Découverte (Pv Yuuri)

J'étais toujours attaché, les bras dans les airs. J'avais l'impression que lorsque l'ont me détacherait je n'aurais plus jamais l'usage de mes bras tellements ils étaient engourdis et douloureux ... Thorkel avait fait ce qu'il avait à faire et ensuite il était partit. Il avait prit soin de remonter mes pantalons, mais ma chemise n'était pas récupérable, donc elle était toujours déchirée.

J'étais fatigué, épuisé. Je n'avais même plus la force d'être en colère et d'hurler ma frustration. J'étais tout simplement démoli, l'ont venait de me faire subir la pire chose qui pouvais m'arriver ... Non, je ne voyais rien de pire.

Je fis un mouvement et je laissais echapper un faible gémissement. Mon corps tout entier me faisait souffrir, et pourtant je n'avais subi aucune torture, non c'était bien pire que toutes les tortures que l'ont pouvait me faire...

J'attendais, ne sachant pas quoi faire, la tête penchée vers l'avant. J'avais l'impression que je finirais par m'endormir. Ce n'était pas plus mal au fond, de toute façon je ne pouvais pas m'en sortir tout seul. Je devais attendre, tout en sachant que ce n'était pas n'importe qui qui me sortirait de cette situation ...

Je ne savais pas pourquoi mes ces temps-ci j'avais de plus en plus l'envie de partir de cette foutue prison et de commencer une nouvelle vie. C'est vrai non? À quoi ça me servirait de continuer à espérer l'impossible? Je dépérissait de jour en jour et ma santé allait en se dégradant, je dormais et mangeais à peine. Encore heureux que je sois fais fort sinon je ne tiendrais déjà plus debout. Je ne savais même pas si je pouvais me compter chanceux de ne pas avoir croisé Carl ou Clairval c'est temps-ci. J'avais l'impression que plus je les "fréquantaient" plus je devenais faible.

Par chance j'avais été chargé de surveiller les sous-sols. Endroit très peu fréquenté. Donc travail moin compliquer. Parfois on pouvais trouver une cadavre signe qu'un gardien s'était un peu trop amusé. Moi je préférais trouver des membres. Juste pour deviner à qui ils apparatenaient... Un peu sadique mais il faut bien trouver quelque chose à faire de ses temps libre non?

Je m'apprêtais à entrer dans la salle suivant quand j'entendis des gémissement de douleur venant de l'intérieur. Et des gmissements familliers. Je jura tout bas... encore quelque chose qui va me retomber dessus. Je commencais trouver ça blazant... Mais j'ouvris tout de même la porte.

Évidemment: Carl.

-Alors quoi? Arrête de gémir comme une fillette tu me donne la nausée.

J'avalais difficilement, sans pourtant relever la tête. Cette voix, je l'avais bien reconnu, je n'avais pas envi d'être ainsi présenté devant lui. Je faisais pitié à voir. C'était la dernière chose que je voulais faire devant Yurri, faire pitié. Je restais silencieux. Je n’en pouvais plus, je ne sentais plus mes bras, je fixais mes pieds sans faire le moindre mouvement. Je ne suis même pas furieux, je suis simplement épuisé et vidé de la moindre parcelle d’énergie.

-Tu me donne la nausée … Dis-je difficilement, d’une voix faible.

Je n’avais pas cru que j’étais dans un état aussi lamentable. Je ne voulais pas qu’il sache ce qu’il venait de m’arriver. Pourrait t’il deviner? Par mon caractère, ma position peut-être? Mes vêtements … Au moins Thorkel avait prit soin de me rhabiller presque convenablement.

-Détache moi … Demandais-je, m’efforçant sans grandes convictions à recouvrer une voix normale.

Je gardais toujours la tête penchée, depuis son arrivé je ne l’avais pas relevé. J’avais l’impression qu’elle était bien trop lourde, je ne pouvais plus bouger, je ne songeais qu’à être détaché car je ne sentais plus mes bras … Je ne voulais qu’être détaché, même si ce devait être Yuuri qui me détacherait.

Je m'approcha de "la chose" avec dédain. Si je n'aurais été amusé de la scène je l'aurais sans doutes frappé. Mais je devais avouer que de m'en prendre à un homme attaché était tout de même amusant mais toutefois lâche. Et puis! Il y avait une multitude de jouet avec lequels j'aurais pu m'amuser dans cette salle...

-Je vais t'expliquer quelques chose de très simple à comprendre même pour toi tu va voir, dis-je en m'asseyant sur le bord d'une table de torture face à lui, Vois-tu... quand on demande une faveur à une personne, il va de soi qu'il faut mériter cette faveur tu est daccord non? Alors une chose des plus stupide est bien d'insulter la seule personne qui peux te liberer daccord? Si tu me le demande gentillement je penserais peut-être à t'accorder ton souhait.

Je me releva.

-Mais pour le moment, je vais agir comme j'ai toujours agis. C'est-à-dire: contre toi.

Mon regard dériva vers son pantalon mal remonté.

-Et puis... je sais que dans cette prison il est difficile de liberer ses envies sexuelles mais, un peu de tenue quand même.