Fin de mon tour de garde...

J’ai passé une journée horrible. Avec cette idiote de Vlana qui m’a laissé me tourner en ridicule! Mais quel con j’ai été! En plus, je suis sûr qu’elle a fait exprès de m’éviter toute la journée. J’étais dans une humeur de chien et c’est bien les prisonniers qui ont goûté mon mauvais caractère…

Non mais…Elle va arrêter de me dérouter celle-là! Elle me laisse l’embrasser puis elle se met à pleurer. Elle vient déblatérer sur sa maladie…Elle me laisse la prendre par la suite et après elle laisse sous-entendre qu’il pourrait se passer quelque chose entre nous…Et puis elle me laisse tomber.

Mais, qu’est-ce qu’elle veut? Je la déteste. Je la déteste. Je la déteste. Elle est aussi déroutante que toutes les autres. C’est une imbécile comme toute personne dans cette prison…

…Ah, bordel, ça ne sert à rien de me mentir à moi-même. Si j’ai dis que je l’aimais, ce n’est pas pour rien non? Elle est haïssable. Pourtant, elle continue de me plaire et ça me rend furieux. Complètement furieux.

J’ai finis ma journée et je me dirige vers ma chambre. Notre chambre. La chambre à Vlana et moi. Elle sera peut-être là. En tout cas, elle ne pourra pas me fuir éternellement. Je reste dans le cadre de la porte et lui jette un regard « Ralphique ». Pas le petit et gentil Ralph amoureux. Juste un regard bien normal pour mon caractère. Putain qu’elle est belle quand même. Je l’emmerde.

-Alors…

(j'aurais fait plus long mais je dois aller manger)

Elle m’ignore. Encore! Elle a le dos tourné à moi et elle se jette de l’eau au visage. Et en plus, elle est parfaitement penchée sur le lavabo pour que je puisse apprécié l’étendu de ce…Spectacle. Elle le fait exprès, j’en suis sûr! Puis, qu’elle le veuille ou non, dès l’instant où elle lève la tête vers le miroir, nos regards se croisent. Je la regarde avec le plus grand mépris alors qu’il y a quelques heures je lui disais que je l’aimais.

"-Alors... Alors journée plus qu'horrible pour ma part..."

Je serre les poings et les dents dans l’espoir de refouler ma rage au moins quelques instants. Je suis certain qu’elle adorerait que je pique une crise. Garce. Je déteste qu’elle se moque de moi. Si à l’ordinaire je supporte ça et que je lui réponds d’une de mes répliques cinglantes, c’est une chose. Mais, là, je suis trop frustré pour penser à avoir de la répartie.

Je déteste avoir l’air ridicule. Je déteste me sentir faible. Je déteste perdre le contrôle d’une situation. Et là, je ne me suis jamais senti aussi faible de ma vie et jamais je n’ai été aussi loin d’avoir le contrôle. Même quand je me retrouve le canon d’un fusil sur la tempe je suis moins pathétique que ça.

Je grogne quelque chose pour moi-même. Je m’approche d’elle rageusement et la fait tourner pour qu’elle me fasse face. Je la plaque contre un mur, sans trop de violence malgré ma colère, et appuis chacune de mes mains sur le mur de chaque côté d’elle.

-Tu vas pas me fuir encore au moins? Dis-je en faisant allusion au fait qu’elle a passé la journée à m’éviter.

Ces 2 petits yeux à l’iris rouge, presque blasé, qui me fixaient. Ses yeux à elle . « tu ne t'es jamais demandé pouquoi les pupilles de mes yeux sont rouges et non pas comme toutes les autres femmes, vertes marrons ou bleus? ». Ses paroles qui me reviennent. Et ma réponse fut non. Ces 2 petits yeux monstrueusement rouges charmants. Ces 2 petits yeux qui ne cessent de me défier. Mais, me défier de quoi? De me calmer ou de me frustrer davantage, d’approfondir ma colère? Ah, et puis je m’en moque!

Et là, et là, qu’est-ce qu’elle fait? Elle m’embrasse! Définitivement, je la hais. Et pourtant, je me laisse faire…Je me laisse emporter…Je caresse sa joue…

Ah, non! Ça, pas question! Elle ne m’aura pas avec ses deux petites lèvres rougeâtre et sa langue habile! Je ne suis pas si con. Me rappelant ainsi ma frustration, je repousse sa tête.

-Ça suffit! À quoi tu joues bon sang? Qu’est-ce que tu me veux? J’vais devenir dingue!

Je m’éloigne d’elle, reprenant peu à peu mon air rageur. Je fais quelques pas lourds dans la pièce puis viens m’asseoir sur mon lit.

-Alors? Répétais-je.

Alors que je sens qu'il se prend de nouveau au jeu, et que son envie de moi est toujours présente en lui, il me repousse avec violence et les mots qui sortent de sa bouche de blaissent...

Mais que lui répondre!! Moi qui ne sait meme pas ce que je veux... Je veux etre heureuse etre bien, etre avec lui... Je le veux lui à bien y réflechir... Mais il ne pourra jamais vouloir de moi... Pauvre pauvre Vlana... Tu es voué à etre seule toute ta vie...

Alors qu'il va s'assoire sur son lit, je me pince les lèvres et je baisse les yeux fixant le sol comme si il pouvait me donner une réponse... Que te dire Ralph... Je ne leve pas les yeux et je finis par lui dire, retenant en moi l'envie de pleurer que je déteste:"-excuses moi... Je ne sais pas ce que je veux... Je..."

Peu à peu je me laisse glisser contre le mur froid et rugueux de la pièce... Je prends mon visage dans mes mains, je ne sais pas quoi faire... Je ne sais pas quoi dire... Alors que je m'efforce de ne plus le regarder de faire comme si il n'était pas là je m'entends dire comme si ce n'était pas moi l'auteur de ces mots:

"-c'est toi que je veux... "

Ceci a été dit dans un murmure... Je ne sais meme pas si il l'a entendu...

Elle ne sait pas ce qu’elle veut? Elle dit ne pas savoir ce qu’elle veut!? Ça, oui, j’avais compris. C’est clair! Mais, pourquoi elle me fait ça a moi? Hein!? De tout les pauvre connards de cette prison, il a fallut qu’elle se moque de moi! Elle se laisse glisser par terre, contre le mur, la tête dans les mains. Qu’est-ce qu’il y a encore? Elle va pleurer? Elle m’a ignorer toute la sainte journée, elle m’a dérouté, insulté dans tout mon être…Et c’est elle qui pleure? Ça n’a pas le moindre sens!

"-c'est toi que je veux... "

Sa voix est faible, presque inaudible. Mais, je l’entends fort bien. Et ces mots qui devraient me rendre infiniment heureux ne font que redoubler ma rage. Sur le coup, je me relève et m’avance d’un pas vers sa direction.

-C’est MOI que tu veux? C’est ça!? Mais, qu’est-ce que tu attends, bordel!! Je t’ai dit…Je t’ai dit que je t’aimais! Qu’est-ce qui te faut de plus? Qu’est-ce que tu veux…Qu’est-ce que tu veux de plus hein? Tu t’attends à quoi de ma part!? Qu’est-ce que tu me veux…J’ai horreur de ça! Que tu me déroutes…Que tu me fasses passer pour le pire des crétins…J’en ai assez! Mais, je t’aime, ok!? Je t’aime.

J’en peux plus de lui hurler dessus. Ça ne fait que me frustrer davantage. Ça me donne presque envie de pleurer. Ça me dégoûte et ça m’enrage. J’aurais juste envie de partir. La laisser là sans ajouter rien d’autre et partir, juste histoire de me calmer…Peut-être de ne jamais revenir tiens! Mais, c’est évident que je n’irais jamais jusque là. Et là, je la regarde, elle est toujours contre le mur. Et je m’en veux soudainement. Quoi? Je m’en veux!? Mais, je ne suis pas fautif! Jamais j’aurais cru ça possible…Mais, effectivement, je m’en veux. Je me laisse glisser sur le sol à mon tour et m’approche lentement d’elle pour poser mes lèvres sur sa joue et la serrer dans mes bras, comme un con, trop orgueilleux pour m’excuser de la crise que je viens de faire.

Elle pleure. À cause de ma crise ou parce que je l’aime putain? Faudrait savoir. Et elle me dit qu’elle m’aime. Elle le dit. Là. Maintenant. Enfin.

Juste pour le fait qu’elle m’a fait attendre et m’a laissé le temps de m’emporter de rage que j’aurais envie de lui crier à nouveau dessus. MAIS QU’EST-CE QUE TU ATTENDAIS MERDE POUR LE DIRE. Mais, je me retiens. Arrête d’être en colère. Tu devrais être heureux Ralph. Heureux qu’elle t’aime. Heureux qu’elle te le dise enfin. Heureux que ce moment de fureur se termine bien. Oui. Heureux. Je le suis. Je le suis enfin. Oui, ça m’emplit de bonheur. C’est ça. Je suis content. Je suis amoureux. Je suis stupide. Mais, je suis heureux. Oui.

Je la regarde quelques instants, le temps d’assimiler la situation, puis, je la serre fortement dans mes bras.
-Et c’est après que j’aille piquer une crise de rage que tu me le dis, hein?

Je prends son visage entre mes mains et l’embrasse…Sur les lèvres, dans le cou, sur la tempe…Et je la resserre encore dans mes bras. Enfin. Enfin. Enfin. Après une journée infernale, je peux enfin me sentir bien. Me sentir en paix. Et après cette colère, je peux enfin me sentir apaisé.

-Je t’aime.

Ses caresses me rendent tellement fou que je remarque à peine que nos places furent échanger. Elle se retrouve pour la deuxième fois aujourd’hui à califourchon sur moi. Elle descend et commence à défaire la boucle de ma ceinture. Mon excitation commence à monter et ma respiration se fait plus haletante.

On a fait l’amour et elle n’a même pas aimé. On va recommencer et elle aimera même pas. Je ne comprends pas pourquoi elle m’aime. J’ai toujours penser que l’amour, c’était qu’une question de sexe. Là, est-ce qu’il est juste question de ça? Bien sûr, je trouve Vlana très belle, très désirable. Ses courbes sont merveilleuses. Ses traits sont fins. Son regard est merveilleux malgré ce rouge surnaturel…Le pulpe rosé de ses lèvres et ses mains me rendent complètement dingue. Mais, est-ce qu’il a que ça? Vlana est très belle…Mais, j’aurais aimé n’importe quel beau cul dans cette prison! Par contre, ce n’est pas n’importe quel beau cul qui m’aurait aimé moi. Et, elle n’est pas comme les autres. Je me trompe? Non, elle n’est pas pareille. Ce n’est une niaise idiote par exemple. C’est ma douce vlana.

(je suis désolé...je voulais faire au moins 2 fois plus long mais je fais dit chose en même temps -_-...j'essairais de faire mieux dans mon prochain poste)

À quoi je pense...Mais quelle question...Le genre de question ridicule qui me fait trouver les femmes amoureuses horriblement insipides. Mais, pourtant, avec Vlana, tout est différent. Est-ce ça l’amour? Sa remarque dès plus grossière ne me donne pas envie de m’en moquer…Plus de l’embrasser pour la faire taire. Pourtant, je lui réponds d’un petit rire amusé et de quelques paroles…

-Mais c’est à toi que je pense, soupirais-je…

Je ne soupire pas d’agacement ou autre chose. Ce n’est pas non plus neutre…C’est juste…Ce bien-être…Ce foutu bien-être qui m’englobe à mesure qu’elle m’embrasse. Un bien-être très différent que ceux que j’ai vécu avec d’autres femmes. Car, pour une fois, je veux que ce bonheur ait un lendemain. Pour une fois…Avec Vlana…

Je la fais chavirer sur le lit. Cette fois, c’est moi qui mène le jeu. Je lui souris d’un air de défi avant de plonger mon visage dans son cou. Mes mains caressent son corps quelques instants avant de s’arrêter à ses hanches. Je détache son pantalon et commence à faire glisser le tissu et j’en fais de même pour mon pantalon.

-Je t’aime, Vlana…Répétais-je.

Je colle mes lèvres aux siennes. C’est doux. C’est sucré. C’est Vlana. C’est bon…
Arrgh! Que je déteste l’amour. Je me sens stupide. Comment les gens font supporter ça? Alors que je me rappelle le contact de mes doigts sur la peau de Vlana, ça me revient.