Nom & Prénom : Je m'appelle Kim Eiden.
Sexe : Je suis une femme.
Âge : J'ai 29 ans.
~ Dossier médical ~
Traits physiques : Je ne pense pas que mon apparence physique ne soit à plaindre. J’ai les cheveux longs et bouclés que j'attache la plupart du temps. J'ai le teint basané, comme tous les Cubains. J'ai des yeux marron foncé, presque noirs. Mes paupières lourdes et ne souris rarement, ce qui me donne la plupart du temps un air arrogant. J’ai un corps svelte et athlétique... un corps féminin, recouvert la plupart du temps par des vêtements confortables. Comme signes caractéristiques, un grain de beauté en dessous de l'oeil droit et un tatouage sur la nuque.
Taille - Je fais un mètre soixante-six.
Poids - Mon poids varie de 50 à 51 kilos.
Maladie ou handicap physique - J'ai eu une commotion cérébrale sévère lorsque j'étais adolescente, ce qui m'occasionne parfois des migraines insoutenables. Sinon, tout va bien.
Autres- Je suis allergique à la pénicilline. C'est noté ?
~ Dossier psychologique ~
Qualités : Je suis confiante, je sais ce que je vaux. Je possède de bonnes aptitudes sociales lorsqu'il le faut et je suis capable d'obtenir ce que je désire. Je suis différente des autres femmes – je suis indépendante, et puis, les crises d'hystérie, ce n'est pas pour moi… moi, je suis rationnelle, j’ai la tête froide et je ne manque pas de sang-froid. Dans ma vie professionnelle, je suis minutieuse, méticuleuse. Je suis capable d’improviser, quoi que je préfère de loin avoir un minimum d’organisation. Je suis vigilante, je ne me laisse pas berner facilement. Je suis d’un tempérament calme même si j’ai des sautes d’humeur de temps en temps. Enfin, quoi… je n’ai rien à envier à personne.
Défauts : Soit, la vie m’a appris à ne pas faire trop vite confiance aux autres. Avec un peu de recul, c'est sans doute pour cette raison que je suis si indifférente. Trop souvent, les autres m'importent peu. Ils sont toujours là, à se plaindre… pff ! Pathétique! Les peccadilles me font à peu près l’effet d’un coup d’épée dans l’eau. Je m’en balance complètement Aussi, je suis rancunière. J’ai une petite tendance à mépriser les autres, les inconnus plus particulièrement. Au bout de la ligne, je me cache en dessous de ma coquille et je ne laisse personne y avoir accès.... Tout le monde a ses secrets. Je n’aime pas me remettre en question, c’est trop confrontant. Et il y a mon «souci du détail», qui est tellement prononcé qu’on pourrait me dire obsessionnelle…. Sinon, j'avoue ne pas être une grande intellectuelle dans l'âme.
Aime : J'aime la solitude. J'aime le sexe, mais pas avec n'importe qui. J'aime écouter le tic-tac d'un pendule et penser qu'il ne s'arrêtera jamais. Je pourrais passer des heures devant un cadran sans m’en lasser. Ça me détend. J'aime les jours de pluie, l’humidité, la chaleur, le feu, la sensation du métal froid dans ma paume et le sillement des balles lorsque j'appuie sur la gachette. J'aime les gens qui ont du front. J’aime la vérité, si cruelle puisse-t’elle être. J'aime l'honnêteté, même si je ne suis pas convaincue qu'elle existe… Tout le monde agit d’abord pour servir ses propres intérêts, et moi la première. J'aime l'argent pour le pouvoir et la luxure qu’il procure. J’aime la liberté. Han, je sens que je vais me plaire, ici… ou pas.
N’aime pas : Je n'aime pas l’'échec. Je n'aime pas prendre de risques, même si j’ai du en prendre plusieurs jusqu’à maintenant. Je ne supporte pas le doute. Je déteste les gens qui ne tiennent pas leurs promesses, et je haïs ceux qui sont incapable de se la fermer pendant plus de deux minutes consécutives. Je ne supporte pas qu’on tente de contrôler ma vie, ou qu’on me dise qu’on me connaît mieux que je le pense.
Comportement avec les gens : Je ne suis pas de ce genre harceler ou à lécher les bottes de tout le monde. Je vais me répéter un brin, là ; si je ne vais généralement pas vers les gens, ce n’est pas par manque d’aptitudes, mais bien par manque d’intérêt. Je serais bête de me mettre les gardiens à dos, on s’entend ? Quant aux autres détenus, je ne saurais dire.
Maladie ou handicap mental : Je n’en ai aucun à ma connaissance.
Valeurs : Mes valeurs… euh. L’honneur, et la discipline, envers soi-même. Et bien sûr, la liberté. «Viva la revolucìon !»
Tics : C’est le tic-tac d’un pendule.
Passé :Mon passé ? Autant commencer par le début…
Tout a commencé avant ma naissance. Ma mère biologique est tombée enceinte, cela faisait partie des risques du métier… Elle de prostituait, quoi. Elle n’a jamais voulu de moi mais elle était trop lâche pour penser à l’avortement. C’est ma grand-mère qui m’a élevée. Je n’ai jamais manqué de nourriture ou de vêtements. J’avais le strict minimum pour survivre, mais sans plus. J’ai toujours pensé qu’elle n’avait jamais voulu de moi et j’avais bien raison. Une folle. Une vraie.
Un jour, alors que j’avais 4 ans, elle m’avait demandé de l’aider à planter des carottes dans le jardin du taudis qui nous faisait office de maison. Je ne sais pas comment j’ai pu m’enfarger… quoi que c’est peut-être un peu normal pour une gamine de ne pas être aussi habile sur ses pieds qu’un adulte… Enfin bref, j’ai trébuché. Dans ma chute, j’ai abîmé mes vêtements. Ma grand-mère, la vieille mégère, n’a pas aimé du tout. Elle s’est mise à me gueuler après et j’ai entendu, avec toute la lucidité d’une enfant de 4 ans, à travers sa tirade incohérente, qu’elle m’avait prise à sa charge pour éviter que sa famille ne paraisse encore plus misérable que ce qu’elle était déjà, à l’époque. Une fille prostituée, une petite fille bonne à rien. Une enfant de chienne. Je ne pense pas avoir à justifier la suite… Malgré mon jeune âge, à partir de ce moment-là, j’évitais autant que possible les contacts avec ma folle de mère adoptive. Puis je suis entrée à l’école, où j’ai découvert que je n’avais aucun talent, aucun ami. J’essayais de m’enfuir de la maison, de temps à autre, même si je ne savais pas où aller. En général on me ramenait chez ma grand-mère en moins de deux heures. Je vais vous épargner ses crises de colère, c’est sans importance de toute façon. J’ai continué comme ça pendant des années…
Au début de l’adolescence, j’ai commencé à passer du temps dans les rues de Santiago, avec d’autres jeunes qui apparemment vivaient aussi des conflits majeurs. Mais je n’en suis pas certaine…on ne parlait pas vraiment de ce genre de choses. On traquait les touristes en groupe pour leur vider les poches, on se tapait des buffets de drogues, on découvrait notre corps. Ma grand-mère est devenue encore plus insupportable. J’en ai eu marre.
À Cuba, les jeunes ont deux options : L’école ou l’armée. J’ai choisi l’armée. À 16 ans, j’ai envoyé ch!er ma grand-mère avec tout le respect que je lui devais et je suis partie en me disant que de galérer dans l’armée serait toujours mieux que la «vie» (le terme est un peu fort) chez la vieille harpie qui m’avait ramassée quand j’avais encore ma feuille de chou aux fesses. Du moins, cela ne pouvait pas être pire. Alors je suis partie en espérant que je trouverais ma place parmi les Forces Armées Révolutionnaires.
Au début, j’ai mis du temps à m’intégrer. J’étais jeune… une fille… effacée. J’avais l’habitude qu’on soit dur avec moi, donc cette partie-là n’était pas spécialement difficile. J’ai eu surtout du mal avec la discipline. Mais avec les moyens qu’ils utilisaient, je vous jure que je suis vite rentrée dans le moule. En quelques mois, je me suis endurcie. Je me suis même fait quelques amis, quelques ennemis aussi. Il faut dire qu’à l’époque, l’armée était la sortie de secours favorite des jeunes issus de classes pauvres, comme moi. L’armée m’a permis de monter quelques échelons au niveau socio-économique. L’armée m’a donné confiance en moi. Je gagnais ma vie, j’aurais même eu les moyens de me payer un tout-inclus sur nos magnifiques plages… Du luxe, pur et dur. De quoi rendre les paysans jaloux ! J’ai aussi gagné une famille, j’ai tissé quelques liens avec les autres militaires de ma division. On me disait que je ressemblais un peu à un gars manqué, hormis que j’avais un visage et des courbes bien féminines. Pour moi, il s’agit d’un compliment, ça implique que je n’aurais pas mangé toute cette m*rde pour un rien. Ça aura servi à quelque-chose.
Donc j’ai développé mes compétences dans l’armée. J’ai appris à me défendre, j’ai appris à me battre au corps-à-corps, autant contre des gars que des filles. J’ai appris à tirer… Je faisais partie de la division des tireurs d’élite. Un grand privilège pour une jeune femme. Je ne vous cacherai pas que pour y parvenir, j’ai du répondre aux quatre volontés d’un supérieur qui m’avait prise sous son aile….. Et sur son bureau, à plusieurs reprises… Un bien petit prix à payer, pour tous les avantages auxquels j’ai eu droit par la suite.
L’armée collabore étroitement à maintenir le régime communiste en place. Depuis 1989, les services policiers et d’espionnage du Ministère de l’intérieur sont passés sous le contrôle des Forces Armées Révolutionnaires. Les FAR projetaient notamment d’envoyer une équipe pour espionner un groupe mafieux établi à Miami qui se faisait appeler «La Corporation». Ce groupe aurait été de mèche avec la CIA durant l’opération 40 et représenterait toujours une menace pour le régime politique en place à Cuba.
Je faisais partie de l’équipe d’espionnage, accompagnée de 5 collègues. Nous avons été entraînés, puis nous avons du faire nos bagages en Février 2002. Nous nous sommes faufilés aux États-Unis et nous avons vécu comme des fantômes pendant plusieurs années. Un membre de l’équipe a réussi à s’infiltrer dans le réseau. Pendant tout ce temps, nous avons recueilli des informations. Nous avons étudié leurs mouvements et leurs activités ; La Corporation était impliquée dans le trafic de drogues, dans un réseau de loterie illégale et dans beaucoup d’autres activités criminelles… La mafia, quoi.
Sous les ordres des FAR, je me suis planqué dans un building et j’ai assassinai quelques-uns de leurs hommes de main. Mais la Corporation a vite compris ce qui se tramait contre eux. En tant que clandestins - des Cubains en terre américaine -, nous courrions un grand risque… Après coup, j’en déduis que leurs espions se sont mis de la partie ; Une semaine avant qu’on m’arrête, j’avais l’impression d’être épiée. Puis une nuit, un bruit m’a réveillée et avant que j’aie pu comprendre quoi que ce soit (je n'ai pas le sommeil léger, faut l'avouer), on m’avait menottée avant de me tabasser. Je n’ai qu’un très vague souvenir de ce qui s’est passé par la suite…je ne sais pas si mes partenaires ont pu s’en sortir indemne. Moi, j’ai atterri ici.
Autres : Non, j’ai fait le tour.
~ Dossier criminel ~
Crime(s) commit(ts) : On m’a condamné pour homicides et espionnage.
Matricule : (série de 6 chiffres qui servira à vous identifier, en cas d'Accident) 830492
Rang : Elite FAR
No. de cellule : //
Gang désiré :Je suis entourée des plus dangereux criminels… Vous croyez qu’on peut faire confiance à quelqu’un dans ce foutoir ? Autant vous mettre le doigt dans l’œil. Je ne désire aucun gang.
Personnage sur l'avatar : Je ne sais pas, désolée.