nous tous déjà ici depuis un moment tu craqueras et te suicideras, nous allons tous finirent pareil !

Moui bon, j'ai un peu laissé partir le cours de ma pensé, mais ce que je disais avait bien un sens et était vrai. Lui était jeune, tout comme moi, je ne me vois pas vivre ici encore 50 ans et compte bien finir mais jours plutôt alors pourquoi lui ça serait différent ? Le "survivras" aussi était important, tout le monde était tellement violent, j'en suis pas la seule à frapper les gens comme ça, j'en suis sûre.

Elle semble avoir compris ma phrase, en revanche, au lieu de la rassurer, cela semble au contraire, l’avoir énervé. Apparemment je me suis encore trompé à son sujet. Elle ne semblait pas être une dégénérée mentale. Elle était tout simplement normale, du moins dans sa tête. Peut être était-ce tout simplement cette prison. Avec son atmosphère tendu, froide, qui, où que tu sois, t’inspire l’effroi, et te fait perdre la tête. Te laissant imaginer les pire scénarios, et Jason ne fait apparemment pas exception a cette règle.

Puis, sur un ton étrangement calme, mais agrémenter d’un regard noir, celle-ci, après m’avoir assuré qu’elle ne me craignait pas, m’avertit que dans cette prison il est dur de survivre, si on ne s’attendait pas ce genre de surprise. Elle me dit s’y être habituer, mais que comme tous, je finirait par craquer, voir a me suicider.
Waw ! Tout ça a la fois ! Et ben ! En tout cas je ne pense pas me trompé, si je dis qu’elle est fataliste, voir pessimiste. Je lève la tête pour y réfléchir. Que ferais-je à long terme dans cette prison ? Hum… Je pense que tant qu’il y aura des femmes dans cette prison, je ne risque pas de me suicider. Non sûrement pas… Dans le cas contraire, il est vrai que j’aurais vite l’occasion d’aller taxer l’arme d’un gardien.

Je rebaisse la tête et décide de poser mon regard sur le physique de celle qui se tenait devant moi, profitant du fait que mes yeux se soient habitués à la lumière et que celle-ci soit debout. Je parcoure donc son corps du regard. Elle a les jambes fines, bien que l’on puisse voir qu’elles ont été entraînées au combat. Ces cheveux qu’elle a d’un noir intense, sont lâchés et lui arrivent jusqu’au milieu du dos a peu près. Je m’intéresse ensuite a ces formes, qu’elle a étrangement plaisante pour l’âge que laisse paraître son visage. Je pense que je peux en fait la mentionner sous le pronom de jeune femme en fait. Mais il me vient une étrange question : Si je venais par hasard a coucher avec cette jeune femme, ne serais ce pas mentalement comme de la pédophilie… Bref Ellos sort cette idée de ta tête, et oubli tout projet avec cette femme.

Je la regarde dans les yeux. Sur mon visage doit paraître un sentiment étrange. Comme si j’éprouvais du dégoût envers moi-même. Puis je lui énonce d’une voix anormalement calme :

- Hum… Tu as sûrement raison. Il est possible que moi aussi je te prenne pour quelque chose que tu n’es pas.

Je me sens bizarre, comme si un souvenir qui ne m’appartenait pas avait fait surface en moi. Je me dirige alors lentement vers la porte d’un pas lourd. Je me retourne, elle me regarde toujours, je lui adresse un bref sourire. Puis, je continue calmement ma marche vers cette porte…

J'aurais peut être dû surveiller mes paroles. Vilain défaut de toujours dire ce qui me passe par la tête, ou passer un commentaire une fois de temps en temps, mauvaise habitude qui pourrait m'attirer des ennuis ici, surtout avec le ton moqueur dont je suis munies. En plus d'être bagarreuse, je me retrouve dans de beaux draps en claquant des doigts, mais lui il semble plus sympa et ne m'a pas tapé. Je suis une sorte d'aimant positif, j'attire tout ce qui est négatif, lui doit être positif aussi alors... Maudit qu'elle était pas bonne celle-là, mais bon, pas grave, ça me met plus à l'aise dans cet endroit morbide.

C'est normal, ça arrive souvent, assise j'ai l'air d'une jeune gamine de dix ans même moins, mais une fois debout, j'attire les regards avec ma grandeur anormale. Mais même avec cette taille on me prend juste pour une enfant avec une soudaine poussée de croissance.

On dirait qu'il semble changer subitement d'expression. Tantôt je crois bien qu'il me prenait pour une folle, maintenant il dois avec compris que je ne l'était pas tant que ça. Mais que lui me prenne pour une folle, ça ne change rien je le suis de nature, c'est inné.

Il commence à partir, en ce dirigea vers la porte, enfin je crois, même derrière la porte il ne fait pas plus claire. Il prend même le temps de ce retourner, un certain malaise s'installe en moi. Je ressens de profond frisson revenir, restée seule une fois de plus ici, pas question.
Je le rejoins d'un pas rapide, pas question de restée seule ici.

Ne me laisse pas toute seule ! Aouch...Tabarna...

Aaaaah ! Maudite colonne ! Je l'avais pas vue, il y avais une colonne devants moi et je viens de foncer dedans. Tête première ça fait mal, ah mais je vais avoir une prune sur le front, une bosse j'ai vraiment pas de chance. Je me frotte la tête un peu et rejoins Ellos.

T'as rien vu !

[milles excuse pour cette réponse très très très très très très très en retard, j'ai eu quelques absence et... quelques flemmes je m'en excuse ...]


Quel est ce sentiment qui s’est soudain installé en moi ? Pourquoi est ce que d’un coup, je me sens comme coupable ? Tant de question auxquelles je n’ai nulle réponse, et sans doute n’en aurais je jamais. Peut être est-ce l’effet de la prison sur moi, mais ça m’étonnerais, étant donné que je viens a peine d’y entrer. M’enfin, sait-on jamais…
C’est donc tête baissée et le cœur lourd que je me dirige vers cette maudite porte, faisant attention à ne pas marcher dans les flaques de sang séchées étalées sur le sol carrelé de cette chambre de torture. Cette porte qui semble d’ailleurs très proche, mais si éloignée à la fois, un peu comme certains rêve…

J’entends alors derrière moi, la jeune femme au visage enfantin me demander de ne pas la laisser seule. Elle qui il y a peine quelques minutes, ne m’adressait la parole que sur un ton a la limite du moqueur, avait employé là, un ton non pas doux, mais simplement… Simplement neutre. Je ne sais pas comment réagir, dois-je me retourner, retourner auprès d’elle. Et pourquoi faire ? Nah. Je décide de continué, entêté à avancer, sans m’arrêter.
Je l’entends alors courir derrière moi, puis gémir. Je comprends qu’elle a heurté le mur, et dans un acte réflexe, je me retourne. Nah ! Il ne fallait pas que je me retourne ! Qu’est ce que je fais ? Je vais voir ce qu’elle a ? De toute façon je suis obligé, ne serai ce que par principe. Je ne peux pas laisser une dame blessée seule…

Je me rapproche alors d’elle, D’un pas plus rapide que celui avec lequel j’allais il y a quelques seconde quitter la pièce. Elle ne s’est cognée que le front, sur lequel apparaît une petite égratignure. Elle s’en remettra, je le sais mais, je ne peux pas me retenir de lancer cette phrase bateau, mais pleine d’attention :

- Ca va ? Tu ne t’es pas trop fait mal ?

Puis, est-ce par instinct, par habitude, ou autre, mais, je me penche alors en avant et dépose un baiser sur sa blessure. Ceci fait, j’énonce d’une voix calme et enjouée :

- Le bisou magique !

Depuis toujours je fais ça, avec toutes les femmes, et il est marrant de voir la réaction de chacune. Puis, je me retourne a nouveau. Je sais qu’après ce que je viens de faire, je ne peux pas la laisser seule. Enfin… je ne dois pas la laisser seule, ce serait contre mes habitudes, et mes principes. Je lui lance :

- Si tu ne veux pas être seule, viens avec moi.

Même quelques instants après avoir foncée dans ce mur, j'ai encore mal. Il est quand même normal que j'aille mal, mais une douleur aussi longue, c'est vraiment seulement ene prison que je peux ressentir ça, à l'habitude, j'aurais rie un bon coup après, mais cet endroit, même n'importe ou ailleur, je n'aurais pas pu rire de ça.

Je frotte mon front pour essayer de faire partir la douleur, et d'un coup, je monte ma main pour faire revenir mes cheveux en arrière, il serait peut être temps que je me traine un élastique.
Je suis tout de même étonnée qu'il me demande si je vais bien, lui qui s'en allait, comme ça et en me laissant seule ici. Je serais sûrement prise à de nombreuse hallucinations d'horreur si je resterais ici. Et si la prochaine personne à venir ici était un gardien, j'aurais de gros ennuis à croire qu'un autre type de film d'horreur entrerait ici. Hochais affirmativement la tête en guise de réponse, sur le coup, je croyais que mon cœur allait me lâcher. Qu'es-ce qu'il me faisait la ?

Je me sens touchée, c'est pas possible, il dépose un baisé sur mon front ? Je viens tout juste de lui envoyer mon pied dans le torse ! Il est vraiment bizarre. C'est seulement étrange, que cet unique geste me fasse cet effet, si il m'aurait, exemple, pris la main, j'aurais pris son poignet pour l'envoyer loin de moi, mais là, le seul réflexe qui me vint à l'esprit lorsque mon front fut libéré, c'était de remettre ma main dessus avec un regard perdu dans un des trait de la pièce.

Je resta comme ça de bonnes grosses secondes avant qu'il enchaîne avec une autre phrase. Je sortie de la lune et le regarda vers son unique œil en hochant de nouveau la tête. Pas question que je revienne ici une fois de plus ou que j'y reste.

Je mis brusquement ma main sur la porte et la glissa jusqu'à l'ouverture et l'ouvris. Je passa première et monta les marches jusqu'à la dernière pour y retrouver déjà plus de lumière qu'en bas. J'attendis là, ne haut que Ellos monte. J'aurais pu partir comme ça, mais je me serais encore retrouver seule ou dans un endroit dément à délirée comme une folle.

Lorsqu'il fut en haut, je lui redit sur le même ton agaçant, qui m'énervait moi-même :

C'était pas voulu que je te frappe, en faite un peu, mais cet endroit me rend complètement folle...

Même sur mon ton de moquerie, c'était vrai. Lui il le prendrait surement d'une autre façon, du genre que je me moquait de lui et me foutait complètement de sa gueule et que je l'avais frappé pour m'amuser, oui c'était amusant frappé quelqu'un ou quelque chose, mais pas ici...

[[ Non non pas trop grave, je t'en veux pas. ]]