"Gueule d'ange" dans sa cellule

De nombreux prisonniers sont sortis dans la cours pour prendre l'air. Moi, je suis resté là, à l'ecart comme bien souvent. Je n’arrive pas à me faire à cet endroit si sombre, froid, humide où se trouve tant de criminels, d’assassins… Je ne suis pas un assassin, si je suis là c’est parce que celui que je croyais être mon ami c’est servi de moi et m’a accusé à sa place du meurtre du gardien de la banque de son père qu’il m’avait convaincu de cambrioler avec lui. Je n’aurais pas du l’écouter, j’en suis conscient, je suis bien trop naïf, pourquoi je n’arrive pas à changer ? Pourquoi est-ce que je me fais toujours avoir ? Je suis trop gentil et à chaque fois cela me joue des tours. Mes parents ont honte de moi, ils ne viennent pas me voir ici, ils sont tous les deux persuadés que je suis un assassin. Tous mes amis m’ont abandonnés. Je me retrouve tout seul et j’ai mal au cœur, je ressent cette tristesse sans savoir comment la faire disparaître. J’ai peur ici, peur de ne pas supporter cet endroit. Je m’assoit sur mon lit, je ferme les yeux en appuyant ma tête contre le mur froid. Une petite larme perle sur ma joue blanche. Je ramène doucement mes jambes vers moi. Je n’ai pas ma place ici… Mais je ne suis certainement pas le seul emprisonné injustement. Je ne dois pas me plaindre sinon je ne m’en sortirais jamais. Ce qui me fais le plus mal, c’est le fait que j’ai cru en Yono et que lui s’est servi de moi. J’accorde trop facilement ma confiance, je suis trop généreux, trop gentil et trop naïf, il faut que cela change, mais comment ? J’ai toujours été comme ça, à chaque problème quand je souffre je me dis qu’il faut que je change et pourtant, aujourd’hui, je suis encore le même mec avec les mêmes défauts.

Je pénétrais dans ma nouvelle cellule grise et froide,comme le regard glacial du gardien,apparemment ceux là sont près à nous pourrir l'existence,je me retourna et je vis un autre prisonnier dans ma ou plutôt notre cellule,il est pas mal mais il ne m'intéressais pas,juste pour savoir si il été bon au lit.Je le découvrirais pas moi même un jour où l'autre,je me présenta alors en me craquant une cigarette:

-"bonjour belle gueule,je m'appelle Astrid et toi quel est ton nom?terreur."