Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| Surprises... [PV Jéopardy] | |
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Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Surprises... [PV Jéopardy] Mar 5 Fév - 6:33 | |
| Fin de ma journée, direction ma chambre. Douche rapide, rasage, démêlage des tifs… Trouver des fringues. Jean un peu moulant, chemise du même genre… Non ! Pyth, arrête de fuir. Uniforme de gardien. Il est temps qu'il sache. Je ne lui ai pas dit mon nom parce que je suis suffisamment connu pour qu'il ait déjà entendu parler de moi, même s'il vient juste d'arriver… Et s'il tentait de me tuer ? Il n'y arriverait pas, certes, je l'enverrai au trou, évidemment, mais… Ca me blesserai, je pense. Il a dit qu'il me faisait confiance. Je ne veux plus être repoussé… Tu vois, Stephen, ça me manque, finalement quelqu'un qui veut de moi qui que je sois… Il n'y a que toi, qui m'accepte intégralement avec les lacunes et mes tares… Ca me manque. Tu me manques, Steph…
Une idée idiote émerge dans mon esprit : et si Stephen venait passer quelques jours ici… N'importe quoi, Pyth ! Allez, occupe toi de te faire beau pour ton super plan cul… Jéopardy McKlean… Non, franchement, c'est laid comme nom. Mais à tous les coups, ce n'est pas son vrai prénom. Faudra que je lui fasse cracher le morceau, parce qu'il est hors que question que je dise ce nom là en jouissant… Eurk. Je ris tout seul dans ma piaule. Allez… Pantalon bleu impeccable, chemise blanche. Les clés, la matraque, la veste, le badge… Et la casquette. C'est une histoire de mise en scène tout ça. Petit bidouillage avec les tif et hop tout est caché sous le couvre-chef. A peine quelques mèches rousses qui dépassent, mais pas assez pour qu'il me reconnaisse. La visière vers l'avant, on ne voit pas trop mon visage.
Direction la bibliothèque.
J'entre, observe les lieux. L'extinction des feux est dans trois minutes, il n'y a donc plus personne dans les autres pièces de la prison. J'éteins les lumières et vais m'installer à une chaise. Pieds sur la table, bras croisés, tête baissée, comme si je dormais. Quand il va rentrer et remarquer un maton, que va-t-il penser ? Va-t-il croire que c'est un piège ? Que son plan cul c'est foutu de lui ? Va-t-il deviner que c'est moi ? Va-t-il partir avant même de vérifier si je suis là ou pas… Pourquoi faut-il que je le teste comme ça ? Je ne peux pas juste lui dire "Je suis gardien" ? Je ferme les yeux, immobile. Il n'y a plus qu'à attendre.
Serais-tu un lâche, Pythagoras ?
[HJ : bon, c'est hypra court, mais c'est l'ouverture… Après ça devrait aller mieux ^^] | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Jeu 7 Fév - 15:31 | |
| J’ai failli ne pas me réveiller – je fais partie de ceux qui ont l’incroyable faculté de dormir quand ils savent qu’ils en besoin, et pas forcément l’envie. Sauf que j’étais tellement bien à dormir comme un con que j’ai failli pas me réveiller et me laisser enfermer pour la nuit dans ma cellule – avec la louchée de psychopathes qu’on m’a collé. Ouais, normalement c’est l’endroit où je suis censé passer la nuit, moi Jeopardy, dangereux criminel… Oui mais voilà, le dangereux criminel a un rendez-vous. Et j’ai réussi à me tailler avant que l’anorexique albinos qui me sert de codétenu entre dans la cellule, en laissant dans le pieu un tas de machins mous qui reproduisent à peu près la forme de mon corps. On peut espérer que l’anorexique albinos n’essaie pas d’y regarder de plus près – ni les deux autres folles dangereuses qui finissent de remplir cette glorieuse cellule de tarés moi mis à part évidemment – et tout ira bien dans le meilleur des mondes. Putain, c’est par où l’église déjà ? … En fait je crois que j’y suis jamais allé, alors on va faire comme tous les petits nouveaux-ploucs et regarder les panneaux… Tu parles d’un évadé nocturne. Je me glisse dans les couloirs, évitant à tout prix les rondes des matons, et faut croire que Dieu m’aide, parce que j’entre dans Sa maison sans avoir croisé la route de personne. Sacré moi, je suis un vrai James Bond, quand je veux ! Hum, émettons des doutes sur le fait que James Bond se fasse sauter dans la bibliothèque d’une prison par un grand type aux cheveux rouges. Bref, le truc sympa avec une église, c’est qu’il y a plein de recoins sombres où se cacher quand on est un affreux détenu qui ne passe pas la nuit dans sa cellule. Et je me suis habilement planqué à un endroit pas trop inconfortable, surveillant l’environnement auditif d’une oreille distraite – les gardiens ne font pas gaffe en se déplaçant, et le béton est super bruyant. D’où qu’ils viennent, je les entendrais arriver… En fait, plus précisément, je suis confortablement installé sur un banc de prière – j’sais plus si ça a un nom particulier ou pas ce machin-là – et j’ai posé mes affreux pieds d’hérétique sur le dossier du banc juste devant. Position parfaite pour l’attente, y’a plus qu’à mon petit Jeo. Bon par contre, l’heure du rendez-vous, ce sera à l’approximation, parce que j’ai comme qui dirait pas de montre. Je sais que l’extinction des feux a eu lieu y’a peu de temps – peut-être cinq minutes – mais j’vais quand même pas compter les secondes histoire d’être à l’heure… Bon je vais attendre tout simplement attendre un long moment, et ça ira parfaitement – tant pis pour TRER si j’arrive en retard. Au fait, je sais toujours pas son nom à cet enfoiré-là. TRER c’est sympa – faudra que je lui dise tiens, je suis sûr que ça va lui plaire, mais… Allez ce soir, soyons fous, c’est fiesta, je lui demande son nom ! Je croise mes mains derrière ma tête, pas impressionné par l’obscurité de l’église ou quoi que ce soit d’autre. J’ai jamais cru en rien, je suis un foutu incrédule, et j’aime autant ça.
Le temps file avec mes pensées, et quand j’estime assez subjectivement que ça doit bien faire une demi-heure que j’attends dans la pénombre de la maison de Dieu – hahaha – je me lève, met un bout de nez prudent dehors, et remonte les couloirs d’un pas silencieux, prêt pour la crise cardiaque de ma vie. Pourtant j’en ai fait des trucs stressants, du temps où je trafiquais, mais… Ça fait toujours le même effet désagréable, le cœur qui cogne fort dans la poitrine et tout le tralala. La bibliothèque par contre, je sais où elle est, et j’arrive rapidement devant la porte, reprenant un semblant de souffle et de calme devant. Je veux pas non plus paraître impressionnable devant l’autre tâche – non je l’appelle l’autre tâche, mais en fait je l’aime bien… Euh, réflexion faite, je veux pas savoir si je l’aime bien ou pas, on pense à autre chose. J’ouvre la porte doucement, glissant un coup d’œil circonspect par l’entrebâillement. Et je me plaque dos au mur, avec le cœur qui s’emballe comme j’aurais jamais cru qu’il puisse seulement le faire. Oh putain, oh putain. Il m’a donné rendez-vous dans une salle qu’un putain de gardien a élu comme espace sieste. Oh putaiiiiiiiin. Non mais je vais devenir cardiaque avec ces conneries moi ! Bordel de merde, le coup de flip que je viens de me choper ! Je pose une main sur ma poitrine, essayant vainement de comprimer mes battements de cœur affolés. Une fois que je suis un peu calmé, je risque un nouveau coup d’œil par la porte – si le maton a bougé et a collé son œil à l’entrebâillement comme dans les pires films d’horreur, je hurle. Sauvé, il a pas bougé et semble dormir tranquillement. Pas repéré. Ouf. Quel James Bond, ce Jeo… Je retiens ma respiration par pur réflexe, fouillant du regard les ténèbres qui entourent ce vilain gardien qui contrecarre mes plans. Il est là, TRER ou quoi ? … Je regarde un instant le gardien, puis décide d’entrer. Non ok, je l’ai observé dix bonnes minutes, le regardant fixement. Pendant tout ce temps j’ai pesé le pour et le contre – eh ouais, j’ai des capacités de réflexion, aussi, trop fort Jeopardy. C’pas la réflexion qui finit par l’emporter – comme quoi je gâche vraiment pas mal de temps si on me laisse faire. Est-ce que ce TRER savait qu’il y aurait un gardien dans la bibliothèque cette nuit ? Est-ce que ce gardien est là sur délation de TRER ? Je fais quoi, maintenant ? J’peux pas retourner dans ma cellule comme si de rien n’était – les cellules sont fermées depuis bientôt une heure, à une vache près… Merde, je suis coincé là. Saleté de TRER. Hey mais minute… Il est pas comme qui dirait vachement grand, ce gardien-là ? On dirait bien qu’il fait quelque chose genre deux mètres. Comment ça comment j’ai pu le voir ? Vous avez déjà vu les jambes de quelqu’un qui fait deux mètres ? Non ? Bah vous auriez vu, vous sauriez comment j’ai fait. TRER gardien, en fait, ça explique beaucoup de choses… C’est logique, et je m’étais même pas posé la question, tiens. Evidemment, ça donne une toute autre dimension au jeu – il est définitivement le dominant dans le truc mais… Je lui en parlerai plus tard, pour l’instant, s’assurer que c’est bien lui serait déjà pas mal. Bon. Allez Jeo, vu ta situation, autant jouer l’atout comme disent les joueurs de cartes… Je glisse ma silhouette mince dans la bibliothèque, grimaçant un léger sourire nerveux.
« Je t’ai reconnu, j’te signale. »
Pour être absolument certain de ce que j’avance, il aurait fallu que je distingue la couleur de ses cheveux – mais ma myopie m’en empêche. Dis-moi que c’est bien toi. S’il te plaît. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Dim 10 Fév - 14:54 | |
| Je ne sais pas depuis combien de temps j'attends. Mais en tous cas, j'ai eu le temps d'imaginer 15 000 fois son arrivée quand la porte s'entrebâille doucement. Je ferme les yeux… Comme s'il pouvait les voir. Je le sens plus que je ne l'entends sursauter. Il n'est pas entré. Va-t-il partir ? J'ouvre un œil. Il a passé la tête par la porte et me regarde. Me fixe. Je referme mes paupières. Va-t-il me reconnaître ? Va-t-il s'enfuire ? Va-t-il essayer d'entrer ? De m'attaquer ? Pourquoi je me pose autant de question ? J'envisage de parler mais je me retiens. Il entre. Sa voix s'élève dans la pièce. Il n'a pas l'air aussi sûr de lui qu'il le prétend, mais j'aime bien ce culot. Je ne peux retenir un sourire. Je garde les yeux clos. Il est resté. Il est entré en pensant qu'il avait bien à faire à moi. Il n'a pas fuit devant le gardien. Et il joue déjà à nouveau. Oui, mon sourire est à la fois soulagé et amusé. Ma voix, froide mais étrangement douce, s'élève alors dans la salle.
"Jéopardy McKlean. Détenu numéro 697 615. Connais-tu la peine réservée à ceux qui violent le couvre feu ?"
Je détache ma matraque et la pose sur la table alors que mes pieds, eux, la quitte pour rejoindre le sol. Je me lève et le regarde, un sourire ornant toujours mes lèvres. Les cheveux sont encore cachés sous la casquette. Ils ne tombent pas sur mes épaules ni dans mon cou… Je marche vers lui. Il fait trop sombre pour qu'il discerne complètement mon visage. A-t-il encore un doute sur mon identité ? Même un léger doute ? Non… Peut être… Je ne sais pas.
Je passe près de lui sans m'arrêter et ferme la porte. Un tour de clé, deux. Je laisse la clé dans la serrure. Nul ne peut entrer. J'ôte alors ma casquette. Mes cheveux tombent en une cascade flamboyante (malgré l'obscurité) sur mes épaules. La casquette fini sur la clé, cachant le trou de la serrure. Je me tourne vers lui et le regarde. Mon sourire s'attendrit. Je ne quitte pas ses yeux. Ma main s'avance doucement, passe sur sa joue, sa tempe, ses cheveux, va jusqu'à sa nuque avant de remonter sous son menton pour relever un peu son visage. Je me penche et l'embrasse. Ce n'est pas un baiser fougueux. Non, juste mes lèvres contre les siennes. Je me redresse.
"Je suis content que tu sois venu… et que tu sois resté."
Murmure.
Je dois me ressaisir. Je me détourne et reviens vers la table. J'ôte ma veste trop lourde et la pend sur le dossier de la chaise. Va-t-il me demander des explications ? Me reprocher de lui avoir caché ce "détail" qui n'en est pas un ?
"Tu as bien dormi ?"
Ton faussement détaché. Pourquoi je suis là ? Pour le sauter. C'est tout ? J'ai juste envie d'une bonne baise. Je le couche sur le canapé et je l'encule. Après je le raccompagne dans sa cellule. Il est mon jouet… Non… Il n'est pas soumis. Il se débat tout le temps. Je n'aime pas sa manière de me résister. Je veux qu'il vienne vers moi de lui même, qu'il me demande de lui donner ce plaisir que je veux lui donner… Je veux qu'il soit un amant. Un vrai… Mais je suis un gardien et lui un prisonnier. Le jeu sera toujours biaisé… Et maintenant il le sait. Je lui fais face. M'appuie sur la table. Le regarde longuement.
Il est là. Face à moi. Je veux le toucher. Je veux l'embrasser. Je veux me meler à lui… J'ai envie de lui… Et j'ai envie qu'il en ait envie… Le temps se fige…
Et maintenant ? | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Ven 15 Fév - 17:22 | |
| J’ai un petit moment d’hésitation alors que je fais face à ce gardien en me demandant si mon intuition m’aurait pas trompé, et si je ne viens pas de faire une lourde erreur en découvrant ma présence… Mais quand la voix s’élève, je n’ai plus aucun doute. Sans vouloir avoir l’air vantard, j’ai une très bonne mémoire auditive ; et cette voix-là, c’est celle de TRER, sans aucune hésitation. J’incline la tête sur le côté, mordillant ma lèvre inférieure – ce soir, je porte deux piercings, celui du milieu et un à gauche, deux anneaux noirs – en prenant un petit air contrarié. Je peux pas m’empêcher de jouer avec lui, de le défier même en sachant que je vais perdre, que c’est un gardien, et que j’ai pas les moyens de mes prétentions… J’sais pas, c’est un instinct face à lui. Même si ce soir…
« En fait, c’est McLean, mon nom, et mon chiffre c’est 697 615. Mais de toute façon, c’est pas mon vrai nom, et je ne réponds pas aux chiffres, c’est pas dans ma religion. »
Évidemment que rien qu’en me voyant c’est évident que je suis athée jusqu’aux bouts des ongles, et jusqu’à la moelle épinière. Je suis un foutu non croyant, c’est marqué sur ma gueule mieux que si je portais un panneau. Je le regarde bouger, s’approcher de moi et nous enfermer dans la bibliothèque. J’ai plus besoin de confirmer désespérément son identité, alors je regarde ailleurs, des fois qu’il y ait des collègues à lui embusqués dans l’ombre. Rien. Il n’y a que lui… Mon sentiment par rapport à sa position de gardien ? Je suis neutre. Je vois pas ce que ça peut changer. Je crois que l’avis que j’ai sur lui a déjà dérapé de la fonction à l’homme… Bon ou mauvais signe, on verra ça plus tard. J’aurais aimé avoir mal aux épaules pour les étirer, histoire d’avoir quelque chose à faire, mais malheureusement, je suis très réveillé et très en forme. Je me tourne vers lui, et sourit en voyant la cascade de cheveux rouges sur ses épaules, alors qu’il pend sa casquette de gardien à la clé, histoire qu’aucun indiscret ne puisse voir ce qu’il se passe dans cette bibliothèque… Et enfin, il s’approche de moi – et c’est quand il le fait que je me rends compte que je n’attendais que ça. Je ferme à demi les yeux quand il me caresse le visage, un frisson remontant le long de la colonne vertébrale, et répond à son baiser doucement, faisant un sourire à l’expression floue après. J’ai la tête comme dans du coton, et il m’a juste embrassé à peine quelques secondes, ça promet. Et il se détache de moi, et même si je n’y connais rien et que je suis un mec pas subtil, j’ai comme l’impression que ça ressemble beaucoup à une fuite. Je m’appuie sur la table aussi, du côté opposé au sien, le regardant enlever sa veste avec une expression un peu blasée, assez neutre. Il faut que je me calme… J’aime pas avoir les nerfs à fleur de peau – c’est pas mon style. Pas habituellement.
« J’ai trop dormi, en fait. Mais là, ça va. »
Je lève un bras, passe la main dans mes cheveux, paresseusement. Je sais qu’il me dévisage, alors je détourne soigneusement le regard, observant les lieux que j’ai déjà largement détaillé avant. Je m’applique à prendre une posture détachée, l’air de ne pas y toucher, une attitude calme et détendue. Cool Jeo, cool. Je m’assoie sur la table, jambes un peu écartées, et jette enfin un regard sur TRER. Allez, ce soir soyons fous… J’sais pas pourquoi je murmure.
« C’est quoi ton nom ? »
Pourquoi je ne dis rien sur le fait qu’il soit gardien ? Y’a rien à dire. Ça change rien. Ça me fait pas peur. J’ai la main appuyée derrière moi pour soutenir mon torse, la tête légèrement penchée de côté pour bien le voir, et un léger sourire aux lèvres, à l’expression énigmatique. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Dim 17 Fév - 16:37 | |
| Il est là, il me tente… Il joue… Je ne veux pas jouer. Je m'avance vers lui et me glisse sans hésitation entre ses jambes, laissant une main sur une cuisse alors que l'autre va s'appuyer sur la table derrière lui. Mes lèvres frôlent les siennes. Mon souffle se mêle au sien. Et c'est une voix qui trahit un désir qui me surprend qui s'adresse à lui.
"Ah ouais… C'est pas ton vrai nom ? C'est pas plus mal, je trouvais pas ça excitant du tout, comme nom…"
Mes lèvres se soudent aux siennes avec passion. J'ai envie de toi ! Tu t'en rends compte ? Tu le sens ? La main sur sa cuisse glisse dans son dos, dans le creux de ses reins, et l'attire à moi. Embrasse moi… Nos lèvres se séparent. J'ai le souffle court… C'est tellement étrange… C'est comme si c'était ma première fois, sauf que ma première fois… Je chasse cette idée de mes pensées et lui offre un sourire joueur.
"Alors, c'est quoi ton vrai nom, Joe ?"
"Joe"… C'est mieux que Jojo… Il va pas se vexer, j'espère… Je n'en ai pas envie. Mon corps me brûle littéralement, là. J'ouvre son haut sans vraiment réfléchir à ce que je fais alors que mes lèvres glissent dans son cou pour le couvrir de baisers. Ma langue passe, provocante, sur cet énorme bleu. Je crois qu'il aime ça… Je ne suis pas d'un naturel doux… Et même s'il se plait que je le blesse, même si ça me dérange de le blesser autant… je crois qu'il aime ça…
"Moi, c'est Pythagoras de la Flaam… Mais Pyth ça sera amplement suffisant…"
Son souffle sur sa peau… Je le fais s'étendre sur la table et me penche au dessus de lui alors que ma main glisse maintenant sur sa peau nue. Je continue à explorer son cou puis migre sur son épaule, sa clavicule…
"Je ne voulais pas te le dire avant… Mon nom est connu de presque tous les prisonniers… Tu as bien vu leur réaction à mon approche ce midi… Je ne voulais pas que tu saches… C'est idiot, hein… Comme si, dans cette prison, je pouvais te cacher que j'étais un gardien…"
Qu'est-ce que je raconte, moi ? Ses pieds pendent de la table. Je glisse ma main sur son pantalon, sur son entre-jambe… je détache le bouton… Oh non, ne vous méprenez pas, je ne vas pas le sucer, il en est hors de question… Mais j'ai envie de le désaper, de le voir nu. De le voir mien… Je me redresse un peu et viens poser mes lèvres sur les siennes. Ca a du bon d'être grand… J'ouvre son pantalon et glisse ma main dedans, caresse doucement le trésor qui s'y trouve… J'ai envie de lui… et je suis dans le même état que lui, apparemment… Je joue avec l'anneau au milieu de sa lèvre, tire un peu dessus et l'embrasse de nouveau avec passion.
"Je n'ai pas envie de jouer, je soir… j'ai juste envie de toi… Rien d'autre…"
Ma voix n'est qu'un souffle. Son pantalon tombe à terre, rapidement rejoint par son boxer… Ma main erre sans but sur son corps. L'autre me retient toujours pour que je ne m'effondre pas sur lui. Mon souffle est court, toujours… Je détache la boucle de ma ceinture… Merde, s'il ne m'arrête pas je ne vais même pas prendre le temps des préliminaires, je vais mettre ma queue à l'air et l'enculer là, comme ça… Et le fait qu'il soit couché sur une table et pas debout contre un poteau ne rendra pas ça forcément plus agréable… Arrête moi avant que mes pulsions me poussent à te faire du mal… J'ai ouvert mon pantalon, la pression est moins forte… Donnes moi du plaisir, Jéopardy ou quelque soit ton nom… Je mordille la peau de son torse, mais rien de bien inquiétant, ça ne laissera pas de marque, c'est juste… que j'ai une terrible envie de le faire mien… Je remonte vers son cou, son visage, ses lèvres…
"Allons sur le canapé…"
Mais je me contente de l'embrasser avec passion alors que mes doigts se referment sur son sexe… | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Lun 18 Fév - 14:51 | |
| Je laisse filtrer sous mes paupières demi-baissées un regard matois et entendu ; évidemment qu’il savait que Jeopardy McLean n’est pas mon vrai nom, parce que c’est marqué en gros dans mon dossier – la question a été largement soulevée lors du procès, et j’ai jamais lâché mon identité réelle d’ailleurs. Je lui souris alors qu’il se place entre mes jambes, me redresse un peu, avec toujours cet air agaçant de ne pas y toucher et d’être tout à fait extérieur à la situation.
« Ah non tu le trouves pas excitant mon pseudo ? Pourtant… Jeopardy, c’est joli… »
J’entrouvre les lèvres quand il m’embrasse, fermant les yeux. Et alors que sa main glisse dans mon dos, je passe les bras contre sa nuque pour l’approcher un peu plus de moi, et apprécier à sa juste valeur le baiser dispensé. J’ai pas besoin de me cacher que j’avais envie de ça, j’suis capable d’assumer ce genre de choses. Je relâche un peu la pression de mes bras, rouvrant très légèrement les yeux pour regarder son expression. On dirait qu’il vient de courir un cent mètres tellement il est essoufflé – le pire, c’est que c’est contagieux parce que mon propre souffle s’accélère sensiblement… Oh bordel, c’est qu’on est presque calmes là, et y’en a pas encore un qui a mis sa main dans la gueule de l’autre. On en fait, des progrès en peu de temps, c’est très bien ! J’avais pas envie de violence ce soir, pas envie qu’on se cogne, et qu’on se batte pour la dominance. C’est bon, regarde, j’te la laisse ta position de mâle alpha. Je claque de la langue, plus amusé que vexé, et ricane.
« Le diminutif de Jeopardy c’est Jeo, pas Joe. Espèce de dyslexique. »
J’étire soigneusement le cou alors qu’il ouvre ma… on va dire que c’est une chemise, ce truc immonde, crispant une main sur sa nuque. Je reste con un moment, l’ébauche de phrase que je voulais prononcer se transformant en un « ah… » appréciateur et éloquent. Il doit sûrement sentir les frissons qui courent le long de ma colonne vertébrale, du bas vers le haut, tellement ils sont violents. P’tain j’suis hypersensible moi, ce soir… J’arrive à me reprendre pour terminer mon propos.
« J’te donnerais mon prénom… ah… si t’es gentil. »
Ça peut ressembler à une bête provocation, oui, mais ce serait une stupide erreur de croire que ça n’est que ça. Je suis con, mais y’a des limites à tout, et j’ai pas envie de le provoquer alors qu’il est si calme. Le vrai message, c’est que la violence, j’aime bien, ouais, ça m’excite. Trop par contre, ça m’emmerde, et s’il se met en tête de me laisser une demi-douzaine de bleus énormes sur le corps à chaque fois qu’on baise, je vais finir par montrer les dents tout le temps, et plus avoir envie du tout de le fréquenter. Je me laisse allonger sur la table, étirant le dos, les abdos. Le contact est pas tout à fait agréable, évidemment, mais j’peux pas nier que la situation m’excite particulièrement. J’ai un léger rire en entendant son nom, et passe un bras caressant contre ses épaules, frissonnant sans discontinuer.
« Putain, j’espère bien que Pyth sera suffisant, c’est hyper long en entier ! »
Je pose ma tête contre le bois de la table, ferme les yeux en laissant ma gorge offerte, pour mieux sentir sa main qui parcourt rapidement mon torse, avant de s’intéresser directement à ma braguette, la défaisant rapidement. Mes dents mordent légèrement dans ma lèvre inférieure, alors que je laisse échapper un gémissement tout à fait incontrôlé. Nouvel effort, nouvelle reprise minime de contrôle de ma part.
« Effectivement, t’aurais pas pu me le cacher longtemps… » Je me cambre un peu en sentant sa main se frayer un chemin dans mon pantalon et mon boxer pour me caresser, déglutit avec un peu de difficulté, puis fixe sur lui un regard curieux et plus ou moins sérieux – c’est marrant, j’ai énormément de mal à me concentrer là. « Pourquoi tu voulais pas que je sache que t’es gardien ? »
Oh je suis pas si con, je vois bien quelques explications, mais j’aimerais qu’il me donne la vraie raison, juste pour savoir. Je réponds au nouveau baiser qu’il pose sur mes lèvres, sentant parfaitement qu’il vient de réussir à foutre mon pantalon par terre et que le boxer est en bonne voie de suivre le mouvement. Bordel, il fait froid quand on est dessapé dans cette bibliothèque de merde ! Je commence par me coller contre lui, réflexe pour chercher la chaleur humaine et ne plus me cailler, mais j’entends la boucle de sa ceinture qui tinte, et me contorsionne pour lui échapper, en râlant. Il a rien compris du tout, j’veux pas de ça non plus ! Y’a du mieux puisque je crois qu’il ne va pas me foutre son poing dans la gueule, mais j’envisageais un minimum de préliminaires – et je fantasme sur l’idée d’un lubrifiant, ce coup-ci, ouais parfaitement.
« Pas… Comme ça ! »
Il s’est peut-être un peu calmé, parce qu’il ne touche plus à son pantalon ou à sa queue, mordillant la peau de ma poitrine, mais j’y vois une volonté de marque de sa possession sur moi – une vague menace. Je me recule un peu puis l’oblige à se redresser alors que je m’assois sur la table, les mains sur ses épaules. J’ai l’air plus tellement à l’aise, sans doute, mèches de cheveux en bataille tombant sur des yeux un peu trop brillants, les lèvres moulées sur une expression hasardeuse et floue. Merde, pourquoi tu comprends pas ? Je lui souris, et descend de la table en le poussant encore un peu, et en me plaquant contre lui.
« Tu m’emmènes sur le canapé ? »
C’est rien qu’un souffle, contre sa peau, une demande. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Mar 19 Fév - 10:30 | |
| Il se redresse, me repousse… Que se passe-t-il ? Je ne comprends pas. J'ai envie de lui. J'ai chaud. Je suis fébrile… Il me repousse… Ne me rejette pas !! Il se colle à moi et je referme automatiquement mes bras sur lui. Il parle… ses mots… Je… je vais trop vite, il ne veut pas… c'est ça ?
"Oui…"
Ma voix est basse, douloureuse… Ne me repousse pas… J'ai envie de lui. Je l'attire dans un coin de la salle, une petite porte, la partie réservée aux gardiens. Il fait un peu plus chaud ici. Le canapé est grand et moelleux… Je me rends alors compte qu'il est nu. Il est à poil et moi je suis habillé. C'est pas normal, non ? Mais si j'étais à poil moi aussi, je ne serais pas capable de me contenir. Déjà que là… Je ferme la porte, on est tous les deux. Tous seuls. Dans un coin plus étroit, plus intime… Je me laisse tomber dans les coussins et le tourne vers moi. J'embrasse son ventre. Je le serre contre moi. L'assoie sur mes genoux. Mes lèvres se soudent aux siennes alors que mes mains errent sur son dos, descendent vers ses fesses… J'ai envie de le préparer à me recevoir… Mais peut être qu'il ne veut plus… Qu'est-ce qui me prend à douter ainsi ?
"Dis moi ce qui te ferait plaisir…"
Murmure.
Je l'étends doucement sur les coussins et entreprends de réchauffer son corps à coup de caresses et de baisers. Je m'y prends en douceur, tendrement. Il ne m'a pas déshabillé et a eu un geste de recul quand j'ai détaché ma ceinture tout à l'heure… Le veut-il vraiment ? Déjà ce midi il ne voulait pas… Ne me rejette pas ! Ne me repousse pas ! Je t'en prie… Je me sens perdu. Ca ne va pas. Ca ne va pas du tout.
Je m'arrête.
Je me sens mal. Comme si j'allais fondre en larme. Je déteste cette sensation. Je me lève, m'éloigne de lui. Il y a un petit cabinet de toilette à côté. Comme si cette pièce était fait pour s'envoyer en l'air. Il y a sûrement de la vaseline et des capotes quelque part dans un tiroir… Mais j'ai pas l'habitude d'utiliser ce genre de trucs… Je devrais, rien ne prouve que mes multiples partenaires sexuels sont clean…
Je divague.
J'ouvre le robinet et m'asperge le visage d'eau froide. Je reste là. Immobile. Observant mon visage perdu dans la glace. Que m'arrive-t-il ? Je dois me ressaisir. J'ouvre ma chemise et l'ôte. De toutes façons, elle est trempée, maintenant. C'est marrant, à chaque fois que je vois la peau de mon torse, je pense à celle de mon dos. Le tatouage. Je souris. Je dois redevenir moi même, reprendre mon assurance, le contrôle de mon corps.
Je retourne dans la pièce où je l'ai laissé. Je m'appuie sur le mur et le regarde un instant.
"Je crois qu'il va falloir que tu prennes les choses en main si tu ne veux pas que j'aille trop vite…"
Oui… C'est la seule solution. Si tu ne réagis pas, je vais faire comme j'en ai l'habitude… Me servir sans attendre la permission. Torse nu, pantalon ouvert, je m'avance vers lui et l'embrasse avec une passion et un désir non dissimulés. Et quand nos lèvres se séparent…
"Tu ne m'as toujours pas dit … Quel est le nom que je dois prononcer en te faisant l'amour ?" | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Jeu 21 Fév - 9:13 | |
| J’ai tout de suite l’impression d’avoir fait ou dit une connerie – le genre grosse connerie – parce qu’il change complètement d’attitude. Il semble perdre pied, hésiter, et quand je glisse contre lui parce que je suis descendu de la table, il me prend dans ses bras – comme si j’avais envie de me casser. Merde, je voulais pas le foutre mal, non plus… J’veux juste qu’on fasse ça le plus normalement possible, c’est trop demander ? Je suis sûr que ma voix va foutre le camp si j’essaie de prononcer un seul mot, alors je vais soigneusement me taire, et je me laisse faire quand il me prend sur ses genoux, puis me pousse sur le canapé, sur le dos. Non, je fais mieux que de me laisser faire : je rends les baisers qu’il me donne, je le mordille et lui lèche le cou, je me cambre quand il caresse mon dos – descendant millimètres par millimètres merde ça va faire rire que Mox et moi – et laisse mon souffle s’accélérer sensiblement. Je rouvre mes yeux quand il me demande ce que je veux, au final, mais ma voix est toujours aux abonnés absents, et je ne réponds que d’un bruit de gorge étranglé et doux à la fois, cachant mon nez dans son cou, les mains glissant sous sa chemise, contre son dos. Je sens des irrégularités sous mes doigts, mais ne m’y arrête pas – ce type est tellement étrange que je préfère attendre de le connaître un peu mieux avant de lui demander quoi que ce soit. Si ça se trouve c’est un sujet classé trop secret, et je vais m’en prendre une si je le mentionne… J’ai moins froid, j’apprécie plus que de raison la présence de son corps sur le mien, et je remonte les mains dans ses cheveux, cherchant un nouveau baiser – bordel on lui a déjà dit qu’il embrassait bien ?
Mais il s’arrête, il recule, et se tire, et je prends conscience de la taille de la connerie que j’ai dite avant. Fallait pas lui demander de faire autrement, il l’a mal pris. Je reste abandonné dans mon canapé – comme un con – cachant mon visage dans mes mains avec un long soupir. Je demande mon intronisation : Jeopardy, roi des cons. Ça sonne bien, non ? J’entends une porte qui s’ouvre, vaguement, mais ne bouge pas. Quelques instants plus tard, je laisse retomber mes bras sur le canapé, regardant le plafond. Bordel de merde, je pensais pas être capable de stopper cet excité aussi facilement. C’est moi qui ai du contrôle sur la bête, ou bien il débande beaucoup plus facilement que je l’aurais cru ? Aucune importance, j’en avais envie et il s’est arrêté – et c’est pas normal que ça me fasse un tel trou dans la poitrine. Pas normal du tout. Rappelle-toi de qui t’es connard : Jeopardy McLean, condamné pour meurtre, viol, braquage et trafic. Pas Princesse Lilas, toute droit sortie du pays des rêves ! C’est bon, t’as remis ta sale gueule et tes sales actions ? Ouais bah le trou dans la poitrine est toujours là… Je soupire, pose une main sur mon front. Appelez-moi Princesse Lilas, je crois que j’me suis un peu trop pris d’affection pour l’autre pauvre pomme… Un bruit me fait redresser sur un coude, et je considère TRER – non, Pyth qu’il s’appelle – qui me regarde. … Prendre les choses en main ? Parce qu’il croit que c’est seulement possible, de prendre les choses en main avec lui ? Mais c’est qu’il a de l’humour, le maton… Mes sarcasmes ne tiennent manifestement qu’intérieurement, parce que je l’accueille contre moi avec bonne volonté, répondant à son baiser, une main dans les cheveux. J’adore ses cheveux. Je lui souris, le rapproche de moi en refermant un bras contre son cou, frissonnant contre lui – à la fois de froid et de plaisir, curieux mélange.
« Judikael. »
Je le mordille dans le cou, laisse une marque de dents plus franche, et passe ma langue sur la trace laissée, la main droite qui redescend le long de sa colonne vertébrale. C’est beaucoup plus pratique sans la chemise, dis donc… Je redresse le nez, fronçant des sourcils.
« Mais tu le marques pas dans mon dossier et tu le dis à personne, hein ? »
Je sais pas pourquoi j’ai jamais eu envie que personne sache mon vrai prénom, mais c’est comme ça et je changerai pas de point de vue. Hum lui il a eu droit de savoir, mais de toute façon il est à l’origine de ma métamorphose en Princesse Lilas alors ma foi, un truc de plus ou de moins… Après les deux essais précédents, ma voix est suffisamment ferme pour répondre à sa question d’il y a un moment, maintenant, et je murmure en laissant glisser ma main droite entre nous deux, direction son entrejambe.
« Je veux que tu me fasses l’amour, justement. »
Je caresse de la paume son sexe, l’embrassant dans le cou en même temps. J’ai plus froid du tout, j’me sens très bien là. C’est ce que j’appelle prendre les choses en main – oui, y’a un mauvais jeu de mots, là. Et je précise, toujours en murmurant – j’arriverai pas à parler plus fort :
« Avec si possible du lubrifiant, ce coup-ci. Et pas de bleus à la sortie. » | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Lun 25 Fév - 17:54 | |
| Je reviens m'asseoir sur le canapé à ses côtés et l'embrasse… Ne me repousse pas… Il le love contre moi. Je me sens tellement mieux maintenant qu'il m'embrasse, qu'il me caresse… Je ferme les yeux. Il prononce un mot. Judikael… J'aime beaucoup… Il m'embrasse dans le cou, je suis certain qu'il va laisser une trace… Bah, c'est pas grave… Je profite que mes lèvres soient à côté de son oreille :
"C'est bien plus sexy… le diminutif, c'est Jude ?"
Et il me fait promettre de garder ce secret pour moi. Je souris, amusé. Je me sens mieux. Beaucoup mieux. Je ris, bien sûr que je vais le garder pour moi… Sauf que ceux qui espionneront nos ébats risquent de l'apprendre… vu que je vais le crier avec plaisir. Un si beau nom… Quoi que, quand je crie, je n'articule pas tant que ça… Mais je vais le dire à son oreille de telle manière qui va finir par l'aimer de nouveau ce nom… Sourire… Ses doigts glissent entre nos deux corps. Je me laisse aller dans le canapé, tête en arrière… Oui, je vais le faire, je vais te faire l'amour, Judikael… Gémissement. Ses doigts viennent de se refermer sur mon membre tendu. Oui, c'est exactement ce que je voulais dire par "prendre les choses en main"… Si tu ne me fais pas jouir une fois avant, je n'arriverai pas à prendre le temps de te préparer comme il faut…
Il termine sa phrase et brusquement mes yeux s'ouvrent. Je regarde le vide. Ma respiration s'est bloquée une seconde, mais ses attentions la font repartir à double vitesse. Du lubrifiant… pas de bleus… Merde… Merde… Je ferme les yeux. C'est pas le moment de culpabiliser, Pyth. Encore moins de chialer. Profite… Je glisse mes doigts dans ses cheveux et je murmure… un murmure douloureux :
"Je suis désolé…"
Ce bleu qu'il a dans le cou… Et l'autre sur la hanche… Et je l'ai prit violemment. Il a eu mal. C'est certain. Je le sais et j'ai continué… Je l'ai blessé… Normal qu'il soit plus sceptique, qu'il n'ait plus envie de… Mes doigts se crispent dans ses cheveux pour garder le contrôle et je me rends compte que là aussi ça doit être douloureux. Je le relâche brusquement…
"Désolé…"
Ses baisers… ses caresses… j'ai les yeux clos et je me cambre sur le canapé. Mon bras croise sur mon visage, cachant mes paupières fermées. Je gémis. Je lui ai fait mal et pourtant il veut encore de moi. Il ne me rejette pas comme l'a fait Moxie… Il connaît mes défauts et il ne me rejette pas… Il me dit quand ça ne lui plait pas, mais il continue à vouloir de moi… Stephen aussi m'accepte malgré tous mes défauts… Merde ! Pyth, ne pense pas à Stephen alors que tu es avec un autre. Oui, il me manque, mais Jéopardy… Judikael - sourire - ne mérite pas que je ne me concentre pas sur lui alors qu'il s'occupe de moi. Surtout qu'il s'occupe plutôt bien de moi… après ce que je lui ai fait… Une larme coule sur ma joue. Depuis quand ? Heureusement que mon bras la cache…
"Jude…"
Murmure, voix embrumée de plaisir… Encore… Ne t'arrête pas… Et il ne s'arrête pas. Mon pantalon glisse le long de mes cuisses… Il ne doit pas être seul, d'ailleurs. Mais je n'ai pas le temps d'avoir froid tellement il s'occupe bien de moi. Je l'aide à me déshabillé, empressé que je suis… Gémissement… Je n'ai aucune honte. C'est étrange. Je préfère dominer quand je ne suis pas avec Stephen. Même quand on s'occupe comme ça de moi, je ne me laisse pas autant aller… Mais… je lui fais confiance. C'est étrange, non ? Ce n'est que la deuxième fois qu'on couche ensemble… Et pourtant je me sens bien ainsi abandonné entre ses doigts. Enfin ses doigts… Vu le souffle que je sens sur mon gland, je sens que les doigts vont vite être remplacés…
Gémissement, supplique… son nom, encore… oui… s'il te plait, donne moi ce plaisir, je te jure que je saurais m'en montrer digne, même s'il faut que je retourne toute la bibliothèque pour trouver du lubrifiant… | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Mar 26 Fév - 21:57 | |
| Je garde les lèvres dans son cou, respiration accélérée, les muscles du dos délicieusement tendu, et autant plaqué contre lui que je peux. C’est bizarre, j’me suis jamais considéré comme un hétéro pur parce que j’suis un mec trop curieux pour me limiter aux gonzesses, mais j’avais jamais vu un grand intérêt aux garçons… Mais avec lui… C’est pas pareil, c’est vraiment pas pareil. J’étire un sourire lascif, l’embrassant sur l’épaule en passant.
« Le diminutif c’est ce que tu veux… Jude, ça fait joli entre tes lèvres, j’aime bien. »
Je le sens se tendre brusquement contre moi, et je réalise que je viens de dire une seconde connerie – décidément Jeo, tu les collectionnes ou quoi ? J’accentue ma caresse sur son sexe, ferme les yeux alors qu’il passe sa main dans mes cheveux, histoire de profiter du contact et de la situation. Désolé… Mais de quoi il est désolé ? Je me tais, parce que de nouveau ma voix me fait défaut – elle a jamais autant moins marché qu’aujourd’hui, cette pétasse, alors que j’aimerais bien lui expliquer que c’est pas grave… Par défaut, je l’embrasse dans le cou, y laissant traîner mon souffle quelque peu chaviré, frissonnant contre lui. Ses doigts se resserrent sur mes cheveux et je m’efface contre lui en cambrant le dos, docile et caressant. Il me relâche brusquement, et j’en profite pour venir l’embrasser doucement sur les lèvres, avant de me redresser un peu et de glisser contre lui, lascivement, faisant frotter nos peaux l’une sur l’autre. Je sais pas pour lui, mais moi je suis chauffé à blanc, là… Mes doigts précisent leurs caresses sur son sexe, et je me redresse sur les genoux avec une intention très évidente en tête, surveillant le visage de Pyth, yeux levés vers lui. Il a un bras sur les yeux, les lèvres entrouvertes et il gémit, m’appelle. J’émets un bruit de gorge peu éloquent mais tout doux en guise de réponse – salope de voix – et me penche sur lui, tirant sur ses fringues, laissant mon souffle atteindre son sexe. J’ai l’impression de ne faire que ça avec ce mec : le sucer. Mais étrangement, j’aime bien ça… Non j’veux dire, pendant une pipe, celui qui exécute se fait un peu chier, normalement… Pas avec lui. Il m’aide à virer ses vêtements, qui atterrissent bientôt en un joli fatras au sol, inutiles attributs de gardien abandonnés sur le carrelage. J’ouvre les mâchoires, prend son sexe entre mes lèvres, et passe ma langue dessus, avec application, recherchant les points sensibles que j’avais déjà trouvé ce midi. P’tain c’est vrai que c’est la deuxième fois que je le suce, aujourd’hui… Fou ça, ça va finir par être une habitude ! Finalement, tout ça ce n’est que de l’entraînement, parce que je m’enhardis à caresser et malaxer doucement ses couilles, et à prendre plus franchement son sexe en bouche. Et quand il jouit, j’avale à nouveau, sans me poser de questions superflues, et revient m’allonger contre lui en me léchant les lèvres comme un gros chat satisfait. Je pose un baiser dans son cou, me tortille un moment de façon à être bien calé contre lui avec un de ses bras sur moi, et ne bouge plus franchement, le laissant récupérer.
Vraiment c’est bizarre comme situation… J’ai toujours aimé dominer, même dans mes rapports plus qu’occasionnels avec des mecs, mais là, ça me gêne pas d’avoir deux mètres de masse musculeuse qui ne me laisse absolument pas le choix dès que je fais mine de renverser les rôles. Et si la première fois je m’étais beaucoup diverti à essayer de changer la situation, aujourd’hui je ne bronche pas. Oh qu’il ne s’attende pas à ce que je sois toujours aussi conciliant – c’est juste que je suis d’humeur câline et que j’ai pas envie de me battre… Je ne vais pas lui expliquer que j’aime aussi son côté violent, les claques qu’il n’hésite pas à m’envoyer dans la gueule et tout ça… Mais c’est une réalité et je ne m’en cache pas, je connais depuis longtemps ma légère tendance au masochisme. Je m’étire longuement contre lui, passe une main sur ses abdos, la tête appuyée sur son bras – que je lui ai fait déplier exprès pour pouvoir m’en servir d’oreiller provisoire. Il me jette un regard un peu embrumé, et je lui fais mon sourire de travers, quémandeur.
« Embrasse-moi… »
Superbe contre-attaque de Princesse Lilas. Je ferme les yeux en me maudissant en termes vraiment pas élogieux intérieurement. Bordel Jeo, RÉFLÉCHIS AVANT DE PARLER. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Mer 27 Fév - 14:41 | |
| Merde… C'est pas possible d'être aussi doué ! Non seulement il fait ça très bien mais en plus il innove. Je me laisse totalement aller à tel point que je finis par jouir… Un peu rapidement à mon goût… Mais faut dire que j'étais dans un état à peine descriptible. Il m'a quand même fait poirauter toute la journée… Hey ! Je suis pas censé me plaindre, il vient de s'occuper de moi à merveille alors que moi, jusqu'à présent, je n'ai fait que lui faire du mal…
Il vient se lover contre moi, c'est tellement doux. Je ferme les yeux. Et pendant que mon corps récupère, mon esprit, lui, agit : il cherche activement où il pourrait y avoir du lubrifiant dans cette foutue bibliothèque… Il s'agite un peu alors qu'il était si bien, lové dans mes bras, j'ouvre mes yeux. Ah oui, c'est vrai que si j'ai jouit, lui n'a toujours rien eu… Il me demande de l'embrasser et ferme presque aussitôt les yeux. On dirait qu'il est exaspéré… Mais par quoi ? Je glisse doucement mes doigts sur son visage et l'embrasse avec tendresse. Un baiser long et profond mais doux et câlin en même temps. Quand nos lèvres se séparent je murmure :
"Je suis bien embêté… Je voudrais m'occuper de toi, là, te faire perdre la tête jusqu'à ce que tu cries mon nom tellement fort que les détenus l'entendent de leur cellule… Mais si je fais ça, tu vas me détester au moment où je vais me lever pour fouiller cette piaule à la recherche de ce petit plus qui ferait ton bonheur… Mais en même temps, si je te laisse tout seul sur le canapé après ce que tu viens de m'offrir, ça ne serait pas une bonne chose non plus… Je ne sais pas quoi faire…"
Je lui souris et l'embrasse à nouveau en le serrant contre moi. Mes doigts glissent sur son corps si doux, effleurant son torse, ses abdominaux pour s'enrouler autour de son sexe tendu… D'un mouvement de bassin, je nous fait tourner. Il est maintenant étendu sur le canapé et moi au dessus de lui. Mes doigts vont et viennent sur sa verges alors que mes lèvres se perdent dans son cou. Ma langue passe sur ce bleu et je murmure :
"Tu sais, Jude, je ne te comprends pas… Tu me dis que tu ne veux pas avoir mal… Tu es plutôt du genre à râler quand quelque chose te déplait alors… pourquoi tu m'as laissé te faire ça ? Je ne comprends pas…"
Je ferme les yeux. Je me rends compte que je suis tout à fait réveillé, là… C'est pas bon. Brusquement, je m'arrête.
"Je reviens… bouges pas…"
Petit baiser sur ses lèvres.
Je me lève et m'avance vers ce qui sert de bureau. Rapidement j'ouvre tous les tiroirs et les vide sans hésiter. Rien. Rien. Rien. Que du rien et de l'inutile. Je le sens là, pas loin, mon désire augmente et je n'ose pas le regarder pour ne pas me jeter sur lui… Je suis vraiment un cas, moi… Mes recherches se font plus impatientes, plus fébriles… Il n'y a rien dans ce bureau de merde ! Je vais voir dans le cabinet de toilette, ouvre le placard… Des capotes ! C'est pas ce que je cherche, bordel. J'en prends quand même… Peut être que ça aussi il préfère… Une ombre passe sur mon visage. Je ne pense vraiment qu'à moi quand il s'agit de sexe… Je reviens vers la salle. Il y a une petite table d'appoint à côté du canapé. Je ne l'avais pas vue. J'ouvre le tiroir…
"Trouvé !"
Je me retourne vers lui et reviens m'étendre à ses côtés, je l'embrasse encore une fois avec douceur…
"Je ne t'ai pas fait trop attendre, j'espère, tu n'as pas trop froid ? Regarde ce que j'ai trouvé. Et… tu veux que j'utilise ça aussi ?"
Il y a un peu d'anxiété dans ma voix quand je lui montre les capotes… Mais je ne pense pas qu'il va s'en rendre compte… | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Mer 27 Fév - 21:58 | |
| Mes instants Princesse Lilas ne le dérangent manifestement pas, et Pythagoras tente de se couler dans le rôle du prince charmant en me roulant le patin du siècle, qui me fait remonter des décharges électriques le long de la colonne, et qui me coupe toute énergie dans les jambes. Bon ok, c’est un drôle de prince charmant, qui a une déconcertante facilité à distribuer des claques à ceux qui l’ennuient, et qui est légèrement trop … rouge pour le rôle… Mais je m’en accommoderais. Il me parle, tout bas, et je me coule contre lui dans un geste câlin, lui souriant. Il m’explique qu’il va me baiser comme on m’a jamais baisé – ça, j’veux bien le croire – qu’il a bien l’intention de trouver et de se servir de lubrifiant – ça, c’est cool – mais qu’il a un problème de timing. Ça me fait bêtement rire, et je rentre les abdos en sentant ses doigts qui les caressent, par réflexe. Mes lèvres s’entrouvrent par pur réflexe alors qu’il prend mon sexe en main, que ses lèvres viennent se promener dans mon cou, et que je glisse sous lui, me retrouvant sous sa masse. Explosion de sensation dans l’estomac, qui me force à pousser un gémissement moitié étranglé, fermant à demi les yeux et me cabrant sous lui. Raaah le bleu… Putain, c’est trop bon, j’étire le cou le plus possible pour lui laisser de la place, frissonnant par longues vagues. Je cille alors qu’il parle à nouveau, forçant mon attention vagabondante à me concentrer sur ses paroles. Bordel, il a conscience que j’ai du mal à parler, là, avec ma bouche pâteuse et les frissons qui me paralysent ?
« Je… » Une de mes mains remonte sur son épaules et s’y crispe, et je suis bien infoutu de savoir si c’est la gauche ou la droite vu l’état dans lequel il m’a mis. « Parce que… Ah ! » Je remonte une longue cuisse sur sa taille, la plaquant contre lui. Il va me rendre complètement cinglé. « J’aime bien… Parfois… »
Il me mordille dans le cou, continue de me branler, et je lâche l’affaire en retombant sur le canapé. J’arriverai pas à lui expliquer dans cet état-là, j’ai plus de voix du tout à nouveau, et il m’excite terriblement. Et puis il m’abandonne, me pose un baiser sur les lèvres en manière de consolation, et se lève pour aller chercher… le lubrifiant que j’ai demandé plus tôt sans doute. Si c’était pas aussi indispensable pour se faire correctement enculer, je me maudirais… Il m’a demandé de ne pas bouger, et je ne vais pas bouger – de toute manière, j’ai les membres comme du coton, je crois que j’y arriverais pas là… Je pousse un léger soupir, passe ma main dans mes cheveux, les repoussant en arrière, et j’ai un sourire bête en léchant la salive de Pythagoras sur mes lèvres. Je l’entends qui fouille avec fureur, fout des trucs par terre, et traverse la pièce pour entrer dans une autre. Je lui en ferais faire, des efforts… Quand il ressort, il a une boîte en main, mais c’est manifestement des capotes et pas du gel… Capotes sans gel ça sert pas à grand-chose… Il revient vers le canapé, ouvre brusquement un tiroir et a une exclamation contente. Quant à moi, y’a un truc tout doux qui se rallume dans mon ventre, parce qu’il revient contre moi, que j’ai moins froid, et que j’adore quand il m’embrasse. Je passe un bras autour de son cou, l’attire contre moi, mes jambes se calant de part et d’autres de sa taille. Je recommence à frissonner, passe une main lente et caressante dans son dos, laissant les ongles juste râper contre la peau, et lui sourit d’un air joueur.
« Ca va, tu me réchauffes vite… » Bref regard sur les capotes, je l’attire tout contre moi en murmurant. « Non, je préfère sans… »
Mes doigts qui ne caressent pas son dos et ses flancs se perdent dans ses cheveux, et j’ai tellement envie de lui que j’ai l’impression qu’il y a un truc qui va exploser dans ma poitrine, ou dans ma gorge, c’est à qui lâchera le premier… J’aurais envie de lui exprimer combien ça me plaît qu’il fasse l’effort de chercher du gel pour moi – même si certains, partisans du « ton corps t’appartient » me rétorqueraient que c’est la moindre des choses… Comment dire ? Pyth est gardien, je suis prisonnier, nous sommes dans une prison. Même si c’est complètement illégal, s’il avait envie il pourrait me violer je n’aurais aucune chance de défense… Alors oui, ça me touche, ça me plaît, et putain tu vas attendre encore combien de temps avant de me baiser ? Il revient me caresser et je me laisse aller en arrière, serrant les dents. J’entends vaguement le bouchon du tube de gel qui saute, je ferme les yeux, et je sursaute en sentant un truc froid qui entre en contact avec ma peau. Mes doigts s’enfoncent dans son épaule, et je me plains à voix basse – non à voix très basse, je l’ai toujours pas récupérée celle-là :
« Aaaah c’est froid ! »
Jeo, jamais content. | |
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Mar 4 Mar - 15:07 | |
| Quand je reviens me couler contre lui, ses jambes encadrent mes hanches et je sens son membre frôler le mien. Je ne peux m'empêcher de l'embrasser avec passion (bon, j'essaie pas de m'en empêcher non plus…) et il répond à mon baiser. Tout son être me montre son désir pour moi. Sa main dans mon dos, ses doigts dans mes cheveux, son regard flou… Et je sens mon envie augmenter, je le veux, je veux le prendre. Mon souffle est déjà rapide. Mes lèvres sont dans son cou et je le sens fondre.
Les capotes tombent à terre et j'ouvre le tube de gel d'une main pendant que de l'autre j'écarte un peu ses cuisses. Qu'a-t-il dit tout à l'heure au sujet des bleus ? Il aime bien parfois… Qu'est-ce que ça veut dire ? Mes lèvres passent encore sur cette marque sombre. Puis mes doigts s'enfoncent en lui couverts de ce gel qu'il a réclamé… Et voilà qu'il se plaint… Sourire. Je ne m'arrête pas pour autant, au contraire, je le prépare en bonne et due forme, j'ai tellement envie de lui qu'une fois dedans, je serais incapable de me contrôler et je risque d'être un peu brutal… Je murmure contre la peau fine de son cou :
"Quand tu dis … que tu aimes bien … parfois … ça veut dire … par exemple … ça …"
Bordel, pourquoi j'ai la respiration aussi courte, moi ? Quoi qu'il en soit, je teste ce qu'il aime en mordillant la parcelle de peau déjà marquée et donc plus sensible. Au début j'y vais doucement puis plus franchement, mais pas assez pour lui faire vraiment mal… C'est surtout pour connaître sa réaction. En lui, mes doigts s'agitent toujours autant, étirant l'orifice qui va me recevoir dans quelques minutes… Quelques secondes en fait, je ne tiens plus, j'ai trop envie…
"Finalement, c'est pas plus mal que tu aimes quand je suis un peu violent parce que je doute pouvoir être doux, là… J'ai trop envie de toi…"
Je retire mes doigts et assure ma prise en m'installant de manière à ce que ça soit confortable pour lui et moi. Je ferme les yeux et l'embrasse voracement alors que mon sexe presse avec conviction sur son intimité. J'entre en lui lentement alors que nos langues entament une danse enflammée et je ne m'arrête qu'une fois profondément entré en lui. Je souffle un peu, parsème son visage de baiser puis…
"Arrêtes moi si je te fais mal, d'accord ?"
Avant qu'il n'ait eu le temps de me répondre je suis déjà en train de le pilonner avec force. J'aime cette sensation, cette chaleur. Entrer en lui, en sortir, entrer de nouveau… Le faire mien. Ma respiration s'accélère alors que ma voix, hasardeuse, prononce son prénom… le vrai. Je ne quitte pas son visage pendant un moment puis je me rends compte que je ne le vois plus vraiment, mon regard s'est voilé, tout est flou. J'ai chaud et je sens que mon corps se couvre de sueur. Instinctivement, j'accélère encore le mouvement plantant mes doigts dans sa cuisse pour avoir une prise plus ferme afin de le pénétrer plus profondément. Je sens que je vais partir… Déjà ? Si vite ? Comment est-ce possible ? Je me demande un instant où il en est, lui, avant de me rendre compte que nous désirs étaient si forts l'un en vers l'autre que nous sommes incapable de profiter du moment… Nous en voulons encore plus tous les deux…
"Jude… Je veux qu'on jouisse ensemble…"
Comment puis-je réussir à murmurer ainsi alors que je n'ai qu'une envie, crier mon plaisir… Et en fait, je ne m'en prive pas, je ne chercher même plus à contrôler ni à retenir les râles rauques qui s'échappent de mes lèvres. Ma main libre vient se refermer sur son membre déjà bien tendu et entame un mouvement rapide et puissant… Je te veux. Accroches toi à moi, cris mon nom, devient mien… La sueur coule le long de mon dos, je sens que mon souffle est plus qu'haletant, mon corps demande grâce, veut une pause que je lui refuse, mes muscles deviennent un peu douloureux mais je ne m'arrête pas pour autant…
Jusqu'à ce que je sente le liquide chaud couler sur mes doigts. Tout son corps s'est contracté et cette pression supplémentaire autour de mon sexe m'a été fatale. Dans un râle rauque, me cambrant, la tête en arrière, je jouis. Je reste immobile un instant avant de me laisser retomber doucement contre lui. Je le serre contre moi. Je suis toujours en lui, mais je ne vais plus y rester longtemps. Je suis bien contre son corps chaud. Je dépose un baiser sur ses lèvres et me laisse couler sur le côté pour cesser de l'écraser.
Le visage dans son cou, je ferme les yeux. J'ai besoin de reprendre mon souffle. | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
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| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Mer 19 Mar - 12:37 | |
| Je sais pas si ce mec se rend compte jusqu’à quel point il peut me donner chaud – et accessoirement, me faire frissonner le long de la colonne vertébrale. Si c’était pas aussi agréable, je demanderais sûrement à ce que ce soit interdit. Merde je suis pas n’importe qui, je suis Jeopardy McLean ! PAS PRINCESSE LILAS ! Ceci étant dit, y’a que mon subconscient qui a l’air de tenir à ce point de détail, parce que mon corps réagit très positivement aux attentions que lui réserve le maton aux cheveux rouges. Ce coup-ci, il y va plus doucement en me foutant ses doigts – ou alors c’est le gel qui fait ça, j’en sais rien et je m’en cogne – parce que j’ai moins mal. J’ai calé ma tête contre le canapé, fermé les yeux, et je me laisse complètement aller. Il me parle, et je suis désolé de dire que je n’encadre que couic à ce qu’il vient de dire, parce que de une, il a la voix qui se barre en caramel – ah y’a pas que la mienne, vengeance – et de deux, j’ai les oreilles qui sifflent. Il me mordille dans le cou, et je laisse échapper un gémissement juste légèrement trop aigu en tendant la nuque en arrière. C’est quoi cette manie de merde de parler là ? T’as pas compris que j’encadrais à rien à ce que tu me dis, pauvre tache ? D’un geste impatient du bras, je l’attire contre moi, et l’embrasse – juste pour qu’il ferme sa gueule, ouais parfaitement. Comme la dernière fois, j’ai un léger moment de panique alors que je sens son sexe prêt à entrer en moi, mais finalement tout se passe bien, et je lui mordille la langue par jeu, gardant les yeux fermés, les mains appuyées contre ses flancs. Je lui coule un regard à l’expression abusément floue alors qu’il se remet à parler. Comment dire ? … Ta gueule et baise-moi. Je sais pas ce qu’il a envie que je dise – et je m’en tamponne royalement – mais il est avéré que je serais une très bonne actrice porno. Oui non, j’ai bien dit actrice : j’émets des gémissements légèrement trop aigus pour un acteur, voyez. Ah et puis je fais « oh yeah » aussi, enfin, un truc du genre « oooooh yeaaaaaahhh » en insistant bien sur le h de fin. Ouais je sais j’ai trop la classe. Il dit encore un truc – mais c’est pas possible ce type, qu’on lui coupe la langue – que je ne comprends toujours pas – j’ai le AVE dans les oreilles là, ouais, tout en entier. Et puis j’ai l’impression que j’ai duré cinq minutes, là. J’aurais bien aimé dire son nom, mais le seul truc que j’ai réussi à gueuler, c’est « je ». Qui ça, moi, égocentrique ? … Peut-être un peu. Mais juste un peu. En règle générale de toute façon, je fais pas trop de bruit quand je baise / me fait baiser parce que j’ai la gorge qui se serre. Ouais je sais, c’est passionnant – et j’ai toujours autant la classe. Du coup, j’ai aussi l’impression qu’il a duré cinq minutes, que nous avons duré cinq minutes, que tout le monde a duré cinq minutes. Bordel de merde, on est des éjaculateurs précoces ! … En fait non, je crois que les éjaculateurs précoces c’est encore moins que ça. Il glisse sur le côté, et je me cale contre lui, partagé entre l’envie de dégager sous la douche et de rester là. La seconde sera la plus forte – comment dire, j’ai les jambes en PQ là. Il cale son visage dans mon cou, et je passe une main dans ses cheveux rouges, les caressant, refermant mes doigts autour des mèches un peu rêches. Des vrais crins de poney ses cheveux alors. C’est pour ça que je les aime bien, je crois. P’têt aussi pour la couleur, va savoir. Ma main quitte ses cheveux et vient caresser son torse, ses flancs, étalant la sueur. C’est fou ce qu’il transpire, lui ! Moi je suis en train de sécher sur le canapé, la respiration qui se calme lentement, et la gorge qui se dénoue un peu moins lentement. Je suis un vieux tapis abandonné sur un canapé. Un vieux tapis baisable. Merde alors.
« T’es trempé. »
Héhé z’avez vu, j’peux parler maintenant ! Ouais bon, j’ai fait une constatation con, certes. Mais comment dire ? Mes neurones sont en mousse là, et ils font une joyeuse vaisselle dans mon cerveau ok ? Faut pas trop m’en demander. Et puis j’ai froid là, à sécher comme un vieux tapis… Je me serre tout contre Pyth, réclamant silencieusement de la chaleur. J’crois que j’ai pas envie de bouger tout de suite, et de retourner dans ma cellule qui ressemble à un HP, avec la lesbienne nécrophile, le pédé nécrophile, et euh, un genre de tueuse à gages. Ouais, c’est AUSSI la gay pride dans ma cellule, bordel de merde je vais finir par mourir à force de classitude !
HJ : Ca n'a strictement rien fait avancer, c'est mauvais, je sais. Désolé. /HJ | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Mar 25 Mar - 8:07 | |
| Je crois que je vais m'endormir… Ou quelque chose dans le genre… Je me suis calé contre lui, les yeux clos, ma respiration redevenant "normal"… Et voilà qu'il passe ses mains sur mon corps. Je suis bien, là. J'ai pas envie de bouger, j'ai pas envie de penser, j'ai juste envie que ça dure… Je suis juste bien…
Il rompt le silence… Ouais, je suis trempé… J'ai transpiré… Il se serre contre moi. On va prendre froid, tous les deux là… On aurait besoin d'une bonne douche… Mais je crois que j'ai encore envie de lui… Bah, l'un n'empêche pas l'autre. Je souris dans mes pensées et pose un baiser sur le morceau de peau qui passe sous mes lèvres. J'ai toujours les yeux fermés. Je ronronnerais presque tellement je suis bien, là…
Soupire.
J'ouvre les yeux et observe son visage.
"Tu viens prendre une douche avec moi ? J'ai encore envie de toi… A moins que ça ne t'ai suffit…"
Sourire provocateur.
Je l'embrasse à pleine bouche, mordille sa lèvre avec passion. Mes doigts errent de nouveau sur son corps en évitant scrupuleusement son sexe… Mais en explorant toutes les autres zones érogènes. Je mordille son torse, joue avec l'un de ses tétons…
Et me lève.
Je me dirige vers la salle de douches. Il n'aura qu'à me rejoindre s'il en a envie… Ou m'attendre ici s'il préfère faire ça sur le canapé… qu'importe… J'ai envie de lui… Et je ne suis pas pressé pour le ramener dans sa piaule… Je pense même que je ne l'y ramènerai pas…
J'allume la lumière et entre dans la cabine de douche. L'eau n'est pas très chaude mais c'est déjà ça. Certains jours c'est glacé alors on ne va pas se plaindre. Je laisse le liquide imbiber mes cheveux, couler sur ma peau, chasser la sueur. Mes mèches rouges ainsi trempées s'agglutinent, libérant la vue sur le tatouage dans mon dos. J'attrape ce qui sert de savoir et le fait rapidement mousser avant de le passer sur mon corps. Comme à chaque fois, je ferme les yeux quand je passe sur mes bras. Je préfère ne pas regarder ces cicatrices quand je les touche… C'est étrange. Je devrais peut être me faire un tatouage là aussi, juste pour les cacher… Mais je me vois mal avec des tatouages sur les bras en tenue d'apparat… Je doute que Stephen cautionne ça d'ailleurs… Des cicatrices, c'est plus simple à maquiller qu'un tatouage… Maquiller…
L'eau coule sur mon corps, chassant ces mauvais souvenirs alors que je continue de me laver. Le torse, les cuisses… l'entrejambe… Putain, j'ai encore envie de lui… Je soupire. Va-t-il me rejoindre ? Je ne sais pas… Je ne suis pas certain qu'il ait envie qu'on fasse ça ici… Debout… Ca ne semble pas trop lui plaire en fait… Je laisse le liquide refroidissant couler sur ma peau, chasser la mousse… Je reste sous le jet encore un long moment… Je vais attendre encore un peu…
Et s'il ne vient pas, je vais me sécher et le rejoindre… On verra s'il veut encore ou non… On verra… Je sens que je m'attache à ce mec. C'est pas vraiment une bonne chose. Stephen ne le tolèrera pas… Bien sûr, Stephen n'est pas obligé de le savoir, mais je doute d'être capable de lui cacher quoi que ce soit. Il lit en moi comme dans un livre ouvert, il saura que j'ai gardé des choses pour moi… Mais je le connais… Je le connais trop bien… Il ne dira rien. Son regard me fera comprendre qu'il est là pour m'écouter, qu'il attend que je lui parle… Mais il ne me demandera rien, il ne m'a jamais rien demandé… Et je culpabiliserai… Il sait très bien obtenir ce qu'il veut… Si c'est quelque chose de personnel, son attitude ne me fera pas parler, mais si c'est une faute, quelque chose qui me fait culpabiliser… je me sentirai obligé de le lui dire…
Edward et Judikael… Deux hommes qui ont su toucher mon cœur… Mon cœur qui est censé ne lui appartenir qu'à lui… C'est beaucoup, non ? Et si on y ajoute Anastasiah et Moxie à qui je me suis attaché outre mesure… C'est trop… Comment réagira Stephen ? Je l'ai déjà vu en colère, mais jamais contre moi… Contre mon père, je m'en souviens encore… J'avais eu peur alors que je n'étais même pas la cause de sa rage… Et si il ne s'énerve pas ? S'il est juste… déçu ? Un tremblement parcours mon corps… Je ne veux pas le décevoir. Je ne veux pas qu'il se détourne de moi…
Merde ! | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
Nombre de messages : 46 Age : 42 Date d'inscription : 23/01/2008
| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Ven 28 Mar - 11:48 | |
| HJ : Omg omg, j'ai rp ! /HJ
Comment dire ? Je suis mort, là. J’aurais peut-être mieux fait des rester avec mes tarés de codétenus, et me faire assassiner par la lesbienne, le pédé ou la tueuse à gages. C’est certes pas très alléchant, mais au moins je ne me sentirais pas aussi minable qu’un vieux tapis maintenant. Et l’autre qui réclame un troisième round – oui oui, j’ai bien compté, pour lui c’est la troisième fois. Je lui lance juste un regard lourd, mais il n’a pas le temps de le capter qu’il est déjà en train de m’embrasser, et de me caresser. C’est bien, avec TRER, on fait des découvertes intéressantes sur son propre corps : je savais foutre pas que j’ai une zone très sensible dans le dos, vers le milieu de la colonne vertébrale. Je suis pourtant loin d’être vierge – disons que j’ai arrêté très vite, par pure conviction – mais personne ne l’avait trouvée avant lui, celle-là. TRER les doigts de fée. Décidément, je suis un génie du rire, moi… Et lui c’est un génie de sadisme. Il vient de m’abandonner comme la vieille carpette poussiéreuse que je suis – la poussière en moins je crois – et d’aller se doucher, comme il l’avait précisé une bonne plombe auparavant, avant qu’on s’embrasse. ‘Toujours l’impression qu’on met des plombes à s’embrasser, moi, je sais pas pourquoi… Je reste un peu sur mon canapé, allongé, un bras sous la tête. Y’a pas à dire, j’aime baiser, mais j’aime bien aussi être tout seul après, à me faire mes grandes réflexions sur la vie, la mort, la physique quantique, et le cyber-punk. Je fumerais bien aussi – enfin pour être plus exact je dirais que j’ai une putain d’envie de clope qui me déchire l’estomac là – mais sinon, je profite de ma toute nouvelle solitude, et laisse mon corps refroidir lentement. S’ensuit donc cette question existentielle : ai-je envie de baiser sous la douche ou pas, présentement ? D’un point de vue purement pratique, ce serait franchement bien que je passe dans la salle de bain : je suis tout collant de transpiration, et pour être vraiment très trivial, je préciserais que j’ai du sperme un peu… partout. Ouais, décidé, direction la douche. On verra si môssieur TRER est assez convaincant pour qu’on remette ça, tiens.
J’arrive donc dans la salle de bain telle la pâquerette dans un champ de fleurs comme elle, un léger sourire aux lèvres, et me faufile dans la cabine de douche, ne me gênant pas pour frôler mon prétendant ( eh quoi je suis Princesse Lilas n’oublions pas ) au passage. C’est marrant d’allumer les garçons finalement, moi qui n’aimais pas ça avant, quelle gourde fais-je ! ( Je sais je suis trop bonne en Princesse Lilas, merci merci. ) Je le pousse gentiment du jet d’eau, me met dessous, et constate avec un brin d’indignation que l’eau est beaucoup plus chaude que dans le département des prisonniers. Avant de me souvenir que je suis un criminel condamné pour trafics divers et variés, braquages, prises d’otages, viols et meurtres. Peut-être bien que ne pas avoir d’eau chaude pour se laver, à ce compte-là, ça fait partie intégrante de la peine… Bon bref, on va pas revenir sur mes exploits en tant que gangster – même si j’avoue que je suis nostalgique de cette sensation de liberté que j’avais, et que j’ai perdue à… euh ben jamais, bravo Jeo. Seulement vingt-cinq ans, enfermé à perpétuité dans une prison ultra-sévère, sortez les violons, voici ma vie… Ouais bon, admettons que les gardiens sont plus sympas que ce qu’ils paraissent au premier abord et on se rapprochera de la vérité. Je prends le savon, le fait mousser méthodiquement entre mes petites pattes – en me demandant brièvement qui d’autre a pu s’en servir avant nous – puis passe lesdites petites pattes avec énergie sur mon corps. Je me sens dégueulasse, c’est pas ma faute quand même. Les cheveux y passent aussi, et même si ça leur donne une texture absolument ignoble, je les lave au savon, toujours avec autant d’énergie. Un shampoing dégoté dans un coin me sauvera la mise, et je lave une deuxième fois mes longs cheveux noirs, en me faisant la réflexion qu’il faudrait que je pense à les faire couper, un d’ces quatre. Mes yeux s’arrêtent sur le tatouage de l’ami Pyth, et je souris vaguement ; mine de rien ce truc, c’est la première chose que j’ai retenue de lui, puisque se battait torse nu contre un horrible sac de sable. J’ai eu tort de voir en lui un excité qui passait sa rage sur un sac de sable qui n’avait rien demandé à personne, en fait il me défendait contre un affreux assaillant qui voulait ma mort ( ici reconnaissez le sac de sable ). Je ferme les yeux et retient ma respiration alors que je passe ma tête sous l’eau, la laissant débarrasser mes cheveux de la mousse du shampoing. Quand je ressors la tête de sous l’eau, une idée m’a traversé l’esprit, et je demande :
« Dis TRER, t’as pas des clopes ? » | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Dim 6 Avr - 16:55 | |
| Il me rejoint. C'est toujours ça ce gagné. Un frisson me parcours alors qu'il passe près de moi et je le laisse me pousser du jet d'eau pour s'y glisser à son tour. Sans un mot, je le regarde faire. J'ai bien envie de l'aider à se savonner, moi… Allez, un peu de calme, Pyth, laisse faire. J'attrape un shampooing qu'il me reprend peu après et le chasse du jet pour me rincer avant que, le ballet continuant, je me retrouve à nouveau au sec et lui sous l'eau… Et là, il commet l'erreur de fermer les yeux. Je m'avance et vais glisser mes mains sur ses hanches quand ses paupières s'ouvrent brusquement. Je m'immobilise, comme un enfant pris en flagrant délit en train de voler un bonbon dans la réserve familiale et me penche pour l'embrasser mais une fois encore il me prend par surprise.
Un sourire se dessine sur mon visage alors que je le pousse assez fermement pour qu'il recule jusqu'au mur mais pas assez pour lui faire perdre l'équilibre. Le jet tombe toujours sur nous alors que je soude mes lèvres aux siennes. Mes mains, elles ne restent pas en retrait puisque l'une d'elle s'égare dans le dos nu alors que l'autre malaxe une cuisse avant de s'immiscer dans l'entrejambe avec la ferme intention de s'en saisir. Nos lèvres se séparent et mes doigts effleurent son membre avec envie alors que je commence à parsemer son cou de baiser jusqu'à glisser à son oreille par dessus le bruit du jet :
"Faudra que tu me dises qui est ce TRER, mais moi j'ai des clopes si tu veux…"
Mes doigts se referment sur son membre et commencent un mouvement de flux et reflux régulier alors que mes dents se referment à la base du cou dans l'intention de faire un suçon pour le moins peu discret… Plus discret que le bleu de l'autre côté, tout de même, mais voyant quand même… Quand je me redresse un peu pour reprendre mon souffle, je termine ma phrase :
"Mais tu es sûr que tu ne veux pas attendre un peu ?"
Je suis pris d'une envie… Ca ne m'arrive pas très souvent, j'espère pour lui qu'il ne va pas m'arrêter… Lentement, tout en le parsemant de baisers et de caresses, je me laisse glisser le long de son corps jusqu'à me retrouver à genoux à ses pieds. Mes lèvres explorent son aine, ses cuisses en évitant son sexe que je branle toujours avec beaucoup d'attention… Et, d'un coup, je le prends en moi. Mes lèvres l'entourent, gourmandent et descendent le plus loin possible sur sa hampe avant de remonter lentement jusqu'à ne retenir que son gland que ma langue s'amuse à titiller sans relâche. Mes dents coulent alors le long de la chair sensible alors que je l'aspire de nouveau entre mes lèvres… Pendant se temps, mes doigts ne restent pas inactifs. Ses bourses subissent les assauts, caresses, pincements et palpation de ma main gauche alors qu'un index explorateur pénètre dans son anus, rapidement rejoint par ses confrères qui ne cessent de bouger dans tous les sens. Je joue à ce petit jeu, lui donnant le plus de sensations intenses possibles jusqu'à ce que le jet devenu glacé qui me tombe sur la croupe me soit insupportable…
Je me redresse alors, le laissant dans cet état, pour éteindre l'eau, et me colle à lui pour que nos deux membres tendus entrent en contact. Mon souffle haletant se perd alors que je l'embrasse avec passion pendant que mes doigts s'enroulent autours de nos deux hampes et les malaxent de concert. Mon bassin ondule contre le sien et mes doigts entrent de nouveau en lui avec un désir de possession que je commence à avoir du mal à retenir. J'ai envie de le prendre ici… De le soulever, de le porter et de l'enfourcher sur mon sexe… Mais en même temps, je ne suis pas certain que ça lui plaise… Je quitte son intimité préparée et agrippe l'une de ses cuisses que je remonte le long de la mienne. Je suis vraiment plus grand que lui, il va falloir sur je le porte…
"Tu préfères qu'on retourne sur le canapé ?"
Pas sûr que je sois capable de le faire… Je suis vraiment con de proposer… J'ai envie de lui tout de suite… Maintenant… | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
Nombre de messages : 46 Age : 42 Date d'inscription : 23/01/2008
| Sujet: Re: Surprises... [PV Jéopardy] Mar 29 Avr - 11:44 | |
| Putain, mais merde ! Cette phrase très simple, courte et agressive résume totalement mes pensées en ce moment ; mais je m’explique. J’aime pas qu’on joue avec moi comme il le fait actuellement – enfin, psychologiquement j’entends. C’est sûr, moi aussi je ferais deux mètres et je saurais exactement où ça fait du bien à un mec, j’y arriverais, hein. Y’a aucune gloire à me foutre sur le carreau de cette manière-là, et j’aime pas du tout l’air qu’il a de s’amuser et de pas y toucher vraiment. Putain de TRER, va, si j’étais en état j’te jure que je te foutrais un coup de boule. C’est juste dommage que je sois en train de « penser avec ma queue » comme disent gracieusement certains. Ca m’arrivait pas vraiment avec les gonzesses mais là… Bordel, ça veut dire que j’suis pédé ? Pour me venger, je lui griffe l’épaule avec tous mes ongles – ça lui fera quatre traces pas discrètes de plus, et c’est bien fait, parce que c’est encore moi qui vais terminer couvert de bleus. Enfin de marques. Enfin, j’me comprends ! Bref, je suis pas pédé, c’est juste ce connard qui l’est et qui – oh putain – connaît bien les points faibles masculins. Quand il me lâche deux secondes, il pourrait croire qu’il me laisse dans un état insoutenable, mais en fait, c’est plutôt un répit parce que j’ai le temps de respirer – j’ai les poumons en feu, il me FAUT une clope pour me calmer. C’est pas plus mal qu’il éteigne l’eau, je commençais à cailler sévère, mais il me colle à nouveau contre le carrelage – froid – en se plaquant contre moi. S’ensuit un dramatique combat entre le chaud et le froid – et je suis navré de dire que c’est plutôt le froid qui l’emporte, les frissons qui me parcourent sont presque autant dû à TRER qu’à l’air glacial qui sèche l’eau sur mon corps. J’ai super froid, et ça a pas du tout l’air d’être le cas de l’autre excité – lequel me prend une cuisse pour la foutre sur sa taille, avec une idée très claire en tête. Je résiste pas vraiment – l’expérience m’a appris que c’est franchement pas la chose à faire pour l’arrêter – mais quand il me demande si je veux qu’on retourne sur le canapé, je saute sur l’occasion :
« Ouais, je préfère. »
Je cherche son regard, fronce un peu des sourcils, insiste.
« Sérieux. »
HJ : Court court court, mais j'avais besoin de la réaction de Pyth... /HJ | |
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