Dossier médical
Nom & Prénom- Je m’appelle Lily Rose Branswood. Avant ma naissance, ma mère voulait simplement m’appeler Lily, et mon père préférait Rose. Finalement, ils ont combinés ces deux prénoms, mais rares sont ceux qui le savent, je me présente toujours sous le nom de Lily.
Sexe- Vous ne voyez vraiment pas ? Je suis une femme voyons !
Âge- 23 ans, bien que, physiquement, on m’en donne parfois un peu moins.
Traits physiques- On me définit souvent comme jolie. Plutôt grande pour une jeune femme, je mesure environ 1m78, pour un poids léger de 63 kilos. De ce fait, je suis mince, svelte. On ne peut pas dire que j’ai une carrure imposante, au contraire, je parait plutôt frêle et fragile, mais il faut tout de même se méfier, je fais beaucoup de sport, aussi ce n’est pas la force dans les bras et les jambes qui me manquent.
Je possède un visage fin, avec un teint très pâle, un teint de poupée de porcelaine, allié à une douceur de pèche. Et pour contraster avec ceci, des cheveux d’un noir de jais profond, très longs, allant jusqu’en haut de mes cuisses. Ils sont un peu ondulés, comme entremêlés, leur conférant un effet un peu particulier que j’aime à entretenir. Quand à mes yeux, ils sont d’un bleu sombre semblable à celui des saphirs. Deux pierres précieuses, contrastant avec mon teint pâle. Quand à mes lèvres, elles sont fines et rosées.
Pour m’habiller, j’aime tout ce qui n’est pas commun. J’aime les corsets, rehaussant ma poitrine de taille moyenne, et enserrant ma taille fine. Une des robes que j’apprécie tout particulièrement est faite d’un corset, d’une jupe courte, superposé à une autre, plus longue, et de manches bouffantes, avec une sorte de bracelet en haut du coude et au niveau du poignet. Je la porte alors avec des collants, comme de grandes chaussettes, rayées.
Taille- Plutôt grande, je mesure 1m78.
Poids- Etant fine, je ne pèse que 63 kilos.
Autres- J’ai deux tatouages, un lys blanc au poignet droit, et une panthère à l’épaule gauche.
Dossier psychologiqueQualités- Je suis une jeune femme douce et gentille, à l’écoute des autres. On peut tout me confier, je saurai garder les secrets. Je ne suis pas du genre violente, je préfère résoudre les problèmes en communiquant, c’est une méthode beaucoup plus pratique je trouve, et qui évite pas mal de dégâts. Je suis en générale compréhensive, bien que j’aie du mal à comprendre comment on peut tuer des gens en étant totalement conscient de son acte sans raisons valables. Assez sûre de moi, je ne me prend pourtant pas au sérieux, et suis du genre à plaisanter lorsque je le peux. On peut dire que je suis une jeune femme pleine de vie, mais avec ce qui s’est passé dernièrement, je suis un peu éteinte.
Défauts- Je suis un peu craintive, et j’éprouve une certaine peur vis-à-vis de ce qui change trop de mon quotidien. De telle sorte que je peux être parfois victime de grises d’angoisse, plus ou moins intense, allant de simples spasmes, voir une perte de connaissance, jusqu’à une crise où je peux perdre totalement le contrôle de moi-même, allant jusqu’à détruire tous les meubles qui m’entourent, la douleur ne m’arrêtant pas. Un peu rancunière, je passerai sur les petites erreurs, mais pas sur les grosses, et je pourrai même aller jusqu’à ignorer totalement, ou haïr la personne qui m’aura fait quelque chose d’affreux, et ce, durant toute ma vie. Plutôt jalouse et possessive, je m’efface pourtant lors de telles situations. En revanche, je suis assez impulsive et colérique, il n’est donc pas rare que je m’énerve pour rien.
Qualité ou défaut, à vous de voir, mais je peux me montrer sous différents jours selon les personnes à qui j’ai affaire. Je suis également capable de tromperies sur mon état d’esprit et mes émotions, bien que pour certaine, il me soit plutôt difficile de les masquer lorsque je désire qu’elles ne soient pas révélés au grand jour.
Aime- J’aime les petits plaisirs simples de la vie, me promener sur des chemins en pleine nature, la simple compagnie de quelqu’un que j’apprécie, manger un fruit, dessiner … Toutes ces petites choses qui rendent le quotidien si agréable. J’aime aussi les activités manuelles, tels que le dessin, art dans lequel je suis plutôt douée, la poterie, j’ai commencé des cours il y a peu, alors forcément, ça ne donne pas des résultats très satisfaisant, et la sculpture, que je pratique depuis quelques années, donc je ne maîtrise pas très bien non plus. J’adore la musique, et je suis d’ailleurs une bonne batteuse et violoniste. Il existe également une personne qui possède mon cœur … Samuel Lucius V.D. Hook.
N'aime pas- Je n’aime pas les gens trop hautains, qui se croient supérieurs aux autres. Je déteste que l’on conteste le fait que mon père m’a brutalisé durant mon enfance. C’est toujours un sujet qui me met hors de moi. Je sais très bien ce qu’il m’a fait, et je refuse que l’on croie que je mente sur ce point ! Je n’aime pas non plus les violeurs, et les pédophiles. Je les aie en sainte horreur !! Je crois bien que si j’en rencontre à la prison, ça risque de très mal se passer !
Comportement avec les gens- Je diffère selon les gens que je rencontre. Au début, n’étant pas dans mon environnement habituel, je risque certainement de me montrer un peu froide, distante, méfiante. Je sais que j’ai affaire à des criminels tous plus sadiques les uns que les autres … Avec les gardiens, je me montrerai certainement coopérative : rien ne me sert de me rebeller et de vouloir m’évader, mieux vaudrait les avoir dans la poche.
Maladie ou handicap mental- Je suis sujette à des crises d’angoisses.
Valeurs- La justice est-elle juste lorsqu’elle est injuste ?
Tics- Je me mord la lèvre inférieure lorsque je réfléchis ou que je suis mal à l’aise. Lorsque je ne sais pas trop quoi faire, j’entortille des mèches de mes cheveux autour de mon doigt.
Passé- Petit papillon brisé, condamné à grandir trop vite. Tel fut mon histoire. Mon père n’était pas un tendre. Les quelques premières années de ma vie, du plus loin que je m’en souvienne, il était doux, gentil et attentionné. Mais là, ce ne sont que de brèves bribes de souvenirs qui me reviennent en mémoire … Je ne sais plus exactement quand il a véritablement changé … Il me semble que ce fut lorsque ma mère tomba enceinte. Plus précisément, lorsqu’il apprit qu’elle avait été violée, mais ceci, je ne l’appris que bien longtemps après. Je devais avoir … 6 ans. Ma mère 28, et mon père 33. Il est alors devenu violent. Il s’est mis à battre ma mère. Et moi j’assistai, impuissante, à tout ceci.
Ce ne fut que deux ans après qu’il décida que sa petite fille de 8 ans méritait de subir le même traitement. Il se mit à me battre, puis progressivement, ses coups se transformaient en douces caresses … Innocente, je ne comprenais pas la nature de ce soudain changement. Je le sut bien vite lorsque ses caresses se firent plus poussés, et que le soir, lorsqu’il venait me border, il allait bien plus loin … Ce fut le jour de mes 9 ans qu’il me viola. Enfance et insouciance volant en éclat … C’était dit : petit papillon trop rapidement, grandira …
A partir de ce jour, je fus un peu plus renfermée sur moi-même, avant de trouver LA personne qui me rendit mon sourire. Une petite fille de mon âge, qui vivait le même calvaire. Ce ne fut pas facile pour nous, de parler de ça, et d’ailleurs, il n’en fut question après quelques années. Mais sa présence était rassurante et bienveillante. C’était ma meilleure amie, l’équivalent d’une sœur pour moi. Un frère, j’en avais déjà un, mais je ne l’ai vu qu’une fois, le jour de sa naissance, car il partit alors aussitôt pour un lieu qui m’était inconnu.
Les années passèrent, durant lesquelles moi et ma meilleure amie furent toujours plus proches, toujours plus sœurs. Nous nous sommes révélés nos secrets l’année de nos 13 ans. Nous avions alors beaucoup grandit, mais à ses côtés, je savais que je pouvais plaisanter, je savais que je pouvais sourire, je savais que je pouvais tout simplement être moi-même. Mon adolescence fut similaire à mon enfance, et mon père n’en finissait pas de me battre et me violer, ainsi que ma mère, qu’il séquestrait même.
Ce fut vers mes 16 ans qu’il la tua … Il l’avait battu, parce qu’il était ivre, une fois de plus. Mais il avait continué, encore et encore. Elle pleurait, et j’assistais à la scène impuissante. Lorsque je ai vus que s’en était de trop, j’ai voulut m’interposer, mais une gifle violente s’écrasa contre ma joue, me faisant tomber à la renverse et vaciller. Ce fut alors que le coup de trop fut donné … Il la tua d’un coup de chaise, elle s’effondra, morte, une flaque de sang grandissant sur le sol … Il me jeta alors un regard paniqué, et l’espace de quelques secondes, j’eut pitié de l’homme qu’il était devenus … Mais je n’en eut pas le temps, car alors, il se mit à me frapper, les larmes inondant son visage.
« C’est de ta faute !
Tout ça est de ta faute Rose ! »Il me frappa alors jusqu’à qu’il eut mal lui-même de me faire autant souffrir. Il s’effondra sur le sol, à côté du corps inerte de maman, et, alors qu’il la prenait dans ses bras, je m’éclipsais, ne pouvant plus supporter la vue de cet homme et de maman, gisant par terre, sur le carrelage dur et froid de la cuisine …
Après ce jour, il fut toujours plus cruel et impitoyable envers moi, venant même me chercher la nuit, pendant que je dormais, pour me violer, alors que la douleur me réveillait, et que je constatai avec effroi qu’il était là, sur moi, en moi …
A mes 18 ans, ma vie prit un tournant majeur. Je partis de la maison. Je me prenais un appartement pour fuir mon père, sans lui indiquer où j’allais, ni comment me rejoindre. A cet âge là, un bonheur arriva également dans ma vie. Il avait pour nom Samuel. Un hasard que nous nous soyons rencontré. J’avais pris un taxi pour me rendre au travail de ma meilleure amie, qui vendait des tableaux, seulement ce jour là, allez savoir pourquoi, je perdis mon portefeuille, qui resta … dans le taxi ! Samuel le trouva, et appela alors au numéro qui était inscrit sur une des quelques cartes de visites de la boutique de ma meilleure amie, et il me donna rendez vous dans un café. Là bas, je découvrit un homme charmant, fort agréable et sympathique. Notre rencontre s’est éternisé, et, de fil en aiguille, une relation s’est formée, au delà de l’amitié. Une relation un peu particulière. Mais une chose est sûre, il possède déjà mon cœur.
Ah … Si seulement mon histoire se terminait ainsi. « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Malheureusement, la fin n’est pas celle là. En effet, si je suis ici, c’est que j’ai tué quelqu’un. Mais qui ? Allons, réfléchissez un peu. Qui aurais-je pu tuer ? A qui pourrai-je en vouloir au point de commettre son meurtre ? A mon père bien sûr. Il m’a retrouvé. Il m’avait envoyé des lettres anonymes déjà, il me faisait du chantage, une pression psychologique que je ne supportais pas. Jamais je n’aurais du brûler ses lettres … Lorsqu’il m’a revu, s’étant introduit dans mon appartement, il a tenté de me violé, comme il l’avait fait autrefois par le passé. Il m’avait coincé contre une table, dans la cuisine. Sans réfléchir, j’ai pris le couteau de cuisine qui traînait là, lui assenant un coup profond dans l’épaule, en travers, comme vers le cœur. Ce coup lui fut fatal, et il succomba en quelques secondes à peine, me maudissant …
Après cet évènement tragique, et n’ayant aucunes preuves de tout ce que j’avançais, les viols, la légitime défense, le meurtre de ma mère, personne ne me crut. Néanmoins, j’admettais avoir tuer mon père. Ce fut sans doute ceci qui me permit de rester encore en vie … Je fus alors envoyée à Sadismus, la prison dont on ne revenait jamais … Que va donc penser Samuel en me voyant ? Moi qui me suis toujours montré avec lui sous mon vraie jour, la véritable, la gentille, Lily ? Comment va-t-il réagir en me voyant ?
Dossier criminel
Crime(s) commit(ts)- Accusé du double homicide de ses parents. Réellement, elle n’a tué que son père, qui l’avait violer, battue, et avait tué sa mère.
Matricule- 842248
Rang- Petit papillon en cage
No. de cellule- Gang désiré – Je n’ai déjà rien à faire ici, ce n’est pas pour en plus m’engager dans un gang !
Personnage sur l'avatar- Invention de la dessinatrice.