Sadismus Jail
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 Le déclencheur d'une période creuse (Steve)

Aller en bas 
AuteurMessage
Maybeth
9130 Psycho logue/tique
Maybeth


Féminin
Nombre de messages : 6312
Age : 33
Localisation : En boule sous mon bureau en train d'égrener un chapelet...
Date d'inscription : 17/11/2006

Le déclencheur d'une période creuse (Steve) Empty
MessageSujet: Le déclencheur d'une période creuse (Steve)   Le déclencheur d'une période creuse (Steve) Icon_minitimeDim 29 Juil - 14:03

Steve Gontrand Stevenson. Énigmatique personnage, tout autant que tout ceux qu'il a eu l'occasion de côtoyer durant son séjour dans la prison de Sadismus. Je lève le nez de mes papiers pour avaler une gorgée de café. J'en ai bien besoin. Ça fait des jours que je n'ai prit de rendez-vous avec personne. Je n'en ai pas le temps, pas l'envie. Je suis épuisée, mes yeux sont marqués par des cernes profonds, noirs. Je ne suis sortie de mon bureau qu'en de rares occasions, pour grignoter et glaner quelques informations lorsque j'en avais besoin, me promenant d'une cellule à une autre, posant des questions simples dont les réponses me faisaient toujours frissonner. Ce doit faire trois jours tout ou plus que je n'ai pas fermé l'œil. La crainte me garde éveillée, l'envie d'en découvrir plus me garde loin de ma chambre.

Comment cette frénésie a commencé ? C'est fort simple, mais tellement banal. Un prisonnier est venu me voir récemment, me confiant qu'il avait déjà été agressé par un gardien. Je lui ai demandé de qui il s'agissait, mais au fond de moi, je l'ai deviné quand il m'a dit qu'il était maintenant dans l'autre monde. Stevenson. Carl m'en avait vaguement parlé lors de notre dernier entretien, enfin, il l'avait évoqué. Je n'ai pas porté garde sur le coup, mais maintenant que l'on me reparlait de lui… Puis quelqu'un d'autre est venu, évoquant à nouveau ce gardien que je n'avais jamais connu que de nom ou de vue. Jamais je ne lui avais adressé la parole, j'ignorais même le son de sa voix, ni ne connaissais en détail un seul de ses traits. Je ne l'aurais sans doute jamais reconnu si je l'avais croisé dans la rue. Mais une chose était sûre, le peu que je savais de lui me hantait. J'avais besoin de savoir ce qu'il était, connaître chaque parcelle de sa vie. J'ai fait venir de sa ville natale tous les papiers dont j'aurais pu avoir besoin, les histoires de sa famille. J'ai découvert des choses peu flatteuses sur lui, des choses qui n'ont pas manqué de me faire trembler que je les ai eu toutes assemblées pour forme un grand tableau, un tableau sombre tissé de manière grossière. Mais l'histoire était là, tout y était, tout ce qui était inconnu de la directrice même.

Quand tout a été devant mes yeux, j'ai voulu savoir exactement ce qu'il avait fait entre ces murs froids et humides. J'ai demandé à ses victimes, j'ai même demandé à des gens qui ne connaissaient rien de lui, au cas où… Je n'ai pas réussi à tirer grand-chose des détenus, ni même des gardiens. Aller parler à Carl m'effrayait. Je lui avais déjà soutiré tout ce que j'avais pu comme information, je ne voulais pas lui remettre ses expériences en tête.

Je repose ma tasse sur le chêne de ma table de travail et étouffe un bâillement sonore. Je passe ma main dans ma chevelure et remarque son état lamentable quand mes doigts se prennent dans un nœud gros comme mon pouce. Combien de temps que je ne me suis pas lavée ? Je n'en ai pas la moindre idée. Mes pieds sont engourdis, je ne me suis pas levée depuis une dizaine d'heures. Mon estomac crie famine, mais je n'y porte que peu d'attention. Pourquoi ? Parce que j'ai tout simplement atteint ma limite. Pour la première fois depuis des années, je sens que je n'aurai pas besoin de mes somnifères pour m'endormir. Je résiste un moment, je ne veux pas dormir. Mais un regard sur la table, sur mon travail maintenant poussé à sa limite, je hoche la tête, m'accordant ce privilège de pouvoir laisser tomber doucement ma tête sur mes bras croisés.
Revenir en haut Aller en bas
https://the-jail.probb.fr
Invité
Invité




Le déclencheur d'une période creuse (Steve) Empty
MessageSujet: Re: Le déclencheur d'une période creuse (Steve)   Le déclencheur d'une période creuse (Steve) Icon_minitimeDim 29 Juil - 22:15

Tous les gestes et pensées de Steve sont directement liés à l’inconscient de Maybeth. Il est donc normal qu’il ait conscience de chose dont il ne pourrait pas avoir conscience ou connaissance.


Mort. Je suis mort? Non, je ne peux pas être décédé voyons. Je suis toujours aussi beau et séduisant et plein de vie! Même le miroir me le dit!

Je me tourne vers le miroir. Magnifique miroir. Oh, il semble âgé. L'ère romaine peut-être. Non, une pâle immitation. M'enfin. Oui, c’est bien moi. Toujours plus fringant et magnifique. Je fronçe les sourcils. Il y a quelque chose d’étrange avec ce reflet de mon même. Je m’approche un peu du miroir et comprend. J’ai du sang qui s’écoule de mon cou. Hm, étrange. J’ai la gorge tranchée… Mais je respire. Je devrais aller voir le docteure avec ça. Mais elle ne voudra rien savoir de moi. Pas après le coup que je lui ais donné. Elle risque même de m’achever cette petite chienne.

Tant pis alors, je vais porter un chandail à col roulé. Je me détourne du miroir et réalise que je suis face au bureau de cette bonne psychologue, May-quelque chose. Je n’ai jamais cherché à connaître son nom, je m’en fous royalement. Certains disent par contre qu’elle est vraiment bandante… Bon, allez, je me gâte!

J’ouvre la porte de son bureau et entre. Ooooooh! Quelle image presque touchante. J’en pleurerais presque si simplement j’avais un mouchoir. Elle dort. Sur son bureau. La tête sur ses avant-bras.

Je m’approche lentement. Je ne veux pas la réveiller. Elle est si… Non, pas adorable. Les bébés chiens sont adorables. Ils le sont encore plus lorsqu’ils ont atteint l’âge adulte. Du moins, ils sont plus vigoureux. Je ne vois pas pourquoi les gens la trouvent bien. Bof, je ne vais pas jouer les difficiles en ce moment. J’ai déjà assez de mon beau Carl qui n’a pas accepté de m’aider à satisfaire mes besoins personnels. Elle va accepter, elle est si gentille.

Je me penche au dessus d’elle. Je dois la réveiller. Mais… Comment la réveiller sans l’effrayer trop. Non non non! Très mal résonné mon beau et séduisant et puissant Steve! Comment la réveiller en l’effrayant! Oui, ça c’est bien. J’aperçois alors mon couteau sur le bureau près de sa tête. Joli bureau… C’est de l’acajou je crois. Je baisse la tête par-dessus l’épaule de la psy et renifle le bureau. Oh non, c’est du pin. Belle pièce.

Revenant à mes chiens. Quoi? Des moutons c’est beaucoup plus commun et beaucoup moins excitant. Ça ne fait que bêlé lorsqu’on leur donne un peu de plaisir.

Extaaaaaase infinie. Je prends mon couteau entre mes doigts. J’aime le sentir dans ma main. Il est comme un prolongement de moi. Le douzième doigt de ma vie. On sait tous où est le onzième. Il est tellement puissant et vigoureux. Mon couteau lui, est dur, lisse, il va dans tout les trous possibles, même ceux qu’il fait. Quel ami fidèle.

Je me redresse légèrement. Du bout des doigts, j’ôte les cheveux qui recouvre la nuque de la… non pas jolie… Hmmm… Que de la psychologue… Maybeth, c’est ça! Merci diplôme accroché sur le mur! Je ne peux m’empêcher de pencher la tête et glisser ma langue sur sa nuque. Frissonne, frisonne petite psychologue, tu seras bientôt mienne. Je glisse ensuite mon couteau sur sa nuque, laissant une longue trace de sang. Comment réveiller quelqu’un en douceur. Hmmm… Du sang… J’ai envi de goûter…
Revenir en haut Aller en bas
Maybeth
9130 Psycho logue/tique
Maybeth


Féminin
Nombre de messages : 6312
Age : 33
Localisation : En boule sous mon bureau en train d'égrener un chapelet...
Date d'inscription : 17/11/2006

Le déclencheur d'une période creuse (Steve) Empty
MessageSujet: Re: Le déclencheur d'une période creuse (Steve)   Le déclencheur d'une période creuse (Steve) Icon_minitimeVen 3 Aoû - 13:48

-Cours … Enfuis-toi … je murmure avec la voix du désespoir.

Là, juste devant moi, je vois mon propre corps qui repose, la tête sur les bras. Au départ, je trouvais amusant de m'observer ainsi de l'extérieur. Je semblais paisible et aucun tic ne venait troubler ce sommeil réparateur dont j'ai si grandement besoin en ce jour. Mais voilà que cet homme – je sais qui il est mais en même temps je ne sais pas – a fait son apparition dans la pièce. Quelque chose de malsain s'en dégage et je frémis, un vent glacé s'engouffrant à même l'intérieur de mon corps. Je serre mes bras autour de moi, et ne rencontre aucune résistance à ce geste. Je suis étonnée, et en même temps cela me parait normal. Étrange. Je baisse les yeux sur mes mains, je ne les vois pas, je n'en ai pas. Où donc est mon corps, où suis-je ? Je reporte mon attention sur l'homme, il est penché au dessus de mon être endormi, la respiration tranquille comme si je ne sentais rien de ce que dégage cet individu. Je vois ses mains qui tiennent le manche d'un couteau. Lentement, doucement, il se penche sur moi, écartant des cheveux de mon cou, humant ma gorge découverte. Je retiens mon souffle, souffle que je ne possède pas. C'est plutôt le corps étendu sur le bureau qui cesse de respirer pendant un instant, bien que celui-ci n'ait pas conscience de ce qui se passe dans son dos. L'homme… Qui est-il ..? Il élève son couteau à ma hauteur… Steve ! et doucement, il l'appuie, le fait glisser contre ma nuque. Je ne sens rien, je ne m'éveille même pas, je continue de dormir. Idiote, je songe. Tu ne sens pas cette douleur ? Tu le devrais.

-COURS ! je crie de toutes mes forces sans ressentir l'air dans ma gorge.

Steve – c'est bien lui – tourne doucement sa tête vers moi. Un sourire étire ses lèvres, il appuie un doigt sur celles-ci, me faisant signe de me taire, de ne pas réveiller la demoiselle endormie. Je crie à nouveau alors que je le voie poser un baiser sur la plaie qu'il a laissée sur mon corps. Le cri résonne dans l'air, me surprend.

Je lève la tête, affolée. Ma nuque me fait mal. J'y glisse doucement ma main; du sang couvre mes doigts. Je regarde autour de moi, constate que je suis assise à mon bureau. Mon souffle est saccadé et je me retourne brusquement, m'attendant à rencontrer le regard sombre de cet homme qui hante mon esprit depuis des jours ? des semaines ? Je ne sais plus. Ma notion du temps semble m'avoir quittée. Mais il n'y a personne derrière moi, ni à côté. Je repasse ma main sous mes cheveux, il n'y a plus de sang, comme si tout cela n'avait été qu'un rêve. Un rêve. Je me suis simplement laissée aller à mes songes. Je ferme les yeux et réalise soudainement que je tiens quelque chose dans ma main. Je regarde sous le bureau et remarque que je tiens un couteau, celui-là même que j'ai vaguement vu me glisser sur la nuque. Que fait-il là ? Ma foi Maybeth, peut-être deviens-tu somnambule. Je pose l'arme sur mon bureau, et aussitôt une main happe mon poignet, me tirant violement vers l'avant. Je crie, me retrouvant passée par-dessus le bureau, la tête appuyée sur la poitrine de je ne sais trop qui, alors que ce même je ne sais trop qui tient fermement mon bras, jusqu'à m'en faire mal. Une autre main reprend le couteau, puis on me lâche. Je m'affaisse sur l'homme, pantelante, le corps toujours sur le bureau.

Un élan de courage me fait relever la tête pour voir à qui j'ai affaire. Un homme aux cheveux bruns-roux, au regard noir, à l'air malsain. Je frémis. Steve. J'essaie de me redresser mais j'ai l'impression d'être coulée dans le béton.
Revenir en haut Aller en bas
https://the-jail.probb.fr
Invité
Invité




Le déclencheur d'une période creuse (Steve) Empty
MessageSujet: Re: Le déclencheur d'une période creuse (Steve)   Le déclencheur d'une période creuse (Steve) Icon_minitimeMar 21 Aoû - 10:25

J’entends une voix s'élever face au bureau. Je lève les yeux et souris. Oh ouiiii! Quelle douce situation! Je porte mon doigt à mes lèvres pour lui sommer de se taire. Si mon geste ne la convainc pas, mon regard le suffit. Je ne veux pas que cette autre Maybeth m'empêche de jouer. Elle va apprécier, elle doit simplement accepter la situation.

En quelques secondes, je me retrouve face à elle. Elle ne me voit plus. Suis-je devenu invisible? Quelle charmante opportunité. Et là, je le vois, mon couteau, mon bébé, entre ses doigts dégoûtant. Elle le pose et je l'attrape par le poignet, tirant vers l'avant.

...

Un moment de réflexion. Je n'ai jamais été aussi fort. Oh! Tant pis! Acceptons les faits! J'attrape mon couteau et relâche le poignet de la psychologue. Je sens ses yeux se lever vers moi. Je suis un être très poli. Je baisse donc également mes yeux vers elle.

-Bonjour Maybeth!

Je l'attrape alors par les épaules et la fait tomber du bureau. Je la ressaisie ensuite pour l'envoyer valser contre un mur.

Sourire. C'est tout ce que je pouvais et voulais en ce moment. Lui offrir mon plus beau sourire. Carnassier était l'adjectif que les autres lui donnait. Ce n'était ni plus ni moins qu'un sourire d'appréciation, de tentation.

Je l'immobilisa entre le mur et moi, glissant mon genou entre ses cuisses, une main sur sa taille, l’autre tenant toujours mon précieux couteau appuyé sur sa gorge.

-Je sais qui tu es, ce que tu veux. Je connais tes désirs, tes fantasmes, tes rêves, dis-je d'une voix sensuelle.

Oh oui! Je connaissais tout cela. Je le savais car j'étais brillant, beau et puissant. Ces trois qualités, bien que rare chez une même personne, offraient à celui qui les possédaient un savoir infini. Ou bien, étais-ce ce trou dans ma gorge qui me l'offrait? Bah! La raison de mon savoir était peu importante. L'important était mon corps, bouillant de plaisir, collé contre celui de la «charmante» Maybeth.

-Je me sens généreux... Je vais t'offrir ce que tu aimes...

Les traits de mon visage se modifièrent lentement. Je sentais ma peau s'étirer, se relâché. Même sans miroir, je savais qui j'étais devenu: Une illusion quasi parfaite.

-Tu me préfères ainsi, non?, murmurais-je partagé entre la rage qu'elle ne m'apprécie pas comme je suis et le plaisir que j'éprouvais à jouer ainsi.

Ma voix sortait étrangement de la bouche de cet homme, Jefferson. Ma si jolie voix... Quelle tristesse que pendant un moment, elle ne soit plus liée à mon magnifique corps.

Ma main remonta lentement vers sa poitrine que j'empoigna fermement, mon couteau effleura sa peau, créant une douce coulisse de sang.

-Avoue que tu aimes. Tu as toujours aimé que je te touche ainsi!

Ma main quitta sa poitrine et glissa jusqu'à son entrejambe. Elle aimait la petite garce! C'était son visage à lui, mais mes gestes à moi qu'elle appréciait. Et le fait qu'elle aime me faisait bander comme un fou!

Soudain, je m'éloigna d'elle. Le soleil se coucha subitement, la lune se leva, éclairant faiblement l'intérieur de la pièce. Je ne portais plus que mon pantalon, la ceinture était défaite. Mes autres vêtements avaient tout simplement disparu. J'aimais ce monde... Tout mes désirs étaient des réalités. J'Avais retrouvé mon apparence si plaisante pour les yeux.

-Si on parlait Maybeth...
Revenir en haut Aller en bas
Maybeth
9130 Psycho logue/tique
Maybeth


Féminin
Nombre de messages : 6312
Age : 33
Localisation : En boule sous mon bureau en train d'égrener un chapelet...
Date d'inscription : 17/11/2006

Le déclencheur d'une période creuse (Steve) Empty
MessageSujet: Re: Le déclencheur d'une période creuse (Steve)   Le déclencheur d'une période creuse (Steve) Icon_minitimeDim 2 Sep - 8:30

[ hey le fait que tu aies dit "tu me préfères ainsi, ça va me débloquer pour la suite suite suite du rp XD merci ]

Mon cœur bat à tout rompre quand il m'attrape par les épaules et que je chute au sol. Je n'ai même pas le temps de me ressaisir que je suis projetée au mur, mon dos allant frapper durement la brique. Un gémissent rauque s'échappe de mes lèvres. Pourquoi Steve est-il ici ? Il est mort. On m'a dit qu'il était mort. Carl l'a tué. Steve n'est plus. Pourtant il est là, aussi vrai que je le suis. Je sens son genou entre mes jambes, je sens son bras qui me retient. Me retenir de quoi ? Maybeth ne fuit jamais. Elle baisse la tête et endure ce que son frère lui fait subir. Mon frère ? La main qui tient le couteau sous ma gorge étant dans mon champ de vision, je la vois qui lentement se modifie. Ces petites veines saillantes, cette écorchure vieille de dix ans sur le pouce, cette trace de morsure sur le poignet, je connais tout ça. Avec crainte, je relève les yeux. Mon souffle se perd quelque part, je hoquète de stupeur. Jefferson, je dis dans un murmure sans voix.

-Tu me préfères ainsi, non ?

Non. Non pas du tout. Mais je dois admettre une chose, une chose que je n'aurais jamais crue possible. Jefferson m'effraie moins que cet autre homme, ce Steve. Est-ce possible ? Est-ce qu'un nouveau croque-mitaine aurait fait son apparition, écartant l'ancien du revers de la main ? C'est ridicule, inconcevable. Pourtant c'est le cas, car mon visage se détend un tout petit peu. Comment diable est-ce que je peux être détendue alors que la main de mon frère s'accroche à mon sein, que son couteau m'entaille doucement la gorge ? Parce que ce n'est pas Steve.

-Avoue que tu aimes. Tu as toujours aimé que je te touche ainsi!

La voix d'un autre homme sortant de la bouche de mon frère parvient à me faire décrocher un moment de l'illusion, mais sa main descend rapidement, soulève mes jupons et s'engouffre entre mes cuisses. Un gémissement honteux s'échappe de mes lèvres. La voix s'efface lentement, le souvenir de l'homme mort disparaît pour ne laisser que celui de mon frère, mon frère qui me touche, mon frère qui a toujours sur m'humilier en me faisant jouir.

L'illusion recule, sa main se détache de moi. Quoi déjà ? Maybeth ! Comment peux-tu penser cela ? N'as-tu pas honte ? Oui, j'ai honte, terriblement honte. Seulement, Jefferson ne m'avait jamais fait cela. Certes il me forçait à jouir, mais jamais il ne s'était arrêté en plein milieu, jamais je n'ai connu ce sentiment d'insatisfaction. Mes joues s'empourprent et je me laisse glisser le long du mur, mes mains rattrapant mes jupes pour les rassembler autour de moi, me cacher à la vue de… Steve ? Le revoilà, à demi nu, qui me regarde dans la pénombre.

-Si on parlait Maybeth...

Mon mains se mettent à trembler avec plus d'ardeur. Noirceur, peur, terreur, moqueries. La voix de Jefferson raisonne dans ma tête. Oui je sais ! Je suis misérable, oui je le sais, tu es meilleur que moi. Le noir me fait peur, mais toi tu es si grand et si fort que tu ne te préoccupes pas de ce qui m'effraie, sauf pour t'en servir contre moi. Un sanglot s'échappe de ma gorge, au lieu de quoi j'aurais préféré lancer à l'homme de partir, de me laisser seule avec mes fantômes, seule dans le noir, seule dans ma mort.

-Je n'ai rien à vous dire, je murmure.
Revenir en haut Aller en bas
https://the-jail.probb.fr
Contenu sponsorisé





Le déclencheur d'une période creuse (Steve) Empty
MessageSujet: Re: Le déclencheur d'une période creuse (Steve)   Le déclencheur d'une période creuse (Steve) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le déclencheur d'une période creuse (Steve)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Steve Lowell
» Steve Gontrand Stevenson
» RIP Steve Gontrand Stevenson vs Maybeth

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sadismus Jail :: Sadismus [derrière le barbelé] :: Étage principal :: Aile commune :: Bureau de la psychologue-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser