Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] | |
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Auteur | Message |
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Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Ven 4 Jan - 17:22 | |
| Oooh, c’est magnifique la prison ! Les murs gris, le sol gris, le plafond gris ! Pourtant il y a de jolis brins de filles par ici. Celle que j’accompagne en fait partie. De longs cheveux qui ondulent autour d’elle, un visage de poupée, un corps aux jolies formes. Toutefois, pas touche. Je me contente de regarder. Non pas que j’ai peur d’elle, mais que je la respecte, tout simplement. Vous allez mettre une main à une femme que vous croisez dans la rue, vous ? Oui… ? Pas moi en tout cas. Et là c’est pareil. Si je ne respecte pas et ne garde pas mes distances, je prends le risque de ne plus être respecté en me mettant la prison à dos ! Les prisonniers, ça noue des liens, ça s’entretue aussi bien que ça s’entraide. Je marche à pas léger derrière elle, deux autres gardes se trouvant devant elle. Ils chuchotent, mais je ‘entend rien. Je suis distrait par autre chose d’ailleurs. Je me calque sur le bruit des pas de la demoiselle, mettant les miens dans les siens pour ne que nos pas fassent la même mélodie. Un passe temps comme les autres ? Non, juste que je suis maniaque. Comme quand je me retourne pour regarder derrière moi. Non pas par peur qu’in décalé m’attaque, mais juste que j’ai peur d’oublier quelque chose. Mais quoi ? Mes poches sont vides, mon couteau dans ma botte, mes bagues bien à mes doigts, j’ai tout mon uniforme, mes deux chaussettes, quoi qu’elles ne sont pas de la même couleur. Je m’en suis rendu compte il n’y a pas longtemps. L’une est noire l’autre rayée marine et beige. Plausible pour un mec qui se dit maniaque de mélanger ses chaussettes ! En plus mon uniforme me serre. Et impossible de le déboutonner un peu, le gardien qui est devant, bien que plus petit que moi, est féroce. Ne cherchant pas les embrouilles, surtout avec un autre gardien, j’ai accepté de garder les boutons fermés et de mettre convenablement mon képi… je n’aime pas spécialement les couvre chef. Souvent, je les porte sous le bras. Mais là, ils préfèrent que je le garde pour cacher mes cheveux verts jusqu’à ce que je me décide à trouver une couleur moins voyante. Ils ont rêvé. La prochaine fois, ce sera bleu électrique, na !
Nous voilà qui arrivons à la salle d’isolement. C’est noir sombre, mais sec. C’est déjà ça. La température y est légèrement froide, mais je suis habitué à pire. Quoique un peu plus chaud, cela n’aurait pas été mal. Je commence à siffler. Seulement deux notes sortent avant que ma mélodie soit coupée par un regard noir du garde qui ouvre la marche. Je fais donc un sourire penaud et me tais, me concentrant de nouveau sur les pas de la demoiselle. Elle a un sacré dossier –comme tous ici j’ai l’impression-, mais a l’air pourtant calme et sereine. Qu’a-t-elle fait cette fois ci pour être mise en isolement ? Puis on se stoppe, je risque de heurter la miss tant je suis tête en l’air, et une porte s’ouvre. On y fait rentrer la demoiselle, puis un garde pousse un cri. Je fronce les sourcils, m’avance.
« Qué ? »
Wah, quel sens des mots, je m’étonne moi-même. L’autre me regarde, et lâche d’une petit voix « un rat ». Il a peur d’un rat alors qu’il vit entouré d’assassins ? Je flaire le mauvais coup, mais je ne le vois pas venir ! Je fais quelques pas dans la pièce sans fenêtre ni lumière, cherchant la bestiole.
« Où ça ? »
Pour seule réponse, la porte se ferma doucement dans mon dos. Un clac qui me fit frissonner. J’étais enfermé, sans lumière, avec une détenue. A tâtons je retournai vers la porte, essaya de l’ouvrir. Elle était bel et bien fermée. J’essayai encore, m’échinant sur la poignée. Rien à faire, j’étais enfermé. Alors j’ai crié. Un cri rauque et court. Un mot. « Putain ! » Et je me suis tut. Et où était la demoiselle ? Dans mon dos, les doigts tendus vers mon cou ? Mon imagination tournait vite. Si vite que j’en avais des suées froides. Je ravalai ma salive difficilement, plaquant mon visage à la porte. D’une main j’ôtai mon képi qui tomba par terre, alors que l’une de mes mains cherchait un interrupteur sur le côté de la porte. Si il y en avait un, tout du moins… | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Dim 6 Jan - 14:53 | |
| Tout cela a commencé, par une petite dispute, rien de bien important, ni de très grave. Je l’ai seulement tapé un peu dans la face, bon ok, ok, je lui ai peut-être cassé le nez, mais ce n’est pas ma faute s’il est fragile ce mec. De toute façon, il l’avait mériter, je ne permet pas que n’importe qui me touche les fesses, il y a une façon de faire quant même et en plus de tout ça, il était laid.
Une fois assis sur le sol, le nez en sang, cela n’a pas pris deux secondes que les gardiens étaient là, à nous dispersé à coup de matraque. On m’a plaqué au mur assez violemment je dois l’avouer, mais bon je n’ai pas résister. Ils ont amener le pauvre con à l’infirmerie, et moi dans ce sous-sol crasseux.
Je doute qu’il m’amen réellement en isolement pour avoir seulement légèrement défigurer un pauvre con de prisonnier. Il doit y avoir autre chose derrière tout ça. Puisque quand ils m’ont immobilisé, ils allaient me relâcher, mais un garde, celui qui marche devant moi en ce moment, a tenu à me ‘corriger’. Quelques coups de bâton et voilà on n’en parle même pu, mais non, que je suis chanceuse, ironiquement.
Trois gars pour escorter une fille, ils sont peureux ou bien ils ne savent plus quoi faire de leur temps. Je pense que celui de derrière est un nouveau, depuis le peu de temps que je suis ici, je ne l’ai pas encore vu, mais bon. Les deux gars devant nous ce met à chuchoter, je ne comprends qu’une partie de ce qu’ils disent;
« …Prêt….souris…elle…pourquoi….toi….. »
Et puis qu’est-ce que j’en ai à foutre au pire, ils me violent et me tuent, au mieux, et bien euh…je ne sais pas. On pénètrent dans la section isolement de la prison, il fait sombre, les quelques faibles lumières qui éclairent les lieux n’apportent rien de réconfortent. Le garde derrière moi siffle, non essais de siffler, mais son collègue le fusille du regard, je ne peux empêcher le léger sourire qui me vient aux lèvres.
Un des gardes ouvre la porte qui donne sur une petite, non mini, cellule dont les murs sont recouverts de coussins. Allons bon, l’autre garde me retire mes menottes et me pousse à l’intérieur, je me rends jusqu’au mur du fond, sans me plaindre. Un des gardes près de la porte pousse un cri.
« Qué ? » « un rat ». Le garde qui me suivait entre dans la pièce. « Où ça ? »
Mais il n’y a pas de rat!? La porte ce referme brusquement nous enfermant tout le deux dans un garde-robe, sans fenêtre ni lumière. Je n’ai même pas eu le temps de savoir s’il était beau. C’est une plaisanterie, il faut que ça n’en soit une. En fait si on y repense bien, c’est drôle.
« Putain ! »
Je souris, on va s’amuser, je doute qu’il est vraiment lu mon dossier encore, de toute façon ils ne doivent pas tous les lire. Je comprends maintenant pourquoi ce garde a tenu à m’amener ici… Une faible lumière s’allume, une lumière synthétique jaunie qui n’éclaire pas de façon constante, elle ne cesse de faiblir allant presque jusqu’à s’éteindre.
Je regards le jeune homme, en fait jeune il semble plus vieux que moi mais bon c’est sans importance, il est dos à moi, le visage collé sur la porte, il est pas trop mal. Je m’approche un peu de lui doucement, il ne semble pas armé, mais j’en doute, ils n’auraient pas sacrifier un collègue seulement pour le plaisir, de toute façon j’ai pas l’intention de le tuer. Je pends le couvre-chef qui est tombé sur le sol, me relève et me le met sur la tête, je prends un air snob et froid. C'est l apremière fois que j'ouvre la bouche depuis que je suis en sa présence.
"Alors, tu es près à souffrir j’espère? Je ne sais pas si tu sais qui je suis mais tu vas l’apprendre. Tu sais, cette douleur est exquise, je te la recommande. "
Que je me trouve drôle, je vais lui faire peur, il faudrait que je me calme un peu pauvre petit, c’est sans doute ça première journée. J’attends de voir sa réaction avant d’en rajouter ou de me mettre à rire. |
| | | Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Dim 6 Jan - 16:28 | |
| Click. J’ai trouvé l’interrupteur. Une lumière s’allume. Peut être aurais je préféré qu’elle reste éteinte toutefois, vu que la lumière glauque qu’elle diffuse n’est pas plus rassurante que le noir complet. Je n’aime pas spécialement le noir. Je suis resté un grand enfant, que voulez vous. Parfois elle s’éteint, puis elle se rallume, devient plus vive, sa tension se rabaisse, et moi je crains de retomber dans la pénombre totale. Que je hais ce qui marche mal ! Je suis soulagé d’être à la lumière, mais en même temps angoissé. Qu’il est dur que de se cacher dans une pièce carrée et éclairée… Ma pomme d‘Adam joue au yoyo, descendant et remontant sans arrêt. J’ai les glandes, sincèrement. Je les sens qui enflent. Mes yeux s’humectent, mon torse se soulève et se rabaisse en un rythme irrégulier, mon souffle se fait court. Je n’ose pas me retourner, la regarder droit dans les yeux. Alors je reste contre la porte, plaqué contre son métal froid. Tout autour de moi est molletonné, tout a l’air si calme. Trop calme. Qu’est ce que je ne donnerai pas pour qu’un chanter de death métal sorte du plafond entouré d’une dizaine de groupie !
J’entends un bruit. Des pas, légers et graciles. Comme ceux des biches, sauf que là c’est plus une panthère qu’une biche ! C’est moi la biche dans l’histoire ! Je ramène mes mains vers moi, grattant de mes ongles courts la porte. Mon képi disparaît de mon champ de vision restreint, une main féminine l’ayant happée comme un crocodile le ferait avec… Une biche. Toutefois, je n’aime pas spécialement que l’on touche à mes affaires, encore moins si c’est un couvre chef. J’ose donc me retourner, la dévisageant longuement.
Elle n’a pas l’air d’une prisonnière ? Des traits juvéniles, fins. Un regard malicieux, de longs cheveux qui paraissent noirs par manque de lumières encadrent son fin visage. Je devine ses formes sous ses vêtements. Fine musculature. Qui pourrait croire que c’est une prédatrice, et non pas une proie. Dans mon esprit se forme l’idée que peut être, elle n’est pas une prisonnière. Que peut être, c’est une garde qui leur sert de complice. Mais cela ne tient pas la route. Elle a se regard sans lumière, cette façon de porter le képi, ce visage fermé. J’expire longuement, sentant mes jambes se dérober sous moi. Je suis acculé contre la porte, ne sachant quoi faire. Je suis un novice ici. Je ne sais pas comment me comporter dans un tel cas.
Puis ses mots me parviennent à l’oreille, me transpercent de toute part. Souffrance douleur. Pourtant je trouve aussi exquis. Etranges paroles qui me nouent le ventre mais me rendent aussi curieux. Mon regard se fait étonné. Je ne compte même plus sur mes collègues dehors. Je n’entends pas leur vois, ne sait s’ils sont derrière la porte, prête à l’ouvrir, où s’ils sont partis. Je m’étais légèrement tassé sous la peur, mon échine s’était courbée. Aussi je me redresse, me fait le plus grand que je peux, la surplombe de tout mon corps. J’humecte mes lèvres du bout de ma langue, puis tente de prendre la parole.
« De quelle supplice succulent parlez vous, damoiselle ? »
Puis d’un geste, je reprends mon képi. Avec douceur, ainsi qu’une lenteur mortelle. Aucun geste brusque, aucune haine dans les gestes. Juste de la crainte. Je tremble légèrement, pourtant mon regard reste droit et ma voix posée. Je ne remettrai pourtant pas mon képi sur ma tête, le laissant choir dans ma main, pendant aux côtés de mon corps. Puis je tente de faire un pas sur le côté. Chouette, j’arrive toujours à marcher. Un autre pas alors, rasant les murs, ne quittant pas la demoiselle des yeux. Elle pourrait me sauter à la gorge sans prévenir. Puis ce qui arrive quand on ne regarde pas où l’on marche arriva. Je me pris les pieds dans je ne sais quoi et chuta. Pas sûr que je me sois prit les pieds dans quelque chose, d’ailleurs. Je suis mal à l’aise, ce qui peux expliquer que mes jambes me lâchent sans prévenir.
J’ai eu une absence. Un trou noir, qui dura le temps de ma chute. Je me suis rattrapé sur mes mains, mes jambes allongées sur le côté. Plus la peine d’essayer de bouger. Je connais souvent ce genre d’incident, souvent quand je vois du sang. J’ai une sainte horreur de l’hémoglobine. Peut être est-ce ses mots qui m’ont fait chavirés. Douleur… Exquis. Qu’est ce qu’un tueur trouve exquis ? Le sang ? Rien que d’y penser j’ai envie de vomir. Je la regarde de nouveau, mais cette fois par-dessous. Je sais que j’ai un sale regard de cette manière. Un regard peu sympathique, canaille. Un vrai voyou.
« Pas un pas vers moi, compris ? »
Ma voix sonne avec gravité. Je ne pourrais pas me défendre ainsi. Alors je grogne. Que je hais ma faiblesse ! Que je hais les autres gardes ! L’envie de crier et de pleurer se disputent dans ma tête, mais aucune ne sera asservie. Par pour l’instant. Pas tant qu’elle n’approche pas. Ses mots tournent dans ma tête, et je ne sais toujours pas de quoi elle parle. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Lun 7 Jan - 14:16 | |
| Je regards ce jeune homme, enfin jeune il semble un peu plus vieux que moi, mais cela n’a pas d’importance, je le regards de haut. La moitié du visage plongé dans l’ombre du képi que j’ai sur la tête. Il est dos à moi, le visage collé contre la porte verrouillée de l’extérieur. Il me fait presque pitié, pauvre petit, c’est son premier jour de travail et il l’enferme avec une tueuse à gage….bah non, je plaisante, il ne me fait pas pitié du tout. C’est deux collègues sont toujours de l’autre côté de la porte même si on ne les entends plus, ils n’auraient pas envoyer un nouveau à l’abattoir, même si au fond je n’ai pas l’intention de lui faire du mal, mais ça il ne le sait pas encore.
Il se retourne doucement et prudemment, puis me fixe toujours assit sur le sol. Alors je joue le jeu que j’ai commencé, je garde le même regards froid et vide, et la même attitude ferme et forte, cependant je reste très allaise dans mon rôle de dominatrice. Il n’est pas trop si mal que ça, j’ai déjà vu de plus beaux pétards mais ça n’a pas d’importance, l’uniforme de gardien lui va très bien, mais un peu plus de muscles ne lui ferait pas de tord. Mais ce qu’il y a de plus beaux sur ce mec ce sont ses yeux mystérieux et si différents, qui s’harmonisent très bien quand même.
Il se relève doucement s’aidant de la porte sans me lâcher du regard. Je remarque ces drôles de bracelets qu’il a aux poignets; intriguant? Il se redresse de toute sa hauteur et je vois bien qu’il se sent intimidé, il réussit à dire quelques mots;
« De quelle supplice succulent parlez vous, damoiselle ? »
Qu’il est charmant, tout à fait charmant. ‘Damoiselle’, il y avait bien longtemps que je n’avais pas entendu cela. D’une voix un peu plus douce et plus invitante un peu, je réponds à sa question, laissant un léger sourire inquiétant sur mes lèvres;
"Oh! Mais toutes sortes de supplices, ne me dit pas que tu n’en as jamais entendu parler? Jamais, vraiment? Ce n’est pas grave, je vais te montrer. Ne t’inquiète pas en sortant d’ici tu ne seras plus le même."
Doucement je mordit ma lèvres inférieur, suivant des yeux sa main tremblante qui vient me retirer le couvre-chef que je lui avait pris quelques minutes au par avant. Je ne fit aucun mouvement, n’offrit aucune résistance, après tout cela lui appartient. Il fait un pas sur le côté et je continue de la regarder à ce moment, il s’écroule sur le sol, pour je ne sais quel raison. Je me déplace doucement à l’opposé de la pièce d’où il se trouve sans le lâcher des yeux, il ne me fait pas confiance et moi non plus, il ne sait pas qui je suis et ne connaît pas mais véritable intention donc il lui serait facile de m’attaquer. Il me regarde de bas, cela lui donne des air plus vilain, on dirait un petit voyou qui vient jouer dans la cours des grands.
« Pas un pas vers moi, compris ? »
Il est toujours allongé sur le sol, il me serait facile de l’attaquer ainsi, mais non, allons, on va seulement rire un peu. Je fais un saut rapide dans sa direction sans le toucher et je reviens à ma place question de savoir s’il a de bons réflexes. De retour à ma place je me mets à rire adosser au mur, un rire franc et réel. Je le regard et je n’ai plus le goût de jouer. Je me laisse glisser le long du mur jusqu’à être assise sur le sol, sans cesser de rire. Je me sens tellement bien, pas besoin de courir, d’avoir peur, de fuir, de faire attention à tout, libre…Je suis libre de tout, plus libre qu’à l’extérieur. Entre deux rires, je me laisse aller dans la conversation, cette fois ma voix est douce et aimable;
"Arrête de faire cette face, allons, je te mangerai pas. Qu’est-ce que tu crois? Que je suis une décapiteuse, une femme sanguinaire qui ouvre tout ce qui bouge? Je ne te dirai pas que je n’ai jamais tué personne, mais t’en fait pas, je n’ai pas réellement l’intention de te faire du mal, du moins pour le moment, ça dépend seulement de toi. Alors assez parler de moi, et toi monsieur Chlorophylle comment tu es arrivé ici? Allez soit pas timide. " |
| | | Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Lun 7 Jan - 15:47 | |
| Elle me disait de ne pas m’inquiéter ! Oser dire ça à moi, qui flippais comme un rien ! Une boule s’était formée dans ma gorge, et j’avais chaud. Horriblement chaud. J’avais l’impression d ‘être en nage et que mon cerveau allait me couler par les oreilles. Je savais pourtant que ce n’était qu’une impression, cela m’arrivait souvent. Un prémice de malaise, mais je savais bien que je ne m’évanouirais toutefois pas. C’était passager. Bientôt ma vue redeviendrait nette, finit la grande lumière blanche et les contours flous. Pourtant ma respiration restait régulière, mon torse se soulevant et s’abaissant lentement. Elle se déplace. Nous voilà tout deux lions en cage, à tourner autour de l’autre. Deux boxeurs qui se jaugent avant de se sauter dessus.
Puis juste après mes paroles, elle fait un bond vers moi. Un instant je me croit attaqué. Mon corps s’arque, l’un de mes bras protège mon visage alors que l’autre s’apprête à défendre toute intrusion dans mon espace vital. Mes jambes se sont ramenées vers moi, mon visage s’est fait dur. Sourcils froncés, yeux figés, mâchoire crispée. Rien ne vient pourtant. Elle se retire avec la grâce d’un animal sauvage, tout en douceur. Et moi j’y ai cru. Je reste un moment dans ma pause de défense, avant de rabaisser les bras et d’étendre mes jambes. Je la regarde s’asseoir, non plus apeuré, mais outré qu’elle me fasse un coup de ce genre. Je souffle, passe ma min dans mes cheveux, puis desserre ma cravate et ouvre les quatre premiers boutons de ma chemise, dévoilant ainsi le début de mon torse qui, malgré mon age, ne comporte pas le moindre poil. Ca me rend dingue, vous savez la frustration d’un ado qui désespère de voir son torse un jour montrer un signe de virilité suprême, un simple poil ? Je le subis depuis toujours, mais étrangement, les femmes aiment ça. Mais pas moi, et mon torse, je le vois plus souvent dans le miroir qu’une femme ne pose les yeux dessus. Je n’ai jamais été un Don Juan, malgré mes belles manières et mon sens du beau parler envers elles.
Je ne la quitte pas des yeux, même si elle ne montre aucun signe de haine envers moi. Depuis qu’elle m’a fait bondir par feinte, elle rit aux éclats. Je n’en prends pourtant pas compte, la remettre à sa place serait… déplacé. C’est elle qui gouverne dans ce lieu, j’ai montré à quel point j’étais faible, et elle à quel point elle était forte. Je rougis de honte toutefois, gardant mon regard boudeur. Puis elle prend la parole. Quelle fleur, cette demoiselle ! Eclatante de beauté et vive. Cette pensée m’arrache un sourire, me voilà détendu. A peu près. Le malaise que j’avais se dissipe, mais mes jambes ne sont toujours pas revenues à elles, étendues sans vie. Elles sont si grandes que si la demoiselle étendait les siennes, elle les toucherait aisément ! Ce placard à balai est vraiment minuscule, je peinerais à tenir allongé dedans. Sa voix est pleine de vie, je me plais à l’écouter, toutefois ces mots me font tour à tour frémir d’angoisse ou fondre comme une poupée de cire sous un soleil brûlant. Je ne suis qu’une poupée d’ailleurs, on me manipule comme on veut.
Je croise mes mains sur mon ventre, et regarde ailleurs. La réponse, je vais la lui donner. Mais elle me pèse.
« Je me suis tapé la cochonne de fille de mon patron et ça lui a pas plu, à cet enfoiré. »
Court, concis, direct. Pas d’exclamations notoires, pas d’embellissures. Je baisse les yeux sur le sol, conscient que mes mots sont durs. Tout bas, comme à moi-même j’ajoute une phrase.
« Je l’aimais, moi. »
Et l’aime sûrement encore, mais la distance et le fait que je sache ne plus jamais la revoir me force à l’oublier. Je secoue mes poignets, faisant tinter mes bracelets. Elle, je ne lui demanderai rien. Son nom et son prénom me suffisent amplement. Lauryka Nox. Déjà j’oublie ce qu’elle est, je me laisse aller. Je me suis détendu, je l’ai quitté des yeux, et j’ai osé parler de moi.
« Tu peux m’appeler Stjepan, Lauryka. »
Mon regard revient vers son doux visage aux traits fins, légèrement apeuré, comme toujours. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Lun 7 Jan - 16:48 | |
| Je regards le gardien devenu prisonnier qui se trouve avec moi, il dessert sa cravate et détache quelques boutons de son uniforme, oh mais il a chaud ce petit. Il ne me lâche pas des yeux et il fait bien. Je ressent un gros coup de fatigue tout d’un coup, oufff, je ferme un peu les yeux puis les rouvrent après quelques instants. Il rougit!? Mais de quoi? Il a honte? De quoi? Bon aller ça suffit les question à moi-même. Je cesse de rire et prend une bonne respiration pour me calmer. J’adore jouer des rôles, surtout ici, puisque à l’intérieur de ces murs, cela ne met pas vraiment ma vie en danger, du moins, moins qu’à l’extérieur.
« Je me suis tapé la cochonne de fille de mon patron et ça lui a pas plu, à cet enfoiré. »
"Elle était belle au moins? Je l’espère, enfin, le papa pas content t’a transféré dans la pire prison de cette planète. C’est assez original comme histoire."
Puis tout bas il rajoute, sans doute ne voulait-il pas que je l’entende mais on n’est dans une pièce de quelques mètres par quelques mètres alors faut pas s’imaginer qu’il y a des secrets, qui se cachent dans ce garde-robe.
« Je l’aimais, moi. »
"Tu l’aimais? Pfff, l’amour, qu’une belle connerie qui mène inévitablement au malheur, faut pas t’en faire, je ne connais personne pour qui l’amour est beau, imagine pas que cela aurait été différent pour toi. Allez oublie la, et profit de la vie quoi? "
Il fait sonner doucement ces étranges bracelets qui ne cessent de m’intriguer. Il ne me regarde plus; bête ou sécurisé? Peu importe, il est charmant, je pense que je l’ai déjà dit, mais ce n’est pas grave, je ne trouve pas vraiment d’autres qualificatifs.
« Tu peux m’appeler Stjepan, Lauryka. »
Quoi un autre qui connaît mon nom? Ouais, amis celui-là c’est un gardien c’est déjà moins pire, il a accès au dossiers, bon aller je lui pardonne.
"Très bien euh, Stjepan, c’est bien ça. Alors comme ça tu as lu mon dossier? Et puis qu’est-ce que tu en a pensé? Pas trop mal? Je sais que ce n’est pas très épeurant mais, c’était pas mon intention. Euh tu permets une autre question?"
Je demande la permission? Je me surprends moi-même, de toute façon je n’ai pas besoin de sa permission, je m’approche subitement de lui restant accroupit près du sol et pointant ses bracelets.
"Pourquoi tu portes des colliers à chats aux poignets?" |
| | | Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Lun 7 Jan - 17:19 | |
| Ses paroles auraient pu m’agacer, mais elles ne font que me réconforter. Belle ? Oh que oui. Mon sourire en biais et mon regard fuyant valent mieux qu’un oui. Je la trouvais magnifique, moi. D’ailleurs, ce qu’on aime, on le trouve beau non ? Elle aussi a l’air d’avoir souffert, vu comment elle parle de l’amour. J’ai envie de la rabrouer, lui dire que c’est une chose merveilleuse. Je n’ai pas encore connu l’amour fusionnel comme mes parents, mais j’ai pu voir ce que c’est. Ils ne se sont jamais quittés, se disputent parfois pour mieux se rapprocher. Je me souviens encore des soupirs de ma mère quand mon père l’effleurait. Je me souviens de son sourire quand il lui parlait. C’est à moi de soupirer en son souvenir. Ma tête part en arrière, mes mains accrochent mes bracelets, mes yeux se ferment, je laisse échapper un léger gémissement. Une fois que l’on a goûté à l’amour, on ne peut plus s’en débarrasser ! J’ai eu de bons professeurs. Mes parents eux, savaient aimer véritablement, et j’ai grandi dans un cocon fait d’amour. Pas étonnant que je sois doux.
Je la regarde de nouveau, alors qu’elle me questionne mais réponds toute seule à ses questions. Apeurante ? Oui. J’en frissonne encore. Je n’ai fait que parcourir son dossier –les saligauds me l’avaient mis sous la main pour bien que je flippe en sa présence, c’est réussi- mais je n’aurais jamais été capable de le lire en entier. Je lâche donc sur un ton léger quelques mots.
« Je suis facilement impressionnable hein. Faut pas m’en vouloir. »
C’est sûr que s’évanouir dès que l’on voit une goutte de sang, c’est héroïque. Je n’ai pas voulu être ainsi et m’en accommode difficilement. Ca me poursuit. Première baston, du sang qui coule de mon nez, hop, évanoui devant tout els gamins de mon école. A l’école militaire j’ai apprit à me contrôler un peu mieux, mais je ne suis pas encore un robot en acier surpuissant que le sang ne touche pas. Voire cette matière qui porte la vie s’écouler hors d’un corps, ça me révulse. Brrr, j’en frissonne.
Elle s’approche, cette fois je n’aurais pas un seul soubresaut à son approche. Je reste avachi contre le mur, alors qu’elle s’approche dangereusement de moi, en position accroupie. Elle est encore plus belle de près que de loin. Sans paraître jeune, elle garde une façon d’agir très juvénile. Ca me plaît. J’ai toujours aimé les femmes plus jeune que moi. Sa dernière question me déstabilisera au plus haut point. Je la regarde un instant, médusé, avant de regarder mes bracelets et rire. Un rire franc qui est parti tout seul. Je les brandis sous son nez, les secouant. Gling, gling. Une musique douce et apaisante s’en échappe, puis j’attends que mon rire se tarisse assez pour que je puisse parler.
« Des colliers pour chaats ! C’est vilain ça ! »
Une moue dépitée, mais juste pour la forme, puis je les ramène vers moi, passant une main sous ma chemise pour me gratter l’épaule. Le tissu de l’uniforme me dérange, j’aurais dû mettre quelque chose par-dessous. Puis je reprends, continuant de me gratter.
« Ma mère était aveugle, ces colliers pour chats comme tu dis lui permettaient de ne pas m’écraser quand je rampais par terre. Je eux plus les enlever à présent, sont trop petits. »
Pour mimer mes dires, je tire sur l’un de mes bracelets avec ma main qui est revenue de sous ma chemise. Impossible de les ôter, ils me suivront partout. Le coup du collier pour chat m’a assez surpris, c’est la première fois que l’on me dit ça. Je regarde les clochettes, les refait tinter, juste pour le plaisir. J’aime beaucoup les entendre. Je remonte mes genoux vers moi, évitant de toucher la demoiselle. Elle est si près de moi, je me sens oppressé, ainsi en même temps, le fait qu’elle brise la distance me rassérène. Content de retrouver mes jambes, je m’amuse à les faire remonter et descendre à tour de rôle, pour éviter d’avoir des fourmis dans les pattes, ce qui serait le comble.
« T’as un jeu de carte sur toi ? Je m’ennuie… »
Vérité à moitié fausse, sa présence à elle seule est amusante, avec ses questions à deux sous. Toutefois, je ne sais à quoi m’occuper. J’aime bouger, et rester assis à bavarder n’est pas forcément ce que je préfère, alors je m’agite en tout sens. Au moins un jeu de cartes, ca me permettra de m’occuper l’esprit, même si je suis mauvais perdant et que je perds très, très souvent. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Lun 7 Jan - 23:43 | |
| Il rie, c’est toujours mieux que pleurer, un rire clair, franc, pas truquer ou qui dissimule une fausse idée, il y a longtemps que je n’avais entendu quelqu’un rire ainsi. C’est agréable, oui vraiment, cette prison me rend plus humaine, c’est drôle, pour qui cette battisse de pierre est synonyme de mort, mais moi je l’adore, je me plait beaucoup ici, je commence même à songer à ne plus en partir, c’est l’ironie du sort.
« Des colliers pour chats ! C’est vilain ça ! »
Il glisse sa main sous son uniforme, je fais un mouvement de recule, des réflexes que je n,ai pas encore perdue et qu’il est bien que je garde. Je sais qu’il est armé. Aucune visible, mais il y en a au moins une et t’en que je ne saurais pas où elle est je reste sur mes gardes. Il ne fait que ce gratter, je ne l’aurais pas cru assez fou pour m’attaquer, mais j’ai appris à me méfier des même la plus petite sourire qui pourrais vous trahir.
« Ma mère était aveugle, ces colliers pour chats comme tu dis lui permettaient de ne pas m’écraser quand je rampais par terre. Je eux plus les enlever à présent, sont trop petits. »
Il les fait encore sonner comme si cela l’amusait. Moi ça commence à me taper sur les nerfs sérieusement, c’est brillant comme système mais complètement ridicule en même temps qui voudrait d’une vie à grelots? Bon aller en ce n’est pas ma vie alors. Puis il ce met à bouger ses jambes, je le sens mal à l’aise de me sentir si près, dans son espace vitale, je me retire doucement et m’assoit un peu plus loin. Et là il dit la chose à laquelle je m’attendais le moins;
« T’as un jeu de carte sur toi ? Je m’ennuie… »
Je ne pu me retenir d’éclater de rire pour une seconde fois devant ce curieux personnes enfermé avec moi. Puis je le regarde et constate qu’il était sérieux, euh…, je cesse de rire du mieux que je peux.
"Tu es vraiment sérieux là? Tu crois que j’ai sur moi un jeu de carte? Je ne me suis pas arrêté à la tabagie en venant dans ce trou. Avec les peu de bien que l’on a ici comme prisonnier, je doute d’avoir garder avec moi un jeu de carte. C’est pas pour te frustré mais, j’en ai pas. "
Je regarde cet homme à la tête verte, puis je me lève pour éviter d’avoir les jambes molles, une fois debout de marche un peu en rond dans la pièce, puis sans que je touche l’interrupteur, la lumière s’éteint complètement.
"Mais merde, c’est super gentil ça, t’en qu’à mettre une lumière qui marche pas, mieux vaut pas en mettre. Non?"
Je continue de marcher un peu à tâtons mais sans avoir vraiment eu le temps de prendre les mesures de la pièce, si on peut l’appeler ainsi, je trébuche légèrement sur les jambes de mon colloque de trou. Et je vais m’écraser contre le mur. Puis peu de temps après la lumière revient à la vie, un peu, faiblement. Mon pied me fait mal, ma cheville en fait, j’essais de faire un pas, mais cela me fait trop mal, et je m’assoit à contre cœur sur le sol, presque au même endroit qu’il y a quelques secondes. Je laisse encore sortir quelques jurons entre mes dents, je sais que c’est pas très beau une fille qui sacre, mais là c’est pas le moment de me faire la morale. Je souhaite seulement qu’elle ne soit pas fouler.
"Alors avant de sauter la fille de ton patron, tu faisais quoi comme job?" |
| | | Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Mar 8 Jan - 13:56 | |
| Elle rit à mes propos. C’est vrai, je suis complètement décalé de ce monde. Je me rends compte que ma question était stupide, aussi je rit avec elle et continue lorsqu’elle me répond. Je baisse les yeux, mis devant ma propre stupidité. Puis elle se lève. Elle aussi doit avoir les jambes qui commencent à se faire lourdes. Même si j’ai été mis à l’aise, j’aimerais bien qu’ils rouvrent la porte et me laissent sortir. L’air est étouffant, la température commence à monter. Je comprends pourquoi les détenus ne tiennent pas longtemps. La solitude, la chaleur, le peu d’espace. Je me sens à l’étroit. Je tends les bras de chaque côté, comme un crucifié, m’étirant alors qu’elle essaye de tourner en rond dans notre petite cage. Puis plus de lumière. Je sursaute, me retient de crier, pensant qu’elle l’a éteint d’elle-même pour me sauter à la gorge. Mais à ses paroles je comprends que ce n’est pas elle la fautive, et l’écoute maugréer contre la lumière qui fait des caprices, plus vlaf, elle bute dans mes tibias.
Je crie, un cri de chat mécontent, plus par surprise que par mal, cherche à savoir si elle est tombée à côté de moi mais aucun bruit de choc, et rien ne traîne près de moi. La lumière finit par revenir, et je la vois, assise à sa place habituelle. Enfin, habituelle. Peut être ‘lest ce, peut être pas, qu’en sais je, si elle vient souvent par ici ? Elle jure une dernière fois, avant de reprendre la conversation. Un regard de sa part sur sa cheville qui semble légèrement rougie et je comprends tout. Je soupire, me demande si ce que je m’apprête à faire est raisonnable, mais je finis tout de même par m’asseoir assez près d’elle pour soulever délicatement son pied, le déchausser, faisant contact entre ma paume et la peau de son pied. Sa peau est remarquablement douce, et la peau de mes mains est elle légèrement calleuse. Je me mets à le masser délicatement, sans lui avoir demandé son avis. J’ouvre la bouche, pour d’une voix neutre et qui n’appelle à aucune réponse lui rendre la parole.
« J’étais flic. Ca ne me change donc pas beaucoup d’être ici. »
Je la regarde, lui demandant du regard de ne faire aucun commentaire. Je sais que souvent, le métier de policier est mal vu. Gardien de la paix, mon cul. On est qu’un tas de mecs qui frustré d’être moqués par les autres se servant de leurs pouvoirs pour assommer la population. Les chiens du gouvernement. J’appuie parfois un peu plus fort sur sa cheville, cherchant à savoir si elle est blessée ou pas, glissant mes mains sur sa peau, avec douceur et légèreté.
« T’as mal si j’appuies là ? Et ici ? »
Sa réponse me dira si elle est foulée ou pas. Si elle dit oui, ce ne sera pas foulé. Si elle hurle, se le sera. J’aime le contact de sa peau, et ma deuxième main, qui soutient son talon commence à le caresser, sans but précis. Ma respiration se fait longue, mais paraît pourtant saccadée. Le contact physique me remue, mais j’adore ça. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Mar 8 Jan - 18:36 | |
| Je regarde monsieur chlorophylle s’approcher de moi, j’ai un léger mouvement de recule, je ne lui fait pas confiance, pas encore, mais ou voulez-vous que j’aille. Je le laisse faire, il prend ma cheville, et déchausse mon pied, puis commence à me masser. C’est douloureux en effet, je sers un peu les dents. Je n’ai pas eu l’habitude que quelqu’un s’occupe de moi, je me suis toujours débrouiller toute seule. Je tente de lui retirer mon pied, mais il le garde doucement et cède à contre cœur. Le contact d’une peau étrangère n’ai pas aussi désagréable que je pensais, c’est bien d’avoir des contacts un peu humain.
« J’étais flic. Ca ne me change donc pas beaucoup d’être ici. »
J’apprête à effectuer des commentaires peux positifs mais me résigne en voyant le regard qu’il me fait, mieux vaut ne pas jeter de l’huile sur le feu, avec cette blessure, il reprend une partie du pouvoir que j’avais instauré.
"Qu’est-ce que tu fais au juste?"
« T’as mal si j’appuies là ? Et ici ? »
"Non, j’ai pas mal, là non plus, laisse moi."
Il appui plus fort à un endroit stratégique, et AIE!
"Aie! Mais lâche moi. "
Je retire mon pied violement, en lui jetant un coup d’œil peu agréable, je n'ai pas hurler, mais j'ai quand même parler fort.
"Tu n’es pas docteur à ce que je sache, tu es seulement gardien. Et ça va très bien, je ne suis pas blessée, je vais me relever quand je le voudrai bien. "
Quel caractère de cochon, ouais je l’ai toujours eu et cela ma valu bien des coups. Ça fait vraiment mal, il y a longtemps que je n’avais pas sentie une douleur si vive. J’allonge ma jambe à moitié dénudée, sur le côté et accote ma tête au mur derrière, puis me tortille un peu pour sortir de mon pantalon mon briquet, puis je cherche mes cigarettes. Où sont-elles, merde? Ah oui! Je passe ma main à l’intérieur de mon chandail et du le côté de mon soutien-gorge, je sort mon paquet. Je m’allume un de ces bâtonnets de poison et laisse le paquet et le briquet sur le sol devant moi. Rien à foutre que cet endroit soit clos et qu’il n’y est aucune circulation d’air.
"Ce n'est sans doute pas ta couleur de cheveux naturel?" |
| | | Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Mer 9 Jan - 17:27 | |
| Elle me laisse saisir son pied sans broncher d’abord. La nouvelle de se retrouver face à un vrai flic ? Flic, mais aussi junkie. Rahlàlà, ai-je fait une seule chose de bien dans ma vie ? Elle me demande de la lâcher sur un ton fort aimable, mais je ne le fais pas, appuyant sur un troisième point. J’appuie un peu trop fort, juste pour lui faire sentir le poids de ses paroles, ce qui a pour effet de la faire crier. Son pied quitte mes mains, frôlant mon visage dangereusement. Pas docteur, moi ? A moitié seulement, mais avec assez de connaissances pour savoir quand une cheville va mal ou pas. Me sentant agressé, je réponds sur un ton méchant, presque en aboyant des mots durs, alors que mes sourcils se froncent.
« C’est parce que j’ai pas de diplôme que je ne m’y connaît pas ? »
J’ai toujours sût me débrouiller, seul, et il n’est pas rare que je me foule quelque chose, que ce soit poignets, chevilles ou doigts. Mes mains se croisent sur ma poitrine alors que je la regarde par en dessous. J’ai été vexé. Elle ne me fait pas confiance, ou alors elle a vraiment sale caractère. J’aime m’occuper des autres, que voulez vous, et n’aime pas que l’on m’ôte cette tâche. Pas blessée, hein. Bien sûr, qu’elle se débrouille seule, zut à la fin, je suis vraiment trop gentil. Je regarde ailleurs, n’entendant que le froissement de ses vêtements, et ne retourne la tête que quand j’entends un « click » familier. Celui d’un briquet. Elle s’en allume une, et l’odeur me vient jusqu’au museau. Que j’aime cette odeur. Je ne demanderai rien, et me contenterai d’attendre, elle m’a assez rabrouée ainsi, ne donnons pas en plus le bâton pour se faire battre. Ma couleur de cheveux l’obsède, ce n’est pas possible. Pour toute réponse, je lui jette un regard dédaigneux puis pivote sur moi-même pour fixer le mur qui se trouvait derrière moi, là ou se trouvait la porte.
« La couleur de mes cheveux ne te regarde pas ! »
Et ne regarde que moi d’ailleurs. Pourquoi vert, c’est une longue histoire. Une collègue avait voulu se faire un henné noir, mais voilà, elle était blonde. Et qui s’y connaît un peu aurait pu prédire la catastrophe. Du henné noir sur des cheveux clairs, ça donne des cheveux verts ! Elle en avait pleuré, la pauvre, et pour lui prouver que ce n’était pas si moche, j’avais changé la teinture de mes cheveux –alors bleue, oui je sais, ce n’est pas mieux- en vert. Et avait conservée cette couleur, qui était devenue comme une partie de moi-même. Stjepan l’homme vert… Je lui reste donc le dos tourné, la tête entre les mains, boudant comme un enfant, regardant avec désespoir la porte. Quand est ce qu’ils me rendront ma liberté ?
Qu’elle pense ce qu’elle veut, mais je suis susceptible et ne le cache pas. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Mer 9 Jan - 18:07 | |
| « C’est parce que j’ai pas de diplôme que je ne m’y connaît pas ? »
Bon d’accord, j’y suis peut-être aller un peu fort. C’est vrai qu’il ne faut pas être un chirurgien à cœur ouvert pour savoir si une cheville est fouillée. Il se retourne sans doute frustré, mais quoi à la fin, moi j’ai pas l’habitude que l’on m’aide, j’ai toujours été seule et même quand j’étais mariée il était rare que Nic prenait soin de moi comme ça, il préférais payer quelqu’un d’expérimenté dans le domaine.
« La couleur de mes cheveux ne te regarde pas ! »
" Oh! Ça va en je voulais seulement essayer d’être sympathique un peu sympathique mon sieur chlorophylle. "
Je ne m’excuserai pas de mon mauvais caractère. Non, je m’excuserai pas, non, c’est pas vrai. S’il n’est pas content c’est son problème. Ce sera à lui de faire les pas pour revenir dans une atmosphère plus agréable. J’ai bien senti que la cigarette ne le dérange pas, et sans doute qu’il en aimerais bien une. NANANANA NA! Qu’il aille au diable. Il n’aura rien, rien de rien. Oh! Non! Croyez moi.
Je reste dans mon coin, sans parler, ni bouger, je fume tranquillement laissant le temps passé, pendant que lui fixe la porte désespérément, se préparant à bondir à l’extérieur dès le premier instant qu’il le pourra. On va rester longtemps comme ça, oh oui, très longtemps. Je suis quelqu’un de très patient, je peux facilement attendre deux, trois heures sans broncher, ni manger, ni parler, en attendant une proie, une victime. Et lorsqu’elle arrive je suis fin prête, un petit mouvement de doigt et hop, la job est fini on remballe les affaires et on s’en va. Alors n’imaginai pas que je vais craquer en premier. J’attends, le temps passe, j’ai presque fini ma cigarette, il doit vraiment être frustré ou bien il est très orgueilleux.
C’est long…. Habituellement il y a quelque chose au bout de l’attente, mais là rien, niet, nothing. Je parle allez, il faut bien que un de nous plie sur lui-même. Après tout je le faisais souvent avec Nic, ça ne fait pas si mal. Et puis, en y pensant bien qu’il me déteste, j’en ai rien à foutre, je ne le recroiserai peut-être plus vraiment. Allez, Lauryka. La lumière s’éteint de nouveau puis se rallume rapidement encore. J’aimerai tellement sortir d’ici ou que lui sorte, pas que j’y suis mal, mais au moins je pourrais dormir plus tranquille sans avoir peur qu’il me saute dessus, je suis certaine qu’il en est capable, même s’il n’a pas l’air d’avoir déjà tuer. Il y a un début à tout. Je prends une bonne respiration et je me lance. Mes mots sont calmes et posés;
"Ce n’était pas pour te vexer que j’aie parlé de tes cheveux, c’était seulement pour avoir quelque chose à dire. Et en passant, je trouve cela original, pas discret, mais au moins c’est original."
Puis je me tais de nouveau, je me surprends même à regarder son dos. Malgré le tissu de l’uniforme je devine avec un peu de mal la forme de son corps, mince mais élancé et gracieux. Puis je détourne la tête. Je glisse ma main sur le sol, près du mur, je vois que le sol est relevé un peu, je m’assure qu’il ne regarde pas et j’y glisse ma main doucement. Un stylo?!, pas grave, c’est une arme comme une autre, je le glisse discrètement dans mon dos et vient le loger sous l’élastique de mon soutien-gorge. Bon d’accord on pourrait peut-être faire quelque chose.
"J’aurais peut-être quelque chose pour passer le temps, mais je dois t’avertir de pas en faire une crise, ok? " |
| | | Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Jeu 10 Jan - 16:21 | |
| Stjepan versus Lauryka, les votes sont ouverts. Qui gagnera ? Chacun de nous ne veut avouer ses fautes, et se contente de grogner comme un ours mal léché enquiquiné par une misérable abeille. L’odeur de la clope a envahi toute la salle, et je la hume avec délice, imaginant que c’est moi qui ais le morceau de nicotine entre les dents. Elle ne bouge pas, se contente de polluer l’air alors que je fixe la porte, stoïque. Je n’aime pas perdre, et je ne perdrai pas face à elle. Mes yeux sont cols, mon dos bien droit. Elle me fixe, je le sens. J’ai envie de me retourner, de faire les gros yeux, de lui demander de détourner le regard. Je n’aime pas que l’on me fixe avec trop d’attention, sûrement pour les nombreuses tares que je trouve à mon corps. Je fais une vraie fixette dessus, je devrais arrêter de me contempler dans un miroir chaque matin à la recherche du moindre détail qui cloche. Une cicatrice, une dent qui jaunit à cause de la clope, un grain de beauté que je n’avais encore jamais remarqué… La lumière s’éteint puis se rallume, on se croirait dans un mauvais film télévisé, quand le méchant de l’histoire a enfermé les deux héros dans son laboratoire sombre… Puis les deux protagonistes se déclarent leur flamme et c’est parti pour un baiser langoureux. Sauf que là on est pas des héros, des méchants il n’y en a pas vraiment, et on est loin de bien s’entendre et d’être prêts à s’embrasser. On est juste deux gamins qui boudent. Pour moi en tout cas, pour elle je ne sais pas ce que l’on est.
Je suis perdu dans mes pensées mais je l’entends soupirer. Rien d’inquiétant, elle ne vient pas vers moi, se contentant de rester elle aussi dans son coin. Je ramène mes jambes près de mon torse, appuyant ma tête sur mes genoux. Qu’est ce que je ne ferais pas pour une clope, une taffe, une soufflette, même minime ! L’odeur me chatouille le nez et me donne mal a la tête, réveillant en moi un manque qui me rend turbulent. Je ne tiendrai pas longtemps encore assis par terre à ne rien faire, j’ai besoin de bouger moi !
De nouveau elle prend la parole. Elles sonnent comme des excuses, mais je me contente juste de lever les épaules les laissant retomber ensuite, et soupirer, les yeux de nouveau posés sur la porte. Pas discret, c’est certain. Mais même sans eux j’aurais l’air d’une vache dans un salon tant ma présence est marquante. Un « hmm » pour signaler que j’ai bien entendu ce qu’elle a dit puis ce sera tout. De nouveau elle bouge un peu, et au lieu de bouder, je devrais surveiller ses gestes, savoir ce qu’elle fait. Mais non, je suis un gosse qui fait la tête et je n’en fais qu’à ma tête, tiens. Bourrique que je suis !
Sa parole m’atteint de nouveau, et ses dires m’intéressent. Un… jeu ? je tends l’oreille, curieux. Faire une crise, moi ? Nooon, jamais. Je me retourne à moitié, pour la regarder en face et demander, méfiant, quelques précisions.
« Un jeu ? Lequel ? »
Je me retourne entièrement. Voilà ce qui peut m’adoucir. Jouer. A n’importe quoi, tant qu’il n’y a pas de sang.
« Promis, j’éviterai de criser. Si tu ne tentes pas de m’arracher un quelconque organe… »
Un œil, un doigt, n’importe quoi elle pourrait me l’arracher. J’imagine les pires scénarios, comme toujours. Je ne souris pas, méfiant, mais je me plierai aux règles de son jeu. J’ai donné ma promesse, avec juste un mais. Non pas deux, ni trois. Juste pas d’effusions de sang, sinon je tombe dans les pommes… Pouf, comme une masse. Et ce secret, j’aimerais le garder encore un peu pour moi, quoi. On rit assez souvent de moi, n’en rajoutons pas une couche dès à présent. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Jeu 10 Jan - 20:27 | |
| Enfin, il se retourne, je finissais par croire qu’il allait falloir que je le poignard pour qu’il m’écoute, gros bébé. Cet homme est plus que centré sur lui-même, il est enfantin, on n’est même pas capable de discuter entre adulte sensé et responsable. J’avoue que j’ai ma part des tord mais quand même, dans une dispute il y a toujours deux personnes.
« Un jeu ? Lequel ? »
Il fini par se retourner totalement face à moi, bon maintenant il me faut trouver quelque chose à faire et rapidement. Cherche Laury, cherche. Je fini ma cigarette, je l’éteint sous le soulier qui me reste et laisse le reste dans un coin.
« Promis, j’éviterai de criser. Si tu ne tentes pas de m’arracher un quelconque organe… »
"Quoi!?! T’a-rra-cher des organes?! Désolée, je ne te suis vraiment pas. Pourquoi je voudrais t’arracher des organes? Écoute, je sais pas pour quoi tu me prend mais, je ne suis pas celle que tu imagine et à cent mille lieu de là."
Je ne comprend pas, il vient de m’insulter vraiment gros en disant ça, mais ce n’est pas de ça faut, il faut dire qu’il y beaucoup de petit con qui nous font honte et nous font de mauvaise réputation à nous, les tueurs professionnels. Je prends une bonne respiration pour être certaine de ne pas regretter les mots que je vais dire;
"Peut-être que tu ne me croira pas, mais ça c’est ton problème. Je n’ai jamais torturer personne, jamais arracher de membres ou des organes, jamais fait souffrir un être vivant, jamais aimer entendre des cris de souffrances ou d’horreurs. J’ai toujours tué de façon propre et rapide. Aucune de mes victimes n’a agonisé avant de s’écrouler sur le sol, ou de rendre son dernier souffle." Je continue de le regarder dans les yeux comme depuis le débout de mon discourt, puis je continue. "Alors tu n’as rien à craindre, je n’ai pas l’intension de te faire du mal, de t’arracher des organes ou de te faire souffrir pendant des heures. Et je n’ai pas non plus l’intention de te tuer sauf si tu ne m’en laisses pas le choix."
Je souris pour alléger ses dernières paroles qui ont doit le dire sont assez prenante, mais c’est la vérité et je veux qu’il le sache. Je ressors le stylo d’où je l’avais mis quelques minutes avant et je sors aussi quelques morceaux de papier que j’avais dans ma poche arrière de mon pantalon depuis quelques jours déjà.
"Alors, j’espère que tu connais le jeu du cadavre exquis? Ou en fait si tu as une meilleure idée, vas-y, disons que ça fait longtemps que je n’ai pas joué. "
Je le regarde et après une légère pause, je lui pose une question qui me brûlait les lèvres depuis un petit moment déjà;
"Sincèrement, juste entre nous deux, au début, tu as vraiment eu peur ou bien tu as joué la comédie?" |
| | | Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Dim 13 Jan - 7:18 | |
| J’ai l’air de l’avoir vexée. La voilà qui hausse le ton, alors que moi je me braque. Tant mieux si elle n’arrache pas les organes. Mais elle pourrait parler sur un autre ton ! J’ai l’impression de l’avoir insulter, alors que je n’ai fait que part de mes doutes. Voilà une demoiselle à prendre avec des pincettes. Tout deux susceptibles, la cohabitation va être houleuse. Je fais une moue boudeuse, encore, puis l’écoute parler. Ses paroles me rassurent, c’est déjà pas mal. Elle n’a jamais torturé, arracher des organes, fait souffrir… Mais peut être va t-elle en avoir envie, il paraît que j’irrite facilement les gens, parfois. Surtout quand je suis de mauvaise humeur. Je prends ses reproches en pleine face, ce qui ne fait que me rebuter. Une tueuse rapide. Méfiance. Elle n’a pas encore l’intention de me faire du mal, mais ça va peut être se révéler comme ça, tout à coup ! Qui sait ce dont sont capables les tueurs ? Bon, elle n’a pas l’air d’en vouloir à ma vie, faut que j’arrête de jouer la victime, là. Même si je le suis. Ou que je ne le suis pas, tout dépend du point de vue.
Elle souris, mais je me méfie encore, remuant ses paroles dans ma tête, les triant et gardant ce qui m’intéressait. En gros elle ne me veut pas de mal, mais en a déjà fait. Et donc pourrait recommencer. La voilà qui sors un stylo de derrière son dos, et du papier. Elle veut dessiner ? C’est pas trop mon truc, je dessine pire qu’un pied… Mes sourcils se froncent, je la regarde faire. Jouer au cadavre exquis… Je cherche dans ma mémoire ce que c’est. C’est quoi déjà… Ah ! J’ai déjà dû y jouer une fois. Je hoche la tête, l’idée ne m’enchante guère, mais c’est déjà ça. Je fais beaucoup de fautes quand j’écris en une autre langue que du bosniaque, j’ai peur de passer pour un illettré parfait ! Puis la question qui tue. Je lève mes yeux vers elle, laisse échapper un « heu » d’hésitation, la regardant avec des yeux ronds. Puis je baisse les yeux, balade mon regard à droite et à gauche avant de les fixer sur ses mains.
« Je suis facilement impressionnable. »
Ca sent la répétition, là. Je me renfrogne, joue avec le piercing que j’ai sur le bout de la langue, tout à coup muet. J’avais l’air de jouer la comédie ? J’ai eu vraiment peur. Les gardiens m’avaient glissés des choses horribles aux oreilles « Elle a tapé un autre prisonnier, il y avait du sang partout , son nez est en miette ! » Moi j’ai entendu le mot sang, j’ai blanchi et mon estomac a remué… Alors me retrouver avec une demoiselle qui tape jusqu’au sang, j’étais pas très à l’aise. Miraculeusement, aucune trace de sang sur ses vêtements. Soit ils m’ont menti, soit Dieu me vient en aide. Ridicule, Dieu n’existe pas en cet endroit… Je reste muet, attendant qu’elle se mette à rire, ramenant mes jambes contre mon torse et les enroulant de mes bras, pour lover ma tête entre l’espace qui reste rentre mes genoux et ma poitrine. Ah, qu’il est dur parfois d’être peureux ! car disons le franchement, je suis… peureux. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Dim 13 Jan - 10:24 | |
| Je griffonne un peu sur le papier, puis je replie la feuille, et y inscrit le dernier mot qui ce trouve à être; pousser. Puis je lui tend le stylo et la feuille, doucement pour pas qu’il pense que je veux encore l’attaquer, ou lui arracher des organes. Beurk, je suis pas capable de m’imaginer entrain d’ouvrir un être humain. J’aimais bien mes cours de biologie, il y a longtemps, où l’on disséquait des animaux, mais ce n’était pas la même chose, oh non loin de là. Je prends un ton léger, c’est presque un art de parler de mort d’une façon aussi détaché, je ris presque lorsque j’en parle, c’est ma façon d’alléger ma vie;
"Si tu penses que je suis susceptible, c’est faux. Seulement, il n’y a pas seulement des malades fous ici. La majorité du monde ne savent même pas de quoi ils parlent, lorsqu’ils discutent de meurtres et de meurtriers. Oui, il y a en a des débiles, et je te le cachent pas que la grande partie d’eux ce trouve entre les quatre murs de Sadismus. Mais je ne suis pas une buveuse de sang, qui fait seulement tuer pour le plaisir. "
« Je suis facilement impressionnable. »
"Oui, ça je l’avais compris, tout à l’heure. "
Je lui réponds sans ironie, mais franchement, cela confirme ce que je voulais savoir. Je ris à l’intérieur, le gardien gardé et la prisonnière qui garde. Il se recroqueville sur lui-même, minable, depuis qu’il est ici avec moi, il n’a jamais montré aucun désir d’autorité ou de pouvoir, il se contente de faire le minimum pour rester en vie, et se jeter dehors dès que l’opportunité s’offrira à lui.
"C’est pas pour te faire la morale que je te parle des tueurs de cette façon, c’est seulement, pour que tu ne sois pas comme tous ces inconscients. Et surtout soit sur tes gardes quand tu va sortir de ce placard, la vie à Sadismus est pire que celle que tu as déjà connue. Et dans le fond nos métiers ne sont pas si différents que ça, si on les regarde au plus simple de leur forme…"
Je viens de partir dans ma tête, dans mes souvenirs que je veux effacer; ceux de Nic. Je me mets à fixer le mur, juste à côté de la porte. Puis quelques secondes après je secoue légèrement la tête pour revenir où je suis et pas rester où j’étais. C’est ce qu’il y a de plus dangereux, les souvenirs, surtout ceux comme ça. Je le regarde, j’ai bien remarquer qu’il enviait mes cigarette c’est presque de l’or en barre ici. Je prends le paquette dans mes mains et demande de la façon la plus simple qui se fait;
"Tu en veux une?"
Je suis trop gentille, je le sais cela va me mener à ma perte dans cette prison. Aller juste une, des fois les petits gestes ont de gros impacts. Et même si cela ne m’apporterait rien, ce ne sera qu’une de moins dans mon corps. |
| | | Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Ven 18 Jan - 17:03 | |
| Elle griffonne sur le bout de papier, le replie et me l’envoie. Je ne le saisirai pas tout de suite, me contentant de l’écouter dans un premier temps, tout en regardant ailleurs. Elle m’explique ce que je sais déjà, mais je suis borné et pour moi, un meurtrier est un meurtrier. Qui dit meurtre dit sang et la moindre goutte de sang me fait défaillir. Je suis le seul de ma classe a m’être évanoui devant la souris qu’on devait disséquer, avant même de l’avoir touchée… En tout cas elle ne tue pas pour le plaisir. Elle tue donc pour quoi ? Par nécessité ? C’était son boulot ? Yurgh. Je préfère un tueur fou qu’un sueur à sang froid, c’est déstabilisent, puisque pour ceux là, on ne peut même pas plaider de déficience mentale.
Je finis par saisir le morceau de papier et marque le premier mot qui me passe par la tête. « Dégénéré ». Dégénéré, comme tous les tueurs qui font couler le sang. Ca me trotte dans la tête et ce n’est pas elle qui m’ôtera la relation tueur/sang. La vie, pire que dehors ? J’en ai conscience. Mais sa dernière phrase m’échappe, je n’en saisis pas le sens. Non, je n’ai aucun lien avec des meurtriers ! Je suis gardien de la paix et le resterai ! Je ne suis pas un tueur ! Je suis obtus, borné, mais c’est ainsi. Le silence s’installe. Je n’ose rien dire, retendant la feuille vers la demoiselle.
Elle reprend son paquet de clopes. Ben dis donc, en voilà une qui fume pas mal ! Ah… Non en fait elle m’en tend une. Je ne peux refuser, même si je le voulais. Trop accro. Je tends deux doigts, esquisse à peine le son « merci » qui restera figé dans ma bouche, seules mes lèvres bougeront. Mon regard lui est rivé vers mes mains, n’osant regarder ailleurs. J’attends tout simplement que le temps passe, recroquevillé sur moi-même, le regard vide. Je pense à autre chose. Je saisis le bâton de nicotine entre l’annulaire et l’auriculaire et la porte à ma bouche. Instinctivement je fouille dans mes poches, mais mon briquet n’y est pas. C’est évident. Je roule des yeux, toussote et finit par prendre la parole.
« J’ai pas de feu… »
Voix timide, douce et sans aucune note d’animosité. Je reste méfiant, ma stature le montre. Jambes ramenées vers moi, seul les bras se tendent vers elle, alors que le reste du corps reste en retrait. Mes chaussures me font mal. Elles sont neuves et en cuir, j’ai déjà des cloques partout.
[Pas d'inspi du touuut n_n'] | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Ven 18 Jan - 17:34 | |
| [Je vais te punir pour ça mouahahahah lol, bah non, ça arrive à tout le monde. ]
Je reprends le papier qu’il me tend doucement, il reste loin, le plus loin possible qu’il le peut. Il ne dit rien, surprenant, je pensais qu’il protesterait sur ma philosophie de la vie, bon bien tant pis, la seule chose qui m’inquiète présentement c’est où est son arme? Je me détends un peu encore. Puis d’une voix simple, relax et même amusée;
"C’est vrai, en fait ton job c’est de garder des gens, des êtres humains de chairs et de sangs, entre quatre murs, je me trompe? Sans attendre sa réponse je continue. Donc si on regarde cela simplement, tu prives des êtres vivants de leur liberté physique et des biens auxquels ils pourraient espérés, et en échange de tout ça tu reçois une compensation, un salaire. Et bien moi c’est la même chose, en échange d’un ‘salaire’, je retire à une être vivant sa liberté physique et les biens qu’ils possèdent, puis tous ceux qu’ils auraient pu possédé, en le tuant."
Je regarde sa réaction, souvent quand je ne sais pas quoi faire, je philosophe sur la vie, c’est dans un de ces moments que j’ai aussi compris que personne n’était innocent, un jour ou l’autre on fini par commette un crime, certain plus minime que d’autre mais un crime reste un crime. Il ressemble à ces chiens que l’on fait courir pour des paris d’argent, les lévriers. Avant la course, on les place dans des petites cages et quand la porte s’ouvre, ils s’élancent à toute allure avec le petit lapin. Présentement, il attend que la porte de la cage s’ouvre pour se mettre à courir vers n’importe quoi qui n’est pas moi. J’ignore tous les scénarios qui se passent dans sa tête, mais je suis certaine que j’en fais partie. Je griffonne un peu sur le papier que je regarde rapidement, j’y écris ‘ plaisir’, et laisse se dessiner sur mon visage un petit sourire, non mal sain, mais doux et naturel. Il fini par en prendre une enfin, je ressers mon paquet de nicotine, le regardant chercher son briquet. Rien, oh quel dommage, vais-je l’aider?
« J’ai pas de feu… »
"Oh que c’est dommage. Je peux peut-être t’aider? "
Le début était sarcastique et la fin aussi, j’ai un malin plaisir à faire languir quelque fois certaine personne, et il en fait partie; malheur ou bonne nouvelle? Je ramasse mon briquet laisser devant moi jusqu’à maintenant. Oui, non, oui, non? Je l’ouvre doucement sans lâcher Stjepan du regard, un regard maintenant provoquant, sans méchanceté. Je fais sortir la flamme jaune et l’approche doucement de lui, mais la retire juste avant qu’il n’ait pu allumer sa cigarette, et je souris un peu plus.
"Est-ce que tu le mérites? Sois honnête, pourquoi devrais-je te prêter mon feu? "
Ce n’était pas méchant, je savais que je lui allumerais de toute façon, mais pourquoi pas s’amuser un peu, pendant qu’on le peut. Et puis je m’en fou pour le moment qu’il me déteste, je n’aurais qu’à l’éviter ou à l’ignorer pour le reste du temps. Je reste provocante mais amusante en même temps, il n’y a rien de dangereux, rien de mortel, c’est seulement pour jouer et je suis certaine que cela parait dans ma façon de me tenir, qui est assez décontracté et pas très droite, et dans ma manière de parler, une voix légère et appuyer sur un sourire franc.
"Qu’est-ce que tu es près à faire pour l’avoir? Jusque où tu es près à aller?" |
| | | Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Mer 23 Jan - 12:20 | |
| La voilà qui me nargue, me regarde avec sourire. Oui, je n’ai pas de feu. Que prépare-t-elle encore ? La clope entre les lèvres, mes dents ne peuvent se serrer les unes contre les autres, comme j’en ai envie. Je n’aime pas les sarcasmes, qu’on se moque ou joue avec moi. Je n’aime pas tourner en bourrique ! La voilà qui ouvre son briquet. Une flamme jaune en jaillit, frémissant et pâle. Elle me le tends, j’avance mon bec, et voilà qu’elle se retire au dernier moment. Regard acariâtre de ma part alors qu’elle sourit. Je suis frustré qu’elle se conduise ainsi avec moi. J’aurais pu me montrer avili, mais je ne l’ai pas fait. Je prends toujours sur moi, me vexe et m’énerve. Ses paroles auront le don de me faire sortir hors de moi. Elle, décontractée, vipérine, et moi, chien fou, tendu au maximum. Prêt pour l’avoir ? Etre méritant ? Jusqu’où je pourrais aller ? Pas très loin. J’enlève la tige d’entre mes lèvres, et la rejette brutalement devant elle. Sourcils froncés, mâchoire crispée, gorge nouée de m’être ainsi fait rouler.
« Salope ! »
Je la regarde, l’air plus malheureux que aigri. Je suis dépité, soupe au lait, ce que vous voulez. Ma voix était dure et j’avais crié, puis voilà que je lâche un soupire, la regardant, assis en tailleur les paumes sur les genoux. Je lève les yeux au ciel, même si je ne le vois pas et ai plutôt l’impression de lever mon regard sur la voûte de l’enfer, laisse passer un temps mort. Puis je redescends ma tête, désespéré.
« Merde, mais tu veux quoi à la fin ? »
Je caresse ma nuque de mes mains. Elles sont froides, et mon cou chaud. J’en frissonne. Je n’ose pas la toucher, pourtant j’avais horriblement envie de lui foutre une torgnole à cette gonzesse. Pourtant je suis resté assis, à ne rien faire. La peur ? Non. La lassitude. Je suis usé et saturé, je suis vraiment dans un sale état en ce moment. Manque de nicotine. Ca me tue d’être aussi accro.
La clope est toujours là, entre nous deux. Je n’ose pas la regarder, de peur de me jeter dessus comme une hyène affamée. La chaleur monte vite dans cette pièce étriquée, alors si en plus je m’énerve, je ne mets pas longtemps à être en nage. Ma chemise me colle au ventre, s’en est désagréable et les chaussures neuves en cuir me font mal aux pieds.
« Quoi ? Vas y, dis… Je ferais. »
Petite voix car moi-même je n’arrive pas à croire ce que je dis. Tout ça pour une clope. Une misérable clope et du feu. Mes bracelets tintent et brillent du même éclat que mes menottes, comme si j’étais attaché par ses anneaux de fer. Et devinez par qui. Par Lauryka. Moi le prisonnier, elle la gardienne… Echange de rôle pathétique. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Mer 23 Jan - 16:07 | |
| Il ne la pas bien pris, je dirais même qu’il l’a très mal pris c’est pas ma faute à moi, s’il a pas le sens de l’humour, en fait ce serait plus le sens du défi. Il aurait pu répondre n’importe quoi, je lui ai pourtant laissé une grande liberté dans ses réponses. Mais voilà les hommes sont comme ça, refermer sur eux-mêmes pour ne pas vous donnez raison, jamais il n’avouerons leurs tords; l’orgueil, l’orgueil de mâle. Il me traite de salope, mais seulement traiter, il le cri, en même temps de jeter mon précieux cadeau de tabac. Son intention? Me faire frustrée, peut-être, allons entrons dans son jeu. Je lui réponds une voix un peu frustrée, mais aussi en y mettant une touche de danger en arrière plan.
"Je ne suis pas une salope, loin de là."
Je le regarde dans les yeux. Les mots quel merveilleuse invention, c’est une arme puissante, on peut arriver à dominer un pays avec des mots, faire cesser une guerre, c,est tout un art que de maîtriser ses mots pour les mettre à notre profit. Je suis plutôt fière de moi d’y avoir bien réussi, j’aurais pu être une excellente comédienne.
« Merde, mais tu veux quoi à la fin ? »
Je ne réponds pas tout suite, j’attends, je laisse un autre mal aise s’installer, sans le lâcher des yeux, je me mordille doucement la lèvre inférieure, il est vraiment mignon. Je tend lentement la main vers le bâtonnet de tabac tomber sur le sol, le prend entre mes mains habiles et le nettoie sans empressement, pour enlever les petites saletés collées dessus. Il fait de plus en plus chaud ça n’en devient presque insupportable. Il redemande une seconde fois;
« Quoi ? Vas y, dis… Je ferais. »
Je fige un petit moment, le regardant un peu hébété. Je pose la cigarette entre mes lèvres et l’allume doucement sous ses yeux qui supplient le ciel pour cette toxine de nicotine. Je me met doucement à quatre pattes et m’approche tout aussi doucement de lui. D’une façon menaçante, oui, mais aussi un peu sensuel. Je me rends jusqu’à être assez près de lui, je le pousse doucement, pour qu’il ramène ses mains vers l’arrière pour s’empêcher de tomber sur le dos. Je laisse mes mains tomber tout près des siennes sur le sol derrière lui.
Mon visage est à moins de 15 centimètres du sien, je suis presque montée dessus, cela me ressemble parfaitement, provocante et aguicheuse. Je prends appui sur une main et utilise l’autre pour retirer la cigarette de ma bouche, je souffle doucement la fumée toxique sur le côté de sa tête. Puis tout aussi doucement, je lui glisse la cigarette entre les lèvres. Puis d’une voix simple;
"Moi, je ne veux rien en particulier. Seulement passer le temps qui me reste d’une façon amusante et divertissante. "
Je reste là, presque collé à lui, et dire qu’il y a quelques minutes j’était prête à le laisser crever, en fait c’est encore le cas, sauf que là je lui est trouvé un petit côté…comment dire, attirant et puis si on est encore enfermer ici pour quelques heures faut bien ce trouver quelque chose à faire. Pour ma part j’aime bien le faire tourner en bourrique, en fait j’aime bien faire ça avec la majorité des hommes. Que serions-nous sans eux? |
| | | Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Jeu 24 Jan - 11:42 | |
| Mes réponses semblent lui plaire. Pas une salope, elle, pour jouer ainsi avec moi ? J’aime jouer, mais pas servir de jouet. Son ton est dur, le mien froid. Elle saisit la clope que je lui ai renvoyée et l’allume. Pour elle, pas pour moi, las. Puis elle s’approche, grand félin qui s’amuse de me voir si faible, blessé, exténué. Elle me pousse en arrière, je me laisse faire, me rattrapant sur les mains, sous ses ordres. Je n’ai plus de volonté et me contente de la regarder de biais, presque avec hargne. Elle expire la fumée tout près de moi, et mon corps se contracte violemment, j’en tremble. Je ne peux que sentir la fumée qu’elle a soufflée, mais cela ne me suffit pas. Je laisse échapper un long gémissement et fronce les sourcils par désespoir, rejetant légèrement la tête en arrière, bouche entrouverte, la regardant sans savoir ce qu’elle veut. Elle est si près de moi que j’en vibre alors que je suis hors de moi de par le manque de nicotine. Je suis sous elle, lascive, moi soumis, en nage malgré que j’ai défait les autre premiers boutons de ma chemise. J’avale difficilement ma salive, puis sent ses doigts agiles glisser la cigarette entre mes lèvres bizarrement humides malgré le fait que j’ai soif. Je redresse légèrement la tête, roule des yeux tant le plaisir est immense. J’inspire et expire, me relaxe. Je ne crains plus rien, une clope dans la bouche. Je l’écoute, soufflant la fumée par le nez, grand dragon aux ordres d’un félin. Vaincu. Ma respiration s’accélère alors qu’elle se rapproche dangereusement de moi, pourtant je garde la tête droite et ne tente pas de fuir. Elle m’a filé une clope. A moi de remplir ma partie du contrat. Je ferais. Tout. Tout pour une clope, putain. Je suis vraiment au plus bas.
Je suis sans défense, et sans moyen d’attaquer, mis au tapis. Elle veut s’amuser, et le jeu sur papier qu’on avait débuté n’a pas l’air de la satisfaire. Mon regard dans le sien, je tends un bras pour saisir mon képi et le mets sur sa tête, légèrement penché sur le côté, et m’approche tout près d’elle, si près que nos lèvres se frôlent, après avoir détaché la clope de mon bec, qui à présent gît entre deux de mes doigts. La tête légèrement penchée, de sorte à ne pas toucher son nez et à ne pas faire tomber le képi que j’ai mis sur sa tête, je susurre, regardant ses lèvres, n’osant croiser son regard.
« Et bien amuse toi… J’ai dit que je ferais. »
La savoir si près de moi m’excite, je suis un homme après tout, et en plus d’être un homme, un véritable gigolo. Je n’aime pas forcément cette position, car rarement je me suis soumis et je n’y suis que peu habitué. Ca me dérange, m’effraie. Et le pire, c’est que je ne fais rien pour changer ma position d’accable. Peut être ai-je une idée de ce qu’elle veut, peut être pas. La demoiselle prends un malin plaisir à me faire tourner en bourrique comme un véritable âne, aussi je me méfie et ne prends pas les devant. Je me contente de m’allonger sous elle, la tête contre le sol, complètement haletant, de par la proximité de Lauryka, la chaleur qui règne en ses lieux et mon énervement. Je ramène le cigarette à ma bouche, jetant un regard noir à la demoiselle au dessus de moi, profitant de la fumée onctueuse qui passe dans mes poumons, les noircit et les salit, mais qui me fait tellement de bien… Je remonte mes jambes, mais je ne peux les emmener bien loin, bloqué par la présence de Lauryka. Tant que je serais sous nicotine, je serais amorphe. Qu’elle en profite, si elle le désire. Je répondrais à toutes ses questions, ferait ce qu’elle veut. Puisque j’ai dit que je ferais. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Jeu 24 Jan - 20:22 | |
| IL est là tendu au max, il est encore plus séduisant de près. Il ne résiste pas rien, il se laisse guider, cela me déçoit un peu j’aime les hommes avec du cran et du caractère, mais après tout ce n’est que pour un court moment, un instant exquis. Il ramasse son chapeau rester sur le sol et le met sur sa tête avec assez de style, je le regarde faire calme, mais aux aguets de quoi que ce soit, un faux mouvement ou un suspect et je réagie, faut pas me prendre pour une débutante, à ça non. La nicotine semble le calmer, un peu du moins, tant mieux cela me donnera un peu de répit. Il retire ce cadeau d’entre ses lèvres et s’approche de moi, quelque chose que je dois avouer, qui me surprend. Je pensais qu’il avait peur de me toucher comme si cela lui transmettrait ce mauvais gène de meurtrière. Je reste immobile attendant de voir ce qu’il va faire, nos lèvres se frôlent, délicieux même intéressant, il est plutôt pratique d’avoir un membre de l’équipe adverse dans sa poche… Ses lèvres quittent les miennes pour me murmurer;
« Et bien amuse toi… J’ai dit que je ferais. »
Cela me tire un gros sourire, et réponds avec une note d’amusement dans ma voix, ce, pendant qu’il s’allonge sur le sol;
"Vraiment!? Tu entre dans un jeu dangereux….me donner autant de liberté, je te pensais plus combatif que ça. Surtout que tu dis avoir lu mon dossier…."
Je laisse mes doigts glisser sur son habit, partant du coude remontant sur l’épaule allant jusqu’au milieu où se trouvent les boutons, descendent un peu sur son torse qui se soulève d'une façon régulière, puis d’un coup agrippe quelque peu violement son habit dans l’ouverture, sans le lever du sol rien, je me penche seulement un peu plus sur lui pour lui laisser entendre ce que j’ai à lui dire;
"Je n’ai jamais forcé qui que ce soit, je n’en ai jamais eu besoin, je ne commencerai pas aujourd’hui."
Je sens ses jambes qui veulent se remonter, mais qui ne le peuvent vu que j’occupe l’espace, je me laisse donc glisser de sur lui pour atterrir sur le sol. Puis roule un peu pour que ma tête soit près de la sienne et de son couvre-chef que j’aime particulièrement, mais que mon corps se retrouve sur le côté le plus loin possible du sien pour éviter les mauvaises surprises, qu’est-ce que vous voulez je suis comme ça sur mes gardes peut importe ce l’heure ou la journée. Je reste là immobile les yeux dirigés vers se plafond qui est aussi monotone que le reste de la pièce.
"Tu sais que tu es assez particulier comme gardien, je ne te pensais pas soumis à ce point. "
Petit moment de silence de ma part puis j’enchaîne;
"En fait, tu m’as surprise, quand tu as laissé tes lèvres frôlées les miennes, je ne pensais pas que tu irais jusqu'à tenir parole et même jusqu’à me toucher…"
Je souris et lui jette un petit regard de biais. Il a un de ces charmes quand il le veut, je m'en mord presque les doigts, les 'bad boy' ce sont mes préférés. |
| | | Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Sam 26 Jan - 7:55 | |
| Un jeu dangereux. Oui, sûrement. Mais je suis libertin et n’en ai que faire du danger. Combien de fois je suis tombé de mon vélo petit, combien de fois me suis-je piqué avec une aiguille sans savoir qui ‘lavait utilisé et quelle maladie il pouvait bien avoir ! je suis insouciant. Un peu d’alcool, un peu de drogue ou une clope. Une fois que je suis détendu, je suis un vrai molasson. A quoi cela servirait de combattre ? Je ne résiste jamais longtemps. Alors je courbe vite l’échine, mais ne croyez pas que je ne me révolterai pas. Je peux très bien me relever d’un coup, comme un mort sortant de sa tombe, et vous effrayer. Oui j’ai lu son dossier, j’ai vu ses crimes. Mais aussi, la demoiselle a dit qu’elle ne me ferait pas de mal. Bon, pas certain qu’elle tienne sa parole. Mais moi je tiens la mienne, pourquoi pas elle ? Je ne souris même pas, la regardant encore les sourcils froncés, tirant une moue entre désintérêt et stupéfaction. Elle me frôle de ses mains, je laisse échapper un hoquet de surprise, fais un mouvement qui, si elle ne s’était pas placée sur moi, m’aurait permis de prendre mes distances. Ses doigts sont comme des lames de rasoir qui me tailladent le bras, remontant le long de mon épaule, glisse sur mon torse avant qu’elle ne saisisse ma chemise. Je lâche un cri, de peur qu’elle ne la déchire. Je n’ai pas beaucoup d’uniformes. Comprenez, avec ma grande taille, c’est difficile d’en avoir à sa mesure… Et je hais devoir recoudre ne serais-ce qu’un bouton.
La voilà qui s’approche de moi. Mes yeux s’écarquillent, je risque de faire tomber la clope qui se consume doucement entre mes lèvres. Que je l’approche, oui, mais qu’elle m’approche, j’ai encore du mal. Ses grands yeux sombres, sa douceur suspecte chez une fille de sa trempe… Bien que j’essaye de ne pas faire paraître mon malaise, il transparaît. Avant que je n’ai pu dire ou esquisser quoi que ce soit, la voilà qui s’écarte. Je me sens de nouveau libre, sa présence étouffante n’entravant plus mes mouvements. J’en profite pour resserrer mes bras contre moi, agrippant de mes mains mes épaules. Sa tête est près de la mienne mais son corps est lointain. Ses mots me parviennent aux oreilles, alors que moi je reste obstinément soumis.
Oui, soumis. Encore et toujours. Je suis gardien mais à mes dépends. Passer de flic qui s’occupe de la circulation routière à gardien d’âmes, ça vous change. Moi qui, habitué à répondre aimablement aux chauffeurs me voilà à devoir faire régner l’ordre, alors que jamais je n’ai réussi à le faire régner ne serais-ce que dans ma chambre ? Maniaque oui, mais gros flemmard qui aime laisser traîner ses affaires partout… Je finis la cigarette, elle est silencieuse un moment. Tout deux pensifs. Puis elle reprend, m’enfonçant encore plus dans ma gêne. Je prends le temps d’écraser le mégot sur le sol avant de le jeter au loin, à l’aide d’une pichenette. La fumée est restée piégée entre les murs, tamisant encore plus la lumière. Les lampes clignotent tour à tour, puis je passe ma langue sur mes lèvres avant de prendre à mon tour la parole.
« A quoi ça sers de jouer au dur quand on ne l’est pas… Ca ne m’a apporté que des malheurs que de faire mon teigneux. »
J’ai joué au tyran avec les drogués de ma ville, et je me souviens plus exactement du nombre de lynchage que j’ai subi. Sans parler du dernier en date. Pour avoir séduit une demoiselle que je n’aurais jamais dû approcher, outrepassant les règles et l’autorité de mon chef, je me suis retrouvé là. Alors à présent je me contente de subir ma peine. Je suis un prisonnier, tout comme elle, et je n’ai pas la prétention d’être un gardien. Je suis las d’avoir tenu tête. Et de toute, la société préfère ceux qui courbent l’échine que ceux qui lèvent la tête vers le ciel.
« Je teins toujours parole. J’ai été élevé avec droiture, moi. Puis te toucher, j’en avais envie. »
Toujours plus près du danger, frôlant la mort et ses messagers. Je la regarde, une étincelle dans les yeux. Je souris timidement, puis me relève, pour me placer au dessus d’elle, comme elle l’avait fait avec moi il y a quelques minutes. Je m’avance, mes yeux cachés par l’ombre de mon képi, soufflant sur ses lèvres, mon visage à quelques minimètres du sien. J’ai envie de recommencer, tiens. De la frôler de nouveau.
« J’aime le danger, pas toi ? »
Je tremble légèrement. Oui, j’ai peur. J’ai les boyaux qui se tordent, mais c’est en surmontant la peur que l’on devient plus fort. Je dois la toucher en premier, sinon s’en est fini de moi. Je me connais. Si elle esquisse le moindre geste, je m’enfuirai en courant, couard que je suis. Le danger, oui, mais si c’est moi qui vient à sa rencontre. Si c’est lui qui me regarde, je tremble et m’évanouis… Je n’ose pas croiser son regard, les joues rouges et la gorge nouée. Mon souffle est légèrement irrégulier. Du bout de la langue je frôle ses lèvres. Un contact léger, mais qui suffit à faire que mon ventre se contracte avec force, que mes muscles se tendent et que mon corps vibre si fort que s’en est visible à l’œil nu. Je reste là, au dessus d’elle, pétrifié, mon visage toujours près de sien. Cette fois mes yeux vont à la rencontre des siens, timidement, cherchant sa réaction. Je suis en danger, là. Et je suis rentré tout seul dans ce piège… je n’aurais peut être pas du. Ca y est, je m’en veux pour cet égarement… | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Dim 27 Jan - 0:50 | |
| Il finit la cigarette l’éteint et envoi le reste volé contre le mur. Le silence se réinstalle entre ces quatre murs, je regarde la fumée rester en apesanteur entre le sol et la lumière qui continue à clignoter et menace à chaque fois de s’éteindre totalement. J’essais de distingué des figures précises comme avec des nuages.
« A quoi ça sers de jouer au dur quand on ne l’est pas… Ca ne m’a apporté que des malheurs que de faire mon teigneux. »
"Peut-être, mais si tu sais bien tenir ton jeu cela peu être utile des fois, mais bon je te ferai pas la morale. "
« Je teins toujours parole. J’ai été élevé avec droiture, moi. Puis te toucher, j’en avais envie. »
"Élevé avec droiture, mon œil. Tout cas, disons que moi, j’ai plutôt été élevé à coup de pieds et à coup points. La loi du plus fort rien d’autre. Petit silence. Envie? Sans doute comme la majorité des hommes. "
Je tourne lentement la tête vers lui, puis plonge de nouveau mon regard sombre dans ses yeux qui brillent maintenant d’une malice nouvelle. À mon grand étonnement, il se lève et vient se placer par-dessus moi exactement comme moi, il y a quelques instants. Je souris, je suis tellement innocente, dans le mauvais sens. Je sens son souffle s’approcher de moi, je ne distingue presque pas son visage avec l’ombre du képi et la proximité de nos deux visages.
« J’aime le danger, pas toi ? »
Il se pèche vers moi, me chatouille les lèvres pour me faire languir, puis se tend au maximum, encore plus qu’avant, il vient qu’à n’en trembler de tout son corps. D’une voix douce je lui susurre à l’oreille;
"Calme toi, relâche tes muscles, on dirait une barre de fer, Puis pour ce qui est du danger et bien je le déguste, je le frôle, c’était ma vie la danger…."
Pendant que je lui répondais, je glissa mes lèvres sur les siennes, puis mes doigts sur son bras. La proximité de son corps me fait du bien, il faut dire que cela faisait longtemps que je ne m’étais pas collé à quelqu’un et été plus loin, depuis mon arrestation et même quelques jours avant. Cette fois je n’ai pas choisi ma victime, mais elle me semble parfaite. Il n’y a pas seulement les hommes qui ont besoin d’une petite baise de temps en temps, nous aussi. Ma main glisse jusque sur sa nuque sous ses cheveux, puis je glisse mon autre main sur sa gorge puis sur son torse, descendant sur son abdomen.
"Qu’est-ce que tu crois le plus plausible, que tes copains viennent te libéré dans quelques minutes ou seulement demain matin?"
Je me redresse assez rapidement mais faisant quand même attention de ne pas lui foncé dedans. Je m’assoie et le repousse doucement vers l’arrière pour l’asseoir sur le sol adossé au mur, puis je viens m’asseoir sur ses jambes un genou de chaque côté sur lesquels je prends appui. D’une seule main je commence à faire sauter les boutons de son habit un avec une lenteur presque inhumaine, seulement pour voir à quel point il est pressé. Je glisse de nouveau ma main sur sa joue et vers l’arrière de sa tête. J’approche mes lèvres des siennes puis demande d’une façon toute à fait naturel et sérieusement;
"Pourquoi vert pour tes cheveux?"
Je me sens bien, je suis comme un poisson dans l’eau, cette situation m’est familière, je m’y sens très à l’aise et ne montre aucun signe de tension, mais il ne faut pas trop s’y méfier je reste à l’aguets d’un geste fatal. |
| | | Zezelj Stjepan 0400 garde enchaîné
Nombre de messages : 123 Age : 32 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Tout seul... Vraiment? [PV Lauryka Nox] Dim 27 Jan - 9:19 | |
| Elle dit ne pas vouloir me faire la morale, pourtant j’ai la gorge qui se resserre. Je n’aime pas les reproches. Oui, dans la droiture, soutenu par une rude éducation autant religieuse que livresque. Toutefois je ne dis rien. Chacun son point de vue sur la droiture… Et pour ce qui est du rôle de dur, j’ai assez longtemps porté le masque. Je n’en veux plus, il me dégoûte à présent.
J’aime son contact qui m’enivre, mais à chaque fois je suis à deux doigts de fuir. Lauryka me demande de me calmer. Me calmer. Je ne le puis ! je suis tendu, aux aguets, attiré, dépassé, renversé… J’ai du mal à ravaler ma salive. Oui, je suis un homme comme un autre, possédé par les charmes qu’elle déploie. J’en suis conscient, je ne serais jamais rien d’autre qu’un homme qu’elle aura pris entre ses bras le temps d’un échange… Ses lèvres touchent les miennes, je me détends légèrement de ce contact que j’apprécie fort, je ne m’en cacherai pas. Elle semble toute fragile entre mes grands bras, pourtant c’est elle qui mène la danse. Au moment où je saisis une de ses lèvres entre les miennes, une de ses mains se glisse dans mes cheveux, alors que l’autre grimpe le long de mon cou. Je ne me raidirais pas cette fois. Mon dos se cambrera, ma bouche glissera dans son cou alors que sa main descendra sur mon torse. Elle peut sentir mon cœur qui bat avec force, mes muscles contractés. Sa voix refait irruption, et sans quitter le creux que forme son épaule et son gracile cou de cygne, je lui réponds.
« Ce ne sont pas des amis, rien que pour avoir osé faire cela. »
Une pause. Je respire son odeur, ferme les yeux, embrasse son épaule en ayant fait glisser le tissu de son haut pour pouvoir poser mes lèvres à même sa peau.
« Je doute fort qu’ils soient pris de remords et viennent dare-dare me sortir de ce piège… »
Oui, piège. Se lier avec une prisonnière est proscrit, normalement. Mais je n’en ai plus rien à foutre. Elle se relève, je suis contraint de suivre ses gestes, en bon petit homme soumis… Me voilà plaqué contre le mur, alors qu’elle se place au dessus de moi. Ouf, caliente. Je pose mes mains sur ses hanches. Elle est si fine que j’ai l’impression que je pourrais faire le tour de sa taille avec mes grandes paluches. Mon képi est tombé pendant qu’elle me relevait, me coinçant entre le mur et son corps, m’interdisant l’accès à l’arme qui se trouve dans ma botte. J’y jette un coup d’œil furtif, avant de la regarder de nouveau. Un regard clair, vert absinthe que je rabaisse ensuite sur mon torse qu’elle est en train de découvrir. Je me mords la lèvre inférieure, mes mains s’agrippent à ses hanches. Apparaît ma poitrine imberbe, maculée de nombreux grains de beauté. Rien que sur le pectoraux gauche, j’en ai une grande concentration, burinant ma peau et s’agglutinant par endroit pour ne former qu’une tache aux bords irréguliers. Comme la voie lactée est tachetée de nombreuse étoiles, le côté gauche de mon corps l’est. Cela se voit d’ailleurs sur le dos de ma main, et on imagine bien que tout cela se poursuit sur le bras. Imaginez aussi que j’en ai énormément sur le flanc, toujours du côté gauche alors que du droit, il semble ne rien y avoir tant l’autre partie de mon corps en est couverte. De la chance que cela ressemble plus à des lentigo que de vrais grains de beauté, évitant ainsi de boursoufler ma peau…
C’est bien à cause d’eux que je n’aime pas mon corps. J’ai déjà un joli angiome sur la moitié de la tronche, et Dieu m’a en plus donné la joie de posséder de si jolies coloration de la peau… De nouveau sa main glisse sur mon visage. Je relève la tête, regardant le plafond, alors qu’elle approche ses lèvres des miennes. Je m’apprête à recevoir un baiser, mais ce n’est qu’une question qui vient. J’en profite pour ramener ma chemise de façon à continuer de cacher le côté gauche de mon torse et prends mon temps pour lui répondre, sans toutefois me détendre complètement. Elle est là, me coupant toute sortie. Je ne peux que lui répondre, faisant glisser mes mains sur son derrière puis remontant ensuite sous son haut. J’ai les mains chaudes, c’est déjà ça. En même temps, il paraît que ceux qui ont des mains chaudes sont des pervers. Serais-je donc pervers ? Qu’importe.
« Boarf… C’est pas intéressant hein… »
Une pause. Je caresse l’armature de son soutien-gorge, me demandant comment il est, quelle est sa couleur, s’enlève t-il par devant ou reste il classique, avec crochets derrière. En tout cas, elle tient à la couleur de mes cheveux ! Deuxième fois qu’elle me pose la question. D’ailleurs, sa cheville a l’air d’aller mieux.
« Une amie s’était retrouvée avec les cheveux verts suite a une mauvaise manipulation de henné… Pour la soutenir, je me suis donc teint les cheveux en vert. Et c’est resté par la suite, paraît que ça me va bien… »
Voilà, c’est dit, je ne sais pas si c’est clair ou pas, mais bon. Je profite du fait qu’elle soit proche de moi pour l’embrasser. Merde, mes cheveux me tombent dans les yeux. J’ai horreur de ça… Je glisse mes mains dans son dos, caressant sa colonne vertébrale, descendant jusqu’à la chute de ses reins. | |
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