Juste une pause [Jade]

Invité

Il n'y a pas longtemps que je suis ici, et je m'étonne qu'il n'y ait encore personne à l'infirmerie. Bah... ça me fera moins de boulot. Je souhaite faire une pause, je descend vers je ne sais où... le sous sol en tout cas. Donc, je sors de mon lieu de travail, toujours gardé par au moins deux gardiens, je dois attirer des regards avec ma béquille. Je ne pense pas avoir vu autre personne ici même pour le moment, dans un même état que le mien. Je devrais être flattée de ma différence... c'est ça, ouaih!!! Et pourquoi pas me complimenter moi même de mon handicap tant que j'y suis! Oui, oui... un goût amer me reste dans la gorge... je m'en fous, je me fous de mon état, quand on ne m'en dit rien de désagréable, mais je n'oublie pas mon désavantage, et il m'est difficile de l'effacer de ma tête, surtout en prison. Je vois une sorte d'escalier menant vers un endroit qui m'inspire le calme, et j'en ai besoin... de calme. Je descend, et suis dans un couloir.

Sombre et froid... pourtant humide, et désert, des cris... des cris retentissent, mais ça ne me fait rien. Ce ne sont pas mes hurlements, après tout. J’ai entendu parler par ces gardiens, aussi bavards que des pies, qu’une salle de torture se trouve dans ce sous sol incertain. Ce n’est pas pour cette raison que je suis ici même, mais pour me retrouver dans un silence complet. Simple pause dans un simple couloir… vraiment ? Pourtant, je me ballade tranquillement, faisant claquer de plus en plus fort ma béquille métallique sur le sol… on aurait dit un fantôme errant répétant un même bruit bien énervant, faisant traîner sur la terre cimentée son boulot, enchaîné à vie, sauf qu’en ma personne, c’était plutôt une béquille… je me promène et je peux m’imaginer bien des choses ici. Je m’arrête un instant, m’adosse au mur, et ferme les yeux… des images amplifiées par ces cris de douleurs me viennent. Je ne souris pas à la souffrance, je ne souris pas à ces gardiens qui doivent prendre un certain plaisir à manipuler de torture leurs victimes, déjà leurs vies gâchées par quatre murs et des barreaux. Je vois la valeur de la vie, je ne plains pas les prisonniers pour ce qu’ils ont fait, et ce qu’ils leur arrivent… sinon ils ne seraient pas là. Mais, je n’approuve pas particulièrement le besoin de les faire davantage souffrir, sauf en cas d’irrespect des règles de la prison.

Enfin, moi, Xia, je reste le dos plaqué contre un mur, à moitié dans l’ombre, le couloir partiellement et faiblement éclairé par des néons… qui, quand ils fonctionnent mal, clignotent, et deviennent vite chiants. Je ne fume pas, je ne bois pas… je ne souris pas, je ne fais rien. Je suis fasciné par le passé de ces prisonniers qui sont venus ici auparavant… leur courage… et je laisse vaguer mon imagination au gré des sons hurlant la souffrance… je ne peux rien faire, sauf soigner pour plus tard.

*Faites attention à la valeur de la vie, elle vous le rendra... pas tout, en tout cas...*

Je soupire, et par amusement, je me mets à taper sur le sol mon objet en métal dur et brillant, comme une cloche qui sonne quand il est une certaine heure... pour les personnes dans cette salle de tortures... il est l'heure d'affronter pire que la mort.

C'est pas la première fois que je me retrouve au sous-sol. La dernière fois mon séjour s'était écourté par un sac de contradictions tenant debout avec l'aide d'une colonne vertébrale. Bref, un gardien un peu ~~perturbant~~ perturbé.

N'empêche, je m'ennuies et je n'ai pas trop eu l'occasion d'étendre mes observations. D'ailleurs, si je pourrais mettre la main sur une arme...N'importe laquelle...J'ai un peu perdu espoir au plan d'Ocelot...

Bon, les hurlements ne me donnent pas du tout envie de me faire prendre sur le fait...Encore.

Maintenant, mon excurtion s'annonce plutôt mal. Des hurlements. Que ce soit des gardiens ou des prisonniers qui sont présent ici, ça reste quand même qu'il y a des psychopathes dans l'endroit.

J'avance à pas de souris, avec ma discretion légendaire, dans les couloirs. Je regarde dans un coin. Une femme...probablement gardienne...attend devant l'entré de la salle de torture. Je reste de mon côté du mur. Je vais attendre que tout ces gêneurs aient finit avec leur pauvre gars. Imitant la femme, je rese dans mon coin à attendre...D'ailleurs, elle attend quoi exactement celle-là avec sa...béquille? M'enfin...

Après quelques minutes, je distincte quelques pas dans ces cris. C'est un gardien, ça ne peut qu'être un gardien. Je ne sais plus trop quoi faire...Je suis dans la merde peu importe par où je vais...Je me dis que j'ai plus de chance à fuir une éclopée. Je me dirrige donc dans sa direction, desesperé...Je crois qu'elle a les yeux fermé...Peut-être ne me verra-t-elle pas? Comme si mes pas étaient audible derri`re ces hurlements...Bon aller...Discretion...

Invité

Je ne fais qu'une pause, je n'ai même pas l'intention d'aller aider ce prisonnier, je suppose, qui hurle dans cette salle de torture. Ce que je peux faire pour l'aider sera de la soigner quand on me l'emmènera. Une majorité pourrait être effrayer par cet endroit lugubre, et sombre, faiblement éclairée... pas moi. Etrange, non? L'endroit étant interdit, aucun prisonnier ne devrait y pénétrer, mais... sait-on jamais. Alors, à tout moment, je risque ma vie à venir seule ici... je dois aimer ça, parce que certains éviteraient ce genre de problème. Je ne néglige même pas ma vie, après tout ce qu'il m'est arrivé, mais de toute manière, il faudra bien que je visite toute la prison pour m'y familiariser.

J'entend des bruits de pas, yeux clos, je ne suis pas sourde malgré les hurlements tapant à mes tympans. D'habitude, j'écouterais ma musique, mais cette fois, ma chanson est: cris de douleur. Une chanson bien triste, bien hurlante... une musique qui peut vous percer le coeur si vous êtes trop sensible. J'ai en considération la valeur de la vie... la mienne, et surtout par rapport aux personnes qui se fichent de la leur. Exemple... suicide... etc...

Il se trouve que les bruits de pas sont doubles... bah quoi? Quand on perd plus d'intensité dans le toucher d'un membre, faut bien le récupérer quelque part, non? Mais surtout, vu que l'on peut penser que je sois faible du à mon handicap, j'ai su repérer les gens qui s'approchent de moi assez rapidement. J'ai d'abord arrêté de faire résonner mon objet en métal sur le sol, gardant les yeux fermés.

A son approche, j'ai ouvert mes yeux d'un vert émeraude, et toujours adossée, je lève ma béquille pour lui barrer le passage... ce geste faisant résonner par la même occasion les piques métalliques attachés à ma taille. Je n'affiche aucun sourire, ni signe d'aide pour cette jeune femme, mais j'ouvre finalement la bouche.

-Vous adorez mettre davantage votre vie en danger, mademoiselle?

J'avance rapidement et silencieusement mis je vois que ça ne m'apporte rien...Elle ouvre les yeux et me ''barre'' la route de sa béquille. Elle sait que je suis là depuis combien de temps? Je l'ignore.

J'attends une réaction pour essayer de deviner ses intentions. Je la regarde et elle me regarde. Si elle ne fait et dit rien d'ici les 3 prochaines secondes je décampe. Je sais que quelqu'un d'autre approche et je n'ai pas du tout envie de m'éterniser. Il ne m'a pas vu tout à l'heure le gars ou la fille...J'ai quand même une minute ou 2 pour partir sagement. Je reviendrais une autre fois.

-Vous adorez mettre davantage votre vie en danger, mademoiselle?

Je dirais que je souffre plutôt de curiosité maladive avec un soupçon de maladresse...Mais sinon c'est gentil de me le demander mais je préfère ne pas trop traîné si vous me le permettez...

Je passe par dessus sa béquille et continue quelques pas devat moi dans l'espoir qu'elle me laissera partir tranquillement. J'avoue me retenir de ne pas poursuivre la conversation car je me demande bien qu'est-ce qu'elle fou à attendre ici...Si la torture n'est pas quelque chose qui l'amuse elle n'avait qu'à pas venir assister ici? Non? Peut-être est-elle infermière?

Invité

Je me doute qu'elle s'arrête à ma superbe arme... une simple béquille! Qui stopperait sa course, risquant d'être au trou puisqu'étant dans un endroit interdit aux prisonniers? Personne! Elle ne sait pas ce que je suis, certainement pas... une miss maton? En tout cas, je remarque qu'elle est polie et n'a pas fait une seule remarque déplacée sur sa jambe, très très bon point. Elle pourrait se faire une alliée dans cette prison, autre que des gardiens dont certains ne manqueraient pas de profiter d'une jeune femme, sauvage ou non. Une alliée en la personne d'une infirmière.

Confirmant mes doutes, elle passe tout de même, mais ne risque-t-elle pas de retrouver un gardien sur ce même chemin? Il y en avait absolument partout ici, et si de l'autre côté, un arrive, en sachant qu'il y en a dans la salle même, pourquoi pas sur la route que prenait la demoiselle? C'est solution à ne pas ôter de sa tête. Je remets à la verticale ma béquille, pour pouvoir m'y soutenir, et je ne cesse de vir la suite des évènements avec cette jeune femme... vraiment souffrante de curiosité. Mais... il se trouve qu'un maton sur la voie qu'elle prend arrive également. Là... je pense qu'elle sera mal, et la salle de torture étant à côté, dans ce même couloir. Je ne bouge pas, je ne vais certainement pas lui courser après... pas pour la maltraiter, c'est encore plus crevant et elle ne m'a rien fait de mal, mais pour l'arrêter. Alors, je peux tout de même parler, même si elle peut ne pas m'entendre, avant que les gardiens ressortent de cette salle, ou que les autres viennent à elles.

-Tu es dans une impasse, je crois. Je ne te conseille pas de continuer, mais... tu fais ce que tu veux.

-Tu es dans une impasse, je crois. Je ne te conseille pas de continuer, mais... tu fais ce que tu veux.

Elle a raison. D'autres pas...Je cesse. Bon je sens que sois je devrais encaissé la suite ou bien partir à la course et pas me faire attraper avec un peu d'espoir. J'essaie de rester calme. Ça sert à rien de s'énerver.

Bien...Dis-je calmement. Ça pose problème effectivement...

Je me retourne vers la femme.
Et que me conseillez-vous? Dis-je sans vraiment m'attendre à une réponse de sa par.

Dans d'autre situation, je m'aurais battu contre ces gardiens...Mais, je ne me retrouve pas à arme égale...Encore moins en nombre et contrairement à quand je faisais mes meurtres...Là...Je ne ''travaille'' pas sur mon propre terrain...Du moins ce ne l,est pas encore. Je ne suis là pas depuis assez longtemps à mon goût. Enfait, je suis là depuis un certain temps mais je n'ai pas assez observer le sous-sol.

Que faire...
Pique la béquille de l'éclopée et tape un gardien avec...
Kô...Ta gueule...
J'essaie juste d'être utile
La ferme j'ai dis!!
Tu vas passer un sale quart d'heure

Tandis que cette conversation mental qui dura un dixième de seconde se termine...Je regarde de tout les côtés...

Invité

Elle m'entend, tant mieux pour son cas après tout. Elle sera prévenue désormais. En ce moment, je n'ai été qu'observatrice de ses actions, mais elle pose une question bien pertinente. Que conseilleraisèje à une prisonnière... être qui se trouvait derrière les barreaux, pas devant comme elle? Que donnerais-je comme conseil si amais je le veux vraiment bien entendu? Mais voilà... il faut que je l'avoues, ce qu'il lui arrive n'est vraiment mon problème pas le moins du monde. Qu'elle soit prise ici même, emmenée au trou ou même à la salle de torture... je m'en bats l'oeil! Son sort... je m'en fiche, elle est là pour purger sa peine, c'est sa faute si elle est dans le pétrin maintenant. Mais... quelque chose a contre cette opinion...

Je fais quelques pas, claquant ma béquille sur le sol, sans sourire, sans regard chaleureux, sans rien faire, juste la regarder agir. Je réfléchis un instant... ce quelque chose allant contre mon avis sur cette prisonnière est simplement le plaisir que pourrait prendre les gardiens avec elle, ici même, derrière cette redoutable et solide porte, qui n'est même pas fichue d'être insonorisée par ailleurs. Et ça... je préfére encore l'aider, elle n'est pas encore mon ennemie. Ou alors, elle profiterait de la situation, mais je reste sur mes gardes quand même. Je ne veux pas leur donner un nouveau joujou à ces gardiens, et pas avoir du boulot en plus à cause de leurs gâteries dû à la hiérarchie dans cette prison. Mon choix fait, l'un des gardiens se trouve maintenant au fond du couloir, et la prisonnière est à sa vue. Il ne manquait pas de prendre sa matraque, et un sourire mesquin aux lèvres, arrivant tranquillement, vu son lourd poids. Je murmure à cette femme , elle seule peut m'entendre, il est encore assez loin, et l'autre maton n'est pas encore arrivé.

-Tu sais jouer la comédie? Par ce que si tu veux t'en sortir plus ou moins indemne... il faudra faire leur faire croire que tu es souffrante à tes hallucinations, ce qui t'as emmené ici... alors?

Le maton arrive...Bon, trop tard pour filer comme une folle? Je sais pas...J'y réfléchis encore. Il a un sourire que je n'aime pas du tout. Comme d'habitude...C'est con mais la prison, c'est la routine.

-Tu sais jouer la comédie? Elle se moque de moi? Comment pourrais-je me retrouver dans cette prison si je ne savais pas jouer la comédie? Je suis dans le petrin mais je ne veux pas qu'on m'insulte quand même. Par ce que si tu veux t'en sortir plus ou moins indemne... il faudra faire leur faire croire que tu es souffrante à tes hallucinations, ce qui t'as emmené ici... alors?

Je crois que je n'ai pas vraiment le choix. Tu crois? Tu vas rester là longtemps? Peut-être. Je veux voir comment tu vas t'en tirer.

-Hey! Les détenus n'ont pas le droit d'être ici! Me dit-il...Il se tourne vers la femme. Et toi tu l'as laisse faire? T'es pas au courant des règlements encore?

Je me contente d'avoir l'air incrédule et un peu perdue. Je laisse mon regard parcourir les couloirs. J'ai l'air d'une idiote mais c'est un peu ça le but non? Bon, faudrait que je me trouve quelques choses de bien psychothique à dire...Attends une minute...Kô bien sûre...J'avais oublier cette maladie mentale qui est mentionné dans mon dossier.

Il est passé où Kô? Dis-je d'un air tout aussi perdue et innocent...

Bien jouer Jade...T'as l'air trop conne...Trop psychothique Kô...Nuance.

Invité

Le gardien arrive, trainant son gros derrière, étrangement, je pense plutôt qu'il doit frotter sa stupidité sur le sol, tellement elle est de plus en plus lourde. Je ne sais pas si elle accepte ma proposition, mais en fait, ça m'est égale qu'elle la refuse, c'est sa vie, non la mienne. Elle reverra ma tête quand elle passera à l'infirmerie au pire des cas, sinon. Et déjà les paroles du gardien ne me laissent pas indiffèrentes... tellement ennuyeuses... tellement chiantes à entendre et si saoulantes... manquant de respect. BIen sûr que je suis au courant du réglement, et alors? Je répliquais d'un ton aussi stricte, preuve de ma mauvaise humeur qui remontait à son écoute.

-Et toi, t'es pas au courant, que c'est ton boulot?

Puis, je ne manque pas de lui faire face, le regard fixé vers lui, je reprend une voix plus calme, lui expliquant avec facilité ma raison de venir ici.... ma fausse raison, et celle du pourquoi une prisonnière s'y trouve également. Et d'ailleurs, cette jeune inconnue joue assez bien, j'en rajoute davantage.

-Je me suis aventuré ici, je visite, ce n'est pas défendu pour le personnel, il me semble. Et je suis tombé sur cette femme. A la voir... elle doit souffrir d'hallucinations, illusions de son cerveau, et la pauvre ne sait pas du tout où elle est, ni même elle doute d'elle même. Faut être souffrante pour chercher quelqu'un ici même, vu que c'est interdit, non?

Je m'arrête là, il doit suffisamment comprendre, pas besoin de lui faire un dessin. Et l'autre se ramène, derrière nous deux, enfin... nous deux et le maton. IL est aussi mesquin que son compagnon, apparemment.

-Un problème?

Oui... vous deux. Mais, je reste de marbre, comme à mon habitude, soutenu par ma... troisième jambe si je puis dire, regardant de temps à autre tout mon entourage.

-Je me suis aventuré ici, je visite, ce n'est pas défendu pour le personnel, il me semble. Et je suis tombé sur cette femme. A la voir... elle doit souffrir d'hallucinations, illusions de son cerveau, et la pauvre ne sait pas du tout où elle est, ni même elle doute d'elle même. Faut être souffrante pour chercher quelqu'un ici même, vu que c'est interdit, non?

Je me retiens de sourire...C'est une marrante celle-là. Elle se débrouille pas mal. Moi, je joue les perdues encore. Je murmure des conneries. ''Où suis-je?'', ''Où est Kô?'', '' Je veux voir Kô'', ''C'est quoi ces cris?'', ''Je veux m'en aller''.

-Un problème?

L'autre s'est pointé. Il semble aussi grossièrement con que l'autre.

Elle vient de tomber sur cette folle qui respecte pas le réglement.

Elle m'a l'air perdu...On pourrait l'aider à retrouver son chemin...Par-là, c'est la salle d'isolement...On pourrait y aller et s'amuser un peu...Dit-il en me regardant...

Où suis-je? Je veux partir répetais-je en essayant de garder mon sérieux dans cette situation plus que chiante...J'aurais bien voulut lui cracher au visage mais je ne crois pas que ce soit recomandé...

T'as l'air d'une vrai conne

Je me doutais bien que ça ne marcherait peut-être pas...Sadique comme sont les gardiens. Mais, J'ai quand même accepter son aide...D'ailleurs pourquoi elle fait ça?

Invité

Il y a des chances pour que ça marche, des risques que non, mais si je n'avais rien tenté, ça aurait été pire. Je la laisse faire sa mise en scène, je fais la mienne, à ma manière, mais ce n'est même pas que je joue la comédie, à part le mensonge peut-être, mais je suis moi même, et ce " moi même" commence à avoir ses gardiens qui lui tapent légérement sur les nerfs. Pour le moment, ils effleurent mes nerfs. Et, comme me doutes se confirment à l'instant même, son compagnon à la matraque et la langue bien pendue... trop, je dirais... voudrait jouer avec cette femme.

Elle m'a l'air perdu...On pourrait l'aider à retrouver son chemin...Par-là, c'est la salle d'isolement...On pourrait y aller et s'amuser un peu...Dit-il en me regardant...

Et chacune de mes paroles joue sur le sort de cette prisonnière. Epeluchons les solutions... je peux en effet leur foutre ma béquille en pleine face, mais ils sont deux, et je ne tiens pas à ce que cette femme se batte également. Non pas que je doute sur ses talents en duel, mais elle aurait davantage de problèmes que moi. Oh... ça m'aurait bien été égal, mais j'ai fait un choix, celui d'être contre les petits plaisirs de ces matons. Aussi, je les fixe tous les deux, prenant la main de la prisonnière.

-Non pas que je veux vous empêcher de faire mumuse, mais... il se trouve que je suis infirmière, et... que cette prisonnière se trouve devenir ma nouvelle patiente. Ca tombait bien! Je... m'ennuyais.

Je hoche légérement la tête, un sourire en coin... un sourire aussi sadique qu'ils pouvaient l'être à cet instant.... ma mise en scène s'effectue en quelques sourires. Ca peut ne pas marcher, mais qui ne tente rien n'a rien, non?

-Excusez nous, mais... je ne préfére pas la faire attendre.

L'un des gardiens regarde l'infermière...Tiens, elle est infermière, ça explique tout...d'un air suspicieux. Après quelques secondes ''d'intense réflexion'' (comme si ce débile avait un quotient...), il parle.

-Bon, ça va...Mais alors t'as qu'à dégagé avec ta cinglée...

Ils nous laissent tranquille? Sérieusement? Quels cons...Bon, alors je m'en sors je devrais être contente. Mais, je le suis aussi. J'espère quand même que je peux ui faire confiance à celle-là et qu'elle n'a pas l'intention de faire un coup bas...Je la surveille...Moi, parano? Non dutout...Bon, peut-être un peu. Comme n'importe qui de sain d'esprit. La ferme, t'as jamais été saine d'esprit. Peut-être...Mais, ma méfiance reste saine...C'est toi qui voit...

Les 2 gardiens sont retournés à leur surveillance...
Merci, murmurais-je...

J'aurais voulut lui demander pourquoi une telle aide mais là j'ai juste envie de m'en aller...Je jette un oeil aux couloirs. Ouais, mes 2 visites n'ont pas été une réussite mais au moins j'évite encore le pire...J'ai de la chance...C'est un fait. Je me sors toujours des pires situations bien que là...Je sois quand même en prison.

Invité

-Bon, ça va...Mais alors t'as qu'à dégagé avec ta cinglée...

Moi? Calme? Oh si... je le reste quand même, je le dois, parce que si je pète un cable devant leurs deux faces d'abrutis, ma "nouvelle patiente" ne risque pas de sortir de cette situation sans problème. Mais, je n'oublie pas leurs têtes, je n'oublie jamais un visage... encore moins quand il m'exaspère au plus haut point. Que voulez vous? Je suis simplement humaine, et pas parfaite. Le parfait est d'un ennui fatal, je hais l'ennui. Alors, je délaisse ces deux crétins ( voyez le vocabulaire que j'ai en parlant de ces gars, montrant ma PAS- affection en fait), gardant la main de la prisonnière dans la mienne, histoire de rester dans la mise en scène jusqu'à ne plus les avoir dans le champ de vision, ni eux ni nous. Etrange qu'ils n'ont pas plus insisté malgré tout pour faire mumuse avec cette femme... comme quoi, je dois leur paraitre... inutile dans leurs jeux. Qui sait, mais ça m'est égale, je ne suis pas ici pour m'amuser de cette manière.

Je commence à marcher dans ce long couloir, j'entend son murmure, je la regarde du coin des yeux, indiffèrente malgré tout, et incline légérement la tête, un petit sourire en coin, restant dans le sérieux.

-De rien.

Mais, il faudra qu'elle vienne à l'infirmerie avec moi, histoire d'être crédible, je ne peux pas l'envoyer moi même à sa cellule ou ailleurs, je ne pense pas avoir ce droit là, même étant infirmière.

-Je te jure... si cette démembrée n'avait pas été là... la salle de torture aurait été à nous.

Ce gardien... il ne doit pas tenir à a vie à ce point. Je m'arrête, comme une envie soudaine de ne pas continuer avant d'avoir accompli mon rituel. Un rituel... un désir insoutenable qui pèse sur mon esprit, certainement pas mon coeur.... pour vouloir se venger soi même et corriger quelqu'un dans la façon à laquelle je songe... non, il ne faut pas avoir de coeur. Mais c'est mon premier jour... je reste sans bouger, le regard sévère, toujours à la vue des deux, j'hésite parce qu'il n'y a pas que moi dans cette histoire.

elle arrête de marcher et regarde les deux pauvres cons.

-Je te jure... si cette démembrée n'avait pas été là... la salle de torture aurait été à nous.

Démembrée...Ah...C'est peut-être ça qui l'insulte. Sans doute. Un vieux complexe je suppose.

Je ne doute pas de vos capacités...Mais, si vous voulez les coincé je ne crois pas que vous êtes en avantage...S'il y a une chose que j'ai apprise dans mes crimes, c'est de réflechir avant d'agir...Alors partons, voulez-vous? Dis-je tout bas...

Moi, je ne suis pas très impulsive. Je réfléchis. Parfois, j'encaisse pour ensuite me venger...Il m'est quand même arrivé de me défendre, plusieurs fois. Ils ne s'en sont pas toujours bien sorti. Je dois admettre que moi non plus. Dehors, c'est facile, tout le monde à arme égal en général...Pas toujours malheureusement...Certains ne savent même pas se battre et se contente de mettre des coups au hasard. Ici, tr`s peu est laissé au hasard.

Je continue à avancer qu'elle le veuille ou non, qu'elle me suit ou non. De toute façon, je ne vois pas l'utilité qu'elle m'accompagne...Les 2 gardiens sont parti et ''hors de porté''.

Invité

J'entend ce que dit cette prisonnière, mais mes oreilles deviennent les objets de passage en boucle de ce mot. Ce mot. Je ne peux pas faire semblant qu'il n'a rien dit, lui pense que je dois être sourde. Parler derrière le dos, voilà ce qui fait m'enrager directement, mais je ne peux pas laisser entre en scène cette foudroyante rage. Mon premier jour, premières impressions... mauvaises impressions, mais c'est une prison d'un autre côté. Je ne suis certainement pas la seule à vouloir corriger un gardien. Mais entre personnel, c'est à voir. A voir... je lui ferais bien voir l'extrémitié de ma béquille où je le pense, moi! Mais, il n'y a pas que moi, et je n'ai pas agi pour faire qu'elle se fasse reprendre par ma faute. Je reste figé sur le sol, ne disant rien, froncant sévérement les sourcils, je l'écoute parler. Elle dit des choses vraies et censées, non pas que j'en douterais. Je ne suis pas en avantage. Ca, je dois l'avouer... son copain ne manquerait pas de l'aider par la suite. Moi même, j'ai également la compétence de réfléchir avant l'action, aussi je lui répond calmement, avant qu'elle reparte d'elle même.

-Une minute.

Je pensais l'emmener à l'infirmerie, mais à quoi bon? Qui voudrait reporter autre que ses deux imbéciles son mensonge sur la pseudo folie de la jeune femme? Personne, il n'y a personne pour témoigner la réalité des choses. Et, elle ne semble pas vraiment avoir besoin de soin spécifique. Je me retourne, je me dirige vers le gardien qui a sorti un mot que je n'ai pas digéré, mais je ne fais rien, sauf lui tendre un petit sachet de poudre blanche, coincé à ma ceinture. Il me regarden bizarrement.

-Vous savez... je pense que vous devriez soigner votre voix. Vous ne vus entendez pas... vous allez avoir une toux... assez forte, et sèche, et je ne serais que mauvaise infirmière si je ne vous aidais pas.

Puis, sans même demander un " merci", je lui fais volte face, et retourne vers ma so disante patiente, le sourire aux lèvres. le pauvre... il ne va pas soigner sa toux, mais... ce n'est pas mon problème après tout. Je regarde plus détendue la jeune femme, et reprend ma démarche loin d'être silencieuse par le piques de ma ceinture qui s'entrechoquent.

-Quel est ton nom?

Je me retourne pour voir ce qu'elle compte faire. Elle semble réfléchir tandis que je lance ce flot de parole. J'imagne que ça doit ressembler à ça dans son esprit ''je lui casse la gueule et j'écoute le conseil de quelqu'un qui ce retrouve en prison?''...Et du mauvais côté des barreaux en plus.

Je recommence ma marche jusqu'à ce que...

-Une minute.

Je cesse de marcher...Sage décision? Je l'ignore. J'attends et observe ses gesses. Elle se dirige vers les gardiens...Que va-t-elle faire? Je doute qu'elle ait décider de ne pas m'écouter, en tout cas pas après avoir tranquillement réfléchis à la question.

-Vous savez... je pense que vous devriez soigner votre voix. Vous ne vus entendez pas... vous allez avoir une toux... assez forte, et sèche, et je ne serais que mauvaise infirmière si je ne vous aidais pas.

C'est une cémide au moins? Elle lui tend quelque chose mais je ne peux le voir puisqu'elle est dos à moi...Je doute que la santé de cet abrutis la préoccupe réellement. Quand elle revient, elle me demande mon nom.

Jacob...Jade Jacob. Vous?

Je jette un dernier coups d'oeil aux gardiens qui s'éloignent...

Qu'est-ce que vous lui avez refilé?

Invité

Je reviens vers la jeune femme, je lui demande son nom, elle me le donne sans aucune difficulté, sans crainte, rien. De toute manière, pourquoi me craindre? Si je n'avais pas voulu l'avoir dans les pattes pour mon premier jour de boulot, je ne m'aurais certainement pas fatigué, et je l'aurais laissé à ces matons intolérants. Je marche à ses côtés, le long du couloir, toujours aussi sombre et frais, hurlant que davantage jusqu'à redevenir silencieux, je me demande ce qu'ils ont fait à ce prisonnier dans cette salle de torture interdite. Je n'en parle pas, je le sauras s'ils me l'emmènent pour réparer les dégâts occasionnés. Puis, je tourne ma tête légérement pour avoir la jeune femme répodnant du nom de Jade Jacob, en vue, mes yeux en coin. Je répond à sa questio réciproque, je m'y attendais bien, d'une voix nette et normale, sans grande froideur ni trop amicale.

-Xia Yueliang.

Moi, Xia, tourne la tête pour les observer derrière nous, pour voir où ces satanés gardiens se trouvent, mais ils semblaient s'éloigner encore et c'était tant mieux. Puis, Jade me demande une nouvelle fois quelque chose... et je n'ai pas à le cacher pour le moment. Je suis bien infirmière, pourquoi je n'en aurais pas? Je la regarde, mon regard franc n'a de cesse d'exister sur mon visage, un léger sourire en coin.

-Hum... de la poudre... je crains qu'il ne soit plus en état par la suite. le pauvre...

Dis-je sans grand sentiment, sans aucune pitié, toujours le sourire aux lèvres. Cette poudre n'était autre qu'un hallucinogène puissant, et pouvant être pris par voix normal orale. Est-ce que ce gars m'écoutera? Certainement pour la simple et bonne raison, qu'il doit adorer faire son job, et être malade ne serait pas super s'il voulait faire des saletés dans la salle de torture. Quand je ne peux frapper, j'agis bien autrement.

-Hum... de la poudre... je crains qu'il ne soit plus en état par la suite. le pauvre...
Je fais un petit sourire discret.

Bien joué, ça, c'est agir avec ''tact''

Il y a certain bon côté à être dans le domaine médical...J'y serais peut-être allé si je ne m'aurais pas retrouver en prison. En faite, j'aurais sûrement faite des tas de trucs ou rien du tout qui sait. Quand j'ai commencé, ce n'était pas le genre de chose qui me préoccupait...Ça ne m'a jamais préoccupé d'ailleurs. Rien ne m'interressait réellement. Aucun domaine...Et voilà que j'ai mal tourné...M'enfin. Ce fut une longue histoire...Bah, pas tant que ça.

Nous montons les escaliers. Le pire c'est que...Je crois que j'y retournerais au sous-sol...Au moins, je m'en tire à bon compte. J'ai de la chance. Comme toujours...Je m'en sors indemne.

Invité

Agir avec tact... je garde ce goût amer au fond de ma gorge, parce que je sais que j'aurais préféré agir de moi même, de ma force. J'arriverais au même résultat, la souffrance dans sa punition, mais ce n'est pas pareil à mes yeux. Là, j'imagine seulement la scène, parce que je ne pourrais la voir, y participer, ce qui me peine légérement. Je n'aime pas ça, et mon regard sévère est resté, le montrant bien. Je m'imagine quand il prendra le pseudo médicament, d'abord, il se sentira étrange, parce qu'il aura d'affreuses nausées, ensuite, il semblera planer, voir des couleurs diffèrentes, de véritables hallucinations... une poudre hallucinogène. J'aurais du lui donner mon poison, non? Qu'est-ce que je raconte comme connerie moi?!! Je n'en possède pas. Mais, je peux toujours me débrouiller pour en avoir, ce qui est assez génial dans les prisons et les infirmeries.

Enfin, je marche toujours, faisant un pas devant l'autre, mais plus en boitant qu'autre chose. Dur, dur d'être discrète ainsi. Jade me suit, ou je la suis... enfin, nous continuons notre chemin, les escaliers par la suite, et je finis par ouvrir la bouche, faisant résonner ma voix assez grave, assez stricte, mais à la fois douce.

-Pourquoi es-tu ici, Jade?

Je demande ça par curiosité, je dois l'avouer, parce qu'à la voir, elle ne me semble pas être une criminelle, un rejeté de la loi et justice. Je ne sais pas, donc, comme je ne sais pas, je questionne. J'ai pas envie de me prendre la tête à deviner ses méfaits ou d'autres.

-Pourquoi es-tu ici, Jade?

La question passe-partout! Tout le monde la pose (moi de même d'ailleurs, alors je ne suis pas vraiment mieux) et s'obstine à la poser alors que la réponse est toujours la même à quelques variations près.

Principalement...Meurtres...Mais j'ai quelques autres petits crimes à mon dossier ''pour rendre ça plus jolie'', dis-je avec un air de ''presque-plaisanterie''.

Je la scrute du regard quelques secondes avec un des yeux, une bouche et une expression faciale indifférente. Puis, je continue à regarger devant moi.

Mais moi, si je suis ici, c'est parce que je n'ai pas eu le choix... Vous...Pourquoi être là?

Tout en parlant, je garde le regard fixe devant moi, mon ''héroïne'' ne m'interressant qu'à moitier comparativement à l'idée de quitter cette endroit. J'avoue que ça commence presque à me faire frod dans le dos...

Infermière en prison...Pas trop le travail idéal que je sache...Vous risquez de vous occupez autant d'authopsie que de bras cassé...

Je n'ai pas tellement tord quand même. C'est courant en prison. Des morts...On en entend parler dans toute la prison.

Invité

Je ne m'étonne pas de savoir ce que Jade a fait pour arriver ici, dans cette redoutable prison sans loi, excepté celle de suvivre, et encore. D'un côté, je n'aurais pas pensé à tout ça, d'elle, elle n'avait pas l'air d'une meurtrière, et pourtant... l'habit ne fait pas le moine, il suffit de me regarder pour le comprendre également. Alors, je continue à longer ce couloir effrayant, sombre parce que si faiblement éclairé, et répugnant, à l'écoute éternel des cris d'abomination, masculins comme féminins depuis cette salle, dite de torture. "Pour rendre ça plus jolie"... oui, autant en faire baver à la prisonnière à son entre de prison, autant qu'elle même fasse des choses en plus. Je regarde droit devant moi, boitant sur mes deux jambes, dont l'une était plus métallique et lourde que l'autre, tandis qu'elle me dit qu'elle n'a pas eu le choix, pour sa part... à part ne pas tuer... en effet, elle n'a pas le choix de choisir sa prison. Les prisonniers ne sont pas privilégiés après tout. Par contre, le choix de sa vie... comme ça, je pense qu'elle en avait le choix auparavant. Elle me demande pourquoi avoir choisi ici. Je n'ai pas pris la peine de réféchir, ma raison parle alors... toujours ma raison, je préfére ne pas avoir de coeur, encore plus ici.

-Quand on veut être une infirmière, mais qu'en vous regardant, vous ne paraissez pas aussi active que sur votre CV... on hésite... on se décide, et on refuse. En général, ça a toujours été ainsi. Par miracle, Sadismus a accepté, malgré les désavantages, apparemment, de ma situation.

Je souris avec malice en entendant Jade me répliquer que je ferai plus d'autopsies qu'autre chose. Ce n'est pas faux.

-Sans doute. IL en sera ainsi. Ca ne me dérange pas. Sinon, je n'aurais pas accepté.

-Quand on veut être une infirmière, mais qu'en vous regardant, vous ne paraissez pas aussi active que sur votre CV... on hésite... on se décide, et on refuse. En général, ça a toujours été ainsi. Par miracle, Sadismus a accepté, malgré les désavantages, apparemment, de ma situation.

Je l'écoute. On ne l'accepte pas dans une hôpitale mais bien sûre on l'accepte dans une prison? Une prison bourrée des pires psychopathe par ailleurs. Sadismus, c'est quand même pas rien. Je ne suis jamais allé dans une autre prison donc je n'ai pas l'expérience pour affirmer ou desaffirmer cette réputation...Réputation Mondiale. J'avoue par contre m'avoir attendu à pire avant mon arrivée...Faut dire quand même que moi je m'en sors bien, j'ignore l'avis de quelqu'un qui a la vie dure ici. Je me suis évité un poing sur la gueule de la par de Stanley, je suis venue ici à deux reprises sans que rien de bien grave m'arrive, plusieurs fois je me suis retrouver à l'exterieur de ma cellule pendant le couvre-feu...Mais rien...Je ne suis même jamais allé en isolement.

Alors ils croivent que les gens de votre ''situation'', dis-je en empruntant le terme qu'elle a utilisé plus tôt, ce débrouilleraient mieux en prison que dans une simple hôpitale...Je remets en doute leur théorie...Ajoutais-je avec un petit sourire.

-Sans doute. IL en sera ainsi. Ca ne me dérange pas. Sinon, je n'aurais pas accepté.

Elle sait à quoi s'attendre. C'est bien.

Invité

Elle peut remettre en doute toute leur théorie, tous leurs préjugés, c'est bien trop tard maintenant que je me retrouve ici, entre des murs peu rassurants, où tout peut arriver. La seconde d'avant, vous êtes en vie, la suivant, égorgée par la lame de rasoir, par exemple , ou pendue inconsciemment. La Prison était aussi jungle que l'extérieur. Excepté qu'à l'extérieur, on a plus de chance de s'en sortir vivant qu'à l'intérieur... enfin, à quelques détails près. Elle tourna légérement la tête vers Jade, le sourire aux lèvres, ironique bien entendu, son sourire comme ses paroles suivantes par ailleurs.

-Va savoir... c'est surtout qu'ils auraient trop peur que les gens meurent avant même que je les soigne... ou bien, que ça pourrait donner une image dégradante de leur hôpital... franchement, je me fous de leurs raisons. Elles ne seront jamais assez bonnes et utiles pour moi.

Dis-je simplement avec une pointe de rage, mélangée à de l'ironie, et une pincée de haine. Le pire c'est que personne ne me dit avec franchise la réelle raison, et je vois leur lâcheté et mensonge comme ça, ce qui m'exaspère encore plus. Mais maintenant, je vais commencer ma vie, ma seconde vie, ici même parmis des personnalités diffèrentes, et entre la vie et la mort... ça ne change pas de ma première vie, dans un certain sens. Je rajoute, plus détendue.

-En plus, mon sale et froid caractère semble en être aussi la cause. Et puis... c'est peut-être plus marrant ici que dans des hôpitaux.

-En plus, mon sale et froid caractère semble en être aussi la cause. Et puis... c'est peut-être plus marrant ici que dans des hôpitaux.

Mes lèvres se formèrent en un rictus amusé.

Bof...Les seules différences c'est que les blessures se font à l'intérieur de l'établissement et non à l'extérieur...Ah et aussi qu'il y a presque autant de morts chez les employés que chez les prisonniers...Ou patients pour un hôpital...Le reste est assez sembable...

Ma mère travaillait dans un hôpital. J'y suis allé 2-3 fois quand j'étais plus jeune...C'est pas super comme endroit dois-je admettre...Heureusement que je me cassais pas la gueule tout les jours. J'en avais pas souvent l'occasion, je me débrouillais pas mal en dehors d'ici, même quand je devais me battre...Mais je sais pas, ici, tout est différent...Ici, c'est ma chance et ma discretion mes atouts...Mes poings, beaucoup moins...La prison, c'est peut-être pas ma place...Quoique ma place, je ne l'ai jamais trouvé...C'est comme ça.

Si je serais pas ici...Je me demande bien où je serais...Logique...Quelque part dehors...Ou peut-être bien dans ma tombe.

Invité

Je prend le même air amusé qu'elle à l'entendre me dire les diffèrences entre un hôpital et une prison. Elle n'a pas tort cette fille! Tout en longeant couloirs et montant les escaliers pour soit rejoindre sa cellule, soit aller à l'infirmerie... je continue de parler avec elle. de toute manière, j'ai rien d'autre à foutre de mes journés, excepté voir les souffrances des gens, les soigner, peut-être en consoler quelques uns ou quelques unes, et à la limite, peut-être taper ceux que je n'aime pas dans le lot... non, ça c'est au cas où, bien sûr. Si j'ai une morale? Bah... oui, mais ça dépend dans quel domaine. Enfin, j'ouvre à nouveau la bouche, toujours avec un visage presqu'impassible, vu que je continue de faire mon boulot.

-Des meurtres tu dis? Et je pourrais savoir pour quelle raison, à moins que je dois aller fouiller dans des papiers te concernant de moi même?

Je pense à 'instant à mes parents... eux ne doivent pas vraiment penser à moi. Tout peut arriver à cause d'un accident, et voilà les mutiples conséquences dans une vie, après cela. Alors, je me dis sur le coup... comment se sent-on après avoir ôté la vie d'une personne? Parce que j'ai une valeur de la vie étrange dans le sens où je détestes les suicidaires et autres de ce genre, qui tiennent à foutre leur vie en l'air et la finir d'un seul trait, plutôt que de l'affronter. Les suicidaires... ils me laissent un goût amer au travers de la gorge, et je ne sais pas ce que je ferais si jamais j'en rencontre dans cette prison, un jour.

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