A l'abordaaage,moussailloooons!! [Pv Moxy-Moxy <3]

-Aaaah!La joie d'un rire sadique s'echappant de ma gorge si pure.La sensation d'être respectée.Non,ce n'était pas qu'une sensation,je SUIS respectée.Voyons,qui ne respecterais pas une Pirate!Attendez eh!Un être superieur aux autres tel que moi DOIT être respecté.Je descend de avec une demarche rafinée.Les detenus s'écartent a mon passage.Int-ils vu ma petite prestation?Cet homme ne pourra plus avoir d'enfants je pense.QUOI?!C'est comme ca,son regard ne m'a pas plu du tout.Mais alors pas du tout.Comment as-t-il osé me regarder ainsi?Comme si j'étais un de ses pitiyables camarades de chambres.Pfuit!Pfuit,pfuit et re-pfuit!Tout en pensant,bien sûr comme a mon habitude,je descends dans les sous-sols.

Oui,ar dès que ma tournée matinale [Au passage:Comprenez-vous pourquoi les detenus rentrent dans leur cellules au son de ma voix?] est finie,je descends aux sous-sols.Un endroit lugubre,sombre et a en faire frissoner les plus trouillards...Mais terriblement silencieux.Calme,reposant,pour un être aussi sensible a ce charme que je suis.Je ferme les yeux,je marche selon mon instinct,qui au passage est infaillible pour retrouver les larves,et me dirige vers LA salle.

Celle que je connais si bien.
A force d'y avoir trainé.
Ah c que j'aime regarder cette porte en me disant qu'il serait temps que cette ambiance m'acceuille enfin.Je pousse la porte sous un irresistible grincement qui retentit dans le silence,et le romps pour laisser place a ma voix.

"A L'abordaaaaaage,moussaillooooons!!Montons montons sur le pont...Tuons tuons ces petits moutooons!!"

-Ma chanson preferée.Celle que me chantais Avril pour m'endormir le soir.Je fredonne encore cette chansonnette et me dirige vers cette armoire grise,degliguée et l'ouvre pour en comtempler le merveilleux contenu.

Oh,ne serait-ce pas de legers pas que j'entendrais la?Ne serait-ce pas mon prochain abordage?Oh oh oh Moussaillons...Tapissons nous dans un coin sombre tel un vampire attendant sa victime...

"...A l'abordaaaaage!!!Moussaillooooons!!"

Je la cherche, où est elle ? Où est cette porte ? Où est elle ? Ou est la bouche des enfers ? Rah trouver ! Je l'ai déja vu, mais j'était trainer par les cheveux à ce moment là. je me met à descendre les escalier, dans un état second. Oui, je l'avais remarquer cette tâche de sang, là, juste là. Et dire qu'à ce moment là je ne savais pas encore ce qu'on attendait de moi. Le couloir, dans quel pièce c'était ? Bien sur je n'irai pas dedans, j'ai peur de m'évanouir, je veux juste voir. Par curiosité. une curiosité malsaine, certes. Comme tout chez moi en ce moment je trouve. Me réveiller en hurlant et en salissant mes draps est assez casse burnes, ça fait un curieux mélange, j'ai l'impression de devenir à la fosi vieux et traumathisé de la vie, et en même temps de commencer ma puberté. Mais là c'est le vieillard qui domine, qui avance à pas méfiant dans le couloir, la salle, je la reconnais. j'entre-ouvre la porte, le lit, la ...Table.... Tout est là, malheureusement, même les petites traces de sang sur les draps. Ma main se crispe sur le montant de la porte, un jour je cramerai tout, je purifierai tout, et je me jetterai dans les flammes. Pour me purifier moi aussi.

Je m'éloigne de la pièce, je n'en ai pas la force, là, tout de suite maintenant. je continue mon chemin comme un vieux con de 17 ans. D'autre salle passent. Je cherche quelque chose de particulier, une arme en fait, je me suis dit tout bêtement que dans ce coin là il devait y en avoir, sait on jamais. Ca serait balot de raté un concours de fist fuck sur détenu enchainé parce qu'on manquerai de doigts prè-découpés. Enfin je me fait encore des vieux sénar. Mais tout ça me rappelle de faire gaffe, je marche plus précautioneusement. mes pas de doivent être pas bien lourd, vu mon poid. Quelque fois j'ai l'impression que les gens on la tentation de me foutre des biscuits de force dans la bouche pour pas que je meurt d'inanition.

j'aproche d'une porte, et je me sens un feeling avec elle, avec un peu de chance, aucun gardien ne torture un pauvre con qui a eu le seul malheur de pas être trop moche derrière. je prie pour ça. Je pousse la porte, je rentre, la dernière chose dont j'ai envie étant de vori quelqu'un, surtout quelqu'un de sexe masculin à cheveux rouge ayant une forte tendance au sadisme et au viol. je me retorune vers le contenue de la pièce, pour l'examiner.

"...A l'abordaaaaage!!!Moussaillooooons!!

.... Merde.

L'individu à les cheveux rouge, mais est visiblement de sexe féminin, je me crispe, encore et toujours. ( Disons que me cripser, pleurer et vomir sont les choses que je fait le mieux...) evidemment, ce n'est pas Pyth' qui chanterait une chanson de pirate si joyeusement, enfin l'image est comique. Pyth ... Je passe ma main devant mes yeux, pour me calmer. D'une je suis dans un merdier monstre, parce que pour chanter si joyeusement ici, cette charmante personne ne peut être qu'une gardienne, et de deux, faut que je sortes d'ici indemne, l'anus intacte, c'est très important, sinon j'me pend, ou je fais je sais pas quoi. Et elle continue à chanter à tue-tête. Qui c'est le connard qui lui a apprid cette chanson à la con juste pour me faire chier là ou j'en ai pas besoin. je lache une remarque cynique, elel m'a surement vu en fait

- P'tain de chanson de beauf' ...

-Tapie dans l'ombre je regarde cet...homme -si je puis dire- avancer avec un pas leger,très leger.Mais pas autant que le mien,vous vous en doutez.Il m'a l'air plutot,apeuré.Comme s'il connaissait deja cette salle.Hum?Je garde ma question pour plus tard.Mes yeux,rouges ainsi que ma chevelure,travers la pièce au rythme de ma chanson.Son visage se bloque sur le mien,et le mien sur le sien.Il ne doit pas voir grand chose de la paleur du visage d'une McSower,etant donné que je suis "cachée" a coté de cette armoire.

Vêtue d'un jean noir,surmonté d'une chemise noire striée par de fines bandes blanches,et de ma longue veste noire [qui touche le sol] j'avance doucement.Je chantonne encore ma chanson,elle me rappelle tant de bons souvenirs.

COmme quand mon voisin s'est malencontreusement recu un objet qui a brisé sa nuque et la tué,dans ma cuisine.Mais,voyons,je n'y suis pour rien,qui pourrait croire le contraire.Rien que cette pensée me donne le sourire quand je chante.Bon revenons a notre petit visiteur.Très petit d'ailleurs.Pour une femme grande comme moi -dns les deux sens du terme bien sur!- il est petit.Sur son visage semble inscrit un sentiment de peur.Oui,c'est ca,une impression de deja vu.Mes soupcons se revelent vrai?Serait-il deja venu ici?

CHouette alors!Un habitué de la maison.

Tac...Tac...Tac...Tac...Tac...Tac...Le bruit de mes ongles colores de rouge qui tappent sur la table de torture.Merveilleuse table soit dit en passant.Comme j'aimerais voir ce petit vers dessus.Une idée qui m'en donne des frissons.Adorables frissons.D'ailleurs,je pense depuis tout a l'heure mais,ce n'est pas un detenu lui?Hum...

- P'tain de chanson de beauf' ...

Tiens,il parle le vermiceau?

-"Moussaillon,cette chanson est surement moins pitoyable que toi!"

Ah ah.Quelle tortre allons nous lui infliger pour commencer mes amis?QUe je suis trop bonne de vous appelez "amis".Bref,en le regardant bien -puisque je fais le tour de la table lentement,regardons.- il me seble,comment dire,frustré.Vulgaire au premier abord mais cela est une faute que chacun peut comettre.Même moi.Vous voyez?C'est simple,ce que je peux commettre comme erreur est permit,certaines me permettent de malencontreusement tuer.Mais ce que je ne fais pas,vous n'avez pas le droit de le faire.

C'est evident n'est-ce-pas?

Mais bon,je vous laisse reflechir le temps que j'interroges notre nouveau venu,le contemplant de toute ma hauteur.

-"Matricule?Numéro de Cellule?"

AAaah!QUe de belles pensées m'apparaiissent!Je le vois hurler de douleur,se crisper au son de ma voix.Ouh,que ca donne envie!Allons regarder le materiel de la table.

Oh mais avant,fermons la porte a clef pour qu'il ne tente pas de s'echapper...

"Moussaillon,cette chanson est surement moins pitoyable que toi!

Gloups ... Mais tu voudrais pas fermer ta gueule toi desfois PAUVRE CON ! J'ai l'art et la manière de me foutre dans la merde tout seul. Je suis un aimant à merde. Une nana dans un trip Pirate en folie avec des fringues de ouf. Je me suis personnellement contenter d'un jeans trop grand délavé basique et d'un T-shirt noir, trop grand lui aussi. Enfin c'est normal je les ai volé dans la laverie, ces fringues. Disons que les anciennes ne sont plus ... Mettables ... Je vais devenir phobique des cheveux rouges moi, enfin. Elle ne vas pas forcément me faire du mal ... On pari ?
Elle tourne lentement autour de la table au centre de la pièce et m'examine, je ne peux pas fuir. Et elle se plante devant moi, et me toise de ses, quoi ? Deux mètres au bas mot ? Effrayant comme ils sont grand ici ... J'essaye d'eviter le max de gens possible, et je ne tiens pas particulièrement à rencontrer mes "coloc" de cellule. j'ai dormit jusque ici dans la laverie, replier en boule dans des draps. Et j'ai pratiquement pas manger.

-Matricule? Numéro de Cellule?

Elle me demande ça d'un ton de commandement, je tripote nerveusement mon collier pour chien, que je porte autour du cou, un vieux souvenir ... Elle est pâle c'te nana, un truc de dingue. Oui bon bref, numéro de cellule, matricule, putain s'quoi ? S'quoi ? S'quoi ? S'quoi ? m'en souvient plus ! Chier ! Attends, si, ça vas me revenir ... Stress stress ... Bon, calme mec, tu l'as appris par coeur à un moment, souviens toi ... 454215 ? y avait un deux dedans non ? Ah moins qu'il y ai un trois ? Rah merde, vas pour 454215 et pis tant pis !

- 454215, cellule B.

Soudain je m'aperçois que, à cause de l'angoisse, je commence à reculer au fond de la pièce, elle est entre moi et la porte ... Et elle la ferme à clefs. Mon rythme cardiaque s'accelère brutalement. La table ... Ce n'est pas la même pièce, mais ça y ressemble. Ma respiration deviens sifflante, je me comporte façon chien battu, elle est entre moi et la porte ...
Puis, le mur dans mon dos, je pose mes mains dessus. Je me crispe.

- Ne me faites pas de mal ...

Ses yeux rouges et ce que je lis dedans m'angoisse. Ses cheveux rouges ... Ses cheveux rouges sur moi, ses mains. Son sexe en moi... Je ne veux pas que ça recommence, je veux vivre, et seul. On ne me toucheras plus jamais.
Et là, je reviens au présent, et je fixe la fille droit dans les yeux, même si mes paroles sont des suplications. J'assume totalement ma peur, j'estime qu'elle est totalement justifiée.

... regarde mon dos pétasse ...

Quelle douce sensation que de se sentir...Presque haïe.Bah,voyez-vous chers amis,il ne faut pas être Einstein pour voir qu'il ne m'aime pas.Je ne sais pas pourquoi,alors une autre chanson me rode en tête.Alors,chantons moussaillons...Même si ce n'est pas dans le registre des chansons de pirates.

« Trois nuits par semaine c'est sa peau contre ma peau et je suis avec elle... »

Quelle douceur s'échappe de ma voix!En toute modestie -Une pirate sait forcement quand il faut être modeste bien sûr!- je chante bien.Ma voix froide,presque glaciale tranche le silence proprement.Au moins il n'ya pas de gachis.Car,malgré que j'aime chanter,le silence est quelque chose que Dieu n'aurait pas dut donner a tout le monde.Peu de personnes le mérite.

Dès que je demande au petit ver qui se tient devant moi son numéro de cellule et son Matricule,il se crispe.Il semble chercher.Aurait-il oublier son matricule?Ou son numéro de cellule?Ahahahahah.Je continuais a toucher a tout comme une gamine dans un magasin de bonbons.Oh!Un espèce de scalpel,legerement rouille sur le manche mais bon,assez tranchant car,dès que je pose mon doigt dessus,une perle rouge sort de mon doigt.

Je brandis le scalpel devant mon regard et regarde le ptit la-bas.Il tripote son collier de chien.Sympathique en pasant,je pourrais peut-être en faire une de mes acquisitions?Ouii,mettons ca dans un coin de notre mémoire.

Vous me le rappelerez hin?

-« 454215,cellule B.»

AH,il s'reveille enfin?

« Très bien.Et la prochaine fois que tu m'appeleras ce sera : Capitaine.Compris?Sinon je serais susceptible de te le faire apprendre par quelquoncque manière. »

Cela me fait sourire.Il se blottit alors contre la mur,et moi me rapproche de la porte.Mon regard croise le sien,je distingue de la peur.De l'angoisse même.
Parfait!

-Ne me faites pas de mal...

Je le regarde d'un air surpris.Puis me met a rigoler.Franchement,cela fais depuis un certain que je ne me suis pas mise a rire de cette manière.Pourquoi veut-il que je lui fasse du mal?Enfin tout du moins pourquoi tout de suite?Sache,petit moussaillon que la torture morale m'est plus précieuse,plus favorable,que la torture physique.Tu es un sujet très interressant mon petiy : Traumatisé a souhait,pratiquement soumis mais encore avec de l'imprudence.Tu pries,je le sais que tu pries.Même si Dieu ne doit pas avoir beaucoup de place dans ton coeur -dans le mien non plus m'enfin bon...- tu souhaites le plus profondement du monde que « la chose » -c'est ainsi que l'on va appeler la chose que tu n'as apparemment aps envie que cela te retombes dessus- ne te reviennent pas comme une autre fois.

Je devine ton caracère petit vermiceau.Tu es rebel,cela se voit dans ton reard,cette...

« Lueur de défi que tu t'obstines a garder alors que tu n'es pas assez fort pour te mesurer a un corsaire tel que moi.C'est pathetique que tu me supplies ainsi,tu perds ta dignité.Mais en même temps,tu sembles un bon sujet d'experience.Traumatisé par je ne sais quoi sans doute. »

Je le regarde a present.Il y'a encore quelques secondes j'observais intensement chaques taches de rouilles de la porte a la faible lueur de la lumière maladriutement accrochée au plafond.

« Je vois,que tu te crispes,pourquoi donc moussaillon?Parle,je t'en prie.Non,je ne t'en prie pas enfait,je te l'ordonne. »

Le scalpel tojours en mes douces mains,je le fixe puis tourne mon regard vers le petit vermiceau,ensuite vers mon scalpel.Et ainsi de suite juste pour sentir dans les yeux du petit de la peur quand je jettes des regards d'envie a ce sublime scalpel...

Bon ok, ne pas paniquer, ne pas paniquer ... Bon, je dirai plus rien, parce que bon, je tiens pas à finir en tranchette de Moxie sous céllophane, mais d'un autre coté, je me sentirais vraiment très con de l'appeller "capitaine". C'est dur la vie parfois. Puis en plus elle rigole. je dois vraiment avoir l'air con, prennons ça avec philosophie ! On fais pas de mal au con, c'est comme donner un coup de pied à un chaton qui viens d'ouvrir les yeux, ça ne se fait déçament pas. Purtant qu'est ce que je me suis pris dans la gueule ...

- ... Lueur de défi que tu t'obstines à garder alors que tu n'es pas assez fort pour te mesurer a un corsaire tel que moi. C'est pathetique que tu me supplies ainsi,tu perds ta dignité. Mais en même temps,tu sembles un bon sujet d'experience. Traumatisé par je ne sais quoi sans doute.

Rah merde, mais ça se vois tant que ça ? Rah le con. Rah le con. j'essaye de me calmer, de pas angoisser, mais elle a les cheveux rouges en plus. Ce qui n'arrange rien. Putain de cheveux rouges comme lui. Putain de lui. En temps normal j'aurai ... Putain, qu'est ce que j'aurai fait ? Je sais même plus bondieu ! Puis là d'un coup bam ! elle me fixe !

-Je vois, que tu te crispes, pourquoi donc moussaillon? Parle, je t'en prie. Non, je ne t'en prie pas en fait, je te l'ordonne.

Merde, comment expliquer ça ? Ouais tu me fous une trouilles, les cheveux rouges ... Puis j'aime pas ce scalpel dans sa main, pour le coup, je me cripse plus, si c'est possible. Disons que je dois avoir la tête grosso-modo d'un gars sur le point de se faire violé par une moche obèse. La classe quoi.
Elle tripote son scalpel, me regarde, tripote, regarde, tripote, regard vers moi. De la mise en scène, juste de la mise en scène. Alors pourquoi j'ai envie de me chier dessus ? Merde ... Faut pas que je pense ça, j'ai penser un truc du style la dernière fois, et puis bon ... On sais comment ça s'est fini hein ...
Putain, la question reviens, que ferais le bon vieux Moxie face à Prédator power rouge ? Qu'aurait il fait ? Que ne ferais pas la vieille loque qui avait pris sa place ? Il l'aurait insulté puis se serait barrer en courant !

- ... 'nasse....

Trop petite la voix !

- Connase !

Là dessus je bondit vers la porte, je pousse la clanche ... Fermé ! Merde c''est vrai elle l'a fermé ! Je teste la porte de mes doigts, fermée de chez fermée. Rah le con ! Rah putain le con ! Je me retourne, façon animal traqué, je regarde partout. Ma respiration est sifflante. Et elle me fixe en souriant. Je regarde si il y a une fenêtre d'où je pourrais sauter. Kedal. On est au sous sol abruti !

- Putain de merde !

Ouais, mon pote, t'es enfermé avec la folle au scalpel dans une pièce pleine d'objet tranchant ... Je saute comme un chat et me saisis d'une sorte de couteau, rouillé, mais sufisant pour trancher d'la chair humaine, et pointe ça sur elle, en le tenant à deux mains. Tremblant comme un fou, la respiration assez rapide et bruyante pour imiter un troupeau de buffle, je la regarde d'un oeil méchant et lui dit :

- Tu me laisses sortir de là dans le même état ou j'te bute t'entend ?

Voyons,si vous ne connaissez pas Indochine,je ne suis pas une pirate!Cette bonne vieille chanson,que je m'amusais a chanter avec Avril.Mais ce n'est pas le moment de penser a ma chère et tendre soeur.Enfait,si.Que je suis indécise!Mais,vous savez,il n'y'a que les cons qui ne changent pas d'avis.

Je regarde le p'tit vermiceau,pose le scalpel sur la table,et secoue mes cheveux pour avoir l'air moins enfantin.Soyons fou!J'aime cette couleur,le rouge,la couleur du sang,de l'amour pour certains,pour moi cela represente une mer de sang dans laquelle mon bateau voguerait en quête d'une nouvelle victime.JE suis le capitaine,JE suis celle qui dirige ma vie,JE suis une pirate.

Bon revenons a l'aut' Ver gigotant la-bas.Il est si crispé!Ma présence le dérange?Oui,c'est cela.J'en suis fort aise.Oui,au moins il sait que je suis la,et pas des moindres.Dès que je parles,il frémit,et se colle encore plus sur le mur de pierre grisâtre.Je suis sûre que s'il pouvait se fondre dans la pierre il le ferait.Je le fixe a nouveau.Dans son regard se lit une angoisse.Y'a pas que dans ses yeux,mais sur chaque parcelle de son visage,chaque mouvement qu'il fait est animé par l'angoisse,l'inquiètude et surtout par le déjà-vu.La peur,du déjà-vu.

- ... 'nasse....

Quoi?Il se met enfin a parler le petit?D'une voix a peine audible certes,mais il parle.Je tourne ma tête vers lui et lui sourit avec un air...un air charmant.Oui,tout a fait,comme si j'étais la meilleure des connaissances,celle qui la connaitrait le plus.Mais !Bien sûr que je le connais!Rebel,toxico,alcolo et tout le bazar,j'en suis sure.Il est percé de partout.C'est super sexy.Oh mais je divague...

- Connasse !

Mon visage change de forme,devient plus rigide.Je le regarde d'un air sévère,ma oix devient glaciale.Comment ose-t-il?Moi?Traitée de Petasse par un...truc.Un petit bout d'homme,du genre a jouïr devant la première bimbo qu'il crois quand il est shouté!

« Je doute,que « Connasse » soit le terme qui me convient le plus jeune homme. »

Il se jette sur un couteau et me menace avec.Qui a-t-il mencé avec un couteau là?Moi?Encore une fois?QUe dit-il?QUe je dois -devoir est un mot rayé du vocabulaire m'étant destiné- le laisser partir sans l'avoir faconné moussaillon du Capitaine McSower?Mais il rigole?

« Ah ah...AHAHAHAHAHAHAHAH »

Je ne peux me retenir de rire.Je tourne dans la pièce,sors un paquet de cigarettes,en porte une a ma bouche,l'allume et la prends avec ma main droite tandis que je m'adosse au mur en posant mon pied droit sur ce dernier,calant mon bras gauche sous mon bras droit histoire de le tenir droit.Il me regarde d'un mauvais oeil.

Une bouffée.

« Tu me fais bien rire,petit...De plus,c'est « Vous » et tu n'as pas oublier quelque chose? »

Je lui parle sous un ton ironique.Amusé même.
Une bouffée,rejet.

« Es-tu habitué a la nicotine darling? »

Tiens,il ets passé de moussaillon a « Darling »?Generalement on utilise ce terme pour appeler les femmes d'une autre ma,nière que « Milady »...Mais moi,je l'utilise partout.Darling,Moussaillon : ne ce ne sont-pas de si beaux mots?Bien sûr quand ils resonnent dans MA bouche,forcement,ils sont beaucoup plus beaux.Il tremble,oh que c'est chou.

Je m'avance vers lui.
Une autre bouffée tandis que je marche et regarde les objets etalés sur les etagères,et enfin lui adresse la parole.

« Pose-ca,tu vas te faire du mal. »

Je doute qu'il va m'obeir,si il m'obeit je le jugerait soumis,a ma disposition donc.Si il ne le pose pas,ce sera « mon petit moussaillon rebel ».C'est pas mignon tout ca?
Je soupire...

« Quand je pense que la dernière personne qui m'a menacée d'un souteau est encore enfermée dans un placard,la corde au cou... »

Une bouffée.

Elle rigole, putain elle rigole ! Je fais rire ? Les enculés ! Mais prennez moi un p'tit peu aux sérieux enfin ! Déja que l'autre n'a pas cru mes larmes ... Elle s'adosse au mur dans une pose très décontractée... Oh, une cigarette ...

"Tu me fais bien rire, petit...De plus, c'est « Vous » et tu n'as pas oublié quelque chose?

Oublié quoi ? Et je ne la vouvoyerais pas ! je réserve ça à pyth enfin ne soyons pas ridicule, déja que si il me voyait là, il serait absolument furieux. Aparament je suis son espèce de "chose", si elle me fait mal et qu'il vois ça, je supose qu'il ne sera pas super content. Mais le mal aura été fait ... Je ne me sens plus très concerné par ma vie, elel est trop douloureuse physiquement en ce moment, je vais bientôt finir charcuté j'le sens. Comment rester calme ? Je tremble tellement que je peux à peine tenir ce que j'ai dans les mains.

-Es-tu habitué a la nicotine darling?

... Evidemment, et on a une furieuse tendance à m'en foutre sous le nez d'ailleurs, enfin bon, Pyth m'en a donné quelques unes, que je n'ai pas encore totalement fumées. Elle sont dans la cellule, cachées, j'ai trop peur qu'on me les volent. Enfin je me demerderai dans un futur proche pour en faucher plein à tout le monde. J'suis un genre de cafards pour ces choses là ... Drogue, alcool, un vrai écureuil.
Elle s'aproche de moi. Tension. Vas t'elle me frapper ou un truc comme ça ? je pense, surement, si je fais le con. Ce que je maitrise à la perfection d'ailleurs. Elle mate les objets partout, mise en scène quand tu nous tiens ... Mais ça marche plutôt bien, vu que je stress comme un dingue, si elle s'aproche encore elle vas finir par entendre mon coeur battre comme un fou.

-Pose-ca, tu vas te faire du mal.

Immédiatement je balance le couteau rouillé à l'autre bout de la pièce dans un geste assuré. Pourquoi ? Mais parce que j'ai peur qu'elle me fasse mal enfin ! " Mal", le terme est flou et englope beaucoup de chose. Je fixe ses cheveux, c'est un femme certes, mais elle peut m'en faire baver aussi.
Elle ne peut pas faire ce que je crains le plus.
Je me met à rire comme un fou, non, effectivement ! Techniquement ça sera difficile à mettre en place ! Je rigole à m'en faire péter le bide, je regarde le plafond sinistre, les larmes au yeux. Trop nerveux moi j'dit, c'est effrayant. Enfin finalement j'arrète de rigoler. Je renonce. Je ne veux pas avoir mal, je ferais tout ce qu'elle veux, le vouvoyement et tout ça. je baisse mon froc aussi si elle le veux, sur commande. Enfin quoique ça ne doit pas trop être son style de se payer du bon temps avec un nain alcoolique. Mes nerfs m'ont laché. Je ne veux plus être brisé. je lui livre un monologue dont je n'ai pas l'habitude, enfin ici je n'ai plus d'habitude, parce que avant tu vois ma journée se limitait aux moyens de me fournir en drogues diverses et en alcool. J'ai l'impression de faire une remontée.

- Vous me passez une clope dites cap'taine ? Et en passant, j'ai peur que être moussaillon ne sois trop une voie chez moi vu qu'j'ai peur de l'eau en grande quantité ... Enfin c'est comme vous voulez, mais j'ai peur que Pyth sois pas content. Il m'a fait sa marque dans le dos voyez vous ? Puis il m'a violé, mais vous vous en foutez éperdument, les gardiens ne considèrent pas les prinosiers comme des êtres humains non ? Enfin bref... J'suis un peu fatigué en ce moment, et j'ai très peur de vous, vraiment. Vous avez les mêmes cheveux rouges. ca aide pas vraiment, vu que vous faites qui plus est la même taille.

Petit silence.

- ... Capitaine.

Là dessus j'ensere mon torse entre mes bras et me balance d'avant en arrière sur mes pieds. Pendant tout le monologue j'ai regardai un point dans le vide très fixement, les yeux écarquillés. je continue là d'ailleurs en me balançant, puis d'un coup de braque mon regard sur elle. Vas t'elle me faire du mal ? Vas t'elle me tuer ? ... Enfin me re-tuer... Vas t'elle me planter un couteau dans le bide ?

... j'ai peur.

Une autre bouffée.

J'aime la Nicotine,je l'avoue.Mais rarement.Vous ne me verrez jamais au travail avec une clope au bec,ni dans la rue,ni dans des endroits banals.Par contre,voue me verrez souvent me decontractez avec une cigarette lors d'un mariage [Je hais les mariages] d'un enterrement [Je fume comme une cheminée dans mes enterrements,ca m'fait trop penser a celui de ma mère!] ou aors,lorsqu'un petit vermiceau est en train de crouler psychiquement sous mes paroles les plus glaciales,les plus touchantes...Je sais,c'est comme ca,je suis ainsi et ne m'en plaint pas.

Il semble...Pensif,oui c'est cela,pensif.Quand je lui demande si il est habitué a la nicotine [ne vous inquietez pas,c'est normal que je parle de mes clopes en disant « Nicotine »,j'aime ca ^^] il ne bouge pas.Seulement me regarde.Toujours son foutu couteau pointé vers moi.Mais je n'ai pas peur...Oh que non! Loin de la! Parce que je doute qu'il me tranche la gorge -oh quelle idiote!Il est trop petit!- ou qu'il m'enfonce cette chose tranchante en plein milieu du ventre -C'et bon,il est a ma taille pour cet endroit la- pour me tuer.Mais il serait assez courageux pour...

Quoi?Je vois le couteau voler dans la pièce et retomber dans un fracas assourdissant a l'autre coté de la pièce.De ma main gauche je me masse la tempe gauche.Allez!Un mal de tête!Je m'approche de lui.

« Crétin!J'ai dit « poser » pas « Jeter en sorte que cela tambourine dans la tête du Capitaine »! Raah! »

Mais je ne vais pas le taper juste pour ca nan,je préfère la torture morale,comme je vous l'est deja dit mais il me semble que vous ne m'ecoutez plus!Ecoutez-moi bien,ici on M'ECOUTE c'est le moindre des choses que d'apporter de l'attention a votre Capitaine voyons!Mais tiens,serait-il soumis?Oh que c'est chou,ca m'attendrit...Presque.

Il se met a rire,un rire nerveux,un rire qui me parvient aux oreilles comme les suppliques d'un homme qiu tombe dans la démence.Puis il s'arrète de rigoler et commence a me parler.Oh,que de progrès!C'est passer de « J'te bute » a « Capitaine ».Tu fais des efforts!J'applaudis et l'ecoute.

- Vous me passez une clope dites cap'taine ? Et en passant, j'ai peur que être moussaillon ne sois trop une voie chez moi vu qu'j'ai peur de l'eau en grande quantité ...

La-dessus je lui balance un paquet en lui disant de ne pas les gacher comme un vulgaire toxico.En tout cas,pas devant moi.Fumer oui,s'intoxiquer non!Je ricane en entendant la fin de sa phrase.
Enfin c'est comme vous voulez, mais j'ai peur que Pyth sois pas content. Il m'a fait sa marque dans le dos voyez vous ? Puis il m'a violé, mais vous vous en foutez éperdument, les gardiens ne considèrent pas les prinosiers comme des êtres humains non ?

Je le regarde vec de grands yeux.Pyth?Pyth...Pyth...Ce nom me dit quelque chose...

J'suis un peu fatigué en ce moment, et j'ai très peur de vous, vraiment. Vous avez les mêmes cheveux rouges. ca aide pas vraiment, vu que vous faites qui plus est la même taille.

Cheveux rouges...Cheveux...Rouges.
PYTHAGORAS DE LA FLAAM!

Bien sûr!Ah,le pauvre homme que voila.Mais en même temps il est protégé des autrs.Raaah,ce bon vieux Pyth fait toujours ses marques de possessions a ce que je vois.Il a peur de moi?Bien sûr,normal.Je suis si...Effrayante.J'en rigole.Le pauvre,je suis si cruelle.

Ca me fait rire.Je rêve,ce ver me fait RIRE.Sur le coup,je me retourne et le laisse a son délire.Il me rappelle et je me retourne un sourire aux lèvres.Je le regarde.Oh..Oh..Non.Je m'approche de lui en ayant perdu tout sourire.Il s'est enserré les genoux avec ses bras et se balance.J'en fais tomber ma cigarette a terre.Mes yeux fixent le vide...

[Flash-Back]...Les larmes me coulent encore sur les joues.Avril,sache que je fais ca pour toi!Je me vois,j'ai 8 ans.Ma soeur vient de briser un vase,et pour ne pas qu'elle se fase frapper par mon père -alcolique- je lui ai dit de partir.Je me suis faite battre.Je me trouve dans ma chambre,noire,un fin rayon de soleil entre par la fenêtre.

« Myckaëlla.. »

Non!Mon père!Il me regarde d'un oeil méchant.Je continue a me balancer de plus en plus vite.Maman!Regarde comme je suis seule,regarde comme papa me bat!Maman aide moi!! J't'en prie.

Mon père lève sa main en l'air -Je fais de même vers Moxie- et sa main retombe sur ma joue,deja toute rouge -tandis que ma main retombe dans le vide-.Il contoinue a me frapper,je le supplie,je le supplie,crie pleure mais rien n'y fais...[/flash-Back]

Je « rovre » les yeux.regarde autour de moi.Puis porte ma main a ma tête,titube et me cambre en arrière.Non,pas ca!PAS CA!!Je failli, et me retient a la table.Mon visage se crispe..Des larmes roulent sur me sjoues.Je vois encore ces maudites images.Tout ca a cause..a cause...AAAAAH!!JE hurle a pleins poumons...

« SORS VA-T-EN!!DEGAAAAGE!! »

Ma gorge me fait souffrir et pourtant j'hurle de plus en plus.Je lui montre la porte alors que mon autre main me retient pour ne pas que je tombe.Je veux qu'il sorte!JE VEUX QU'IL SORTE!Ilk m'a fait revivre ces moments horribles,maudits de mon passé.J'AI TENTE DE LES OUBLIER!

« SOOORS!! HORS DE MA VUE!JAI TENTE...J'AI...TENTE...DE...DE...JE NE..JE NE VEUX PAS!! »

J'ai carrement du mal a parler,mes yeux sont inondés de larmes,j'ai mal.Je ressens encore la douleur que me portait ces coups que me balanciaent mon père.Les verres qui me coupent parce que je le srecois en pleins dos,je les ressens une nbouvelle fois.Mes cicatrices me font mal,mon coeur se serre,j'ai un mal de crâne pas possible.Je porte ma main dorite a ma poitrine et hurle a moitié en m'ettouffant a cause de mes pleurs...

« JE T'AURAIS!JE T'AURAIIS!!DEHOOOOOOORS!!! »

Sale vermiceau...Tu as signé ton arret de mort...

Elle rie de moi ! Je lui raconte ça et elle rie en me balançant un paquet de clopes ! Comment ose t'elle ça ? Je pensais attirer sa ... Compassion... Mais ils n'en ont aucune ! Ils s'en foutent ! je suis impuissant ici ! Je n'ai aucun pouvoir! Ils peuvent me faire tout ce qu'ils veulent, tout le monde s'en FOUT ! Je me balance, pour me rassurer, je rythme mon balancement sur ma terreur. J'ai peur. Elle continue de rire, elle se retourne, peut être vas t'elle me faire du mal, elle me regarde ...
Son visage change du tout au tout. Sa clope tombe sur le sol, son visage ... Son regard ... indescriptible, elle n'est plus avec moi, elle est ailleurs, elle est là où je ne peux la suivre. Et elle reste là, comme ça, dans le vide, en suspension.
Que lui ai je fait pour la mettre dans cet état ? Qu'ai je fait ? Et là, elle viens vers moi, elle lève le bras et ... Je me protège le visage avec les miens. Je tremble, finalement elle vas effectivement me faire du mal. Et je suis dans une position de pure victime quoi, trop la classe. Elle vas me frapper parce qu'on l'aura frapper un jour, et je ferais pareil avec d'autre gens ... Les cheveux rouges ...
Puis là elle baisse son bras. Elle renonce, elle ne me frappe pas, mais je sais que quelque part quelqu'un continue de la frapper, elle, encore et toujours. Et ça ne s'arrètera pas ....

- Merci ...

Et là, elle pète son cable, elle se met à hurler, son dos se crispe, trop, ça me fais mal rien qu'en la regardant. Elle hurle, elle pleure, elle cambre son dos. Comme moi dans le fond. Comme je le fais. Elle a été à ma place, un jour, et elle y retourne sans cesse, elle essaye d'y echapper, mais elle ne le peux pas.

- SORS VA-T-EN!! DEGAAAAGE!!

- La porte elle est ...

- SOOORS!! HORS DE MA VUE! J'AI TENTE...J'AI...TENTE...DE...DE...JE NE..JE NE VEUX PAS!!

Je m'éloigne précipitament d'elle, elle peux me faire du mal, je ne sais pas si c'est à moi qu'elle parle, mais elle peux me tuer là. Elle hurle trop fort, sa douleur est trop visible, elle me fait mal déja...
Je bouge dans la pièce comme un animal en cage qui cherche une issue, la porte est fermée. Je ne veux pas rester avec elle dans cet état. Je me demmerde pour être à l'opposé de l'endroit où elle est. Elle s'étouffe dans ses pleurs, elle porte la main à son coeur, elle hurle ...

- JE T'AURAIS! JE T'AURAIIS!! DEHOOOOOOORS!!!

Elle veux me tuer, pour ce que lui rappelle sans doute, un moment où elle a été impuissante aussi face à sa vie sans doute. je veux qu'elle arrète de hurler, je veux qu'elle arrète de ... D'avoir mal.

- Calme toi ... Calme toi...

Je m'éloigne d'elle, elle vas me tuer ? Qu'elle le fasse ! Je m'en fout éperdument ... Ou non en fait, je ne veux pas mourir... je ne veux pas finir ma vie comme ça ... je veux faire quelque chose, n'importe quoi, je veux qu'elle cesse de hurler, je ne veux plus ...

- C'est fini, ça n'est plus là.

Je continue de m'éloigner d'elle, doucement, les mains bien en évidence, comme avec un animal blessé. elle hurle trop fort, je commence à paniquer, PUTAIN DE PORTE A LA CON ! JE NE VEUX PLUS LA VOIR COMME CA ! Je cours vers la porte, et me jette dessus, à m'en péter l'épaule. Je recommence, je continue. Saletée de porte fermée ! Et j'ai mal à l'épaule ducoup. Et elle hurle, elle hurle sans fin ... Comme un prédator power rouge blessé, elle vas finir pas me foncer dessus. Et me tuer. Je ne veux pas mourir, je ne veux pas .... Je me roule en boule, il faut préserver l'essentiel, je tente de proteger mon visage avec mes bras. Pas taper le Moxie, pas taper... je hurle de frayeur, j'anticipe, on vas dire.

J'ouvre mes yeux.Je ne vois rien,ma vue est brouillée par toutes ces larmes et par ces images qui se calquent sur mes yeux.Papa!Pourquoi revient-tu?NAN!EFFACE TOI!VA-T-EN!Tu es mort!Je t'ai tué!De mes mains,je t'ai tué!!

Mort Mort Mort Mortmortmort!!!!Je regarde celui...Oui celui qui t'as fait reapparaitre papa..Il bouge partout.Oui,c'est ca,c'est ca...Profite de pouvoir bouger mon enfant.Mais une autre image vient peupler ma pensée et je redeviens impassible le temps d'un instant...

[Flash-Back] « Mycky...Tu n'as pas besoin de faire ca pour moi... »
La douce voix d'Avril me parvient aux oreilles.Je suis couchée,j'ai des bleus partout,mon visage est egratigné.Ma soeur me soigne,telle ma mère.D'ailleurs,elle lui ressemble tellement a ma mère.J'ai 14 ans.Une nouvelle fois,j'ai mentit.J'ai dis que c'etait moi qui avait declanché la rupture du circuit electrique.Mais enfait,c'etait la copine de ma soeur.Elle a 17 ans ma soeur maintenant.C'est une belle femme.Elle ressemble tellement a ma mère.Je l'aime,je l'aiiime!!Je ne peux pas me passer d'elle plus longtemps.

Mon père rentre dans la chambre d'un coup,si furieux que ma porte manque de voler en eclat tandis qu'elle se fracasse sur le mur.

« AVRIL!SORS D'ICI! ELLE NE MERITE PAS SES SOINS! »

Immediatement,je supplie Avril de sortir.Je ne veux pas qu'elle ai des ennuis,oh non,je ne veux pas.Alors,elle s'écarte de moi,les larmes aux yeux.Mon père remarque la bassine d'eau a coté de moi.Celle que ma soeur utilise pour que ma fièvre baisse.Il la prend et me la balance dessus.

« C'est tout ce que tu merites! »[/flash-back]

Je suis de nouveau là.Je regarde autour de moi.Je sens a présent cette impression de froid que j'ai ressentit des années plus tôt lorsqu'il m'avait jeté cette eau alors que j'etais souffrante.Je n'en peux plus de hurler,je pleure,je veux qu'il sorte.Qu'il s'echappe bon sang!!

-La porte elle est...

Ce n'est qu'un murmure parmis mes cris.Mes cris qui redoublent encore plus.Y'a-t-il quelqu'un qui va venir pour enfin le faire sortir avant que je ne l'ettrippes et ecrase sa tête contre un mur BON DIEU!NAN DIEU EST MAUVAIS!!MAUVAIIIS!!!

« HORRIBLE!!IL M'A LAISSEE...IL ... IL EST...IL EST MAUVAIIIS!!! »

A qui je m'adresse?Je m'en fiche...
Vais-je arreter de m'epoumonner?Comment arreter alors que la douleur est bien,bien et trop,presente.

-Calme Toi...Calme Toi...

Je relève la tête et le regarde.Je me vois,debout effrayée devant un père qui lève sa main et...SBAFF!Ma main s'abbat violemment sur la table a mes cotés.Je ne me contrôle plus.Je n'en peux plus.JE VEUX QU'IL SORTE DE MES PENSEES!!

-C'est fini, ça n'est plus là.

A présent,je lui adresse un regard,broyé entre les larmes certes,mais plus haineux que jamais.Je le regarde longtemps.JE ne crie plus.Je souffre,fremit,pleure,violemment mais ne crie plus...Pour l'instant...

« Plus la?Plus...LA?...IL EST LAAA!! IL PEUPLE...IL PEUPLE MES NUITS ENTIERES!!M'A ...GACHEE...DE...DETRUITE!!ET,ET TU OSES DIRE QU'IL N'EST...PLUS LA?! »

J'enrage,J'ENRAGE!Je me relève,le regarde en hurlant a pleins poumons des mots incomprehensibles.Il se roule en boule,je m'approche.

« TU NE MERITES PAS....PAS LE DROIT...TA SOEUR...!!! »

Je l'observe je n'en peux plus...JE vais pour le frapper,pour le detruire de toutes mes forces.Lève ma main,y place toute ma rage et puis me revoit une nouvelle fois.Repliée sur moi-même,perdue dans les insultes,les gifles de mon père.Pire que des gifles.Des humiliations.Des coup de batons.Des cannettes de bières balancées sur moi.Du champagne versé dans mes cheveux.Finalement,j'atteint le mur.Avec une force que je ne m'aurais jamais crue,n'y même supposée.Je tremble,souffle fortement.Je ne me sens pas moins mal pour autant.Moins enervée certes,mais moins mal nan.

Des larmes roulent le long de mes joues pour atterir sur le petit en dessous en moi.
J'ai mal.Tes coups me blessent papa,alors que ut n'es plus la.Je sens tes mains me reduire en un rien.Je le sens ces journées de froid enfermée dans le garage.Je ressens tout.

Je prends les clefs qui sont dans ma poche,difficilement,mais j'y arrive.Je m'éloigne de lui en titubant.Je m'assois contre la tableau sol.ET je lui balance les clefs pour qu'il s'en aille.Je pleure,encore et encore.A croire que je ne sais faire que ca.Mais je suis impuissante devant ca.

« Degage... »

Je respire difficilement,rien qu'en le voyant une nouvelle rage monte en moi.ET,dans un « dernier cri » qui m'arrache la gorge je lui balance en m'ettouffant a moitié.

« DEGAGE!! »

J'ai froid...J'ai froid.
Aide-moi Avril.Si tu pouvais apparaître la seulement.
Oui,pour que ce stoppe cette crise qui m'arrache des cris,des douleurs,qui m'arrache de moi-même.

Cris, douleur. mélangés, confus. Elle vas pour me frapper, elle vas pour devenir un Pyth féminin. Elle ne le fait pas, je sens juste un peu de mouillé sur mes joues, ses larmes, sur moi. Pyth aussi à verser une larme à cause de moi. Parce que j'ai la facheuse habitude de mettre mon petit doigt maigre là où ça fait mal, sans faire exprès. Là j'ai enfoncé mon doigt jusqu'au coude.
Et elle continue de hurler sans cesse, ses cris me déchirent les oreilles, je les bouchent avec mes mains, je ne veux plus les entendre! Plus jamais !FERME TA GUEULE ! Pourquoi est ce quand je me soumet que les gens hurlent ? Pourquoi ne suportent il pas l'image que je leurs renvoit, celle d'un passé où l'ont à été impuissant ?
Elle pleure trop, ça me racle la tête de l'interieur, ces pleurs, et elle fouille l'interieur de sa poche, péniblement, je ramasse une de ses larmes sur ma joues, je la goute, curieux. Elle est salée, comem toute les larmes je supose, mais elle à un gout différent, le gout de la douleur.
Soudain je reçois un truc sur mon visage, elle est partie se mettre loin de moi, je ramasse l'objet, la clé de la liberté. Temporaire.

- Dégage.

Elle ne veux plus me torturer, elle veux que je parte ? L'image qu'on se prend dans la gueule est pénible hein ? Ca me fait presque du bien ... Qu'elle souffre.

- DEGAGE !

Elle me hurle ça, me crache ça à la gueule, elle souhaite que je parte, je ne me fait pas prier plus longtemps. Je rampe jusqu'à la porte pas très loin, je rentre la clé en tremblant dans la serrure. Je pousse, l'air frais me viens à la gueule. Je suis vivant et je suis dehors. Soulagement. Je me lève et part en titubant à moitié loin d'ici, ses cris résonent dans le couloir vide, pourtant on ne la torture pas, du moins, pas physiquement. l'enculé qui à fait ça l'a fait bien. Pyth...
Finalement on peut dire que j'ai pas perdu ma journée, sur le plan matériel, j'ai un paquet de clope, et ... Un couteau, pendant que je me déplaçais partout, j'ai pas perdu mon temps, généralement j'ai pas une si grand latitude de mouvement dans une salle de torture ... Enfin j'aime son poid dans ma poche, le froid du métal rassurant. j'allume une des clopes grace au briquet que j'ai fauché dans le placard de ma cellule. je tire une bouffée, les cris résonne derrière moi, je les fuit aussi vite que je peux. Mais je m'effondre. Je m'appuie contre un mur, et je perd pied. Je bouche mes oreilles encore avec mes mains. Je lui ai fait du mal, invonlontairement. Comme Pyth qui n'a pas conscience de ses actes. Ou alors je prend trop sur moi, mais c'est comme ça que je le perçois. J'y ai même pris, presque ... Du plaisir... La voir souffrir, l'image dans la gueule tout ça. je m'en veux. terriblement.

- JE VEUX PAS ETRE PYTH ! ARRETE DE HURLER ! ARREEEEEETE !

M'a t'elle entendue ? Je sors la lame de ma poche, je l'examine, je me rend sourd au bruit en alentour. une idée me viens, je pensais ça réservée au petite connes de 14 ans qui veulent faire leurs interressantes, mais... Le couteau, moi, punition. j'ai honte de mon idée, trop de symbolique derrière tout ça, trop de sous-entendue, je n'y réfléchie pas vraiment. Personne ne me vois, je vais me faire remarquer dans les grande lignes là. Je rentre dans la salle de torture juste à coté, c'est celle là, tant de souvenirs ici. l'odeur est infecte. Mais je n'entend plus les cris, je suis trop loin sans doute, ou elle a cessé de hurler. Je tient le couteau dans ma main droite, je baisse les yeux, ça sera juste au dessus...
je pose le couteau et appuie un petit peu. pas trop douloureux, le sang ne viens même pas, juste une petite ligne un peu enfoncée dans ma chair. Je pose le couteau sur la ligne foncée, j'appuie, et d'un coup d'un seul je tire en arrière.

-AAAAAAAH PUTAIN CHIER BORDEL DE CUL !

Le sang, mais pas assez, je remet le couteau dans la plaie, un peu plus douloureux cette fois ci, et je repasse. Hurlement, je me crispe de douleur. Mais ça saigne assez là, la plaie est un peu profonde, j'ai du sang sur les parties qui coule. J'éponge avec un uniforme trouver par terre, mais il y en a pas mal, et ça ne cesse pas. Tant pis, je me refroque. La douleur me shoot, et je me sens à moitié bien. Physiquement, sinon là je pleure. La femme aux cheveux rouges .... Les hurlements.... You make me perfect ...

- Putain quel con ...

Pourquoi j'ai fait ça ? je le regrette immédiatement, j'ai mal, c'est une gènes. Comme mon dos dont les mouvements font tirer les plaies et craqué les croutre, de temps en temsp ça saigne un peu, juste un peu. Juste de quoi être douloureux. Ca vas mal cicatriser et laisser de belles traces. Foutu F à la con.

- Meeeeerde.

Là en fait on à l'impression que j'ai mes règles en fait. mais ça saigne même pas devant en plus ces choses là. C'est plutôt derrière la tache, enfin mettons. C'est douloureux quand je marche. Je sors. je me dirige vers l'escalier, la clope à la main, vite, trouver un endroit où fuir, où me cacher. Encore.

[Heum...attention elle se voit dans les yeux de son père donc,agit comme si tu etais elle en plus petite a un moment xD]

Je porte febrilement la cigarette a ma bouche et la laisse comme ca.J'en peux plus.J'arrache ma veste en me retrouve en debardeur de soie noir.Mes bras sont a découverts,on peut y voir mes cicatrices,si nombreuses soient-elles.Je les regarde.Encore et encore.Je vois dans mon esprit ce père qiu m'a affligé tout ca.Puis,j'enlève les bracelets qui sont le plus proches de ma main et regarde mon poignet.Je me souviens de ces lignes que j'ai tracé a la pointe d'un couteau sur mon poignet.Ces lignes qui ont fallis me sauver.Mais non,elles m'ont pourrie la vie encore plus,car,dès que je suis revenue de l'hopital,j'ai encore eu droit a cette privation de manger,de boire en echange je devait seulement avaler des coups.Toujours des coups.Et quand ma soeur refaisait une bêtise,involontaire certes,je m'obligeais a me rendre coupable.Mais c'est pour son bien a Avril.Aujourd'hui,elle est infirmère dans l'humanitaire.Elle aime son metier.Je le sais,surtout que je le sens dans les lettres qu'elle m'envoie.

Je remet mes bracelets.Je n'ai même pas vu l'autre vermine sortir de la pièce.TANT MIEUX!Je ne veux plus le voir.FINIT FINIT FI...QUoi que...Je le laisse partir.Et un jour PAF! Je lui tombe dessus.Je lui rends la souffrance qu'il m'a faite.Je le fait plus que souffrir.Mais je ne le tue point,nooon.JE le laisse au bord de crever.Disparais.ET PAF!Reviens.

Me venge.
Le laisse crever.
Disparais.
PAF!

Quel plan sublime.

-JE VEUX PAS ETRE PYTH! ARRETE DE HURLER! ARREEEEEETE !

Je me tais.Ma cigarette est finie.Crétin,ne me donne pas des ordres...
JE TE HAIS!
Je jette le mégot de ma cigarette a terre.Puis je me lève.Je regarde devant moi.Je pleure encore.Je ne sais faire que cela!Puis,je me rappelle que c'est une phrase que deja on m'a dite...

« Myckaëlla...Tu ne sais faire que pleurer..TU ME DESESPERE! »

SBAFF!

Mon visage est tourné sur la gauche.Je regarde le sol de la salle de torture.Puis regarde a nouveau devant moi.Je me vois a terre.Ma main n''est plus le comble du raffinement.Elle est plus grosse,plus boudinée.Elle s'abat une nouvelle fois sur une jeune fille.Une jeune fille de dix ans environ.Elle est terrifiée,prtiquement denudée car des lambeaux de vetements sont dans la main de celui dans lequel je me vois.Elle a les cheveux chatain clair,avec quelques mèches blondes.

Je sors de la salle,il sort de la chambre.Je me dirige dans le couloir,ainsi que lui.
Papa u as pris mn esprit.J'entends des « meeeerde » et d'autres choses de ce genre.J'avance et voit du sang a terre.Puis je relève ce crétin.Il saigne.Puis je revois en escalier en bois et une petite fille dessus.Je la prends,la porte quoi.Ses genoux pliés sur mon bras et lui repète.

« Je vais t'emmener dans a chambre Mycky...Je vais t'y emmener »

Mon regard est vide.Je monte,monte les escaliers.Arrive dans un couloir et avance toujours la gosse dans mes mains.Que fais-je?