Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| Petit protégé | |
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Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Petit protégé Lun 1 Oct - 11:25 | |
| >> Infirmerie
L'autres… l'autre est mort mais Edward ne semble pas l'avoir remarqué. Où il s'en moque. Je le serre contre moi et me relève, le prenant dans mes bras. Il est déjà accroché, prêt à venir avec moi. Je pose un regard sur le corps et je murmure:
"L'autre n'est plus qu'un cadavre, Edward…" je me tais un instant puis détourne mes yeux pour sortir "Je n'aime pas la mort, Edward. Je ne l'aime pas, je n'apprécie pas sa présence, sa compagnie, sa vue… Non… elle ne me laisse pas indifférent… La torture, la douleur, le sang, eux je les aime, ils m'amusent, ils me plaisent… Mais pas la mort." je sais… je sais ce que je suis en train de sous entendre, je sais ce qu'impliquent mes paroles…"Je n'ai jamais pris la vie, Edward…"
Et là est ce qui nous sépare. Ce qui fait de lui un prisonnier et de moi un gardien. Lui a tué. Plus d'une personne. Plus d'une fois. Moi non. Ici, ce sont presque tous des meurtriers. Certains sont innocents, accusés à tord. Lui non. Et pourtant… Pourtant ce n'est qu'un enfant. Sa réaction boudeuse et sa jalousie en son la preuve. Sa réaction excessive aussi. Juste un enfant… Edward… Je soupire.
Nous entrons dans l'aile des gardiens. Je ne sais pas si Syonna est là, mais j'espère bien que non. Je m'arrête devant ma porte et glisse la clé dans la serrure. J'ouvre. C'est vide. Elle doit être en train de torturer un petit nouveau ou de se taper une nana… Cette fille m'écœure. Elle pense que je suis obligé de m'intéresser à son corps de fille alors qu'elle même ne s'occupe pas autant des hommes que des femmes. Enfin bon, elle n'est pas là, c'est pour le mieux.
Je le dépose sur le lit et embrasse tendrement son front avant de me relever. Première chose, nettoyer tout ce sang. On a un petit lavabo dans la chambre, je l'ouvre et passe mes mains dessous jusqu'au coude. Je passe aussi de l'eau sur mon visage et j'attache mes cheveux. Je fais ça très rarement, mais là, je les attache. Je me tourne vers Edward et le regarde avec tendresse.
"Ca va mieux ?" je murmure.
J'attrape une chemise propre et ôte celle qui est pleine de sang. Je me tourne à peine en faisant cela, il devine peut être le tatouage dans mon dos, mais ne peut pas le voir vraiment. Je remets une chemise propre. Voilà, je me sens bien mieux. Je m'assoie sur le matelas à côté de lui et me relève presque aussitôt. Je prends un gant de toilette, je l'humidifie et reviens près de lui. Je passe le gant sur son visage, sur ses bras, sur sa main valide. Je nettoie tout le sang. Quand je vais pour passer sur la main blessée, je me rends compte que l'atèle forme un angle bizarre. Je fronce les sourcils et l'enlève précautionneusement. Le métal a été tordu. Mais quand ? Ce sont ces deux barbares qui ont tenté de me l'enlever ? Oui, sûrement. Je redresse l'objet et refait le bandage. Puis je m'étends sur le lit près de mon petit bonhomme et le prends tendrement dans mes bras. Je ferme les yeux.
"Essaie de dormir un peu. Je vais aller faire une ronde et je reviens vite, d'accord ? Mais j'attends que tu dormes. J'essaierai d'être de retour à ton réveil…"
Je l'embrasse, posant tendrement mes lèvres sur les siennes. Je voudrais approfondir le baiser mais je sens que mon désir ne demande qu'à s'exprimer alors je le romps avant qu'il n'ait le temps d'y répondre. Je le berce doucement jusqu'à ce qu'il s'endorme et lentement, sans gestes brusques, sans le réveiller, je me relève. Je le regarde un instant puis quitte la pièce en fermant à clé derrière moi. Bon, je n'a pas vraiment une ronde à faire, c'est surtout que je dois absolument me changer les idées, cesser de penser à lui… Sinon je vais vraiment lui sauter dessus.
>> Salles de douches – Il pleut dans ma tête avec Tobias [HJ: fallait que je le case quelque part vu qu'il se passait juste après que je t'ai vu… Par contre, ils sont assez bruyants donc tu peux les entendre ou pas, comme tu veux. Tout comme tu peux dormir ou pas, d'ailleurs… Et rester ou non…]
Finalement, mes pas m'ont mené dans la salle des douches et j'ai pu me libérer de ma frustration. C'est donc plus calme, plus sûr de moi que tout à l'heure. Je me dirige donc vers ma chambre en sortant mes clés de ma poche. Pourquoi l'ai-je enfermé ? Pas pour le forcer à rester s'il veut partir, il peut tout ouvrir je pense. Peut-être pour le protéger des autres… Non, je voulais le garder juste pour moi. Je souris à cette pensée. | |
| | | Edward Stevensen 561452
Nombre de messages : 3019 Age : 29 Date d'inscription : 13/05/2007
| Sujet: Re: Petit protégé Dim 16 Déc - 13:05 | |
| Bon d’accord ce n’est peut être pas très mature de faire la tête pour ça mais je m’en fiches après tout je fais ce que je veux et là je veux bouder. Mais c’est dur de bouder enfin ça demande une certaine concentration et là contrairement à l’accoutumée où ça ne pose aucun problème j’ai du mal à fixer mon attention sur quoi que ce soit… ou sur qui que ce soit alors j’avoue avoir ne pas m’apercevoir tout de suite que le gardien qui me tiens dans ses bras me parle mais une phrase finit par percer le brouillard qui m’entoure.
"Je n'ai jamais pris la vie, Edward…"
Je me retiens de lui répondre que non effectivement c’est un saint qui a des passes temps légèrement sadique sur les bords pour un saint quand même… De toute façon je n’ai pas la moindre envie de dire quoi que ce soit, je suis très bien comme ça et je n’ai pas du tout envie de bouger d’une quelconque manière fusse des lèvres. Je passe donc le reste du trajet en somnolant à moitié sans vraiment savoir où il m’emmène, je doute que ce soit dans une salle de torture donc après peu importe. Je ne sort de ma léthargie que quand je sens mon gardien me déposer sur quelque chose de… confortable, ce n’est certainement pas le sol ça. Je ré ouvre en grand mes yeux mi-clos pour observer mon environnement au même instant où je sens la caresse de ses lèvres sur mon front –« douce caresse » ?! Il faut que j’arrête immédiatement d’avoir des pensées aussi mièvre c’est complètement écoeurant !-. A première vue c’est une chambre puisque je suis sur un lit et qu’il y en a un deuxième dans la pièce. Mes neurones se réveillent légèrement à cette constatation, les cellules des prisonniers ne sont pas comme ça du tout ce dont je déduis que je suis… dans l’aile des gardiens ! Ah mais quel idiot de ne pas avoir été plus éveillé pendant le trajet !! Dire que je rêve de l’explorer et quand j’ai l’occasion de le faire et sans danger en plus –quoique les intentions de « mon » gardien ne sont pas des plus claires mieux vaut rester sur mes gardes- il faut que je soit à moitié endormi ! C’en serait presque déprimant…
"Ca va mieux ?"
Ca a beau être un chuchotement j’en sursaute presque, c’est que j’aurais presque oublié sa présence –où est passé mon instinct de survie ?- dans ma désolation de n’avoir pas saisit cette chance. Je m’abstient de répondre mais en profite pour l’observer il s’est attaché les cheveux et…. Je ne finirais pas cette phrase il est impossible que je pense que ça lui ailles bien donc cette phrase n’aura jamais de fin et restera en suspens… enfin bref il semble avoir décidé de me faire un streap tease ce dont je me serait aisément passé et qui me crispe quelques instants jusqu’à ce que je me rende compte qu’il ne fait que changer de chemise Il m’a semblé voir une forme sombre sur son dos, sans doute un tatouage mais je ne m’attarde pas sur cette pensée puisque l’objet de mon observation se rapproche dangereusement pour s’asseoir sur le lit à côté de moi… avant de se relever tout suite, mais il va me faire avoir une crise cardiaque avant l’âge celui là !! Enfin bon calme calme fort heureusement je suis sur qu’aucune émotion ne transparaît sur mon visage. La force de l’habitude. Il reviens avec un… gant de toilette ce qui me rends légèrement perplexe sur le moment et ce n’est que lorsqu’il passe ce gant d’une fraîcheur très appréciable sur mon visage que je me rends compte que je suis plein de sang. J’ai un léger mouvement de recul lorsqu’il s’approche de ma main gauche mais il semble s’apercevoir que quelque chose cloche et remet l’attelle en place. Je serre les dents au moment de l’opération puis retiens un soupir, ça fait du bien de ne plus avoir la main tordue selon un angle improbable. Je me raidis alors qu’il s’allonge sur le lit pour me serrer contre lui mais sa tendresse a rapidement raison de mes inquiétudes d’ailleurs il a une fatigue envahissante comme alliée de taille…
"Essaie de dormir un peu. Je vais aller faire une ronde et je reviens vite, d'accord ? Mais j'attends que tu dormes. J'essaierai d'être de retour à ton réveil…"
Dormis oui… J’ai les paupières de plus en plus lourdes et je ne suis pas tout à fait certain de pouvoir faire autre chose de toute façon… Il m’embrasse de nouveau mais sur les lèvres cette fois, je me dis que finalement c’est agréable… J’ai visiblement extrêmement besoin d’un petit somme histoire de me remettre les idées en place. Je finis par me laisser glisser dans les bras de Morphée, enserré par ses bras à lui qui me bercent doucement…
Je suis finalement réveillé par un bruit d’abord indistinct puis plus net et assez déplaisant. Je garde les yeux fermés et me renfonce un peu plus dans le matelas, je veux continuer à dormir… mais les bruits ne s’arrêtent pas. Il semblerait que deux personnes soient en train de se livrer à une activité peu catholique. Je ne vois pas comment ils peuvent aimer ça, ça fait bien trop mal… comment je sais ça moi ? Et puis d’abord je suis où ? Totalement réveillé cette fois je me relève d’un coup en ouvrant grand les yeux. Ma main gauche me signal immédiatement que c’était une erreur suivie de près par d’autres parties de mon corps qui sont tout de même moins douloureuses. Je m’immobilise donc en gémissant et jette un coup d’œil à mes genoux histoire de voir si ils ne sont pas décidés à se remettre à saigner pour protester contre ce mauvais traitement tout en massant distraitement ma malheureuse main… et en refilant dans ma tête ce qui c’est passé avant que le sommeil m’emporte… Un rapide coup d’œil aux alentours me confirme que ce n’était malheureusement pas un cauchemar comme si es diverses blessures n’étaient pas suffisantes pour ça… Enfin malheureusement… tu t’es fait violer tabasser et tu te trouves actuellement dans la chambre d’un gardien complètement siphonné qui es tout aussi susceptible d’être tout à fait charmant que de te sauter dessus et tu trouves que ce n’est pas malheureux ? Tu es sur que ton cerveau est sorti intacte de cette expérience ? Et bien considérant que je suis en train de me parler à moi même j’ai de sérieux doutes mais c’est surtout le fait que je sois justement dans l’aile des gardiens qui est très intéressant tu ne trouves pas ? Oh que si ! Bien fouillons cette chambre.
Enfin d’accord avec moi même je me mets à fouiller avec délicatesse cette chambre, véritable territoire inconnu et que visiblement « mon » gardien n’occupe pas seul à moins qu’il porte des soutiens gorges –quoique… Tout est possible après tout… Je fouille donc minutieusement remettant ensuite les affaires à leur place sans que rien ne puisse dévoiler quelles aient été déplacées, quand une évidence me frappe. Je connaît parfaitement bien depuis peu une des deux voies qui continue de former un déplaisant bruit de fond… je lâche ce que j’avais dans les mains sans me soucier que cela retombe dans un désordre très éloigné de sa place initiale. Je ne sais pas pourquoi je suis en colère mais en tout cas je le suis et finalement je n’ai plus la moindre envie de rester ici. Fouiller le couloir sera bien lus passionnant et si je rencontre un gardien et bien… mes yeux se pose sur un objet tout à fait tentateur et s’y arrête… ça me défoulera et tant pis pour lui, ou elle. Je vais me saisir de ce qui ressemble fort à un poignard avant de me diriger vers la porte. Je tourne la poignée sans succès… Mais c’est qu’il m’a enfermé en plus ! Ce sale petit c*** ! Je jette un regard haineux à la serrure qui ne s’en émeut guère. Je suis sûr de pouvoir l’ouvrir mais finalement j’ai changé d’avis je ne veux plus partir, enfin pas tout de suite… je recommence à fouiller la chambre en tenant toujours le poignard de ma main maladroite sachant que la gauche est toujours dans une attelle, donc si j’avais voulu recommencer à dissimuler mes actes c’auraient été fort difficile mais ce n’est plus vraiment mon but premier… Je crois qu’on pourrait définir mon nouveau but par mettre le maximum de désordre en faisant suffisamment de bruit pour cacher ce bruit de fond exaspérant… C’est sans doute pour ça que je n’ai pas entendu ce même bruit de fond se tarir, parce que je me fige en entendant une clé tourner dans la serrure. Un bref regard autour de moi m’informe que moi environnement ressemble au choix à un terrain de bombardement ou à un paysage après le passage d’une tornade.. Puis l’occupant de la pièce qui ne mérite plus le titre de chambre entre et mon premier réflexe est de dissimuler en hâte l’objet volé que je tiens toujours à la main. Et puis je le regarde dans les yeux sans dire un mot et un élan de colère incontrôlée monte en moi. Avant de me rendre compte de ce que je fais le poignard que je tenais l’instant auparavant vole déjà dans les airs en direction du gardien. Le temps semble se dilater une seconde alors que je le regarde prendre son envol légèrement horrifié… et laisse échapper un léger soupir de soulagement quand il termine sa course dans le mur. Je ne sais pas si c’est parce que je n’ai pas tellement envie de savoir aux prisonniers qui tu un gardien ou si c’est pour autre chose mais en tout cas je n’ai jamais été aussi soulagé d’avoir raté ma cible. Soulagement de courte durée quand je me rends compte que je viens d’essayer d’assassiner un gardien sadique, que je l’ai manqué et… qu’il est juste devant moi (et accessoirement juste devant la porte ce qui coupe court à toute tentative de fuite… oskour. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Petit protégé Sam 22 Déc - 10:20 | |
| Ce petit interlude avec Tobias m'a permis de chasser momentanément mon obsession pour Edward de mon esprit et même si c'est vers lui que je retourne je sais que j'arriverai beaucoup mieux à contenir mon désir et à calmer mes ardeurs. C'est donc le sourire aux lèvres que je tourne la clé dans la serrure. Je souris parce que si c'est fermé, c'est qu'il est encore là… Je souris de le retrouver mais à peine la porte est-elle ouverte que mes pupilles se dilatent. Je fais sans m'en rendre compte le pas qui me permet d'entrer dans la pièce et je ne porte pas vraiment d'attention au battant de bois qui se referme derrière moi. Mes yeux ont rapidement fait le tour de la pièce. Il a tout vidé, tout balancé, tout… Même les affaires de Syonna, elle va me tuer… Un léger frisson me parcoure à l'idée de son fouet battant l'air, mais je chasse cette pensée, n'importe qui aurait pu mettre la chambre en bordel, ça ne concerne pas que ses affaires mais les miennes aussi. J'ai donc balayé la pièce du regard avant de reporter mon attention sur lui. Lui, debout au milieu de ce carnage comme un angelot innocent.
Edward…
J'ai envie de prononcer ce nom, comme une question, comme une demande… Mais son regard m'en empêche. J'y lis la rage et la colère. A quoi d'autre pouvais-je m'attendre. J'ai violé ce garçon. Je me souviens parfaitement de la punition que mon père m'avait fait subir. Si je n'ai jamais pu me venger sur lui, j'ai torturé et tué son exécutant dès que j'en ai eu la possibilité. Je vais faire un geste, dire un mot, quand j'aperçoit un éclair argenté. Le temps se fige alors. Je ne fais pas le moindre mouvement, je ne cherche même pas à éviter la lame. Car aucun doute n'est possible, c'est une lame qui vole vers moi. Non, je ne bouge pas, je ne me défends pas, je ne me défile pas… Je le regarde. Encore et toujours. Une expression d'horreur se peint sur son visage. Pourquoi donc ? Qu'il me tue, n'est-ce pas normal et légitime ? Alors pourquoi ? Un souffle passe près de moi, je le sens sur ma joue, coupant mais très peu, quasiment rien… Puis le bruit du métal se plantant dans le bois de la porte, derrière moi. Quelques mèches de mes cheveux ont du être emportées. Un fin sillon de sang s'est dessiné sur ma joue, juste sous la cicatrice qui m'est restée de ma première rencontre avec Syonna… Je ne bouge toujours pas alors qu'une goutte coule doucement sur ma peau. Ai-je rêvé ou a-t-il été soulagé de manquer sa cible ? Non, j'ai du rêver… C'est toujours la peur qui se lit sur son visage. L'inquiétude. Est-ce donc ça que je dégage ? La peur… Le seul sentiment qu'il peut éprouver en ma présence…
"Pourquoi ?"
Question idiote. Je l'ai violé… Mais pourquoi maintenant ? Il a eu l'opportunité de me tuer plusieurs fois jusqu'ici et pourtant il n'en a rien fait… Que s'est-il passé ? Y a-t-il quelque chose dans mes affaires ou dans celles de Syonna qui lui ai donné l'envie de passer à l'action ? Ou le courage de le faire ? Je ne comprends pas. Je le regarde toujours, une expression triste sur le visage. Moi qui était si heureux de le retrouver… Lentement, je m'avance vers mon lit totalement défait. Je m'y assois et le regarde encore. La goutte de sang est maintenant dans mon cou alors qu'une autre perle de la plaie. Je suis incapable de dire quoi que ce soit. De faire quoi que ce soit. Je dois me reprendre, c'est nécessaire, c'est vital… Mes yeux se détachent difficilement de lui et errent sans but sur le bazar environnant. Ils finissent pas se poser sur mon paquet de cigarette. Sans y réfléchir, je me penche et le ramasse. J'en place une entre mes lèvres mais je ne l'allume pas. Non seulement je ne fume pas dans la chambre, mais en plus… je ne sais pas où est mon briquet.
"Je suis comme eux, n'est-ce pas… Comme tous ceux que tu as tué… Je suis pire, même, peut être… Vas-tu terminer ? Syonna cache plusieurs couteaux sous son matelas… Ou vas-tu partir ? Me fuir. Disparaître. T'échapper… Je n'ai pas de moyen de te retenir si ce n'est la violence… Et je ne veux plus en faire usage contre toi, Edward…"
Peut être vaut-il mieux qu'il parte, finalement… Je sais que je ne veux pas le protéger, je ne veux pas juste être son père, son protecteur… Je veux être son amant… Je veux qu'il m'aime… Et Stephen ne me pardonnera jamais cela. Peut-être vaut-il mieux qu'Edward s'en aille… | |
| | | Edward Stevensen 561452
Nombre de messages : 3019 Age : 29 Date d'inscription : 13/05/2007
| Sujet: Re: Petit protégé Ven 18 Jan - 19:46 | |
| J’ai du manquer le passage « ne pas essayer de tuer un gardien dangereux ayant un certain penchant pour le sadisme ou alors ne surtout pas le manquer » du livre ‘comment survivre en prison » ce qui est relativement normal puisque ce livre n’existe pas… Je ferais mieux de me concentrer sur ce qui se passe au lieu de me faire ce genre de réflexion tout à fait inappropriée. Bien, ce qu’il se passe. Alors il se passe que ma main brisée va m’handicaper beaucoup plus que je ne le pensais à la base parce que rater une cible si proche de soit et faisant cette taille -décidemment il est vraiment très grand. Sinon il y a le robinet qui est en train de goutter, une goutte à chaque seconde comme un métronome bien réglé... Une goutte et puis un livre qui tient miraculeusement en équilibre sur un tas d’objets divers qui vacille, une goutte et une petite plume blanche –mais qu’est ce qu’une plume fait ici ?!- plane doucement à deux centimètre du plancher sous le lit, une goutte et…
"Pourquoi ?"
Le son de sa voie à lui… Lui que je m’efforce d’ignorer depuis que j’ai détourné mes yeux angoissés de sa silhouette, lui dont la réaction est à peu près la seule chose intéressante de « ce qui se passe »... Enfin presque la seule chose intéressante pour ma survie à court terme, parce que je me tiens bien trop loin du matelas sous lequel j’avais découvert l’ustensile à présent fiché dans le mur pour pouvoir espérer être assez rapide pour récupérer un de ses jumeaux avant que ma si grande cible ne m’en empêche s’il le veut… Mais il n’a pas l’air de vouloir m’en empêcher à vrai dire quand mes yeux ce sont à nouveaux posés sur lui il avait juste l’air… triste. J’en déduis que je suis atteint d’hallucinations, ce qui est une constatation assez dérangeante… Donc je préfère ne pas continuer à regarder son visage et je me concentre sur la goutte de sang, logique non ? Oui quand on est coupé on saigne et quand on saigne et bien il y a des gouttes de sang, logique donc… après les hallucinations les raisonnements suspects, je vais finir par douter de ma santé mentale. D’autant plus qu’il me semble l’avoir entendu demander pourquoi… mais pourquoi quoi ? Enfin bon bref, je suis donc consciencieusement la goutte de sang qui descend le long de la joue de mon gardien puis dans son cou, pivotant lentement sur moi même pour pouvoir suivre mon gardien dans ses déplacements.
Le gardien… comment il s’appelle déjà ? Pythagoras… de la Flaam c’est le nom d’une famille de noble donc je ne risque pas d’oublier. La goutte est maintenant hors de vue et je reporte mon regard plus haut où son double commence à apparaître. Mais je la perd de vue elle aussi, quelle idée de se pencher aussi ! Ah mais des cigarettes c’est une très bonne idée, sauf qu’il faut un briquet. Il me semble qu’il y en avait un dans le tas et même plusieurs en fait… Je détache enfin mon regard de lui pour le laisser survoler le désordre ambiant, essayant de me rappeler où j’ai bien pu envoyer un briquet.
"Je suis comme eux, n'est-ce pas… Comme tous ceux que tu as tué… Je suis pire, même, peut être… Vas-tu terminer ? Syonna cache plusieurs couteaux sous son matelas… Ou vas-tu partir ? Me fuir. Disparaître. T'échapper… Je n'ai pas de moyen de te retenir si ce n'est la violence… Et je ne veux plus en faire usage contre toi, Edward…"
Comme eux ? Ah sûrement pas ! Personne n’a des réactions aussi incompréhensibles ! Cette réflexion a l’immense mérite de dissiper l’étrange brouillard qui noie mes pensées. Encore une fois une réaction impossible à analyser… Bien pas de quoi en faire tout un plat il faut que je me calme, il n’a pas l’air décidé à m’égorger ou autre –pas sur le champ tout du moins- et il est vivant et moi aussi donc on se calme, respire ! Oui c’est ça la clé, respirer, inspirez ! Et je prends une douloureuse inspiration me rendant enfin compte que mes poumons me brûlent depuis un certain temps déjà. Bonne résolution numéro 1 : ne pas retenir sa respiration si longtemps. Je reprends ma respiration -quel bonheur de l’air !- le plus silencieusement possible tout en cherchant avec concentration un quelconque briquet et en réfléchissant tout haut…
« Euh les gens que j’ai tué avait quand même l’air de tenir un minimum à la vie –c’est pas drôle sinon- enfin sauf ceux que je poussais subtilement au suicide, évidemment. S’il y a bien une chose qui est sûr c’est que tu n’es certainement pas comme tout le monde ! On a pas idée de rester aussi passif quand quelqu’un vous lance un couteau côté lame ! Tu aurais pu… je ne sais pas moi ! L’éviter ou au moins faire un geste quelconque et puis après tu ne pourrais pas t’énerver ou avoir peur ou être choqué au lieu d’avoir des réactions étrange encore une fois ? Et d’abord qui est Syonna ? La copropriétaire de la chambre je suppose elle a pas l’air nette cette fille vu ses affaires… Enfin bon c’est normal c’est une gardienne comme l’autre folle qui attache les gens sur une chaise électrique histoire de s’amuser un peu… »
Je frissonne légèrement et interrompt mes marmonnements sans queue ni tête un instant… mauvais souvenir… en fait je ne m’aperçoit pas que je m’interrompt puisque je n’avais pas vraiment conscience de parler à voie haute, je cherche juste un briquet. Ah voilà trouvé ! Je me redresse avec un air triomphant et me tourne à nouveau vers mon gardien pour ancrer mon regard sur le paquet de cigarette qu’il tint toujours à la main, un regard plein d’envie… Si je lui en demande une, il me la donne -c’est beau de rêver-, il refuse et il me fait un topos sur les effets nocifs du tabac ou il me cogne dessus parce qu’enfin sortit de sa léthargie pour le moins déconcertante ? | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Petit protégé Lun 28 Jan - 15:36 | |
| Il dit trop de choses d'un coup. Je l'écoute et reste figé sur l'un de ses mots. La fin m'échappe… Etre choqué… J'en rirait presque. Mais je suis choqué, Ed ! Je soupire.
"Je ne suis pas du genre à avoir peur… Ca ne me ressemble pas… Quant à m'énerver… C'est ça que tu veux ? Que je t'attrape par le col, te soulève, te secoue, te frappe… C'est ça que tu veux ? Je ne veux pas. Je ne peux pas. Je t'ai trop fait de mal déjà."
Ma voix est basse, presque inaudible, triste certainement. Je soupire à nouveau. Puis je lève les yeux parce qu'il m'a semblé le voir bouger. Il tient mon briquet dans les mains et regarde mon paquet de clopes avec envie. Je souris une seconde puis une information me revient en mémoire… Ce gosse à 12 ans ! Tueurs, fumeur… violé… Dans quel monde vit-il ? Moi qui me suis toujours plaint de mon enfance. Je tends ma main vers lui et me penche en avant jusqu'à ce que mes doigts se referment sur sa main qui tient l'objet en argent. Je l'attire vers moi avec un peu de force, lui faisant perdre l'équilibre pour qu'il tombe dans mes bras. Je le sers contre moi et retire la clope de ma bouche. Je la glisse dans sa poche et lui prends le briquet.
"Tu ne fumes pas dans ma chambre, je déteste ça… Et tu trouveras du feu ailleurs… Te fais pas chopper, c'est interdit…"
Je me tais, le serre contre moi, comme si il était en train de glisser entre mes doigts. Je ferme les yeux, passe une main dans ses cheveux, respire son odeur, embrasse son cou… Je murmure alors :
"Je ne veux pas te frapper, Edward… Je ne veux plus te faire de mal… Tout ce que je veux c'est te tenir contre moi comme ça, que tu restes avec moi… Te faire l'amour… Ta haine est tellement compréhensible, mais pourquoi… Pourquoi avoir tant attendu pour essayer de me tuer ? Tu as eu l'occasion de le faire plusieurs fois, non ? Pourquoi maintenant, que s'est-il passé ?"
Incapable de le tenir plus longtemps contre sa volonté, je le relâche, je le laisse s'éloigner s'il le désire. Les cheveux coulent de chaque coté de mon visage comme pour le cacher, comme pour dissimuler des larmes inexistantes… Des larmes ? Quelle connerie ! Il n'y a pas de raison de pleurer, ce n'est qu'un gamin, non ? Et j'ai Stephen… Oui, j'ai Stephen… Je me laisse aller en arrière, contre le mur, les yeux toujours clos, le visage relevé, mes mèches rousses le dégageant totalement. Je soupire… Encore.
"Vas-t-en, Edward…"
Cesses de me torturer… Tobias n'aura pas suffit, j'ai envie de lui, encore. Je dois le faire fuir, sinon je vais recommencer à faire des conneries. J'ouvre les yeux, les teintant de menace.
"Ranges ton bordel et barres toi, gamin."
Mon visage est devenu froid mais… mon regard est-il si convainquant que ça ? | |
| | | Edward Stevensen 561452
Nombre de messages : 3019 Age : 29 Date d'inscription : 13/05/2007
| Sujet: Re: Petit protégé Jeu 22 Mai - 18:24 | |
| Une cigarette entre ses lèvres qui oscille un peu de haut en bas ou de droite à gauche… Un paquet de cigarettes serré sans violence par de longs doigts fins… Deux scènes d’une banalité affligeante qui m’hypnotisent pour je ne sais quelle raison. Ca ne m’avait pourtant même pas manqué… Depuis mon incarcération préventive où un gardien avait essayé de me faire exécuter ses quatre volontés en échange d’une clope j’avais décidé qu’il valait mieux pour moi cesser toute consommation tabagique du fait que, premièrement, ça représentait une forme de dépendance que je ne voulait pour rien au monde, surtout que si les gardiens de prisons « normales » essayaient déjà d’en tirer profit ce serait sans doute pire à Sadismus où je ne tarderait pas à me retrouver –spécialement depuis que le corps de cet imprudent gardien avait été retrouvé dans un sale état mais surtout parce que je le voulais. Deuxièmement ça pouvait difficilement remplir à présent son office jubilatoire puisque ça n’horrifiait plus personne et qu’il n’y avait plus personne pour me l’interdire. Alors pourquoi donc ne puis je pas faire autre chose que de laisser aller mon regard d’une scène à l’autre, mon point droit refermé autour d’un briquet appartenant à un gardien de prison, comme si il n’y avait qu’elles ?
Et puis je l’entends parler en arrière fond comme un vague bourdonnement venant d’une autre pièce auquel on ne prête pas attention car ça ne nous concerne pas… Ce qui n’est pas difficile à concevoir, il parle tellement bas, mais je crois surtout que je n’ai pas envie d’analyser ce qu’il dit, en fait je n’ai pas envie de réfléchir. Pas que je sois particulièrement fatigué ou confus, même pas du tout en fait mais j’ai la flemme, je n’ai pas envie de me concentrer en fait je n’ai envie de rien, même pas d’une cigarette, mais surtout pas qu’il m’attrape par le col, me soulève, me secoue et me frappe comme il semble le croire. Il n’a pas envie non plus et bien tout arrive : on est d’accord sur quelque chose. Un sourire ironique s’affiche sur mes lèvres pour s’effacer aussitôt.
Je dois immédiatement décider si je laisse la main qui vient de me saisir m’entrainer vers l’avant ou non. Pour l’instant je n’ai aucune raison de résister, ça me rapprochera de mon but sans danger imminent. J’atterris donc entre deux bras qui m’entoure sans d’intension agressive visible malgré ce que voudrait me faire croire le battement de plus en plus rapide de mon pouls et la protestation silencieuse mais douloureuse de mes genoux soutenus par d’autres zones rendues récemment sensibles. Je relève la tête à temps pour le voir déplacer stratégiquement la cigarette oscillante objet de mon attention précédemment dans ma poche. Quoi ? Mais s’il me la donne –finalement les rêves peuvent devenir réalité on dirait- ça n’a plus aucun intérêt. Pour un peu je crois que je lui présenterais une moue boudeuse si la force de l’habitude ne figeait pas mon visage. Je le laisse même reprendre son bien sans protester.
"Tu ne fumes pas dans ma chambre, je déteste ça… Et tu trouveras du feu ailleurs… Te fais pas chopper, c'est interdit…"
Bon finalement elle présente tout de même un certain intérêt… Mais je m’en soucierait plus tard, pour l’instant mon attention est tout entière accaparée par les gestes de mon geôlier et non pas par ses paroles. Qu’il me serre comme sa je pourrait m’y faire qu’il passe sa main dans mes cheveux passe encore mais ses lèvre sur mon cou ne sont définitivement pas à leur place ! Je me raidis et me demande précipitamment si j’ai une quelconque manière d’echapper à et étau.
"Je ne veux pas te frapper, Edward… Je ne veux plus te faire de mal… Tout ce que je veux c'est te tenir contre moi comme ça, que tu restes avec moi… Te faire l'amour… Ta haine est tellement compréhensible, mais pourquoi… Pourquoi avoir tant attendu pour essayer de me tuer ? Tu as eu l'occasion de le faire plusieurs fois, non ? Pourquoi maintenant, que s'est-il passé ?"
Il est un peu contradictoire non ? Je ne veux plus te faire de mal suivit de te faire l’amour ça me heurte légèrement. Ca tu peux le dire, j’ai toutes les raisons de te haïr ! Toutes ! Tu m’as frappé, tu m’as violé et puis tu m’as… soigné. Je ne le comprends pas. Un véritable mystère vivant mais est ce que c’est une raison pour ne pas avoir au moins essayé de le tuer quand je le pouvais ? Simplement pour continuer l’observer ? pour comprendre ? parce que je n’aime pas laisser une énigme irrésolue fut-elle haute de 2 mètre et pourvue de cheveux roux ? Tu veux juste te mentir à toi-même. Je trouve vraiment puéril de commencer à me disputer avec moi-même alors exposition des points vues dans le calme afin de voir si on peut approcher d’un point d’accord. La vérité c’est que tu étais bien avec lui pendant un moment à l’infirmerie et que si beaucoup de gens t’ont fait du mal il y en a bien peu qui t’ont fait te sentir bien même un très court laps de temps et surtout en dépit de blessures douloureuses et en dépit du fait que ce soit justement lui qui t’ait infligé ses blessures. N’importe quoi ! Finalement le fait même de dialoguer tout seul même dans le calme relève de la stupidité. Je ne me sens pas bien du tout avec lui, au contraire, il est imprévisible, il me met mal à l’aise, il me fait peur… Non ! il ne me fait pas peur non plus je ne veut pas ! Je le déteste un point c’est tout, mieux encore je le hait ! Sa présence seule me hérisse et je veux qu’il me lâche immédiatement. Je refuse qu’il me tienne dans ses bras comme si de rien n’était comme il tient certainement ses nombreux amants ou victimes d’ailleurs.
Comme pour répondre à la poussée de colère voir de rage qui monte en moi, comme pour l’empêcher d’éclater, l’emprise se desserts autour de moi. Je me dégage violemment mais du fait que rien ne me retiens ce n’est que bien peu perceptible. Je me tiens debout face à cet homme assis ou même avachi sur un lit au milieu d’un désordre monstre. Son impassibilité et ses yeux fermés ne font que m’irriter davantage. Ma mâchoire se crispe légèrement et je le foudroie d’un regard furieux et tout à fait inutile. Son soupir manque de m’obliger quitter mon impassibilité coutumière tellement il m’énerve. Alors comme ça il soupir, comme si j’étais un vague embêtement, un contre temps indésirable dont on s’est amusé un instant avant de s’en lasser. J’aurais mieux fait de ne pas le manquer ou mieux de le blesser beaucoup plus gravement, histoire qu’il garde une cicatrice.
"Vas-t-en, Edward…"
Certainement pas. Tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça ! Tu ne me regardes même pas ! Regarde moi quand tu me parles !
"Ranges ton bordel et barres toi, gamin."
Il me regarde, un regard menaçant, pour ce que ça peut bien me faire. Et il m’ordonne à nouveau de partir. Si ça précédente phrase sonnait davantage comme une demande celle-ci est incontestablement un ordre. Là c’est la goutte d’eau surnuméraire dans un vase en cristal posé sur un détonateur ultra sensible. D’abord j’ai horreur de ranger quoi que ce soit –surtout une pièce ressemblant à une mini guerre du Vietnam- ensuite il vient de me donner un ordre et enfin il me congédie en m’insultant-comment ça je suis effectivement un gamin ? vous tenez tant à mourir pour un détail sans importance ? mais surtout, surtout il me dit de partir. Hors de question, seulement si je veux d’abord.
Je lui lance un regard plus noir que la suie d’une cheminée jamais ramonée puis fais semblant de me pencher –pour obéir ou pour trouver quelque chose à lui balance dans la tête à lui de choisir- avant de me redresser d’un coup, ma tête au niveau de sa main. Mes dents s’enfoncent avec délectation le plus profondément possible dans cette chaire offerte bien malgré elle –devrais je me les faire tailler en pointe ? c’est vrai que j’en use régulièrement peu orthodoxement depuis quelques temps… dans le même temps ma main valide récupère un briquet –en argent tient je n’avait pas remarqué- plus guère retenu. Je saute gracieusement par-dessus un tas de choses plus où moins identifiables et atterrit bien moins gracieusement du fait de genoux récalcitrant pour me placer proche de la porte –ou en tout cas entre la porte et lui- sans faire un geste pour l’ouvrir bien sûr… Je plante mon regard dans le sien et orne mon visage d’un très léger sourire avant de sortir d’un geste mal assuré du fait d’une attelle encombrante la fameuse cigarette de ma poche. Je la place entre mes lèvres et l’allume tranquillement. Provocateur ? Si peu… | |
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