Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| Repos ? [PV Jéo] | |
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Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Repos ? [PV Jéo] Lun 28 Jan - 14:54 | |
| Même les gardiens de prison ont droit à des jours de repos… Sauf qu'à Sadismus, il n'y a pas vraiment la possibilité d'aller faire un tour en ville ou de surfer sur internet. Toutes ces choses n'existent pas à proximité des lieux. C'est d'ailleurs l'avantage de cette prison de haute sécurité : son isolement. Mais pour certains gardien, il en faut peu pour se changer les idées. Prenez Pythagoras par exemple, moi. Un coup de fil à mon amant, une petite partie de jambe en l'air avec un quelconque gardien et hop je suis détendu. Mais j'ai aussi besoin de me défouler de temps en temps, à croire qu'on ne me permet pas assez d'exprimer mon art autant que je le souhaite en salle de torture…
Heureusement, à Sadismus, il y a un autre lieu que la salle de torture pour passer ses nerfs, il y a d'autres activités que le sexe pour drainer de la sueur… Il y a une salle de musculation. C'est donc en ces lieux que je me suis dirigé après mon réveil aux alentours de onze heure. Les détenus sont presque tous en train de manger, c'est pas la peine que je me tape leur compagnie pendant mes jours de repos non plus. Pour une fois, je ne porte pas l'uniforme, mais des habits bien à moi. Un t-shirt blanc et un short de sport. J'ai envie de passer mes heures à une activité hautement intellectuelle : taper dans un sac de sable. Les mains bandées, de simples petites chaussures noires aux pieds, les cheveux noués en une queue haute, je commence par m'échauffer.
Stephen n'a jamais compris où je trouvais mon plaisir là dedans. Mais c'est essentiel pour ne pas se faire marcher dessus. Il a toujours été le chef, lui, Grand Duc du Luxembourg, héritier d'un trône, d'un nom… Il n'a jamais eu à s'imposer. Moi si. Et puis, ici encore plus qu'ailleurs, il faut les cadrer ces taulards. J'aime puiser dans mes forces, les vider, frapper jusqu'à ce que mes muscles me fassent mal et continuer encore… Abdos, pompes… Je me relève d'un bon, trottine un peu… Putain, ça fait une éternité que je n'ai pas fait ça, j'ai vraiment besoin de me dérouiller. Je transpire déjà. Profitant de la solitude, je retire mon t-shirt et le balance derrière moi sur une chaise.
A nous deux, sac de sable !
Et le danse des poings commence. Je cogne sans retenue mais en jouant avec les angles pour varier les coups. Je me donne à fond. Je sens la sueur qui coule entre mes omoplates, mes cheveux qui volent autours de moi à chacun de mes coups. J'ai ça ! Je me sens vivant. Encore plus que quand je baise ou torture quelqu'un… quoi que… Ce n'est pas comparable, disons. Mais c'est comme ça que je supportais les absences de Stephen quand j'habitais encore au château. A chaque fois qu'il partait sans moi, je passais mes journées en salle de sport. Je ne pouvais pas vraiment me taper tous ses serviteurs (même si je ne me suis jamais vraiment privé) ni torturer tous ses cobayes continuellement… Il fallait bien que je m'occupe. Alors je frappais. Je frappais mon père, je frappais cette aristocratie qui m'insupportait…
Qui suis-je ne train de frapper aujourd'hui ?
Mon père, bien sûr. Je ne cesserai jamais car le faire en vrai me ferait échouer ici avec deux numéros en plus à mon matricule, ce n'est pas la peine. Mais qui d'autre ? Dan pour avoir crevé alors qu'il était sous ma protection ? Cette Böse qui m'a humilié ? Carl qui m'a énervé plus que de raison… Qui m'a donné presque autant d'envie de meurtre que mon père ? Mon incapacité à n'aimer qu'un seul homme ? Ma faiblesse quand il s'agit d'Edward ? Stephen de m'avoir laissé m'éloigner de lui, de m'avoir envoyé ici ? Non… Non, je ne peux pas frapper Stephen… Même juste métaphoriquement.
Tout à coup, une voix me sort de ma rêverie. J'arrête mes coups, je retiens le sac de sable. Il y a des voix dans les couloirs. Merde ! Ils sont déjà fini de bouffer ? Fait chier ! Je m'éloigne de mon défouloir et m'approche de la fontaine à haut avant de me pencher pour boire. Mes cheveux tombent sur le coté de mon visage dévoilant complètement mon tatouage. | |
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| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Lun 28 Jan - 18:39 | |
| Ca ne fait pas tellement longtemps que je suis enfermé ici – en fait j’ai décidé d’ores et déjà de ne pas compter et ne pas prendre conscience du temps qui passe, parce que la déprime me va très mal au teint. Mais bref, ça ne fait pas trop longtemps, et je n’ai pas encore tout visité. Et comme les autres me font chier – c’est pas pour être sec mais mes colocataires de cellule font tous peur, sérieusement – je m’attarde pas trop à table. En plus bouffer, c’est pas vraiment l’activité qui est la plus passionnante au monde. Jamais compris ceux qui disent prendre plaisir à manger, encore pire avec ceux qui veulent bien manger, et c’est même pas la peine avec ceux qui passent des plombes à table, à se remplir méthodiquement l’estomac par petites portions goûtues. Personnellement, j’ai un palais de merde, j’fais pas la différence entre une sauce à la moutarde et au poivre – c’est navrant mais c’est vrai – et c’est sûrement à cause de la cigarette. Et le mieux c’est que j’en ai absolument rien à foutre. Bref j’ai avalé rapidement une portion pâteuse d’un essai culinaire qu’on peut qualifier de loupé, et j’me suis barré vite fait avant qu’on trouve quelque chose à me demander. J’ai pas envie de parler en ce moment, c’est tout. Et j’entame seul la découverte de l’étage principal, sans regarder les petits panneaux servant d’indications aux novices comme moi. Savoir où je vais n’a pas vraiment d’importance pour le moment – j’espère juste que je vais pas faire une boulette, comme débarquer dans l’aile des surveillants… Ca, ce serait vraiment con. Je tourne à demi sur mes talons en entendant des voix dans le couloir derrière moi. Apparemment, l’heure de la fin du repas a sonné, et tout le monde s’est fait virer… Ca me fait sourire sardoniquement, et j’accélère le pas pour que personne ne me rattrape. Moi sociopathe ? Non, j’ai juste envie d’être tranquille, et comme je n’ai pas une conception bête et idéalisée du courage… Je ne me prive pas de fuir. Dans la vie, faut pas suivre les grands idéaux ; y’a juste à rester intelligent. Et là l’intelligence, c’est la fuite.
Je remonte donc les couloirs d’un pas vif mais au bruit étouffé – il s’agit de ne pas se faire repérer – me retournant en marchant pour voir si les prisonniers qui m’arrivent dans le dos m’ont aperçu ou pas. Ce n’est pas le cas, mais je pile net en entendant des voix… en face de moi. Meeeeerde y’en a aussi en face, rah c’est pas possible, ils se sont tous ligués contre moi et mon envie d’être tout seul aujourd’hui… Mes yeux gris vert détaillent rapidement les environs : pas de possibilité de fuite hormis une porte que j’espère ouverte et débouchant sur une salle vide. Les voix se rapprochent sensiblement, y’a plus le choix, j’ouvre la porte avec une certaine énergie et m’engouffre à l’intérieur. Je reclaque la porte derrière moi, et m’y adosse, soulagé d’être là. Soulagé ? … Un peu trop vite, à ce qu’il semble. Parce qu’il y a déjà un mec dans la pièce. Et merde Jeo, pour une fois que t’as envie d’être seul, le monde entier vient te voir… Je ne soupire pas, me redressant juste pour ne plus avoir l’air d’une proie traquée, et lisse d’un revers de main absent le devant de mon débardeur. Blanc à l’origine, gris douteux maintenant, mais j’en ai pas exactement des tonnes – et puis la lessive ici, c’est un peu de la merde. D’un rapide coup d’œil, j’évalue l’homme que j’ai l’air d’avoir un peu dérangé ; la première chose que je remarque c’est sa taille. Immense. En comparant avec la mienne, je lui attribue bien ses deux mètres. A l’aise. Il a les cheveux longs aussi, couleur rouge, rose, bref une couleur vive – un truc qui agresse bien l’œil, surtout sur des cheveux. Il a un tatouage aussi, j’ai pas trop le temps de voir le motif, mais ça s’accorde très bien avec sa couleur de cheveux. Bon il est grand et il est fan de couleurs chaudes. On a des points communs : les longs cheveux, les tatouages. Et on a des divergences ; moi, mes cheveux bruns et mes fringues sombres et fatiguées on fait tâche rapport à lui. Mais j’ai pas pour habitude de me laisser impressionner, j’suis ce qu’on appelle un leader né – et modeste avec ça. Je suis persuadé qu’on est dans la partie « prisonniers » de la prison, alors l’idée que ce soit un employé ne me traverse même pas l’esprit. Un sourire enjôleur vient s’afficher sur mes lèvres, alors que je quitte la compagnie de la porte pour faire quelques pas vers lui, avec une attitude que j’espère franche et assurée.
« Salut, désolé de te déranger. »
Ouais parce que ça se voit parfaitement que je le dérange dans sa séance de sport – enfin défouloir vu l’odeur de sueur qui règne ici. D’ailleurs c’est parfaitement réciproque, j’avais pas envie de voir du monde et je lui tombe dessus… Fait chier alors. Je regarde la pièce d’un air absent, tripotant distraitement les deux anneaux que je porte à la lèvre inférieure à droite, les cheveux tombant sur les épaules en mèches raides. Quand on a pas de bol, on a pas de bol, comme disait très philosophiquement ma mère. Je me fends tout de même d’un beau sourire à l’expression pointue, parce que j’aurais pu tomber sur pire physiquement parlant que ce grand type à la queue de cheval haute. Par contre je suis légèrement nerveux ; l'absence de nicotine commence à me taper sur les nerfs sérieusement. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Mar 29 Jan - 7:20 | |
| Un bruit derrière moi, la porte qui claque. Mes sourcils se froncent alors que je me retourne. Je dévisage le nouveau venu alors qu'il en fait de même. Je ne pense pas avoir un air très avenant, mais je n'en ai rien à foutre. C'est un prisonnier et aujourd'hui, je ne suis pas un gardien mais un homme libre… Sauf qu'il est possible qu'il ne s'en rende pas vraiment compte… Qu'il ne comprenne pas la subtilité. Ouais, en fait, il me prend pour un taulard, donc c'est clair qu'il a rien compris. Enfin bon, je m'en fous. Je me détourne de lui sans un mot et fait de nouveau face à mon sac de sable. Des mots sortent enfin de mes lèvres juste avant que mon poing s'abatte dessus :
"Tu m'emmerdes pas, je t'emmerde pas."
Et je frappe. Putain de merde ! J'ai tant de rage à évacuer que ça ? Mon souffle devient court tellement mes coups s'accélèrent. Brusquement mon poing s'enfonce et ne ressort pas. Un juron m'échappe. Le sac est éventré. Fait chier ! Ils peuvent pas mettre du matériel de qualité ici ? C'est pas que ces cons qui l'utilise, nous aussi ! Putain ! Je donne un dernier coup de rage sur le sac qui se vide un peu plus. J'ai envie de frapper. Mon regard se pose à nouveau sur l'inconnu. Ouais… Mais non, ce n'est pas une bonne idée… Je suis un homme libre, pas un gardien… Et ça n'a pas que des avantages. Vaut mieux qu'il me prenne pour un détenu finalement. J'attrape une serviette et la passe sur mon visage, dans mon cou et sur mes bras. On n'a pas idée de suer autant. Certains trouvent peut être ça "viril", moi j'aime pas particulièrement, sauf quand je suis en train de baiser.
Baiser…
Mon regard s'attarde à nouveau sur lui, sur son visage, son corps… Il est pas trop mal… J'me le taperai bien… Pyth ! Je souris pour moi même et me détourne pour m'installer sur un des machine. Je fixe les poids et m'assoie. C'est pour les pecs, ce truc, il me semble. Un banc sur lequel je suis, une jambe de chaque coté, et des poignées en hauteur sur le côté que je rapproche de moi en soulevant les poids. Je fais ça pendant un moment puis mes bras commencent à me faire mal. Je vais pour changer d'instrument quand je remarque qu'il est toujours là. Je le regarde à nouveau, une lueur perverse dans les yeux. Ce mec a deux piercing sur la lèvres… ah non, y a trois autres trous... cinq... quand il a des anneaux partout, ca doit faire comme des barreaux de prison sur le visage… il était prédestiné à être ici… Je m'appuie contre la machine, j'ai toujours les jambes écartées, une de chaque coté du banc. Mon short est relativement court, il doit certainement voir mon boxer en dessous… C'est vrai que je suis presque à poil comme ça… Je souris encore plus. J'ai une idée en tête, je me demande comment il va réagir…
"Dis, si t'as rien à faire, suce moi…"
Ca a été dit sur un ton hyper détaché, mais je suis sérieux… J'ai envie qu'il me suce. Je voudrais bien savoir comment ça fait, le métal froid… J'ai envie de m'amuser un peu, de me détendre d'une autre manière puisque la muscu ne suffit pas… Va-t-il accepter ? Je ne suis pas un gardien à ses yeux, il a peut être moins de raison de se rebeller… Et puis, j'ai pas dit que je voulais juste une petite pipe… J'ai tendance à faire en sorte que mes partenaires ressentent du plaisir… Mais lui… Il m'excite d'une manière particulière. Je veux jouer avec lui… Sans m'en rendre compte, je passe ma langue sur ma lèvre. Je ne l'ai pas quitté des yeux. Offert. Viens caresser mon corps, l'embrasser, le lécher… Et suce moi la queue… Ca se voit, non, que cette simple pensée me rend impatient… Oui, il doit certainement voir qu'à la seconde où j'ai prononcé ses paroles je me suis mis à bander… Je veux sauter ce mec, mais je ne veux pas d'une partie de jambe en l'air classique ou douce sans intérêt… Un mec qui mutile autant son corps, il ne peux pas ne pas comprendre ce que je veux… | |
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| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Mar 29 Jan - 8:26 | |
| Okay, alors c’est maintenant que j’ai l’air plus ou moins con – et c’est plutôt plus, pas la peine de se voiler la face. J’suis entré dans la salle de muscu parce que je voulais voir personne, y’a un mec dedans, et j’ai aucune envie de ressortir vu le monde qu’il doit y avoir maintenant dans les couloirs. Non en fait, vu le monde qu’il y a – j’entends leurs voix à travers la porte. Et l’autre grand con qui m’ignore ! Ca y est, j’ai une furieuse envie de cigarette, une putain de boule au fond de la gorge qui ne passera pas, parce que j’ai pas de clope sous la main – et que j’vais avoir du mal à en trouver, ici. Je passe nerveusement la main dans mon cou, et jette un regard de biais sur le mec aux cheveux rouges, arquant un sourcil. Personne s’emmerde ? Merde, j’avais dans l’idée de lui demander s’il avait pas une cigarette de taxable… Mais je ne réponds rien à ça, opposant à sa phrase un passif silence qui confirme ses dires. Ouais, on va pas commencer à s’emmerder, tout à fait. Fait chier. J’ai pas envie de faire de musculation, moi, j’en suis pas fana. J’suis plus mince que réellement musclé – même si je cogne dur, c’est grâce à ma volonté et ma force nerveuse… Plus grande qu’il n’y paraît, ouais. Par contre, l’excité au sac de sable, lui, il est réellement impressionnant. ‘Pouvait pas se contenter de faire deux mètres, non, en plus il est taillé comme une armoire à glace, et si j’en juge par la façon qu’il a de cogner contre le pauvre sac – bon certes, qui a été crée pour – il sait très bien comment faire pour frapper dur, et faire mal. Je grimace légèrement quand le sac s’éventre, dégueulant son contenu au sol après un sublime craquement de couture d’agonie… Mes yeux gris vert observent avec calme le sable qui coule au sol, alors que le mec immense aux cheveux rouges semble se prendre les nerfs un peu plus. Je sens bien qu’il me regarde, avec un très grand agacement mal camouflé, mais je relève calmement les yeux vers lui, l’observant sans rien dire, opposant à sa nervosité une expression neutre et zen. J’ai pas vraiment envie de me le foutre à dos celui-là, je suis pratiquement certain d’être moins résistant qu’un sac de sable.
Puis il se détourne, et continue d’essayer de détendre ses nerfs dans la muscu, se mettant sur une machine étrange, dont je ne comprends absolument pas l’utilité. Moi, je vais près de la fenêtre qu’il y a dans cette salle, regardant au-dehors. Elle donne sur la cour dégueulasse, mais le ciel est plutôt clair aujourd’hui – il fait froid en ce moment, un air vif et coupant. Ca explique le fait que la cour soit déserte, d’ailleurs… Je fronce des sourcils devant la couleur du ciel ; une espèce de gris très clair et brillant, il fait pas réellement beau ni réellement moche… Mais quel pays de merde, franchement… Derrière moi, les bruits s’arrêtent, et je me tourne à demi pour observer l’étrange excité qui squatte la salle avec moi. Aucun doute sur le fait qu’il a dû être condamné pour meurtre, celui-là. Ca fait un petit moment qu’il me regarde avec une expression… étrange. Une expression qui m’donne des picotements dans la nuque, et fait que quelque chose se tord dans mon estomac. Une expression beaucoup trop aiguisée pour un seul mec. J’ai pas vraiment de doutes sur sa nature ; il est pas non plus super subtil comme mec, il a les jambes grandes écartées, face à moi. Et sa voix s’élève – bingo Jeo, tu t’étais pas trompé. Je me tourne complètement, de manière à avoir la fenêtre dans le dos. Je sais que ma silhouette doit clairement se découper dans la clarté dispensée, que la lumière vive doit se refléter sur mes cheveux, accentuant leur aspect brillant. Et je laisse un mince sourire étirer mes lèvres, alors que je prends une pose faussement nonchalante. J’avais pas ce genre de pensées, même en le voyant transpirer comme un bœuf – j’ai beau dire que je suis bisexuel, ce qui est vrai, je suis tout de même très majoritairement attiré par les femmes. Je passe ma langue sur ma lèvre supérieure, lentement, et je sais très bien que ce geste dévoile les deux piercings que j’ai à la langue. J’émet ensuite un claquement de langue.
« Okay, à poil. »
C’est pas une demande ; c’est un ordre plus qu’autre chose. Y’a pas besoin d’être subtil avec ce genre de mec, et j’ai comme dans l’idée qu’il n’apprécierait pas ça… Je le teste, moi aussi j’aime bien commander. En fait, par-dessus, j’aime me battre pour la domination, et j’ai l’impression que monsieur va être un adversaire très intéressant. Ouais, réflexion faite, ça peut être franchement amusant. Personnellement, je reste habillé, et d’ailleurs je ne bouge pas – j’aime bien me faire désirer, c’est très appréciable. J’ai toujours l’air très détendu, comme si on poursuivait une conversation normale. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Mar 29 Jan - 9:02 | |
| Putain !
Le message était clair pourtant ! Tu viens là, tu te mets à genoux et tu suces ! Bah non, Monsieur se la joue "directif"… Ca va pas durer longtemps. Mon visage doit être devenu plus que menaçant, là, pendant quelques secondes. Je m'efforce à me contrôler et je me lève lentement, souplement, je me déplie et m'avance vers lui. Un sourire vorace sur le visage. J'ai aperçu d'autres piercings, tout à l'heure, pendant qu'il parlait… Sur la langue. Deux je crois… J'ai jamais été sucé par un mec percé… Tiens, c'est vrai ça… Etrange qu'il y ait encore des choses que je n'ai pas expérimentées en matière de sexe.
J'arrive à sa hauteur et pas ma main sur sa joue, la glisse de sa temps à sa nuque et me saisis sans douceur de ses cheveux. Je referme mon poing violemment et le force à lever la tête pour me regarder. Tiens, les oreilles aussi… Est-il aussi couvert de tatouages, comme Sebastian ? Peu importe…
"Jouons…"
Le mot s'est échappé de mes lèvres, comme un murmure alors que je me penche vers son visage. Je pose mes lèvres sur les siennes, passe ma langue sur les anneaux, me saisi de l'un d'eux, tire un peu dessus… Oui, jouons… Je m'écarte infimement, et plonge mon regard dans le sien. Je tiens toujours sa tignasse avec fermeté. Je souris.
"Je crois qu'on s'est mal compris. Je dis "suces moi" et tu le fais. Et si tu veux pas me donner ce que je demande, je me serre."
Brusquement, je le plaque contre le mur et me presse contre lui. Ma jambe glisse entre les siennes et presse son entrejambe. Le but n'est pas vraiment que ça soit agréable pour lui. Ma main libre passe sous le t-shirt et explore sa peau. Pas d'autres piercings, c'est déjà ça. Mon autre main, elle, tient toujours fermement sa tête. Brusquement, je l'embrasse. Je devrais faire preuve de plus de prudence vu ce que je suis en train de lui faire, mais j'ai juste envie de l'embrasser. Je veux sentir ces piercings… Je presse un peu plus ma cuisse contre lui, je veux l'entendre gémir… Je joue avec sa langue et ses ornements, et lui il me répond. Ce mec… Putain, ce mec ! Le souffle court, je m'écarte de lui, je reste là, immobile, un instant… Puis…
"Suces moi."
Un ordre, encore… Je le force à se baisser, je veux qu'il me prenne dans sa bouche, je veux sentir ces trucs sur ma queue… Je nous fais pivoter, c'est moi qui suis appuyé au mur, désormais. Et lui est bientôt à terre, bientôt à la bonne hauteur… Je le regarde, incandescent.
Jouons…
"Au fait, c'est quoi ton nom ?"
Comme si j'en avait quelque chose à faire. Ouais, si, demain, je le chercherai dans les dossiers pour trouver ce qu'il a fait pour être ici. Pour jouer encore avec lui, plus tard, s'il me plait vraiment… Mais en fait, je n'en ai pas grand chose à faire… Suces moi, mec, c'est tout ce qui compte ! | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
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| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Mar 29 Jan - 9:55 | |
| L’impression de danger qui est dans ma poitrine grandit d’un coup quand il se lève et s’approche de moi. J’ai l’estomac qui est en train de se liquéfier, la nuque raide, et les pupilles dilatées à mort, sans aucun doute. Il est encore plus énervé qu’avant, c’est très palpable, mais je ne bouge pas alors qu’il pose la main sur mon visage, puis m’attrape les cheveux sans s’encombrer de douceur. Je baisse les paupières sur mes yeux alors qu’il me force à le regarder en tirant sur ses cheveux – pas la peine de lui montrer combien la situation me plaît, non plus – et fait un sourire de traviole, ma spécialité. Jouons ? Okay on va jouer, mais je te préviens, je ne vais pas retenir mes coups… Je ferme complètement les yeux alors qu’il entame sa petite explication de texte ; il a l’air vraiment vraiment énervé, et très excité par la perspective que je le suce… C’est mes piercings qui lui font cet effet-là ? Et puis d’un coup, ma réflexion est coupée en plein vol : il vient de me coincer entre le mur et son propre corps, en carrant une jambe entre les miennes. Le mouvement trop brusque me fait glisser, et je pèse lourdement contre lui, laissant échapper un halètement surpris, lèvres ouvertes sur une expression surprise et appréciatrice. Bordel ! Mon cerveau arrive plus à gérer toutes les sensations en même temps : les cheveux tirés par sa main, le dos plaqué contre le mur froid, l’entrejambe collée à la cuisse de ce type, et sa langue qui force le passage pour se coller à la mienne. Il faut que je m’accroche quelque part, sinon j’ai la sensation que je vais me casser la gueule très rapidement, et très violemment. C’est le dos du type qui en fera les frais : je plante mes ongles dans sa peau, griffant en serrant les doigts dessus en un réflexe stupide mais nécessaire. J’ai besoin d’un point d’appui, là. Autre réflexe : je plaque mes deux piercings contre sa langue, les faisant jouer contre elle.
Et puis il me lâche, et je rouvre à demi les yeux pour l’observer. Il me tient toujours les cheveux, et semble avoir perdu son souffle quelque part… Loin d’ici. Moi, je sens très bien que j’ai les pommettes échauffées, les yeux pratiquement noirs tellement la pupille est dilatée, le souffle court, les lèvres entrouvertes et l’expression un peu floue. Un sourire vient jouer sur mes lèvres ; il a l’air de tenir à se faire sucer celui-là… Je décide d’être bon prince et de lâcher l’affaire pour le moment – mais qu’il ne s’estime pas vainqueur trop vite, ce serait une grave erreur de sa part. De toute façon, j’en ai envie aussi en fait… J’arque la nuque alors qu’il m’oblige à me baisser, j’amortis la chute sur les genoux, et à nouveau, fait un sourire de travers… Rapidement, je lève la main, accroche le rebord du short et du boxer en même temps, et baisse le tout seulement sur le devant. Je sais que je l’ai griffé en passant, j’ai fait exprès ; c’est pour me venger du coup des cheveux. Me désintéressant de la marque blanchâtre sur sa peau – marque qui ne va pas tarder à saigner, d’ailleurs – je souffle sur son sexe en serrant à demi les lèvres, puis passe ma langue dessus. Je sais que les piercings accrochent, ça aussi j’ai fait exprès. Je passe seulement quelques secondes à le lécher, sans chercher à savoir où il est plus sensible qu’ailleurs, et je le prends rapidement en bouche. Evidemment que je laisse mes dents râper, j’adore faire ça. Et puis bon, j’me suis pas fait faire des piercings à la langue pour rien : paraît que ceux qui en portent sucent bien. Je sais pas comment je suce, mais j’ai la langue agile, c’est déjà ça. J’ai accroché mes mains à ses hanches, et fermé à demi les yeux, me concentrant sur la pipe. Hé, faut d’la concentration, ouais tout à fait. Répondre à sa question ? Non je suis occupé là. Il faudra qu'il insiste pour avoir mon nom, parce que je suis du genre têtu, comme mec. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Mar 29 Jan - 10:42 | |
| J'ai comme l'impression que j'ai trouvé le partenaire de jeu idéal… Il semble apprécier que je le violente un peu… Lui-même me griffe mais ce n'est pas très grave… Tant qu'il ne va pas plus loin. Il n'a plus dit un mot mais il a répondu à mon baiser d'une tellement manière que… je suis encore plus gourmand et pressé d'avoir la suite. Il se retrouve rapidement à genoux devant moi… Spectacle délectable, je ne le perds pas des yeux. Il me griffe encore, un peu plus fort peut être… Mais cela importe peu. Plus rien de compte maintenant qu'il a commencé… Un soupire rauque quitte ma gorge au moment où il me prend. Ses lèvres… Les anneaux… Ses dents… Sa langue… Ses piercings… Mes doigts se perdent dans ses cheveux, le forcent à rester là où il est. Ne t'arrête surtout pas. J'ai fermé les yeux, la tête en arrière… Stephen aime faire ça… Laisser ses dents racler sur ma verge, provoquer ce genre de douleur qui pimentent tellement le plaisir… Et lui… Lui il le fait tellement bien… Personne ne dépassera jamais Stephen, mais ce gosse rivalise. Un nouveau râle m'échappe alors que mes doigts se serrent encore plus. Je le blesse peut être… Je m'en moque en fait… Je me cambre. Oui ! Continue ! Surtout ne t'arrête pas !!
"Qu'est-ce que je peux être con… M'acharner sur un sac de sable alors que je sais qu'il n'y a que ça qui peut réellement me détendre…"
J'ai parlé sans m'en rendre compte… Juste pour moi… C'est trop bon, ce mec est bien trop doué… Cherche-t-il à me faire jouir pour pouvoir mener la danse ensuite ? J'ouvre les yeux et le regarde… Du sang perle sur mon aine, près de son visage… Et ses lèvres sur ma peau… Et sa langue, putain, sa langue ! Je vais devenir fou.
Quand je sens qu'il va arriver à ses fins, l'enfoiré, je tire sur ses cheveux, je le force à se reculer, à me lâcher… Ses lèvres sont à quelques centimètres de mon gland. Je suis certain que sa langue pourrait le toucher… A cette pensée, je veux déjà qu'il me prenne à nouveau, ma vision est floue et pourtant je ne le perds pas des yeux. Je guide son visage vers la plaie. Pas besoin de parle, je veux qu'il lèche ce sang qu'il a fait couler… Moi, ça m'excite de lécher le sang de mes partenaire… Partage-t-il ce plaisir avec moi ? Quoi qu'il en soit, ce geste fait que ma queue se frotte contre sa joue. De la salive, un peu de sperme… Quand je le fais se relever, je sens déjà que j'ai envie de plus…
Jouons…
"Déshabille toi"
Je voudrais que ma voix soit froide, mais elle est encore teintée par le plaisir qu'il vient de me donner. Je le relâche enfin. Ma main quitte ses cheveux et glisse, lentement, sur lui… Parcoure son torse et tombe sur son entrejambe qu'elle se contente d'effleurer… avant de choir à mes côtés. Heureusement que j'ai le mur pour me retenir. Merde, j'ai encore envie qu'il me suce. Je veux jouir sur son visage… Plus tard… Plus tard… Merde ! Qu'il se déshabille ! Tout de suite ! Il ne va pas assez vite à mon goût… J'ai une telle impatience, une envie de le faire mien, de le dominer… Je veux qu'il crie… Calme toi, Pyth… Calme toi… C'est un jeu… Si tu cèdes, tu perds… Si tu le violes, tu triches…
Putain, je vais les lui arracher ses putains de fringues, moi !
Tiens, il est de nouveau plaqué… Pas au mur, cette fois, c'est le poteau qui est au milieu de la salle. Il a du reculer d'au moins un mètre, là… En plus, il est contre l'angle du mur… Et il n'a plus son haut… enfin, il a toujours sa chemise mais… Où est son débardeur… Dans ma main, en lambeaux… Pyth ! Tu t'es fait avoir comme un bleu… Je pousse un soupire. Okay, tu as gagné, gamin… Je lâche le tissu qui tombe sans un bruit sur le sol et presse de nouveau mes lèvres contre les siennes. Mes mains sont affairées à ôter le jean… Bouton, bouton, bouton… Il sait pas ce que c'est qu'une fermeture éclaire ? Je tire brusquement et ces satanés boutons volent.
Sans attendre d'avoir plus de place, j'engouffre ma main dans son froc et empoigne sa queue. Lui aussi, bande… Ca me rassure… Putain, un mec qui prend son pied quand je suis violent… Je crois que j'ai trouvé comment égayer me journées de boulot, moi… Je le malaxe mais mes gestes sont désordonnés, certainement douloureux, mais je m'en fous… Je l'embrasse encore. Mord sa lèvre avec envie… Et quand mes lèvres se détachent des siennes, je plonge dans son cou et m'affaire au niveau de son oreille… Boucle à tirer, morsure dans le cou…
"Je crois qu'on va zapper la suite des préliminaires…" | |
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| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Mar 29 Jan - 11:28 | |
| Il me semble qu’il a dit quelque chose, mais je suis tellement concentré sur la pipe que je lui taille que je ne fais qu’entendre, et j’ai pas imprimé les paroles. Il me tient toujours les cheveux, et me tire brusquement en arrière, pour une raison qui me reste inconnue. Je faisais rien de mal, au contraire… Je relève sur lui un regard noyé, à l’expression matoise bien que trouble – j’arrive plus à réfléchir correctement putain. Je suis passé en mode automatique et ne marche plus qu’aux réflexes. C’est pas forcément la meilleure manière d’être, mais je ne suis pas un adepte forcené du contrôle comme il en existe. Et puis comment réellement contrôler une situation quand on est avec un mec qui fait deux mètres et certainement une bonne vingtaine de kilos de plus que moi ? Je lui souris, de mon sourire de Travers, et passe la langue sur mes lèvres, presque inconsciemment. Il me pousse la tête, l’approchant de la griffure que j’ai fait – tiens, elle saigne sur le short, celle-là. J’applique ma langue sur la blessure, léchant le sang, et appuyant mes piercings dans la plaie. Je sais que ça doit faire vraiment du bien, mais je fais exprès, histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce. Il espère me brutaliser sans que je lui rende ? Il me connaît mal, bien mal… En attendant, j’vais pas cacher que j’adore son côté violent… La main dans mes cheveux me tire, m’ordonnant silencieusement de me relever, ce que je fais sans renâcler, les paupières baissées sur les yeux, les lèvres irritées et entrouvertes. Les doigts relâchent lentement mes cheveux, je suis pratiquement certain qu’il m’en a arraché une bonne poignée – et le mieux c’est que j’en ai strictement rien à foutre. Il veut que je me déshabille… Chose que j’entame, lentement. Non, très lentement. Je fais exprès de mettre dix secondes au bas mot par bouton de chemise, juste pour chauffer ses nerfs à blanc – parce qu’il n’a pas l’air patient, du tout.
Le choc me vide l’air des poumons, et je cambre le dos sous la douleur ; ce connard vient de me plaquer contre un putain de truc pointu qui appuie très désagréablement à côté de ma colonne vertébrale ! Il a mon débardeur – ce qu’il reste de mon débardeur, très exactement – dans la main, et il pousse un soupir. Pourquoi cet enfoiré soupire ? C’est une action irréfléchie quand mes lèvres s’ouvrent pour laisser passer sa langue vers l’intérieur de ma bouche ; ça l’est au moins à moitié quand je referme mes dents dessus, lui infligeant une pression très désagréable. Je sens ses mains brusques vers la braguette de mon jeans – qu’il aille vers là-bas, oui, je bande tellement que j’en ai mal – mais je gronde sourdement, en assurant la prise de mes dents sur sa langue. Oui, j’aime me battre pour dominer, même si lui ne va pas du tout apprécier. La main qui plonge dans mon jeans pour attraper mon sexe me fait rouvrir les lèvres avec un halètement surpris, et même s’il est brutal, je me colle contre lui en réclamant plus, mes dents se plantant sans douceur dans le muscle de son épaule. Je me redresse difficilement, réceptionnant un autre semblant de baiser sur les lèvres, le laisse me mordre à la lèvre inférieure en cambrant le dos. Putain, il passe son temps à me mordre, je vais garder des traces de partout, moi… J'ai un léger rire ironique, un rire de gorge profond. Et j’ai la voix enrouée et instable – beaucoup trop putain, j’devrais pas être autant excité – alors que je ris ouvertement :
« Ah ouais, t’appelles ça des préliminaires, toi ? J’vais t’en foutre, du préliminaire ! »
Je me force à reprendre pied, lui fait un nouveau sourire sardonique qui devrait franchement l’inquiéter, et d’un geste brusque, je relève mon genou pour lui envoyer un coup en plein dans l’estomac. Oh oui, ça fait mal l’estomac… Ma main droite se redresse rapidement, attrape la queue de cheval et sans plus réfléchir, je tire en arrière, brutalement. J’émets un nouveau grondement en plaquant ma cuisse à son entrejambe, frottant à dessein pour lui faire perdre pied. Zapper les préliminaires ? Certainement pas, on va les faire à ma façon, plutôt. Le poteau dans mon dos me fait toujours aussi mal – parce l’autre pèse sur moi, lourdement. Et coincé entre le poteau douloureux et lui, je mords, je griffe et lui tire les cheveux en arrière. C’est un jeu, c’est un jeu drôlement excitant même…
De ma main libre, je vire son short et son boxer, alors que ma chemise commence à céder – il a la main verrouillée dessus et tire sur le tissu sans aucun ménagement. Je sais que je montre les dents dans une grimace qui se voudrait sourire, que j’ai un peu de sang qui coule – il m’a mordu, bordel – et les cheveux dans un piteux état. Cela dit, en face, il est pas bien mieux ; il porte des traces de morsures, je suis en train de lui arracher une bonne poignée de cheveux, et il a le souffle très court. Faudra aussi qu’il insiste pour me dominer, merde. | |
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| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Mar 29 Jan - 11:58 | |
| Cette enflure !
Ce con me mord la langue ! Il va voir ! Je referme mes mains sur sa bite suffisamment fortement pour qu'il me relâche. Mais il aime ça… Il aime que je lui fasse mal… Et ça m'excite terriblement. Puis il me répond… Il parle et son ton me déplait. Je me redresse légèrement et…
Enfoiré !
Un cri m'a échappé alors que je me suis plié en deux. Mes doigts s'enfoncent dans son bras, déchirant presque la chemise. Je vais le butter ! Je vais… Il me tire les cheveux. Je sens bien qu'il cherche à me rendre fou de désir avec sa cuisse là, mais il n'y a qu'une seule personne qui a le droit que jouer aux sadiques avec moi et c'est pas lui. Lui il est soumis. Lui il bande quand je le cogne. Lui, il ne se rebelle pas. Mon regard a perdu une partie de son excitation (même si mon corps, lui, pas du tout) et je le fixe, les yeux menaçants. Il me fout à poil… Il a quand même pas l'intention de me sauter ?
Brusquement, ma main libre s'abat sur sa gorge et se met à serrer… serrer… Je le fusille du regard. Va-t-il comprendre que je ne joue plus ? Qu'il est hors de question que ça se passe comme ça ? Mon autre main empoigne celle qui tient mes cheveux et en tord le poignet jusqu'à ce qu'il soit obligé de céder. Ce con est capable de kiffer à mort que je sois en train de l'étrangler… Aura-t-il peur à un moment ? S'il me prend pour un prisonnier, il doit penser que tuer ne me dérangera pas… Va-t-il m'arrêter ?
Oui, il se calme. Ses deux mains viennent tenter de faire lâcher prise à la mienne. Volontairement, je desserre l'étreinte, lui laisse un peu d'air.
"On joue selon mes règles ou tu ne joueras plus jamais, c'est clair ?"
Je n'attends pas vraiment de réponse et me saisit de ses deux poignets que je ramène dans son dos brusquement. Je le colle à moi en le détachant du mur. La chemise à glissé sur ses poignets. Je fais un nœud avec le tissu. Bien sûr, ce n'est pas très solide, mais ça fera l'affaire. Je le tourne alors, face contre le poteau et je fais descendre son jean.
Ca va se passer à ma manière.
Ma main droite presse sa tête contre le poteau alors que la gauche s'immisce entre ses fesses, mes doigts entrant en lui en forçant un peu le passage… Je me penche sur lui…
"A quel point tu aimes avoir mal ?"
Je ne sais pas si je vais réellement lui faire peur ou pas. Mais cela importe peu, ce n'est qu'un détail, un piment en plus… Je me colle contre lui, joue avec les boucles de son oreille. Ca serait vraiment dommage de perdre un tel jouet… J'ai besoin qu'il veuille bien jouer à nouveau, je veux pouvoir mettre ma queue dans sa bouche sans craindre qu'il aille trop loin… C'est vraiment dommage, c'était tellement bien parti…
C'est amusant… Je pense, je réfléchis… Et mon corps agis par réflexe. Mes doigts le fouillent alors que je me frotte contre sa hanche… Je veux le faire crier. De plaisir. De douleur… Les deux… J'ai envie de lui…
Maintenant. | |
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| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Mar 29 Jan - 13:12 | |
| Je me rends compte que… j’adore l’entendre crier, c’est vraiment très bandant. Mais il a l’air de trouver ça beaucoup moins drôle que moi, et il m’arrête en plein vol alors que je faisais glisser son short le long de ses cuisses ; une main lourde et précise appuie contre ma gorge, m’empêchant de respirer. Je ferme les yeux et me cabre contre lui, la cuisse frottant abusément sur son sexe tendu – je le sens contre moi. J’ouvre les lèvres en cherchant l’air, émet une sorte de grondement quand je sens la douleur scier mon poignet – il est en train de me tordre le poignet, merde ! Et même si la strangulation fait partie intégrante de mes trips – ça augmente l’orgasme de façon foudroyante, testé et approuvé – je lâche prise, et ramène les mains sur la sienne, serrant les doigts sur sa peau. Lâche-moi, me tue pas bordel. Je sens mes poumons qui me picotent, les tâches noires devant les yeux, j’ai plus l’impression de toucher le sol… Bordel mais ARRÊTE ! Et c’est ce qu’il fait, en desserrant les doigts sur ma gorge. J’aspire l’air avec soulagement, entendant vaguement ce qu’il me dit. C’est une menace, manifestement, mais ça va, j’ai compris le message et je me tiens à carreaux maintenant… J’suis con mais y’a des limites. Je crois que s’il ne me tenait pas, je m’effondrerai sur place, les jambes coupées par l’adrénaline qui est montée en dose massive. Le mieux c’est que ça m’a même pas fait débander ! Je le sens qui se saisit de mes poignets et les attache avec ma chemise, dans mon dos ; manifestement il en a marre de jouer, et veut que je me tienne tranquille. Collé tout contre lui, je frissonne en silence ; je m’en étais pas rendu compte, trop concentré sur d’autres sensations, mais il fait drôlement froid ici. Je commence à me réchauffer mais on ne garde pas longtemps la position, puisqu’il me fait tourner pour être dans mon dos.
Oh le sacré foutu pervers, il veut le faire en levrette ? … Soit, ça ne me dérange pas. Je ferme les yeux, étire la nuque, m’appuyant contre le poteau, le calant contre mon cou et mon épaule. Je crois que je vais avoir mal partout une fois sorti de cette petite séance, moi… Ma gorge est douloureuse, ma lèvre aussi, et je parle pas de l’énorme trace de morsure dans mon cou. Soudain je me cambre, haletant.
« Ah putain ! »
Il pourrait y aller doucement en foutant ses doigts, j’ai jamais couché avec beaucoup d’hommes et par conséquent je suis pas extrêmement habitué à ce genre de contact. Et si mon esprit accepte facilement l’idée d’une pénétration, c’en est autre chose de mon corps, qui proteste contre l’intrusion. Je serre les dents, et baisse la tête, mes mèches de cheveux tombant de part et d’autre de mon visage, le masquant. Mais il insiste en plus, le connard ! J’émets un gémissement qui ressemble étrangement à un sanglot alors que ses doigts vont plus loin, j’ai l’impression de me déchirer en deux à mesure qu’il avance. Je ne réponds pas à sa question, j’ai l’impression que quelque chose martèle dans ma tête, j’ai les oreilles qui sifflent, et je sens sa main qui pèse sur ma hanche… Il va vraiment me laisser des bleus de partout, et mes épaules tirent désagréablement. J’ai un sursaut douloureux quand il déplace ses doigts trop brusquement, émettant une plainte étouffée.
« Plus… doucement ! »
Je sais qu’il ne le fera sûrement pas – c’est pas dans son caractère, il va en profiter mais… Il fallait au moins que j’essaie de demander, la douleur n’est pas supportable là. En tous cas, il a sa réponse : j’ai vraiment mal, je fais pas semblant, et je débande toujours pas… Ouais, j’suis un dur à cuire. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Mar 29 Jan - 13:41 | |
| Voilà une réaction normale… J'ai trouvé sa limite, le moment où la douleur devient trop forte… Et c'est dans l'endroit que je ne vais pas tarder à pilonner violemment… Très bien. Parfait. Je retire mes doigts sans préavis. Je crains que la pénétration lui fasse vraiment mal comme ça… Faudrait lubrifier un peu, non ? Ca serait con que je le fasse saigner, il pourrait plus trop prendre de plaisir… Allez, suffit que j'y aille pas trop fort au début… Je le redresse et me colle à lui. Mon sexe se glisse dans le sillon de ses fesses, presse l'entrée de son intimité… Je me saisis du sien et me rend compte qu'il est toujours bien excité… Je le masse doucement… Reste avec moi, bonhomme… Me lâche pas avant la fin… Je force l'entrée… Putain que c'est étroit… Tiens bon… Je sens que je suis en train de forcer, que je lui fais sûrement plus mal qu'il ne peut le tolérer… Je continue à le branler… Je lèche son oreille.
"Je vais y aller plus doucement… détends toi… laisse moi le passage…"
Ce mec est serré comme pas possible… Et moi, je ne suis pas du genre modèle réduit… La progression est lente, très lente, ça chauffe à l'intérieur, ça doit le brûler… Mais plus lentement, ça me semble inutile et plus rapide ça serait prendre des risques inconsidérés… Celles de mes mains qui ne s'occupe pas attentivement de son érection est fichée sur sa hanche pour m'aider dans ma progression. Finalement, je m'arrête. Je n'y suis pas encore entièrement, mais faut faire une pause. Je ne bouge d'abord pas, puis un peu… Je sors, je rentre un peu plus, je ressors, je rentre de nouveau plus loin, je sors encore… et j'entre jusqu'à la garde.
Immobilité.
Il a le souffle court. Moi aussi, d'ailleurs. Je laisse le temps passer. Je le laisse s'habituer, se dilater. Puis je recommence. Je sors et rentre brusquement. Encore… Encore… Un râle m'échappe. Puis je prends des mouvements moins amples, plus rapides, plus réguliers. J'ai lâché son sexe, pas question qu'il jouisse trop vite. Je le serre contre mon corps, ma chaleur irradiant en lui… Tu es à moi… Ma main remonte sur son torse, se saisit d'un téton… le tord. Mes mouvements sont irréguliers. Parfois profonds, parfois non. Parfois rapides, parfois lents. Je veux qu'il crie… Qu'il hurle… As-tu mal ? Tu aimes ce que je te fais ? Montre moi tes beaux piercings… Mmm… J'arrache les restes de la chemise...
"Accroches toi…"
Le poteau n'est pas si large que ça, il devrait pouvoir trouver un appuie. Je me décolle un peu de lui, pose mes deux mains sur ses hanches, les tiens fermement… Et je me mets à le pilonner avec une violence sans retenue. Je crie, moi aussi… J'aime ça… C'est tellement bon… Je sens que ça lui plait aussi… Oui, il va venir… il va… Je me retire totalement de lui.
Pas question qu'il jouisse trop tôt… C'est mon jeu préféré, ça… L'amener au bord du plaisir… Et m'arrêter au moment où il va y tomber.
Je le retourne. Dos au poteau, face à moi. Je monte l'une de ses jambes sur ma hanche… La deuxième aussi… Le problème quand on est trop grand… Je dois le porter. Mais peu importe. Qu'il passe ses mains dans mon cou.
"Ne t'avises pas de me tirer les cheveux…"
Menace…
Je le pénètre. Brusquement à nouveau. Entièrement… C'est tellement bon. Et je pilonne à nouveau. Embrasses moi ! Je presses mes lèvres contre les siennes. Son membre frotte sur mon ventre. J'accélère encore… Vais-je te laisser jouir ? Je change de rythme. Brusquement, sans préavis… Il se calme un peu… Je l'embrasse encore. Tire sur l'un des anneaux de sa lèvre… Un sourire se dessine sur mon visage…
"A quel point aimes tu souffrir ?"
Et je redeviens violent. Dis moi si tu aimes, demandes-en encore… Je suis moi-même à ma limite. Je te laisserai aller au bout si c'est ça que tu aimes… Cette violence… Moi j'aime le bruit de ta tête qui cogne contre le mur. J'aime tes cris. J'aime te sentir si étroit, si brûlant… T'ai-je seulement laissé le temps de t'habituer à ma présence ? J'aime te mettre dans cet état… J'aime te savoir excité par la souffrance… Je te veux encore… Je ne te laisserai pas partir après cette partie de jambe en l'air… Je veux pouvoir remettre ça encore… et encore… et encore…
Mais pour le moment…
Je m'empare de ton membre alors que je te pilonne sans retenue et je le branle avec force… douloureusement, oui, c'est le mot… Embrasse moi encore… | |
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| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Mar 29 Jan - 14:52 | |
| Alors là par contre, ça fait vraiment mal, et j’ai pas de moyen de lui rendre cette douleur puisqu’il m’a attaché les mains dans le dos. J’ai les ongles qui râpent contre son torse, mais je ne laisse aucune marque. Le frapper ne fait que l’énerver davantage, et là j’ai franchement pas besoin de ça. J’ai la gorge serrée, l’air a du mal à passer, je fais un léger bruit désespéré et douloureux en respirant… Je sens mon dos qui se colle contre son torse sous son impulsion, et je suis bêtement soulagé de sa chaleur contre moi, le corps parcouru de longs frissons. J’ai le temps de me calmer deux minutes, avant que sa main ne descende sur mon propre sexe et qu’il pousse pour entrer. J’ai un hurlement coincé au fond de la gorge – c’est extrêmement désagréable comme sensation – et ne fait qu’émettre un gémissement plaintif. Mais qu’il arrête, ça passera jamais ! Et si mes genoux tiennent sous la pression, c’est juste parce que j’ai ma petite fierté, parce que si je m’écoutais, je me laisserais tomber au sol sans plus de cérémonie… Du coup, je tremble légèrement contre lui, paupières fermées par la douleur, mâchoires verrouillées. Pourtant je sens qu’il fait des efforts – la main qui me branle, la langue sur mon oreille… J’ai une sorte de ricanement étranglé quand je me dis stupidement qu’il devient sentimental, l’excité au sac de sable. Il me souffle des mots dans le cou, et je réponds tout bas, dans un mélange incompréhensible de plusieurs langues. Une fois toute traduite, la phrase veut dire, peu ou prou « et comment on fait ça, hein, crétin ? » . C’est pas contre lui, d’ailleurs, c’est juste un agacement devant ma propre incapacité à me faire enculer. Tain, même me faire enculer, j’sais pas faire sans couiner… Je respire un grand coup, me carre plus confortablement contre lui, et tente de persuader mes muscles contractés de se détendre. Calmos tout le monde, y’a rien de grave…
Je sens le mec aux cheveux rouges qui s’arrête, faisant l’effort de ne plus bouger. Vu comme moi j’ai mal, lui il doit prendre son pied, j’dois pas être bien large pour lui… J’apprécie l’effort, j’lui rendrais ça, un jour. Quand il recommence à bouger, ça va déjà un peu mieux, j’ai la nuque moins raide, j’ai réussi à stabiliser mes genoux, et j’ai presque pas l’impression de me faire déchirer en deux. Presque pas. Evidemment, ça va beaucoup mieux quand il sort complètement, mais il allait pas rester là-dessus. Et j’ai presque plus besoin de serrer les dents pour supporter les mouvements, j’dois m’habituer. Je ne retiens pas un cri surpris en sentant ses hanches contre mes fesses. Et un certain soulagement ; ce sera tout, ça va être plus supportable que ce que je m’imaginais alors… Je fais le dos rond contre lui, ne pouvant pas m’empêcher de trouver la sensation… bizarre. La douleur reflue lentement, mais j’ai toujours une impression étrange dans le ventre – bien que pas désagréable. Je baisse la tête, essaie de retrouver un semblant de souffle et de rythme cardiaque normaux – je sens celui du mec aux cheveux rouges sur ma nuque, brûlant. Pourquoi il s’arrête au juste ? … On dirait presque qu’il me déflore, vu comme je suis sensible… A nouveau j’ai un ricanement étranglé, qui se transforme en un bruit de gorge appréciateur alors que je le sens se remettre à bouger. Il n’a pas tenu vraiment longtemps avant de reprendre ce qui doit être sa cadence habituelle – mais ça va maintenant, je supporte. La sensation bizarre s’accentue et s’accroche dans mon estomac, mais je commence à ressentir du plaisir. J’ai un sursaut incontrôlé et un cri court quand il tape à un certain endroit, à l’intérieur. Bordel, c’était quoi ? Je me tors quand il accroche mon téton – j’aimerais bien le mordre pour répondre, mais dans ma position actuelle même pas la peine d’y penser… Je sens qu’il vire avec impatience la chemise qui me maintient les mains attachées et qu’il me conseille – non m’ordonne – de m’accrocher. Au poteau sûrement. Ce que je fais, alors que je sens qu’il … se met en position.
J’ai un instant de panique qui pointe, une poing glacé dans l’estomac, mais je laisse faire, attendant la suite avec appréhension. Et finalement, je ne retiens pas d’abord des gémissements, puis des cris en sentant ses coups contre moi, en moi. Et quelques fois, il tape à cet endroit-là, celui qui me fait immanquablement cabrer contre lui, et qui m’essouffle plus qu’ailleurs. Et je sens très bien la jouissance qui vient, et dont j’ai terriblement envie, mais lui se retire, comme si ça ne l’intéressait plus. Je reste face à mon poteau, haletant, ne comprenant pas ce qui m’arrive, les yeux noyés. Ses mains sont à nouveau sur moi, il me retourne pour que je sois face à lui, me prend une cuisse pour la monter jusqu’à sa hanche… Oh ça me plaît comme idée, ça. Je passe mes bras autour de son cou, assurant ma prise, nouant les jambes dans son dos – quelle situation casse-gueule, vraiment. Et sourit à sa menace :
« Je ne ferais jamais ça. »
C’est pas tout à fait sérieux, évidemment, mais c’est pas complètement du foutage de gueule non plus. J’avais juste envie de lui dire ça, pour une raison inconnue… Pas le temps d’y réfléchir, le revoilà en moi, et cette fois-ci il n’y a pas mis les formes – c’est peut-être bien une vengeance de ma petite phrase assassine et candide à la fois. Cette fois pas question de crier : j’ai les lèvres plaquées aux siennes, et même si c’est un fac similé de baiser – parce qu’il me mord encore, même s’il doit pas faire exprès – j’ai pas envie de le rompre. Il me ramène très vite au point où j’en étais dans l’autre position, et je serre brusquement mes bras autour de son cou en appelant l’orgasme de tous mes vœux ; gémissement frustré, c’est pas encore pour tout de suite, il a ralenti. Je réponds à son baiser, le laisse tirer sur mon piercing, et le regarde sourire derrière mes longs cils. Sur mes lèvres prend place un sourire à l’expression de fauve, mon sourire de loup famélique et affamé.
« Excellente question… Teste un peu, pour voir. »
Il a eu déjà un large aperçu de ce que je pouvais endurer, je ne sais pas moi-même où est la limite en fait… Bordel ce qu’il y va fort ! Je me sens chauffer et étrangement j’adore ça, laissant mes cris partir dans l’air surchauffé de la salle de muscu. Une vague blanche passe devant mes yeux, je me contracte involontairement autour de lui, serrant mes bras autour de son cou, griffant la peau à disponibilité. Bordel ! | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
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| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Mar 29 Jan - 15:47 | |
| Bordel !
C'est tellement bon. J'accélère et il s'accroche à moi, me griffe… Entre mes doigts, son membre se gonfle. Il ne va plus tenir longtemps. Il aime ça… Il adore ça… Et moi aussi ! J'ose espérer qu'il n'a trouvé personne ici capable de lui apporter ce plaisir comme ça il sera définitivement mien… Je veux pouvoir jouer quand je veux avec lui.
Brusquement il se contracte. Tout son être se contracte, se resserre autour de moi… Je bouge encore un peu, mais c'est trop… trop fort, trop étroit… Un râle rauque s'élève de ma gorge alors que je me libère en lui dans un dernier mouvement violent. C'est à peine si je sens son sperme sur mes doigts. Je reste ensuite comme ça, immobile, haletant, pendant quelques instants. Je suis toujours en lui, mais ça ne va pas durer. Fatigué de le porter, je l'attire contre moi et me laisse glisser au sol. Je quitte son intimité mais je le tiens toujours contre moi, les yeux clos. Ca a été tellement intense.
Je le regarde, soulève son visage et pose mes lèvres sur les siennes. Quand ma langue effleure son piercing, je me dis qu'il lui suffirait de me sucer pour que je sois prêt à recommencer. Ce mec pourrait me vider de mes forces, j'en suis certain… Pourtant, je m'éloigne de lui et me dirige vers le point d'eau. Je rince les différentes plaies et me rhabille. Je crois que j'y ai été fort avec lui. On aurait dit qu'il n'avait pas eu beaucoup d'expérience avec les mecs… A moins qu'il ait plus l'habitude d'avoir ma place… Je souris et lui apporte un verre d'eau. Aucun mot. Ce n'est pas nécessaire.
Par contre, j'ai ruiné ses fringues et je doute que mon tshirt lui ailles en échange… Bah, c'est pas grave. Je me penche à nouveau devant lui, passe ma main dans ses cheveux… Le remercier ne serait pas approprié mais tout de même… Il y aurait tellement d'autres choses à expérimenter… Une somme d'idées me vient à l'esprit mais… Mais jouerait-il avec un gardien ? Cette question me dérange. Il est possible qu'il ne veuille plus… Je vais devoir faire en sorte qu'il soit incapable de se passer de moi avant qu'il apprenne qui je suis… Et vu que je ne suis pas des plus discrets, ce n'est pas gagné.
"Donnes moi ton nom… Je veux pouvoir te retrouver… Pouvoir recommencer…"
Oh que oui, je veux… Je l'embrasse et je reste là, immobile, face à lui… J'attends la réponse. S'il veut le mien, ça va être plus embêtant… Je ne peux pas le lui donner, pas tout de suite… Mais je le retrouverai, même s'il refuse de me le dire…
Je me lève et reprends mes affaires. Certainement que nos cris ont été entendus du couloir. Je souris et ouvre la porte.
"A bientôt…"
Je disparais au milieu des détenus… Direction ma chambre… Et une bonne douche. | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
Nombre de messages : 46 Age : 42 Date d'inscription : 23/01/2008
| Sujet: Re: Repos ? [PV Jéo] Mar 29 Jan - 19:04 | |
| Le problème avec l’orgasme, c’est que ça dure pas longtemps, et que ça coupe toute énergie. J’me sens devenir de la flotte contre le mec aux cheveux rouges, les mains qui s’abandonnent contre lui, les yeux qui se ferment lentement… Une vraie loque. Et il a beau être immense et assez impressionnant physiquement, il est pas exempt des contre effets de l’orgasme : il me décolle du poteau, et on glisse au sol, comme une grosse flaque. C’est exactement ce que je suis, maintenant, une grosse flaque affalée contre cette espèce de brute avec laquelle j’ai baisé. Rectification : cette grosse brute qui m’a baisé. J’suis bien dans cette position, effondré contre son épaule musculeuse, mais il bouge, et pose sa main sous mon menton pour me relever le nez vers lui. Je ne proteste pas, j’me contente juste de prendre un air un petit peu froissé, histoire de lui montrer que j’ai pas tellement envie de bouger. Il m’embrasse, avec la langue s’il vous plaît, lentement, et sans me mordre. La vache, il se calme des fois, aussi ? Je réponds avec douceur au baiser donné, j’ai eu mon compte de brutalités pour la journée. Il se lève, quant à moi je me pelotonne sur moi-même. Il fait carrément froid maintenant qu’on a arrêté nos conneries… Mes yeux gris vert se rouvrent, juste pour observer ce qu’il fait, deux minutes. Il est en train de s’intéresser aux plaies que je lui ai laissé, et ça me fait sourire. Parce que de mon côté, j’ai mal dans le cou, à la lèvre, à la gorge au poignet, à la hanche… Un peu partout où il a pu poser les mains, en fait.
J’accepte le verre d’eau qu’il me tend, le portant à mes lèvres irritées. Le contrecoup de l’orgasme commence à me descendre dessus, et je sens la douleur qui monte lentement, mais sûrement. Merci l’excité au sac de sable, ça vaut le coup de baiser avec toi ! En plus, il m’a déchiré le débardeur, la chemise est pas en meilleur état, et il a arraché les boutons de ma braguette. On ne peut pas rêver meilleur partenaire, c’est moi qui vous le garantit. Je relève sur lui un regard un peu méfiant quand il se penche sur moi, mais il ne fait que passer sa main dans mes cheveux, doucement. A priori, c’est fini pour aujourd’hui. Et je fais bien de préciser pour aujourd’hui, parce qu’il dit vouloir me retrouver et recommencer. Et malgré mon poignet où règne une douleur intense et persistante, malgré les traces de morsures et tout le reste, je fais un sourire en coin.
« Jeopardy, c’est mon prénom. »
Et pour me retrouver ça devrait suffire, puisqu’il n’y a pas des milliers de mecs qui ont un nom aussi étrange. J’accepte son dernier baiser, tendant la nuque, plaquant mes piercings contre sa langue, yeux fermés. Son nom à lui ? Rien à foutre. J’ai juste envie de voir s’il a vraiment envie de me retrouver, et s’il va faire l’effort de me trouver… De toute manière, je suis plus bon à rien là, sinon à rester écroulé au sol, et à attendre que mes jambes soient de nouveau capables de me porter. Je ne réponds pas à son sourire, me concentrant pour me redresser.
« Salut. »
Je préfère pas être trop prophétique dans mes dires. Apparemment, c’est lui qui décide, moi qui exécute… Voyons s’il est assez joueur pour me retrouver… Quelques minutes après qu’il soit sorti, je fais de même, ayant plus ou moins réussi à rebraguetter mon jeans, et jetant ma chemise et mon t-shirt détruits dès que je croise une poubelle. C’est ça, à bientôt Tignasse Rouge. | |
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