Encore toi?! Pourquoi pas...

Je souris me rendant tranquillement à ma cellule, la CC qui en chiffre normale égale 200. J’adore ce garçon, j’arrive enfin dans mon royaume, rien n’a bougé, personne n’est venu. Je soupire un peu, j’aimerai bien voir plus souvent mes copains de cellule. Je m’approche du lit, et ramasse ma serviette humide et mon savon, puis je vais les ranger à leur place. Je m’étire un peu le cou et vais m’asseoir sur mon lit où mon lecteur de musique était tombé. Je regarde un moment la porte, partant doucement dans mes pensées.

Je ferme doucement les yeux et me laissant retomber sur mon lit, j’allume accidentellement ma musique, on se retrouve exactement en 1772 en plein représentation d’un opéra de cet enfant prodige de Mozart, Lucio Silla, un dictateur romain Lucio Silla qui convoite Giunia, la fille de son ennemi Marius. Giunia, de son côté, aime le sénateur exilé Cecilio. Une histoire impossible et tragique, mais qui envoûte tous les amateurs. Je passe ma main dans mon cou et remarque que mon chandail et tout trempe, je me lève donc sans presse, levant le son de la musique qui emplie toute la pièce.

Je retire mon chandail et me retrouve en soutien-gorge, j’en profite pour m’allumer une cigarette, bien à moi celle-là. Délicieuse fumée toxique, je sais que c’est mauvais, mais tout le monde meurt un jour ou l’autre, je partirai seulement un peu plus vite. Je cherche un autre chandail à mettre mais me retournant, qui aperçois-je dans l’entré de la porte ? Ce cher roi des voleurs. Je souris et le regarde un peu. J’en lève ma cigarette de ma bouche et dit ;

"Tu m’as suivi ou bien tu as trouvé la réponse ?"

Il tasse ses cheveux de devant son visage et fait un petit sourire, le même qu’il a toujours d’accroché dans la face, mais celui-là à un petit quelque chose de différent.

Ah? Tu doutais de moi? Ben écoute j'ai trouvé la réponse comme tu peux le voir, et tu es parti en avance donc je n'ai pas pu

"Alors, j’ai affaire à un vrai petit géni. Mais dit moi quel était cette réponse, que tu as trouver si rapidement?"

Un peu de sarcasme je peux bien m’amuser un peu, je suis sur mon terrain, mon lieux de bataille, ici c’est moi qui décide et qui règne, alors pas de faut mouvement ou j’attaque. Et j’ai toujours su qu’il fallait flatter les hommes dans le bon sens pour les utilisés. Je reste décontracter à le regarder, il tremble légèrement, il me désire, je le voit dans ses yeux remplie de vices. Je m’éloigne un peu de mon lit et ramasse un élastique à cheveux qui traînait sur le sol à côté de mon linge. Je me relève et attache mes cheveux en hauteur sur ma tête de façon à ce qu’ils retombent sur le haut de ma nuque et qu’ils ne coulent pas sur mon autre chandail.

Tu m'as donnée ta cellule pour quelle raison? Tu voulais me voir?

"Non, pas particulièrement, c’était seulement pour voir si tu avais un peu d’esprit et pas seulement du corps et aussi au cas où on sait jamais ce qui peu nous arriver entre ces quatre murs. Mais toi? Pourquoi tu es venu? Tu as besoin de mon aide ou tu voulais encore discuter peut-être?"

"C'est toi que je veux, tout bêtement!"

Oh!? Ok, euh… je ne pensais pas qu’il irait aussi vite. Euh.. bon ok. Je me ressaisi, disons que cette révélation à la quelle je doit l’avouer je ne m’attendais pas. Une prend une bonne bouffée dans ma cigarette et ramasse un de mes chandails et l’enfile. J'avoue je suis déstabiliser par ses propos, mais je reprend rapidement mes esprit et réplique tout en restant détendue;

"Disons que tu es du genre plutôt direct, toi. Ça fait quoi une demi-heure qu’on se connaît? Du moins tu sais ce que tu veux et tu ne passe pas par quatre chemin pour le faire savoir."

Je passe ma main dans mon cou, et le regarde approcher de moi. Je ne bouge pas, je ne fais que continuer de le regarder, ma remarque précédente n’avait rien de désobligent cela faisait seulement mettre en avant ce que je pensais. J’ai souvent été mise dans des situations très ressemblante, seulement quand c’était le cas avant, le gars crevait avant la fait de la nuit. C’est ancienne pensée me tire un léger sourire.

" En fait cela dépend sans doute de ce que tu veux de moi? Parce que j’ai beaucoup à offrir. Il va falloir que tu précises un peu plus ton désir. Je ne me m’offre pas au premier venu, a moins que celui-là sois très beau et très riche…"

Nous sommes maintenant tout l’un de l’autre, je sens son souffle près de moi j’arrive même à percevoir son torse se soulever à un rythme rapide. Ce n’est pas pour me venter mais j’ai l’habitude de réveiller de telle réaction. Je ne bouge toujours pas, je ne fais que le regarder droit dans les yeux, pas de façon menaçante, mais seulement pour voir s,il est capable de soutenir mon regard, s’il est assez fort pour aller jusqu’au bout. Je ne l’embrasserai pas, pas pour le moment, il est trop tôt encore, il faudra gagner sa croûte pour ce mériter un tel privilège...

"Mon désir est tout simplement d'être avec toi, je ne veux que ça, c'est pour moi le principal"

Non, mais il a du rock à la place du cerveau ou il est vraiment orgueilleux. Il me serait utile en effet d’avoir à mes côtés, un maître voleur. Je me décolle un peu de lui pour aller m’asseoir sur mon lit, respirer un peu, en fait cela est plutôt faut puisque je fume comme une cheminé.

"Donc je peux repartir, tu ne veux pas de moi?"

Je ris légèrement.

"Je ne te retiens pas. Je n’ai jamais forcé qui que ce soit à faire quelque chose qu’il ne voulait pas. Je marque une légère pause. Je vais être honnête avec toi. Je préfère te conter comme ami que comme adversaire. Alors cela ne me dérange pas de passer du temps avec toi ou que ce soit, mais je veux que tu sache que je ne suis pas une de ces salopes de luxe, que n’importe qui peut sauter. Désolée si je suis un crue, mais j’aime dire les choses comme elles sont. Et tu n’ignores pas que tu m’as volé. Pas de chance pour toi puisque je suis un peu rancunière donc, il va falloir que tu te rachètes avant que je puisse vraiment te faire confiance. "

J’expire doucement la fumée en le regardant, je viens de débiter à peu près tout ce que j’avais à mettre au clair avec lui. C’est maintenant que nous allons savoir si ça passe ou si ça casse.

Il vient s’asseoir à côté de moi, et c’est bien ce que j’avais pensé.

"Ok, je suis désolé"

"Désolé, de quoi?"

Puis, il m’embrasse sur la joue, se lève et quitte ma cellule. Je reste figée. Je ne comprends pas. Je ne voulais pas le vexer loin de là, je voulais seulement mettre les cartes sur la table face vers le haut, pour qu’il comprenne à quoi il s’attaquait, je ne voulais pas le décourager. J’y suis peut-être aller un peu fort. J’hésite un peu, puis je fini par me lever, éteindre la musique qui commence à me taper sur les nerfs. Je m’approche de la porte, puis je fais demi-tour. J’hésite à aller le retrouver. Je ne veux pas qu’il me croie faible, mais il est parti trop vite. Bon je me décide, et je sors de ma cage, puis regarde à gauche et à droite, mais je ne le voit pas, mais où est mon petit lion?

Je marche un peu sans but dans les couloirs, et je le vois adosser au mur en train de fumer. Je m’approche de lui décider, je me colle à lui et me montant sur la pointe des orteils je lui murmure à l’oreille;

"Si tu me trouves un téléphone portable, je te donne ta chance…"

Je lui jette un petit regarde de biais, puis je lui laisse un petit bizou sur le haut de la joue près de l’oreille et je le quitte sans rien rajouter de plus. M’en retournant dans mon royaume. Voilà un certain poids qui met relâcher de sur mes épaules, si je réussit à contacter Ben, cela me rassurera.

[Quand tu aura ce que je veux tu n’aura qu’à répondre, prend ton temps cela ne presse pas.]

Cela fait plusieurs jours que je n’ai pas vraiment vu Leo, peut-être m’a-t-il oublié, tant pis. Si c’est le cas, je trouverai bien une autre façon de contacter Ben. Cela n’a rien de surprenant, peut-être qu’il s’est fait prendre, je ne suis pas stupide je sais bien qu’il n’y a que les gardiens qui ont de tel jouet. Et bien que c’est triste, non, en fait ce ne l’est pas vraiment. Je suis là dans ma cellule comme à mon habitude quand je ne veux pas voir les autres, les écouteurs sur les oreilles. Je me suis remis au Yoga, j’avais commencé ça il y a longtemps, pour me détendre, pour me vider l’esprit juste avant un contrat. J’avais arrêter par la suite quand j,ai rencontrer Nic. Ce sont des mouvements simples et lents. C’est comme une danse au ralenti, c’est fluide et ça détend, je n’ai presque plus conscience de ce qui m’entoure. Je flotte dans mon monde imaginaire. Lorsque dans l’ouverture de la porte je l’aperçois, depuis comment bien de temps il y est, je l’ignore. Je retire mes écouteurs et m’immobilise. Je le regarde, il me plait bien, pour quelques temps cela est bien acceptable, espérant qu’il ne se fait pas de fausse idées.

"Entre, ne sois pas timide. Alors, tu l’as eu?"