Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Enfermer ....

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Klaus Usandibaras
666 497 Le Grand méchant loup est le fils du diable !!
Klaus Usandibaras


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MessageSujet: Enfermer ....   Enfermer .... Icon_minitimeMer 13 Aoû - 20:11

Je me réveille, inconscient j’ai été et je ne sais depuis combien de temps, les calmants semblent ne plus faire effet sur moi, cependant je ne me sens pas encore au beau fixe. J’ai un horrible goût de bile dans la bouche, j’ai envie de vomir je crois, d’ailleurs je sens que je vais bientôt cracher tripes et boyaux. Je me lève donc très vite, la pièce en profitant pour se remettre à tourner violemment, merde suis malade ou quoi ? Fort heureusement il y a un lavabo, je me penche au dessus et je me met à vomir, faisait un bruit immonde !! C’est dégueulasse, y’a vraiment pas d’autres mots, en plus je crois bien que c’est le morceau d’épaule du flic que j’ai tuer que je suis en train de vomir. J’ai l’impression que mes entrailles sont en feu et en même temps j’ai le bide tout déchiré, autant dire que j’ai mal et je ne sais d’ou ça vient.

Ma nausée passer, je prend même pas la peine de nettoyer et je vais directement m’étaler sur le premier lit qui se présente à moi. Je ne sais s’il est déjà à quelqu’un et en fait je m’en fiche complètement, le propriétaire de ce lit va pas se plaindre, puisqu’il n’est pas là, je suis encore seul et sa m’arrange. Je reste coucher un certain temps, encore plus sonné que tout à l’heure, mais au moins j’ai l’esprit plus clair et ça c’est une bonne chose. J’essaye de respirer calmement, je pue, je viens juste de m’en rendre compte, je pue la sueur, le sang, le vomi et autre chose que je n’arrive pas à déterminer. Cette constatations me fait rire, aller savoir pourquoi, ou peut être c’est l’accumulation de tout ce qui c’est passer depuis que je suis arriver qui me fait rire, je ne sais pas, en tout cas je rit de plus en plus fort, limite je suis en train de hurler. J’entend un prisonnier crier de me taire si je veux pas avoir d’ennuis, ce qui à pour effet de me faire rire encore plus fort. Pas de ma faute, je me trouve dans une situation difficile pour moi, une situation que je n’aime pas du tout, alors je préfère en rire.

Une remonter de bile vient prendre assaut de ma gorge et je la crache par terre, l’intérieur de ma bouche est en feu et mon estomac se contracte désagréablement. Je me relève donc, pour la deuxième fois et vais me passer de l’eau fraîche sur le visage, j’en profite aussi pour nettoyer mes immondices, tout en continuant à glousser nerveusement. Haha, je me sens déjà mieux, c’est déjà une première bonne chose. Je fait quelque pas et constate que je peux marcher sans avoir les jambes tremblantes ou d’horrible nausées. En fait je me sens complètement remis, ils vont donc m’entendre, mon rire est passer mais pas l’envie de hurler à la mort, je me fiche des autres, je me fiche des gardiens, à cet instant je me transforme à nouveau en bête sauvage et, lorsqu’un animal est enfermer en général il réagi plutôt mal. Une partie de moi remarque que j’est plus de chaînes, ni aux pieds ni aux poignets, sûrement un gardiens ou autre, qui a profiter de mon inconscience pour me les enlever, sans risquer de se faire mordre. Je m’avance donc vers la porte, prenant des barreaux de mes mains, rejetant la tête en arrière je me mets alors à hurler comme un dément.

Je hurle de toutes mes forces, peut être que personne ne viendra, mais au moins ça à la mérite d’être sacrément libérateur, encore plus que mon fou rire. Mon hurlement prend donc de plus en plus d’ampleur, et de ce fait, je deviens carrément fou furieux, je lâche les barreaux et commence à cogner les murs, m’éclatant au passage mes pauvres mains qui n’ont rien demander elles. Mais j’ai tellement d’adrénaline qui court en moi, que je sens à peine la douleur. Je me jette sur le matelas que je jette à travers la cellule, puis réduit l’oreiller en charpie, des plumes volant doucement dans l’air. Tout ça bien sur, en continuant de hurler comme un damné, c’est plus marrant !! Cependant cela ne me calme pas, je me raccroche de nouveau aux barreaux, me cognant la tête dessus ; je ne sais ce que les autres prisonniers en disent de mon comportement, sois ils trouvent ça amusant et distrayants ou sois ils s’en foutent comme de l’an 40, ce qui n’est pas impossible, mais en même temps ce n’est pas mon problème. Du sang coule sur mon front, j’ai du me blesser, une goutte se fraye un chemin jusqu’à mes lèvres et je sent pour la deuxième fois de la journée, le goût de mon propres sang dans la bouche. Cela déclanches en moi une rage meurtrière, en plus de ma crise de folie furieuses et au milieu de mes cris inarticulé, j’hurle des choses, enfin la même chose :

« JE VAIS VOUS TUEEEEZ, JE VAIS TOUS VOUS TUEEZ !!! »

Bon je vais tuer qui ? je ne sais, en fait sa concerne pas quelqu’un en particulier, enfin peut être la personne qui finira par arriver, parce que c’est évident quelqu’un viendra ...A moins qu’ils aiment entendre des prisonniers hurler dans leur cage ...Le rire de tout a l’heure s’invite de nouveau, ce qui donne encore plus de folie à ma petite crise. C’est le rire suraigu de quelqu’un dont les nerfs sont en train de craquer, c’est le rire suraigu d’un homme qui non comptant d’avoir déjà un grain est en train de sombrer encore plus dans la folie. J’ai déjà eu des crises de ce genre auparavant, mais c’est bien la première fois que je pete un câble comme ça, sûrement le fait que je sois enfermer. En même temps, je n’ai jamais aimé être enfermé, mais qui aime ça remarque ?? Je ne pense pas être le premier à hurler dans sa cellule, une toute petite partie de moi encore capable de réfléchir, me murmure doucement que si je continue comme ça, on va encore m’injecter des calmants. Ou alors on va enfin me plomber le crâne !!
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Etoile Archantaël
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MessageSujet: Re: Enfermer ....   Enfermer .... Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 11:33

[Je ferais mieux au prochain, promis]

Mon séjour dans la salle d'isolement a été éprouvant. Dans tous les sens du termes. Et je crois que c'est peu de le dire. Rien que le fait de revoir Bella m'a été dur. Le voile s'est levé sur mon coeur un instant mais a bien vite laissé place à une marque plus profonde. Je me tuerais pour être aussi vulnérable. Mais je tiens à elle comme à la prunelle de mes yeux, c’est con mais c’est ainsi et je ne peux rien contre ce sentiment qui m’entrave lorsque mes pensées vont vers elle. Bordel, qu’est-ce que je l’aime. J’aimerais le crier, le hurler sur les toits pour me libérer de ce poids. Oui, en informer le monde entier, qu’ils sachent tous ce que je ressens, qu’ils comprennent ce que je vis, qu’ils compatissent à ma douleur. Mais merde, il faut que ça sorte.

« JE VAIS VOUS TUEEEER, JE VAIS TOUS VOUS TUEER !!! »

J'écris sur ce que j'endure, les petites morts, sur les blessures. J'écris ma peur, mon manque d'amour. J'écris du cour mais c'est toujours sur ce que je n'ai pas pu dire, pas pu vivre, pas su retenir. J'écris en vers et contre tous, c'est toujours l'enfer qui me pousse à jeter l'encre sur le papier, la faute sur ceux qui m'ont laissée. Ecrire, c'est toujours reculer l'instant où tout s'est écroulé. On n'écrit pas sur ce qu'on aime, sur ce qui ne pose pas problème, voilà pourquoi je n'écris pas sur toi, rassure-toi. J'écris sur ce qui me blesse, la liste des forces qu'il me reste, mes kilomètres de vie manquée, de mal en prose, de vers brisés. J'écris comme on miaule sous la lune. Dans la nuit, je trempe ma plume. J'écris l'abcès, j'écris l'absent, j'écris la pluie, pas le beau temps. J'écris ce qui ne se dit pas, sur les murs, j'écris sur les toits. Ecrire, c'est toujours revenir à ceux qui nous ont fait partir. On n'écrit pas qu'on manque de rien, qu'on est heureux, que tout va bien, voilà pourquoi je n'écris pas sur toi. J'écris quand j'ai mal aux autres, quand ma peine ressemble à la votre, quand le monde me fait le gros dos, je lui fais porter le chapeau. J'écris le blues indélébile. Ça me paraît moins difficile de dire à tous plutôt qu'à un et d'avoir le mot de la fin. Il faut qu'elle soit partie déjà pour écrire " ne me quitte pas ", u'ils ne vivent plus sous le même toit pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va. On n'écrit pas la chance qu'on a, pas de chanson d'amour quand on en a, voilà pourquoi, mon amour, je n'écris rien sur toi.

Mais voilà, j’ai ouvert les yeux et par malheur, on était deux. Oui, en face de moi, il y a un jeune homme. Je dis jeune parce qu’il doit avoir autour de mon âge, pas plus. Ce se voit, c’est tout. Plus grand que moi mais ça, c’est pas très dur. Les cheveux roux, le visage pâle, je l’observe attentivement. Serait-ce lui qui a crié ? Sans aucun doute, il n’a pas l’air très bien et en y regardant de plus près, du sang coule le long de son front. Je ne dis rien sur son état cependant je ne le lâche pas des yeux. Il m’intrigue. Au moins, il me distrait et je l’en remercie. D’ailleurs, je ne sais même pas ce que je fais dans le couloir. C’est vrai, je ne me rappelle pas être sortie de ma cellule. Etrange, qu’importe. Tout comme lui quoi. Bien sur, je ne lui dirais rien de mes pensées. Ca risquerait d’attiser un peu plus le feu qui brûle en lui. Au contraire, je vais chercher à l’éteindre un tant soit peu. Aucun sourire, rien ne transparaît sur mon visage aussi pâle que lui. Juste mes yeux dans les siens, sans ciller. Finalement, mon regard se pose sur la poignée de sa cellule. Je pose alors ma main dessus et la tourne. Un déclic et la porte s’ouvre. Sur un ton détaché, je lui lance :


« C’est ça que tu cherchais ? »

Mon regard se repose sur lui, vacillant. Plus rien ne nous sépare. J’ai laissé les barreaux de la cage ouverts, le fauve est libre. Qu’il se jette sur moi, je n’en ai rien à faire. Le sang continue à couler jusqu’à ses lèvres. C’est beau à voir, c’est artistique, esthétique, bref ça me plait. Du sang, j’aime le sang. Rien que sa couleur, rouge foncé mais pas n’importe lequel, un rouge soutenu, profond, intense. Enfin son goût métallique sur le bout de la langue puis amer plus loin. Mais pourquoi je déraille. Ma vie n’a ni queue ni tête. Je suis en train de disserter sur de l’hémoglobine. Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Ha je sais, je suis une grande criminelle, du genre que le monde n’aime pas et qu’il enferme bien connement entre quatre murs, croyant que ça changera quelque chose. Les gens sont cons. Non, je n’assume pas d’être un être humain. Mon regard se trouble quelques instants. Je suis une erreur de la nature. Doucement, mes doigts se posent sur la commissure de ses lèvres et enlèvent le sang qui les parsème. Je les ramène à moi et pose mes doigts ensanglantés sur mes lèvres. Un coup de langue timide et tout s’efface. Un coup de chiffon, enlevons les toiles d’araignées, ces poussières de souvenirs qui me collent et m’attirent encore et toujours plus bas.

Le mal est fait. Ne reculons plus devant rien. On oublie sans cesse. Mais les yeux, la voix, les mains, les mots d'amour ça reste là. Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour ça reste là. C'est fort encore, c'est mort d'accord mais ça ne s'oublie pas. Mes yeux inspectent sa cellule. Brisons ce silence pesant. Je lui demande simplement :


« Comment t’appelles-tu ? »
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Klaus Usandibaras
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MessageSujet: Re: Enfermer ....   Enfermer .... Icon_minitimeVen 15 Aoû - 17:57

(il est trés bien ton post ^^ j'espere que le miens te plaira ><)

Perdu dans ma folie destructrice, je n’avais pas encore remarqué la jeune femme qui venait d’apparaître en face de moi. Il faut dire aussi, que j’étais loin d’être dans un état normal pour ainsi dire, et le monde extérieur m’avait semblé comme flou, presque inexistant, pour moi, il n’y avait que cette putain de porte. Mais voila donc que cette jeune femme était apparue, en la voyant mon rire c’était presque instantanément éteint, et rien n’avait rester, à part quelques petits gloussements, trahissant ma nervosité constante, ainsi que le feu faisait toujours rage en moi. Elle m’observait, je le remarqua tout de suite et je fit donc de même, mes yeux verts la détaillant, ses cheveux sombres, sa peau si pâle, sa taille, ses vêtements, tout vraiment tout, comme si je l’évaluait, en tout ça avait le mérité de me calmer quelque peut. Cependant, à la moindres étincelles et je repartirais dans ma crise de rage, car temps que je resterais enfermer c’est ce qui arrivera, jusqu’à ce que je tombe de fatigue.

Je suis une bête, un animal sauvage, un loup et on ma privé de ma si précieuse liberté et ça, je ne peux l’accepter. Bien sur au regard de la société bien pensante, je suis un démon qu’il faut vite mettre entre quatre murs, mais est ce vraiment de ma faute si je suis devenue comme ça ? Oh, je n’en veux pas à ma drôle de famille qui m’a élever selon les rites sataniques, je n’en veux pas au diable de m’avoir donner naissance et je ne m’en veux pas pour avoir le goût de la chaire humaine. Je suis ce qu’on a voulue de moi, je suis sur que les autres membres de la sectes sont fier de mes actes, enfin s’ils en restent des vivants, depuis qu’ils avaient été arrêter, je n’ai plus eu de nouvelles d’eux. C’est idiot à dire, mais parfois ils me manquent, certes ils ne me donnaient pas d’amour, d’ailleurs je ne sais ce qu’est l’amour, mais au moins, avec eux j’étais avec mes semblables. On pourrait penser que dans cette prison je pourrais m’y sentir comme avec mes semblables, mais sincèrement je n’en ai aucune idée, tous ne sont pas des fous dangereux comme moi tout de même, mais peut être me ferrais je des amis ?

Peut être oui, peut être non, pour le moment cette jeune femme est la première que je voix, enfin si c’est une prisonnière bien sur. Celle ci me regarde toujours, droit dans les yeux, puis comme si de rien n’était, ouvre la cage, en tournant tranquillement la poigner. Sur le coup, je me sens comme assommer, je ne sais que dire et que faire, j’ai hurlé comme un damné, et le destin m’a envoyer cette ouvreuse de porte, pourquoi faire ? Me faire enfin taire ? Peut importe la raison, je suis libre, du moins partiellement (m’étonnerais qu’elle est le pouvoir d’ouvrir les grandes portes de la sorti), et je n’ose faire un pas. Après tout on ma droguer, envoyer des saleté de médocs dans le sang, peut être que ceux ci ont des effets hallucinatoire, comment savoir ? C’est la deuxième femme que je rencontre dans cette taule, la deuxième qui m’étonne et me fait ressentir un petit début de respect, mais je dit bien un début, rien ne dit que je n’aurais pas la soudaine envie de me jeter sur elle et lui manger un bout de chaire. Celle ci en profite que je reste immobile, tétanisée, pour aller tout doucement prendre un peut de sang sur mes lèvres du bout de ses doigts fin et délicats, pour ensuite le goutter de sa langue rouge.

Un comportement qui me fait encore plus douter de ce que je voix, mais tant pis, il faut bien que je bouge à un moment donner, sinon vison ou pas, cette jeune femme va croire que je me suis transformer en statue. Je fait donc un pas, puis un autre et, enfin je sort de ma cellule ; encore incertain de ce qui ce passe, je regarde tout autour de moi, et oui je me trouve bien dans le couloir. Ce même couloir que j’ai parcouru quelques heures plus tôt, complètement défoncer, accompagner de ce cher policier. La jeune femme me demande mon nom, je reporte donc mon attention sur elle, j’ai toujours envie d’en manger un morceau (après tout j’ai faim), mais je ne vais pas me jeter sur elle cependant. Elle vient de m’ouvrir cette putain d’horrible porte de malheur, parfois il m’arrive d’être un peut civilisée, mais faut bien avouer que c’est rare. Me raclant la gorge, qui me brûle un peut, je répond donc (tout en me rendant compte que j’ai la voix toute casser, sacrément enrouer) :

« Klaus Usandibaras ...toi ? »

Je tousse, violement, hurler comme un dingue n’a pas fait que du bien, du sang sort de ma bouche, sûrement celui qui coule de mon front (et que je n’ai pas pris la peine d’essuyer, ce qui doit me donner encore plus l’allure d’un sauvage). Je me sens terriblement partager, j’ai envie de me jeter sur elle et de lui mordre dans le coup afin de goutter à son sang et en même temps je me dit qu’il serrait pas inutile d’avoir une connaissance dans cet endroit de fou. Qui me dit qu’elle ne connais pas quelques passages secrets pour sortir d’ici ? Ou alors l’ont pourrait en chercher ensemble, être à plusieurs pour sortir de prison c’est parfois mieux que le faire seul. Ça me trouble d’être obliger de raisonner de cette façon, avant la vie était bien plus simple, je me plonge alors le visage dans mes mains, pour le frotter, puis nerveusement je me mordille les lèvres. Je n’arrive pas vraiment à rester en place, je bouge, je fait quelques pas pour revenir sur ceux ci, tout en me mordillant de plus en plus les lèvres et me passant les mains dans les cheveux, je vais finir par me calmer, c’est certains, mais pour le moment ce n’est pas encore gagné ...
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Etoile Archantaël
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MessageSujet: Re: Enfermer ....   Enfermer .... Icon_minitimeLun 1 Sep - 14:46

Il semble s’être calmé, ce n’est pas si mal. Après tout, c’est la raison pour laquelle j’étais venue, enfin pas vraiment. Mais après l’avoir vu, j’avais en tête de le ramener un minimum à lui, à la raison. Par contre, il me regarde de façon étrange, avec minutie. Il me déshabille du regard. Serais-je réduite à une proie de par son regard oppressant ? Pourtant, je ne parais pas effrayée. Simplement, je me demande ce qu’il pense de moi à cet instant précis. Il doit être partagé entre plusieurs sentiments à mon insu. Que dois-je faire ? Je n’ose plus bouger, je ne le lâche cependant pas du regard, le suivant à la trace alors qu’il sort de sa cellule, troublé. Oui, il a l’air perturbé. Et je ne sais pas par quoi, ou tout du moins, je ne le sais pas encore. Mais je préfère le surveiller, subtilement. Histoire de me rassurer un minimum et peut-être lui faire sentir que je m’intéresse à lui. D’ailleurs, il semble avoir reporté son attention sur moi car il répond à ma demande :

« Klaus Usandibaras ...toi ? »

Moment de réflexion où j’imprime son prénom. Je compte bien m’en souvenir en temps voulu. Mais restons à l’instant présent et donc à cette toux pour le moins brutale de sa part et qui me glace le sang. Le sien en profite pour se faire la malle. J’ai encore son goût sur ma langue. Regard fixe dans sa direction pour décliner mon identité à mon tour :

« Etoile… Etoile Archantaël. »

Faisons dans le simple, cela vaut mieux. Autant ne pas m’épancher dans des descriptions alambiquées qui n’auraient aucun sens ici. Il est comme un fauve abandonné et cela me fait mal au cœur de le voir, la tête entre ses mains. Sans doute se demande-t-il ce qu’il fait là. Je me le suis demandée aussi, un certain temps. Même si le juge avait énuméré mes crimes, un par un, dans un silence pesant, je m’étais convaincue du contraire. Comme si ce n’était pas moi la fautive. Comme si tout ce qui m’arrivait était le fruit d’une incompréhension. Oui, c’est cela, comme si personne ne comprenait réellement. Alors je m’adosse contre le mur et laisse mon regard vaquer dans le couloir, les yeux dans le vague. Je n’aime pas demander aux gens ce qu’ils font dans cette prison, j’attends que ça vienne d’eux. C’est pourquoi je ne lui ai encore pas posé de questions à ce propos, bien que l’envie me démange, je dois l’avouer. Finalement, je préfère simplement demander :

« A quoi tu penses ? »

Un peu stupide comme question, mais il paraît que l’on peut pardonner facilement. Je teste. Bref, au moins, ça permet d’engager un semblant de conversation et ça détend l’atmosphère. Parce que bon, là, c’est pas tip top. Va falloir que je m’arme de patience pour qu’il y est un bout de quoique ce soit entre nous deux. On devient ami, ça te dit ? Je suis prête à tout entendre, j’ai su m’endurcir, c’est grâce à Sadismus. C’est peut-être le seul point positif de la chose, vois-tu. Quand on a plus rien, il vaut mieux profiter de ce qui nous tombe sous la main. Sinon, la vie nous paraît bien inutile. Et je crois que c’est le cas pour tous ceux qui se retrouvent opprimés entre quatre putains de murs. Je finis par poser mon regard sur lui, définitivement et reprends :

« Ca te fait quoi d’être ici… ? Je suis sure que t’as pas peur. Par contre, je suis persuadée que ça te met en rogne… »

Soyons réaliste un instant, il ne supporte pas sa situation. Il transpire le malaise, c’est évident. Il va croire que moi, j’en suis contente, heureuse d’être ici parmi des violeurs, des meurtriers… des innocents aussi. Mes pensées se tournent vers Bella, que fais-tu en ce moment ? Je soupire et reviens à la réalité. Secouant la tête, je me reprends, il ne faut pas que je me laisse aller ainsi. Dans ces moments-là, je suis vulnérable. Je crois que le pire, c’est que j’en suis consciente.

Si je pouvais, je ne reviendrais pas seulement en arrière. Je serais capable de tout recommencer à zéro. Tout refaire en sachant ce que j’ai râté. C’est-à-dire toute ma vie, à part te rencontrer. Ca a été la seule chose intelligente que j’ai fait. Te rencontrer, toi, Bella. Ce que je rate encore en croyant bien m’y prendre. Je déplore une chose que j’aurais pu régler si j’avais eu la patience et le courage de le faire. Mais non, je fuis, je me fais lâche, je me poignarde moi-même. Et en voulant revenir en arrière, je me rends compte que je pourrais commettre une faute encore pire. Parce que peut-être que mon futur n’est pas si sombre. Peut-être que j’ai peur de le voir, et peur d’être heureuse. Je ne vois que l’obstacle, le chemin, les difficultés, mais jamais le but. Si je revenais en arrière, si je pouvais tout recommencer à zéro, peut-être pourrais-je réparer certaines choses, vivre plus forte et mieux, m’améliorer. Mais je te perdrais au passage…

Je me suis encore perdue dans mes pensées, sans m’en rendre compte. Par contre, Klaus a du le voir. J’aurais presque l’air d’une droguée. Ouais, j’ai de l’expérience. Je sais m’y prendre, même pas besoin d’entraînement, je te fais une tête de droguée quand tu veux et même quand t’en as pas envie. Hum, je divague. Klaus, est-ce que tout va bien ?
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MessageSujet: Re: Enfermer ....   Enfermer .... Icon_minitimeSam 20 Sep - 20:20

Doute, angoisse, horrible sentiment d’enfermement s’insinuant tout doucement en moi, j’ai de nouveau envie de hurler à la mort, cependant il reste cette jeune femme, étrange jeune femme qui par miracle a réussi à m’ouvrir la porte. Je lui ai dit mon nom, je ne sais ce qu’elle va en faire maintenant, je m’en fiche un peut en fait, le monde semble se brouiller de plus en plus, je serrais quelqu’un de faible, je serrais déjà en train de supplier qu’on me libère. Mais bien heureusement je ne suis pas un lâche, pas une mauviette, jamais je ne m’abaisserais à pleurer ou à me mettre à genoux, même sous la pire des tortures. Cependant je me demande tout de même comment je vais bien pouvoir tenir dans cette prison de fou, parce qu’il ne peut y avoir que des fous pour se faire enfermer ici, enfin je ne sais pas, je ne sais plus, mon cerveau tente lui aussi de se faire la mâle apparemment, intéressant je vais peut être finir complètement abrutie. Je continue de tourner en rond, tel un fauve en cage, c’est ce que je suis n’est ce pas ? Les muscles de mon dos et de mes épaules sont contracter, mes yeux fermer, j’essaye de respiré calmement, histoire de redevenir zen, pas une mince affaire ça. J’ai tellement besoin de violence pour me sentir mieux parfois, je vais sûrement finir par me défouler sur la jeune femme près de moi, si je ne calme pas, c’est ce qu’il risque d’arriver finalement, un meurtre de plus ou de moins à mon actif, cela ne changerais pas grand chose de toute manière.

Elle fini par me dire son nom, Etoile, c’est jolie, oui cela arrive que je puisse trouver certaine chose jolie, et son nom me plait. Par ce qu’il m’évoque la nuit et la liberté, parce qu’il m’évoque ses puissances éternels qui brillent sans faire de mal dans la voûte célestes, parce que je suis sensible à cette beauté là, et que c’est l’une de mes seules facette qui prouve que quelque part je suis humain. Du coup je m’arrête de marcher en rond, gardant encore un moment mon visage dans mes mains, les yeux toujours fermer, puis enfin je les passes dans mes cheveux couleur de feu et pousse un soupir, calmer mais pour combien de temps ?? Décidément cette journée aurait été la plus étrange de ma vie, la plus angoissante aussi, je devrais faire ou dire quelque chose non ?? Je ne sais pas parler aux gens, d’habitude les gens je les mange, même à mes victimes je ne prenais pas le temps de leur parler, de toute façon qu’est ce que j’aurais bien put leur dire ?? Je ne suis donc pas vraiment doué pour ce qui est des relations sociales, encore moins avec la gente féminine, je n’ai jamais connu de femme.

Je n’ai jamais eu de relations avec elles, même purement sexuelle, je suis encore vierge et pour un homme cela peut sembler terriblement ridicule ou pitoyable au regard des autres, mais je n’ai jamais connu ça, alors comment le regretter ?? Peut être pour cela que je me suis attardé que sur son visage à cette Etoile et pas amuser à fixer sa poitrine ou je ne sais quoi, quoique cela pourrais se rajouter au peut de qualité que je puisse avoir, je ne suis pas un pervers !! D’ailleurs celle ci me demande à quoi je pense, puis me demande qu’est ce que ça me fait d’être ici ... Sur le coup je ne sais quoi répondre, que puis je répondre à de telles questions ?? A quoi je pense ?? Mais à pleins de choses, qu’est ce que cela me fait d’être ici ?? Et bien cela me met dans une rage terrible, ne l’avait elle pas remarquer ?? Tout de même c’est bien évident non ?? Je cligne plusieurs fois les yeux, les ferme de nouveaux quelques petits instants, tout en me rongeant les lèvres inférieurs, signe de nervosité, haha je suis vraiment pas quelqu’un qui arrive à rester totalement calme plus de 30 secondes, c’est fort handicapant dans certaines situation, comme celle la par exemple. Mais bon, je décide de lui répondre, et remarque qu’elle aussi est prise dans des pensées profondes, je la ramène alors dans la réalité, en parlant d’une voix basse et grave :

« Je veux sortir d’ici, c’est tout .... Sortir d’ici, retrouver ma liberté ... »

Ma voix est tout aussi casser que tout à l’heure, encore plus en fait, à cause de la crise de toux. J’entoure mon corps de mes bras, claquant de dents tout en mordant mes lévres qui saignent, je saigne de partout c’est immonde !! Je ne sais si cette réponse la satisfera ou pas, néanmoins je ne sais quoi lui répondre et aprés tout c’est le fond de ma pensée, quoique j’aurais pue ajouter que je lui trouve un air appétissant et que j’ai bien envi de lui croquer un morceau, seulement les gens, généralement, n’aiment pas qu’on leur dise ce genre de chose. Mes ongles s’enfonce dans la peau fine qui recouvre mes cotes, me blessant un peut, de petites marques insignifiante, et pourtant je n’ai jamais été aussi blesser qu’en ce jour, c’est délirant. Hésitant un instant, je fini par demander :

« Et toi alors ... ? »

Oui petite étoile, qu’est ce que cela te fait d’être ici, dans cette prison ou les pire meurtriers du monde se retrouve ?? Toi qui à l’air si petite, jeune, presque fragile je dirais, qu’elles immondices tes mains provoquer ?? Pourquoi la société décider de t’enfermer dans cet enfer sur terre ?? Cela m’intrigue, bien que je sache qu’il ne faut jamais se fier aux apparences. D’un geste lent, presque doux j’approche l’une de mes mains de son visage et frôle du bout de mes ongles pointus sa joue, me retenant pour ne pas en arracher brutalement un bout. Cela me procure un étrange frisson, courrant sous ma peau, sensation que je n’ai jamais connu auparavant, j’approche donc l’autre main et fait la même chose sur son autre joue. Qu’est ce qui me pousse à faire ça ?? Aucune idée, cependant ce n’est pas désagréable de toucher un être humain, sans le manger, je découvre, c’est libérateur. Mes ongles frôle un peut trop la peau fine des joues, provoquant de fine, très fines coupures et son sang à elle maintenant, coule, à mon tour d’y goûter. Huum ça une sorte d’arôme fruiter, sucré, qui donnerais envie de la mordre et la vider de son précieux nectar de vie ....
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